Journal C'est à dire 205 - Décembre 2014

OUVERTURE EXCEPTIONNELLE LES DIM. 14 ET 21 DECEMBRE

8 décembre 2014 N° 205

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

LE JOURNAL C’EST À DIRE CÉLÈBRE 20 ANS D’ACTUALITÉ D’ACTUALITÉ

S O M M A I R E

Nouveau quartier en préparation. La Ville de Morteau termine l’acquisition d’environ 4 hectares de terrain dans le secteur de la gare afin d’y aménager dans les prochaines années un nouveau quartier “durable” . (page 8) Le budget “salé” du déneigement. Avec respectivement 53 et 80 km de voies commu- nales, les communes des Fins et de Villers-le-Lac déboursent chaque hiver plusieurs dizaines de mil- liers d’euros pour le déneigement. (page 18) Précarité, l’autre face duHaut-Doubs. Dans cet eldorado de prospérité qu’est le Haut- Doubs, la précarité gagne du terrain. Tour d’horizon de cette question sociale. (pages 21 à 25) Une usine chimique à Maîche. Une société de Maîche souhaite développer des acti- vités industrielles de nature chimique. Feu vert des communes concernées. (page 27)

C’EST À DIRE, LE LIVRE : UNE BELLE IDÉE-CADEAU POUR NOËL

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(Lire en page 20)

R E T O U R S U R I N F O

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Morteau disposera bientôt d’une nouvelle crèche

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le Haut-Doubs entre dans l’ère du très haut débit

Précarité Derrière la façade dorée d’un Haut- Doubs aux opulents revenus et aux grosses cylindrées se cache une tout autre réalité, souvent silencieuse, et qui prend aujourd’hui tous les visages car elle concerne aussi bien les jeunes sans emploi que les retrai- tés aux maigres pensions : la pré- carité. Même dans cette petite encla- ve de prospérité, elle gagne du ter- rain. Alors, puisque la puissance publique ne peut pas tout et ne résoud pas le problème, les asso- ciations s’organisent : Petit cabas à Maîche, Restos du Cœur à Mor- teau, Banque alimentaire, et celles qui comme le Secours catholique assurent depuis des années et en toute discrétion l’accueil et l’assistance à ceux qui n’y arrivent plus seuls. Cette situation est le symptôme d’une France dont le modèle social est arrivé à satura- tion faute de moyens. Ces situa- tions de fragilité sont d’autant plus choquantes ici, dans un Haut-Doubs où se concentrent les principaux contribuables du département, au mode de vie parfois ostentatoire. La précarité rampante touche indif- féremment jeunes et retraités, et surtout les femmes seules avec enfants, phénomène en hausse ici comme partout. Cette situation dégradée risque hélas de ne pas aller en s’arrangeant. Car il s’agit là d’un cercle vicieux difficile à enrayer avec d’un côté des collectivités locales chargées la plupart du temps de soutenir les associations cari- tatives et de l’autre ces mêmes col- lectivités prises dans l’étau des baisses de moyens alloués par l’État et qui sont contraintes de revoir à la baisse leurs contributions. Pour tenter de pallier les baisses histo- riques de dotations de l’État, les communes et les collectivités locales n’ont souvent d’autres moyens que d’augmenter la fiscalité locale et dans le même temps parfois, on commence à le constater dans cer- taines communes, de se résoudre à baisser les aides attribuées aux associations. Ces mêmes associa- tions qui continuent à tout faire pour accueillir dignement ses bénéficiaires toujours plus nombreux, ne peu- vent même plus compter sur la puis- sance publique pour soutenir l’effort de ses bénévoles. Quand l’État-pro- vidence démissionne, c’est en cas- cade, tout un pan de la société qui risque de s’écrouler. Au plan local, on constate déjà les premiers dégâts concrets. Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2014 Crédits photos : C’est à dire, Comtois en folie, O. Perrenoud, Val de Morteau Poker, Verticool.

C’ est sur un terrain cédé à l’euro symbolique par la société Bourbon Auto- motive Plastics que le bailleur social Habitat 25 a construit un immeuble de 16 logements sociaux rue du Maréchal Leclerc à Morteau. Le bâtiment a été inauguré le 21 novembre. En plus des appartements, un espace a été réservé par la vil- le de Morteau au rez-de-chaus- sée dans le but d’y aménager une crèche. “L’ouverture de l’établissement est prévue mi- janvier. Il comptera douze places” annoncent les services de la municipalité. Cette nouvelle struc- ture va permettre d’élargir l’offre d’accueil des enfants à Morteau. Elle viendra en complément de

la crèche “Le Chat Perché”, rue de la Glapiney, qui dispose de trente places. L’établissement de la rue du Maréchal Leclerc sera géré par l’A.D.M.R. comme c’est déjà le cas pour “Le Chat Perché.” La particularité de cette nouvelle crèche est que des places (on parle de 4) seront réservées pour accueillir les enfants du personnel de l’entreprise Bourbon Auto- motive Plastics qui a cédé le ter- rain. La municipalité de Morteau investit 260 000 euros hors taxes dans ce projet. Une grande par- tie de la somme est prise en char- ge par la C.A.F., l’État et le Conseil général. Au final, 62 000 euros restent à la charge de la ville.

