Journal C'est à Dire 144 - Mai 2009

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V A L D E M O R T E A U

“Nous avions pris toutes les précautions” Après l’accident de la Citadelle Actualité chargée pour Christophe Droz-Bartholet qui est également le nouveau gérant, depuis le 1er mai, du petit train touristique de la Citadelle à Besançon, victime d’un accident 16 mai dernier. Réaction.

Les bâtiments dégradés situés à proximité du pont de Villers-le-Lac ne sont pas du goût de certains habitants et des touristes pour qui c’est une des premières images qu’ils voient du site touristique. Leur propriétaire en est bien conscient. Des “verrues” dans le paysage Villers-le-Lac

C’ est à dire : Com- ment expliquez- vous cet acci- dent ? Christophe Droz-Bartho- let : Le petit train a été mis sous scellés, nous avons four- ni tous les éléments que les policiers nous ont demandés. Une demi-heure après le dra- me, nous avons sauté dans notre voiture et sommes des- cendu sur Besançon. Le petit train avait subi des contrôles très réguliers, il venait de pas- ser une visite technique et tout était en ordre. Càd : Comment jugez-vous le comportement du chauf- feur qui a été jugé plus que “limite” par les passagers ? C.D.-B. : Nous n’avons pas pu avoir de contact avec lui depuis sa garde à vue et sa mise en examen. C’est quelqu’un que nous avions embauché récem- ment. Un homme de 43 ans qui avait tous ses permis, super-lourd, autocar, avec

remorques, etc. et 18 ans d’expérience sans problème. De ce point de vue, il avait les compétences requises. C’est quelqu’un de Besançon qui en plus a des formations aux pre- miers secours. Son profil paraissait impeccable. De notre côté, nous avions pris toutes les précautions nécessaires. Après, qu’il se soit comporté comme le décrivent les témoins et qu’il ait prononcé ces phares malheureuses, c’est inadmis- sible. On n’est pas dans une fête foraine ! Càd : Quel est votre état d’esprit suite à cet acci- dent ? C.D.-B. : Je pense avant tout aux victimes et aux personnes touchées par cet accident. En ce qui nous concerne, je ne pense pas avoir une respon- sabilité par rapport à cela. Mais l’enquête le dira. Propos recueillis par J.-F.H.

Les bâtiments ne donnent pas vraiment une bonne image de Villers-le-Lac. Il va falloir encore patienter avant de voir les choses changer.

D es bâtiments abandonnés ? Pas tout à fait. En ruine ? Pas encore. Désaf- fectés ? Pas plus. Une chose est néan- moins sûre : ils gâchent sérieusement le paysage pour le tou- riste qui embarque àVillers-le-Lac à la découverte des splendeurs naturelles qu’offrent les bassins du Doubs. Abî- mées, taggées et plus du tout entre- tenues, ces bâtisses appartiennent à la socié- té des bateaux Droz-Bartholet. La commu- ne est impuissante puisque ce terrain est 100 % privé. Le propriétaire de ce foncier

et des bâtiments, conscient du problème et de la gêne visuelle, dit vouloir agir mais les contraintes sont réelles. Démolir ces “ver-

Nous souhaitons faire quelque chose mais le nerf de la guerre, ce sont les finances. À chaque fois que l’on termine un emprunt, on en prend un autre pour améliorer les choses. Souve- nez-vous de ce qu’était l’entrée de Villers il y a une quinzaine années. Nous avons déjà beaucoup investi à Villers pour améliorer les choses, tout ne peut pas être fait en même temps” justifie M. Droz-Bartholet. Sensible à cette question, le propriétaire réaf- firme que “ça ne restera pas en l’état.” Alors patience… J.-F.H.

rues” ou alors les réhabiliter, tout cela a un coût, lourd à supporter. “Ces bâtiments, nous les utilisons encore, notamment pour stocker des bateaux l’hiver. Je reconnais bien sûr qu’ils n’offrent pas une vue flat-

“Nous avons déjà beaucoup investi.”

teuse et en plus, ils ont été vandalisés, ce qui n’arrange rien”, reconnaît Christophe Droz- Bartholet, leur propriétaire. Il affirme néan- moins que “quelques projets sont à l’étude.

