Journal C'est à Dire 156 - Juin 2010

Le journal gratuit du Haut-Doubs

29 juin 2010 N° 156

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

UN ÉTÉ EN FÊTES DANS LE HAUT-DOUBS

S O M M A I R E

De l’électricité avec du fumier. Une usine de méthanisation transformant le fumier en électricité pourrait voir le jour entre Sancey et Belleherbe. 153 exploitants impliqués. (page 11) Les créanciers de Consolation désemparés. Comme une vingtaine d’autres, l’en- treprise “Humbert Construction” d’Orchamps- Vennes attend d’être réglé des grands travaux engagés sur le site de Consolation. (page 14) Les Alliés à l’âge de pierre. Le maire des Aliiés se bat depuis plusieurs années pour que son village qui ne reçoit pas Internet à haut débit ne soit plus coupé du monde. Des solu- tions techniques existent mais sont très chères. (page 16) Ruggeri panse l’hôpital. L’entreprise de bâtiment mortuacienne a été rete- nue pour participer à la rénovation de l’actuel hôpi- tal Minjoz à Besançon. Une bouffée d’oxygène pour cette société dans un contexte de crise. (page 18) Propriétaire-locataire : le match. Les différends entre bailleurs et locataires sont légion. Exemple avec un propriétaire floué et une locataire usurpée. Le débat est arbitré par l’Association Départementale d’Information sur le Logement. Ce genre de conflits est fréquent. (page 20)

(Cahier spécial pages 28 à 49)

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Il en pince pour la modélisation industrielle Thomas Pawlak, scolarisé en 2 ème année de B.T.S.-C.I.M. à Morteau, décroche l’or aux Olympiades des métiers. Ce titre assure la promotion des filières microtechniques du lycée Edgar-Faure. Morteau

projets industriels

R E T O U R S U R I N F O

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. assisté par ordinateur) le 23 marsdernier.L’épreuvesedérou- laitaulycéeJules-HaagàBesan- çon. “On avait 8 heures pour modéliserune petite pince” , D ix candidats ont par- ticipé à la 41 ème finale régionale des olym- piades des métiers dans la catégorie D.A.O.(dessin

explique Thomas Pawlak qui était le seul représentant mor- tuacien. S’il n’a pas rendu la copie par- faite, il restera celui qui est allé

I l ne manquait à l’équipe 1 du F.C. Morteau-Montlebon qu’un billet pour la montée en C.F.A. 2 pour clore une sai- son exceptionnelle. Les hommes de Christophe Caschili sont invaincus, ils finissent seconds du cham- pionnat, avec un record de 81 points au tableau et pourtant, ces bons résultats sont insuf- fisants pour atteindre la mon- tée accordée au leader final du classement de Division Honneur, Jura Dolois Football. Les joueurs du F.C. Morteau-Montlebon échouent pour la quatrième fois en cinq ans aux portes de la C.F.A. 2. le plus loin dans la démarche. Il a privilégié le global au détail. Démontrant ainsi qu’il maîtri- sait son sujet jusqu’au bout et qu’on lui “pardonnerait” plus facilement quelques imperfec- tions techniques. “Cela évite aus- si de se bloquersurun point pré- cis” , poursuit l’étudiant.Sa pres- tation lui vaut d’être qualifié pourlafinalenationaleprogram- mée à Paris en février 2011. Le niveau montera encore d’un cran. “On devra probablement réaliser toute la modélisation à partir d’une pièce réelle.Ce qui sous-e tend de relever par exemple toutes les cotes au pied à coulisse.” Soit en quelque sor- te un retour aux fondamentaux dela conception industrielle. L’exercice ne semble pas déplaire àTho- mas qui aime lesdéfis.Àl’aise dans toutes les matières, ce brillant étu- diant originaire de Grand’Com- be-Châteleu envisage de pour- suivre ses études en mécatro- nique à l’I.N.S.A.de Strasbourg. Ce qui serait une première à Morteau. CetitrerégionalauxOlympiades des métiers valorise également les formations post-bac dispen- sées au lycée Edgar Faure. 45 élèvessontscolarisés cette année en B.T.S.Conception,Industria- lisation en Microtechniques (C.I.M.). Di lôme en poche, ces spécialistes interviennent tout au long de la chaîne numérique de développement et Ce brillant étudiant de Grand’ Combe- Châteleu.