L e Conseil général du Doubs engageunevasteopérationde déploiementdelafibreoptique sur l’ensemble du Haut-Doubs. L’objectifàcourttermeestde per- mettre auxfoyersetauxentreprises de ce territoire d’accéder au très haut débit. Les communautés de communes sont associées à ce projet. “C’est indispensable aujourd’hui de pouvoir bénéfi- cier de cette technologie dans nos territoires ruraux” explique Denis Leroux, maire de Gran- d’Combe-des-Bois. La fibre optique est donc une manière de désenclaver ces secteurs géographiques et de maintenir leur attractivité. “Nous nous sommes battus à la communauté de communes du Plateau du Russey pour être dans le pre- mier train” ajoute-t-il. Cette col- lectivité fait partie des 9 com- munautés de communes avec celles de Morteau et de Maîche qui seront connectées au très haut débit d’ici 2018, date à laquelle s’achèvera la premiè- re phase d’un chantier qui vient

Les travaux ont été officiellement lancés aux Fins le 21 novembre. D’ici 4 ans, les habitants des commu- nautés de communes du Russey, de Morteau et de Pontarlier seront connectées au très haut débit.

de démarrer. À cette date, 36 000 habitants répartis dans 105 communes, et une centaine d’entreprises pourront accé- der à ce nouveau service. Le Département et les commu- nautés de communes concer- nées investissent 45 millions d’euros dans cette première pha- se de travaux aidés à hauteur de 9 millions d’euros par l’État, et de 6,3 millions d’euros par le Conseil régional. Un investisse- ment lourd mais sur lequel le président du Conseil général,

Claude Jeannerot, ne souhaitait pas faire l’impasse. “Nous aurions pu faire un autre choix et réser- ver le très haut débit aux zones les plus peuplées. Mais refuser le très haut débit pour tous, c’était encourager le déclin de nos zones rurales. Cet investisse- ment est une manière de garan- tir l’équité territoriale” a-t-il décla- ré aux Fins, le 21 novembre, lors du lancement officiel de l’opération. Le Département s’impose comme acteur pour réduire la fracture numérique.

Située rue du Maréchal Leclerc, la crèche ouvrira ses portes mi-janvier.

Lynx de Bretonvillers : ils ne veulent pas d’un chien de garde

sible ! Et en plus, ces chiens sont dangereux pour celui qui s’approcherait des troupeaux situés à proximité du village” déclare Philippe Vuillier-Devillers. Du côté des défenseurs des pré- dateurs, la tension monte d’un cran depuis que la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a auto- risé des tirs sur les loups. 13 ont été tués en un peu plus d’un mois “sur une population de loups esti- més à 200 ou 250. Cela veut dire que si les abattages de loups continuent à ce triste rythme, dans un an, au maximum un an et demi, il n’y aura plus de loups en France” s’emporte Samuel Gentit. Toujours selon cet expert, le lynx est lui aussi braconné à outrance, dans les Vosges, “plus de 58 lynx ont disparu de 1993 à 2003 et le vrai problème res- te les 10 000 chiens errants qui égorgent 15 000 moutons par an.” Pendant ce temps, une pro- bable attaque de lynx a été enre- gistrée sur un chevreuil à la Cha- pelle-des-Buis, à l’entrée de Besançon.

L’ association “Info loup lynx” basée à Maîche pré- sidée par Samuel Gentit réagit aux articles consacrés au lynx de Bretonvillers, ani- mal qui rappelons-le a tué 16 moutons depuis août chez le même éleveur. “Je comprends le désarroi de cette éleveuse, aussi notre association (qui défend le loup et lynx) a pris contact avec elle, par deux fois, pour lui proposer une rencontre, afin de voir avec elle, sur le ter- rain, la mise en place d’un chien de protection Patou. C’est la seu- le protection efficace à ce jour, connue et pratiquée dans le pas- toralisme depuis l’Antiquité. Nous n’avons jamais eu de réponse” regrette Samuel Gentit qui en a assez d’entendre, ou de lire, que le lynx ou le loup sont à l’origine de tous les maux. L’éleveur argumente très faci- lement son choix de ne pas prendre de Patou : “Nous avons au moins quatre troupeaux situés à des endroits différents. Ce n’est pas un, mais trois voire quatre chiens qu’il nous faudrait. Impos-

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V A L D E M O R T E A U

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Le bois du Geai pris pour un dépotoir Les Fins

Morteau La valse des enseignes au centre-ville

Il n’y a plus beaucoup de friches commerciales au centre-ville de Morteau. Tour d’horizon des change- ments récents et de ceux qui sont dans les cartons.

rideau. Malgré une activité plu- tôt bonne, les propriétaires ne parvenaient plus, selon nos informations, à honorer les traites mensuelles devenues trop lourdes. Selon la mairie, “des projets de reprise existent déjà pour que l’activité bou- langerie reprenne le plus vite

I l fut une époque, récente, où le nombre de rideaux baissés dans le centre-ville de Mor- teau était plus important. À l’approche de Noël, et malgré le formidable développement de la zone commerciale autour d’Intermarché, le commerce de centre-ville fait tout pour conti- nuer à prospérer. Le départ récent du primeur Jacoulot en zone libè- re une nouvelle vitrine en centre- ville. Bien placé au bord de la rue René-Payot, le local devrait trou- ver preneur assez rapidement. Pour le reste, la rue de la Gare présente deux enseignes vacantes : le magasin “People N 5” et la boutique de cadeaux Sam’sara, mise en vente. Un peu

plus haut dans le centre-ville, on trouve deux autres pas-de- porte toujours vides. Le maga- sin Picadelly, en bas de la Gran-

de rue, fermé depuis l’an dernier et qui n’a pas encore trouvé pre- neur. D’autres enseignes qui ont long- temps été vides ne le sont plus dans cette

possible à cet endroit avec un nouveau res- ponsable.” Une dernière enseigne “historique” devrait elle aussi être concernée par un changement, pas

D’autres enseignes ne sont plus vides.

