Journal C'est à dire 227 - Décembre 2016
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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12 décembre 2016 N° 227
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
NOËL ET JOUR DE L’AN QUE RESTE-T-IL DES TRADITIONS ?
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PONT FACE KIA
Péquignet veut encore y croire. La mise en liquidation de l’entreprise Péquignet à Morteau jette la consternation. Ce symbole de l’hor- logerie à la française a-t-il des chances d’être repris ? Éléments de réponse. (page 4) Cambriolages en série dans le Val. De vrais “raids” de cambriolages sévissent depuis quelques semaines, notamment dans le Val de Morteau. La gendarmerie renforce ses moyens. (page 18) Charquemont : la patinoire rénovée. Le site de la Combe Saint-Pierre continue à investir dans le tourisme quatre saisons. C’est au tour de la patinoire d’être entièrement rénovée. (page 28) Tensions à Maisons-du-Bois Les démissions se succèdent au conseil municipal. Les électeurs vont devoir repasser aux urnes. (page 36)
La “crèche de tous les sens” installée dans l’église de Morteau remporte un succès fulgurant. Des milliers de visiteursont déjà admiré ce véritable chef-d’œuvre visible jusqu’au 15 janvier.
(Le dossier en pages 21 à 27)
R E T O U R S U R I N F O
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Téléthon à Montlebon : un bon cru
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Renouveau Imaginons la scène : une passa- tion de pouvoir, en mai prochain, sur le perron du ministère de l’Édu- cation nationale rue de Grenelle à Paris. Après avoir froidement ser- ré la main à celle qui la rempla- ce, la ministre Najat Vallaud-Bel- kacem quitte son ministère, plei- ne d’amertume, laissant la place à une Annie Genevard rayonnan- te, accomplissant là le plus bel aboutissement de carrière auquel la députée du Haut-Doubs pou- vait rêver… Cet épisode dont l’ave- nir dira s’il est prémonitoire ou rele- vait simplement de la politique-fic- tion, illustre néanmoins une réa- lité que les Français semblent vou- loir appeler fermement de leurs vœux : ils veulent de nouvelles têtes. Oui, pour les Français, pas pour nous évidemment, Annie Genevard pourrait sans doute représenter une part de ce qu’ils souhaiteraient à la tête de l’État : le renouveau. On l’a vu en casca- de ces dernières semaines. Ils n’ont plus voulu d’un ancien président de la République : exit Nicolas Sar- kozy. Ils n’ont pas souhaité voir revenir un revenant : dehors Alain Juppé. Ils ont fait comprendre au président de la République lui- même qu’il allait se faire éjecter de la compétition : ce dernier a préféré s’auto-exclure dans un exercice de hara-kiri inédit sous la Vème République. Ce que veulent les Français désormais, ce sont sans doute de nouvelles têtes - en cela Emmanuel Macron aura de fait beaucoup plus de crédit que Manuel Valls qui devra porter com- me une croix l’héritage de cinq ans de hollandisme. Ce souci de renou- veau ira-t-il néanmoins jusqu’au bout ? En ce cas, ni Manuel Valls ni François Fillon ne pourront paraître comme les meilleurs garants d’un renouvellement. Pas plus qu’une Marine Le Pen aux discours éculés. Mais plus que le renouveau des visages, c’est le renouveau du discours et surtout des actes qu’attendent désormais des Français qui, quoi qu’on en dise, sont toujours aussi pas- sionnés par la politique et la cho- se publique. Ce à quoi ils aspi- rent, ce sont d’abord des candi- dats qui tiennent, avant, pendant et surtout après la campagne un discours de vérité, de sincérité, de transparence, d’honnêteté. Ce petit jeu a déjà fait plusieurs vic- times, rayées du paysage politique national alors qu’elles tenaient les premières loges. En moins d’un mois, le paysage politique fran- çais a été bouleversé. Les Fran- çais veulent de l’air frais. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2016 Crédits photos : C’est à dire, Armstrong Studiovu, M. Berger, C.C.V.M., H. Droz, J. Garreau, Villages F.M., Ville de Morteau, F. Vuillemin.
A près le succès de son livre best-seller “Moi j’parle com- tois !... pas toi ?” qui s’est écoulé en un an à plus de 17 000 exemplaires, Sophie Garnier revient en librairie avec les expressions bien “d’chez nous.” Mais cette fois-ci c’est sous la forme d’un calendrier que l’auteure de Malans nous invite à découvrir quelques- unes des perles du parler franc- comtois. À chaque mois ses expressions illustrées en cou- leur par les dessins humoristiques de Sophie Lambda. En janvier se pointent les conscrits qui “ont fait une de ces voueries” , en mars “je r’coule un jus” pen- dant que la neige “ tombe ardi- don.” Plus loin dans les saisons “on s’envoie une Morteau” le soir au dîner pendant que d’autres s’en vont “r’zyeuter la Caroline d’en face, les quinquets grands ouverts.” P lus de 3 000 visiteurs comptabilisés sur le week- end, 450 plateaux-repas servis, sans compter évidemment les stands de petite restauration, des associations locales très inves- ties…Cette 20 ème édition du Télé- thon dans le Val de Morteau a de quoi donner le sourire à Jean Gar- reau, le responsable du comité d’organisation à Montlebon. Sur le plan des animations, satisfecit également avec “un public essen- tiellement familial. Nous avons eu plus de monde le samedi soir que le vendredi, avec beaucoup de familles. Le jeu du fil rouge a tota- lisé 700 selfies qui ont été col- lés sur la grande affiche, la marche a rassemblé environ 400 per- sonnes sur la boucle de 6 km. Cette édition fut une belle réus- site” détaille Jean Garreau. Le bilan financier de cette édition 2016 sera affiné dans les pro- chaines semaines mais compte tenu des premières tendances, Jean Garreau s’attend à “un très beau résultat.” Peut-être pas aus- si fort que les 56 000 euros de bénéfices récoltés l’an dernier à Villers-le-Lac, mais “grâce à de généreux sponsors, notamment
Deux apprentis sur la voie de l’excellence
travailler à ses côtés et j’espè- re qu’un jour, pourquoi pas, je puisse retravailler avec lui” com- mente Mathis Vives qui pour- suit actuellement sa formation par une spécialisation en pâtis- serie au C.F.A. de Gevingey dans le Jura. Quant à Mathias Legeard, il continue sa forma- tion pratique dans un établis- sement de Lausanne. Pour le chef Hugues Droz, c’est éga- lement un vrai motif de satis- faction. “C’est mon principal but que de former des jeunes et de transmettre. J’ai en per- manence quatre ou cinq appren- tis, en salle et en cuisine. Je gar- de des contacts avec la plupart d’entre eux, qui travaillent aujour- d’hui dans de grandes maisons. C’est mon objectif” observe Hugues Droz qui a entamé de nouveaux travaux d’améliora- tion de son établissement étoi- lé Michelin. n
Belle ambiance à Montlebon pour cette 20 ème édition du Téléthon dans le Val de Morteau.