P UBLI - INFORMATION

L’union doublant la force, le nou- veau réseau Randstad compte désormais près de 750 agences en France ! En cette période de difficultés conjoncturelles où le marché de l’emploi est malmené, Randstad consolide ses bases et occupe le terrain. Elle se tient proche de ses clients consciente que ceux-ci sollici- teront ses services dès que l’activité économique repartira. Sur le secteur du Haut-Doubs, la fusion ne change rien. Ni pour les clients, ni pour les inté- rimaires fidèles à Vediorbis. La vitrine changera simplement d’enseigne pour épouser les cou- leurs de Randstad. Les équipes qui vous accompagnaient jus- qu’à présent restent en place à Morteau, Maîche et Pontar- lier. Ces professionnels du recru- tement qui connaissent la réa- lité économique du territoire frontalier et ses besoins, tra- vaillent en partenariat avec 350 entreprises du Haut-Doubs, de la P.M.E./P.M.I. à l’artisan. Ces 3 agences Randstad y délè- guent chaque jour plus de 200 intérimaires ! Et depuis début 2008, plus de 100 C.D.I. et C.D.D. ont été finalisés. Ainsi

Randstad se positionnne loca- lement comme un vrai cabinet de recrutement. “Nos agences ont bien vécu cet- te fusion mise en place de maniè- re intelligente et concertée avec les collaborateurs du réseau explique Raphaël Lucas, res- ponsable des agences de Mor- teau et Maîche. Nous avons gar- dé les outils les plus performants des deux marques, les points forts de chacune et aujourd’hui, malgré la crise et un contexte peu favorable à notre activité, nous nous sentons mieux armés et plus compétitifs dans notre métier de recruteur.” Malgré le manque de visibilité actuel, le printemps 2009 est synonyme de “frémissement” et les entreprises du Haut- Doubs recrutent à nouveau. Notamment dans les secteurs du B.T.P., de l’automobile, et de l’agro-alimentaire. Malheu- reusement, la main-d’œuvre disponible n’est pas forcément celle correspondant aux com- pétences recherchées par les entreprises locales. Les équipes de Randstad sont donc là pour trouver précisément les profils professionnels adaptés. Tous les candidats à l’emploi sont strictement sélectionnés selon des critères de compétences et de motivation maximisant la réussite des recrutements.

devient

Les deux géants hollandais de l’intérim viennent de fusionner pour regrouper le meilleur de leurs compétences sous l’enseigne Randstad. À Morteau, Maîche et Pontarlier, ce changement d’enseigne ne change rien ni pour les entreprises ni pour les intérimaires.

C’ est fait ! Depuis le 1 er mars, Vediorbis et Randstad ont fusionné. Les deux géants hollandais de l’intérim, forts chacun d’un

dial de services en ressources humaines. Randstad est pré- sent dans 53 pays. Sa présen- ce est importante en Europe, (France, Bénélux, Allemagne…)

mais aussi aux États-Unis et en Amérique du Sud. Dans cet- te opération, Vediorbis et Rand- stad réunissent le meilleur de leur savoir-faire.

demi-siècle d’expérience sur ce marché, se sont regroupés sous le nom de Randstad. En s’unissant, ces deux sociétés deviennent le 2 ème groupe mon-

“Nos agences ont bien vécu cette fusion.”

En France, Vediorbis, né du rachat de Bis Travail Tempo- raire, par le hollandais Vedior en 1996, était déjà bien implan- té. Cette enseigne tirait d’ailleurs sa force de son lar- ge réseau d’agences à travers le territoire, toutes spéciali- sées par branches d’activité (y compris sur les grands sites industriels). Les compétences de Randstad sont complé- mentaires. Cette entreprise était de son côté hyper-spé- cialisée sur des marchés niches porteurs comme le recrutement pour des domaines technolo- giques de pointe.

Raphaël Lucas, responsable d’agence, Véronique Burgunder, Stéphanie Billod et Valérie Guin- chard, consultantes à Morteau et et à Maîche, et David Bonnet, délégué commercial.

Une équipe de professionnels du recrutement à votre service :

Tél. 03 81 67 57 57

A Morteau :

12 rue de la gare

E-mail : morteau.001axp@randstad.fr

Pl. du champ de foire Tél. 03 81 64 08 98

A Maîche :

CDI - Interim

et votre « espace entreprise » sur notre site : www.randstad.fr

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