Journal C'est à dire 227 - Décembre 2016

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V A L D E M O R T E A U

Traversée dangereuse rue des Moulinots Morteau Il faut parfois s’armer de patience pour franchir le passage piétons situé entre l’ancienne brasserie Chopard et le centre Espace Morteau. En cause, le comportement et la vitesse excessive des automobilistes dont très peu acceptent de s’arrêter. Quelles solutions ?

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A ujourd’hui, il est de bon ton de remercier les conducteurs qui laissent passer les pié- tons même s’ils sont sur un pas- sage clouté. À cet endroit-là de la ville, ils mériteraient presque des félicitations car

ne n’est pas spécifique à cette sortie de ville. “C’est un pro- blème récurrent qu’on observe aussi en quittant Morteau pour se rendre sur Besançon ou Vil- lers-le-Lac. Le gros souci, c’est la vitesse excessive même au centre-ville ou dans les lotisse-

un panneau de circulation à 50 km/h mais cela ne semble pas empêcher les gens de rouler plus vite. Beaucoup nous récla- ment des gendarmes couchés mais on ne va pas en mettre par- tout et transformer la ville en circuit rallye.” Que faire ? La commune engage les démarches en vue de requalifier les entrées de ville. Elle a missionné un cabinet pour élaborer un sché- ma des espaces verts. “On va aussi transformer le P.O.S. en P.L.U. en prenant en compte le volet sécurité routière. On a la chance d’avoir rénové une bon- ne partie du réseau de voirie. On devrait pouvoir commencer à réaliser ces aménagements de sécurisation en 2017. C’est une priorité” conclut Daniel Gau- me. n

ceux qui freinent pren- nent aussi le risque de se faire rentrer dedans. Certains peuvent en témoigner. Pourquoi aussi peu de considé-

ments. On peut amé- nager des rétrécisse- ments de chaussée com- me on l’a fait rue de la Côte. À d’autres endroits, on installe des

“C’est un problème récurrent.”

ration pour ce qui n’est en fait que le respect du Code de la rou- te ? Comme on s’arrête au stop ou au feu rouge. La configuration des lieux avec la possibilité de rouler vite dans les deux sens de circulation explique cette propension à ne jamais s’arrêter. Le phénomè-

radars pédagogiques” , explique Daniel Gaume, l’adjoint mor- tuacien en charge des travaux et de la circulation. Lui n’était pas au courant des difficultés pour les piétons à tra- verser la rue des Moulinots. Aus- si, s’est-il rendu sur place pour constater les faits. “Il y a bien

Très peu d’automobilistes s’arrêtent au passage piéton de la rue des Moulinots.

Aménagement La commune des Fins veut préserver les terres agricoles Depuis quelques mois, la commune des Fins est engagée dans l’élabo- ration d’un plan local d’urbanisme. Le fil rouge du document en cours de préparation est la “préservation des paysages et de l’agriculture.”

A ux Fins, la mise en pla- ce d’un plan local d’ur- banisme (P.L.U.) qui se substituera d’ici quelques mois au plan d’occu- pation des sols (P.O.S.) est un vaste chantier engagé par la municipalité. “L’élaboration de ce document n’est pas terminée. Il sera prêt cet été” annonce le

maire, Bruno Todeschini. En début d’année 2017, le dossier sera transmis aux services admi- nistratifs compétents pour exa- men. Ensuite, le nouveau docu- ment d’urbanisme sera soumis à enquête publique au mois de mai. Les habitants des Fins pourront alors le consulter et l’amender.

Si on ne connaît pas tous les détails du P.L.U., on sait en revanche à partir de quelle ligne de conduite il est élaboré. “Le fil rouge du travail qui est enga- gé est la préservation des pay- sages et de l’agriculture” insis- te Bruno Todeschini. Il est à la tête de la bourgade “la plus agricole de France” avec ses 26

La commune des Fins veut maîtriser son développement urbain.

exploitations, ses trois froma- geries, et un cheptel composé de plus de 3 000 vaches et de 5 000 cochons. Un patrimoine que l’élu veut préserver. “Nous avons fait une réunion avec les agriculteurs des Fins et ceux qui sont extérieurs au village mais qui exploitent des terres ici. Le message que nous leur avons adressé est clair : toutes les surfaces qui sont agri- coles aujourd’hui resteront agri- coles.” La municipalité veut maî- triser l’urbanisme, alors que ces dernières années dans les com- munes du Haut-Doubs, la ten- dance a été de libérer les sur- faces constructibles pour lotir. L’époque de l’extension urbaine avec des maisons individuelles posées sur 20 ares est révolue.

Place à la densification, à la mixité, aux petits collectifs com- me la loi le préconise. “Lorsqu’on fait l’inventaire des terrains constructibles sur la commune, entre les dents creuses à boucher et le reste, il y a lar- gement de quoi faire pour les années à venir.” Les disponibi-

lement des coûts de fonction- nement” conclut Bruno Todes- chini. En 2017, il y aura moins de ter- rains constructibles aux Fins qu’en 1983, date à laquelle le P.O.S. a été mis en place (il n’a jamais été révisé depuis). Enfin, le P.L.U. qui est en cours d’éla- boration devra être compatible avec un autre document d’ur- banisme qui s’étendra à l’échel- le d’un territoire élargi à plu- sieurs communes. Il s’agit du S.C.O.T. (schéma de cohéren- ce territoriale) qui détermine dans chaque commune le nombre de nouvelles construc- tions auquel elles ont droit. Mais ça, c’est encore une autre his- toire… n T.C.

lités foncières constructibles avoisinent les 20 hectares sur Les Fins. “La loi A.L.U.R. nous

Environ 20 hectares construc- tibles.

demande de maîtriser notre population et notre développe- ment. L’idée est de travailler sur le centre du village afin d’éviter de construire de nouvelles rues qui entraînent des coûts de voi- rie, des coûts de réseaux, et fina-

Objectif de la mairie : boucher les dents creuses.

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