Journal C'est à dire 226 - Novembre 2016
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21 novembre 2016 N° 226
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
TÉLÉTHON : 30 ANS DE COMBAT La mobilisation est forte, du Saugeais au Plateau de Maîche en passant par le Val de Morteau
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PONT FACE KIA
Après 2000 et 2008, le Téléthon s’installe pour la troisième fois à Montlebon. Les bénévoles sont plus que jamais mobilisés.
Morteau : la caserne et le marais. Les défenseurs du marais de la Tanche où doit se construire la future caserne des pompiers de Morteau se sont mobilisés pour préserver la zone humide. (page 4) Isa France : l’avis du fondateur. Alors que la société de Villers-le-Lac Isa France tra- verse une délicate période de redressement judiciai- re, le fondateur de l’entreprise René Binétruy revient sur cette saga industrielle aujourd’hui en danger de disparition. (page 8) 1 500 euros pour un agriculteur. Le revenu de référence agricole moyen pour un agri- culteur du Haut-Doubs avoisine les 18 000 euros par an, soit en moyenne 1 500 euros par mois. (page 27) “Les immigrés sont une chance” L’archevêque de Besançon se positionne sur la délica- te question des migrants. (page 32)
(Le dossier en pages 18 à 25)
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Près d’un mois de retard pour la côte de Fuans
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Vision L’élection de Donald Trump à la tête de la première puissance mon- diale est une grande claque à tous les idéologues et penseurs auto- proclamés, journalistes et édito- rialistes inclus, qui n’ont eu de ces- se de présenter l’homme tantôt comme un avatar d’Achille Zavat- ta, une sorte de clown pathétique, tantôt comme un Hitler en puis- sance. Les mêmes commentateurs omniscients continuent de voir ici en France en Nicolas Sarkozy un dictateur et en Jean-Luc Mélen- chon un joyeux pacifiste… Il n’est pas question ici de considérer Donald Trump comme un prési- dent comme les autres, loin s’en faut. Son inexpérience autant que ses discours de campagne sou- vent ahurissants laissent encore dubitatifs. De là pourtant à le rédui- re au rang d’ignare simpliste et va- t-en-guerre est sans doute une lourde erreur. De France, aucun analyste n’a su capter l’âme pro- fonde de ses Américains qui, avant les outrances, ont remarqué chez Trump cet esprit de conquête et d’entreprise qui caractérise cette nation depuis deux cent cinquan- te ans. Aucun commentateur n’a perçu non plus que cet homme, au langage fleuri, parlait comme ces millions d’Américains. Cette élection renvoie naturellement à la figure de ceux qui prétendent ici en France accéder à la fonction suprême le parallèle douloureux que Marine Le Pen elle-même s’est empressée d’établir entre les deux élections de part et d’autre de l’At- lantique : un candidat anti-systè- me qui parle au peuple des oubliés. Si ce parallèle fait tant peur ici en France, c’est qu’aucun des can- didats qui se bousculent au por- tillon n’a été en mesure jusqu’ici de livrer une vision crédible et à long terme de la France. Et que tous naviguent en fonction de la boussole que constituent les son- dages. Si l’élection américaine a montré une seule chose, c’est qu’aucun électeur, où qu’il soit, ne se détermine plus en fonc- tion de quelque consigne, d’où elle vienne. Les candidats qui ne veulent pas d’un scénario à la Trump en France sont prévenus : celui qui saura d’ici le printemps redonner une vraie vision de son avenir à la France évitera peut- être que survienne ici une mau- vaise surprise et que le déclinis- me ne l’emporte. n
L a crèche de tous les sens risque de faire parler d’el- le bien au-delà du Val de Morteau. Créée par deux artisans suisses passionnés, et installée au fond de l’église de Morteau, elle sera “inaugurée” le 27 novembre lors de la messe dominicale par l’archevêque de Besançon Jean-Luc Bouilleret. “Elle s’appelle crèche de tous les sens car les 5 sens sont sollici- tés au cours de la visite, y com- pris le goût (étal du boucher avec les saucisses de Morteau, étal du fromager avec le comté, étal du boulanger avec le pain, etc.)” note le père Michel Jeanpierre, prêtre de la paroisse. Une partie du village a été réser- vée aux enfants et jeunes de la catéchèse de la paroisse et “chaque enfant habille sa propre silhouette en bois (confectionnée chez Sauge) et l’apportera chaque samedi soir de l’Avent à 19 heures au cours de la messe. Le soir de Noël, une messe à 23 heures verra l’enfant Jésus déposé dans la grotte de la Nativité, messe où l’on pourra chanter les chants tra- ditionnels de Noël. Le 8 janvier à 10 heures au cours de la messe, les mages arriveront à la grotte de la Nativité” poursuit le père Jeanpierre. La crèche fermera ses portes le 15 janvier. Entre- temps, elle aura vu défiler sans doute des dizaines de milliers de visiteurs. “Des groupes de Besan- Ils ont été reportés aux 15 et 16 novembre. “Ensuite, il y aura la remise à niveau des accote- ments jusqu’au mardi 22 novembre et des travaux complémentaires jusqu’au vendredi 25. Nous pré- voyons donc une réouverture ce jour-là” dit le Département. Un soulagement pour les automobi- listes et les riverains des Com- mènes dont le hameau fait pour l’occasion office de raccourci pour rejoindre Bonnétage et Maîche. La R.D. 461 a donc bénéficié d’im- portants travaux de mise en sécu- rité. Exit le virage dangereux en “S” situé au milieu de la côte de Fuans longue de 3,5 km, entre le village du même nom et la Roche- du-Prêtre sur le territoire de Guyans-Vennes. Près de 130 000 m 3 de roches ont été déplacés ou réutilisés sur le site. Un travail colossal qui touche à P révue le 31 octobre, la réou- verture de la côte de Fuans se fera au moins trois semaines plus tard, vendredi 25 novembre. La faute, explique le Conseil départemental, à des conditions météorologiques mau- vaises qui n’ont pas permis de réaliser les enrobés à temps.