U ne belle satisfaction pour le chef Hugues Droz, patron de l’hôtel-res- taurant Le France à Villers-le- Lac et un beau cadeau de Noël pour toute l’équipe : deux de ses apprentis en cuisine ont passé leur examen cette année et ont terminé aux premières places. Le premier, Mathis Vives pour le brevet professionnel, termine même Major de pro-
motion pour toute la Franche- Comté et Mathias Legeard, pour le C.A.P., se distingue en arri- vant premier du C.F.A. Hilaire de Chardonnet où il suit sa for- mation théorique. “C’est une vraie satisfaction pour moi car je suis un compétiteur, mais je suis également très content pour Hugues Droz qui nous a accordés beaucoup de son temps. C’était un vrai plaisir de
Au fil des pages vous croiserez la route des “patassots” , des “bois- sans-soif” et des gamins endi- manchés en train de “tiaffer dans la gouillassse.” Sophie Garnier a pris soin d’ajou- ter un petit lexique pour permettre à celles et ceux, qui ne maîtrisent pas totalement ces bons mots tirés du parler local, d’en com- prendre le sens avant de les appri- voiser. L’auteure a ajouté à ce calendrier original deux recettes de ses grands-mères qui prépa- raient “le crâpé” et “les sèches.” Comme le livre (qui est toujours en vente), le calendrier est édité par l’association La Braillotte. Il est disponible en librairie et dans différents points de vente en Franche-Comté dont la liste est mise en ligne sur le site de www.labraillotte.fr Il est également possible de le commander. n un qui a financé le grand chapi- teau, et grâce à l’implication de la commune également ainsi que tous les bénévoles, nous avons réussi à limiter les frais, ce qui lais- se penser que les résultats seront à la hauteur” ajoute l’organisateur qui s’était porté volontaire, une dernière fois, pour coordonner la manifestation. Un Téléthon Merci sera organisé courant jan- vier pour dresser le bilan défi- nitif. Et l’an prochain, c’est nor- malement au tour de Gran- d’Combe-Chateleu de reprendre le flambeau de l’organisation de ce marathon de la générosité qui ne s’essouffle toujours pas dans le Val de Morteau. n
Après le livre, v’là le calendrier !
Le chef Hugues Droz entouré de ses deux brillants apprentis.
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Le calendrier 2017 “Moi j’parle comtois !... pas toi ?” est disponible au prix de 10 euros.
V A L D E M O R T E A U
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Morteau Péquignet en
liquidation, et après… C’est une course contre la montre qui a démarré pour Péquignet. Placée en liquidation judiciaire, l’entreprise doit trouver un repreneur avant le 8 février. Selon nos informations, il y a des propositions.
L es actionnaires de Péquignet ont finale- ment jeté l’éponge. Après avoir injecté plus de 11 millions d’euros dans l’en- treprise qu’ils ont reprise en 2012, Philippe Spruch et Lau- rent Katz ont déposé les armes, confiant le sort de la marque horlogère aux mains du Tribu- nal de commerce de Besançon qui l’a placée en liquidation judi- ciaire le 30 novembre. “Nous qui sont investis dans cette entre- prise. Il y a un savoir-faire, une image, on ne peut pas se résoudre à ce que cela s’arrête” insiste Flo- rence Sentilhes, présidente de Péquignet. Elle a pris ses fonctions de direc- tion au mois de juin pour ajus- ter la stratégie de développe- ment de la marque à partir d’un renouvellement de la gamme de produits. Six mois plus tard, elle se retrouve à gérer une crise qui menace l’avenir même de la société. Florence Sentilhes est lancée dans une course contre la montre pour trouver un inves- tisseur providentiel avant le 8 février, date limite pour dépo- ser une offre auprès de l’instance judiciaire. On savait que la situation de Péquignet était fragile mais pas avons obtenu du tri- bunal qu’il nous lais- se trois mois pour trouver un repreneur. J’emploie toute mon énergie à cela. Il y a des gens de valeur
au point d’arriver dans cette impasse. Les efforts déployés par Laurent Katz pour assainir la gestion de la société, faire des économies, et retrouver la confiance du réseau de distri- buteurs sur le marché français en particulier n’ont pas suffi à remettre la maison à flot. “Lorsque Laurent Katz et Phi- lippe Spruch ont repris l’entre- prise, ils l’ont reprise avec le pas- sif” souligne Florence Sentilhes.
prise mortuacienne qui emploie 42 personnes. Pour autant, la marque qui por- te le nom de son créateur Émi- le Péquignet depuis 1973 a une valeur. Selon nos informations, son capital intéresse déjà des repreneurs. Des investisseurs qui ont l’opportunité de reprendre la société, cette fois- ci, semble-t-il, “sans ses dettes” note une source judiciaire. En revanche, il est probable que si reprise il y a, elle s’accom- pagnera d’un plan social. n T.C.
C’est pour cette rai- son que la société a été placée en redres- sement judiciaire il y a quatre ans, un plan dont elle n’est pas sortie.
“On ne peut pas se résoudre à ce que cela s’arrête.”
L’entreprise Péquignet n’est pas parvenue à apurer sa dette. Elle emploie 42 personnes.
