Journal C'est à Dire 144 - Mai 2009

12

V A L D E M O R T E A U

Les jeunes sapeurs-pompiers en démonstration Ils présenteront le 13 juin à Montlebon les savoir- faire acquis au cours de cette année de forma- tion. La manœuvre vise aussi à susciter des voca- tions de pompiers et de formateurs. Morteau

En bref…

Véhicules Sortie nationale de véhicules anciens du samedi 30 mai au lundi 1 er juin. Départ de Pon- tarlier le 31 mai à 13 h 30 pour Morteau (15 heures). Direction Montbenoît le dimanche matin (9 h 15) et visite du Saugeais. Organisé par le Club Vedette France, club de véhicules anciens des années cinquan- te, fort de 700 membres, affi- lié à la fédération française des véhicules dʼépoque. Avec une cinquantaine de voitures venant de France, de Suède, dʼAllemagne et dʼAutriche. Artis Artis, association de peinture du Plateau de Maîche, orga- nise son exposition annuelle les 12, 13 et 14 juin à la sal- le des fêtes de Charmoille. Vernissage le 12 à 19 heures. Entrée libre, tombola. Peinture Carte blanche à Emmanuelle Bourgeois du 3 juin au 5 juillet à la bibliothèque municipale de Maîche. Entrée libre aux heures dʼouverture de la biblio- thèque, château du Désert. Barboux La colonie réhabilitée du Bar- boux sera inaugurée le 19 juin à 11 heures (la date du 23 mai initialement prévue a été repor- tée).

L e recrutement des pom- piers volontaires est un souci national au même titre que la mobilisation des bénévoles dans lemonde asso- ciatif. Les contraintes de forma- tion et de disponibilité ont fini peu à peu par décourager les éven- tuels candidats. “La zone fron- talière n’est pas plus ni moins épargnée qu’ailleurs” , observe le lieutenant René Faivre-Pier- ret qui préside l’association des Jeunes Sapeurs-Pompiers de Morteau. Avec 26 apprentis sapeurs de 11 à 16 ans, l’effectif se main- tient, voire progresse légère-

départementales type cross, par- cours sportif…“ On s’efforce dans la mesure du possible d’organiser des entraînements décentralisés sur Le Russey, à Gilley. C’est une volonté d’ouverture vers l’extérieur” , poursuit le lieute- nant Faivre-Pierret. Il estime qu’une bonne douzaine de for- mateurs ne serait pas de trop. “Entre les cours, le travail et le service, c’est vite compliqué à gérer.” Chez les pompiers, la for- mation des J.S.P. est la seule qui ne soit pas rémunérée. Tout se fait de façon bénévole. Ceci expli- quant peut-être les difficultés rencontrées pour étoffer l’équipe encadrante. de faire découvrir aux parents le travail accompli par leurs enfants au cours de l’année. “Cet- te journée portes ouvertes s’adresse bien sûr au grand public. On privilégie une approche assez pragmatique du métier à travers différentes manœuvres d’incendie et de sau- vetage réalisées par les J.S.P.” L’opération se veut convaincante, un poil spectaculaire, histoire de retenir l’attention et d’inciter pourquoi pas certains à franchir Le rendez-vous du 13 juin tombe à point. Il se tient sur le site de l’entreprise Simonin à partir de 14 heures C’est d’abord l’occasion

ment. Ils viennent du Val de Morteau bien sûr mais aussi du plateau du Russey, du Val de Vennes, du Saugeais. Le problème ne concerne pas tant le renouvelle-

Une bonne douzaine de formateurs ne serait pas de trop.

Les jeunes recrues du Val de Morteau présenteront leur savoir-faire le 13 mai à Montlebon.

ment des “promos” mais l’encadrement. Ils sont actuel- lement 6 pour s’occuper de sep- tembre à juin des 4 sections de J.S.P. (jeunes sapeurs-pompiers). En première année, les cours ont lieu le vendredi soir de 18 heures à 20 heures Les J.S.P. 2, 3, 4 se retrouvent tous les samedis après-midi de 14 heures à 17 heures et occasionnelle- ment le dimanche matin à Mor- teau ou sur d’autres casernes. Sans compter les manifestations

le pas. “C’est clair, il faut une certaine motivation à la base, être capable de se plier à un mini- mum de discipline et avoir le goût des activités physiques.” Le métier n’a pas que des contraintes. Heureusement d’ailleurs. Outre l’acquisition d’une compétence non négli- geable, l’adolescent s’initiera au fameux esprit de corps qui contri- bue toujours à la grandeur des soldats du feu. Quelle aboutis- se ou pas, l’expérience sera tou-

jours positive. Au terme de sa formation, chaque candidat qui doit avoir 16 ans révolus passe son brevet National des Jeunes Sapeurs- Pompiers. “La prochaine session se tiendra en juillet à Maîche.” Avec ce diplôme, il peut intégrer n’importe quel centre de secours. Il interviendra au départ seu- lement sur des incendies ou opé- rations diverses. Il lui faudra ensuite compléter son bagage avant de partir en secours à la

personne. “Le 13 juin, on aura la chance d’accueillir l’équipe cynophile de Montbéliard. Elle viendra effectuer une démons- tration.” Les bénéfices de la buvette et de la vente des pro- duits à l’effigie des pompiers seront versés au profit de l’association. Une autre journée portes ouvertes est programmée le 28 juin à la demande du col- lège privé du Russey.