Le F.C. Morteau-Montlebon échoue sans démériter

ÉDITORIAL

Gros mots Si la France est en émoi depuis la mi-juin, ce nʼest pas à cause de lʼélimination prématurée de son équi- pe nationale dans le Mondial de foot- ball. Après tout, la Terre ne tourne pas autour du ballon rond, ce sport nʼest finalement quʼun jeu et vu le niveau lamentable des tricolores depuis quatre ans, cet échec-là nʼest pas une surprise. Non : lʼissue catas- trophique de ce Mondial sud-afri- cain pour la France a mis en lumiè- re aux yeux du monde entier les dérives dʼune société tout entière. Et cette équipe de France en est hélas le reflet éclatant. Rendons- nous compte que cʼest un des socles de la République française quʼont fait vaciller les irresponsables jean- foutres tricolores. Cela par plusieurs attitudes : une inadmissible non- chalance sur le terrain, un mépris froid de lʼautorité, une violence ver- bale que lʼon croyait cantonnée aux banlieues les plus perdues, une suf- fisance et une morgue effroyables, enfin une impression extraordinai- re dʼimperméabilité au drame qui les entouraient, sorte de déshu- manisation cristallisée dans la seu- le image dʼunAnelka, drapé en Dark Vador narquois errant dans les cou- loirs dʼun aéroport au moment de son renvoi. Estomaquée, la France se rendait compte que son équipe était peut-être à lʼimage du pays. Et cʼest bien cette image-là qui fait froid dans le dos et qui renvoie à leurs responsabilités les plus hautes ins- tances du pays. On pourra bien trou- ver des fusibles dans cette masca- rade - Domenech, Escalettes et consorts - mais cette descente aux enfers africaine est plus lʼéchec dʼun système français tout entier où les valeurs essentielles ont fondu avec la lente dérive dʼun État qui a éri- gé en règles le consensus, le lais- ser-aller, la tolérance de façade, le nombrilisme, lʼindulgence et le laxisme, au nom dʼune liberté ou dʼune supposée émancipation de lʼindividu. Interrogez aujourdʼhui les éducateurs sportifs du Haut-Doubs, eux qui ont reçu en héritage les clés dʼune éducation que dʼaucuns qua- lifieraient de “dépassée” : ils pleu- rent de voir que leurs gamins, éblouis ou aveuglés par lʼaura artificielle de leurs idoles multi-millionnaires, sont tentés aujourdʼhui de fouler au pied ces valeurs. Le respect, lʼautorité, lʼhumilité, lʼabnégation, lʼobéissance et même la soumission ne sont pas toujours des gros mots. Osons le réaffirmer… et bon été à tous. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juillet 2010 Crédits photos : C’est à dire,Ville du Locle, associations et organisateurs. A collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Pas question pour autant de bais- ser les bras la saison prochaine. “La montée est toujours notre objectif” explique Bruno Zac- cardi qui vient de transmettre la présidence du club à Pascal Ger- mann. Pour être assurée de gravir un nouvel échelon, il faudrait pour cela que cette équipe finisse en tête du classement de Division Honneur. Un objectif tenable au regard de sa prestation cette sai- son. Elle a le potentiel physique et technique pour prétendre atteindre la C.F.A. 2. L’autre défi pour le club est de maintenir l’équipe 2 au deuxième niveau régional. L es étudiants en seconde année de B.T.S.-C.I.M. travaillent c tte année sur 7 projets dont 5 développés en collaboration avec des entreprises extérieures. Thomas Pawlak et deux autres collègues réalisent par exemple un système dentaire. “Cette société a déposé un brevet sur un produit qu’elle ne pouvait pas concevoir elle-même. Elle nous a contactés par le biais de la plate-forme technologique.Cette structure est à l’interface entre le monde de l’entreprise et les établissements de Morteau, Jules- Ha g et l’I.U.T. Génie Mécanique et P oductique à Besançon” , explique Philippe Jeannerod, professeur de construction micro- technique en B.T.S.-C.I.M. Les trois étudiants sʼinvestissent d puis la Toussaint sur ce prototype de bridge dentaire auto-réglable. Le projet prend en compte toute la phase développement : de la conception jusquʼà la réalisation des pièces et de lʼoutillage. “On fournit tous les élé- ments nécessaires avant de passer en phase de fabrication de petites ou grandes séries” , poursuit lʼenseignant. Les titulaires dʼun B.T.S.-C.I.M. nʼavaient guère de difficultés pour trouver un emploi jusquʼen 2008. La crise industrielle a rallon- gé de quelques mois le recrutement de la promotion 2009. “Ils rentrent peu à peu sur le marché. Vu la conjoncture, certains ont préféré continuer en école d’ingénieur ou en licence pro- fessionnelle.” Le lycée Edgar-Faure est partenaire de trois licences profession- nelles enseignées à lʼUniversité de Besançon. Les étudiants en B.T.S.-C.I.M. développent plusieurs pro- duits comme ce prototype de bridge dentaire auto-réglable.

coupes forestières. Des opé- rations qui ne peuvent être conduites que dans le cadre dʼune fermeture de la route à la circulation. Enfin, pendant cette période, les douanes françaises et suisses ont pris des disposi- tions pour informer les profes- sionnels sur le fait que le dédouanement des poids lourds se fera aux Verrières.

La route du Col-des-Roches fermée du 12 au 16 juillet

Lʼ annonce de la ferme- ture de la route du Col- des-Roches quelques jours seulement avant les vacances horlogères fait gro- gner certains frontaliers qui devront passer par la route des Brenets pour rejoindre leur lieu de travail. La date du chan- tier nʼest “pas le fruit du hasard rappellent les services du Conseil général, mais la consé- quence d’une coordination avec des travaux réalisés par R.F.F. (Réseau Ferré de France) sur la ligne Besançon-Le Locle.” La route des Microtechniques sera fermée pour une double raison. Tout dʼabord, R.F.F. va intervenir “sur les passages à niveau (dont celui situé avant la frontière) et sur le ballast de la voie” , deux opérations qui imposent la fermeture totale de lʼaxe routier. Les contraintes de

la S.N.C.F. ne permettaient pas semble-t-il de reporter la date de lʼintervention. Simultanément à ce chantier, le Conseil général va réaliser des travaux de sécurisation de la chaussée en procédant à la purge des falaises et des

Thomas Pawlak envisage de poursuivre sa formation en école d’ingénieur.

d’industrialisation de produits microtechniques dans les domaines de la bijouterie, de l’horlogerie,de l’instrumentation médicale, du traitement de l’image,du son,de l’information, de la domotique, de la télépho- nie… F.C.

Le F.C. Morteau-Montlebon à deux doigts du but Football Les joueurs de Christophe Caschili réussissent un parcours sans faute depuis le début de saison. Ils peuvent espérer monter en C.F.A. 2.

L’ équipeA du club de foot Morteau-Montlebon est aux portes de l’exploit. Elle peut espérer monter en C.F.A. 2 à la fin de cette sai- son. Lesjoueursdel’entraîneur ChristopheCaschiliseront défi- nitivement fixéssurleursortle 7 juin au terme de la dernière journée de championnat. Pour l’instant, ils sont deuxième au classement général de division honneuràquatrepointsdupre- mier, JuraDoloisFootball.Une placequ’aupireilsconserveront comptetenudel’avancedepoints qu’ils possèdent sur le troisiè- me. À ce stade de la compétition,

pour être garanti de monter,il faudrait que les footballeurs du F.C. Morteau-Montlebon puissentprendrelatêteduclas- sement. Un scénario idéal mais improbable à moins d’une défaillance de Jura Dolois.Par contreenterminant deuxième, mathématiquequedudéfispor- tif. “Ce sont des calculs d’apothicaires. Nous devrons attendre que les autres cham- pionnats donnent leurverdict avant de savoirsi nous pour- rons monter ou non” rappelle l’accessionenC.F.A. 2 relève davantage de l’opération

Bruno Zaccardi le président du club. Il faut donc croiser les doigts jusqu’à la fin de la sai- son qui pourrait se solder par un double exploit. En effet,cette étonnante équi- pe réalise un parcours sans fau-

te depuis le début du championnat. Elle n’a perdu aucun match ! Certes il y a bien

“Des calculs d’apothicaires.”

Des informations ont été disposées le long de la Route des Microtechniques.

eu quelques matches nuls,mais pas de défaite. Si les joueurs de l’excellent tacticien Chris- tophe Caschili finissent le championnat en étant invain- cus, ils feront entrer leur club dans l’histoire. T.C.