À cette dette, qui n’est pas apu- rée, sont venus se greffer deux autres facteurs. Le premier est lié à l’historique de la société. Il s’agit des “litiges commerciaux” antérieurs à 2012 et qui empoi- sonnent depuis la vie de Péqui- gnet. Le second est externe à l’entreprise. Il concerne l’envi- ronnement économique dans lequel elle évolue. “Le marché de l’horlogerie régresse, nous sommes touchés par ce coup de frein” constate Florence Sen- tilhes. Cela fait plus d’un an maintenant que les ventes recu- lent sur le marché mondial de l’horlogerie. “Péquignet voit son carnet de commandes baisser. À cela s’ajoute la défaillance de certains clients pris dans la tour- mente de la crise horlogère” observe la direction de l’entre-
Villers-le-Lac Deux repreneurs possibles pour Isa France
Un avenir se dessine pour Isa France. Le Tribu- nal de commerce de Besançon a reçu deux offres de reprise pour l’entreprise de Villers-le-Lac qui est en redressement judiciaire.
L es temps sont durs pour l’horlogerie dans le Val de Morteau. Alors que Péquignet cherche un repreneur, Isa France à Villers-
le-Lac en a peut-être trouvé un. Le Tribunal de commerce de Besançon qui a placé l’entre- prise en redressement judiciaire début octobre a reçu deux offres
Jean-Paul BULLIARD Agent Général
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Si reprise il y a chez Isa France, elle s’accompagnera sans doute d’un plan social.
Jean-Paul BULLIARD et ses collaboratrices Corinne, Julie, Sylvie et Cécile vous souhaitent d’excellentes fêtes de fin d’année !
de la part de deux repreneurs différents. Selon nos informa- tions, l’un est régional.
accueillie par les 74 salariés de l’usine. Il y a cependant une ombre au tableau. La reprise
Du côté d’Isa Fran- ce, on reste prudent tant que l’opération n’est pas finalisée. Mais beaucoup sont convaincus “que l’en- treprise continuera
annoncée ne réglera pas tout. Si elle conforte Isa France dans ses compétences et son savoir-faire, elle s’accompagnera probablement d’un
“On ne peut pas se résoudre à ce que cela s’arrête.”
Agent Général Ͳ intermédiaire en opération de banque n° orias n° 07 013 192
plan social, malheureusement inévitable dans ce genre de situation. n T.C.
en 2017. Nous allons être repris” confie une source proche du dos- sier. La nouvelle devrait être bien
Bottes Nevada DICKIES Marron NOMBREUX ARTICLES EN EXPOSITION
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Traversée dangereuse rue des Moulinots Morteau Il faut parfois s’armer de patience pour franchir le passage piétons situé entre l’ancienne brasserie Chopard et le centre Espace Morteau. En cause, le comportement et la vitesse excessive des automobilistes dont très peu acceptent de s’arrêter. Quelles solutions ?
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A ujourd’hui, il est de bon ton de remercier les conducteurs qui laissent passer les pié- tons même s’ils sont sur un pas- sage clouté. À cet endroit-là de la ville, ils mériteraient presque des félicitations car
ne n’est pas spécifique à cette sortie de ville. “C’est un pro- blème récurrent qu’on observe aussi en quittant Morteau pour se rendre sur Besançon ou Vil- lers-le-Lac. Le gros souci, c’est la vitesse excessive même au centre-ville ou dans les lotisse-
un panneau de circulation à 50 km/h mais cela ne semble pas empêcher les gens de rouler plus vite. Beaucoup nous récla- ment des gendarmes couchés mais on ne va pas en mettre par- tout et transformer la ville en circuit rallye.” Que faire ? La commune engage les démarches en vue de requalifier les entrées de ville. Elle a missionné un cabinet pour élaborer un sché- ma des espaces verts. “On va aussi transformer le P.O.S. en P.L.U. en prenant en compte le volet sécurité routière. On a la chance d’avoir rénové une bon- ne partie du réseau de voirie. On devrait pouvoir commencer à réaliser ces aménagements de sécurisation en 2017. C’est une priorité” conclut Daniel Gau- me. n
ceux qui freinent pren- nent aussi le risque de se faire rentrer dedans. Certains peuvent en témoigner. Pourquoi aussi peu de considé-
ments. On peut amé- nager des rétrécisse- ments de chaussée com- me on l’a fait rue de la Côte. À d’autres endroits, on installe des
“C’est un problème récurrent.”
ration pour ce qui n’est en fait que le respect du Code de la rou- te ? Comme on s’arrête au stop ou au feu rouge. La configuration des lieux avec la possibilité de rouler vite dans les deux sens de circulation explique cette propension à ne jamais s’arrêter. Le phénomè-
radars pédagogiques” , explique Daniel Gaume, l’adjoint mor- tuacien en charge des travaux et de la circulation. Lui n’était pas au courant des difficultés pour les piétons à tra- verser la rue des Moulinots. Aus- si, s’est-il rendu sur place pour constater les faits. “Il y a bien
Très peu d’automobilistes s’arrêtent au passage piéton de la rue des Moulinots.
Aménagement La commune des Fins veut préserver les terres agricoles Depuis quelques mois, la commune des Fins est engagée dans l’élabo- ration d’un plan local d’urbanisme. Le fil rouge du document en cours de préparation est la “préservation des paysages et de l’agriculture.”
A ux Fins, la mise en pla- ce d’un plan local d’ur- banisme (P.L.U.) qui se substituera d’ici quelques mois au plan d’occu- pation des sols (P.O.S.) est un vaste chantier engagé par la municipalité. “L’élaboration de ce document n’est pas terminée. Il sera prêt cet été” annonce le
maire, Bruno Todeschini. En début d’année 2017, le dossier sera transmis aux services admi- nistratifs compétents pour exa- men. Ensuite, le nouveau docu- ment d’urbanisme sera soumis à enquête publique au mois de mai. Les habitants des Fins pourront alors le consulter et l’amender.
