Journal C'est à dire 227 - Décembre 2016

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D O S S I E R

Les villes en habits de fêtes Le Russey et Morteau Que seraient des fêtes de fin d’année sans des rues illuminées, des bâtiments et des vitrines décorées aux couleurs rouge et or embléma- tiques de Noël ? Un effort important de la part des communes pour qui ces décorations représentent un vrai budget.

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P arfois la commune du Russey propose des sapins de Noël à tous les habitants qui le sou- haitent comme à Frambouhans. Souvent une association installe une crèche ou quelques per- sonnages en bois comme à Cer- nay-l’Église. Rares sont les com- munes, si petites soient-elles à ne pas égayer leurs rues, au centre surtout. Parfois même on

qui ne manque pas d’avantages. Exemple au Russey. “Nous avons fait le choix de pri- vilégier la décoration de la pla-

remarque que ces lumières et guirlandes restent installées d’une année à l’autre sans bien entendu être allumées en dehors

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ce et de la Mairie et cet- te année, après des demandes faites par les habitants, nous allons faire un effort sur l’ave-

des fêtes en décembre et janvier. Si autrefois, la pratique voulait que les collectivités achè- tent ces éléments et

Les avantages de la location.

nue De Lattre de Tassigny qui traverse la ville” confie le mai- re Gilles Robert. Pour cela, un grand sapin est installé sur la

les conservent durant des années, désormais, des entre- prises proposent de les louer, ce

nouvelle esplanade devant l’égli- se et pour le reste. “Nous avons fait le choix de louer les déco- rations dans le cadre d’un contrat triennal avec une entreprise spé- cialisée pour un montant annuel de 4 645 euros T.T.C.” A cela s’ajoute bien entendu la consom- mation électrique plus faible aujourd’hui grâce aux ampoules à leds, beaucoup plus écono- miques. “Avec un tel contrat, nous n’avons plus le souci du stocka- ge et de la maintenance ni même du vieillissement du matériel et donc de son renouvellement, ce qui permet d’avoir toujours des décors au goût du jour et de ne pas lasser les gens.” Autre action menée par la mai- rie du Russey pour ces fêtes afin d’égayer la ville, “un moment très attendu et auquel les gens sont très sensibles” confie le mai- re, un sapin est offert à chaque

Dans Morteau, les illuminations ont été achetées, elles ne sont pas louées.

30 000 euros. Et chaque année on rachète entre 4 000 et 5 000 euros de nouveaux motifs afin de relier le centre-ville à la zone commerciale pour créer une sor- te de continuité” expliquent les services techniques. n

commerçant afin que les volon- taires participent eux aussi à l’attractivité des rues et de leur boutique en particulier. À Morteau, on a acheté les illu- minations. “En 2012, la Ville a acquis 48 motifs pour

La mairie, la place Parrenin et la rue principale du Russey sont privilégiées par la commune.

Religion Comment un prêtre prépare-t-il Noël ? Cette fête avant tout chrétienne est évidemment un moment par- ticulier pour un prêtre qui tout au long du mois de décembre puis le jour même de Noël accueille et accompagne des paroissiens pratiquants ou non, en priorité les enfants et les jeunes à qui une attention toute particulière est portée.

Le Père Duquet célébrera des offices pour les écoliers et enfants des

catéchèses puis deux messes de

N oël pour le père Michel Duquet, prêtre pour les paroisses de Maîche et du Russey, c’est d’abord des sou- venirs d’enfant dans le Val de Mor- teau : “Étant un fils de paysans, la soi- rée du 24 décembre commençait en s’oc- cupant des bêtes puis se poursuivait par un repas très simple qui précédait la messe de minuit qui se déroulait alors tard dans la soirée et avant beaucoup de chants” se souvient-il. “Il arri- vait d’ailleurs qu’entre le moment de l’entrée dans l’église et la sortie, plusieurs dizaines de centimètres de neige soient tombés.” Devenu prêtre et ayant officié loin de sa terre natale, il n’en restait pas pour autant seul ce soir-là, “toujours invité ici ou là par une famille de parois- siens.” Mais désormais, revenu près des siens, c’est en famille qu’il pas- sera les fêtes après bien sûr avoir répondu aux obligations de son minis- tère avec les messes et veillées qui seront le point d’orgue d’un mois de décembre bien rempli. “L’Avent est la période de quatre

minuit le 24 et une messe de Noël le 25.

semaines qui précède Noël, période durant laquelle les fidèles se préparent à célébrer la venue du Christ à Beth- léem” rappelle le prêtre qui avec ses paroissiens cultive cette attente en approfondissant les textes de la Bible. Puis viendra le temps des festivités et des célébrations, adaptées à chaque public : “J’en animerai une pour les

La crèche, une tradition finalement récente

provençale, qui représentent des petits métiers connus  : le meunier, le rémouleur, la lavandière… Ne pas manquer à ce propos de visiter la magnifique crèche installée dans l’église de Morteau. Les visiteurs sont subjugués par le travail réalisé. Pour les chrétiens catholiques, la crèche est un moyen de vivre le sens de la naissan- ce de Jésus. Elle montre que Dieu a pris notre condition humaine  : comment le Fils de Dieu est né, pauvre parmi les pauvres. La crèche de Noël  : une occasion de pas- ser dans une église pour la regarder et se recueillir, mais aussi de prier en famille. n

C’ est François d’Assise qui a créé en 1223 une des premières crèches vivantes. Les personnages étaient joués par les gens du village et les animaux étaient réels. Cette “crèche vivan-

te” a donné naissance à une tradition qui s’est perpétuée, mais les “acteurs” ont été très largement remplacés par des personnages en bois, en cire, en carton-pâte, en faïence et même en verre.

Les crèches ressemblant à ce que nous connaissons font leur apparition dans les églises d’Italie au XVI ème siècle. L’his- toire de la crèche de Noël s’est poursuivie par l’apparition des crèches dans les familles. En France, pendant la Révo- lution, les représentations publiques étant interdites, la crèche de Noël apparaît dans les maisons. C’est alors l’origine de la crèche pro- vençale qui s’inspire de la vie locale. Les artisans évoquent des personnages typiques de la région, du village ou des défunts de la famille. Ont ensuite été rajoutés les san- tons, petits saints en langue

élèves de l’enseignement catholique, une autre pour les enfants de la catéchèse de Maîche et aussi pour ceux du Russey.” Des jeunes qui sont particulièrement au cœur des rendez-vous donnés par le

Une attention particulière

pour les enfants.

Père Duquet : “Le 24 par exemple à 18 h 30 au Russey, la messe est plus particulièrement destinée aux enfants.” Un public pour qui le discours est adap- té autour des thèmes de la paix et de l’espérance. Des mots importants en ces circonstances, que le ministre du culte choisit aussi avec soin quand il s’adresse aux adultes lors de la mes- se de minuit : “Nous sommes dans une région de tradition catholique où, même si les gens ne sont pas pratiquants régu- liers, ils sont quand même très nom- breux pour cet office particulier.” n

La crèche de Cernay-l’Église n’attend plus que l’arrivée de l’enfant Jésus.

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