Journal C'est à dire 226 - Novembre 2016

V A L D E M O R T E A U

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Les Fins La fromagerie des Suchaux mise sur un caviste roumain Faute de trouver une solution locale pour ce poste particulièrement pénible, la coopérative des Suchaux a finalement recruté par le biais d’une agence d’in- térim Madalin, un jeune Roumain pas du tout effrayé par la tâche.

En bref…

l Porc La journée régionale de la filiè- re porcine se tiendra le mer- credi 30 novembre à l’Espa- ce du Marais à Saône. Stand d’exposition de matériels, ali- ments, équipements. De 10 heures à 11 heures, forum des métiers du porc. À par- tir de 11 h 30, débat sur les différents modèles d’élevages porcins en Franche-Comté face aux enjeux économiques et sociaux. Accueil du public à partir de 10 heures Repas, buvette… l Forêt Le Centre régional de la pro- priété forestière (C.R.P.F.) de Franche-Comté a fêté ses 50 ans d’existence en réunissant le 14 novembre dernier ses principaux partenaires a per- mis de retracer les principales actions menées par le C.R.P.F. au profit de la forêt privée com- toise : appui à la gestion durable des forêts, formation des propriétaires, regroupe- ment pour créer des routes… l Solidarité Le Tour de l’Espoir qui s’est déroulé en novembre à Orchamps-Vennes a réuni 2 150 personnes.

I l frotte, il frotte les meules sans se poser de question. Avenant, ponctuel, bosseur. S’il comprend le français basique, il peine encore à s’ex- primer facilement dans la langue de Molière. “Parlo ita- liano ?” , suggère Madalin qui travaillait déjà en France avant de rejoindre le Haut-Doubs, il mager, cela signifie que cela se passe plutôt bien” , sourit Jean- Michel Maire, le président de la coopérative des Suchaux. Cette petite fruitière à 10 exploi- tations transforme 3,3 millions de litres de lait, pour l’essentiel en comté et accessoirement en morbier. Spécificité des Suchaux, ici tout est affiné et commer- cialisé en direct, sans passer par un affineur comme c’est le cas dans la plupart des autres fruitières à comté. Mais l’autonomie a un prix : la main-d’œuvre. La coopérati- ve emploie aujourd’hui huit per- sonnes : un maître-fromager, deux seconds, un vendeur, deux y a deux mois. Pas de nouvelle, bonne nouvel- le. “Comme on n’a aucun retour du maître-fro-

apprentis, et Madalin. Surfant sur la dynamique du comté, elle manque aujourd’hui de places d’affinage malgré l’extension des caves réalisée il y a quelques années. “On a repris depuis trois ans en location les caves Rième enterrées au Pont de la Roche à l’entrée du Val de Morteau. On dispose ainsi de 4 000 places recruter un caviste.” Son rôle : frotter les meules, préparer les commandes et donner un coup de main à l’atelier. Un homme à tout faire en quelque sorte. La coop est d’abord passée par Pôle emploi et a répondu à des candidatures spontanées. “C’est un poste très physique à tenir qui implique de travailler en permanence dans une ambian- ce fraîche et humide. On a tes- té quelques personnes du coin. Ce n’était pas forcément des fai- néants mais aucun n’a fait l’af- faire. Cet été, on a arrêté de pros- pecter mais quand le caviste atti- tré s’est plaint de douleurs au dos, alors on s’est tourné vers supplémentaires avec la contrainte de ne pouvoir mettre un robot de cave, ce qui nous oblige à

une agence d’intérim qui place de la main-d’œuvre de l’Euro- pe de l’Est. Cette agence ali- mentait déjà d’autres opérateurs locaux dans l’agro-alimentaire. On savait donc où l’on s’enga- geait” , poursuit Jean-Michel Maire. Dix jours plus tard, Madalin accompagné d’un technicien tra- ducteur se présentait à la fro- magerie. Juste le temps de trou- ver un hébergement à Espace Morteau et le jeune Roumain s’est retrouvé embauché à 35 heures. “Lui est content de son salaire, nous aussi. Aujour- d’hui, les jeunes fromagers diplô- més ne voudraient plus retour- ner des meules toute la journée. On peut les comprendre” , conclut le président de coop qui espère pérenniser cette solution le temps de résoudre ce problème de caves. n F.C.

Un homme à tout faire.

En poste depuis deux mois, Madalin s’em- ploie à la tâche avec le sourire, sans rechigner.

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