Journal C'est à Dire 144 - Mai 2009

Le journal gratuit du Haut-Doubs

26 mai 2009 N° 144

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Le point avant la saison

S O M M A I R E

Secousses à l’U.M.P. du Haut-Doubs. Depuis les dernières élections sénatoriales, la scis- sion s’est créée entre les militants qui soutenaient Annie Genevard et d’autres qui plébiscitaient la Pontissalienne Nathalie Bertin. (page 4) Le spectre de la sécheresse aux bassins du Doubs. Le rebouchage des fuites opéré au fond des bassins du Doubs il y a six ans a-t-il été efficace ? Selon les avis, elles n’auraient réglé qu’en partie le problème. Et la nature pourrait vite reprendre ses droits. (page 7) La crise n’est pas générale ! L’entreprise Hexacath à Morteau, qui emploie actuel- lement une vingtaine de personnes, étend sa sur- face de 750 m 2 . L’exemple d’une entreprise en plei- ne croissance sur le marché du médical. (page 9) Le “boom” des ventes à domicile. À l’image des réunions “Tupperware”, le phénomè- ne des ventes à domicile prend un véritable essor dans le Haut-Doubs. Appareils ménagers et même “jouets coquins” s’arrachent à domicile. (page 30)

LE HAUT-DOUBS EST-IL VRAIMENT UNE RÉGION TOURISTIQUE ? TOURISTIQUE ? (Dossier pages 13 à 18)

2

R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L es grands constructeurs dʼengins de travaux publics affichent une spectaculaire baisse dʼactivité de… Les travaux publics rongent leur frein

Mutation Le Doubs nʼest pas un départe- ment touristique. Il faut dʼabord admettre ce postulat si lʼon veut ensuite être efficace. Le para- doxe, cʼest que notre départe- ment a tout pour être une des- tination majeure du tourisme. Ses richesses naturelles, son patri- moine bâti, son réseau de lacs et de rivières et sa situation géo- graphique au carrefour des flux Nord-Sud du tourisme européen. Pour le Haut-Doubs, en plus, le tourisme sʼappuie sur un patri- moine gastronomique et de ter- roir indéniable. De surcroît, le côté “nature et vert” de la région colle parfaitement à lʼimage “éco- lo et développement durable” si “tendance” actuellement. Seule- ment, il manque encore un atout à notre secteur pour quʼil entre naturellement dans la catégorie des destinations de vacances : la culture du tourisme. Ici, on ne lʼa pas. Et ce nʼest pas faire injure aux prestataires locaux du tourisme que dʼaffirmer cela. Le Haut-Doubs, toujours engoncé dans son glorieux passé horlo- ger et industriel, nʼa jamais eu besoin du tourisme pour vivre. Lʼéconomie touristique ? “Bah, insignifiant, on n’a pas besoin de cela” ont longtemps clamé nos édiles. Ce constat qui a prévalu pendant des années est heu- reusement en train de changer. Grâce à qui ? Aux prestataires du tourisme dʼabord, qui eux, nʼont dʼautres choix que celui dʼin- nover car ils ne vivent que de cet- te manne. À une poignée de bénévoles aussi, qui à lʼimage de la nouvelle équipe qui préside aux destinées de lʼoffice de tou- risme Val de Morteau-Saut du Doubs, apportent un véritable coup de fouet aux ambitions locales. À de jeunes élus aussi qui font de cette question une des priorités pour les années à venir. Des idées fleurissent, on le constatera dans le dossier que nous consacrons ce mois-ci au sujet. La crise économique le Haut-Doubs et son voisin suisse traversent actuellement peut au moins avoir un impact positif sur la mutation économique que notre région devra amorcer. Ces tur- bulences mettent en lumière lʼim- périeuse nécessité de redistri- buer les cartes de lʼéconomie locale. Cela passe par un sou- tien franc et massif à tous ceux qui, de près ou de loin, prennent des initiatives pour renforcer lʼat- tractivité touristique du Haut- Doubs et sʼy investissent sans compter. J ean-François Hauser

investissons toujours environ 30 mil- lions d’euros dans les routes tous les ans” tempèrent les services du Conseil général. Mais en effet, lʼheure est aux économies. Cette année, seule la R.D. 1 (la route qui raccordera la R.N. 57 à la future gare T.G.V. dʼAuxon) sera mise en chantier. Dʼautres chantiers ont été abandonnés. Cʼest le cas de la dévia- tion de Mathay, jugée trop coûteuse, notamment à cause de fouilles archéo- logiques qui auraient à elles seules dépas- sé le million dʼeuros. Pour le Haut-Doubs, rien à se mettre sous la dent. Le Conseil général promet que dʼici lʼautomne, “les entreprises de travaux publics auront une bonne visibilité des chantiers à venir.” Cʼest à ce moment-là que sera dévoilé le plan Doubs 2017 qui recensera tous les projets des six prochaines années.

80 % par rapport à lʼannée dernière ! Victimes, eux aussi, de la baisse géné- rale dʼactivité. “Une année normale, nous achetons 4 engins à 400 000 euros pièce. Cette année, nous n’en com- manderons aucun” commente cet entre- preneur du Haut-Doubs. En cause, la baisse des chantiers routiers lancés par les collectivités locales, Conseil général du Doubs en tête. “À part la mise à 2 X 2 voies de la route des Microtech- niques aux Âges-de-Loray, pour lequel tout est presque fini, il n’y a plus aucun chantier routier en prévision” ajoute ce chef dʼentreprise des T.P. Du côté des services du Conseil général, on recon- naît “une contraction des budgets” , mais “de quelques pour cent seulement. Nous

“Le marais n’a pas été remblayé”

L a société Faivre-Rampant tient à rassurer les riverains de la Tanche qui sʼétaient ému le mois dernier des risques de comblement du marais suite au démontage de la centrale à béton “Ruggeri”. Depuis, un col- lectif de défense du marais a

même été créé. Selon Gérard Faivre-Rampant, ces craintes seraient totalement infondées. “Nous avons opéré sur ce chan- tier en déconstruction, c’est-à- dire que tous les matériaux (tôles, isolation, ferraille, béton…) ont été scrupuleusement triés et

aucun matériau polluant n’a été mis en décharge sur le site” affir- me le responsable de la socié- té basée aux Fins. “Les isolants ont été envoyés dans un centre de traitement agréé, la ferraille vendue à des ferrailleurs, le béton démoli avec une pelle équipée d’un croqueur et entièrement

Les concasseurs ont broyé environ 2 000 tonnes de béton.

touché à sa superficie” insiste- t-il. Selon lui, les réactions des rive- rains auraient pu être justifiées il y a une vingtaine dʼannées, à lʼépoque où les zones dʼactivité ont été créées. Aujourdʼhui, il nʼy aurait aucune bonne raison de sʼémouvoir. Dont acte.

recyclé au moyen d’un concas- seur.” M. Faivre-Rampant affir- me aussi “ne pas avoir rehaus- sé la plate-forme et on a évacué tout ce qui était à évacuer. Nous n’avons pas touché au marais, à part un petit nivellement de plus ou moins quelques centi- mètres pour rendre le terrain plat, c’est tout. Mais nous n’avons pas

