La Presse Pontissalienne 226 - Août 2018

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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AOÛT 2018

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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N° 226

DES IDÉES DE BALADES ET DE DÉCOUVERTES INÉDITES LES PETITS COINS SECRETS DU HAUT-DOUBS... …ET DE SUISSE VOISINE

Les étonnants menhirs d’Yverdon, à découvrir ! (photo R. Araujo)

Le Dossier en p. 16 à 22

Il y a 25 ans, les Mondiaux.. . La station de Métabief peut-elle redevenir la capitale du V.T.T. ? Loisirs p. 24

Les nouveautés de l’année UN ÉTÉ AU BORD DU LAC... L’événement p. 6 à 8

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RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 226 - Août 2018

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Les Restos du cœur manquent de fruits et légumes

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Top départ pour la Maison médicale de Pontarlier

Horizon “Ceux qui pensent que la Coupe du Monde, ce n’est que du foot, se trom- pent lourdement !” Alors, à tous les rabat-joie, les pisse-froid et autres grin- cheux terre à terre et souvent hautains qui moquent, à coups de sermons et de leçons de morale, tous ceux, et ils sont des millions, qui se sont enflam- més pour le parcours flamboyant des Bleus lors du récent Mondial, nous rétor- querons comme l’a justement noté un jeune supporter, que cette Coupe du Monde, ce n’est pas, et de loin, que du football. Pourquoi alors ceux qui le reste du temps ignorent, ou au mieux jettent un œil distrait à l’actualité du football, se sentent-ils concernés par ce que la France vient de vivre durant un mois ? Simplement parce que le parcours des Bleus dit beaucoup plus que les per- formances d’athlètes qui courent après un ballon. À Pontarlier comme ailleurs, cette vibration collective en dit long sur le besoin qu’ont les Français de se retrouver autour d’une unité nationale qui s’était dangereusement effilochée depuis l’illusion black-blanc-beur de 1998. En vingt ans, cette cohésion s’était rapidement fracassée au fur et à mesure que notre pays était confronté aux dif- ficultés d’une mondialisation exacer- bée et d’une globalisation de l’écono- mie dont elle a payé les pots cassés, économiquement, et socialement. C’est pourquoi cette effusion de joie, cette envie de partager ensemble les mêmes émotions, cet élan populaire et cet amour retrouvé pour une équipe vitrine de la belle diversité française est une sorte d’exutoire de toutes les rancœurs et frustrations accumulées ces dernières années, renforcées par les drames ter- roristes qui ont ébranlé la France ces trois dernières années. Le sacre de la France à ce Mondial russe est le liant qui manquait à la société française pour tenter de donner à toutes ses compo- santes les chances de se retrouver un destin commun. Peut-être n’est-ce qu’une illusion fugace et que les sou- cis du pays effaceront vite l’engoue- ment né de cette victoire  ? Mais qu’elle fait du bien quand même cette séquence estivale  ! À Pontarlier, à Paris, à Mar- seille et dans toutes les villes, bour- gades et villages de France, la voie ouverte par Didier Deschamps qui a montré le chemin de l’effort, de l’abné- gation et du travail, peut sonner comme un nouvel horizon pour faire gagner la France, mais cette fois bien au-delà du rectangle vert d’un terrain de football. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ont collaboré : Sarah Francesconi, Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Août 2018 Commission paritaire : 0222D79291 Créditsphotos: LaPressePontissalienne,R.Araujo,A.Baud, C.D.T.25,Christophe,S.Lin,MilaniBeaudoin, M.Humbert,Officesdetourisme,PetitsPrinces,R.VaughanCosquéric.

L a Maison médicale de Pontarlier, fruit d’un travail collaboratif mené entre la Ville de Pontarlier et un collectif de méde- cins, sort de terre. Les premiers coups de pioche ont été donnés le 9 juillet. Cet équi- pement qui “a pour vocation d’inciter à l’ins- tallation durable de nouveaux médecins” et qui représente un investissement global de 4,6 millions d’euros H.T. “constituera bientôt la tête de proue du nouveau quartier de l’îlot Saint-Pierre” , à proximité de l’église du même nom. Le bâtiment de la Maison médicale sera livré en juin 2019, pour une ouverture effective au public dans les mois qui suivent, le temps de l’installation administrative et technique des cabinets. Afin de pallier les carences de l’of- fre en médecine générale, jusqu’à l’inaugura- tion de cette Maison dans un peu plus d’un an, des solutions transitoires ou complémen- taires avaient également été mises en place avec notamment le fameux Cabinet médical éphémère qu’on a déjà présenté dans ces colonnes.

Après dépollution du site, la construction du bâtiment débute donc. Seront créés sur une surface de 2 250 m², 17 cabinets médicaux et paramédicaux, 1 salle d’urgence, 11 cabi- nets-bureaux de médecine du travail… répar- tis sur trois niveaux, ainsi qu’un parking d’une vingtaine de places. Cette Maison médicale sera classée Bâtiment à Énergie Positive (B.E.P.O.S.), c’est-à-dire que “le bâtiment pro- duira l’énergie nécessaire à sa consommation grâce notamment aux panneaux photovol- taïques sur le toit, l’isolation renforcée, la connexion au réseau de chaleur urbain.” Le coût global de 4,6 millions d’euros est pris en charge à hauteur de 30 % par la Ville de Pontarlier à hauteur, accompagnée par l’Eu- rope, l’État, la Région Bourgogne-Franche- Comté, le Département du Doubs et l’Agence régionale de Santé. Les travaux de terrasse- ment s’étaleront jusqu’à début août 2018 et les travaux de gros œuvre sont programmés jusqu’en fin d’année. De janvier 2019 à juin 2019 sont programmés les travaux d’aménagement et de finition. n

Le dépôt des fruits et légumes se fait le mercredi au centre de Pontarlier.

