Journal C'est à dire 227 - Décembre 2016

V A L D E M O R T E A U

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Morteau La coque de portable à 10 000 euros Hadoro personnalise des coques de téléphone avec des matériaux nobles. Nico- las Nuninger, le directeur, faisait confiance aux sous-traitants du Haut-Doubs. Il crée un atelier de production à Besançon pour davantage de réactivité.

D ans sa main, Nicolas Nuninger tient soi- gneusement une coque d’iPhone pas comme les autres. Elle vient d’être ter- minée par un de ses salariés et partira dans quelques minutes au service expédition pour arri- ver… dans la poche d’une prin- cesse dont l’identité ne nous a pas été communiquée. Parti- cularité de l’objet : il est réalisé en peau d’alligator ! Une autre coque, pas encore terminée cel- le-là, sera sertie de diamants. Son prix : pas loin de 10 000 euros. Une autre est

recouverte d’or. La société fait aussi des bra- celets pour les nouvelles montres connectées. Tout cela se passe dans le Grand Besançon. Quel lien avec le Haut-Doubs direz- vous ? L’emploi et le savoir-fai- re. Nicolas Nuninger, respon-

soire ? Un peu, mais le respon- sable s’en défend : “C’est une manière pour nos clients de se démarquer” dit-il. Nicolas Nuninger a rejoint Hadoro, une société créée en 2012 à Paris (place Vendôme) pour répondre aux marchés haut de gamme

sable du site, a travaillé dans le domaine de la sous-traitance horlogè- re dans le Haut-Doubs et fait appel à des sous-trai-

quasi inexistants dans les nouvelles technolo- gies. “Nous avons tra- vaillé jusqu’à présent avec des sous-traitants

Un cadeau pour une princesse.

tants locaux pour réaliser les objets vendus partout dans le monde. Les clients sont souvent fortunés. Bling-bling l’acces-

en polissage, gainerie, basés dans le Haut-Doubs. Nous avons sou- haité créer notre unité de pro- duction pour répondre encore plus rapidement à la deman- de de nos clients” indique le gérant. La société a en effet dres- sé le bilan suivant : les sous- traitants en maroquinerie, gai- nerie ou polissage du secteur ont “trop” de charge de travail si bien que les demandes de l’en- treprise Hadoro face à des grands comme L.V.M.H. pas- sent derrière les commandes des “grands” du secteur. Du coup, la stratégie d’Hado- ro est d’intégrer l’ensemble des métiers pour être autonome et réactif tant en développement qu’en fabrication. “Nous allons embaucher entre 5 et 10 per- sonnes d’ici la fin de l’année. Nous recherchons des personnes polyvalentes qui peuvent aussi bien faire un plan sur D.A.O. qu’un programme sur machine à commande numérique.” L’ate-

lier gainerie devrait être le plus important. Le prix est fonction du travail réalisé. Il faut entre 2 et 3 heures pour réaliser une coque haut de gamme. Peau de cro- codile, de python, galuchat (raie), autruche, carbone, peuvent cus- tomiser votre appareil. Mais aussi des feuilles d’or ou des émeraudes incrustées sur votre coque, voire des dessins gravés. Souvent, les coques ont une vie à durée limitée. Non pas que les acheteurs les abîment mais par- ce qu’ils s’en lassent. Une idée de cadeau… à condition d’avoir le porte-monnaie en consé- quence. Les premiers prix débu- tent à 300 euros (sans compter l’achat du téléphone). Ensui- te, c’est no limit ! n E.Ch.

Renseignements : www.hadoro.com

Une coque de téléphone en peau d’alligator, une autre en galuchat (raie)….

Nicolas Nuninger, directeur du site Hadoro.

Le réseau d’affaire B.N.I. s’étend sur le Val de Morteau Morteau

Après Besançon, Montbéliard, Pontarlier et Val- dahon, un nouveau groupe B.N.I. est en gesta- tion sur le Haut-Doubs horloger. Il devrait entrer en action dans les mois à venir.

