La Presse Pontissalienne 201 - Juillet 2016

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 60 €

JUILLET 2016

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

N° 201

Dans le quotidien des usagers et des riverains de la R.N. 57 MA VIE AVEC LES BOUCHONS…

l’événement en p. 6 à 8

Les plus beaux hébergements Escapades de charme dans le Haut-Doubs… et ailleurs le dossier p. 18 à 25

L’association pontissalienne Apach’Évasion : Ils partent à la conquête du Mont Blanc défi p. 34

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 201- Juillet 2016

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Feu vert pour la pharmacie de Doubs

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

Initiatives Un bateau électrique sur le lac Saint- Point, une première pour le plan d’eau du Haut-Doubs. Un nouveau projet de complexe hôtelier au bord du même lac, des créations de chambres d’hôtes de charme, des investissements qui se pour- suivent sur le secteur de Métabief… Non, la situation du tourisme dans le Haut- Doubs n’est pas désespérée et même si ces vingt dernières années le nombre d’hôtels transformés en appartements destinés à répondre à la soif immobilière de notre secteur est inquiétant, il sem- ble que l’hémorragie se calme. Certes, le Doubs pointe à la 46 ème place sur 100 des destinations touristiques françaises. Notre département ne sera jamais le Var, le Morbihan ou les Pyrénées-Orientales. Certes il manque encore à notre secteur des réflexes d’accueil pour pouvoir se prévaloir d’être une vraie destination de vacances. Comment accepter encore que dans certains endroits on refuse de ser- vir à manger à un touriste passé 14 heures ? Le Doubs, le Haut-Doubs en particulier, a réellement une carte à jouer. Dans un contexte pour le moins chahuté, l’actualité n’aidant pas, le moment est peut-être venu de (re)découvrir notre région. Le Doubs naturellement, mais aussi la Suisse toute proche et la Bour- gogne qui ne fait désormais plus qu’une avec la Franche-Comté. Un territoire entier qui s’étale sous nos yeux sans même que l’on y prête plus attention, ignorant tout des richesses du Val de Travers, du Haut- Jura, sans parler même de la région des Mille Étangs ni de la côte chalonnaise pourtant si proches également. Il est donc temps de redécouvrir les pépites de nos régions : balades, itinérance avec sac à dos, baignade, gastronomie, patri- moine, toute cette “Franche-Bourgogne” si riche, si variée. À quelques kilomètres de chez soi, chaque escapade peut être dépaysante à condition de préparer son voyage, comme on le ferait pour un péri- ple au long cours. Dans ce numéro, nous montrons une nouvelle fois que notre secteur à tant à offrir à celui qui veut bien ouvrir ses yeux et ses oreilles. Cela passe notamment par les initiatives courageuses d’entrepreneurs privés qui continuent à miser sur le tourisme. En investissant localement, ils font vivre un territoire et contribuent aussi à ce que ses habitants en soient toujours plus fiers. Pour nous, habitants du Haut-Doubs, ce sont autant d’occasions de se réapproprier notre région sous un nouvel angle. Belles décou- vertes à tous. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juin 2016 Commission paritaire : 0217 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Archevêché, Festival Montperreux, Les Augustins, Lynco, J. Renoux.

l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Pontarlier : un taux de fonctionnaires inférieur à la moyenne

L a capitale du Haut-Doubs est souvent citée pour son dynamisme en matière d’em- plois privés. C’est un fait. En ce qui concerne l’emploi public, elle en est très peu dépendante, à l’inverse de Besançon. L’I.N.S.E.E. Bourgogne-Franche-Comté a réa- lisé pour la première fois une étude sur le nom- bre de fonctionnaires dans notre nouvelle région. En prenant en compte toutes les fiches de paie, l’institut nous apprend que 3 920 agents publics sont comptabilisés dans la zone d’emploi de Pontarlier contre 34 800 à Besan- çon et 1 630 à Morteau. “Pontarlier pèse peu dans l’emploi public régional (2 %). Son taux d’administration est inférieur à la moyenne régionale, avec 64 emplois publics pour 1 000 habitants, contre 112 emplois pour 1 000 habi- tants à Besançon” résume Madeline Bertrand, chargée d’études à l’I.N.S.E.E. Bourgogne- Franche-Comté. L’emploi public représente 19 % de l’emploi total de ce territoire, soit trois points de moins qu’en moyenne dans la région. La répartition