çon, de Valdahon, d’Alsace, de Haute-Saône, de la Suisse sont déjà annoncés pour visiter.” Les 17 et 18 décembre, un mar- ché de Noël paroissial se tiendra dans l’église et le week-end s’achèvera avec le concert de Noël de la Cigale le dimanche à 17 heures, concert exception- nel puisque la Cigale fête cette année ses 70 ans d’existence. À noter que chaque jour, vers 18 heures, la magie de Noël opé- rera : toutes les lumières de l’égli- se seront éteintes, sauf celles du village. Précision utile : les per- sonnes à mobilité réduite peu- vent accéder en toute tranquilli- té à la crèche. La crèche de tous les sens sera visible tous les jours du 27 novembre au 15 janvier, de 10 heures à 20 heures. L’entrée est gratuite. n sa fin mais qui reprendra au prin- temps prochain. Il a réservé quelques surprises. La sécurisa- tion de la côte de Fuans sera tota- le. Les travaux reprendront au printemps 2017 suivant les condi- tions météorologiques afin de réa- liser la dernière tranche entre le hameau des Geys et le carrefour de la Roche-du-Prêtre qui sera totalement reconfiguré. Le coût est de 3,5 millions d’euros pour cette dernière partie. Au global, 5,22 millions d’euros auront été répartis depuis 2012 (1,82 million cette année-là) et pour la période 2016-2017 (3,4 mil- lions dont 350 000 euros pour le déboisement et les études) ont été déboursés. Le projet a fait l’objet d’une procédure environ- nementale complexe qui a néces- sité deux ans de procédure. n Les travaux de la côte de Fuans se terminent. Ils reprendront au printemps.
“Réseau indisponible”, plus pour longtemps
turbations sont liées à des inter- ventions qui ont lieu en ce moment sur les antennes qui supportent le réseau. C’est le cas à Montlebon où un nou- veau relais est en cours d’ins- tallation. Il fonctionnera en parallèle de celui du Meix Musy. La couverture réseau devrait revenir à la normale aux alen- tours du 9 décembre. À cette date, le réseau sera plus per- formant et les usagers pour- ront utiliser la 4 G ! En revanche, les choses sont plus compliquées sur les sec- teurs de Maîche, Charquemont et Damprichard. Là-bas, le réseau est indisponible depuis plus de deux semaines suite à une intervention sur le relais de Charquemont. La réparation devrait être faite cette fois dans les meilleurs délais. n
D ans le Val de Morteau, tous les usagers de la téléphonie mobile ne sont pas logés à la même enseigne. En ce moment, les abonnés S.F.R. et Orange doi- vent composer avec un réseau qui dysfonctionne. Ils savent que lorsque leur appareil affiche “Réseau indisponible”, ils ne pourront plus téléphoner, ni
consulter leurs mails pendant une durée indéterminée. Ces aléas techniques en font pes- ter plus d’un depuis quelques semaines dans le secteur. Ils devront prendre leur mal en patience pour quelques jours encore. Car il y a une expli- cation à ces coupures inopi- nées. Selon nos informations, les per-
Les usagers pourront bien- tôt bénéficier de la 4 G dans le Val de Morteau dans de bonnes conditions.
La crèche de tous les sens ouvre ses portes le 27 novembre
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est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.
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Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2016
Un des multiples détails de la crèche.
Crédits photos : C’est à dire, D. Cesbron, A.-L. David, K. Dhanger, A. Prêtre, J.-M. Robbe, U.P. Val de Morteau.
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Morteau La future caserne a bien failli prendre l’eau Sans l’intervention du Collectif pour la sauvegarde du marais de la Tanche, la future caserne des pompiers serait en partie construite sur une zone humide protégée et inondable. Les travaux ont été stoppés par l’État. Ils ont repris. 29 000 euros de surcoût et un léger retard.
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Jeudi 10 novembre, le Collectif constate que le remblai est
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bien retiré du marais comme l’a demandé l’État.