Si on ne connaît pas tous les détails du P.L.U., on sait en revanche à partir de quelle ligne de conduite il est élaboré. “Le fil rouge du travail qui est enga- gé est la préservation des pay- sages et de l’agriculture” insis- te Bruno Todeschini. Il est à la tête de la bourgade “la plus agricole de France” avec ses 26
La commune des Fins veut maîtriser son développement urbain.
exploitations, ses trois froma- geries, et un cheptel composé de plus de 3 000 vaches et de 5 000 cochons. Un patrimoine que l’élu veut préserver. “Nous avons fait une réunion avec les agriculteurs des Fins et ceux qui sont extérieurs au village mais qui exploitent des terres ici. Le message que nous leur avons adressé est clair : toutes les surfaces qui sont agri- coles aujourd’hui resteront agri- coles.” La municipalité veut maî- triser l’urbanisme, alors que ces dernières années dans les com- munes du Haut-Doubs, la ten- dance a été de libérer les sur- faces constructibles pour lotir. L’époque de l’extension urbaine avec des maisons individuelles posées sur 20 ares est révolue.
Place à la densification, à la mixité, aux petits collectifs com- me la loi le préconise. “Lorsqu’on fait l’inventaire des terrains constructibles sur la commune, entre les dents creuses à boucher et le reste, il y a lar- gement de quoi faire pour les années à venir.” Les disponibi-
lement des coûts de fonction- nement” conclut Bruno Todes- chini. En 2017, il y aura moins de ter- rains constructibles aux Fins qu’en 1983, date à laquelle le P.O.S. a été mis en place (il n’a jamais été révisé depuis). Enfin, le P.L.U. qui est en cours d’éla- boration devra être compatible avec un autre document d’ur- banisme qui s’étendra à l’échel- le d’un territoire élargi à plu- sieurs communes. Il s’agit du S.C.O.T. (schéma de cohéren- ce territoriale) qui détermine dans chaque commune le nombre de nouvelles construc- tions auquel elles ont droit. Mais ça, c’est encore une autre his- toire… n T.C.
lités foncières constructibles avoisinent les 20 hectares sur Les Fins. “La loi A.L.U.R. nous
Environ 20 hectares construc- tibles.
demande de maîtriser notre population et notre développe- ment. L’idée est de travailler sur le centre du village afin d’éviter de construire de nouvelles rues qui entraînent des coûts de voi- rie, des coûts de réseaux, et fina-
Objectif de la mairie : boucher les dents creuses.
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Morteau
Le marché immobilier
toujours au beau fixe
L e curseur du marché immobilier n’est heu- reusement pas indexé à l’évolution du taux de chômage même s’il existe de fortes corrélations entre eux. Fin octobre 2016, on recensait 3 045 demandeurs d’emploi de catégorie A sur le bassin de Mor- teau, soit une augmentation de 8,4 % par rapport à octobre 2015. Soit encore 245 demandeurs d’emploi supplé- mentaires. Si le fléchissement de l’em- ploi frontalier est réel sur le Val de Morteau, on est enco- re loin, très loin d’une crise immobilière. Bien au contrai- re, le marché se porte plu- tôt bien. Témoignages.
Sans trop se tromper, on peut considérer qu’il s’agit pour l’es- sentiel de frontaliers qui font les frais du ralentissement éco- nomique dans le secteur de l’hor- logerie suisse. Comme souvent, le bassin mortuacien de l’em-
catastrophisme. La preuve, à Morteau Immobi- lier qui va afficher un bilan his- torique en 2016. “C’est notre meilleure année depuis l’ouver- ture de l’agence en 2006” , se féli- cite Cédric Valion. L’agent immo-
ploi navigue à contre-courant de la tendance départe- mentale qui affiche une baisse de 3,5 % du nombre de chô- meurs en catégorie A. Pour autant, avec
bilier reconnaît avoir enregistré une baisse de régime l’été dernier au niveau des locations. Il l’attribue au départ des frontaliers qui n’étaient pas origi- naires de la région et
Un ressenti pas toujours en phase avec la réalité.
un taux de chômage à 7,7 % au second trimestre, le bassin mor- tuacien est encore privilégié. Si la menace d’une crise horlogè- re chez nos voisins alimente les conversations, gardons-nous de sombrer hâtivement dans le
l’ont quitté suite à leur congé. “Comme on s’est retrouvé avec plus d’offres que de demandes, on a conseillé aux propriétaires d’en profiter pour rénover leurs biens en location et de réviser les loyers à la baisse.”
La commercialisation de nouveaux programmes en 2016 n’a pas perturbé la bonne santé du marché dans le neuf.
op5snadstnesérPellerutan nuriovuomorpedétnoloval elbatirévenutse’c,nagolsnu neibtseerreiPedlinruoFeL PPOLEVÉD EUBIRTNOCTE RSUONZENEV !TNEME LOCOHC eriotarobalertonruopsnohc tenaneR,elcoLeL,sdnoFed REITA , .ecneirépxesnasuoceva fnoC-reissitâP-reitalocohC émolpidruesi norffosuovsuoN acirbafedsedohtémselrev remruerapsnnossa :s vastahca’dsnoitidnocseD manydtnemennorivnenU .segatna serda’làtelpmoc odertovsuonzesserdate tecedzetiforP suossed-ices !ecnahcet dne-keewselsuoT:égnoC s ité
ERTONÀR ERDNIOJE
Pour ce qui est de l’accès à la propriété, les prix dans l’ancien se sont stabilisés et le neuf se porte toujours aussi bien. “Les conditions sont très favorables avec des taux de crédit qui n’ont jamais été aussi bas. Cette année, plusieurs programmes neufs sont venus étoffer le parc immo- bilier du Val de Morteau. Les gens privilégient le neuf. C’est un gage de confort et de sécu- rité à la revente.” À l’agence immobilière Laforêt xuahCalàetnevedstni teeniasnoitatnemilae ruseédnofeihposolihp teengiesneenu’uqsulp sdnoF-ed-xuahCaLed -rehcersuon,dolliatroC
Morteau, on dresse sensible- ment le même constat. “On a connu un ralentissement en début d’année puis un retour à la normale et aujourd’hui, on a même des délais de vente qui s’allongent. Les prix n’ont pas baissé, sauf dans l’ancien. Le neuf part toujours très bien. Le ressenti n’est pas toujours en phase avec la réalité” , estime Bruno Béliard, responsable de l’agence. n F.C.
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“On a ressenti un peu plus de tensions cet été dans la loca- tion”, indique Cédric Valion de l’agence Morteau Immobilier.