P as de vacances à l’an- tenne pontissalienne des Restos du cœur où l’on enregistre même un surcroît d’activité pour cette campagne d’été qui s’étale désormais de mars à novem- bre. “Nos critères sont un peu plus sélectifs en été. On répond actuellement à la demande de 85 familles, soit une dizaine de plus que lors des campagnes d’été pré- cédentes” , note Marie Del- grandi, responsable du cen- tre de Pontarlier. Retraités à faibles revenus, familles monoparentales, chômeurs, le panel des béné- ficiaires se diversifie, reflé- tant en cela l’évolution de la pauvreté dans le pays. La campagne estivale se limite à un jour de distribution en été. “On manque surtout de fruits de saison” , lance la res- ponsable en écho à l’appel

national des Restos du cœur sollicitant ainsi les dons de jardiniers amateurs ayant des récoltes trop abondantes. Donner plutôt que laisser s’abîmer faute de pouvoir tout manger. Sur Pontarlier, le dépôt de denrées périssables se fait le mercredi, jour de distri- bution. “On peine aussi à avoir assez de gâteaux secs” ajoute la responsable. Pour le centre de Pontarlier, la ramasse s’effectue dans dif- férents supermarchés à Levier, Frasne, Jougne, sans oublier les boulangeries- pâtisseries locales qui jouent le jeu. Très appréciable, pour la trentaine de bénéficiaires qui vient savourer chaque mercredi le repas chaud pré- paré par les bénévoles. Ren- seignements : le mercredi de 9 h 30 à 16 h 30 au 03 81 39 72 58. n

Le bâtiment sera classé Bâtiment à Énergie Positive (image cabinet d’architecture Milani Beaudoin).

Synode du diocèse, rapport d’étape

D epuis son lancement en décembre dernier, près de 6 000 personnes ont participé de près ou de loin au synode voulu par l’archevêque de Besan- çon Jean-Luc Bouilleret, cette démarche collective au cours de laquelle chacun avait la possibilité de s’exprimer pour don- ner son avis sur les orientations futures de l’Église. Dans les paroisses, mais aussi dans les prisons, les maisons de retraite, catholiques, et également orthodoxes, juifs, musulmans et même non-croyants se sont manifestés. Au total, près de 6 000 personnes donc, qui ont apporté plus de 10 000 idées, recueillies par 880 équipes synodales, que le secrétaire général Sté- phane Bobillier et ses équipes sont en train de décortiquer. “Parmi les sujets qui reviennent le plus souvent, il y a la manière dont on célèbre les messes le dimanche. Les gens souhaiteraient souvent voir des

messes plus dynamiques, que les enfants prennent plus de place également” note M. Bobillier. La prochaine étape de ce synode sera la réunion des équipes les 6 et 7 octobre prochains au foyer de la Roche d’Or à Besançon. “L’idée de ce synode est de réécrire l’Église pour au moins les 10 pro- chaines années.” Cette longue période de consultation s’achèvera par une fête de promulgation des actes du synode le 6 octobre 2019 à Micropolis. En espérant que ces deux ans de démocratie partici- pative permettront d’apporter un souffle nouveau. n Stéphane Bobillier, secrétaire général du synode, et Anne-Lise David, responsable de la communication du Diocèse.

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L’INTERVIEW DU MOIS

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POLITIQUE Encarté chez Les Républicains “Je vois un intérêt à être candidat à la présidence de l’office de destination” Maire de Touillon-et-Loutelet, responsable de la commission tourisme au sein de la communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, président de l’office de tourisme Mont d’Or-Deux Lacs, Sébastien Populaire qui siège aussi au comité directeur de l’association des maires de France peut être considéré comme l’une des valeurs montantes sur la scène politique du Haut-Doubs. Entretien.

L a Presse Pontissalienne : Vous venez d’inaugurer début juillet la création d’un blason pour Touillon-et-Loutelet. Pourquoi un tel support ? Sébastien Populaire : On manquait de symbole identitaire sur le vil- lage. Au départ, on pensait fai- re un logo au risque de s’en las- ser rapidement. On a finalement opté pour un blason qui corres- pond mieux à nos attentes. Der- rière un blason, il y a une vraie démarche. Le projet a été pré- senté et validé en conseil muni- cipal. L.P.P. : Et la suite ? S.P. : On a cherché sur le Net un spécialiste en héraldique. Habi- tant à Paris, ce professionnel a effectué des recherches sur l’his- toire du village puis il nous a soumis plusieurs propositions quand il a eu tous les éléments en main. L.P.P. : Le résultat mérite quelques explications. S.P. : C’est très codifié. Ces armoi- ries allient tradition et audace, à l’image de la commune de Touillon-et-Loutelet enracinée et pleinement tournée vers l’ave- nir. La présence du cheval est en lien avec la légende du che- val Gauvain à l’origine de la source intermittente de Fon- taineronde. On raconte que la jument du sire Amauri de Joux se serait arrêtée à cette fontai- ne pour y boire longuement. S’impatientant du temps mis par sa monture pour se désal- térer, le seigneur mit pied à ter- re pour constater que son che- val n’avait plus d’arrière-train et que toute l’eau qu’il buvait se répandait au sol comme une blessure géante. C’est, dit-on, depuis ce temps-là que la sour- ce est intermittente : quand la jument devenue invisible se désaltère, l’eau de la source ces- se de couler, elle reprend son débit quand elle cesse de boire. Le bleu ou l’azur du blason se réfère à l’eau et symbolise le Touillon qui désigne une sour- ce ou un marécage. Le jaune ou l’or évoque la lumière, l’hospi- talité. Il symbolise Loutelet dési- gnant un lieu d’hébergement comme un petit hôpital. On retrouve les activités historiques du village à travers les deux anneaux : la fabrication du com-

té, des boîtes à mont d’or et les cadrans d’horloge. Ce blason a été inauguré et présenté à la population le 1er juillet dernier lors du vide-greniers. L.P.P. : Quel usage allez-vous en fai- re ? S.P. : Il figurera sur les plaques de rue et sur les courriers offi- ciels de la commune. L.P.P. : Où en est le chantier de la nou- velle mairie ? S.P. : On s’est engagé dans ce projet car nos locaux actuels ne répondent pas aux normes d’ac- cessibilité. Les salles du conseil, de vote et de convivialité sont toutes situées à l’étage. On a étudié avec le Conseil d’Archi- tecture d’Urbanisme et de l’En- vironnement la faisabilité d’une rénovation mais il s’avérait plus pertinent et surtout pas plus onéreux de partir sur un projet neuf. Les travaux ont débuté en 2017 et le bâtiment est aujour- d’hui hors d’eau, hors d’air. Il comprendra trois pièces : le secrétariat de mairie, la salle du conseil et une salle de convi- vialité pouvant accueillir une centaine de personnes avec une kitchenette. L.P.P. : Pour quel montant ? S.P. : C’est un investissement de 500 000 euros hors taxes en incluant le parking et les abords. Il y aura aussi un espace ludique avec un terrain multisport. Ce