Grande rue. Un peu plus haut, le cas de l’ancienne pâtisserie Rognon se heurte au refus sys- tématique de la propriétaire des lieux de céder son pas-de-por- te à un nouveau commerçant. Plus récemment et c’est plus étonnant, c’est la boulangerie la Croustillante qui a baissé le

dans l’immédiat cependant : la pharmacie Principale Genevard- Vuilley. Les deux associés pré- voient de déménager leur offi- cine dans les anciens locaux des Surgelés Chopard, chemin des Pierres, à quelques encablures de la zone commerciale. Le pro- jet est en cours de finalisation.

L’inventaire des objets déposés dans le bois du Geai est éloquent.

Récemment, un individu a reconnu avoir déversé un tas de déchets dans le bois du Geai aux Fins. M algré les déchetteries et le service men- suel de ramassage des monstres qui est gratuit, il y en a encore qui pren- nent la forêt pour un dépotoir. Le 24 novembre, dans le bois du Geai, aux Fins, on a découvert un dépôt sauvage de déchets. La commune a déposé plainte. Le fautif n’a pas seulement jeté un sac- poubelle, mais il a dû débarrasser tout son grenier du bric-à-brac qui l’encombrait. L’inventaire des objets trouvés sur place par la police municipale est éloquent : sept chaises de jardin en plastique, une table de jardin, six pneus de voitures, une chambre à air, deux tuyaux d’arrosage, un banc de muscula- tion, deux bâtons de ski, un matelas, une bat- terie de moto, une pelle à neige, et bien d’autres

choses encore comme une chaise de bureau. Pas vu pas pris ! Sauf que dans tout ce cirque, notre déménageur du dimanche a laissé des indices qui ont permis à la police municipale de remon- ter rapidement jusqu’à lui. Selon nos informations, le contrevenant aurait été condamné à une amende de 750 euros. “J’espère que cela servira de leçon” remarque le maire des Fins Bruno Todeschini qui rap- pelle au passage que ce sont les employés com- munaux qui se sont chargés de nettoyer le bois du Geai de ces encombrants avant de les acheminer à la déchetterie. “Deux employés communaux ont été mobilisés pendant une matinée. Si l’on ajoute le travail de la police municipale, tout cela a un coût” rappelle l’élu. Cela n’empêche pas certaines personnes de man- quer de civisme. Il arrive que des usagers qui se cassent le nez à la porte de la déchetterie du Bas-de-la-Chaux abandonnent leurs déchets dans la nature.

750 euros d’amende.

Parmi les récentes fermetures, celle de la boulangerie la Croustillante, en haut de la Grande rue.

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Jeu Le poker en odeur de sainteté La folie poker ne s’essouffle pas à Morteau. Au contraire, elle se poursuit avec des passionnés âgés de 18 à 82 ans. Ils se retrouvent le vendredi soir à Villers-le-Lac.

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Le débat sur la route des Microtechniques est relancé Inutile d’espérer une 2 x 2 voies entre Fuans et Villers-le-Lac. Le Conseil général du Doubs n’a pas la capacité financière de supporter un tel investissement. En revanche, des aménagements sont envisagés sur le réseau existant. Les Fins

Le club a investi dans des tables dernier cri.

C ertains ont les lunettes de soleil. D’autres des écouteurs sur les oreilles. Le poker ne s’improvise pas et tout est bon pour tromper l’adversaire. “Le poker s’apprend en 5 minutes mais il faut tout une vie pour s’améliorer” témoigne Emmanuel Roy, pré- sident du club du Val de Mor- teau. Et ce n’est pas “Stéradent”, surnom donné à la doyenne du Val de Morteau Poker qui pré- tendra le contraire. À 82 ans, la

mamie est aussi la mascotte : “On connaît bien Stéradent, s’amuse l’un des joueurs. Lors- qu’elle relève ses cartes, c’est qu’elle n’a pas un bon jeu.” Après avoir organisé son tour- noi annuel qui a accueilli près de 198 joueurs à Montlebon en novembre, le club veut croire en des jours meilleurs… Les joueurs du Val ont trouvé refu- ge à Villers-le-lac après avoir été “écartés” de Morteau où ils jouaient. “Il faut se faire

connaître et reconnaître, avoue le président. On n’a jamais demandé de subventions mais au moins une salle pour se retrouver et entreposer nos 25 tables de jeu” dit-il. Alors que le nombre de joueurs baisse dans d’autres villes, il se maintient dans le Val de Morteau. “Peut- être parce que c’est un club convivial. D’ailleurs, la moitié des joueurs qui sont dans l’association le sont depuis sa création, en octobre 2009.” Aucu- ne somme d’argent n’est mise en jeu. Les passionnés jouent pour le “fun”. Le club a investi dans des tables de jeu neuves et a participé au Téléthon. Il a réuni près de 200 participants au tournoi de poker organisé par le club à Montle- bon et s’est qualifié pour les interclubs qui se dérouleront les 18 et 19 janvier. À la clé : une place en finale nationale. 8 membres iront défendre les cou- leurs mortuaciennes. Que la chance soit avec eux…

Renseignements : vmpoker.forumactif.org

Les joueurs du Poker Val de Morteau, tous âges confondus, se retrouvent le vendredi soir à Villers-le-Lac.

Vincent Fuster, vice-président du Conseil général du Doubs : “Nous ne ferons pas ce qui était prévu dans le projet initial.”