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En bref…
l Montlebon L’entreprise Sauge Artisan du Bois a été illustrée par un beau repor- tage au journal de 13 heures de TF1 le 5 décembre dernier. Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture et de la forêt est venu à Der- rière-le-Mont le 1 er décembre pour réaliser un reportage sur l’en- treprise, à paraître prochainement sur le site Internet du ministère. l Almanach L’Almanach Comtois 2017 vient de paraître. Tel un colporteur qui jadis parcourait villes et villages en tous sens, chargé de sa précieuse marchandise, l’Almanach Comtois s’en revient, après une année de collecte, la besace bien remplie pour sa 17 ème édi- tion. En vente chez votre marchand de journaux 9,20 euros. l Musique Le Quatuor de saxophones Équinox (Laurent Roussel-Galle, Lau- rent Comte, Florent Haas et Patrick Érard) se produit sur la scè- ne du théâtre de Morteau samedi 17 décembre à 20 h 30. Tout en puisant dans leur répertoire traditionnel (Alexandre Glazounov, Florent Schmidt, Paul Creston) pour y perfectionner leur équilibre de quatuor, ils se plaisent à sortir des sentiers battus avec des œuvres plus récentes (Pedro Iturralde, Thierry Escaich, Astor Piaz- zolla, Patrice Sciortino, etc.), riches en couleurs et en sonorités. Ces quatre musiciens vous présenteront un programme repré- sentatif de leur instrument ou les frontières des différents styles musicaux se croisent. Tarifs : 8 ou 10 euros. Réservations Offi- ce de tourisme de Morteau au 03 81 67 18 53.
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Le Haut-Doubs plébiscite Fillon, Annie Genevard promue Politique
tous nos objectifs ont été atteints avec plus de 31 200 électeurs au second tour (+ 3 % par rapport au 1 er tour), une organisation incontestée et un résultat incon- testable.” Chez les battus, on s’interroge :
secrétaire générale adjointe des Républicains alors qu’elle était jusqu’à présent porte-parole et déléguée générale L.R. en char- ge des questions d’éducation. À Morteau, le bureau a large- ment placé en tête l’ex-premier
S ans appel, François Fillon a remporté la pri- maire de la droite et du centre. Au niveau local où la porte-parole et fidèle sou- tien du futur candidat Les Répu- blicains à la présidentielle n’est autre que la députée-maire de Morteau Annie Genevard, Fillon a réalisé de très bons scores (74 % des suffrages au second tour dans le Doubs). Cette fidé- lité vaut à l’élue d’être nommée La primaire de la droi- te et du centre a séduit les électeurs du Haut- Doubs. Décryptage.
“On attend de voir, pré- vient Jean-François Ligier, un des soutiens locaux d’Alain Juppé. Si le candidat Fillon reste droit dans ses bottes et ne bouge pas
ministre sous la pré- sidence Sarkozy avec 80,28 % des voix. Idem à Maîche, Villers-le-Lac, Saint-Hippolyte, Gilley ou encore Charque- mont. Alain Juppé est
31 200 électeurs au second tour.
d’un iota son programme notam- ment sur la question des postes à supprimer chez les fonction- naires ou le système social, ça ne me convient pas. Il faut qu’il adoucisse son programme” explique-t-il.
loin derrière. “Notre primaire dans le Doubs s’est achevée avec succès, dans le rassemblement et l’unité aux côtés de François Fillon, commente Michel Vie- net, secrétaire départemental L.R. Dans notre département,
Le rassemblement que l’on veut bien nous vendre ne sera pas aussi simple que cela mais l’opé- ration a permis de remobiliser les forces… et des fonds. n
RÉSULTATS DU SECOND TOUR DES PRIMAIRES DE LA DROITE ET DU CENTRE PAR BUREAU DE VOTE
Inscrits
Votants
% Vot. / Ins.
FILLON JUPPÉ
Cir. Bureau de vote 3 CHARQUEMONT
307 263 280 220 346 456 252 354 194 108 353
76 62 72 51 53 64 64 39 29 71
8,17% 11,47% 7,65% 11,20% 7,29% 12,43% 9,78% 9,94% 6,41% 12,16%
4 723 2 842 4 612 2 420 5 470 4 568 3 250 3 847 2 365 2 138 3 495
386 326 353 271 399 568 318 420 235 137 425
5 GILLEY
5 LE RUSSEY 5 LES FINS
3 MAîCHE
107
5 MORTEAU (ville)
5 MORTEAU (communes environnantes)
5 ORCHAMPS-VENNES
5 PIERREFONTAINE LES VARANS
3 SAINT-HIPPOLYTE 5 VILLERS-LE-LAC
Au fur et à mesure que les résultats tombaient, Annie Genevard affichait sa sérénité.
Politique Les Républicains ont désigné leurs candidats aux législatives Le 14 janvier, le Conseil national des Républicains investira officielle- ment les candidats aux élections législatives. Pour le Doubs, il devrait confirmer la liste des cinq noms qui a été proposée en juin dernier.
L es Républicains se sen- tent pousser les ailes après le succès de la pri- maire de la droite et du centre. Elle s’est soldée par un plébiscite en faveur de François Fillon qui a obtenu 66,5 % des suffrages face à Alain Juppé au soir de l’élection du 27 novembre.
Maintenant, l’heure est venue pour les troupes L.R. de se ras- sembler derrière leur nouveau chef de file en vue de l’élection présidentielle et des législatives qui suivront en juin. Dans le camp des Républicains, tout est déjà prêt. On sait depuis l’été quel candidat le parti pré-
sentera dans chaque circons- cription. Si quelques ajustements sont encore possibles ici et là pour faire une place aux cen- tristes, les investitures ne chan- geront pas d’épaules dans le Doubs. Annie Genevard, qui vient d’être promue secrétaire générale adjointe des Républi-
Christine Bouquin devra abandonner la présidence du Conseil départemental si elle est élue à l’Assemblée Nationale (photos archives Càd).
cains, sera candidate à sa suc- cession sur la cinquième cir- conscription. Deux autres femmes ont été investies dans notre départe- ment. Christine Bouquin tout d’abord (qui a fini par s’encar- ter à nouveau au parti) se pré-
re de Charquemont pour endos- ser ses nouvelles responsabili- tés. “Si elle est députée, elle ne sera plus présidente du Conseil départemental, elle pourra res- ter conseillère départementale de base” confirme Michel Vie- net, secrétaire des Républicains du Doubs.