2020 contre 206 en 2005. Cela fait une croissance démogra- phique de 50 % en 15 ans. Tous les projets menés sur le plan communal résultent d’un tra- vail collectif. Rien ne pourrait se faire sans le soutien actif des adjoints et des autres conseillers. Tout au long du mandat, je me suis efforcé d’être à l’écoute des uns et des autres, en prenant en compte les avis de chacun tout en fédérant l’équipe. L.P.P. : Prêt pour la rentrée ? S.P. : Elle sera marquée par le retour à la semaine de 4 jours pour notre école intercommu- nale. Il y a eu une bonne concer- tation avec les services de la Région et finalement, on sera bien à 4 jours à la rentrée pro- chaine. L.P.P. : On parle beaucoup du contrat de station à venir sur le Haut-Doubs. Pouvez-vous nous en dire plus ? S.P. : Au départ, les deux com- munautés de communes, à savoir la communauté de communes du Grand Pontarlier et la com- munauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs avaient chacune leur propre contrat de station. Il y a trois ou quatre mois, on a réussi à s’entendre sur un contrat de sta- tion unique qui décrira les prin- cipales activités touristiques à mettre en place entre 2017 et 2021. Cet outil nous permet- tra aussi de voir comment l’on pourrait favoriser l’offre d’hé- bergements touristiques enmet- tant en place des incitations. C’est nécessaire car on sait qu’il est plus facile et rentable de louer à l’année. L.P.P. : À quand la signature ? S.P. : Le document est presque finalisé. Il a été présenté dans les commissions tourisme des deux intercommunalités ainsi qu’aux autres partenaires que sont l’État, la Région et le Dépar- tement du Doubs. Ce contrat sert à définir une stratégie tou- ristique. Il comprend différentes orientations en lien avec les hauts lieux touristiques que sont la station de Métabief, le châ- teau de Joux. On y intègre aus- si l’office de destination même s’il couvrira un territoire plus large à l’échelle du Pays duHaut- Doubs.

Élu avant tout au service de sa commune dont il vient d’inaugurer le blason, Sébastien Populaire est aussi prêt à prendre à bras-le-corps le destin touristique du Haut-Doubs.

sera sans dou- te le dernier projet mené d’ici la fin du mandat. L.P.P. : Cette nou- velle mairie, c’est aussi l’image d’une commune fronta- lière en expan- sion ? S.P. : Tout à fait. La commune compte aujour- d’hui 260 habi- tants. Avec les trois maisons en cours de construction et les quatre par- celles bientôt viabilisées, je pense qu’on sera à 300 en

“Derrière un blason, il y a une vraie démarche.”

ce de tourisme pourra s’appuyer sur les salariés actuels des Offices de Tourisme. L.P.P. : Qu’en est-il aujourd’hui de la fusion entre Mont d’Or-Deux Lacs et les Hauts du Doubs ? S.P. : De mon point de vue, les tensions principales sont aujour- d’hui apaisées même s’il reste encore de gros sujets à traiter, je pense notamment à la com- pétence scolaire. Mais en séan- ce communautaire, on ne note pas une posture d’opposition systématique. Sur la fusion pro- prement dite, je ne suis toujours pas convaincu des économies d’échelle engendrées par ce type de rapprochement.

niveau national dans l’association des maires. En quoi est-ce utile pour votre commune ? S.P. : Je me suis déjà déplacé deux fois au comité directeur. C’est un vrai espace de débat et surtout d’échange et de parta- ge d’expérience. Être présent à ce niveau permet de faire remon- ter à une instance nationale les soucis et les problématiques spé- cifiques des petites communes. Il ne faut surtout pas négliger l’échelon communal qui consti- tue la première brique dumailla- ge territorial. On ne doit pas se limiter à une vision comptable de la réalité communale mais considérer qu’il s’agit aussi d’un espace de vie sociale qui a tout sa place. n Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Après les présidences de la commission tourisme intercommu- nale et de l’office de tourisme Mont d’Or-Deux Lacs, visez-vous la prési- dence du futur office de destination ? S.P. : Je vois un intérêt à être candidat à la présidence du futur office, car le tourisme est vrai- ment un domaine passionnant et structurant pour notre ter- ritoire, et ce serait dans la conti- nuité du travail fait jusqu'à pré- sent sur cet office de destination. Néanmoins, ce sera au futur Conseil d’Administration d’éli- re le président de cet organis- me et dans le cadre de mes fonc- tions publiques, mon rôle de maire reste ma priorité et il faut voir si c’est effectivement com- patible. Le président de cet offi-

L.P.P. : Vous êtes aussi engagé au

HAUT-DOUBS

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SOCIAL

La livraison fin 2020 La résidence senior sera construite par Idéha Le bailleur social Idéha a été retenu par la Ville de Pontarlier pour construire et gérer la future résidence senior sur l’Îlot Saint-Pierre. Elle proposera une trentaine de logements à la location aux personnes âgées.

A près avoir étudié les offres des trois bailleurs sociaux qui avaient présenté un dossier, c’est finale- ment la société Idéha qui a été

l’ancien centre technique muni- cipal. La Ville mettra à dispo- sition le terrain de 1 075 m 2 , à charge ensuite pour Idéha de réaliser cette résidence qui ne sera “ni un E.H.P.A.D., ni une résidence service insiste Béné- dicte Hérard, l’adjointe pontis- salienne chargée des solidari- tés et de l’action sociale. L’idée est de créer des logements, T2 ou T3, spécifiquement aména- gés pour les seniors autonomes. C’est une solution intermédiai- re pour ceux qui souvent, sou- haitent vendre leur maison car elle est trop grande, et qui sont encore suffisamment autonomes pour ne pas aller en maison de retraite, tout en étant au centre- ville à proximité de tous les ser- vices.” Cette résidence basse consom- mation sera dotée d’équipements adaptés aux seniors : interpho- ne, interrupteurs à hauteur, domotique, petits celliers, absen- ce de seuils entre les pièces, etc. Le montant des loyers sera “tout

retenue par les élus pontissa- liens pour exploiter “à ses frais et risques” la résidence senior qui sera construite sur le site de l’Îlot Saint-Pierre à Pontar- lier édifié en lieu et place de

La résidence senior sera construite sur une parcelle située justeà côté de la future maison médicale.

tination des personnes âgées. Sachant que les seniors repré- senteront à l’horizon 2030 près d’un tiers des ménages pontis- saliens, la trentaine de loge- ments devrait vite trouver pre- neurs. À tel point que Bénédicte Hérard envisage déjà la possi- bilité de prévoir une seconde résidence. “Il faudra forcément dupliquer le concept, confirme l’élue. Pour répondre à tous les besoins, il faudrait 90 logements seniors. Mais il faut y aller pro- gressivement” ajoute Bénédicte Hérard. n J.-F.H.