des effectifs de la fonction publique entre les trois versants est assez équilibrée. Les col- lèges et lycées constituent le principal employeur de la fonction publique d’État. Dans la fonc- tion publique territoriale, la commune de Pon- tarlier emploie plus de 20 % des agents. Le centre hospitalier intercommunal de Haute- Comté de Pontarlier, avec 1 090 agents, concen- tre 83 % des effectifs de la fonction publique hospitalière. Trois familles de métiers regrou- pent près des deux tiers des emplois : l’édu- cation-formation-recherche, les soins, l’admi- nistration. Dans cette dernière, composée essentiellement d’agents et d’adjoints admi- nistratifs, plus de la moitié des salariés relè- vent de la fonction publique d’État. Les autres personnes se répartissent de façon homogène entre le versant territorial et hospitalier. Globalement, le personnel est plutôt jeune : plus de 26 % des agents ont moins de 35 ans. Seulement 14 % sont âgés de 55 ans ou plus, c’est le taux le plus faible des zones d’emploi de la région. n

La pharmacie de Doubs aura déménagé de ses actuels locaux d’ici le printemps prochain (photo archive L.P.P.).

L ien N’Guyen et Thibault Roussey peuvent pous- ser un gros ouf de sou- lagement. Après plusieurs années d’efforts, leur projet de transférer leur pharmacie de Doubs de la rue de la Chaussée à la rue de Besan- çon aboutit enfin. L’Agence régionale de la santé (A.R.S.) a finalement donné son feu vert au transfert et à la créa- tion d’une toute nouvelle pharmacie qui sera située en face de la zone commerciale de Doubs. “Les travaux débu- tent se réjouit Lien N’Guyen, le gérant. L’ouverture de la nouvelle pharmacie est pré- vue au printemps prochain si tout se passe comme prévu.” Le projet des deux pharmaciens associés ne se résume pas au simple trans- fert de la pharmacie. D’abord, l’officine passera de 100 m 2 actuels à 400. Ensuite, et c’est la raison principale qui a poussé l’A.R.S. a donné

son aval, ce projet de démé- nagement s’accompagne d’un autre, plus ambitieux et mené en collaboration avec la mairie de Doubs, de créer rue de Besançon un vérita- ble centre médical et para- médical qui abriterait, outre la pharmacie, un cabinet médical et “sans doute un cabinet infirmier notamment, et peut-être une sage-femme, nous le souhaiterions. Nous commençons à étudier les différentes candidatures des professionnels de santé sou- haitant venir s’y installer, le projet intéresse pas mal de monde” ajoute M. N’Guyen. Avec son associé, ils inves- tissent près de 2 millions d’euros dans ce dossier. La pharmacie de Doubs, où tra- vaillent actuellement six per- sonnes, embauchera d’au- tres professionnels. “Nous devrions être une bonne dizaine dans les nouveaux locaux.” n

Le bassin de Pontarlier emploie 3 290 fonctionnaires, dont 1 090 agents travaillant à l’hôpital.

Des verrières sur les trottoirs de la Grande rue

C e n’est pas un poisson d’avril mais l’idée qui taraude l’imagi- nation de Gérard Louvrier. À la lecture du dossier consacré au com- merce du centre-ville, cet habitant des Granges-Narboz qui s’intéresse au sujet depuis longtemps suggère de reproduire le concept de toiture d’Hy- per U à l’échelle de la Grande rue. S’il a fait beaucoup causer, ce parking cou- vert contribue indéniablement à l’at- tractivité de la grande surface alimen- taire. “C’est une solution de confort qu’on ne retrouve pas en ville” , observe Gérard Louvrier. Bien sûr, il ne s’agit pas de transformer l’artère principale de la cité pontissalienne en hall de gare, mais plutôt d’installer deux verrières stylisées qui couvriraient chaque trot- toir sans masquer les façades. “C’est