L’eau de Villers-le-Lac toujours plus chère

B eaucoup de réactions sui- te à notre dossier consa- cré le mois dernier au prix de lʼeau. Logiquement, les habi- tants de Villers-le-Lac, commu- ne la plus chère du département, ont été les plus nombreux à réagir. Lʼun dʼentre eux sʼest “amusé” à décortiquer sa fac- ture. Non seulement, le prix au mètre cube est largement supé- rieur à la normale, mais cʼest sur- tout lʼévolution récente des prix qui lʼa fait bondir. Chiffres à lʼap- pui, il a comparé les prix 2008 et 2009 sur tous les postes de dépense. Son abonnement à Gaz et Eaux est passé de 34,56 à 35,60 euros, soit une hausse, encore raisonnable de 3 %. Au chapitre consommation, la part Gaz et Eaux passe de 0,79 à 0,84 euro par m3, soit + 6,3 %.

La part syndicale et communa- le, elle, fait un bond de 25,6 %, passant de 0,422 à 0,53 euro par m3. Grosse augmentation aus- si au volet “collecte et traitement des eaux usées” qui passe de 26,38 à 31,65 euros, soit + 20 %. La ligne “préservation des res- sources en eau” prend une “claque” de + 62 %, passant de 0,1042 à 0,1688 euro au m3. Au final, ce citoyen de Villers- le-Lac est ponctionné à hauteur de 6,82 euros par m3 dʼeau consommée. Lʼan dernier, sa fac- ture affichait 6,67 euros par m3. Cʼest une augmentation globale de 2,24 %. Et toujours autant de mal à déchiffrer les factures dʼeau. Mais quand on prend la peine de le faire, cʼest là que lʼon déplore les augmentations succes- sives…

est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser.

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2009 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Créditsphotos: C’estàdire,Arquillone,Contrast,Croix- Rouge,Évolution,“Gentianesenfête”,PeintureM.J.C., PompiersMorteau,Jean-ClaudeVuez,VertMarine.

Dès le 27 mai 2009

PERCEUSE SANS FIL 14,4V F0152027AC SKIL

2 batteries 1,2 Ah. 2 vitesses 0-350 / 0-1000 tr/min. Temps de charge 3 heures. Mandrin auto-serrant 10 mm avec bague métal. Réglage de couple sur 20+1 positions, couple 36 Nm. Capacité perçage bois/acier : 20/10 mm. En coffret. Garantie 2 ans. Dont écoparticipation : 0,20€. REF: 548016

2678 PIÈCES*

12852 POTS*

PEINTURE MURS ET PLAFONDS QUALITE PROFESSIONNELLE 10L+2L GRATUITS Soit 12 litres, soit 2,41€ le litre. Ne coule pas à l’application. Masque les imperfections. Ne jaunit pas. Sans odeur. Sec en 30 min. Nettoyage des outils à l’eau. Rendement : +/- 12 m2/L. REF: 549170

3360 PIÈCES*

3556 PIÈCES* DÉVIDOIR ÉQUIPÉ SUR ROUES En plastique et métal, équipé de 20 m de tuyau diamètre 15 mm, 1 nez de robinet, 3 raccords automatiques, 1 raccord rapide aquastop, 1 lance et 1 nourrice de branchement. Garantie 1 an. REF : 543953

COFFRE DE RANGEMENT Noir et gris - Idéal pour ranger les coussins ou le matériel de jardin - Contenance 305 L - Conserve le contenu sec et aéré - Verrouillable - Assemblage facile - Traitement anti UV et sans entretien - Dimensions ext hors tout : 120X53X61 cm. REF : 546812

4796 PIÈCES*

ENROULEUR DE JARDIN 40 m. Type HO5VV-F 3x1. 5 mm². NF. Puissance câble déroulé : 3 200 W. Puissance câble enroulé : 1 100 W. Protection thermique - Sécurité enfant. REF: 549265

2995 PIÈCES*

7982 POTS*

LASURE XYLOPHENE 5L+20% GRATUIT Soit 6 litres, soit 4,99€ le litre. Protège des attaques de la pluie, du soleil et des champignons. Garantie 4 ans. Couvre environ 12 m 2 au litre. Existe en 3 coloris : incolore, chêne clair & chêne moyen. REF: 549171, 549172, 549173

3808 PIÈCES*

SÉCHOIR PARAPLUIE 50 m d’étendage, mât aluminium (diamètre 40 mm), cordes en plastique renforcé, blocage manuel à vis, avec système d’ancrage. REF: 547087

PARE-BAIGNOIRE 1 VOLET Hauteur 140 cm, largeur 80 cm. En verre securit sérigraphié ép. 4 mm. Profilé aluminium blanc. Réversible. REF: 443311

* Quantités disponibles pour l’ensemble des magasins Mr.Bricolage participant à l’opération à partir du 27 mai 2009, liste disponible sur www.mr-bricolage.fr ou en téléphonant au

Mr BRICOLAGE S.A au capital de 34 241 088 € - 1 rue Montaigne - 45380 La Chapelle St-Mesmin - RCS Orléans B 348 033 473 -

10 avenue Charles de Gaulle 25500 MORTEAU Tél. 03 81 67 05 66 Votre magasin Mr. Bricolage sera fermé le lundi de Pentecôte 1 er juin 2009. Merci de votre compréhension.

www.mr-bricolage.fr

4

V A L D E M O R T E A U

L’U.M.P. est sous tension dans le Haut-Doubs Politique Dans la cinquième circonscription, les plus influents de l’U.M.P. n’auraient pas apprécié que des militants puissent soutenir quelqu’un d’autre qu’Annie Gene- vard lors des dernières sénatoriales. La plaie est toujours ouverte.

Les militants qui n’ont pas soutenu Annie Genevard dans la course aux sénatoriales en auraient payé

L a cinquième circons- cription porte encore les séquelles des dernières élections sénatoriales. a plaie ne s’est pas refermée entre les partisans d’Annie Genevard et ceux de Nathalie Bertin, toutes deux candidates à l’investiture. L’U.M.P. a pré- féré le maire de Morteau à la suppléante du député Jean- Marie Binétruy pour la cour- se au Sénat. Annie Genevard a échoué. Dont acte. L’affaire aurait pu en rester là. Mais les amertumes et les que- relles intestines se sont réveillées lors de l’élection du Comité Départemental de l’U.M.P. Les membres qui y siè- gent sont élus dans chacune des cinq circonscriptions du Doubs. “Le comité est composé de 172 personnes. Les deux tiers sont des représentants des adhérents des circonscriptions” explique Michel Vienet, trésorier départemental de l’U.M.P. Les autres sont des parlementaires, Elle avait aussi la réputation d’être une des plus stables com- parées à ses sœurs. Mais les apparences sont trompeuses. La tranquillité et la bonne entente ne sont plus qu’une faça- de depuis les sénatoriales. L’élec- tion organisée en interne pour désigner les représentants de la 5 ème circonscription témoigne des rivalités qui subsistent. Des candidats qui figuraient parmi les cadres les plus actifs ont été désavoués. “Des leaders impor- tants sur le Haut-Doubs com- me Alain Bailly et Denis Leroux ont été écartés” constate Michel Vienet. Le premier n’a pas été renou- velé dans sa fonction de conseiller national occupée désormais par Sylvain Marmier, candidat aux Européennes. Flo- conseillers géné- raux, conseillers régionaux, des maires, tous membres de droit. “La cinquiè- me circonscription est la plus importante” ajoute-t-il.