à fait raisonnable” promet l’élue, pour des T2 de 45 à 50 m 2 ou des T3 de 60 à 65 m 2 . Au rez- de-chaussée de cette future rési-

proposer aux résidents des acti- vités ludiques, des travaux manuels, des jeux, des anima- tions intergénérationnelles…” Les travaux de construction de cette résidence senior démar- reront avant la fin de l’année et l’ouverture est prévue à la fin de l’année 2020. Le bailleur Idé- ha est en train de lancer le concours d’architecte afin que ce bâtiment “soit en cohérence avec le reste de ce futur quar- tier.” Cette première résidence senior n’est sans doute qu’une étape dans l’offre pontissalienne à des-

dence, une piè- ce commune sera mise à la disposition des résidents qui souhaitent y organiser une réception ou un repas de famille. “Cette cellule servira également au C.C.A.S. pour

Les seniors représenteront un tiers des ménages pontissaliens.

L’adjointe au maire de Pontarlier Bénédicte Hérard suit ce dossier de près depuis 2015.

L’ÉVÉNEMENT

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UN ÉTÉ AU BORD DU LAC

Les lacs de Saint-Point et de Remoray comptent parmi les destinations phares de l’été dans le Haut-Doubs pontissalien. Pour l’été 2018, le plan d’eau offre quelques nouveautés bien sympathiques. Seul point noir : la question de la surveillance des plages qui reste un casse-tête pour ses gestionnaires.

l Fréquentation Plus de touristes du sud de la France La saison a bien démarré autour du lac

Après un printemps où la fréquentation est jugée “stable” par les professionnels du tourisme, l’été semble démarrer sous de bons auspices, aidé par une météo jusque-là favorable.

U n soleil généreux, peu d’orages, pas de cani- cule non plus : les pre- mières semaines de l’été auront été propices au tou- risme dans le Haut-Doubs, par- ticulièrement dans le secteur des lacs de Saint-Point et de Remoray. “Le printemps a été assez stable en termes de fré- quentation par rapport à l’an- née dernière, et l’été a plutôt bien démarré” confirment les pro- fessionnels de l’office de Méta- bief-Malbuisson-Les Fourgs (antenne de Malbuisson). Le secteur des lacs fera-t-il enco- re mieux qu’à l’été 2017 où, for- te d’un été globalement chaud et ensoleillé, la fréquentation avait commencé tôt, comme cet- te année, dès la première semai- ne de juillet ? La fréquentation du secteur de Malbuisson avait fait un bond de + 21 % par rap- port à l’année précédente. “Mais l’an dernier, la météo capricieuse de la deuxième quinzaine de juillet avait freiné les vacan- ciers” poursuit l’office. Quant

au mois d’août 2017, il avait connu “une activité touristique plus intense” , avec + 9 % pour la première quinzaine d’août et + 18 % pour la seconde quin- zaine. C’est bien le lac qui avait profité de cette dynamique, contrairement au secteur de Métabief qui lui, était en recul par rapport à l’année précédente (- 6 % par rapport à l’été 2016). D’où viennent les estivants qui fréquent la région des lacs ? D’abord des quatre départe- ments francs-comtois pour 20 %

mentation dans les bureaux de l’office de tourisme. Les clients de la région P.A.C.A. sont en hausse de 20 % par exemple” note l’O.T.S.I. Les étrangers représentent 8 % des touristes qui fréquentent les bords du lac. Avec une première nationalité représentée : les Suisses (39 % des clients étrangers), suivis des Belges (20 %), des Allemands (14 %), des Anglais (9 %) et des Néerlandais (7 %). L’an dernier néanmoins, toutes les clientèles étrangères étaient en baisse, hormis les Anglais. Pourquoi les touristes viennent- ils séjourner dans le secteur des lacs en été ? D’abord pour les activités nature et balnéaires, et en particulier pour la ran- donnée pour près de 30%d’entre eux. Les visites motivent 19 % des touristes et 12 % viennent ici pour les manifestations, et notamment le Festival de la Paille de Métabief. Les professionnels du tourisme, eux, s’ils sont plus de la moitié à noter une fréquentation plu-

d’entre eux. Ensuite, on trou- ve les Parisiens (9 % des tou- ristes), suivis des Rhônalpins (6 %), des Bour- guignons (5,8 %) et des gens du Nord (4 %). “Il est à noter que l’été dernier, la clientèle du sud de la France a été en forte aug-

Les étrangers représentent 8 % des touristes.

La durée moyenne de séjour des touristes dans notre région est de 4,6 jours.

(région P.A.C.A.) totalisent une durée moyenne de séjour de 12,5 jours. Aussi séduisant soit-il, le lac de Saint-Point n’a pas non plus tous les atouts de la Gran- de bleue… n J.-F.H.

gers, ne dépasse pas 4,6 jours. Les faire venir est une chose, les inciter à rester reste un com- bat de tous les jours. À titre de comparaison, les touristes qui choisissent le Midi de la Fran- ce pour leur destination vacances

tôt stable, soulignent néanmoins “une tendance au court séjour et à la réservation de dernière minute” disent-ils. Cette année dans notre région, la durée moyenne de séjour des touristes, qu’ils soient français ou étran-

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l Malbuisson Un nouveau bateau de 75 places Le bateau électrique : fun et branché Le “Lounge boat” de David

S orti des chantiers navals Michel de Villers-le-Lac, le “Lounge boat” a été mis à l’eau le 4 mai dernier. Et le 5, le catamaran flambant accueillait déjà un mariage ! Ce bateau électro-solaire 100 %Made inHaut-Doubs est donc le dernier joyau du lac. Tout en silence, propulsé à 10 km/h par son moteur électrique, le bateau sillonne le lac en emmenant les touristes à la découverte des berges et des villages entourant l’étendue d’eau. Le catamaran glisse au fil de l’eau silencieusement et recharge ses batteries à l’électricité et grâce aux panneaux photovoltaïques installés sous peu sur le toit qui apporteront 40 % d’autonomie supplémentaire. Sa capacité de 75 places donne une nouvelle dimension à la société des Bateaux du lac Saint-Point gérée par David Jeannerod, un enfant du pays. “Notre premier bateau électrique arri- vé sur le lac en 2015 ne pouvait trans- Jeannerod est le premier catamaran à propulsion électrique qui navigue sur le lac. À peine mis à l’eau, le succès est déjà au rendez-vous.

