Journal C'est à Dire 156 - Juin 2010

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É C O N O M I E

Morteau Ruggeri panse l’hôpital de Besançon Dès le mois de septembre, l’entreprise du bâtiment Ruggeri commencera à intervenir sur le chan- tier de mise en sécurité de l’actuel hôpital Jean Minjoz. Ce marché exceptionnel occupera 5 à 10 personnes de la société pendant plusieurs années. Un ballon d’oxygène en période de crise.

L’ entreprise Ruggeri fait partie des sociétés qui ont été retenues lors des appels d’offres pour partici- per à la rénovationde l’actuel hôpital Jean- Minjoz. Le lot dont elle a la charge com- porte plusieurs volets.Il yadugrosœuvre,

le responsable. La décision de l’hôpital d’attribuer le lot à Ruggeri vient confir- mer la compétence et l’expérience de cette entreprise qui n’en est pas à son coup d’essai. Elle a déjà construit la cli- nique Saint-Vincent et la Polyclinique

de l’étanchéité et de la serrurerie. Ce chantier de plusieursmillions d’euros estmajeurpour l’entreprise mortuacienne qui l’a décroché au terme d’un travail d’étude ciselé de quatre mois fourni par son bureau d’ingénierie. “Le dossier que nous avons remis début jan-

de Franche-Comté, ainsi que le pôle cœur-poumon de l’hôpital Jean Minjoz. Ruggeri franchit un nouveau cap avec ce projet. “Le para- doxe, c’est que cette affaire ne va pas faire travailler nos maçons. Nous n’allons pas cou-

“Le dossier pesait 17 kg.”

truction de toutes les chapes. Ce tra- vail est colossal. “Il y a 45 000 m 2 de chape à démolir et à reconstruire avec une obligation de limiter au maximum les nuisances. Nous allons pour cela uti- liser un matériel spécifique qui vient des États-Unis et qui permet de décou- per les dalles en carrés de chocolat.” Toute la difficulté du projet est qu’il faut intervenir dans un établissement de soin qui restera occupé pendant la durée des travaux. Les équipes tech- niques interviendront service par ser- vice au fur et à mesure qu’ils démé- nageront. “Le chantier se décompose en deux phases. La première concerne le rez-de-chaussée de l’hôpital Jean Min- joz jusqu’au niveau - 3. Elle démarre en septembre 2010 et va s’étendre sur quarante mois. À la suite de cela, la seconde phase sera lancée. Elle concer- ne la réhabilitation des tours du niveau

1 au niveau 9 pour une durée minimum de 47 mois” annonce Philippe Jacquot. Ce chantier de longue durée va mobi- liser entre 5 et 10 personnes en per- manence de chez Ruggeri. La direction devra néanmoins faire preuve d’une organisation redoutable pour gérer cet- te opération car les techniciens devront être en capacité d’intervenir sept jours sur sept, 24 heures sur 24, en fonc- tion des exigences de l’hôpital et ce, pendant toute la durée des travaux. Ruggeri s’apprête donc à relever ce nou- veau défi que peu d’entreprises sont capables de mener à bien dans la région. Ce projet est aussi le point de départ à une nouvelle stratégie pour l’entreprise mortuacienne qui a l’intention de bri- guer désormais les marchés très tech- niques à forte valeur ajoutée pour se démarquer de ses concurrents. T.C.

vier en réponse à l’appel d’offres pesait 17 kg” indique pour l’anecdote Philip- pe Jacquot, directeur de Ruggeri. L’investissement du personnel dans ce travail d’examen n’a pas été vain. “Le maître d’ouvrage a privilégié dans cet- te affaire les critères techniques aux cri- tères de prix. Nous n’étions pas l’entreprise la moins-disante” remarque

ler un mètre cube de béton. Ce chantier requiert plus des compétences d’ingénierie et d’étude” précise Philippe Jacquot. Côté gros œuvre, Ruggeri a en char- ge les installations de chantier (écha- faudages, base vie, ascenseur de faça- de). Son lot comporte également la démo- lition et le percement des planchers, ainsi que la démolition et la recons-

Le futur Jean Minjoz - construction du nouveau Saint-Jacques et réha- bilitation de la “tour Minjoz” - coû- tera au total 450 millions d’euros.

Nouveauté Étape bien-être à Villers-le-Lac Une activité inédite dans le Haut-Doubs vient d’ouvrir ses portes dans la continuité de l’hôtel- restaurant Le France : un espace bien-être dédié aux soins traditionnels asiatiques.

M usique relaxante, décoration sobre et épurée, ambiance zen … Bienvenue dans un monde de douceur où le “lâcher prise” est un art de vivre. Le restaurateur Hugues Droz (Le France à Villers-le-Lac)

le long des méridiens. En résu- mé, il allie le repos du corps avec celui de l’esprit. “Le shiatsu prend en compte l’être humain dans sa globalité. Il procure un bien-être physique et apporte une grande détente. Le shiatsu est approprié pour les personnes stressées, ou

de la relaxation, un espace déten- te avec thés bio, huiles et sen- teurs bio et un sauna, ce bain de chaleur qui revigore et détend. “Je dispense aussi des cours de relaxation, individuels ou col- lectifs” ajoute la responsable. Le nouvel espace bien-être est ouvert du mardi au dimanche matin sur rendez-vous. De son côté, Le France propose aussi des forfaits alliant repas et/ou nuit à l’hôtel et séance bien être. “De quoi allier la nourriture du corps et de l’esprit” note Hugues Droz, le chef étoilé du France, dont l’état d’esprit se retrouve aussi dans ce nouvel espace dédié à la détente absolue. J.-F.H.

a fait les investissements nécessaires dans la continuité de son res- taurant pour créer un espace de bien-être unique dans le Haut- Doubs où le shiatsu (“pressiondes doigts” en japonais) est la disci- pline-reine.

qui ressentent un mal de dos, des tensions mus- culaires, des problèmes digestifs…” indique Christine Jacquet, qui a suivi une longue for- mation auprès du maître Pierre Clavreux au centre européen de

Une longue formation auprès du maître Pierre Clavreux.

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Kiyindo Shiatsu à Strasbourg. Elle pratique également les arts énergétiques internes depuis dix ans. L’espace bien-être ouvert depuis la mi-juin propose également de la réflexologie plantaire, des modelages relaxants aux huiles,

Géré par Christine Jacquet, ce nouvel espace bien-être est ouvert à tous. D’origine japonaise et basé sur la médecine tradition- nelle chinoise, le shiatsu vise à rééquilibrer l’énergie vitale par le biais de pressions effectuées

Renseignements au 03 81 68 39 96 ou 03 81 68 00 06

Horaires : lundi mercredi vendredi 9h14h / 17h30-21h mardi et jeudi 12h-14h / 17h30-21h samedi 9h - 14h

Club Tonic 18 r Remparts - Pontarlier Tél. 03 81 46 80 90

Christine Jacquet (à droite), responsable de l’espace bien-être, aux côtés de Nathalie et Hugues Droz.

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