O n reparle de la route des Microtechniques. Le sujet a refait surface d’une manière inattendue.Vendredi 21 novembre, à l’occasion du lan- cement des opérations d’équipement en très haut débit de la région de Morteau, Bruno Todeschini, le maire des Fins, a interpellé publiquement le pré- sident du Conseil général du Doubs Claude Jeannerot sur ce dossier. Il lui a rappelé que l’investissement dans les nou- velles autoroutes de l’information ne devait pas faire oublier la

tantes pour fluidifier le trafic dans le Val de Morteau et en particulier aux Fins, il n’est pas question de créer une 2 x 2 voies qui relieraient Fuans à Villers- le-Lac. “Nous ne ferons pas ce qui était prévu dans le projet ini- tial car nous n’avons plus les capacités de financement pour une 2 x 2 voies. En revanche, on peut améliorer les routes actuelles” affirme Vincent Fus- ter, le vice-président du Conseil général du Doubs qui a ren- contré les élus du secteur à ce sujet. Parmi les améliorations

nécessité de continuer à développer les infra- structures routières et en particulier la route des Microtechniques. Le président Jeannerot a répondu au pied levé,

annoncées, il y a la pour- suite des aménagements de la côte de Fuans, et l’hypothèse d’un gira- toire aux Usines près du terrain de foot des Fins. Ces aménagements

“Nous restons attentifs à la poursuite de la route.”

expliquant que le Conseil géné- ral du Doubs n’avait pas enter- ré ce dossier. “Nous restons atten- tifs à la poursuite de la route des Microtechniques. Mais le plus facile a été fait. Nous avons le devoir pour nos concitoyens et le dynamisme économique d’améliorer le réseau routier” a indiqué l’élu. Si on peut s’attendre à des amé- liorations sur les routes exis-

pourraient être eux aussi repous- sés aux calendes grecques si le Conseil général ne les pro- gramme pas dans les prochains mois. En effet, dans le cadre de la réforme territoriale, les com- pétences des Départements vont être modifiées. Il est possible qu’en 2017, les routes, comme les collèges, les transports ou l’économie ne relève plus des Conseils généraux.

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V A L D E M O R T E A U

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Urbanisme Morteau prépare un nouveau quartier Après les Hauts de la Baigne-aux-Oiseaux, un nouveau quartier doit sortir de terre à Morteau, dans le secteur de la gare. Les acquisitions foncières arrivent à leur terme. L’idée est d’en faire un quartier dit “durable”.

L e secteur s’apparentepour l’instant à une friche.Il se situedans lepérimètredu champ de foire.Quelques vieux entrepôts et silos,un terrain laissé à l’état de nature et un peu plus loin,en perspective,leDoubs. Morteauprépare ici la créationd’un nouveau quartier.Lamairie est en train d’acquérir dans ce périmètre 4 hectares de terrain. Une grosse partie du foncier appartenait à RéseauFerré deFrance (R.F.F.).Le reste appartient àdes propriétaires publics (Conseil général pour une partie), ou privés (particuliers et entreprises). “L’idée pour nous est donc d’acquérir progressivement tous ces terrains sur ce secteur que l’on appelle “La petite vites- se” afin de pouvoir préparer un aménagement cohérent de ce sec- teur. L’opération s’étalera sur au moins un mandat” résume Annie Genevard, maire de Morteau. Une première approche d’aménagement a été réalisée par la S.E.D.D. (Société d’aménagement du Doubs) et un urbaniste à la demande de la Ville de Morteau. Pour Annie Genevard, “ce secteur de Mor-

Zoom La nouvelle salle des fêtes en 2016 Cʼ est aussi dans ce secteur de la ville que sera édifiée la nou- velle salle des fêtes de Mor- teau. Ce projet faisait partie des engagements dʼAnnie Genevard lors des dernières élections municipales. Un concours dʼarchitecte sera lancé dès le début de lʼannée 2015. La nouvelle salle des fêtes sera aménagée dans des anciens bâtiments situés entre le champ de foire et le Doubs. Cette salle desti- née à accueillir des banquets et des réunions de familles devrait offrir une capacité de 350 personnes assises.

Le secteur de la gare, à l’arrière du champ de foire, deviendra un nouveau quartier d’habitat.

Si le nombre de logements à construire n’est pas encore défi- ni, la Ville sait déjà que ce sec-

gers, “ainsi qu’un terrain mul- tisport” complète Annie Gene- vard. Les premiers coups de pioche seront donnés avant la fin de ce mandat, et la construction de ce nouveau quartier s’étalera sur plusieurs années.

teau a des atouts indéniables avec un environnement excep- tionnel, une vue sur la plaine du

se déjà, c’est que nous ne ferons pas là de grands immeubles. Il s’agira pour l’essentiel de petits collectifs, un habitat économe qui offrira aussi des services spé- cifiques à ses habitants. L’idée est d’attirer de nouvelles familles” affirme le maire. Autour de ce futur quartier sera aménagée une zone verte, de promenade avec des aménagements paysa-

teur deviendra un quar- tier “durable”, c’est-à- dire respectant des règles d’urbanisme conformes aux exi- gences nouvelles en

Doubs. L’idée est de créer un lien entre le centre- ville et le Doubs via ce futur quartier. L’idée est de ne surtout pas cou- per la ville de la riviè-

“Nous ne ferons pas de grands immeubles.”

J.-F.H.

re.” Un des autres atouts de ce site est sa proximité avec la gare.

matière d’économies d’énergie notamment. “Une chose est acqui-

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V A L D E M O R T E A U

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NOUVEAU

Cantonales L’U.M.P. n’a pas désigné de candidat à Morteau Le comité départemental retarde l’attribution de l’investiture à un candidat pour les élections cantonales de mars sur le canton de Morteau-Le Russey. Offi- cieusement, le parti espère que les deux équipes qui la demandent, celle de Jean-Paul Bulliard d’un côté et cel- le de Denis Leroux de l’autre, s’entendent pour n’en former plus qu’une.