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L a pose de la première pierre d’un chantier est toujours symbolique. Un parpaing cimenté par les élus installé au sol, la pho- to, des discours à n’en plus finir, une poignée de main, et tout le monde est content. Jeudi 8 décembre, à Morteau, l’offi- cialisation du début des travaux de la nouvelle caserne en rem- placement de l’ancienne située rue de la Glapiney - devenue obsolète - sera tout sauf anec- dotique. Depuis février, la com- munauté de communes du Val de Morteau et le Service dépar- temental d’incendie et de secours (S.D.I.S.), maître d’ouvrage, ont en effet dû résoudre un pro- blème de taille. Ils ont été som- més, par la Direction départe- mentale des Territoires (D.D.T.), de stopper les travaux en mars parce qu’une partie du terras- sement de la plate-forme était réalisée sur la zone humide du marais de la Tanche, protégé. Le tout dans un périmètre inon- dable. C’est le Collectif pour la sauvegarde et la réhabilitation du marais de la Tanche qui a
interpellé le premier les services de l’État : “En février, nous avons été contactés par des citoyens car des travaux étaient réalisés et certains se posaient des ques- tions car ils avaient lieu sur l’an- cien ruisseau des abattoirs, tête de bassin, qui alimente le marais de la Tanche. Le 6 mars, nous avons demandé à la D.D.T. si elle avait été consultée. Nous disions simplement que l’eau ne pouvait plus s’écouler normale- ment en raison de la plate-for- me” explique la présidente du collectif Nathalie Fransceconi, accompagnée de Martine Kali- na (trésorière) et Claude Faivre (secrétaire). Le lendemain, l’État suspendait les travaux et donc le permis de construire délivré par la com- munauté de communes du Val de Morteau. Cette dernière a-t- elle enfreint la loi ? Pas vrai- ment. Sur les cartes I.G.N., le ruisseau ne figurait plus. “Rien ne laissait présager une zone humide puisque cette zone est classée U2 (constructible), répond Jean-Marie Binétruy, président de la collectivité. Il a fallu des
carottages pour le découvrir.” L’État a toutefois “mis en demeu- re la communauté de communes pour qu’elle régularise et remet- te en état le lit majeur. Nous avons demandé à ce qu’un nou- veau projet soit déposé, ce qui a été fait. C’est dans l’interpré- tation cartographique que l’er- reur a été commise mais tout semble rentrer dans l’ordre” déclare le chef adjoint du ser- vice de la D.D.T. Début novembre, les pelleteuses enlevaient les 1 000 m 3 de rem- blai sur les 2 000 déposés dans la zone “protégée” échappant ainsi à la loi sur l’eau qui impo- se de nombreuses études. Le surcoût lié aux travaux de déblaiement pour la collectivi- té est d’environ 29 000 euros. Pour les pompiers, la caserne aura “environ trois mois de retard. Le centre doit ouvrir en juin 2018 après 18 mois de tra- vaux” rassure le colonel René Cellier qui n’en fait pas une affai- re. Pour autant, la future caserne doit être repensée, notamment les lieux d’aisance (terrain d’en-
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traînement, parkings). Le champ utilisé par un agriculteur des Fins ne transformera pas en mare. “Ce qui nous afflige, pour- suit le Collectif, c’est le manque de vigilance. Rappelons que 50 % des zones humides ont disparu depuis 1960” conclut la prési- dente. Et contrairement à certaines rumeurs, l’association n’a rien contre les pompiers. Bien au contraire. Elle s’occupe de pré- server un marais grignoté et en danger. Ces citoyens bénévoles ont évité aux soldats du feu d’avoir les pieds dans l’eau, qui avouez-le, serait un comble ! n E.Ch.
Les zones d’aisance seront moins importantes pour la caserne.
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Les sculptures du bout du monde Montlebon Quand il ne dessine pas les plans des maisons, Hervé Monney laisse vagabonder son imagination dans la forêt du bout du monde où il a créé un bien étrange sen- tier des sculptures.
L’ ancien chemin des éco- liers qui reliait les fermes du Meix Lagor, des Feuves au hameau de Derrière-le-Mont traverse la parcelle de haut en bas. Les lieux semblent garder en mémoi- re le souvenir de ce temps-là, quand la forêt devait sans dou- te résonner matin et soir des cris des gamins en culottes courtes. Enfant du pays, Hervé Monney a toujours eu le goût du passé et des traditions. Il effectue régu- lièrement des recherches, va à la rencontre des anciens, anime une page Facebook en lien avec l’histoire du Pays Horloger et de Montlebon en particulier (https://www.facebook.com/haut- DoubsPaysHorloger/). Auteur de plusieurs publications sur le tacot, sur l’ancien café Monney, il est propriétaire de quelques lots forestiers qu’il exploite avant tout pour son bois de chauffage. “J’ai toujours apprécié le sentier des statues créé par Georges-André Favre dans la vallée de La Sagne. C’est la référence en la matière” , explique l’architecte. Aussi l’idée lui est venue de faire son sen- tier à lui. Contraint d’abattre un sapin, il le tronçonne fina- lement à deux mètres du sol et décide de sculpter la souche. Tout est parti de là. Deux ans et demi après, le sentier abri- te 21 sculptures ou plutôt évé- nements.
La poya du bout du monde se love autour d’un tronc desséché.