Il faut sauver le Pont de la Rasse

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E n avril, le journal C’est à dire se penchait sur le cas du Pont de la Ras- se situé sur le Doubs en amont de Biaufond. Altérée par les caprices du temps, cette struc- ture érigée en 1907 doit être coûte que coûte rénovée pour permettre aux véhicules et aux randonneurs de traverser de Suisse en France en toute sécurité. Cet axe est le seul moyen pour rejoindre l’hôtel- restaurant de “La Rasse”, récemment repris par un couple arrivé du Nord de la France. Problème, la mairie de Fournet-Blancheroche n’a pas les fonds pour permettre la réalisation des travaux esti- més à 500 000 euros. Pis, l’appel visant à “sauver le Pont” n’a pas eu l’effet finan- cier escompté. La souscrip- tion mise en place par la fon- dation du patrimoine et l’urne installée à l’hôtel n’a permis de récolter “que” 1 200 euros environ. “Nous lançons un nou- vel appel” déclare Pierre-Jean Wycart, le maire de Fournet. Comme une mauvaise nouvelle

n’arrive jamais seule, l’élu a appris que la commune de La Chaux- de-Fonds ne verserait pas un franc suisse à la réfection. “Il me reste une chance : contacter l’ingénieur cantonal ” déclare le premier magistrat. Autre mau- vaise nouvelle, la municipalité a choisi de stopper son projet de création d’un mini-port et d’activités fluviales en amont de l’hôtel pour éviter l’apnée finan- cière. Dans ce flot de mauvaises nouvelles, le Pont espère tout de même sortir la tête de l’eau puis- qu’une enveloppe budgétaire par- lementaire a été demandée au député Marcel Bonnot. Le temps est toutefois compté puisque l’État français a concé- dé à délivrer une subvention à hauteur de 142 000 euros à condition d’entreprendre les tra- vaux d’ici l’hiver 2011. L’édile va frapper à de nouvelles portes à l’instar de celle du Conseil général et d’E.D.F. qui possè- de des terrains le long de cet axe. À votre bon cœur… Renseignements : commune de Fournet-Blancheroche au 03 81 68 64 57.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau

La municipalité s’apprête à lancer les appels d’offres. Les travaux de trans- formation de la maison en une médiathèque pour partie vont débuter avant la fin de l’année. Ouverture en 2011. La maison Klein bientôt en travaux

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L es travaux de rénova- tion de la maison Klein à Morteau vont débu- ter avant la fin de l’année. La municipalité qui por- te le projet s’apprête à lancer les appels d’offres. Après le début du chantier, il faudra patienter un an avant de pouvoir profiter

de cet espace culturel qui accueillera au premier niveau la bibliothèque-médiathèque. Dans les étages, les locaux seront aménagés pour les associations de généalogie et de philatélie, ainsi qu’un auditorium pour le chant de chorale et une salle d’art plastique. Dans les combles,

un appartement sera construit pour héberger le gardien. La ville de Morteau investit 1,1 million d’euros dans ce pro- jet. “Nous espérons obtenir 50 % de subventions. On attend enco- re un retour de l’État et du Conseil général qui sont les prin- cipaux financeurs” explique

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Annie Genevard, maire de Mor- teau. L’élue estime que “cet outil répond à un besoin de plus en plus pressant.” Elle en veut pour

bibliothèque a effectué 26 000 prêts. L’établissement de la rue Barral a enregistré 7 650 visites et compte 1 407 abonnés.

voir mettre en valeur toutes les nouveautés, ce qui n’est pas faci- le dans la configuration actuel- le de la bibliothèque” explique Céline Grenon, responsable de la bibliothèque qui est à l’étroit dans ses 90 m 2 . Dans quelques mois, c’est sur près de 400 m 2 que va s’étendre ce pôle mul- ticulturel qui mêlera le livre à la musique et au cinéma. T.C.

preuves les chiffres de fréquentation de la bibliothèque munici- pale de Morteau. Le nombre de visiteurs n’a

Son déménagement à la maison Klein devrait générer un nouvel élan dans la fréquentation de cet équipement dont

“50 % de subventions.”

cessé d’augmenter ces dernières années avant de se stabiliser depuis deux ans. En 2009, la

l’offre de services sera élargie. L’espace C.D./D.V.D. va prendre de l’ampleur. “Nous allons pou-

Retraites : “Ne pas niveler par le bas” Le député Jean-Marie Binétruy défend évidemment la réforme des retraites pré- parée par le gouvernement. Et le régime des parlementaires ? Le réformer… en douceur, selon lui. Réaction. Débat

Le temps des travaux, les associations seront relogées dans d’autres bâtiments communaux provisoirement pour certaines, définitivement pour d’autres.

Morteau

C’ est à dire : En quoi cette réforme des retraites est-elle juste ? Jean-Marie Binétruy : Elle est déjà inévitable. Sur ce sujet, nos collègues socialistes sont irres- ponsables. Il ne faut pas oublier que l’erreur majeure qu’ils ont commise a été de baisser l’âge de la retraite de 65 à 60 ans en 1982. Dans les années cinquante, une telle mesure aurait pu se justifier mais pas dans les années quatre-vingt. Si les socialistes n’avaient pas pris cette mesu- re, on n’en serait pas là actuellement. Le fait de faire payer les riches, c’est bien, mais cela ne suffit pas car il y a hélas moins de riches que de pauvres en France. Un bouclier fiscal, c’est 500 millions d’euros, alors que le déficit des retraites est de 30 milliards en 2010. C’est la rai- son pour laquelle il fallait aussi utiliser le seul levier acceptable pour tous : l’allongement de la durée de cotisation et de départ à la retraite. Càd : Malgré cette réforme actuellement en discussion, il reste 38 régimes spéciaux en France… Dont celui des parlementaires. Faut-il aussi le réformer ? J.-M.B. : Sur les régimes spéciaux, j’admets qu’il y a encore un travail à faire. En ce qui concerne le régime des parlementaires, on ne peut pas demander à chacun de faire des efforts et de l’autre côté ne pas en fai- re nous. L’âge à partir duquel les parlemen- taires peuvent toucher leur retraite avait déjà été remonté de 55 à 60 ans en 2003 et on est passé à 40 ans de cotisation. Il faut tendre vers plus d’égalité. Càd : En supprimant par exemple le systè- me de double cotisation des députés ? J.-M.B. : Cela ne me choquerait pas que ce système de double cotisation puisse bénéficier à d’autres professions, à ceux notamment qui entrent tard dans la vie active. Même si je pen- se qu’il faut revoir certaines choses, il ne faut pas pour autant niveler vers le bas. Càd : Comment est calculée votre retraite ? J.-M.B. : Sur mes 4 800 euros de rémunéra- tion nette de député, au lieu de cotiser 480 euros “Nos collègues socialistes sont irresponsables.”