Sur les deux dernières circons- criptions de notre département, L.R. présente des hommes : Ludovic Fagaut sur la deuxiè- me et Valère Nedey sur la qua- trième. Tous ces candidats ont été pro- posés à la commission nationa- le d’investiture en juin dernier. Le Conseil national des Répu- blicains doit les investire, offi- ciellement cette fois, le 14 jan- vier. Michel Vienet espère que dans le contexte actuel, son par- ti fera le grand chelem dans le Doubs. “En 1997, nous avons remporté les 5 circonscriptions. Il y a eu un raz-de-marée en notre faveur” se souvient-il. Nous ver- rons bien si l’histoire se répè- te… n T.C.
sentera sur la troisiè- me circonscription en remplacement du dépu- té sortant Marcel Bon- not. Si elle est élue, conformément à la loi sur le non-cumul des
“En 1997, nous avons remporté les 5 circonscrip- tions.”
Le parti de François Fillon présentera une troisième femme sur la première circonscrip- tion du Doubs. Il s’agit de Françoise Branget,
mandats, Christine Bouquin devra abandonner la présiden- ce du Conseil départemental qu’elle occupe depuis 2015. De la même manière, on se souvient qu’elle avait démissionné à l’époque de sa fonction de mai-
qui fut parlementaire huit ans durant avant d’être battue en 2012 par la socialiste Barbara Romagnan. À 63 ans, elle brigue un nouveau mandat pour sié- ger sur les bancs de l’Assemblée Nationale.
Rien ne semble empêcher à Annie Genevard de retrouver son siège à l’Assemblée Nationale en juin prochain.
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Morteau La nouvelle “salle des fêtes” sur les rails
Le conseil municipal a validé le 9 décembre l’avant-projet définitif de la future salle cultu- relle qui sera aménagée dans l’ancienne halle Sernam vers la gare. Premiers coups de pioche au printemps.
l’actuel théâtre avec ses 350 places assises. L’avant-projet définitif a été vali- dé lors du dernier conseil muni- cipal, ce qui permet désormais aux élus de lancer la consulta- tion des entreprises. Le cabinet d’architectes alsacien Nunc avait été choisi comme maître d’œuvre suite à appel d’offres. L’ancien- ne halle Sernam sera élargie par l’ajout d’une galerie tech- nique côté sud, qui regroupera l’accueil, le bar, la cuisine, les sanitaires, les loges et les locaux techniques. Un studio de répé- tition sera également intégré à l’ensemble, mais avec une entrée indépendante. “Le par- vis de la salle permettra égale- ment l’organisation de mani- festations intérieures-extérieurs, tout en participant à l’embellis- sement de l’ensemble de la zone” assure la mairie qui précise : “Les caractéristiques acoustiques de la salle culturelle seront par- ticulièrement étudiées, tant pour
musiques actuelles. Elle aura une capacité de 1 200 personnes debout et 500 places assises en configuration banquet.” Le bâti- ment actuel, qui conservera ses caractéristiques architecturales de halle, accueillera les mani- festations municipales, asso- ciatives et familiales. La salle pourra donc également accueillir des concerts de musique actuel- le, dans le cadre de la pro- grammation culturelle de la vil- le, ce qui est quasiment impos- sible (sauf petits concerts) dans
I l ne faut pas l’appeler “sal- le des fêtes” pour ne pas confondre avec l’actuelle salle de convivialité ins- tallée au rez-de-chaussée du théâtre. Ce futur lieu de ras-
semblement est plus “une sal- le culturelle, nuance la mairie de Morteau. Car elle servira à accueillir les cérémonies comme les mariages par exemple, mais également des concerts de
L’aspect actuel de l’ancienne halle sera néanmoins préservé.
au début de l’été prochain. “Pour ne pas perdre de temps, la consul- tation des entreprises démar- rera en parallèle du dépôt du permis de construire” ajoute la direction générale des services. À partir du printemps, il faudra
nagement intérieur et les amé- nagements extérieurs genre che- min d’accès) “d’un peu plus de 3,2 millions d’euros hors taxes” précisent les services de la mai- rie. Les subventions attendues devraient représenter environ 40 % du montant des travaux. La commune de Morteau envi- sageait de longue date la créa- tion d’une nouvelle salle cul- turelle, pour compléter la sal- le des fêtes existant actuelle- ment sous le théâtre, de surfa- ce limitée et qui ne peut accueillir, en raison de son implantation en plein cœur de ville, un certain nombre de mani- festations. n J.-F.H.
ensuite compter “entre 15 et 18 mois de tra- vaux” , ce qui porte la livraison de ce nouvel équipement à l’autom- ne 2018.
l’acoustique intérieure que pour l’acoustique extérieure, afin de ne pas créer de nuisances pour les riverains du futur quartier de la
“Entre 15 et 18 mois de travaux.”
gare” qui deviendra résiden- tiel dans les années futures. L’avant-projet désormais vali- dé, le cabinet d’architecture pour- ra déposer rapidement son per- mis de construire, pour un démarrage des travaux probable
Le montant des seuls travaux est estimé, avant consultation des entreprises, à 2,494 millions d’euros (option de ventilation incluse), soit un coût d’opéra- tion global (avec la maîtrise d’œuvre, les frais divers, l’amé-
Dans la salle pourront être organisés des banquets et des concerts, avec une scène adaptée, le tout sous la charpente apparente (images Nunc).