de la section locale de l’U.M.P. le 28 mars dernier à Pontarlier. Pour Jean-Marie Binétruy, dépu- té de la 5 ème et président du comi- té départemental U.M.P., “le sujet est délicat.” Il avoue avoir été lui-même surpris par les résultats des élections internes. “Nous sommes dans un mode de scrutin démocratique. La par- ticipation a été forte.” Les mili- tants ont donc choisi leurs repré- sentants au comité départe- mental en leur âme et conscien- ce, sans influence extérieure. Dans les rangs de l’U.M.P., tout le monde n’en est pas convain- cu…

rian Gaiffe qui emmenait les jeunes de l’U.M.P. dans le Haut- Doubs, incarnant une relève dynamique, a été à son tour mis sur la touche “alors qu’il pou- vait devenir délégué de canton” déplore un militant. C’est un “vieux de la vieille”, Léon Duquet de La Chenalotte, qui s’est vu confier cette respon- sabilité. Ils sont plusieurs à avoir été débarqués. Leur plus grand tort, semble-t-il, est d’avoir soutenu Nathalie Bertin plutôt qu’An- nie Genevard pour les sénato- riales. “Il y a un malaise dans cette circonscription où prédo- mine la pensée unique. À la tête de l’U.M.P., on prône la liberté d’expression, mais à la base cha- cun défend son plan de carriè- re” déplore un militant du Val de Morteau. Cette prise de position en faveur de la candidate pontissalien- ne aurait été mal perçue par les représentants locaux de l’U.M.P. faire s’est jouée à quelques voix près. “On a manifestement fait campagne contre eux” avoue-t- on à demi-mot dans les couloirs de l’U.M.P. “Il y a toujours des querelles et des règlements de compte. Les élus confondent par- fois leur intérêt personnel avec ce qui est la priorité : l’intérêt de l’U.M.P.” insiste Michel Vie- net, qui estime que les “bisbilles de la 5 ème circonscription appar- tiennent désormais à de l’his- toire ancienne.” La maison bleue aurait donc retrouvé son calme. “Ce qui est sûr, c’est que si l’U.M.P. national travaillait com- me la 5 ème circonscription, on ne gagnerait aucune élection. C’est pas mieux dans la deuxième ni même à Besançon” sourit un militant. L’affaire n’est donc pas encore digérée. C’est d’ailleurs dans un climat de tension que s’est déroulée l’assemblée générale les plus influents. Denis Leroux et les autres auraient donc été sanction- nés, même si l’af-

le prix (photo archive Càd).

T.C.

Élections européennes

Sylvain Marmier : “Je n’ai pas l’intention de devenir ministre” À 40 ans, fort d’une solide expérience des grands dos- siers agricoles, Sylvain Marmier défendra les chances de l’U.M.P. aux Européennes du 7 juin. Le seul régio- nal de l’étape pour le parti présidentiel.

“Il y a toujours des querelles.”

C’ est à dire : Quels sont vos atouts Syl- vain Marmier ? Sylvain Marmier : J’ai la com- pétence sur le dossier agrico- le. Je parle couramment l’an- glais. Autre avantage, je pro- pose une candidature socio- professionnelle. On vit dans une

tés capables d’apporter un regard très concret. Càd : Ce mandat de député serait un aboutissement pour vous ? S.M. : Je considère plutôt qu’il s’agit d’une étape importante. Je n’ai absolument pas l’inten-

Europe très techno- cratique et adminis- trative dans laquelle les citoyens ne se reconnaissent pas for-

tion de devenir ministre. Je crois beaucoup à l’Europe. On doit s’y impliquer à fond car les générations à venir

“Je crois beaucoup à l’Europe.”

cément. Il est nécessaire de par- tir sur de nouvelles bases avec une reconstruction plus prag- matique, d’où l’intérêt de pou- voir s’appuyer sur des dépu-

dépendront beaucoup du ren- forcement de la cohésion euro- péenne. J’ai envie de défendre l’Europe de façon pragmatique et moins démagogique.

7ème sur la liste U.M.P. Grande Est, Sylvain Marmier n’a quasiment aucune chance d’être élu.

dérés par Bruxelles comme de la concurrence déloyale. Càd : Un député européen effi- cace pour sa région, c’est quoi ? S.M. : Si l’on veut être bon, il faut malheureusement être très pré- sent à Bruxelles. On peut pen- ser localement mais il faut avoir les stylos dans les instances de décisions.Un député assiste rare- ment aux inaugurations. C’est dommage. La réforme des col- lectivités territoriales devrait peut-être intégrer cette dimen- sion, en imaginant comment on pourrait représenter l’Europe sur le terrain.

Càd : Vous fréquentez tou- jours Bruxelles ? S.M. : Oui. Depuis 2008, je suis membre du bureau Euromon- tana au titre de la F.N.S.E.A. Cette structure défend l’agri- culture de montagne. Nous tra- vaillons actuellement sur le livre vert, sur l’épineux dossier de l’harmonisation des signes de qualité. Càd : Du comté et de la sau- cisse de Morteau ? S.M. : Indirectement dans le sou- ci d’obtenir une vraie recon- naissance des systèmes coopé- ratifs, mutualistes, des groupe- ments de producteurs. On se bat pour qu’ils ne soient pas consi-

Propos recueillis par F.C.

vos magasins

Pour vous satisfaire !

se mettent en 4 :

DU 27 AU 30 MAI INCLUS

GRANDE PROMO AU RAYON BOISSONS BIÈRE * Kronenbourg Vin de Pays * d’Oc Paste

Corbières 2006 * Château Montrabech

10, 00€ le carton soit le litre 2,22€

10, 00€ le carton soit le litre 2,22€

9, 80€ le pack soit le litre 1,51€

Gris Carton 6 x 75 cl. 12 % Vol.

Pack 26 x25 cl. 4,2 % Vol.

Rouge A.O.C. Carton 6 x 75 cl.

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Photos non contractuelles. Sous réserve d’erreurs typographiques.