Une nouvelle station d’épuration est à l’étude Le projet à l’étude devrait entrer dans sa phase opérationnelle en milieu d’année 2011. La future station de Grand’Combe-Chateleu doit permettre de délester celle de Morteau.

L a communauté de com- munes du Val de Mor- teau projette de construi- re une nouvelle station d’épuration à Grand’Combe-Chateleu. Elle devrait se situer aux Douffrans dans le péri- mètre de l’actuelle sta- tion qui est devenue obsolète. Construite il y a une trentaine d’années, elle permet néanmoins

d’épurer les eaux usées de ce vil- lage et de celui des Gras. Cependant, la capacité de trai-

projet de l’ordre de 8 000 équi- valents habitants. La mise en service de cette usi- ne va permettre de délester la station de Morteau dont la capa- cité d’épuration est désormais contrainte par les nouvelles normes. L’obligation de traiter l’azote et le phosphore augmente la durer des traitements. Résul- tat, il faudrait donc augmenter la surface des bassins à Mor- teau pour continuer à recevoir les eaux usées des Fins, du Pont- de-la-Roche, du Bélieu et de Montlebon. Un scénario impos- sible car le terrain ne permet aucune extension. “Idéalement, pour que la station de Morteau fonctionne efficacement, il fau- drait transférer 4 500 équiva- lents habitants” expliquent les services de la ville. Une charge qui devrait être supportée à ter- me par la station de Gran- d’Combe-Chateleu. Pour l’instant, les caractéristiques techniques de la future centra- le d’épuration ne sont pas arrê- tées. La phase d’étude du pro- jet va se terminer d’ici la fin de l’année. Les travaux pourraient débuter au milieu de l’année 2011.

tement du futur équi- pement va augmenter. La nouvelle station sera dimensionnée pour accueillir les eaux usées de Montlebon et celles

Traiter l’azote et le phosphore.

de la partie ouest de Morteau en plus de celles de Gran- d’Combe et des Gras, soit un

par mois pour la retraite, c’est-à-dire 10 %, c’est une cotisation double, à 20 %, soit près de 1 000 euros par mois. Je considère que je conti- nue de faire un vrai travail, il est normal qu’il soit pris en compte. Pour le reste, je touche ma retraite d’enseignant depuis l’âge de 60 ans. J’avais commencé de travailler à 18 ans et j’ai arrêté à 56 ans quand j’ai été élu député, j’ai donc cotisé 38 ans dans le public. Quant à mes fonctions antérieures d’élu local (maire de Mor- teau, président de la communauté de communes), cela me fait une retraite complémentaire de 250 euros par mois. aura droit à 3 000 euros de retraite mensuelle. 4 500 euros s’il effectue un troisième mandat. C’est le résultat du système de double cotisation pensé pour compenser la “précarité” du statut d’élu. Après deux mandats à l’Assemblée Nationale, Jean-Marie Binétruy (ici en bas de l’image)

Propos recueillis par J.-F.H.

T.C.

La station de Grand’Combe est obsolète.

V A L D E M O R T E A U

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Horlogerie

Un violent orage sature les collecteurs d’eau Le bas de ville est vulnérable. Le 6 juin, lors d’un orage violent, le bas de la rue Charles de Gaulle a disparu sous les eaux de ruissellement, inondant le fournil de la boulangerie Gaume et le sous-sol d’un particulier. Morteau

Une Route de la mesure du temps Avec La Chaux-de-Fonds, Le Locle et Besançon, les musées de l’horlogerie à Morteau et de la montre à Villers-le-Lac s’unissent et lancent la “Route de la mesure du temps”. Pour les amoureux d’horlogerie.

C’ est la deuxième fois que la bou- langerie Gaume est inondée en moins d’un an. La première remonte au 1 er juillet 2009, et la seconde au 6 juin, date à laquelle 35 millimètres d’eaux sont tombés sur Morteau en moins d’une heure. Le scé- nario est à chaque fois le même. Les collecteurs d’eau qui courent le long de la rue Saint-Michel et de l’avenue Charles de Gaulle n’ont pas suffi à canaliser toute l’eau chaussée et s’accumule de façon importante au niveau du rond-point du bas de ville. C’est par la porte de garage située légèrement en dessous du niveau de la route, avenue Charles de Gaulle, que l’eau s’engouffre dans l’atelier de la boulangerie. “Les caves et le fournil sont inondés. Cette fois- ci, il y avait entre 20 et 30 cen- timètres d’eau. La fois précé- dente, c’était pire encore, puisque nous avions 45 cm générée lors de ces deux épisodes orageux intenses et excep- tionnels. Résultat, en quelques minutes, l’eau ruisselle sur la

d’eau à cet endroit” observe Patrice Gaume. “Ensuite, nous avons eu recours à une socié- té de nettoyage, l’ensemble de l’outil de travail a été désin- fecté.” Une partie du matériel a été endommagée. Aujour- d’hui, le dossier est entre les mains des experts en assu- rance. La boulangerie Gaume n’est qu’un exemple parmi d’autres. En face, c’est un rive- rain dont le sous-sol a été inon- dé endommageant l’installation de chauffage. La municipalité a conscien- 20 m 3 d’eau à la seconde rue Charles de Gaulle” indiquent les services techniques de la municipalité. Ils établissent un diagnostic de la situation afin d’envisager des solutions. “Si le réseau est plein, il faut sans doute essayer d’intervenir en amont pour tenter de cana- liser l’eau ailleurs que dans le réseau unitaire. Toute la dif- ficulté est de savoir où il faut intervenir précisément sur le réseau pour éviter ces inon- ce que le bas de ville est vulnérable. Pour- tant, elle a effectué des travaux importants sur les collecteurs dimen- sionnés pour “évacuer

C inq lieux de visite et cinq rai- sons différentes de s’y arrêter. Surune routede80km,le pas- sionné d’horlogerie est invité à fai- re cinq étapes culturelles,toutes dif- férentes. Le musée international d’horlogerie (M.I.H.) deLaChaux-de- Fonds,lemuséeduChâteaudesMonts

les horloges qui constituent le prin- cipal intérêt du Château des Monts. ÀVillers-le-Lac, la collection tenue par Yves Droz est unique aussi et le musée présente en outre l’aspect technique de la montre. À Morteau, le musée de l’horlogerie se distingue notamment par la pré-

au Locle, le musée de la montre à Villers-le-Lac, le muséede l’horlogerieàMor- teau et lemusée duTemps à Besançon viennent

sentation de machines et d’outils. À Besançon enfin, c’est l’actualité de la mesu- re du temps et l’observatoire de Besan-