À la différence du sentier de La Sagne axé sur la sculpture arbo- ricole, ici Hervé Monney cherche plutôt à valoriser des ambiances. On y retrouve des statues assez imposantes comme le “Fat Poli- ceman”, copie fidèle du célèbre policier finlandais, de la poya fribourgeoise qui s’enroule autour d’un tronc desséché ou encore tout au sommet du périple l’in- contournable horloge comtoise. À chaque événement son his- toire. Derrière la reproduction de la célèbre comtoise, c’est l’his- toire du petit troll qui, surpris par un intrus alors qu’il remon- tait le mécanisme, décide de ne plus s’en occuper obligeant ain- si les gens à descendre chaque jour les poids pour assurer le fonctionnement du mouvement. Comme à La Sagne, le sculpteur de Montlebon laisse son instinct et ses passions s’exprimer. La première souche au départ du sentier devient ainsi un curieux U ne nouvelle équipe et un nouvel élan : l’associa- tion commerciale mor- tuacienne M.V.V. (Morteau Votre Ville) a renouvelé son équipe dirigeante avec à sa tête un quintette de commerçantes dynamiques bien décidées à relever le défi. Leur première mission : réussir les fêtes de fin d’année. Pour cela, elles ont concocté dif- férentes animations et pour impliquer le plus possible la population, l’association pro- pose à tous de devenir acteurs des décorations de fin d’année. Un peu à la manière de ce qui se passe en Alsace où tout le monde y met du sien côté déco. “Nous demandons à tous ceux qui le souhaitent de suivre le code couleur que nous avons décidé cette année : des branches de sapin, et des couleurs rou- ge et argent. Nous lançons un concours via une page Facebook qui ouvrira le 1er décembre. Ce jeu est ouvert à tous : il suffit de faire une photo à Morteau (sa maison, une rue, une ani- mation…) sur le thème “Mor- teau s’habille en fête”, de la pos- ter sur la page Facebook et le gagnant sera celui qui aura le plus de “like”. Des bons d’achat dans les commerces de Morteau seront offerts” explique Daniel- le Roussel-Galle, une des res- Commerce
belvédère avec une vue sur une ferme dans son paysage. Quelques rochers, un tronc tor- du et voilà “Un Pont around the world”, clin d’œil à la page Face- book alimentée par les amou- reux de l’élixir pontissalien qui se photographient avec une bou- teille de Pontarlier Anis aux quatre coins du globe. Dans une grosse souche tout à côté, Her- vé Monney a sculpté le hameau de Derrière-le-Mont. Le sentier fléché en rouge monte en lacets coupant à chaque passage l’abrupt chemin des écoliers. Plus habitué à œuvrer derrière un écran, l’architecte s’est retroussé les manches pour créer de toutes pièces ce sentier qui devient du coup très accessible. Comme un exutoire, un jardin secret où se ressourcer au plus près des éléments. Au fil de cet-
te promenade, voici la schlitte de conception certes archaïque mais bien utile pour descendre les bois dans les secteurs acci- dentés. Là un train à crémaillère qui gravit une barre rocheuse dans laquelle on distingue le passage du Col des Roches ou Col-France. Hervé Monney rend aussi hom- mage à quelques personnali- tés des bois. Une petite figuri- ne sur lit de mousse incarne Jean Sauge. Du passé au pré- sent, il n’y a qu’une pokeBall incrustée dans une souche et surmontée d’un pokemon aussi visible qu’invisible tout là-haut à la cime du tronc. Du dahu à Lady Liberty, ce sen- tier raconte bien d’autres his- toires et traditions locales d’hier à aujourd’hui. n F.C.
Accès : se rendre au parking de la chapelle de Derrière-le-Mont
Hervé Monney tenant la schlitte qu’il a construite lui-même.
Sous l’impulsion de la nouvelle association de commerçants Morteau Votre Ville, un nouvel élan est donné pour décorer Morteau à l’approche des fêtes de fin d’année. Avec des cadeaux à la clé. Morteau s’habille en fête
ponsables de M.V.V. Les 73 com- merçants et artisans adhérents à M.V.V. se pareront également des mêmes couleurs, et “tous les autres commerces sont invi- tés à le faire aussi” ajoute la commerçante. Pour l’an pro- chain, l’association M.V.V. a déjà d’autres idées en tête comme la mise en place d’ateliers pour apprendre à faire des décora- tions. L’association commerciale remet également en place son tradi- tionnel jeu auprès des com- merçants : un ticket remis pour 10 euros d’achat et une enve- loppe de 10 tickets permet de participer au grand tirage au sort (qui aura lieu le
29 décembre) avec des lots plu- tôt alléchants : une Peugeot 108 pour le grand gagnant, puis deux voyages pour deux per- sonnes, une montre Péquignet, une entrée à l’année au cinéma Le Paris, etc. “Il y en a pour 15 000 euros de lots au total.” Cette année, ce sera également le grand retour de la patinoi- re qui fonctionnera également entre Noël et Nouvel An sur la place de l’Hôtel de Ville. Cha- let gourmand tenu par les conscrits, bistrot de Noël et cha- let du Père Noël compléteront le tableau. “Notre objectif est vraiment de faire vivre ce cœur de ville.” n
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“Isa a encore une belle carte à jouer dans le monde horloger” Villers-le-Lac
En bref…
l Théâtre Roméo et Juliette le 8 décembre d’après l’œuvre de William Shakespeare sera joué par la compagnie Com- pagnia dell’Improvviso à 20 h 30 au théâtre de Morteau. Réservations : office de tou- risme. Tél. : 03 81 67 18 53 l Horlogerie Le groupe Richemont a annon- cé la suppression de 210 emplois en Suisse au sein des marques Piaget et Vacheron- Constantin. 19 personnes sont concernées chez Piaget à Neu- châtel. l Hymne Le concours lancé par la Socié- té suisse d’utilité publique pour écrire un nouvel hymne natio- nal ne plaît pas à bon nombre de parlementaires de droite qui demandent au Conseil fédéral de lui retirer la gestion de la mythique prairie du Grütli. l Bénévoles L’association Morteau votre vil- le (M.V.V.) recherche des béné- voles pour assurer l'accueil à la patinoire du 14 au 31 décembre. Si vous savez patiner, ce serait un plus ! Ren- seignements au sur morteau- votreville@gmail.com ou au 06 87 16 17 14.
Alors qu’Isa France fait face à des difficultés sérieuses, René Binétruy, le fondateur de l’entreprise horlogère de Villers-le-Lac, livre son analyse de la situation.