JUSQU’AU 27 JUIN 2009 CHAPITEAU DE 900m 2 JARDIN - CARRELAGE EXTÉRIEUR LUMINAIRE EXTÉRIEUR DU CHOIX ET DES OFFRES EXCEPTIONNELLES A DÉCOUVRIR SOUS LE CHAPITEAU

20,96 € la planche soit 49,90 € /m 2

Lame de terrasse IPE 20 x 140 x 3000

KIT PISCINE MAHE Structure pin traité autoclave classe 4. Ronde hexagonale. Dim ext. : diag. 422 x H 124 cm. Dim int. : diag. 370 x H 120 cm. Liner bleu 50/100. Filtration à sable 4 m3/h. Echelle in- térieure en inox et extérieure bois. Tapis de sol. Bâche so- laire 180 microns. Garanties : structure 5 ans, filtration 2 ans et liner 1 an. Réf. 667 934 82.

20,99 € 34,90 €

Dalles Bankirai 100x100

Coupe bordure Stihl FS40 thermique 27 cm 2

Tonnelle SOFIA 3 x 3 x H2,4 m Polyester

399 € 449 €

149 € 169 €

19,90 € le m2 26,95 € VESUVIO pleine masse 30 x 60 cm noir

Briquette choco 45 x 45 cm (existe en beige)

4,68 € le m2

10,90 € le m2 12,95 €

Carrelage OPUS

25,90 €

Pierre de parement intérieur extérieur

19,90 € le sac de 25 kg

Odyssée blanc vendu en boîte de 0,5 m2

Mortier-Colle Souple Hautes performances Carrelage intérieur / extérieur (sols et murs)

17,95 € soit 35,90 € le m 2

ZAC CHATEAUFARINE BESANCON 03 81 41 71 00 Ouvert du lundi au samedi de 9h à 20h

7

V A L D E M O R T E A U

LE PETIT FRANCE TERRASSE Grandes assiettes repas de 14 € à 19 € Menu du Marché à 21 €

Les bassins du Doubs peuvent-ils encore être à sec ? Voilà six ans que les fuites du Saut du Doubs ont été colmatées. Qu’en reste-t-il, y en a-t-il d’autres ? Faut- il craindre une nouvelle sécheresse ? Éléments de réponse avant l’ouverture de la saison touristique. Villers-le-Lac

Sandwiches au Foie Gras

Chutney Mangue Passion Fraîcheur de Cancoillotte

Q ue se passe-t-il à 34 mètres de profondeur sous les bassins du Doubs ? Certains, à Villers-le- Lac, parlent d’un léger trem- blement de terre qui aurait eu pour conséquence de rouvrir les brèches qui avaient été colma- tées avec de grands moyens au printemps 2003. D’autres esti- ment que la nature est en train de reprendre ses droits et que le travail de rebouchage n’a ser- vi à rien dans le sens où d’autres brèches se seraient ouvertes depuis. Aucune de ses suppu- tations n’est vraiment fondée. Une seule chose est sûre, c’est qu’en effet, la nature finira par reprendre ses droits. Le paléontologue Vincent Bichet, qui a donné une conférence début mai à Villers-le-Lac sur le thème du”paléo-lac”, estime que dans 10 ans, le Doubs retrouverait le même régime de fuites et qu’un tiers seulement des grosses fuites du Doubs auraient été rebouchées par les travaux effectués en 2003. Cependant, ce travail a porté ses fruits. “Le résultat a été posi- tif estime Raymond Michel, un des deux bateliers de Villers-le- Lac. On a bien conscience que ce qui a été rebouché n’est qu’une partie de ce qui fuyait mais après ces travaux, je pense que le niveau du Doubs baissait deux fois moins vite qu’avant. Même avec la canicule de l’été 2003, on a tenu plus longtemps.” “Ces travaux ont vraiment fait du bien car il y avait un vrai

Pesto au Comté

Tube Coco

Fondant au Chocolat Alchimie de Melon

Truite Rose Fumée

Le midi, du mardi au dimanche

La fonte des neiges est terminée. Le Doubs a amorcé une légère baisse de niveau en mai.

siphon au fond des bassins. On sait aussi que ce qui a formé le Saut du Doubs, c’est un tas d’éboulis. Forcément que ce bar- rage n’a jamais été étanche et ne le sera jamais” pense quant à lui Christophe Droz-Bartho- let, l’autre batelier. Lui aussi estime qu’à chaque saison, les bassins offrent un spectacle et un attrait nouveau, même en période de sécheresse. “Cela ne doit pas nous empêcher de tra- vailler et d’expliquer les choses aux touristes. Ce qui fait l’attrait du site, c’est avant tout les bas- sins, la chute n’est que la cerise sur le gâteau quand le débit est là” dit-il. Les bateliers préfèrent donc positiver, failles ou pas failles. “C’est à nous de mettre en valeur auprès des touristes le carac- tère exceptionnel de la sécheresse

et du niveau des bassins. C’est comme les années sans neige, on doit mettre en avant d’autres atouts de notre région” pense aussi Raymond Michel. Faut-il s’attendre à une cani- cule cet été ? Statistiquement, les années sèches se succèdent tous les 5 ou 6 ans. Et des dic- tons populaires confortent les spéculations : on a assisté à une année de bise et la neige a fon- du gentiment avec le soleil au printemps… Autant de signes d’un été sec. Mais heureuse- ment, la météo n’est pas enco- re une science exacte.

Hôtel*** Restaurant Le France VILLERS-LE-LAC • 03 81 68 00 06 www.hotel-restaurant-lefrance.com

J.-F.H.

Reverra-t-on un jour la situation extrême constatée en 1906 ?

Du 1er au 30 juin 2009 AXA INAUGURE LE MOIS COMPTE DOUBLE

1 er contrat = 2 mois offerts* 2 e contrat ou plus = 4 mois offerts*

BANQUE MAISON AUTO SANTE PREVOYANCE

* voir conditions en agence

8

V A L D E M O R T E A U

“Nous avions pris toutes les précautions” Après l’accident de la Citadelle Actualité chargée pour Christophe Droz-Bartholet qui est également le nouveau gérant, depuis le 1er mai, du petit train touristique de la Citadelle à Besançon, victime d’un accident 16 mai dernier. Réaction.

Les bâtiments dégradés situés à proximité du pont de Villers-le-Lac ne sont pas du goût de certains habitants et des touristes pour qui c’est une des premières images qu’ils voient du site touristique. Leur propriétaire en est bien conscient. Des “verrues” dans le paysage Villers-le-Lac

C’ est à dire : Com- ment expliquez- vous cet acci- dent ? Christophe Droz-Bartho- let : Le petit train a été mis sous scellés, nous avons four- ni tous les éléments que les policiers nous ont demandés. Une demi-heure après le dra- me, nous avons sauté dans notre voiture et sommes des- cendu sur Besançon. Le petit train avait subi des contrôles très réguliers, il venait de pas- ser une visite technique et tout était en ordre. Càd : Comment jugez-vous le comportement du chauf- feur qui a été jugé plus que “limite” par les passagers ? C.D.-B. : Nous n’avons pas pu avoir de contact avec lui depuis sa garde à vue et sa mise en examen. C’est quelqu’un que nous avions embauché récem- ment. Un homme de 43 ans qui avait tous ses permis, super-lourd, autocar, avec

remorques, etc. et 18 ans d’expérience sans problème. De ce point de vue, il avait les compétences requises. C’est quelqu’un de Besançon qui en plus a des formations aux pre- miers secours. Son profil paraissait impeccable. De notre côté, nous avions pris toutes les précautions nécessaires. Après, qu’il se soit comporté comme le décrivent les témoins et qu’il ait prononcé ces phares malheureuses, c’est inadmis- sible. On n’est pas dans une fête foraine ! Càd : Quel est votre état d’esprit suite à cet acci- dent ? C.D.-B. : Je pense avant tout aux victimes et aux personnes touchées par cet accident. En ce qui nous concerne, je ne pense pas avoir une respon- sabilité par rapport à cela. Mais l’enquête le dira. Propos recueillis par J.-F.H.