Instaure une Saint-Éloi “tournante”.

d’officialiser leur projet commun de “Route de lamesure du temps”, pro- jet initié par leM.I.H.Un prospectus commun serabientôt édité et des pro- jets de collaboration se mettent en place. “L’idée est vraiment de mettre en avant la complémentarité de tous ces musées liés au patrimoine horloger, mais tous différents. Que le touriste se dise que dans ce petit périmètre géographique, il y a tant de choses à découvrir sur le mon- de de l’horlogerie” commente Nico- le Bosshart, directrice adjointe du M.I.H. à l’initiative du projet. À La Chaux-de-Fonds, le visiteur trouvera la collection horlogère la plus importante du monde. 35 000 visiteurs le découvrent chaque année. Au Locle, ce sont surtout

çon qui offrent les principaux centres d’intérêt. “L’idée de ce pro- jet est aussi de trouver des syner- gies entre nous, se félicite Grégory Maugain, conservateur du musée mortuacien. Par exemple, en cas d’expositions temporaires, nous pourrions nous prêter des pièces. C’est très bien de s’entraider plu- tôt que de rester chacun dans son coin.” Cette convention de partenariat instaure enfin une Saint-Éloi “tour- nante”. Cette manifestation annuel- le qui a lieu début décembre, ini- tiée par Yves Droz, tournera désor- mais entre les cinq sites. La pro- chaine doit être organisée à Besan- çon. J.-F.H.

“20 m d’eau à la secon- de.”

Située en contrebas de la rue Charles de Gaulle, le fournil de la boulangerie Gaume a été inondé.

des solutions pourrait être d’élever le trottoir à hauteur de la boulangerie. Patrice Gau- me n’y est pas opposé même si cette option compliquerait l’accès au garage avec un véhi- cule. T.C.

dations qui surviennent lors d’épisodes exceptionnels.” La boulangerie Gaume est le seul commerce à subir autant de dégâts du fait de la vul- nérabilité du garage. Les autres sont protégés par le trottoir qui fait barrage. Une

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V A L D E M O R T E A U

RESTAURANT - BAR - PIZZERIA DU PORT Terrasse panoramique avec vue sur les bassins du Doubs Spécialités poissons, fritures et spécialités régionales, salades Christophe Beddeleem

Noël-Cerneux Une espace de parole pour les personnes atteintes du cancer

Une à deux fois par mois, des personnes malades se retrouvent dans une salle com- munale pour échanger ce qu’elles vivent au quotidien. Une initiative lancée par l’association Vie et Cancer.

D epuis un peu plus d’un an maintenant, une dizaine depersonnesse retrouvent dans la salle deconvivialitédelamairiedeNoël- Cerneuxmisegracieusementàleur dispositionparlamunicipalité.Leur point commun est qu’elles sont atteintesd’uncancer.Lelundimatin une à deux fois par mois, elles se retrouvent pour parler du combat

prez a étudié cette possibilité avec Françoise Rocton, la psy- chologue de l’association. Désor- mais, cette professionnelle se déplace régulièrement à Noël- Cerneux pour accompagner le groupe pendant des séances de deux heures. “Avoir un cancer, c’est apprendre à vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Lorsqu’on se retrouve en

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En cas de très mauvais temps, certaines soirées peuvent être annulées.

Cécile Petit-Desprez est présidente de l’association Vie et Cancer.

qu’ellesmènent contrela maladie. “Certaines sont en traitement, d’autres en récidive ou au contraire en rémission. Elles peuvent avoir été simplement opérées ou ont dû suivre des

groupe, on s’aperçoit qu’on n’est pas seul et que d’autres personnes vivent les mêmes choses. Petit à petit, cha- cun devient acteur de sa maladie.” Les angoisses, la colère, la fatigue, la

“Apprendre à vivre avec une épée de Damoclès.”

Pompiers

Soixante pompiers du Haut-Doubs ont maîtrisé un sinistre qui menaçait de s’étendre aux habitations au contact de produits chimiques. Un exercice d’envergure. Exercice grandeur nature à Fabi

famille, la prise en charge médi- cale, le discours des médecins, mais aussi l’espoir, le dialogue qui s’instaure aborde tous les sujets qui découlent de la patho- logie. “Les malades passent tous par le même chemin quelle que soit leur maladie. Des personnes en rémission vont apporter un message d’espoir à celui qui se bat” observe Cécile Petit-Des- prez. Il existe aujourd’hui trois groupes de parole dont deux à Besançon et un dans le Haut-Doubs. Les participants ont entre 30 et 78 ans. 80 % sont des femmes. Chaque personne dans cet espa- ce d’échange est libre de par- ler de ce qui la préoccupe. Ici on ne juge pas, la règle est celle d’un respect mutuel. “Certaines personnes veulent rester ano- nymes pour des raisons qui leur sont propres. Nous acceptons qu’elles ne disent que leur pré- nom” précise Cécile Petit-Des- prez. Qu’importe l’identité des membres, l’essentiel n’est pas là. T.C.

séances de rayons et de chimio- thérapie. Pour d’autres enfin, le cancer est devenu une maladie chronique. C’est justement par- ce que le groupe est très hété- rogène qu’une synergie est pos- sible. On vient ici pour recevoir une aide psychologique et en même temps on donne beaucoup aux autres en faisant partager son expérience” observe Cécile Petit-Desprez. Elle a fondé en 2004 l’association Vie et Cancer (A.V.E.C.) dont elle est la présidente. “À l’origine de cette initiative, nous sommes sept personnes atteintes du can- cer. Nous nous sommes regrou- pées pour ne pas être seules à supporter les séquelles de la maladie.” Ainsi est né le grou- pe de parole thérapeutique à Besançon. L’association s’est fait connaître par le bouche à oreille, jusqu’à trouver une résonance dans le Haut-Doubs en 2009. Deux per- sonnes ont contacté A.V.E.C. pour savoir s’il était possible de mettre en place un groupe à Noël-Cerneux. Cécile Petit-Des-