L’ annonce début octobre de la mise en redressement judiciaire de la société Isa France de Villers-le-Lac, 74 sala- riés, a affecté René Binétruy. “Pour moi, c’est très triste. Je sou- haite qu’ils s’en sortent. C’est mon vœu le plus cher pour cet- te affaire qui me tient tant à cœur” confie l’homme de 93 ans qui, malgré son âge, a l’esprit vif et le pas alerte. Isa France, c’est lui. C’est lui qui a créé il nomiques. L’entreprise qui fait partie depuis du groupe Isa Swiss a ouvert ses portes “le 4 décembre 1984 avec 39 colla- borateurs” se souvient-il. En quelques années, Isa est devenu un acteur de référence sur le marché horloger inter- national jouant dans la cour des grands où trônaient en leader des sociétés comme Citizen et Ébauches S.A. “Cette usine était forte pour fabriquer des mou- vements économiques. Elle était faite pour une production de masse. Nous en avons produit jusqu’à 5 millions par mois” se souvient l’ancien patron. La y a trente ans sur les restes de l’entreprise Bulova, cette unité de production de compo- sants horlogers pour des mouvements quartz éco-
conjoncture est porteuse. Alors en 1988, on pousse les murs. Le bâtiment de Villers-le- Lac est étendu à 9 000 mètres carrés pour amener la capaci- té de production à 100 millions de mouvements par an. Cet objectif ne sera jamais atteint. Néanmoins, le quartz réussira à Isa France. “Nous étions très présents sur le marché européen. On vendait des mouvements en France, en Italie, en Suisse, en qui s’est retiré des affaires en 1997, en prenant sa retraite. En 60 ans d’activité, il aura accom- pagné la production et la vente de 800 millions de mouvements. L’entrepreneur a pris du recul, tout en restant attentif à l’évo- lution d’Isa dans une conjonc- ture horlogère qui s’est encore durcie ces dernières années. Il veut croire qu’un avenir est pos- sible pour cette entreprise. “Une telle affaire pour survivre doit se placer quelque 10 à 20 % en dessous des prix de la concur- rence, disposer d’une gamme de produits sans cesse innovante. Il faut être en mesure de pro- Allemagne. Le calibre 1 198 par exemple a fait le succès de l’entrepri- se. Nous l’avons produit à 200 millions d’unités” raconte René Binétruy
“Je souhaite qu’ils s’en sortent.”
L’entreprise Isa France de Villers-le-Lac, 74 salariés, a été placée en redressement judiciaire début octobre.
poser des mouvements compor- tant des fonctions que les autres n’ont pas et se renouveler constamment. Quand on le pro- duit et le prix, on vend.” Malheureusement, quelle que soit la valeur de cette stratégie, elle serait difficile à appliquer dans la situation d’Isa qui paie actuellement le départ de son actionnaire chinois. Pour autant, René Binétruy ne blâme pas l’in- vestisseur de Hong-Kong qui a fait le choix de se retirer. “Ce partenaire a parfaitement rem-
pli son rôle financier pendant des années, alertant les direc- tions en leur demandant en vain, au moins l’équilibre des comptes. Comprenant que la crise actuel- le, créée par la politique finan- cière stupide de nos gouvernants, serait de longue durée, donc sans espoir d’une amélioration des comptes, il était devenu clair que son soutien ne pouvait pas conti- nuer” assume M. Binétruy. Tout n’est pas perdu pour autant. “Il est certain qu’Isa France à Vil- lers-le-Lac, Isa Swiss et Tech-
notime Les Brenets (N.D.L.R. : les trois unités du groupe Isa), méritent l’attention de repre- neurs du fait de leur personnel qualifié et de leurs équipements. Ce groupe, défait de l’emprise de Hong-Kong, a encore une belle carte à jouer dans le monde hor- loger.” Espérons-le. La barre ne sera pas facile à redresser à l’heure où l’on apprend que des menaces pèsent maintenant sur les 45 emplois d’Isa Swiss. n T.C.
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Engagement Le service civique bat la campagne
Zoom David Tyrode :
fromager-footballeur P assionné du ballon rond, David Tyrode 23 ans effectue son service civique au F.C. Le Russey. “J’avais envie d’inculquer aux jeunes les valeurs que d’autres m’ont transmis” , explique celui qui tape dans un ballon depuis l’âge de trois ans. Engagé à mi-temps, il entraîne les jeunes du mercredi au samedi et assure également l’animation du site internet du F.C. Le Russey. Quand il n’est pas au stade, on le retrouve à l’atelier de fromagerie de Bon- nétage où il exerce aussi à temps partiel.) n
Le préfet du Doubs a signé le 15 novembre une convention avec le Comité Olympique et Sportif du Doubs visant à faciliter le recrutement de jeunes volontaires sur des missions de Service Civique dans le domaine sportif en zone rurale.