Les bâtiments ne donnent pas vraiment une bonne image de Villers-le-Lac. Il va falloir encore patienter avant de voir les choses changer.

D es bâtiments abandonnés ? Pas tout à fait. En ruine ? Pas encore. Désaf- fectés ? Pas plus. Une chose est néan- moins sûre : ils gâchent sérieusement le paysage pour le tou- riste qui embarque àVillers-le-Lac à la découverte des splendeurs naturelles qu’offrent les bassins du Doubs. Abî- mées, taggées et plus du tout entre- tenues, ces bâtisses appartiennent à la socié- té des bateaux Droz-Bartholet. La commu- ne est impuissante puisque ce terrain est 100 % privé. Le propriétaire de ce foncier

et des bâtiments, conscient du problème et de la gêne visuelle, dit vouloir agir mais les contraintes sont réelles. Démolir ces “ver-

Nous souhaitons faire quelque chose mais le nerf de la guerre, ce sont les finances. À chaque fois que l’on termine un emprunt, on en prend un autre pour améliorer les choses. Souve- nez-vous de ce qu’était l’entrée de Villers il y a une quinzaine années. Nous avons déjà beaucoup investi à Villers pour améliorer les choses, tout ne peut pas être fait en même temps” justifie M. Droz-Bartholet. Sensible à cette question, le propriétaire réaf- firme que “ça ne restera pas en l’état.” Alors patience… J.-F.H.

rues” ou alors les réhabiliter, tout cela a un coût, lourd à supporter. “Ces bâtiments, nous les utilisons encore, notamment pour stocker des bateaux l’hiver. Je reconnais bien sûr qu’ils n’offrent pas une vue flat-

“Nous avons déjà beaucoup investi.”

teuse et en plus, ils ont été vandalisés, ce qui n’arrange rien”, reconnaît Christophe Droz- Bartholet, leur propriétaire. Il affirme néan- moins que “quelques projets sont à l’étude.

P UBLI - INFORMATION

L’union doublant la force, le nou- veau réseau Randstad compte désormais près de 750 agences en France ! En cette période de difficultés conjoncturelles où le marché de l’emploi est malmené, Randstad consolide ses bases et occupe le terrain. Elle se tient proche de ses clients consciente que ceux-ci sollici- teront ses services dès que l’activité économique repartira. Sur le secteur du Haut-Doubs, la fusion ne change rien. Ni pour les clients, ni pour les inté- rimaires fidèles à Vediorbis. La vitrine changera simplement d’enseigne pour épouser les cou- leurs de Randstad. Les équipes qui vous accompagnaient jus- qu’à présent restent en place à Morteau, Maîche et Pontar- lier. Ces professionnels du recru- tement qui connaissent la réa- lité économique du territoire frontalier et ses besoins, tra- vaillent en partenariat avec 350 entreprises du Haut-Doubs, de la P.M.E./P.M.I. à l’artisan. Ces 3 agences Randstad y délè- guent chaque jour plus de 200 intérimaires ! Et depuis début 2008, plus de 100 C.D.I. et C.D.D. ont été finalisés. Ainsi

Randstad se positionnne loca- lement comme un vrai cabinet de recrutement. “Nos agences ont bien vécu cet- te fusion mise en place de maniè- re intelligente et concertée avec les collaborateurs du réseau explique Raphaël Lucas, res- ponsable des agences de Mor- teau et Maîche. Nous avons gar- dé les outils les plus performants des deux marques, les points forts de chacune et aujourd’hui, malgré la crise et un contexte peu favorable à notre activité, nous nous sentons mieux armés et plus compétitifs dans notre métier de recruteur.” Malgré le manque de visibilité actuel, le printemps 2009 est synonyme de “frémissement” et les entreprises du Haut- Doubs recrutent à nouveau. Notamment dans les secteurs du B.T.P., de l’automobile, et de l’agro-alimentaire. Malheu- reusement, la main-d’œuvre disponible n’est pas forcément celle correspondant aux com- pétences recherchées par les entreprises locales. Les équipes de Randstad sont donc là pour trouver précisément les profils professionnels adaptés. Tous les candidats à l’emploi sont strictement sélectionnés selon des critères de compétences et de motivation maximisant la réussite des recrutements.

devient

Les deux géants hollandais de l’intérim viennent de fusionner pour regrouper le meilleur de leurs compétences sous l’enseigne Randstad. À Morteau, Maîche et Pontarlier, ce changement d’enseigne ne change rien ni pour les entreprises ni pour les intérimaires.

C’ est fait ! Depuis le 1 er mars, Vediorbis et Randstad ont fusionné. Les deux géants hollandais de l’intérim, forts chacun d’un

dial de services en ressources humaines. Randstad est pré- sent dans 53 pays. Sa présen- ce est importante en Europe, (France, Bénélux, Allemagne…)

mais aussi aux États-Unis et en Amérique du Sud. Dans cet- te opération, Vediorbis et Rand- stad réunissent le meilleur de leur savoir-faire.

demi-siècle d’expérience sur ce marché, se sont regroupés sous le nom de Randstad. En s’unissant, ces deux sociétés deviennent le 2 ème groupe mon-

“Nos agences ont bien vécu cette fusion.”

En France, Vediorbis, né du rachat de Bis Travail Tempo- raire, par le hollandais Vedior en 1996, était déjà bien implan- té. Cette enseigne tirait d’ailleurs sa force de son lar- ge réseau d’agences à travers le territoire, toutes spéciali- sées par branches d’activité (y compris sur les grands sites industriels). Les compétences de Randstad sont complé- mentaires. Cette entreprise était de son côté hyper-spé- cialisée sur des marchés niches porteurs comme le recrutement pour des domaines technolo- giques de pointe.

Raphaël Lucas, responsable d’agence, Véronique Burgunder, Stéphanie Billod et Valérie Guin- chard, consultantes à Morteau et et à Maîche, et David Bonnet, délégué commercial.