I l est pile 19 heures rue du Maré- chal Leclerc àMorteau. Soudain, l’alarme à incendie de l’usine Fabi retentit. Moins de sept minutes plus tard, deux camions de pompiers de Morteau débarquent pour maîtri- ser un feu naissant, au sous-sol, qui au contact d’un produit chimique X génè- re un embrasement généralisé à la chaîne demontage et du rez-de-chaus- sée. Mouvement de panique par- mi les employés de ces chaînes soumis aux fumées toxiques avec plusieurs salariés manquant à l’appel.Pire,un employé manœu- vrant du cyanure est entré au contact de ce produit en voulant évacuer rapidement l’établissement. Il perd connaissance. Le scénario catas- trophe débute ! Heureusement, ce n’est qu’un exer- cice. Mais il est d’ampleur : “Nous réalisons une fois par an ce genre d’intervention sur le thème industriel qui mobilise beaucoup de moyens et de personnes”, explique le capi- taine Lionel Touraisin. Près de 60 pompiers de Morteau, Gilley, du Rus-

sey, Villers-le-Lac, Les Gras, Gran- d’Combe-Chateleu et l’unité chimique de Pontarlier étaient sur zone. La vingtaine de badauds a vite com- pris que la “catastrophe” était bien factuelle. Pas de cris, pas de sirène hurlante. Bref, pas de quoi mettre à feu Morteau comme ce fut le cas le 29 décembre dernier à 15 heures lors de l’embrasement d’une bâtisse en

centre-ville. Cette manœuvre d’envergure a été rendue pos- sible grâce à l’usine fabriquant des produits haut de gamme pour l’automobile qui a ouvert ses portes aux soldats du feu : “Nous sommes toujours

“Pour connaître l’usine.”

demandeurs de ce genre d’exercice” conclut le commandant des sapeurs- pompiers. Il a permis de mettre en œuvre des moyens conventionnels et spécialisés, de faire réagir le per- sonnel de l’établissement aux règles de sécurité et faire connaître l’établissement aux premiers inter- venants sapeurs-pompiers. Un bon moyen pour éviter le pire. E.Ch.

Renseignements : Cécile Petit-Desprez : 03 81 61 35 97 Françoise Rocton, psychologue : 03 81 65 04 63

Pompiers du Val de Morteau et de Pontarlier ont travaillé main dans la main.

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V A L D E M O R T E A U

risque n’intéresse pas toujours les producteurs de lait à comté. Mais on éprouve une belle satis- faction quand l’objectif de ren- tabilité est atteint.” André Taillard ne crie pas vic- La Fruitière des Suchaux vers l’autonomie fromagère La coopérative des Suchaux maîtrise complètement sa production de comté, jusqu’à l’affinage. C’est la seule à travailler de la sorte dans le Doubs. Les Fins culiers entre 15 et 20 %. Le res- te part sur le réseau des crémiers et supermarchés localement et à l’extérieur de la région. On trouve du comté des Suchaux à Paris, Londres en Belgique, Allemagne…

En bref…

Goumois Exposition de lʼartiste local Jean-François Taillard à la sal- le Loisirs et Tourisme de Gou- mois du 3 juillet au 2 août. Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h 30 à 12 heures et de 15 heures à 18 heures. Hôpital Suite à lʼarticle paru dans notre numéro 154 consacré au for- midable travail dʼaccompagnement effectué par lʼassociation Jalmalv (Jus- quʼà la mort accompagner la vie), le directeur de lʼhôpital de Morteau tient à préciser que la photo qui illustrait lʼarticle nʼavait pas été prise dans son éta- blissement, mais à lʼE.H.P.A.D. de Maîche… Ce qui ne chan- ge rien à lʼimplication bénévo- le et constante des membres de Jalmalv. Concert Concert de lʼorchestre dʼharmonie de Vichy (70 musi- ciens) samedi 3 juillet à 20 h 30 au théâtre de Morteau. Orga- nisé par lʼÉcho de la Montagne de Montlebon. Lʼorchestre de Vichy est ce qui se fait de mieux en France, il est de renommée internationale. Tarifs : 8 euros (gratuit pour les enfants). Renseignements au 03 81 67 18 53.

loin dans la démarche.” Cette stratégie se traduit par le doublement de la capacité de la cave en 2001. Une seconde exten- sion sera conduite en 2008 pour arriver à 7 000 places disponibles. Coût de l’opération : 750 000 euros dont 40 % d’aides. “On vient d’investir une som- me identique dans la rénovation de l’atelier de fabrication. La demande de subvention est en cours.” La fruitière est désormais tota- lement maîtresse de son destin. “On tenait à aller jusqu’au client. Cela représente du travail, de l’investissement. Cette prise de

C haque fruitière à comté a sapersonnalitéetsa stra- tégie de développement. Celle des Suchaux a tou- jours eu le souci de s’ouvrir sur l’extérieur, de s’engager sur des démarches innovantes à l’image de la démarche “Bleu, blanc, cœur” enfaveurdesOmégas3. “Tout cela nous permet de rencontrer de nouveaux clients sensibles à ces questions” , explique André

Taillard, le président de cette coopérative qui regroupe 10 pro- ducteurs. Soit 2,6 millions de litres de lait transformés prin- cipalement en comté. Avec quelques pièces de morbier ou raclette pour diversifier le pla- teau proposé au magasin inté- gré dans la fruitière. “On a tou- jours affiné nous-mêmes un cer- tain volume. Comme la clientè- le se développait, on est allé plus

toire. Il souligne bien que le processus est encore en phase de démarrage. Si la coop a investi dans un robot d’affinage, son

André Taillard ne s’apitoie pas sur le montant des inves- tissements “Quand on veut assurer

Pratiquement deux postes supplémentaires.

fonctionnement nécessite plus de main-d’œuvre que dans une configuration classique. Elle emploie quatre salariés et une jeune en contrat de profession- nalisation. “On a pratiquement deux postes supplémentaires pour mener à bien toutes les tâches d’affinage, de conditionnement, de suivi des commandes…” La vente au magasin absorbe envi- ron 30 % de la production. L’expédition directe aux parti-

l’affinage jusqu’au bout, on ne peut pas rechigner sur la qua- lité des locaux. On a opté pour des caves enterrées, en privilé- giant également les matériaux les plus nobles.” Pour séduisant et rentable qu’il paraisse, le modèle des Suchaux n’attire pas l’adhésion de nouveaux produc- teurs. Simple constat qui tend à démontrer qu’il n’est pas trop généralisable. F.C.