L undi 1 er décembre, le comité départemental de l’U.M.P. s’est réuni à Vercel. Ce soir-là, le par- ti a investi les candidats qui se présenteront aux élections can- tonales de mars. À l’issue de la réunion, on savait qui avait obte- nu l’investiture sur chacun des 18 nouveaux cantons à l’exception de celui de Morteau-Le Russey dont le cas sera tranché ultérieu- rement. Cette circonscription turlupine les instances de l’U.M.P., en tout cas elle leur pose un cas de conscience. Alors que la droite est parvenue semble-t- il à éviter les dissidences dans tous autres les cantons, elle est ouvertement divisée dans le fief du patron de l’U.M.P. du Doubs Jean-Marie Binétruy. À Morteau, deux candidats demandent l’investiture (ou plu- tôt deux quadrinômes composés de deux titulaires et de deux sup- pléants). D’un côté, il y a Jean- Paul Bulliard, l’ancien maire des Gras qui fait équipe avec Jac- queline Cuenot-Stalder, adjoin- te au maire de Morteau déléguée aux affaires sociales. De l’autre, on trouve Denis Leroux, maire de Grand’Combe-des-Bois qui est accompagné de Dragana Voji- novic, deuxième adjointe au mai- re de Morteau en charge de la politique familiale. La veille du comité départemen- tal, une poignée de militants U.M.P. du secteur s’est déplacée pour voter pour l’une des deux équipes. Jean-Paul Bulliard et Jacqueline Cuenot-Stalder sont sortis en tête des urnes, avec 20 voix contre 16 pour Denis Leroux et Dragana Vojinovic. On pou-

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vait alors penser que les jeux étaient faits jusqu’à ce que le comité décide le lendemain un statu quo pour ce canton. Le pro- blème, on le devine. Si l’U.M.P.

Le comité départemental a donc réservé sa décision dans l’espoir que ces deux équipes s’entendent pour n’en former plus qu’une. “Il est hors de question qu’il y ait

que Jacqueline et moi sommes sortis en tête des primaires” annonce Jean-Paul Bulliard qui précise cependant ne pas être accroché à la place. Il pourrait donc s’effacer, si cela sert l’intérêt collectif. “Inévitablement, il y aura un travail en commun. Nous allons nous entendre je l’espère” répond Denis Leroux. Les discussions s’annoncent âpres. Certains risquent d’y lais- ser des plumes. Rendez-vous avant la fin du mois pour connaître le dénouement de l’histoire. T.C. répondu non à ce transfert, soit parce que cela ne les intéresse pas, soit parce que les conditions proposées ne sont pas à la hau- teur de leurs attentes. L’étape suivante sera donc la mise en place d’une procédure de licen- ciement du personnel. Elle sera probablement engagée au mois de mars au terme d’une pério- de de négociation qui s’ouvre en ce moment. Tout l’enjeu pour les salariés est de parvenir à défendre au mieux leurs inté- rêts. Au-delà du volet du social qui est délicat dans un contexte de crise, une autre question poin- te, celle de l’avenir de ce site industriel de 3 500 m 2 qui a abri- té jusqu’en 2006 la société H.G.T. té les lieux ? Peut-on espérer qu’une autre entreprise s’installe dans ces murs ce qui serait sou- haitable pour l’économie du Haut-Doubs ? Les collectivités devront-elles reprendre ce site à leur charge pour y aménager des équipements publics, ce qui est possible aussi ? Toutes ces questions commencent à pré- occuper des élus locaux. Petitjean. Qu’adviendra- t-il de ce bâtiment construit en 1972, une fois que T.W.C. aura quit-

avait suivi l’avis des militants en donnant l’investiture à Jean- Paul Bulliard, le par- ti prenait le risque d’encourager Denis

une dispersion” annon- ce Michel Vienet, secré- taire départemental de l’U.M.P. Les deux groupes seraient donc sommés de s’accorder.

“Hors de question qu’il y ait une dispersion.”

Leroux à prendre une voix dis- sidente. Il se dit aussi à l’U.M.P. que sur le papier, l’équipe du maire de Grand’Combe-des-Bois est politiquement plus forte avec Dragana Vojinovic à Morteau.

Dans le cas d’une fusion, reste à savoir qui de Denis Leroux ou de Jean-Paul Bulliard cédera la place de titulaire, même chose pour les dames. “Il y aura des discussions à partir du postulat

Les Fins

100 % des salariés de T.W.C. disent non ! Les salariés du site T.W.C. qui doit fermer dans quelques mois viennent de dire “non” à la direc- tion qui leur propose un poste à Morez.

Dans chacun des deux quadrinômes, il y a une adjointe au maire de Morteau, Jacqueline Cuenot-Stalder et Dragana Vojinovic, ici en photo (photo archive Càd).

M ardi 25 novembre, Aymeric Chaumet, le directeur général de T.W.C. est venu dans le Haut- Doubs pour rencontrer les sala- riés de l’usine des Fins qui doit fermer dans les prochains mois. Une fois passé le portail qui sup- porte toujours la banderole sur laquelle est écrit “Non à la fer- meture du site”, le responsable a été accueilli sur place par des employés vêtus de noir, comme s’ils étaient en deuil de la pla- teforme des Fins spécialisée dans la distribution d’articles griffés (montres et bijoux en particulier). “Aymeric Chaumet est venu par- ticiper à un comité d’entreprise” raconte un salarié. Selon nos informations, le patron a ver- sé des larmes face à ses colla- borateurs en évoquant la situa- tion dans laquelle se trouve la société. “Tout le monde s’est

demandé si elles étaient sincères ou pas. En tout cas, il a joué la carte de la fatalité, du contexte économique, qui le pousse à prendre la décision de fermer le site des Fins” observe un employé. Le projet de restructuration engagé par T.W.C. consiste à le du groupe. La direction a donc proposé aux salariés des Fins de suivre le mouvement vers le Jura. Le 16 octobre, elle a envoyé à chacun des 75 colla- borateurs un courrier leur demandant s’ils étaient d’accord de quitter les Fins pour prendre un poste à Morez. Lors de sa venue récente, Ayme- ric Chaumet ne savait pas enco- re que 100 % des salariés ont transférer l’activité des Fins à Morez dans les locaux du lunetier L’Amy, une autre filia-

Les larmes du patron.

