Journal C'est à dire 205 - Décembre 2014

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Le Russey Tristan Vivot, journaliste en herbe Du haut de ses 9 ans, Tristan Vivot, scolarisé en C.M. 1 à l’école des Gentianes, vient de vivre une aventure peu ordinaire. Dans la peau d’un journaliste sportif, il a côtoyé les stars du P.S.G. et de l’O.M. grâce au quotidien sportif L’Équipe. Une expérience qui ne sera peut-être qu’une étape.

“E n fait, j’ai gagné un concours lancé par ce journal” lance le jeu- ne homme avec une belle assu- rance et des explications claires et précises : “Tous les écoliers de C.M. 1 et C.M. 2 de France pou- vaient participer. Il fallait rédi- ger un texte racontant une par- tie de foot…Moi, j’ai parlé d’un match qu’on a fait avec des copains, mon frère et mon papa” poursuit Tristan qui a été sélec- tionné avec deux autres enfants parmi plus de 1 200 participants. Un coup de fil venu de Paris apprend la bonne nouvelle à son

papa, passionné de sport en géné- ral, comme son fils qui pratique en club le judo au Russey et le ski à Damprichard, sans oublier bien sûr le foot entre copains.

sien) où on a assisté à la confé- rence de presse de l’entraîneur Laurent Blanc.” Un vrai emploi du temps de journaliste d’au- tant qu’il a fallu ensuite vite ren-

Père et fils vont vivre deux jours de rêve dans la capitale pour un mat- ch toujours très atten- du. “Le classico” P.S.G.- O.M.

trer au journal pour rédiger l’article et voir la préparation de la maquette du numéro du lendemain. Le

Dans les cou- lisses du foot et de la presse.

dimanche, jour du match, après une matinée de repos, retour au bureau pour le petit reporter. “On a commencé par la confé- rence de rédaction pour définir le plan du journal du lundi et à 17 heures on est parti au stade.”

“On est arrivés à Paris le same- di et on est tout de suite allé à la rédaction du journal où on a rencontré les journalistes. Puis direction le Camp des Loges (le lieu où s’entraîne le club pari-

Le parc des Princes… “C’est bien plus grand que le stade Bonal de Sochaux !” lance Tristan, enco- re des étoiles plein les yeux. La visite complète des vestiaires va lui laisser d’autres bons sou- venirs tout comme l’arrivée en tribune de presse et l’ambiance même du match. Stylo et carnet en mains, il a scrupuleusement pris des notes car à 23 heures,

au moment du coup de sifflet final, le travail n’était pas fini. “Il a fallu repartir pour bou- cler les articles et le journal vers minuit.” Une expérience intense dans les coulisses du football profes- sionnel et du journalisme qui a beaucoup plu à Tristan. Nor- mal quand comme lui on s’in- téresse au foot et qu’on lit régu-

lièrement les journaux “dont C’est à Dire” tient-il à préciser. Un futur collègue peut-être, qui lira en tout cas c’est certain avec beaucoup d’attention et un œil critique cet article. Facile à rédi- ger d’ailleurs pour un journa- liste face à un interviewé clair, précis et synthétique. Un bon début ! D.A.

Agriculture

Une association partenaire des agriculteurs en difficultés 12 000 exploitations il y a un demi-siècle dans le Doubs… 3 500 aujour- d’hui. Les chiffres sont implacables. Autant d’exploitations qui ont mis la clé sous la porte, non sans douleur et sans drame parfois. Car dans ce monde agricole, se faire aider n’est pas un réflexe naturel.

Déjà très intéressé par l’actualité locale, Tristan a déjà de bonnes lectures…

P résident de l’association partenaire des agricul- teurs en difficultés (A.P.A.D.), Ferjeux Courgey rap- pelle qu’elle est née en 1992 “suite à la redistribution des quotas. Des petits producteurs ont été évincés et d’autres plus gros ont subi de lourdes péna- lités.” Des situations délicates pour des agriculteurs alors plon- gés dans un profond mal-être et des soucis de trésorerie. “Notre but premier est de sau- ver la personne car c’est sur elle que pèse le risque… Si l’agri- culteur reprend pied, la ferme peut être sauvée” explique le responsable, très attaché à cet- te approche humaine de sa mis- sion. “C’est d’autant plus impor- tant qu’aujourd’hui, la plupart des situations difficiles décou- lent de problèmes familiaux ou que de toute façon la partie agri- cole en causera à son tour.” En résumé, qui de l’œuf ou de la poule est arrivé en pre- mier…Toujours est-il que qua- si systématiquement les deux problématiques se cumulent. L’approche psychologique des dossiers est donc primordiale pour les bénévoles de l’A.P.A.D. D’ailleurs le premier travail du binôme qui intervient auprès d’un demandeur est simple : c’est écouter et discuter lon- guement. “Quand un agriculteur nous appelle à la rescousse, les dif- ficultés sont souvent déjà pré- sentes depuis un moment avec la banque ou avec les orga- nismes sociaux. Il ne peut plus payer parce que ses revenus ont baissé ou parce que ses coûts de production ont augmenté” pour-

suit Ferjeux Courgey, prenant l’exemple d’un prêt obtenu de justesse au moment où le prix du lait était correct et qui for- cément est plus compliqué à

pèse sur ses paysans. “Il faut qu’ils nous appellent le plus tôt possible pour que l’on puisse les aider à négocier pour sauver la ferme.” Un objectif qui va de pair avec celui d’ac- compagner, de sonne reprenne la maîtrise de son exploitation.” Un suivi qui peut durer des années pour ces bénévoles très investis qui trai- tent en permanence une ving- taine de dossiers. Prenant, exi- geant mais tellement indis- pensable pour sauver plus que des exploitations, des vies. conseiller aussi long- temps que nécessai- re “pour que la per-

rembourser avec la chu- te enregistrée sur la vente de ce produit. Au sentiment de hon- te souvent ressenti par

L’éternel “qu’en dira-t-on”.

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la personne se mêle souvent la peur du “qu’en dira-t-on”. Une ferme passée de génération en génération dans une famille et qui risque de disparaître. Des voisins qui eux tiennent le coup alors que vous êtes proche de devoir tout vendre… Le mon- de rural a ses silences mais aus- si une pression invisible qui

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L’A.P.A.D. conseille aux agriculteurs en difficultés de faire appel à ses services dès les premiers soucis pour ne pas arriver à des situations irréversibles.

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