Journal C'est à dire 226 - Novembre 2016

V A L D E M O R T E A U

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Morteau La future caserne a bien failli prendre l’eau Sans l’intervention du Collectif pour la sauvegarde du marais de la Tanche, la future caserne des pompiers serait en partie construite sur une zone humide protégée et inondable. Les travaux ont été stoppés par l’État. Ils ont repris. 29 000 euros de surcoût et un léger retard.

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Sylv atri collabor Jean-Paul BULLIARD & ses ie et Cécile Julie , ces Corinne

Jeudi 10 novembre, le Collectif constate que le remblai est

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bien retiré du marais comme l’a demandé l’État.

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d@axa.fr agence.bulliar AIL. 03 81 67 14 14 03 81 67 02 13 a Ax

L a pose de la première pierre d’un chantier est toujours symbolique. Un parpaing cimenté par les élus installé au sol, la pho- to, des discours à n’en plus finir, une poignée de main, et tout le monde est content. Jeudi 8 décembre, à Morteau, l’offi- cialisation du début des travaux de la nouvelle caserne en rem- placement de l’ancienne située rue de la Glapiney - devenue obsolète - sera tout sauf anec- dotique. Depuis février, la com- munauté de communes du Val de Morteau et le Service dépar- temental d’incendie et de secours (S.D.I.S.), maître d’ouvrage, ont en effet dû résoudre un pro- blème de taille. Ils ont été som- més, par la Direction départe- mentale des Territoires (D.D.T.), de stopper les travaux en mars parce qu’une partie du terras- sement de la plate-forme était réalisée sur la zone humide du marais de la Tanche, protégé. Le tout dans un périmètre inon- dable. C’est le Collectif pour la sauvegarde et la réhabilitation du marais de la Tanche qui a

interpellé le premier les services de l’État : “En février, nous avons été contactés par des citoyens car des travaux étaient réalisés et certains se posaient des ques- tions car ils avaient lieu sur l’an- cien ruisseau des abattoirs, tête de bassin, qui alimente le marais de la Tanche. Le 6 mars, nous avons demandé à la D.D.T. si elle avait été consultée. Nous disions simplement que l’eau ne pouvait plus s’écouler normale- ment en raison de la plate-for- me” explique la présidente du collectif Nathalie Fransceconi, accompagnée de Martine Kali- na (trésorière) et Claude Faivre (secrétaire). Le lendemain, l’État suspendait les travaux et donc le permis de construire délivré par la com- munauté de communes du Val de Morteau. Cette dernière a-t- elle enfreint la loi ? Pas vrai- ment. Sur les cartes I.G.N., le ruisseau ne figurait plus. “Rien ne laissait présager une zone humide puisque cette zone est classée U2 (constructible), répond Jean-Marie Binétruy, président de la collectivité. Il a fallu des

carottages pour le découvrir.” L’État a toutefois “mis en demeu- re la communauté de communes pour qu’elle régularise et remet- te en état le lit majeur. Nous avons demandé à ce qu’un nou- veau projet soit déposé, ce qui a été fait. C’est dans l’interpré- tation cartographique que l’er- reur a été commise mais tout semble rentrer dans l’ordre” déclare le chef adjoint du ser- vice de la D.D.T. Début novembre, les pelleteuses enlevaient les 1 000 m 3 de rem- blai sur les 2 000 déposés dans la zone “protégée” échappant ainsi à la loi sur l’eau qui impo- se de nombreuses études. Le surcoût lié aux travaux de déblaiement pour la collectivi- té est d’environ 29 000 euros. Pour les pompiers, la caserne aura “environ trois mois de retard. Le centre doit ouvrir en juin 2018 après 18 mois de tra- vaux” rassure le colonel René Cellier qui n’en fait pas une affai- re. Pour autant, la future caserne doit être repensée, notamment les lieux d’aisance (terrain d’en-

25500 Morteau 12 rue Pasteur

M F. T.

Agent général AXA BULLIARD aul Jean-P

Agence ouverte du lundi matin au samedi midi.

Agent Général - intermédiaire en opération de banque N° orias 07 013 192

traînement, parkings). Le champ utilisé par un agriculteur des Fins ne transformera pas en mare. “Ce qui nous afflige, pour- suit le Collectif, c’est le manque de vigilance. Rappelons que 50 % des zones humides ont disparu depuis 1960” conclut la prési- dente. Et contrairement à certaines rumeurs, l’association n’a rien contre les pompiers. Bien au contraire. Elle s’occupe de pré- server un marais grignoté et en danger. Ces citoyens bénévoles ont évité aux soldats du feu d’avoir les pieds dans l’eau, qui avouez-le, serait un comble ! n E.Ch.

Les zones d’aisance seront moins importantes pour la caserne.

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