La procédure de licenciement sera probable- ment engagée au mois de mars pour les salariés de la société T.W.C.

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Villers-le-Lac “Les petits lutins” prennent une taille

Les travaux d’aménagement du centre multi- accueil avancent à Villers-le-Lac. C’est une struc- ture avec une capacité de prise en charge revue à la hausse qui ouvrira ses portes au printemps.

rez-de-chaussée se trouvera la crèche qui change de gabarit. Sa capacité sera étendue à 24

portes au printemps 2015” annonce Catherine Simonin, adjointe aux affaires sociales.

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À cette échéance, les enfants prendront leurs marques dans leurs nouveaux quartiers à la fois plus spacieux et plus fonctionnels.

places, alors qu’elle n’en compte que 12 actuel- lement, un nombre insuffisant au regard des besoins recensés à Villers-le-Lac. “Il y

Cinq petits réfectoires à l’étage.

L a mairie de Villers-le- Lac a entrepris la réno- vation d’un bâtiment situé au centre du bourg pour y installer d’ici

quelques mois le nouvel espa- ce multi-accueil “Les petits lutins”. “Les travaux ont démar- ré au mois d’août. Il est pré- vu que la structure ouvre ses

Les services proposés par le centre multi-accueil seront répartis sur deux niveaux. Au

a jusqu’à deux ans d’attente pour espérer avoir une place en crèche pour son enfant” déplo- re Dominique Mollier, maire de Villers-le-Lac. Une situa- tion presque inévitable sur une zone frontalière particulière- ment attractive. Les personnes qui ont trouvé un travail en Suisse s’y installent avec leur famille. Les structures publiques de garde d’enfants sont débordées. Situé à l’étage du futur centre multi-accueil, le périscolaire monte lui aussi en capacité. 50 enfants (3 à 6 ans) y seront pris en charge contre 30 actuel- lement. “Il est prévu cinq petits réfectoires indépendants où les enfants prendront leur repas” indique Gilbert Bôle, adjoint en charge des bâtiments. Sur le même niveau sera créée une halte-garderie de 10 places. Avec cette nouvelle structu- re, Villers-le-Lac aborde plus sereinement la question de la petite enfance. “Il y a 4 600 habitants dans la commune. J’estime que cet outil sera dimensionné à nos besoins” explique Dominique Mollier.

La municipalité investit 380 000 euros dans cette opé- ration subventionnée à plus de 50 %. À cela viennent s’ajouter inévitablement des coûts de fonctionnement. Qui dit struc- ture plus importante dit per- sonnel supplémentaire. “Le multi-accueil est géré par la commune. Nous allons créer 7,4 équivalents temps plein qui s’ajoutent aux 8 actuels. On va procéder au recrutement du per-

sonnel dès le mois de janvier” annonce le maire. En attendant la fin des tra- vaux, la municipalité a trou- vé une solution transitoire pour la crèche qui a été aménagée dans le hall de la salle des fêtes de Villers-le-Lac. De leur côté, les enfants du périscolaire prennent leur repas dans une salle paroissiale située à deux pas de l’église. T.C.

La crèche disposera de 24 places contre 12 actuellement.

Morteau en fêtes !

Jacques Alexandre

Mairie

chalet des lycéens

Forêt enchantée

Grande Rue

scène

Morteau

Navette calèche

La Guimbarde

balade à poneys

Thomas laresche

Le Terminus

Rue de l’Helvétie

Rue de la Gare

Un Monde à Part

Big Air

Guy rognon

Père Noël

Parking du Champ de Foire

Gare

Week-end des 13/14 et 20/21 Décembre

Doublement des points de la Carte de Fidélité «Val Commerces» chez les commerçants participants (ouverts de 10h à 19h)

Grand jeu du 13 au 21 décembre : 6 chèques cadeaux de 100€, 6 de 50€, 8 de 25€ et 20 de 10€ à gagner !

Week -

end des 20 et 21 Décembre

Rue de la gare

Place de la mairie

Vous découvrirez une piste de FREE STYLE avec des démonstrations et la possibilité de participer, pour le plaisir des plus courageux ! (ouvert au public)

Vous pourrez y trouver une forêt enchantée pour le plaisir de tous, dans laquelle les en- fants auront le plaisir de découvrir un jeu de piste proposé par la Ville de Morteau. Vous découvrirez aussi sur cette place, un cha- let gourmand tenu par les élèves du Lycée Edgar Faure. Les recettes de cette opération permettront de financer un projet de voyage à l’étranger. Hall de l’école du Centre Les enfants pourront fabriquer de leurs mains une décoration pour accrocher sur leurs sa- pins, cet atelier est encadré par l’association «autour d’un jardin» de Montlebon. rond-point, rue victor hugo Les enfants profiteront de balades à poneys grâce au centre équestre «Elevage du Char- meux» de Chevigney-Les-Vercel. Pour le plaisir des grands et des petits, vous croiserez dans les rues le Père Noël accompagné de la Mère Noël qui nous fera l’honneur de sa présence ! Ils distribueront aux enfants des friandises, du chocolat chaud et auront le plaisir de poser pour quelques photos. Ils arriveront en gare le samedi à partir de 15h15. Au départ de la Gare

Place Carnot

Vous aurez le plaisir d’admirer Mr Sébastien DIEU, un sculpteur sur glace très habile de ses mains !

