Journal C'est à Dire 156 - Juin 2010

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Pas de poupon pour les faucons En raison d’une météo maussade au printemps, certaines couvées de faucons pèlerins présentes dans les gorges du Doubs n’ont pu aller à terme. Plateau de Maîche

I nquiet,Noël Jeannot l’est un peu. En raison d’un prin- temps fortement capricieux, de nombreuses couvées de faucons pèlerins installées dans les falaises des gorges du Doubs n’ont pu aller à terme. C’est le constat que le président de l’association des Gazouillis du Pla- teau a établi avec d’autres béné- voles grâce à des heures passées à scruter les murs rocheux sur- Blancheroche) aux Échelles de la mort -, nous estimons que de nombreuses nichées ont capo- té. Ce ne sera pas une bonne année” , dit-il. Espèce protégée, le faucon pèle- rin n’est toutefois pas menacé de disparition dans cette zone où la pratique de la via ferra- ta est interdite du 15 février au 15 juin pour justement laisser la possibilité à cette espèce de rapace de se reproduire en tou- te tranquillité. Un espoir demeu- re néanmoins puisque “des pontes de remplacement (N.D.L.R. : une deuxième cou- vée) ont été constatées. Du coup, on retrouve des jeunes poussins qui s’envoleront peut-être vers la plombant le Doubs. “Sur une vingtaine de couples que nous suivons - du Petit Philibert (Fournet-

mi-juin” concède le président des Gazouillis, association qui cherche à éduquer au respect de l’environnement. Avec sa longue-vue et ses jumelles, il va continuer à écu- mer les points de vue histoire de scruter les va-et-vient de ces rapaces réputés pour être les plus rapides au monde. Lors- qu’ils plongent sur leurs proies, leur vitesse peut atteindre les sur la protection des rapaces, l’oiseau se fait nettement plus présent. Il s’en est fallu pour- tant de peu pour qu’il ne dis- paraisse en raison de la pollu- tion et du braconnage. “Une maladie rendait les œufs très fragiles. Ils cassaient dès que le faucon venait couver. Ensui- te, il y a eu du braconnage : des personnes dormaient non loin des sites de ponte afin d’éviter que des braconniers ne viennent ramasser des œufs pour les revendre ensuite aux Émirats, friands de l’élevage de faucons” précise-t-il. Au chevet des faucons et de toutes les autres espèces d’oiseaux, les membres des 300 km/h. Il est assez simple de suivre le fau- con pèlerin car il niche dans les falaises. Depuis 1972 et la loi

Gazouillis du Plateau vont conti- nuer leur mission : éduquer à l’environnement et comptabi- liser les espèces.

E.Ch.

Noël Jeannot et les membres de l’association des Gazouillis du Plateau scru- tent depuis le point de vue de la Cendrée les nichées de faucons pèlerins.

“Il y avait du braconnage.”

Tourisme Pour saliver au Bois de la Biche L’hôtel-restaurant du Bois de la Biche accueille les randonneurs en haut des Échelles de la mort. Pour les gourmets : la brochette aux escargots au vin jaune.

C onfortablement installé sur la magni- fique terrasse surplombant le Doubs, l’hôtel-restaurant du Bois de la Biche à Charquemont propose tous les jours (sauf le lundi) des menus et plats pour les ran- donneurs. Après un périple sur le sentier des Échelles de la mort, le touriste peut goûter aux plats concoctés par Thierry Mar- cel-Poix, chef de cuisine et gérant de l’établissement. Une de ses nombreuses spécialités : la brochette aux escargots au vin jaune ou le gibier à l’automne. Le chef est assisté de son fils Joffrey aux four-

neaux- qui a fait ses classes au restaurant Ducasse à Paris - et de son épouse au service. “Nous proposons cette année des plats tout au long de la journée pour les randonneurs pour 11 euros” détaille la maî- tresse de maison. “On peut même proposer des pâtes pour nos nombreux vététistes qui utilisent la Grande Traversée du Jura (G.T.J.)” note le chef. Dans un magnifique écrin de verdure, le Bois de Biche est le bel endroit pour se requinquer avant de partir sillonner les sentiers du Doubs.

La famille Marcel-Poix dans la salle de restauration rénovée surplombant le Doubs. Par temps clair, le lieu est magique.

Feu vert pour l’Inter ? Maîche Intermarché à Maîche a le feu vert de la municipalité pour s’agrandir mais doit encore attendre la décision - courant juillet - de la C.D.A.C.

A près 2 ans passées au Restaurant des Gentianes, Jacques et son équipe ont le plaisir devous accueillir dans leurs nouveaux locaux à L' HÔTEL-RESTAURANT DE LA COURONNE AU RUSSEY O uvert tout les jours sauf le lundi soir 14 chambres d'hôtel entièrement équipées (sanitaire, tv,téléphone,wifi) > Festival de moules à volonté > Grandeterrasseavec cartespéciale > Grandesalledebanquet > Fonduechinoiseà volonté > Diverses spécialités de saison

L’ extension du magasin Intermarché n’est pas encore complètement acquisemais semble en

bonne voie. Le conseil munici- pal deMaîche a rendu en effet un avis favorable permettant aumai- re de donner son accord final à la

commission départementale d’aménagement commercial (C.D.A.C.) qui compte 8membres dont 5 élus locaux et 3 person- nalités qualifiées en matière de consommation, développement durable et aménagement du ter- ritoire, désignées par le préfet. La C.D.A.C. tranchera courant juillet. Avant de prendre position, la municipalité dit avoir pris contact avec les autres com- merçants maîchois pour savoir Lors du conseil municipal de juin, la majorité des conseillers a voté “pour l’extension” (9 étaient contre). Des dents grin- cent puisque tous les commer- çants n’auraient pas été consul- tés alors que la municipalité prétend l’inverse. Pas de polé- mique toutefois. L’extension de 800 m 2 permettra au magasin de revoir son entrée et d’y incor- porer de nouveaux services. L’autre partie permettra de stoc- ker davantage de produits. La direction du magasin ne pré- fère pas s’exprimer tant qu’elle n’aura pas l’avis définitif de la C.D.A.C. “Environ 800 m 2 d’extension.” s’ils sont “favorables” ou non à cet- te extension de 800 m 2 .

18 av Mar deLattredeTassigny - LE RUSSEY Tél. 03 81 43 71 66

Intermarché Maîche veut notamment revoir son entrée de magasin.

E.Ch.