Une équipe de professionnels du recrutement à votre service :

Tél. 03 81 67 57 57

A Morteau :

12 rue de la gare

E-mail : morteau.001axp@randstad.fr

Pl. du champ de foire Tél. 03 81 64 08 98

A Maîche :

CDI - Interim

et votre « espace entreprise » sur notre site : www.randstad.fr

V A L D E M O R T E A U

9

production de “stents”, des appa- reils minuscules, destinés aux thérapies vasculaires qui servent Hexacath ne connaît pas la crise Spécialisée dans la production de stents utilisés dans le traitement des maladies vasculaires, l’entreprise amé- nage 750 m 2 supplémentaires dans l’espace Cattin et prévoit d’embaucher dix nouveaux collaborateurs. Morteau “Nous recherchons des ingénieurs.” àmaintenir ouvertes les artères rétrécies des malades. La croissance du site de production mortuacien implanté en 2002 par la ininterrompue. “En 2006, nous avons produit 16 000 pièces, 32 000 en 2007 et 40 000 en 2008. Nous en produi- rons 40 000 en 2009, mais l’objectif est d’atteindre une pro- duction de 120 000 pièces par an d’ici trois

L’ entreprise Hexacath à Morteau poursuit son extension. Pour les besoins de son activité, elle aménage 750 m 2 supplé-

mentaires dans l’espace Cattin qui s’ajoutent aux 500 m 2 qu’elle occupe pour l’instant. L’industrie médicale ne connaît pas la crise ! Hexacath est spécialisée dans la

ans” explique Cyril Meuterlos, responsable d’Hexacath àMor- teau. Les perspectives sont bonnes pour cette entreprise qui emploie actuellement une vingtaine de personnes. Elle s’apprête à recruter une dizai- ne de nouveaux collabora- teurs. “Nous recherchons des ingénieurs, des techniciens de maintenance, des techniciens de méthodes et pas seulement des opérateurs. Une personne qui a une expérience réussie dans l’horlogerie a un profil qui nous intéresse. L’idée à ter- me est qu’Hexacath emploie 30 salariés à Morteau” pour- suit le responsable. Le travail est minutieux. Il se fait dans le respect de règles de fabrication et d’hygiène rigoureuses. Dans deux mois, la nouvelle unité qu’Hexacath aménage sera opérationnelle. Elle est dotée d’une seconde salle blanche et d’un laboratoire de chimie. “En fait, nous allons produi- re un nouveau stent. Cela fait cinq ans que nous dévelop- pons ce produit qui entre dans

maison-mère d’Hexacath dont le siège est en région parisienne est

En bref…

une phase d’industrialisation. Il sera mis sur le marché en 2010” poursuit Cyril Meu- terlos. Aujourd’hui, Hexacath est pré- sente commercialement dans une trentaine de pays notam- ment en France où elle réa- lise le tiers de son chiffre d’affaires. T.C.

Haut-débit Le 18 mai dernier, Annie Genevard et Daniel Bonnet (directeur régional de France Télécom) inauguraient lʼarrivée du haut-débit mobile (3G) à Morteau. Le réseau Haut Débit Mobile dʼOrange rend lʼinternet accessible à tout moment, en tout lieu et donne la possibi- lité de lire ses mails, de vision- ner des vidéos, de regarder la télé, de télécharger des jeux et de la musique, etc. Goumois À Goumois : du 28 mai au 1er septembre, expo-vente à “Courant dʼart” des artisans comtois (tous les jours). Et du 1er au 27 juin, “Panoramiques de rêve”, photographies de Didier Jacquot, à la Maison du tourisme (week-ends et jours fériés de 15 heures à 18 heures).

Cyril Meuterlos est le directeur d’Hexacath à Morteau.

Solidarité Papa au grand cœur Aidé par l’association “Semons l’espoir” lorsque son fils séjournait à l’hôpital, le Mortuacien Yannick Grenouillet se lance dans un défi sportif afin de “rendre la mon- naie de la pièce.” Pour le soutenir : achetez ses kilomètres.

“L a vie,ma passion, le tra- vail physique, m’ont donné des aptitudes au sport. Et si je mettais tout cela au service de ceux qui n’ont pas cet- te chance ?” Fort de ce constat, le Mortuacien Yannick Gre- nouillet a décidé de se lancer dans un défi sportif en partici- pant au trail international du Val de Travers le samedi 20 juin. Cette course de 75 km (3 000 mètres de dénivelé positif) est le support de son engagement auprès de l’association “Semons l’espoir, les Étoiles noires”. En janvier 2003, son fils Mic- kaël est touché par une leucé- mie. Il a sept ans. Le début d’un long combat ponctué de visites et d’hospitalisations (allant d’une semaine à 15 jours) à l’hôpital Saint-Jacques de Besançon. “Les départs en urgence ont rythmé notre quotidien” se souvient Yan- nick Grenouillet. Et d’ajouter : “Dans ces moments, vous êtes heureux de pouvoir compter sur le personnel de l’hôpital qui fait un travail formidable (person- nel soignant, assistantes sociales, personnel donnant des cours d’école) et sur la maison des parents qui permet de rester avec son enfant pendant de longues périodes d’hospitalisation.” Âgé de 13 ans aujourd’hui, Mic- kaël va très bien. Il va, comme les garçons de son âge, à l’école, fait du sport. “Voilà pourquoi cela me tient à cœur d’œuvrer

Yannick Grenouillet met ses mollets à disposition pour les enfants hospitalisés.

pour ces associations” argumente ce sportif, spécialisé dans la cour- se à pied. D’ici au 20 juin, il va démarcher les entreprises, les commerçants, particuliers et associations. But : vendre les kilomètres qu’il va parcourir. Chaque partenaire s’engage à verser pour le compte de “Semons l’espoir les Étoiles noires” la somme de 2 euros par kilomètre parcouru ou achète le nombre de kilomètre souhaité. “Chaque partenaire a le choix de doubler ou non la somme qu’il aura proposé si j’ai le bonheur de battre mon record person- nel sur cette épreuve (N.D.L.R. : 8 heures et 29 minutes). Je pen- se que la découverte d’une telle épreuve est un support idéal pour ce projet. Il me faudra accep- ter les difficultés, garder la volon- té d’avancer pour réussir, ce qui, toutes proportions gardées, sont une partie des qualités néces- saires pour combattre la mala- die.” L’homme, sapeur-pompier volon- taire au centre de secours ren- forcé de Morteau depuis 2001 aura deux objectifs : réussir pour soutenir l’association et celui du résultat. Bonne route… Bonne course. E.Ch.

Renseignements : Yannick Grenouillet, 5, rue de l’Helvétie. 25500 Morteau. 03 81 67 57 55 ou 06 71 10 24 89. yannick.grenouillet25@gmail.com

V A L D E M O R T E A U

10

Le courant passe sous terre Énergie E.R.D.F. livre le courant à 267 000 clients dans le Doubs. L’enfouissement des lignes avance len- tement mais sûrement. Visite d’un chantier d’envergure à La Chenalotte. Les maires sont heureux.