Animations musicales et dansantes :

Samedi • 11h-13h : concert avec le groupe WAITIN’THE BLUES • 13h-15h : démonstration de Zumba (Liberté Fitness) • 15h-17h : concert avec le groupe WAITIN’ THE BLUES • 17h-19h : concert de GOSPEL Dimanche • 10h-11h : lecture de contes de noël (Librairie Les 3 Souhaits) • 11h-13h : concert avec le groupe WAITIN’ THE BLUES • 14H-14h30 : démonstration de Country • 15h-17h : concert avec le groupe WAITIN’ THE BLUES

Musique !

Une sonorisation avec animation musicale est prévue pour toute la ville pendant 2 jours.

Zone Piétonne

Les points gourmands

Lors de ce week-end festif, le centre-ville de Morteau sera entièrement piéton !

• Terminus (vin chaud, foie gras…) • La Guimbarde (vin chaud, huîtres...) • Un Monde à part (gaufres, crêpes, cidre chaud...) • Jacques Alexandre (huîtres, saumon…) • Thomas Laresche (chocolat chaud...) • Guy Rognon (Muscat de Noël) • Chalet des lycéens (crêpes, tartines, vin chaud...)

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Politique “Nous avons une réelle chance de conquérir ce nouveau canton” Le conseiller général sortant du canton du Russey compte bien devenir le futur conseiller départemental du nouveau canton de Morteau-Le Rus- sey en mars prochain. Il peaufine la composition de son équipe.

C’ est à dire : Vous êtes donc officiellement candidatauxélections départementalesdemars 2015 ? Gilles Robert : Oui je le suis. Je pense apparaître comme un candidat naturel de la majori- té départementale sur ce secteur que je connais très bien. D’ailleurs, je n’ai pas tenu comp- te du calendrier du P.S., j’ai mon

beaucoup pour un seul hom- me tous ces mandats locaux? G.R. : Je rappelle que je n’avais pas du tout l’intention de deve- nir président de la communau- té de communes du plateau du Russey. Il n’y avait pas de can- didat, j’ai accepté cette fonction et je l’assume pleinement avec plaisir. Mais avec ces fonctions, je consacre désormais tout mon temps à la vie publique et cela ne correspond pas à mon plan de vie. En septembre prochain, je reprends mes fonc- tions d’enseignant au lycée, je ferai donc des choix à l’issue de ces élections départementales. Càd : Vous suivez donc votre propre calendrier. Quel est- il ? G.R. : Je me donne jusqu’à la fin de l’année pour constituer une équipe solide et représentati- ve. Je rappelle qu’il faut que nous présentions un “quadrinôme” respectant la parité : je suis donc en train de trouver une candi-

date qui soit sur le Val de Mor- teau, afin de respecter un équi- libre territorial. Et il faudra deux suppléants, un homme et une femme. Càd : Vous avez déjà des noms ? Les femmes ne se bouscu- lent pas pour se présenter ? G.R. : Je continue à prendre des contacts et de rencontrer des per- sonnes très intéressantes. Je suis en train de chercher une co-lis- tière, connue, ou qui gagne à être connue. La composition de ce quadrinôme sera connue au début de l’année prochaine. Je sais par exemple que je pourrai notamment compter sur Valérie Pagnot, qui était ma suppléan- te aux précédentes élections. Elle est prête à jouer un rôle dans cette élection. Càd : Les missions du conseiller départemental ne sont même pas encore défi- nies alors que nous sommes à trois mois des élections. Il n’y a pas une vraie incohé- rence dans ces réformes ter-

propre calendrier, avec mes propres échéances. Je tire une grande satis- faction à faire le travail du conseiller général sur le secteur du Rus- sey depuis plusieurs

“Je ferai des choix à l’issue de ces élections.”

années car j’estime qu’il y a une vraie cohérence entre le tra- vail d’un maire, d’un président de communauté de communes et d’un conseiller général en milieu rural. Je compte bien pour- suivre ce travail sur ce nouveau canton élargi à 25 communes pour environ 25 000 habitants. Je crois d’ailleurs que les gens n’auraient pas compris que je ne me représente pas. Càd : ça ne fait pas un peu

ritoriales ? G.R. : C’est une difficulté sup- plémentaire en effet, mais il faut faire avec. On ne peut pas ima- giner un Conseil général qui n’ait pas de compétence sociale. Je n’imagine pas non plus un seul instant que le Département n’ait pas une politique agricole. Sur la question des missions du Conseil général, à mon avis les grandes décisions seront prises plus tard. C’est la raison pour laquelle nous devons faire com- me si les compétences du Dépar- tement n’étaient pas modifiées. Càd : Si on s’en tient à l’arithmétique politique, avec le bassin de vie de Morteau, il paraît très compliqué pour ce nouveau canton de Mor- teau-Le Russey de basculer à gauche ? G.R. : Si ce genre d’élections fonc- tionnait toujours selon les règles de l’arithmétique, je n’aurais pas été élu conseiller général du can- ton du Russey. J’estime qu’il y a une réelle chance que ce nou- veau canton soit acquis à la gauche. Pour ce genre d’élection, la personne, plus que le parti, compte beaucoup. Il y a des fac- teurs de réussite qui dépendent de moi, de mes engagements, de mon expérience, de ma person- nalité. Par ailleurs, la majorité actuelle au Conseil général a des atouts, nous sommes connus, nous avons un bilan, nous sommes des élus de proximité. Il existe une vraie dynamique qui peut être en notre faveur. Et il y a des fac- teurs extérieurs sur lesquels je n’ai aucune prise comme le poids démographique de ce nouveau canton ou encore le contexte national peu favorable à la gauche en ce moment. Gilles Robert, conseiller général sortant du canton du Russey, tentera de conquérir ce nouveau canton de Morteau-Le Russey.