David Jeannerod travaille depuis 18 ans autour du lac avec sa société des Bateaux du lac Saint-Point.

organise régulièrement des apéro- boats, une formule qui a immédiate- ment rencontré le succès. Un succès à la hauteur de l’investissement consen- ti par le gérant : 350 000 euros. Grâce à cette nouvelle activité qui ani- me le lac, tout en préservant sa tran- quillité, David Jeannerod s’est entou- ré d’une dizaine de saisonniers. David Jeannerod a également prévu d’orga- niser des concerts à bord. Il a encore d’autres projets en tête, mais pour l’ins- tant, le capitaine tient ferme la barre pour traverser cet été 2018 qu’il sou- haite ensoleillé, condition nécessaire à la bonne marche de ses affaires. n J.-F.H.

tique est une des activités proposées au départ de la base nautique de Mal- buisson. Mais il y en a d’autres, plus originales celles-là. “Nous avons une forte demande en événementiel pour des gens, des familles ou des entreprises qui veulent organiser un apéritif ou un événement festif avec buffet. Pour ces demandes, nous privatisons le bateau” poursuit David Jeannerod. Depuis quelques semaines, le bateau est inves- ti le jeudi soir par les responsables de la discothèque pontissalienne La Pre- mière, qui viennent mixer à bord. Les lundis et jeudis matins, c’est une prof de sport qui vient donner ses cours de gym-pilates à bord. Et le soir, le gérant

porter que 24 personnes. Avec ce nouveau cata- maran, le potentiel est bien plus important et les voyagistes, autoca- ristes et tour-opérateurs qui jusque-là ne s’inté- ressaient pas trop à cet- te activité, me contac- tent de plus en plus. J’ai même déjà des réserva- tions pour 2019” confie le gérant. La promenade touris-

David Jeannerod a prévu d’organiser des concerts à bord.

Le nouveau bateau électrique propose plusieurs croisières sur le lac, ou apéro-boats, et peut même être privatisé pour des événements.

Renseignements sur http://lesbateauxdulacsaintpoint.com/

l Malbuisson Au cercle de voile Les fun-boats sont arrivés

le cercle de voile de Malbuisson s’est doté de nouveaux bateaux, plus grands que les dériveurs, qui permettent à tous de connaître ses premières sensations de navigateurs.

Marion Normand qui loue éga- lement (au titre de son activité privée) des pédalos. “Parfois le papa et un enfant louent un padd- le tandis que la maman et un autre enfant font du pédalo. Ça permet à toute la famille de navi- guer ensemble.” Le cercle de voile a également ses adhérents à l’année - envi- ron 150 licenciés. Pour une cen- taine d’euros par an, le club leur met à disposition tous ses équi- pements, à volonté. Le cercle de voile deMalbuisson propose éga- lement des stages découverte d’une semaine multi-activités. C’est aussi le club de voile qui gère la buvette installée au club nautique dont les installations récentes ont donné un vrai coup de fouet à la fréquentation des lieux. “La mairie a refait inté- gralement le parking récemment en plus. Il y a tout pour faire une très belle saison” se réjouit Domi- nique Normand, le père de Marion qui est un des plus fidèles piliers du club depuis plusieurs décennies. n J.-F.H.

C’ est le plus vieux club de voile de Franche- Comté, fondé en 1945,mais cette lon- gévité ne l’empêche pas d’être à l’affût de toutes les nouveautés. De nouveaux bateaux de cou- leur jaune viennent de faire leur apparition sur le lac : les fun- boats. “Ce sont des petits cata- marans que nous avons mis à l’eau il y a quelques semaines. Ils sont accessibles à tous en loca- tion. Ces bateaux peuvent accueillir trois enfants ou deux enfants et un adulte et permet- tent d’avoir de vraies sensations, sans forcément s’y connaître en voile. Ils vont plus vite que des dériveurs classiques. Dès qu’il fait beau, tout le monde à l’en- vie de les essayer” se réjouit Marion Normand, la directrice du cercle de voile. Pour s’initier

à ces nouvelles joies nautiques, il vous en coûtera 20 euros par heure, ou 30 euros les deux heures (par bateau). Le cercle de voile de Malbuis- son qui dispose depuis trois ans d’une nouvelle base nautique financée par le syndicat mixte des deux lacs propose d’autres équipements à destination des vacanciers : canoës, optimists, et également paddles, ces longues

planches sur les- quelles on pagaie en étant debout. “Nous proposons aussi des paddles plus larges qui ont une bonne sta- bilité, pour ceux qui ne sont pas à l’aise d’emblée avec cette disci- pline” ajoute

20 euros par heure et par bateau.

Marion Normand, la directrice du cercle de voile de Malbuisson, sur un de ces nouveaux fun-boats.

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 226 - Août 2018

8

l Baignade

Plus de 30 000 baigneurs Seulement deux plages sous surveillance

Le manque criant de main-d’œuvre a contraint le syndicat mixte des deux lacs à ne pouvoir assurer la surveillance que sur les plages de Labergement et des Grangettes.