Zoom Baisse des ventes de comté en 2009 Cʼest la première fois quʼun tel événement se produit depuis 1991. La baisse serait de lʼordre de 2,7 % selon le Comité Interpro- fessionnel du Gruyère de Comté. Pas dʼinquiétude. Ce recul sʼexplique avant tout par la faiblesse des stocks et lʼincapacité des maisons dʼaffinage à répondre à la demande. La situation est due à lʼenchaînement des mauvaises conditions climatiques avec des étés pluvieux en 2007 et 2008. “Les récoltes fourra- gères ont été insuffisantes, provoquant ainsi pénurie de lait de traite pendant la période de pâturage et la saison hivernale ”, explique le C.I.G.C. Lancement de notre programme Neuf "Résidence Belmont" MONTLEBON centre-ville

Au total, la coop des Suchaux a investi 750 000 euros dans ses caves.

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau Le terrain de l’ancienne centrale à béton est en cours de commercialisation. Trois lots sont disponibles. L’enseigne JouéClub sera la première à s’installer sur l’un d’eux. Kiabi, JouéClub et les autres…

L a zone commerciale de Morteau accueille de nou- velles enseignes.À proxi- mité d’Intermarché, c’est le magasin Kiabi qui ouvre ses portes. En face, à côté de Lidl, d’autres commerces sont atten- dus sur le terrain de l’ancienne

re d’un sous-sol marécageux. “L’emplacement est idéal estime Lydia Journot, gérante de Joué- Club, mais il est vrai que c’est assez compliqué de construire là-bas car le terrain n’est pas facile.” Une quarantaine de pieux de 18 m de profondeur ont été

locaux vont nous permettre d’aérer le magasin. Le point fort ce sera le parking qui nous pose problème aujourd’hui” poursuit Lydia Journot. En déménageant, l’équipe de JouéClub va pas- ser de quatre à six personnes et les horaires d’ouverture seront étendus. Deux autres parcelles sont en cours de commercialisation sur le terrain de l’ancienne centra- le à béton. D’après Jacques Rug- geri le propriétaire du site, une a trouvé preneur, et la tran- saction est en cours pour la seconde. T.C.

centrale à béton Rug- geri qui est en cours de commercialisation. Le premier à s’implanter est le

créés. Une opération nécessaire pour accueillir le futur bâti- ment de 750 m 2 qui ouvrira ses portes à la

“L’emplacement est idéal.”

fin du mois d’octobre. Ce projet est synonyme d’une évolution importante pour cet- te enseigne. “Nous disposons de 100 m 2 actuellement. Nos futurs

magasin JouéClub actuellement situé dans la Grande rue à Mor- teau. Les travaux de construc- tion viennent de démarrer. Un chantier technique lié à la natu-

Une première partie du terrain de l’ancienne centrale à béton est viabilisée et commercialisée.

Morteau

Épouse de forain, Bruna Rémond se déplace de fête en fête à travers toute la Franche-Comté. Le quotidien se vit en caravane et ça fait quarante ans que ça dure. Prochaine étape : le 14 juillet à Morteau. Vie de forain, son manège à elle…

Les Gras

Licencié au moto-club de Trévillers, Teddy Villeau est engagé au champion- nat de France 600 Powercup. À mi-saison, il livre ses impressions. Teddy a trouvé le bon carburant

C ela fait quarante ans maintenant que Bruna Rémond se déplace de fête en fête dans toute la Franche-Comté. En juillet, elle sera àMorteauavec deuxmanèges dans le cadre de la fête foraine du 14 juillet. Une vie de nomade qu’elle a appris à aimer. Elle tra- vaillait dans un dispensaire à Besançon lorsqu’elle a croisé la route de Georges. “Quand je l’ai épousé en 1970, j’ai également épousé son métier. Sa profession, c’est sa vie. Il pense que c’est une forme de liberté” s’amuse-t-elle. La liberté d’être partout et nul- le part, de se sentir toujours un peu chez eux là où ils installent leur caravane et leurs deux manèges le temps d’une fête foraine forcément éphémère. “On prend nos habitudes, on change de lieu mais pas d’habitation. Nous

Le 14 juillet à Morteau est un rendez-vous que Bruna Rémond ne manque pas. Elle apprécie de retrouver le public du Haut-Doubs.

À ce niveau, les freinages en bout de ligne droite doivent être lesplus tardifspossible. Teddy le sait.Le jeune pilote de 23 ans domicilié aux Gras en a fait l’amèreexpérienceendébutd’année. Placé dans les premières positions à quelques tous de l’arrivée, il a chuté en voulant fermer la porte à un de ses adversaires. Heureuse- ment, riende grave,juste quelques éraflures et pasmal de travail pour réparer sa machine, une Yamaha 600 cm 3 . Àmi-saison,TeddyVilleau affiche néanmoins de bons résultats en

championnat de France Power- cup avec deux deuxième place et une troisième place.Tourneur- fraiseur dans la vie, le garçon a fait de la moto sa passion. “J’aimerais bien intégrer un team ” dit-il. Pour l’heure, il ten- te - tant bien que mal - de bou- cler le budget lui permettant de se rendre sur les circuits du Vigeant, Magny-Cours… et par- ticiper ainsi aux épreuves du championnat de France. “Le niveau est de plus en plus éle- vé, comme le budget (il faut comp- ter 15 000 euros pour l’achat de

la machine). Après ma chute, j’ai dû changer beaucoup de pièce.s Tant qu’on peut, on fait mais je ne sais pas si je pourrai toujours assurer financièrement” lâche le motard épaulé par Limbo Pneus, Moto Performance et la carros- serie Dewild, ses fidèles sponsors. Autre appui de taille : Jean-Luc son papa, ainsi que son petit frè- re David. Chez lesVilleau, lamoto est une histoire de famille. Sans doute le meilleur carburant pour continuer à mettre la poignée en coin. E.Ch.

vacances, le reste du temps est dédié à l’entretien des machines. Les barrières en inox sont poli- shées , les peintures sont soi- gnées, la mécanique est révisée, Énergy et La Pieuvre, leurs deux manèges qui sont aussi leur outil

des forains, le virus de la fête “et de l’amour du travail” se transmet de génération en géné- ration. On tombe dedans tout petit, et on s’arrête quand le manège de la vie cesse de tour- ner. “La retraite ? Jamais ! lan- ce Bruna. Mon beau-père est mort à 89 ans. Il a vécu avec nous jusqu’à la fin de sa vie. Bon vivant, il jouait du violon, son plaisir était de regarder tourner les manèges. Les forains finis- sent rarement en maison de retraite. Ici, chacun garde ses parents chez soi, en caravane.” Cette forme de solidarité inter- générationnelle subsiste dans cette culture plus qu’ailleurs. T.C.

de travail sont bichon- nés à longueur d’année. “Du plaisir, presque de l’amour !” et hop c’est reparti pour un tour. Tout le monde met la

sommes toujours dans nos meubles, c’est le voi- sinage qui change” sou- rit Madame. Aujourd’hui à Besançon, demain à

“La retraite ? Jamais !”