De quoi parle-t-on ? L e service civique a pour ambition de permettre à tous les jeunes qui le souhaitent de s’engager au service d’une mission d’intérêt général, entre 16 et 25 ans et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap. Les missions entre 6 et 12 mois ne requièrent aucune condition de diplôme et sont indemnisées 573 euros nets par mois. L’agence du service civique est un opérateur placé sous tutelle du ministère de la Ville, de la jeu- nesse et des sports (informations sur www.service-civique.gouv.fr) n
C hoisir le stade de biath- lon Florence Baverel pour encourager le développement du sport en milieu rural, le propos tombe à point.Au-delà de la pépi- te olympique qui fait toujours la fierté de l’E.S.S. Montbenoît, le club local a permis à des géné- rations de petit Saugets de s’adonner aux joies des disci- plines nordiques en fond ou en biathlon. Sauf que la partie est loin d’être gagnée. L’essouffle- ment du bénévolat commence à
se faire sentir ici comme ailleurs. Et c’est tout le sens de cette convention signée par Raphaël Bartolt, le préfet du Doubs et Denis Billamboz, président du Comité Olympique et Sportif du Doubs. Ce rapprochement État- mouvement sportif sur la ques- tion du Service Civique n’avait jamais été formalisé en France. Une première nationale qui va donc permettre aux associations et clubs d’accueillir des jeunes volontaires sur des missions de Service Civique en facilitant les
démarches administratives. Le dispositif qui a été mis en œuvre de façon expérimentale dans le Doubs en 2016 donne déjà d’excellents résultats. 71 contrats de volontaires ont été mis en place au niveau du C.D.O.S. mobilisant 36 clubs dans 14 disciplines sportives dif-
férentes. S’ils n’ont pas toujours les diplômes pour encadrer les séances d’entraînement, ces volontaires interviennent plu- tôt en soutien des formateurs ou des bénévoles et s’investis- sent sur des actions, dans l’or- ganisation de manifestation qui visent à promouvoir la pratique sportive. “L’objectif de cette convention est d’attirer au moins un tiers des volontaires en zone rurale” , souligne Dominique Mulet, vice-président du C.D.O.S. “Rappelons aussi que le servi- ce civique n’est pas un disposi- tif d’accès à l’emploi. Ces volon- taires sont là pour découvrir, s’imprégner du milieu associa- tif. Il faut espérer qu’à terme, ils participent au renouvellement des bénévoles. C’est peut-être l’une des finalités de cette convention” , suggère Denis Billamboz, le pré- sident du C.D.O.S. n F.C.
La signature de la convention État-C.D.O.S. s’est déroulée le 15 novembre au chalet du
stade de biathlon Florence Baverel.
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Les Fins La fromagerie des Suchaux mise sur un caviste roumain Faute de trouver une solution locale pour ce poste particulièrement pénible, la coopérative des Suchaux a finalement recruté par le biais d’une agence d’in- térim Madalin, un jeune Roumain pas du tout effrayé par la tâche.
En bref…
l Porc La journée régionale de la filiè- re porcine se tiendra le mer- credi 30 novembre à l’Espa- ce du Marais à Saône. Stand d’exposition de matériels, ali- ments, équipements. De 10 heures à 11 heures, forum des métiers du porc. À par- tir de 11 h 30, débat sur les différents modèles d’élevages porcins en Franche-Comté face aux enjeux économiques et sociaux. Accueil du public à partir de 10 heures Repas, buvette… l Forêt Le Centre régional de la pro- priété forestière (C.R.P.F.) de Franche-Comté a fêté ses 50 ans d’existence en réunissant le 14 novembre dernier ses principaux partenaires a per- mis de retracer les principales actions menées par le C.R.P.F. au profit de la forêt privée com- toise : appui à la gestion durable des forêts, formation des propriétaires, regroupe- ment pour créer des routes… l Solidarité Le Tour de l’Espoir qui s’est déroulé en novembre à Orchamps-Vennes a réuni 2 150 personnes.
I l frotte, il frotte les meules sans se poser de question. Avenant, ponctuel, bosseur. S’il comprend le français basique, il peine encore à s’ex- primer facilement dans la langue de Molière. “Parlo ita- liano ?” , suggère Madalin qui travaillait déjà en France avant de rejoindre le Haut-Doubs, il mager, cela signifie que cela se passe plutôt bien” , sourit Jean- Michel Maire, le président de la coopérative des Suchaux. Cette petite fruitière à 10 exploi- tations transforme 3,3 millions de litres de lait, pour l’essentiel en comté et accessoirement en morbier. Spécificité des Suchaux, ici tout est affiné et commer- cialisé en direct, sans passer par un affineur comme c’est le cas dans la plupart des autres fruitières à comté. Mais l’autonomie a un prix : la main-d’œuvre. La coopérati- ve emploie aujourd’hui huit per- sonnes : un maître-fromager, deux seconds, un vendeur, deux y a deux mois. Pas de nouvelle, bonne nouvel- le. “Comme on n’a aucun retour du maître-fro-
apprentis, et Madalin. Surfant sur la dynamique du comté, elle manque aujourd’hui de places d’affinage malgré l’extension des caves réalisée il y a quelques années. “On a repris depuis trois ans en location les caves Rième enterrées au Pont de la Roche à l’entrée du Val de Morteau. On dispose ainsi de 4 000 places recruter un caviste.” Son rôle : frotter les meules, préparer les commandes et donner un coup de main à l’atelier. Un homme à tout faire en quelque sorte. La coop est d’abord passée par Pôle emploi et a répondu à des candidatures spontanées. “C’est un poste très physique à tenir qui implique de travailler en permanence dans une ambian- ce fraîche et humide. On a tes- té quelques personnes du coin. Ce n’était pas forcément des fai- néants mais aucun n’a fait l’af- faire. Cet été, on a arrêté de pros- pecter mais quand le caviste atti- tré s’est plaint de douleurs au dos, alors on s’est tourné vers supplémentaires avec la contrainte de ne pouvoir mettre un robot de cave, ce qui nous oblige à
une agence d’intérim qui place de la main-d’œuvre de l’Euro- pe de l’Est. Cette agence ali- mentait déjà d’autres opérateurs locaux dans l’agro-alimentaire. On savait donc où l’on s’enga- geait” , poursuit Jean-Michel Maire. Dix jours plus tard, Madalin accompagné d’un technicien tra- ducteur se présentait à la fro- magerie. Juste le temps de trou- ver un hébergement à Espace Morteau et le jeune Roumain s’est retrouvé embauché à 35 heures. “Lui est content de son salaire, nous aussi. Aujour- d’hui, les jeunes fromagers diplô- més ne voudraient plus retour- ner des meules toute la journée. On peut les comprendre” , conclut le président de coop qui espère pérenniser cette solution le temps de résoudre ce problème de caves. n F.C.