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Tourisme Saison de ski : on n’attend plus que la neige Installations contrôlées, engins de damage opérationnels, personnel saisonnier dans les starting-blocks, tout est prêt pour démarrer la saison d’hiver sur les domaines alpins et nordiques du Val de Morteau. Bâtiment d’accueil au Gardot : chantier lancé au printemps P oint de passage incontournable pour tous les amoureux des crêtes franco-suisses, le Gardot reste l’un des sites les plus fréquentés par les skieurs, randonneurs ou pratiquants de raquettes et V.T.T. La communauté de communes a choisi d’in- vestir dans la construction d’un bâtiment d’accueil à cet endroit. “On vient juste de relancer l’appel d’offres et les travaux pourraient débuter au printemps”, confirme Dominique Mollier en insistant sur le fait qu’il s’agit bien, d’un “équipement 4 saisons à desti- nation des skieurs mais aussi randonneurs, cyclistes…” Une partie des locaux servira de garage aux engins de damage. Le reste abritera une salle hors-sac, un espace cuisine, des sanitaires, une infirmerie. Le montant prévisionnel des travaux s’élève à 678 000 euros H.T. avec 75 % de subventions. Pratiquement un record par les temps qui courent. Mais rien d’anormal car le projet s’inscrit dans le cadre du contrat de station signé en novembre 2014 entre la communauté de communes du Val de Morteau, l’État, le Département et la Région. Ce bâtiment d’ac- cueil figure parmi les priorités du plan d’actions dont l’un des axes porte sur la structuration d’une offre d’accueil qualitative. n
En bref…
L a seule inconnue de l’hi- ver sera sans doute de savoir quand arrivera la neige en quantité suf- fisante pour lancer la méca- nique. Pour le reste, pas de grands changements à annon- cer que ce soit au niveau des installations ou des grilles tari- faires. “On a procédé au contrô- le des remontées mécaniques sur les trois domaines alpins de la Bonade, du Chauffaud et du Mont Meusy où le fil-neige a fait l’objet de la grande inspection programmée tous les trente ans. Tous les câbles et les poulies et les autres parties métalliques sont alors examinées dans le menu détail” , détaille Sylvie Personeni, chargée du touris- me à la communauté de com- munes du Val de Morteau. Le prix des forfaits reste iden- tique à celui de l’année der- nière. “On tient beaucoup à res- ter une station abordable même si elle est souvent déficitaire. Sans ces installations, beau- coup d’enfants ne pourraient pas faire de ski. On n’a pas la prétention de rivaliser avec Métabief ou d’investir dans l’en- neigement. On veut surtout pro- poser un service en sachant éga- lement que les pistes sont aus- si utilisées par le club de ski alpin. Pendant que nos jeunes sont sur les pistes, ils ne sont pas ailleurs” , justifie Domi- nique Mollier, l’élue en charge du tourisme. Une station à vocation péda- gogique et familiale donc. La neige est aussi attendue sur
l Mont d’or Deux néons ont explosé dans une cave d’affinage à la froma- gerie du G.A.E.C. Mamet des Frenelots début décembre. Les fumées ont rendu près de 1 000 monts d’or impropres à la consommation. l Collision La Fédération de chasse du Doubs a installé des réflecteurs anticollision faune sauvage sur 4 secteurs du Doubs. L’un d’entre eux se trouve à la Chaux- Curée, lieu-dit entre Maîche et Charquemont. L’objectif étant de limiter voire de faire dispa- raître les collisions entre le grand gibier et les automobiles. Les trois autres se situent à Mouthe, Branne et Mathay. l Pierrefontaine-Vercel La communauté de communes va au 1 er janvier 2017 intégrer de nouvelles communes. Le nom de la com’com’ devrait chan- ger. Y aura-t-il du Valdahon ? l Transports Dans le canton du Jura suis- se, le dernier tronçon de l’A 16 a été ouvert le 5 décembre, ce qui met fin à 30 ans de tra- vaux. Delle-Moutier par l’auto- route, c’est désormais possible. Reste à terminer 8,5 km pour aller jusqu’à Berne.
Les skieurs trépignent déjà à l’idée de profiter des plaisirs de la glisse sur les pentes du Mont Meusy (photo C.C.V.M.).
les domaines nordiques du Val de Morteau. À l’heure de la
avec l’association ski de fond du Val de Vennes pour fixer les règles de financement. Côté personnel, permanents et saisonniers soit une trentai- ne de personnes, sont prêts à tendre la perche. “On a beau- coup de retraités. On fonction- ne en liaison permanente avec les professionnels des secours” , complète Sylvie Personeni. n
mutualisation, il a été décidé d’optimiser l’uti- lisation du nouveau dameur acquis l’an der- nier qui tracera les pistes entre les sec-
“Rester une station abordable.”
teurs des Combes, de Gilley et de Fournets-Luisans. Un conventionnement a été établi
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Morteau La coque de portable à 10 000 euros Hadoro personnalise des coques de téléphone avec des matériaux nobles. Nico- las Nuninger, le directeur, faisait confiance aux sous-traitants du Haut-Doubs. Il crée un atelier de production à Besançon pour davantage de réactivité.
D ans sa main, Nicolas Nuninger tient soi- gneusement une coque d’iPhone pas comme les autres. Elle vient d’être ter- minée par un de ses salariés et partira dans quelques minutes au service expédition pour arri- ver… dans la poche d’une prin- cesse dont l’identité ne nous a pas été communiquée. Parti- cularité de l’objet : il est réalisé en peau d’alligator ! Une autre coque, pas encore terminée cel- le-là, sera sertie de diamants. Son prix : pas loin de 10 000 euros. Une autre est
recouverte d’or. La société fait aussi des bra- celets pour les nouvelles montres connectées. Tout cela se passe dans le Grand Besançon. Quel lien avec le Haut-Doubs direz- vous ? L’emploi et le savoir-fai- re. Nicolas Nuninger, respon-
soire ? Un peu, mais le respon- sable s’en défend : “C’est une manière pour nos clients de se démarquer” dit-il. Nicolas Nuninger a rejoint Hadoro, une société créée en 2012 à Paris (place Vendôme) pour répondre aux marchés haut de gamme
sable du site, a travaillé dans le domaine de la sous-traitance horlogè- re dans le Haut-Doubs et fait appel à des sous-trai-
quasi inexistants dans les nouvelles technolo- gies. “Nous avons tra- vaillé jusqu’à présent avec des sous-traitants
Un cadeau pour une princesse.