NAISSANCES 01/07/18 – Manon de David GREVET, informaticien et de Magalie CHABOD, assistante en soins. 01/07/18 – Lèna de Loïc BÔLE, caris- te et de Aline ROUSSELET, aide-soi- gnante. 01/07/18 – Nathan de Pascal PON- TARLIER, agent technique et de San- drine MARAUX, adjoint administratif. 01/07/18 – Aurore de Antoine GLO- RIANT, polymécanicien et de Julie COZETTE, pâtissière. 01/07/18 – Anna de Laurent KIENLEN, conseiller client et de Marine FAIVRE, infirmière. 01/07/18 – Eliott de David HUMBERT carrossier peintre et de Gaëlle MES- NIER, directrice entreprise glavano- plastie. 02/07/18 – Rayan de Rachid NAJMI, agent de sécurité et de Lorène REGNAUD, vendeuse station-service. 02/07/18 – Anna de Alain RENAUD, couvreur zingueur et de Déborah MAI- RE, infirmière. 02/07/18 –Maëly de Matthieu D’ONO- FRIO, ouvrier et de Marine JEANRE- NAUD, ouvrière. 02/07/18 – Ysée de Gautier DOILLON, ingénieur et de Alicia CHARITE, opé- ratrice en horlogerie. ce des six plages du bord des lacs de Saint-Point et de Remo- ray. ÀMalbuisson comme à Oye- et-Pallet ou aux Grangettes, tous les sites de baignade étaient surveillés par deux maîtres- nageurs. C’était en 2008… Dès l’année suivante, le syndicat mixte des deux lacs, gestion- naire des plages, rencontrait ses premières difficultés. “En 2009, on n’avait pu trouver que 9 per- sonnes. L’année d’après, c’était encore plus compliqué, si bien que nous avions organisé une surveillance tournante selon les jours, un système qui n’était pas très lisible pour les baigneurs. Et depuis 2010, on trouvait tou- jours bon anmal an 8 personnes” se remémore Didier Hernandez, maire des Grangettes et prési- dent du syndicat des deux lacs. Cette année, attirer des maîtres- nageurs saisonniers a été par- ticulièrement compliqué, si bien que les responsables envisa- geaient de ne surveiller plus Q u’il paraît loin le temps où 14 salariés saisonniers assu- raient la surveillan-

que trois plages. Et après une dernière réunion “de crise” le 5 juillet, ce ne seront finalement plus que deux plages qui seront surveillées : Les Grangettes (lac Saint-Point) et Labergement- Sainte-Marie (lac de Remoray). “On n’avait trouvé que 5 sur- veillants pour juillet et 5 pour août. Certains ne s’engageaient même que pour trois semaines. On a donc dû prendre cette déci- sion un peu radicale” déplore M. Hernandez qui estime pour- tant que le syndicat a fait “de gros efforts pour mieux rému- nérer les saisonniers.” Un sur- veillant de plage gagne en effet

05/07/18 – Simon de BenjaminMEYER, fromager et de Marie-Pascale NEYER, agent territorial spécialisé des écoles maternelles. 06/07/18 – Sasha de Baptiste MOU- REY, responsable e-commerce et de Justine MAUGAIN, employée de com- merce et graphiste. 06/07/18 – Arthur de Maxence ROU- BINET, horloger et de Laureen RON- DA ARXER, conducteur de travaux. 06/07/18 – Liv de Benjamin SOUF- FLOT, moniteur d’escalade et deManue- la HANROT, bibliothécaire. 07/07/18 – Valentine de Cyrille MAR- GUERON, ambulancier et de Charlyne FAURE, ambulancière. 08/07/18 – Lilou de Jany CROUTTE, menuisier et de Céline RICHARD, équi- pière polyvalente. 08/07/18 – Amber de Nicolas RENAUD, ouvrier horlogerie et de Olympe CAL- LIER, sans profession. 10/07/18 – Margot de Romain GEOR- GEON, plombier chauffagiste et de Eloï- se GROS, employée polyvalente en galvanoplastie. 10/07/18 – Tiffany de RomaricMICHEL, agriculteur et de Carine DROMARD, femme de ménage. La question du recrutement des surveillants de baignade ne touche pas que le lac Saint-Point. Le complexe nautique de Mal- buisson est touché de la même manière, tout comme la piscine de Pontarlier. Une des pistes de réflexion pour les élus locaux dès la rentrée sera de travailler en commun à l’échelle du Haut- Doubs pontissalien afin de remettre sur pied localement une formation B.N.S.S.A. (Bre- vet national de sécurité et de sauvetage aquatique). “Une tel- le formation existait auparavant à Pontarlier, elle n’existe plus. Si on la remettait en route sur notre secteur, ça permettrait sans doute de trouver plus facilement ensuite des candidats à ce gen- 100 euros par mois. Sauf que de l’autre côté de la frontière, les saisonniers peuvent prétendre à toucher au moins le double. Un arrêté a donc été pris qui indique les deux seules plages surveillées. La baignade est tou- jours possible depuis les autres plages entourant les lacs, mais elle reste aux risques et périls des estivants.

1 395 euros nets par mois sur le lac Saint-Point. Plu- tôt correct pour un job d’été. En plus, le syndicat leur donne la pos- sibilité d’être hébergés dans un logement qu’il gère à La Cluse- et-Mijoux pour un loyer plus que modique de

Ils gagnent 1 395 euros nets par mois.

La plage des Grangettes, la plus fréquentée, sera surveillée. C’est déjà ça…

09/07/18 – Mayssa de Imad HABIBI, opérateur et de Hafsa EL HAFIDI, sans profession. MARIAGES 07/07/18 – Christophe LOMBARDOT, ingénieur et Agnès VITRY, ensei- gnante. 07/07/18 – Sébastien PLANTÉ, res- ponsable magasin cuisine et Maud REBOUILLAT, agent d’entretien. DÉCÈS 30/06/18 – Joël SURDEZ, 52 ans, sans profession, domicilié à Pontar- lier (Doubs). 01/07/18 – Christophe JUSSIAUX, 43 ans, cuisinier, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 01/07/18 – Albert KIBLER, 83 ans, retraité, domicilié à Vuillafans (Doubs) époux de Madeleine BRIOT. 01/07/18 – Yves MYOTTE, 89 ans, retraité, domicilié à Charquemont (Doubs) époux de Juliette LARÇON. 29/06/18 – Roland VALION, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Marie-Madeleine DEFRAS- NE. 04/07/18 – Daniel ABISSE, 65 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs) célibataire. 05/07/18 – Jacques LECALIER, 71 ans, retraité, domicilié à Labergement-Sain- te-Marie (Doubs) époux de Anita PERNIN. le plus fréquenté. Les estivants devront donc redoubler de pru- dence pour garder un souvenir exquis de leur séjour dans le Haut-Doubs, avec ou sans sur- veillant. Avant que le syndicat des deux lacs ne reprenne cette mission