Repères Business Network International, c’est quoi ? l Le réseau B.N.I. est présent dans 70 pays au monde et comp- te plus de 7 300 groupes ras- semblant plus de 200 000 membres. l En France, B.N.I., c’est plus de 500 groupes et environ 17 000 Membres. l Au 31 décembre 2015, les mises en relation ont généré un business de plus de 565 millions d’euros. En Franche-Comté, c’est : l 13 groupes en fonctionnement pour 450 membres : Dole, Lure-Luxeuil, Belfort, Vesoul, Besançon I, Besançon II, Pontarlier, Montbéliard, Val- dahon, Lons-le-Saunier, Épinal, Saint-Dié, Remiremont. l 3 groupes en création : Vittel, Morteau, Triangle d’Or (Arbois-Poligny-Salins)

“Je suis là pour mettre en place le groupe,

E n six mois d’existence sur Pontarlier, les mises en relation dans le groupe qui compte aujourd’hui une quarantaine de membres ont généré plus de 700 000 euros de chiffre d’af- faires. B.N.I. qui signifie Busi- ness Network International est un outil de développement des ventes basé sur une méthode professionnelle, structurée, posi- tive et incitative de marketing

l’animer et le faire évoluer en fonction des attentes de ceux qui le composent”, indique Michel Didier, le directeur consultant chargé d’étendre le réseau B.N.I.

au poste de directeur consultant. Pour honorer cet engagement, il doit initier la création d’un groupe B.N.I. sur le Val de Mor- teau et plus si affinités. Aurait- il l’intention d’ouvrir une autre agence immobilière sur le sec- teur ? “Pas du tout. Le directeur consultant est juste là pour lan- cer le réseau, l’animer et faire en sorte qu’il perdure. Je n’en serai pas membre, étant déjà dans le groupe de Pontarlier.” Ce qui ne

au Val de Morteau.

de recommandation. Ce concept Made in U.S.A. formalise en quelque sor- te le bon vieux bouche-à- oreille. On adhère, ou pas. Michel Didier, agent

l’empêche pas d’apprécier beaucoup la ville de Mor- teau. Aujourd’hui, Michel Didier a déjà fédéré autour du projet une dizaine d’ac-

“C’était comme un

le de 925 euros H.T. et l’ins- cription qui s’élève à 160 euros. Chaque groupe B.N.I. se retrou- ve une fois par semaine dans un endroit à définir où chacun se sente bien. Chaque séance com- mence par un tour de présen- tation des sociétés ou d’un de leurs produits. On passe ensui- te aux échanges de cartes de visi- te, au “Merci pour le business” où chacun annonce le montant

qui découle de ses échanges B.N.I. de la semaine. L’engagement au réseau implique beaucoup d’assiduité sous peine de se voir exclus au bout de plusieurs absences. “La création d’un groupe s’accom- pagne de la mise en place d’un comité directeur, d’un comité d’ac- cueil… C’est assez rigoureux.” n

groupes avec un seul représen- tant par profession ou par sec- teur d’activité. Sur Pontarlier, on a deux assureurs mais chacun intervient au B.N.I. sur deux branches distinctes comme la protection des personnes ou des biens.” Hormis cette règle de non-concur- rence, vient qui veut, même une entreprise extérieure qui sou- haiterait se développer sur le secteur. Sous réserve bien sûr de régler la cotisation annuel-

jour de deuil.”

immobilier sur Métabief, a été conquis. “Ce qui me plaît, c’est le fonctionnement avec des échanges qualitatifs et quanti- tatifs. La démarche B.N.I. est très rigoureuse et bien structurée. Tout le monde est motivé par le même but : faire du business.” Entré dans le réseau il y a bien- tôt un an, il a choisi de “grader”

teurs économiques. Des gens du monde des assurances, du bâti- ment, des loisirs… Il cherche à étoffer ce réseau naissant. “Il faut arriver à rassembler entre 20 et 25 membres pour démar- rer. Les adhésions se font seu- lement sur recommandation. Pour éviter toute redondance et conflit d’intérêts, on organise les

F.C.

contact : mdidier@metabief-immobilier.fr

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