Journal C'est à Dire 144 - Mai 2009
V A L D E M O R T E A U
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production de “stents”, des appa- reils minuscules, destinés aux thérapies vasculaires qui servent Hexacath ne connaît pas la crise Spécialisée dans la production de stents utilisés dans le traitement des maladies vasculaires, l’entreprise amé- nage 750 m 2 supplémentaires dans l’espace Cattin et prévoit d’embaucher dix nouveaux collaborateurs. Morteau “Nous recherchons des ingénieurs.” àmaintenir ouvertes les artères rétrécies des malades. La croissance du site de production mortuacien implanté en 2002 par la ininterrompue. “En 2006, nous avons produit 16 000 pièces, 32 000 en 2007 et 40 000 en 2008. Nous en produi- rons 40 000 en 2009, mais l’objectif est d’atteindre une pro- duction de 120 000 pièces par an d’ici trois
L’ entreprise Hexacath à Morteau poursuit son extension. Pour les besoins de son activité, elle aménage 750 m 2 supplé-
mentaires dans l’espace Cattin qui s’ajoutent aux 500 m 2 qu’elle occupe pour l’instant. L’industrie médicale ne connaît pas la crise ! Hexacath est spécialisée dans la
ans” explique Cyril Meuterlos, responsable d’Hexacath àMor- teau. Les perspectives sont bonnes pour cette entreprise qui emploie actuellement une vingtaine de personnes. Elle s’apprête à recruter une dizai- ne de nouveaux collabora- teurs. “Nous recherchons des ingénieurs, des techniciens de maintenance, des techniciens de méthodes et pas seulement des opérateurs. Une personne qui a une expérience réussie dans l’horlogerie a un profil qui nous intéresse. L’idée à ter- me est qu’Hexacath emploie 30 salariés à Morteau” pour- suit le responsable. Le travail est minutieux. Il se fait dans le respect de règles de fabrication et d’hygiène rigoureuses. Dans deux mois, la nouvelle unité qu’Hexacath aménage sera opérationnelle. Elle est dotée d’une seconde salle blanche et d’un laboratoire de chimie. “En fait, nous allons produi- re un nouveau stent. Cela fait cinq ans que nous dévelop- pons ce produit qui entre dans
maison-mère d’Hexacath dont le siège est en région parisienne est
En bref…
une phase d’industrialisation. Il sera mis sur le marché en 2010” poursuit Cyril Meu- terlos. Aujourd’hui, Hexacath est pré- sente commercialement dans une trentaine de pays notam- ment en France où elle réa- lise le tiers de son chiffre d’affaires. T.C.
Haut-débit Le 18 mai dernier, Annie Genevard et Daniel Bonnet (directeur régional de France Télécom) inauguraient lʼarrivée du haut-débit mobile (3G) à Morteau. Le réseau Haut Débit Mobile dʼOrange rend lʼinternet accessible à tout moment, en tout lieu et donne la possibi- lité de lire ses mails, de vision- ner des vidéos, de regarder la télé, de télécharger des jeux et de la musique, etc. Goumois À Goumois : du 28 mai au 1er septembre, expo-vente à “Courant dʼart” des artisans comtois (tous les jours). Et du 1er au 27 juin, “Panoramiques de rêve”, photographies de Didier Jacquot, à la Maison du tourisme (week-ends et jours fériés de 15 heures à 18 heures).
Cyril Meuterlos est le directeur d’Hexacath à Morteau.
Solidarité Papa au grand cœur Aidé par l’association “Semons l’espoir” lorsque son fils séjournait à l’hôpital, le Mortuacien Yannick Grenouillet se lance dans un défi sportif afin de “rendre la mon- naie de la pièce.” Pour le soutenir : achetez ses kilomètres.
“L a vie,ma passion, le tra- vail physique, m’ont donné des aptitudes au sport. Et si je mettais tout cela au service de ceux qui n’ont pas cet- te chance ?” Fort de ce constat, le Mortuacien Yannick Gre- nouillet a décidé de se lancer dans un défi sportif en partici- pant au trail international du Val de Travers le samedi 20 juin. Cette course de 75 km (3 000 mètres de dénivelé positif) est le support de son engagement auprès de l’association “Semons l’espoir, les Étoiles noires”. En janvier 2003, son fils Mic- kaël est touché par une leucé- mie. Il a sept ans. Le début d’un long combat ponctué de visites et d’hospitalisations (allant d’une semaine à 15 jours) à l’hôpital Saint-Jacques de Besançon. “Les départs en urgence ont rythmé notre quotidien” se souvient Yan- nick Grenouillet. Et d’ajouter : “Dans ces moments, vous êtes heureux de pouvoir compter sur le personnel de l’hôpital qui fait un travail formidable (person- nel soignant, assistantes sociales, personnel donnant des cours d’école) et sur la maison des parents qui permet de rester avec son enfant pendant de longues périodes d’hospitalisation.” Âgé de 13 ans aujourd’hui, Mic- kaël va très bien. Il va, comme les garçons de son âge, à l’école, fait du sport. “Voilà pourquoi cela me tient à cœur d’œuvrer
Yannick Grenouillet met ses mollets à disposition pour les enfants hospitalisés.
pour ces associations” argumente ce sportif, spécialisé dans la cour- se à pied. D’ici au 20 juin, il va démarcher les entreprises, les commerçants, particuliers et associations. But : vendre les kilomètres qu’il va parcourir. Chaque partenaire s’engage à verser pour le compte de “Semons l’espoir les Étoiles noires” la somme de 2 euros par kilomètre parcouru ou achète le nombre de kilomètre souhaité. “Chaque partenaire a le choix de doubler ou non la somme qu’il aura proposé si j’ai le bonheur de battre mon record person- nel sur cette épreuve (N.D.L.R. : 8 heures et 29 minutes). Je pen- se que la découverte d’une telle épreuve est un support idéal pour ce projet. Il me faudra accep- ter les difficultés, garder la volon- té d’avancer pour réussir, ce qui, toutes proportions gardées, sont une partie des qualités néces- saires pour combattre la mala- die.” L’homme, sapeur-pompier volon- taire au centre de secours ren- forcé de Morteau depuis 2001 aura deux objectifs : réussir pour soutenir l’association et celui du résultat. Bonne route… Bonne course. E.Ch.
Renseignements : Yannick Grenouillet, 5, rue de l’Helvétie. 25500 Morteau. 03 81 67 57 55 ou 06 71 10 24 89. yannick.grenouillet25@gmail.com
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