05/07/18 – Robert DAME, 66 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 07/07/18 –Monique GIRARD-LACROIX, 71 ans, retraitée, domiciliée à Chaf- fois (Doubs). 07/07/18 – Claire TOURNIER, 88 ans, retraitée, domiciliée à Beure (Doubs), veuve de Claude GENTIT. 07/07/18 – Christiane VIGNERON, 67 ans, retraitée, domiciliée à Fort-du- Plasne (Jura), épouse de Daniel LECOULTRE. 10/07/18 – Christine SURAY, 50 ans, agent des services hospitaliers, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Dominique GIACOMINO. 11/07/18 – Claude PIEL, 79 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Suzanne VOYNNET. 13/07/18 – Lylianne ROY, 86 ans, retraitée, domiciliée à Meyreuil (Bouches-du-Rhône), veuve de Jean FOUCAUT. 12/07/18 – Marie PRUD’HON, 86 ans, retraitée, domiciliée à Aubonne (Doubs), veuve de René GIRARDET. 14/07/18 – Ivo SEFER, 74 ans, retrai- té, domicilié à Houtaud (Doubs), époux de Slavka STUPAR. de surveillance des plages, les pompiers assuraient cette tâche et avant, eux, c’était la gendar- merie qui avait même sa base permanente à Malbuisson durant tout l’été Mais ça, c’était avant… n J.-F.H.

10/07/18 – Grégoire de Xavier BRUN, chauffeur livreur et de Anne-Laure REUX, infirmière. 10/07/18 – Léandre de Adrien LHOM- ME, commercial et de Céline GUIGNARD, commerciale dans l’agriculture. 10/07/18 – Nina de André BERNARDES SANTOS, opérateur de production et de Chloé TAURINES, opératrice de pro- duction. 10/07/18 – Aras de Ozcan ERDEN, maçon et de Fatma AKPINAR, sans profession. 11/07/18 – Emmy de Etienne GODARD, adjoint technique et de Mélanie MAR- TINEZ, technicienne de laboratoire. 10/07/18 – Rose de Nicolas BICHET, électricien et de Estelle PICARD, opti- cienne. 11/07/18 – Clara de Vincent BOUHE- LIER, agriculteur et de Morane PRU- D’HON, agricultrice. 12/07/18 – Edgar de Ludovic MUL- LER, automaticien et de Julie GUYARD, assistante sociale. 11/07/18 – Aurélien de Bastien POUR- CHET, mécanicien et de Valérie FAIVRE, horlogère. 11/07/18 – Kélia de Emmanuel DHO- TE, agriculteur et de Valérie BERLE- MONT, agricultrice. 12/07/18 – Alessandro de Billy CHIO- CHETTA, boucher et deMeggan SCOLZ, employée commerciale. Plus de 30 000 baigneurs goû- tent aux joies des lacs sur les deux mois d’été, dont près de 15 000 aux Grangettes, le site re de poste, d’autant que cette formation pourrait être prise en charge à hauteur de 75 %” esti- me Didier Hernandez.

État civil de juillet 2018

02/07/18 – Tao de Pierre BERBERAT, menuisier charpentier et de Megan STRAPPAZON, infirmière libérale. 03/07/18 – Firdevs de Mehmet KABA- DAYI, scieur et de Kübra VAROL, ven- deuse en fromagerie. 03/07/18 –Marceau de ValentinDOYEN, agriculteur et de Sarah VALLET, insé- minatrice. 03/07/18 – Ana de Clément PAULIN, opérateur en horlogerie et de Aline CAGNON, opératrice en horlogerie. 01/07/18 – Quentin de Eric BAUDUIN, éducateur spécialisé et professeur uni- versitaire et de Aurélie DEMOL, assis- tante maternelle. 04/07/18 – Romy de Sophie VANROY, conseillère en vente. 04/07/18 – Ibrahim de Ali DEMIR, maçon et de Ayse AKTURK, ouvrière. 03/07/18 – Louise de Guillaume TROUT- TET, responsable logistique et de Jes- sie VONIN, professeur des écoles. 05/07/18 – Marius de Nicolas VIDI- GAL, gendarme et de Jennifer EHL- HARDT, assistante éducation. 05/07/18 – Augustin de Stéphane NICOLAS, boucher et de Virginie LEROY, hôtesse de caisse. 06/07/18 – Timéo de Sylvain GROS- JEAN, régleur et de Jessie CACHOD, préparatrice en pharmacie.

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PONTARLIER 10

La Presse Pontissalienne n° 226 - Août 2018

FOOTBALL

La rentrée du C.A. Pontarlier

l’occasion de voir les nouvelles têtes de l’effectif. Pontarlier ne s’est pas affolé : il a recruté pour Le C.A.P. foot a remis en route Premier match officiel le 11 août pour le club promu en National 2 dont l’effectif a peu changé. Faut-il s’en inquiéter ?

Neuweg). “Ce n’est pas la cour- se aux signatures, nous avons encore le temps… Il y aura sans doute encore une ou des arrivées” résume Alexandre Demougeot, l’entraîneur adjoint. Pas d’inquiétude donc, pour un club qui a toujours privilégié la symbiose plutôt que le recrute- ment d’une star qui ne collerait pas à la mentalité. Trois moins de 18 ans,Noé Parent, LoïcMar- guet etAymeris Spielmann,rejoi- gnent l’équipe première.LeC.A.P.

le moment quatre nouveaux joueurs, le milieu Rémy Jous (ex-Racing Besançon), l’ar- rière-gauche Bill Dago (Racing), Jason Willock (Tarbes) et l’atta- quant Enzo Céles- tine (Saint-Louis-

L undi 9 juillet, c’était jour de rentrée des classes au stade Paul-Robbe après des vacances bien méri- tées, et paraît-il, bien arrosées. La page de la montée est cette fois tournée, les yeux sont rivés sur le 11 août, pre-

Le budget passe de 500 000 à 620 000 euros.

miermatch du championnat face à la réserve de Strasbourg. L’ensemble de l’effectif est pas- sé à la pesée histoire de voir qui avait un peu trop abusé des bar- becues avant de débuter une séance de préparation physique générale. C’était aussi et surtout

se sait attendu au tournant, lui qui sera le plus petit budget de N2. “On sera peut-être le Petit Poucet mais nous sommes prêts et motivés” , annonce le président Michel Chevrey. Le budget passe de 500 000 à 620 000 euros grâce à l’aide finan- cière de partenaires privés et de la Fédération française de foot-

ball. La Ville de Pontarlier via ses contrats d’objectifs augmente sa subvention de 7 000 euros supplémentaires. Pour se pré- parer, le C.A.P. rencontrera La Chaux-de-Fonds (le 25 juillet), le BesançonFootball (le 28 juillet) et le Racing Besançon (le 4 août). n E.Ch.