Louhans, ensuite à Champa- gnole, puis à Pontarlier et Mor- teau, les Rémond passent ain- si de ville en ville de mars à novembre, là où les attendent les municipalités. En dehors de la tournée saisonnière, pas de

main à la pâte à commencer par Philippe et Freddy, les deux fils de Bruna et Georges. Âgés de 38 et 32 ans, ces gaillards doi- vent reprendre le flambeau der- rière leurs parents. C’est com- me ça dans la grande famille

Teddy Villeau (à droite) participe au championnat de France 600 cm 3 Power-Cup.

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P L A T E A U D E M A I C H E

Vers une refonte des gardes médicales Le maire du Russey s’entretient avec le sous-préfet pour tenter de répondre aux inquié- tudes d’habitants qui ne seraient pas bien soignés les week-ends ou jours fériés. Le Russey

“A u Russey, un animal estmieuxsoignéqu’un humain ! Faut-il un drame pour réagir ?” s’interroge Marie-Clai- re Boiteux, habitante du chef- lieu de canton. Elle a adressé une lettre aux élus pour remé- dier aux “dysfonctionnements” des gardes médicales qui met- traient - selon elle - “en péril la santé des personnes” les week- ends, jours fériés et nuits. Faites parvenir vos doléances à la mairie Le maire du Russey deman- de à ses administrés qui ont été mal aiguillés lors dʼun appel au 39 66 de faire part de leurs doléances. “Cela peut paraître dérisoire, mais chaque anec- dote a le mérite d’être notée. Le but du maire est de relayer l’information plus haut.” De quoi apporter de lʼeau au mou- lin sur le dysfonctionnement de la santé la nuit et les week- ends venus. Courriers à adres- ser à la mairie du Russey.

Exemple à l’appui, elle déplore dans son courrier les “erreurs” du “39 66”, le numéro d’appel à composer en cas de maladie en dehors des horaires de consul- tations. “Une nuit, ma voisine enceinte de 6 mois et demi vic- time de contractions compose le 39 66 : au lieu de lui envoyer un médecin pour lui faire une injection, le standard a appelé les pompiers. Elle a fait 130 km aller et retour pour avoir simple-

ment une piqûre, avec le risque d’accoucher dans l’ambulance !” Pour le coup, la Sécurité sociale remboursera le trajet. Comptez 2 000 euros !

À l’heure où les comptes de la Sécu sont au rouge, la question de la réorganisation des gardes instruites par la D.D.A.S.S. est légitime, d’autant que le secteur n’est pas dépourvu en médecins. De Montandon en passant par Maîche jusqu’à Morteau, ils sont près d’une trentaine à exercer.

HORAIRES D’OUVERTURE DU MAGASIN : du lundi au samedi de 9h à 12h et de 16h30 à 19h

avait déjà alerté dès 2003 le pré- fet sur la désorganisation des gardes “durant le week-end.” Il vient à nouveau d’interpeller le sous-préfet de Pontarlier qui le reçoit le mardi 29 juin dans

Quels changements à prévoir, quelle solution pour remédier à ces problèmes ? “Pour le moment, je préfère en parler avec le sous- préfet” lâche le maire Gilles Robert. Une nouvelle réorgani- sation géographique pourrait voir le jour. Joint au téléphone, un médecin (qui souhaite ne pas apparaître) considère que le 39 66 fonctionne assez bien dans le secteur même s’il avoue que le fait de devoir se déplacer du Rus- sey jusqu’à Gilley lors d’une gar- de paraît “illogique.” À suivre.

Bref, il n’y a pas pénurie. Jus- te un besoin d’accorder les vio- lons. Autre cas que Marie-Clai- re Boiteux révèle : “Une person- ne âgée mordue par son chien le

son bureau. Courant juillet, une grande réunion sera organisée avec l’Agence régionale de Santé (A.R.S.) et d’autres acteurs de la san-

samedi soir, en suivant les conseils du 39 66, a désin- fecté comme elle a pu sa plaie à la main, et a consulté le lundi son médecin, avec toutes les

“Un animal est mieux soigné.”

té. Les médecins concernés (le docteur Marchand, le docteur Rogé et le docteur Prêtre) ont été - ou seront dans les jours à venir - consultés.

conséquences qui en résultent. Cette liste de personnes mécon- tentes pourrait être - très - longue” affirme-t-elle. Le maire du Russey Gilles Robert

E.Ch.

Clos Saint-Michel : les appels d’offres sont lancés Maîche

Il n’y a pas pénurie de médecins dans le secteur du Russey mais un “dysfonctionnement des gardes.”

rénovée, nous allons y aména- ger 15 logements dans lesquels seront relogés les locataires du Clos Saint-Michel” expliquent les services d’Habitat 25. L’objectif de cette opération est non seulement d’améliorer les conditions de logement, mais également d’ouvrir ce quartier vers l’extérieur en détruisant

Sur les 129 logements abrités dans les immeubles du quartier du Clos Saint-Michel, 56 seront démolis, 73 seront rénovés et 20 seront construits. Fin de l’opération en 2014.

Depuis 1993

L e programme de réhabi- litation du quartier du Clos Saint-Michel à Maîche entre dans une nouvelle phase. Habitat 25 qui porte le projet s’apprête à enga- ger les appels d’offres d’attribution de la maîtrise d’œuvre. Sur les 129 logements répartis dans les différents immeubles, 56 seront démolis (adresse des bâtiments de 14 à 16, et 18 à 22), 73 seront

rénovés, et 20 seront construits. Une partie des appartements

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situés dans les immeubles qui doivent disparaître est déjà vide. Habitat 25 n’a pas renouvelé les baux de location en vue de cet-

l’immeuble qui se situe le long de la route de Charquemont. Associée à ce projet, la commu- ne de Maîche va tra- vailler sur les espaces

“L’ancienne maison des douanes.”

te opération. “Nous avons éga- lement acquis l’ancienne mai- son des douanes située à proxi- mité d’Intermarché. Elle sera

publics. Plusieurs millions d’euros vont être engagés dans cette opération qui devrait se terminer en 2014. T.C.

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L’immeuble situé le long de la route de Charquemont sera détruit.

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