F.C.

Patrice Gaume et sa sœur Sandrine Beaumann ont repris la boulangerie familiale qui doit sa réputation à la qualité de sa prestation dans chacun de ses services.

Publi-information Boulangerie Gaume : le pain se partage par plaisir Établissement de référence dans le Val de Morteau,

la boulangerie Gaume vous invite à découvrir une gamme de pains spéciaux et une nouvelle cuisine traditionnelle servie par une équipe de professionnels.

“Le Vaucluse” est la spécialité de la maison. Beaucoup copié, jamais égalé. Ce gâteau est des plus prisés de la clientèle qui le commande pour se

d’ouverture de la boulangerie ! Mais une fois encore, le cœur de métier de la boulangerie Gaume reste le pain cuit au feu de bois. L’artisan innove pour faire découvrir de nouveaux goûts à ses clients. Des pains spéciaux com- plètent la gamme de pains tradition- nels pétris lentement pour accentuer leur saveur. “Nous fabriquons notam- ment le “pain du val” qui doit son goût très particulier à la farine de seigle. Il est très bien pour accompagner des viandes ou des charcuteries affirme Patrice . Il y a aussi le pain Kamut qui est fait à base d’un levain naturel.” Le boulanger va plus loin dans l’approche de son métier en trans- mettant son savoir-faire. Il conseille les clients qui veulent fabriquer eux- mêmes leur pain et leur vend la fari- ne et les graines de qualité pour pou- voir le faire. Dans cette maison, le pain se partage par plaisir et toujours avec le sourire.

L a recette ne suffit pas pour obte- nir un bon pain. Sa saveur, sa consistance, sa cuisson viennent du tour de main de l’artisan boulanger.

de l’entreprise familiale pour animer l’équipe de collaborateurs qui a presque été entièrement renouvelée. L’établissement s’appuie donc sur

À laboulangerieGaumedeMor- teau, lapassiondupainse trans- met de père en fils depuis trois générations. Après Henri et Michel, c’est Patrice qui en est l’héritier.

de nouvelles compétences qui lui permettent d’affiner la qualité de sa prestation dans chacun de ses services. Elle doit sa réputation dans le Val de Morteau à cette exigen-

“Un cuisinier d’expérience.”

faire plaisir en famille et pour les fêtes.

C’est lui qui gère la boulangerie-pâtis- serie située au numéro 15 de la rue de l’Helvétie depuis 1980. Sa sœur Sandrine vient de le rejoindre à la tête

ce. De l’accueil de la clientèle à la qua- lité des produits proposés, rien n’est laissé au hasard. La boulangerie Gaume, c’est aujour-

d’hui une gamme de pains tradition- nels et spéciaux, un espace restau- ration où les clients peuvent déjeu- ner en semaine et le week-end, un salon de thé et des pâtisseries savou- reuses, le tout dans un cadre cha- leureux. Le bon goût est partout ! “Par- mi les nouveaux collaborateurs, il y a un cuisinier d’expérience qui propo- se une cuisine traditionnelle mais de qualité composée à partir de pro- duits du terroir. En semaine, nous invi- tons nos clients à découvrir le menu du jour, et un menu spécial pour les familles le week-end” explique San- drine Beaumann. La présentation est soignée comme le service qui en plus est rapide. Les gourmands peuvent aussi s’installer à la terrasse très agréable l’été, ou à l’intérieur pour prendre un thé ou un café accompagné d’une pâtis- serie maison. “La nouveauté est que nous avons l’exclusivité Nespresso à

Morteau qui nous permet d’avoir un café d’une qualité constante” précise Patrice Gaume. “Nous proposons du thé à déguster sur place ou à empor- ter. 90 sortes de thés sont vendues en magasin ainsi que les accessoires com- me les théières dont nous allons étof- fer la gamme” complète Sandrine. Quant aux clients pressés qui ont un petit creux, ils n’ont qu’à faire une halte pour acheter un sandwich com- plet et ce, dès 5 h 30 du matin, heure

En terrasse, le déjeuner est servi avec le sourire.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online