HANDBALL Les Pontissaliennes en N2 Les handballeuses, soudées et sérieuses Promues en National 2, les filles du C.A.P. handball visent le maintien. Premier match officiel le 15 septembre.

L e 6 août, les handballeuses pontissaliennes reprendront l’entraînement ensemble. “Jusqu’à présent, elles avaient un programme de reprise indi- viduel à respecter durant le mois de juillet. Je les ai vues courir, donc c’est qu’elles sont moti- vées pour cette saison” annon- ce avec malice Maud Sanchez, entraîneur de l’équipe du C.A.P. handball. Promues en National 2, les filles se retrouvent dans une poule remodelée où elles affronteront

des réserves des équipes de National 1. Pas de quoi faire peur à l’ex-deuxième meilleu- re attaque de N3. “Notre col- lectif est soudé, composé éga- lement de l’équipe B qui monte en Prénationale. Cette année, les filles devront prendre de l’épaisseur” poursuit l’entraî- neur qui se laisse jusqu’à la mi- saison pour analyser les forces en présence. Trois recrues, un retour de congé maternité, et deux jeunes, renforcent l’effectif. n

Le groupe pontissalien lors de la reprise lundi 9 juillet.

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Les handballeuses de Pontarlier reçues en mairie pour fêter la montée en N2 (photo A. Baud-Ville de Pontarlier).

PONTARLIER

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SANTÉ

Une responsabilité complémentaire Patrick Genre monte en grade à la Fédération Hospitalière Française Déjà à la tête la de F.H.F. Bourgogne-Franche-Comté, le maire de Pontarlier a accepté de présider l’une des cinq commissions nationales, celle relative au “parcours de santé et de vie, prévention, accès aux soins et aux territoires”. Une première pour un élu.

L a Presse Pontissalienne : Quel est le sens de votre engage- ment au sein de la Fédération Hospitalière Française ? Patrick Genre : Je préside la F.H.F. depuis bientôt deux ans au niveau de la région Bourgogne- Franche-Comté. Je suis donc au conseil d’administration natio- nal à Paris. Cette fédération a pour mission de défendre les hôpitaux publics sans pour autant être en opposition avec le privé. On défend une vision publique de la santé qui garan- tisse l’équité de l’offre de soins sur tous les territoires. L.P.P. : Dans quel cadre s’inscrit cet- te nouvelle responsabilité ? P.G. : Le président national Fré- déric Valletoux souhaitait que la F.H.F. soit plus présente dans le débat. Cinq commissions natio- nales ont été mises en place. Elles portent sur diverses thé- matiques : relations humaines, pratiques professionnelles, per- formances, investissements, recherches, innovations tech-

veillance de l’hôpital de Pon- tarlier aujourd’hui Centre Hos- pitalier Intercommunal de Hau- te Comté. Ce poste revient assez systématiquement au maire de la ville. La santé est la princi- pale préoccupation des Fran- çais. Je vois dans cette prési- dence une responsabilité complémentaire avec l’objectif de me sentir utile pour tous les territoires. Cela va bien sûr de pair avec le travail effectué au niveau de l’association des maires du Doubs que je prési- de également. L.P.P. : C’est votre manière à vous de faire de la politique ? P.G. : Tout à fait. J’ai choisi de m’investir dans trois domaines : l’aménagement du territoire, les transports et la santé. Je n’ac- cepte jamais une responsabili- té si je ne m’en sens pas capable. La santé, c’est un défi pour l’ave- nir. Les enjeux sont capitaux, structurants. On attend avec impatience ce que va nous dire le président Macron sur le sujet.

nologiques…J’ai accepté de pré- sider la commission “parcours de santé et de vie, prévention, accès aux soins et aux terri- toires”. Il y a tout un symbole dans cette nomination car c’est très rare qu’une présidence soit confiée à un élu et non pas à un professionnel de santé. Cette commission me plaît car elle revêt une approche très terri- toriale sur l’offre de santé, sur les parcours de soins et les rela- tions entre les hôpitaux, les géné- ralistes, les établissements médi- co-sociaux et les autres acteurs de santé. L.P.P. : Cela implique-t-il une grande disponibilité ? P.G. : On se retrouve trois à quatre fois par an au siège de la F.H.F. à Paris. La première réunion de la commission a eu lieu récem- ment en présence d’une cin- quantaine de personnes avec des spécialistes, des élus, beau- coup de médecins. On prépare les prises de position de la F.H.F. au niveau national. La com-

mission que je préside réfléchit par exemple sur la notion de taille d’un territoire de santé. On va être amené à intervenir davantage auprès de l’admi- nistration. L.P.P. : La mission vous intéresse ? P.G. : Oui, car au-delà des notions, on a besoin d’être factuel, concret. On échange sur les bonnes pra- tiques, les points de rupture. J’ai présenté aux autres membres de la commission l’exemple du cabinet éphémère de Pontarlier. C’est positif même s’il reste des points de vigilan- ce. La F.H.F. doit jouer son rôle d’être en veille par rapport à la politique de santé, ce qui n’em- pêche pas d’être aussi force de proposition. L.P.P. : Cette responsabilité n’est pas dissonante avec vos autres engage- ments ? P.G. : Pas du tout. Je suis impli- qué depuis bientôt vingt ans dans le domaine de la santé. Tout avait commencé en pre- nant la tête du conseil de sur-

Président du conseil de surveillance de l’hôpital de Pontarlier, président régional Bourgogne-Franche-Comté et maintenant président d’une des cinq commissions nationales, Patrick Genre suit un parcours constructif au sein de la F.H.F.

semble-il, restent à la marge. On va analyser tout cela et on en reparlera au prochain bureau régional qui se tiendra à la fin de l’été. n Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Votre rejet du Projet Régional de Santé reste d’actualité ? P.G. : La F.H.F. avait obtenu quelques avancées pour rapport au P.R.S. initial. La nouvelle version est sortie en juin avec quelques évolutions mais qui,

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