L’ été approche. La saison des plaisirs aquatiques, de la pis- cine, de la plage. De l’insouciance aussi. Un moment d’inattention et hop, une vie peut basculer… Pour sensibiliser aux risques de noyade, le centre nautique du Val deMorteau organise deux journées de sensibilisation “réflexes anti-noyade”, les 13 et 14 juin prochains. L’opération est mise en place par la société Vert Marine, gérante de la piscine des Fins, en collaboration avec l’I.N.P.E.S. (institut national de pré- vention et d’éducation pour la santé). Les pompiers de Mor- teau et la Croix-Rouge viendront prêter main-forte. “On propose- ra des ateliers de sauvetage et de secourisme : quelle conduite à tenir, quel réflexe à avoir sur la plage ou au bord d’une piscine dans ce genre de situations. Ces actions peuvent intéresser aussi bien les parents pour leur apprendre les premiers gestes qui sauvent ou aux enfants pour les sensibiliser aux dangers poten- tiels” présente Vincent Léchine, le directeur du centre nau- tique. Ces journées “réflexes anti-noyade” sont accessibles à tous ceux qui fréquenteront la piscine ce week-end-là. Massage cardiaque, défibrillateur, plongée de sauvetage…Tous les aspects seront abordés de façon très pratique. J.-F.H. La piscine des Fins organise deux journées de sen- sibilisation aux gestes à adopter en cas de risque de noyade. Samedi 13 et dimanche 14 juin. Le bon réflexe pour éviter la noyade Les Fins

“N ous n’avions pas l’habitude de valoriser nos chantiers. Désormais, nous le faisons.” Directeur territorial Alsa- ce-Franche-Comté à E.R.D.F., Alain Pilat a présenté aux Fins un exemple d’un chan- tier d’enfouissement du réseau moyenne tension traversant les communes de La Chenalotte, Noël-Cerneux, Villers-le-Lac. Ce chantier fait partie du programme d’actions du plan des aléas climatiques. Si l’entreprise E.R.D.F. - filiale d’E.D.F. - com- munique, c’est bien évidemment pour mon- trer qu’elle existe. Depuis le 1 er janvier 2008 et la libéralisation du marché de l’énergie, la guerre commerciale fait rage entre les différents fournisseurs. E.R.D.F. a plusieurs casquettes, notamment la mission d’exploiter, d’entretenir et de développer le réseau pour le compte des collectivités locales, proprié- taires de ce réseau. Lors de la présentation du chantier du

Haut-Doubs, le directeur territorial n’avait pas oublié d’inviter les maires des diffé- rentes communes. Jean Bourgeois (maire de Villers-le-Lac), Gérard Colard (maire des Fins), Serge Guinchard (Noël-Cerneux) et Éric Houser (La Chenalotte) ont ainsi

En choisissant d’enfouir 17 km de ligne, E.R.D.F. va minimiser les aléas climatiques. Coût des travaux : 1,6 million d’euros. 200 poteaux ont été déposés pour une mise en service de la ligne souterraine en juillet 2009 (date prévisionnelle). Pour

pu faire part de leurs remarques. Les édiles se rejoignent sur le même constat : “Il est difficile de trouver un interlocuteur unique.” E.R.D.F. travaille dans ce sens. Ils

l’heure, E.R.D.F. possède 40 % de lignes souterraines. Elle n’a pas un objectif chiffré à atteindre. “Notre but est d’investir dans l’intérêt collectif” précise Alain

“Libérer des terrains constructibles.”

sont toutefois heureux de voir que la filia- le enfouit les réseaux sur leur commune : “Cela nous permet de libérer du libérer constructible” évoque le maire des Fins. Des plaquettes, destinées aux maires, sont ainsi envoyées pour rendre compte de l’avancement des travaux ou des personnes à contacter en cas de grosse panne élec- trique. Les maires des communes du Grand Besan- çon les ont reçues dans leur boîte à lettres.

Pilat qui sait pertinemment qu’il ne pour- ra pas satisfaire les 594 maires du Doubs. Chaque année, 2 millions d’euros sont inves- tis dans cet enfouissement… forcément répercuté sur la facture d’électricité. “Plus nous investirons, plus l’électricité sera coû- teuse” , déclare-t-il. Du coup, les travaux sont engagés en fonction des besoins et du nombre d’abonnés. Le Doubs compte 5 200 km de réseau à bas- se tension et 5 600 postes de transforma- tion. À noter qu’un fort développement des raccordements de petits producteurs d’électricité à partir d’énergie renouvelable se fait sentir. Sur les 746 installations de production photovoltaïque que comptent l’Alsace et la Franche-Comté, 501 ont été raccordées en 2008. Un traitement centra- lisé des demandes de raccordement à la production photovoltaïque a été mis en pla- ce, permettant ainsi de dédier une équi- pe spécialisée sur le traitement et le sui- vi de ces demandes. L’équipe est localisée à Besançon. E.R.D.F. en profite pour annon- cer qu’elle recrute aussi bien des cadres, des techniciens ou des apprentis. L’objectif est de réaliser sur la période 2008-2012 plus de 410 recrutements en contrat à durée indéterminée sur l’Est (Champagne-Arden- ne, Lorraine, Alsace et Franche-Comté). E.Ch.

Apprendre les gestes qui sauvent, ça peut servir à tous.

Le samedi de 15 heures à 17 heures et le dimanche de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 17 heures Renseignements au 03 81 67 25 48

L’ AUDITION DU HAUT-DOUBS Maria VUILLIER-DEVILLERS Audioprothésiste D.E.

L’Évolution au sommet de la gymnastique acrobatique Morteau Les maires des communes des Fins, La Chenalotte, Noël-Cerneux, Villers-le-Lac réunis autour du directeur d’E.R.D.F. Alsace-Franche-Comté pour l’enfouissement d’une ligne à haute tension.

MAICHE Chez OPTIQUE MAINIER 9, rue Montalembert 03.81.64.05.33 Sur rendez-vous à MORTEAU Chez OPTISSIMO 5, place Carnot 03.81.67.08.37 VALDAHON 60 Grande Rue (face à la Poste) 03.81.26.06.43

Coup d’essai, coup de maître pour le club mortuacien auréolé d’un titre et d’un podium aux derniers cham- pionnats de France disputés à Reims le 9 mai dernier. É léonore Mougin et Émeli- ne Carrière se souvien- dront certainement long- temps de cette finale nationale où elles ont remporté l’or dans la catégorie Découverte 1. “C’est le premier des 6 niveaux en gym- nastique acrobatique” , précise Bruno Saliou, le directeur spor- tif de l’Évolution. Double per- formance même pour Éléono- re qui décroche également le bronze associée cette fois-ci à Sarah Francesconi. Le troisiè- me et dernier duo mortuacien avec Marine Labourey et Sarah Francesconi finit quant à lui à la 20 ème place. La gymnastique acrobatique se pratique en duo ou trio. Tout se passe au sol. L’exercice consiste à exécuter pendant deux minutes une cho- régraphie comprenant différents mouvements libres ou imposés. “Il s’agit surtout de figures de main à main” , poursuit

(1)Test non médical. (2)Sur prescription médicale (3)Voir conditions en magasin

De gauche à droite : Eléonore Mougin (porteur), Emeline Charrière (voltigeur), Sarah Francesconi (voltigeur), Marine Labourey (porteur).1 ères et Championnes de France : Eléonore et Emeline, 3 èmes : Eléonore et Sarah, 20 èmes : Sarah et Marine.