À droite Denis Leroux,

dans la peau du candidat Denis Leroux ne sait pas encore s’il aura l’investiture de l’U.M.P. Mais il se tient prêt à partir en campagne dans le but de faire basculer à droite le canton du Rus- sey élargi à celui de Morteau.

E n 2011, Denis Leroux, a perdu de 75 voix les élections cantonales face au socialiste Gilles Robert. Une défaite honorable pour le maire de GrandʼCombe- des-Bois et conseiller régional, qui a lʼambition de reprendre en 2015 le canton du Russey étendu à celui de Morteau. Lʼélu a demandé lʼinvestiture à lʼU.M.P. qui nʼa pas encore rendu sa décision. Mais lʼattente nʼentame pas lʼenthousiasme de Denis Leroux qui nʼa jamais caché son intérêt pour le mandat de conseiller général. “Cʼest un mandat de proximité. Avec la baisse des dotations dʼÉtat, le Conseil géné- ral est la seule collectivité vers laquelle les communes et les communautés de communes

pourront se tourner pour défendre leurs intérêts. Sans lʼappui du Conseil général, les investissements ne se feront plus dans nos communes. Elles ont besoin de son soutien, sans cela elles nʼavanceront plus. Le Département est un échelon de proximité essentiel. Ma motiva- tion est là” indique Denis Leroux. Denis Leroux espère désormais obtenir lʼinvestiture de lʼU.M.P. pour partir en campagne. Mais le cas échéant, il sera confron- té à la même inconnue que tous les autres candidats qui auront bien du mal à proposer un pro- gramme politique pour leur can- ton puisquʼon ne sait toujours pas quelles seront les futures compétences des départe- ments.

Propos recueillis par J.-F.H.

S’il est élu conseiller général, Denis Leroux abandonnera son mandat de conseiller régional.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau en habits de Noël L’Union commerciale et artisanale de Morteau opte pour un programme d’animations concentré sur le dernier week-end avant Noël. Mise en bouche. Animations

En bref…

Concert Dimanche 28 décembre, le Brass-band du Saut-du-Doubs organise son traditionnel concert de Noël à la salle des fêtes de Villers-le-Lac avec la participation de Stéphane Rudaz, cornet solo au Brass- band 13 étoiles. Entrée libre (20 h 30, ouverture des portes à 19 h 45). Le B.B.S.D. est diri- gé par Frédéric Monard et pré- sidé par Laëtitia Myotte-Duquet. Migrations LʼI.N.S.E.E. de Franche-Comté a publié une analyse intitulée “Migrations résidentielles : les territoires francs-comtois diffé- remment attractifs”. On apprend quʼentre 2003 et 2008, les migra- tions résidentielles entre la Franche-Comté et les autres régions sont proches de lʼéquilibre. Les aires de Besan- çon et de Belfort attirent des étu- diants, celles de Lons-le-Sau- nier et de Pontarlier des actifs. Environnement La Commission Locale de lʼEau Haut-Doubs Haute-Loue sera appelée à délibérer pour la vali- dation du projet de contrat de territoire Haut-Doubs Haute- Loue. Ce contrat, prévu sur 3 ans, constitue une feuille de route à court terme pour agir sur les mécanismes de dégra- dation des rivières du bassin- versant : apport en nutriments, dégradation physique, présence de toxiques…

L a formule Marché de Noël étalée sur quin- ze jours n’est plus trop d’actualité à Morteau où l’on préfère miser sur la den- sification. “Deux jours intenses d’animations” , note Véronique Beaupoil, la présidente de l’Union commerciale et arti- sanale. Tout se tiendra donc les 20 et 21 décembre dans un centre-ville entièrement piéton sur trois artères : Grande rue, rue de la Gare et rue de l’Helvétie. Les enfants seront les grands invités de l’événement. Sous le hall de l’école du Centre, ils fabriqueront des décorations de Noël de leurs propres mains. Cap ensuite sur la forêt enchan- tée installée place de la Mairie où l’on pourra déguster crêpes, tartines et vins chauds au cha- let gourmand des lycéens. D’autres points gourmands seront d’ailleurs déployés dans les bars, restaurants et com- merces du centre-ville. Au menu : foie gras, huîtres, cidre, chocolat chaud, muscat… L’invité surprise de ce Noël mor- tuacien, c’est la présence de la Mère Noël. Elle sera avec son célèbre compagnon à barbe blanche. Vous les croiserez sans

doute dans les rues où ils dis- tribueront des friandises et du chocolat chaud. À ne pas man- quer, leur arrivée en gare, fixée le samedi à partir de 15 h 15. Amateurs de sensations hiver- nales, rendez-vous rue de la Gare où sera mise à disposition du public une piste de ski free- style sous réserve d’avoir son matériel. Cet équipement ser- vira de support à des démons- trations de haut vol. Une peti- te touche artistique à ne pas manquer sur la place Carnot où Sébastien Dieu, sculpteur de glace, laissera admirer son talent glacé. Tout au long du week-end, les groupes de musique et des clubs se relaieront sur le podium pour assurer l’ambiance musicale qui sied à ces journées festives. Décembre, c’est déjà Noël avant l’heure pour les adhérents de la carte de fidélité “Val Com- merces”. Ils verront leurs points doublés pour tous les achats effectués lors des week-ends du 13 et 14 et du 20 et 21 décembre. À signaler, les chèques cadeaux d’une valeur de 10 à 100 euros à gagner lors du grand jeu orga- nisé du 13 au 21 décembre. Bien d’autres surprises vous atten- dent…

Sébastien Dieu agrémentera ce week-end féerique avec ses sculptures sur glace.