Un homme à tout faire.
En poste depuis deux mois, Madalin s’em- ploie à la tâche avec le sourire, sans rechigner.
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U ne nouvelle salle de sport ouvre ses portes au centre-ville de Morteau avec à la clé un nou- veau concept. Il s’agit de Lib’Fit Express, un lieu où chacun peut prati- quer une activité physique quand il veut, à son rythme et dans les meilleures condi- tions. “C’est du fitness haut de gamme à tout petit prix, moins de 1 euro par jour !” annonce Sébastien Guillien, le porteur de projet qui est aussi propriétaire du Lib’Fit Express, le fitness haut de gamme à petit prix Les 3 et 4 décembre, vous pourrez découvrir Lib’Fit Express, le nouveau club de fitness qui ouvre ses portes à Morteau. Publi-information
club Liberté Fitness situé à deux pas. L’abonnement de 19,95 euros le premier mois (29,95 euros ensuite), donne accès à une salle de 300 mètres carrés par- faitement équipée et lumineuse grâce aux surfaces vitrées qui offrent une vue plongeante sur le centre-ville. Les amateurs de sport choisiront Lib’Fit pour le cardio-training et la muscula- tion. Ils choisiront aussi ce club pour se défouler dans le studio biking unique dans le Val de Morteau. 25 vélos sont dis- posés dans un espace clos dont les murs ont été tagués par les graffeurs profes- sionnels de Hard Déco. Ici, on pédale en musique, devant un écran géant sur lequel sont diffusés les programmes de cyclis- me Les Mills. Des séances seront ani- mées par des coachs. “Nous proposerons également des cours de sprint. Ce sont des cours de 30 minutes en interval trai- ning de haute intensité. Ils permettent d’obtenir rapidement des résultats” annon- ce Sébastien Guillien.
Le studio biking, unique dans le Val de Morteau, a été tagué par des graffeurs professionnels.
Des travaux importants ont été réalisés pour transformer l’ancien local com- mercial de Morteau Agencement en sal- le de sport. Il a fallu créer au rez-de-
étaient à la maison ” ajoute-t-il. Des entre- prises locales sont intervenues sur le chantier dont Grosso Agencements, Sal- vi peinture, Balossi Marguet (électrici- té), Saillard Frères (fermetures), Thier- ry Garrelou (carreleur), société Guerrin (plomberie) et Atomix pour les systèmes de son. Le concept est différent de celui de Liber- té Fitness, mais il répond aussi à une demande différente. D’ailleurs, moyen- nant 2 euros par mois, les adhérents de Liberté Fitness auront accès à Lib’Fit Express. n
chaussée des vestiaires dont l’accès est sécurisé. À l’éta- ge, Sébastien Guillien a tra- vaillé sur les ambiances en distinguant les espaces en fonction des activités, ou en bordant la salle d’un tapis de verdure. “L’agencement a
Contrairement aux salles de fitness low-cost, Lib’Fit offre la possibilité aux adhérents qui le souhaitent de béné- ficier d’un accompagnement personnalisé avec un coach, moyennant un tarif spéci-
“Bénéficier d’un programme de travail adapté.”
Lib’Fit Express s’est installé au centre de Morteau à la place de Morteau Agencement.
fique. “C’est un vrai plus pour profiter d’un programme de travail adapté.”
été pensé de manière à ce que les abon- nés se sentent bien, un peu comme s’ils
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PUBLI-INFORMATION Pour un Noël élégant, offrez un bijou Dans son magasin à Morteau, l’artisan bijoutier Benjamin Dore vous invite à découvrir d’élégantes collections de bijoux. Ce sont autant de plaisirs pour les fêtes de fin d’année.
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L e risque de pénurie existe pour cer- tains fromages si l’on en croit une information qui circule en ce moment dans les réseaux de la grande distribution. “C’est la conséquen- ce d’une baisse de la production laitière” indique un directeur de magasin rensei- gné par sa centrale d’achat. Dans la liste des produits concernés, on trouve le reblo- chon, le saint-nectaire. Mais aussi nos fro- mages de montagne comme le comté, le morbier, et le mont d’or “dont la produc- La baisse actuelle de production lai- tière risque d’entraîner une baisse de la production fromagère. Plusieurs fromages français sont concernés dont le comté et le mont d’or. Y aura-t-il du fromage à Noël ? Agroalimentaire
L’artisan bijoutier Benjamin Dore travaille dans la continuité de Marco Lejeune son prédécesseur.