CASQUE TV sans fil

TÉLÉPHONES amplifiés

Et toujours :

l’entraîneur à l’initiative de cet- te nouvelle section acrobatique au sein de l’Évolution. Ce pro- jet tient d’ailleurs plus du concours de circonstances. Tout est parti d’un créneau horaire disponible. Soucieux d’apporter de la nouveauté dans les activités du club, Bruno Saliou décide alors d’ouvrir cet- te section acrobatique qui fonc- tionne depuis novembre dernier avec les quatre adolescentes

âgées de 13 à 16 ans. La suite, on la connaît. Faute de repères et peu enclin à brûler les étapes, Bruno Saliou préférait d’abord familiariser ses gymnastes avec la compéti- tion. D’où le choix de se présen- ter à ce niveau. “C’est toujours plus encourageant d’obtenir un brillant résultat. J’espère que cela va susciter des vocations” , prévoit celui qui ne compte pas s’en arrêter là.

ESSAI GRATUIT

BILAN GRATUIT de votre audition (1)

OFFRE de financement personnalisé (3)

des aides auditives

de nouvelle génération (2)

11

V A L D E M O R T E A U

Cinéma Nadine Thiébaud, de Charmoille à Morteau La nouvelle gérante du cinéma Le Paris à Morteau présidait aux destinées du cinéma de Charmoille jusqu’à son arrivée à Morteau en début d’année. Longtemps bénévole, elle a donc fait de sa passion un métier.

Ç a y est, elle a pris ses marques. Nadine Thiébaud avait la lour- de tâche de succéder en début d’année au couple Gagliardi, fidèle au cinéma Le Paris depuis plus de trente ans. Celle qui a tenu bénévolement les rênes du cinéma associatif de Charmoille pendant plusieurs années a “sauté” sur l’occasion de faire de sa passion son métier quand la communauté de com-

munes duVal de Morteau, nouvelle pro- priétaire du Paris, s’est mise à chercher un nouveau gérant. “Pour moi, c’était une vraie opportunité. Mais gérer un cinéma n’est pas une chose facile, il faut que je le fasse tourner toute seule, que je gère tout de A à Z. Je paye juste un loyer à la communauté de communes, pour le reste, c’est une raie entreprise privée” dit-elle. Nadine Thiébaud a déjà

procédé à quelques aménagements dans le hall d’entrée du cinéma pour rendre l’endroit encore plus convivial. Elle bénéficie aussi d’une personne, un opérateur qui l’aide à mi-temps dans son travail. Sinon, c’est elle qui fait “la programmation, le montage des films, la projection et tout l’administratif.” Son objectif, tout en laissant “sa chan- ce aux plus petits films”, est de col-

Une des priorités de Nadine Thiébaud sera d’attirer le jeune public.

ler au mieux aux grosses sorties natio- nales. “Par exemple en juillet, on va avoir l’Âge de Glace 3 qui promet d’être un gros succès.” Elle veut aussi essayer “d’attirer plus le jeune public.” Pour cela, elle a mis en place une séance du lundi à 5 euros (valable pour tous). Pour que sa société tourne correcte- ment, il faut qu’elle attire environ 2 000

spectateurs par mois. “Mon objectif est à 24 000 entrées par an, sans comp- ter les gros “cartons” comme les Ch’tis qui avaient dynamisé la fréquentation des cinémas l’an dernier.” Madame Cinéma est pleine d’ambitions.

J.-F.H.

Morteau Fête de la musique : tout un programme* À Morteau, l’événement du 21 juin prend de l’ampleur. De la musique tous azimuts de 14 heures à 1 heure du matin. La commission jeunesse de la ville de Morteau a pris en main l’animation de la scène de la place de la Halle.

Scène de la place de la Halle 13 h 00 - 13 h 30 Alev 13 h 30 - 14 h 30 La diarrhée verbale 14 h 45 - 16 h 15 Burn the Rubber 16 h 30 - 18 h 00 L’Ascendance 18 h 15 - 19 h 15 Les cons sans gains 19 h 30 - 20 h 30 Charlay Stone 20 h 45 - 22 h 15 Yad’ça 22 h 30 - 23 h 30 Encephalle 23 h 45 - 1 h 00 Shade of syn

Variétés

Chanson festive

Rock

Hip-hop

Chanson festive

Rock Rock

Punk-rock Rock métal

Scène rue de l’Helvétie (devant Thomas Cook) Association Teratone avec Patchoulis, OCB, X-Pulsion, Beatnik, Ekko- dub, Didav, Minitek. Reggae/Ragga, Dubélectro, Scène école du centre 14 h 00 - 14 h 45 Sadako World music 15h00 - 15 h 45 Siracide-eye Rock 16 h 00 - 17 h 00 Inside my silence Métal 17 h 15 - 18 h 00 Black sheep foundation Punk-métal 18 h 00 - 19 h 00 Sleep-dying Black métal 19 h 00 - 20 h 00 Perséphone Black métal 20 h 00 - Minuit DJ Ssnakeman Électro Scène de l’hôtel de ville 14 h - 15 h Les élèves de l’école de chant Variétés de Phil Clémence : Joséphine, Janine, Mélissa 15 h 15 - 16 h 15 Les cons sans gains Chanson festive 16 h 30 - 17 h 30 Les élèves de l’école de chant de Phil Clémence : Variétés Salomée, Aline, Anaëlle 17 h 30 - 19 h 00 The Tchy’lous Chorale

19 h 15 - 19h45 L’harmonie municipale 20 h 00 - 22h00 Les dinosaures du jazz

Jazz new-Orleans

22 h 15 - 23h15 Novas Scène grande rue 13 h 00 - 17 h 30 Accordéon 17h45 - 18h45 19 h 00 - 20 h 30 Astin 21h00 - 22 h 30 Kryl

House Jazz

Dreams maker

Rock

Variété jazzy

Chanson française

22h45 - Minuit

Théâtre (École de musique du Val de Morteau, audition de guitare de 18 h 00 à 20 h 00 (20 guitaristes)

Les Bars et les restaurants Le Terminus 17 h 00 - 20 h 00 : les tubes de l’été avec DJ Hervé 20 h 00 - 22 h 30 : Jakko, rock acoustique 22 h 30 - 1h15 : Comix bandito’s, rock blues festif La Guimbarde 12h00 - 14 h 00 : Memphis, country 14 h 00 - 15h00 : démonstration de danse country 15h00 - 16 h 30 : les dinosaures du jazz 16 h 30 - 18 h 00 : Memphis, country 18h - 19 h 30 : démonstration de danse country 19 h 30 - minuit : Memphis Le Paris 20 h 00 - 23h00 : Jérôme chante Thiéphaine Le Chaudron 20 h 00 - minuit : Burn the rubber, rock Boulangerie chez Gaume 20 h 00 - 23h00 : rock La Bousse 2007 16 h 00 - 1 h 00 : Les Chadocks, chanson française rock * programme susceptible de modifications

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online