tants locaux pour réaliser les objets vendus partout dans le monde. Les clients sont souvent fortunés. Bling-bling l’acces-
en polissage, gainerie, basés dans le Haut-Doubs. Nous avons sou- haité créer notre unité de pro- duction pour répondre encore plus rapidement à la deman- de de nos clients” indique le gérant. La société a en effet dres- sé le bilan suivant : les sous- traitants en maroquinerie, gai- nerie ou polissage du secteur ont “trop” de charge de travail si bien que les demandes de l’en- treprise Hadoro face à des grands comme L.V.M.H. pas- sent derrière les commandes des “grands” du secteur. Du coup, la stratégie d’Hado- ro est d’intégrer l’ensemble des métiers pour être autonome et réactif tant en développement qu’en fabrication. “Nous allons embaucher entre 5 et 10 per- sonnes d’ici la fin de l’année. Nous recherchons des personnes polyvalentes qui peuvent aussi bien faire un plan sur D.A.O. qu’un programme sur machine à commande numérique.” L’ate-
lier gainerie devrait être le plus important. Le prix est fonction du travail réalisé. Il faut entre 2 et 3 heures pour réaliser une coque haut de gamme. Peau de cro- codile, de python, galuchat (raie), autruche, carbone, peuvent cus- tomiser votre appareil. Mais aussi des feuilles d’or ou des émeraudes incrustées sur votre coque, voire des dessins gravés. Souvent, les coques ont une vie à durée limitée. Non pas que les acheteurs les abîment mais par- ce qu’ils s’en lassent. Une idée de cadeau… à condition d’avoir le porte-monnaie en consé- quence. Les premiers prix débu- tent à 300 euros (sans compter l’achat du téléphone). Ensui- te, c’est no limit ! n E.Ch.
Renseignements : www.hadoro.com
Une coque de téléphone en peau d’alligator, une autre en galuchat (raie)….
Nicolas Nuninger, directeur du site Hadoro.
Le réseau d’affaire B.N.I. s’étend sur le Val de Morteau Morteau
Après Besançon, Montbéliard, Pontarlier et Val- dahon, un nouveau groupe B.N.I. est en gesta- tion sur le Haut-Doubs horloger. Il devrait entrer en action dans les mois à venir.
Repères Business Network International, c’est quoi ? l Le réseau B.N.I. est présent dans 70 pays au monde et comp- te plus de 7 300 groupes ras- semblant plus de 200 000 membres. l En France, B.N.I., c’est plus de 500 groupes et environ 17 000 Membres. l Au 31 décembre 2015, les mises en relation ont généré un business de plus de 565 millions d’euros. En Franche-Comté, c’est : l 13 groupes en fonctionnement pour 450 membres : Dole, Lure-Luxeuil, Belfort, Vesoul, Besançon I, Besançon II, Pontarlier, Montbéliard, Val- dahon, Lons-le-Saunier, Épinal, Saint-Dié, Remiremont. l 3 groupes en création : Vittel, Morteau, Triangle d’Or (Arbois-Poligny-Salins)
“Je suis là pour mettre en place le groupe,
E n six mois d’existence sur Pontarlier, les mises en relation dans le groupe qui compte aujourd’hui une quarantaine de membres ont généré plus de 700 000 euros de chiffre d’af- faires. B.N.I. qui signifie Busi- ness Network International est un outil de développement des ventes basé sur une méthode professionnelle, structurée, posi- tive et incitative de marketing
l’animer et le faire évoluer en fonction des attentes de ceux qui le composent”, indique Michel Didier, le directeur consultant chargé d’étendre le réseau B.N.I.
au poste de directeur consultant. Pour honorer cet engagement, il doit initier la création d’un groupe B.N.I. sur le Val de Mor- teau et plus si affinités. Aurait- il l’intention d’ouvrir une autre agence immobilière sur le sec- teur ? “Pas du tout. Le directeur consultant est juste là pour lan- cer le réseau, l’animer et faire en sorte qu’il perdure. Je n’en serai pas membre, étant déjà dans le groupe de Pontarlier.” Ce qui ne
au Val de Morteau.
de recommandation. Ce concept Made in U.S.A. formalise en quelque sor- te le bon vieux bouche-à- oreille. On adhère, ou pas. Michel Didier, agent
l’empêche pas d’apprécier beaucoup la ville de Mor- teau. Aujourd’hui, Michel Didier a déjà fédéré autour du projet une dizaine d’ac-
“C’était comme un
le de 925 euros H.T. et l’ins- cription qui s’élève à 160 euros. Chaque groupe B.N.I. se retrou- ve une fois par semaine dans un endroit à définir où chacun se sente bien. Chaque séance com- mence par un tour de présen- tation des sociétés ou d’un de leurs produits. On passe ensui- te aux échanges de cartes de visi- te, au “Merci pour le business” où chacun annonce le montant
qui découle de ses échanges B.N.I. de la semaine. L’engagement au réseau implique beaucoup d’assiduité sous peine de se voir exclus au bout de plusieurs absences. “La création d’un groupe s’accom- pagne de la mise en place d’un comité directeur, d’un comité d’ac- cueil… C’est assez rigoureux.” n
groupes avec un seul représen- tant par profession ou par sec- teur d’activité. Sur Pontarlier, on a deux assureurs mais chacun intervient au B.N.I. sur deux branches distinctes comme la protection des personnes ou des biens.” Hormis cette règle de non-concur- rence, vient qui veut, même une entreprise extérieure qui sou- haiterait se développer sur le secteur. Sous réserve bien sûr de régler la cotisation annuel-
jour de deuil.”
immobilier sur Métabief, a été conquis. “Ce qui me plaît, c’est le fonctionnement avec des échanges qualitatifs et quanti- tatifs. La démarche B.N.I. est très rigoureuse et bien structurée. Tout le monde est motivé par le même but : faire du business.” Entré dans le réseau il y a bien- tôt un an, il a choisi de “grader”
teurs économiques. Des gens du monde des assurances, du bâti- ment, des loisirs… Il cherche à étoffer ce réseau naissant. “Il faut arriver à rassembler entre 20 et 25 membres pour démar- rer. Les adhésions se font seu- lement sur recommandation. Pour éviter toute redondance et conflit d’intérêts, on organise les
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