B enjamin Dore aborde les fêtes de Noël avec enthousiasme. L’artisan bijoutier qui a repris à son nom Création Or, l’activité de Mar- co Lejeune il y a moins d’un an, a trouvé ses marques dans son magasin situé Grande rue à Morteau. “Rien ne s’arrête, tout continue” annonce le jeune entrepreneur qui en 2014 est sorti major du Brevet des Métiers d’Arts continue à travailler dans le même esprit que son prédé- cesseur a insufflé pendant plus de trente ans. Comme lui, à l’oc- casion des fêtes de fin d’année, il accorde une attention par- ticulière à satisfaire une clien- tèle à la recherche d’un bijou original à offrir, d’un conseil, d’un service. Elle peut faire confiance à Benjamin Dore qui est passionné pour son métier, qu’il s’agisse de bijouterie ou d’horlogerie. Il suit les tendances des marques qu’il commercialise. “On sent actuellement un retour (B.M.A.) de l’école de bijouterie de Morteau. Désormais commer- çant indépendant, il
tion pourrait être chaotique cette année” précise encore le commerçant qui tient l’in- formation d’une coopérati- ve. Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Les
à l’or jaune. J’ai par exemple de très belles choses en boucles d’oreilles” dit-il. Dans les vitrines du magasin où s’affirme l’élégance, sont pré- sentés des bijoux Diamonfire. “Ce sont des bijoux en argent (bagues, pendentifs, colliers, bra- celets) dont les pierres sont taillées à la manière du dia- mant. Ils sont rhodiés pour qu’ils ne noircissent pas” explique Benjamin Dore. dans la bijouterie. L’artisan commercialise toujours les marques comme Épenoy. Par- mi les montres originales qui peuvent faire une belle idée cadeau, il y a les montres sque- lettes à gousset. Si Benjamin Dore conseille, il crée aussi des bijoux et en répa- re d’autres. Le côté artisanal de son métier le passionne. “Mes devis sont gratuits pour la fabri- cation d’un bijou en or ou en argent, une transformation ou une réparation” précise l’arti- san toujours heureux de satis- faire ses clients. n Les montres pour hom- me et pour femme sont aussi très présentes
Vers une stagnation de la pro- duction.
La production laitière est encadrée par le cahier des charges des A.O.P.
nel de Gestion du Comté). Il craint que la production ne suffise pas à répondre aux besoins d’un marché en croissance, d’où le risque de pénurie. En effet, le marché a encore progressé de 7 % l’année dernière. Or, la production de comté pourrait bais- ser de 5 %. Un décalage qui peut générer des tensions. “Il est possible qu’on fabrique moins de comté. Au final, sur deux ans, je pense qu’on arrivera à une stagnation de
la production” suppose Claude Vermot-Des- roches. L’enjeu est de parvenir à approvi- sionner le marché en fonction de la deman- de, et à maîtriser les prix qui peuvent s’en- voler en cas de pénurie. Cette situation nous ramène à une réalité que nous avions fini par oublier comme le rappelle Claude Vermot-Desroches : “On vit d’un produit qui est lié à la nature.” Il faut faire avec. n
aléas de la météo cet été ont pénalisé la récolte fourragère et par conséquent l’ali- mentation des vaches. “On constate une baisse de la production laitière dans toutes les fruitières. C’est une inquiétude” recon- naît Claude Vermot-Desroches, le prési- dent du C.I.G.C. (Comité Interprofession-
“De très belles choses en boucles d’oreilles.”
Morteau
L’Évolution recherche un service civique Le Club de gymnastique L’Évolution de Morteau n’a, depuis la rentrée, toujours pas trouvé de jeune âgé de 16 à 25 ans pour enca- drer certains ateliers.
D epuis le 1er sep- tembre, le poste est vacant. Alors les membres du club de gymnastique L’Évolution de Morteau reprennent leur bâton de pèlerin à la recherche d’un garçon ou d’une fille, âgé entre 16 et 25 ans, qui veuille bien s’investir. Sans condition de diplôme, le service civique est un engage- ment volontaire au service de l’intérêt général. Il est indem- nisé 573 euros par mois pour une durée de 6 à 10 mois. Les missions au sein du club : “Per- mettre à un public en situation de handicap la pratique de la gymnastique : accueillir plu- sieurs fois par semaine le grou- pe “Éveil au monde” constitué d’enfants avec troubles autis- tiques et T.E.D. Troubles Enva- hissants du Développement,
Pour encadrer notamment le groupe “Éveil au monde” (photo archive Càd).
mois” détaille la présidente Anne Wurm. Le volontaire effectue- ra ces missions en collaboration avec la présidente et la vice- présidente du club qui assurent le suivi de son service civique. Le volontaire agira également dans un souci de sécurité et de bien-être des personnes en situa-
tion de handicap ou non. Il devra avoir de bonnes capacités rela- tionnelles et être intéressé par le sport et l’aide à la person- ne. Il souhaitera aussi, par cet- te responsabilité, s’engager dans une mission concrète et expé- rimenter une voie à dimension humaine et solidaire. n
de de Mikaël”) lors de l’utili- sation du gymnase pour la pra- tique d’activités d’éveil corporel et de rééducation. Puis favori-
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ser l’accès au gymnase en soutien avec l’entraî- neur sportif profession- nel du club, accueillir des classes primaires de Morteau pour des séances de découverte gymnique, et porter un
Le service civique indemnisé 573 euros par mois.
Candidature à la présidente du club : Anne Wurm - Association Gymnastique Évolution 6, les Chézières 25500 Les Fins - Tél. 06 88 32 83 99 anne.wurm@wanadoo.fr
et l’E.S.A.T. de l’A.D.A.P.E.I. Morteau, l’association “Le mon-
regard plus spécifique sur l’ac- cueil des jeunes enfants dès 18
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