une façon comme une autre de rendre ses lettres de noblesse au centre-ville. Cette Grande rue mérite d’être réoc- cupée. Avec cette idée, on n’a plus le souci de la météo” poursuit le citoyen. Pas sûr pour autant que la municipa- lité soit prête à investir encore dans l’embellissement du centre-ville tout comme on peut redouter l’avis de l’ar- chitecte des bâtiments historiques. Mais bon, il y a 40 ans, quand certains suggéraient l’idée d’aménager un rond- point au pont des chèvres, personne n’y croyait et pourtant…

Gérard Louvrier propose d’installer des verrières de chaque côté de la Grande rue.

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 201- Juillet 2016

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ARCHÉOLOGIE

La bataille d’Alésia

“On ne veut plus s’attaquer

de front au problème d’Alésia”

L a Presse Pontissalienne : Pourquoi autant de débats interminables sur Alésia ? Jean Michel : La contestation débute vers 1860 suite à la décision de Napoléon III de privilégier Alise-Sainte-Reine en Côte-d’Or plutôt qu’Alaise. Il se réfère à la toponymie, ce qui est déjà une erreur. Le choix d’Alise en Bourgogne va susciter une levée de boucliers des scientifiques car l’endroit ne corres- pond pas aux descriptions de César et des auteurs antiques qui localisent Alé- sia en Séquanie, c’est-à-dire en Franche- Comté. Beaucoup d’érudits comtois défendront la thèse d’Alaise et notam- ment Georges Colomb qui sera l’un des plus actifs à plaider pour cette version. Les fouilles effectuées à Alise-Sainte- Reine ont néanmoins révélé la présence au sommet du mont Auxois d’une vil- le gallo-romaine datant du IIème siècle après J.C. Mais cela ne confirme en rien l’option bourguignonne. L.P.P. : Il n’est pas encore question de Chaux- des-Crotenay ? J.M. : Non.Archiviste paléographe,André Berthier qui était basé à Constantine s’est retrouvé au chômage après la guer- re d’Algérie. Pour s’occuper, il choisit de reprendre à son compte la localisa- tion d’Alésia. Sa méthode est particu- lièrement innovante. En 1962, il décryp- te les textes en mettant en évidence des caractéristiques géographiques et topographiques qui vont lui servir à établir le portrait-robot du site. De la même manière qu’on dresse un por- trait-robot d’un criminel. C’est un tra- vail très mathématique. Il va ensuite balayer tout le quart sud-est de la Fran- ce pour trouver le site qui correspond le plus fidèlement possible au portrait. Sa prospection va aboutir à Chaux-des- Crotenay. Il se rend sur place en 1963 et découvre des structures étonnantes. Il réussit à convaincre sa hiérarchie de l’intérêt de procéder à des fouilles en 1964. C’est à partir de là que les choses médiatique historien Franck Ferrand a rallumé la mèche en défendant l’hypothèse jurassienne soutenue par l’association ArchéoJurasites fidèle à André Berthier, le découvreur du site de Chaux-des-Crotenay dans le Jura. Entretien avec Jean Michel, secrétaire général de l’association. La localisation d’Alésia suscite toujours beaucoup de controverse. Le très

vont se compliquer .

L.P.P. : Pourquoi ? J.M. : Son initiative provoque de vives oppositions et notamment celle de Lucien Lerat, le directeur de l’archéo- logie historique de Franche-Comté qui va bloquer les autorisations de fouilles en jouant de son réseau d’influence. Derrière ces manœuvres, on retrouve la querelle entre archivistes et archéo- logues. On peut même parler de conflit majeur beaucoup plus prépondérant que l’opposition entre Bourguignons et Franc-Comtois qui est, à mon sens, ridicule. L.P.P. : André Berthier ne pourra donc pas pro- céder aux fouilles ? J.M. : Il devra se contenter d’opérations de sondages. Il fait quand même des découvertes et met notamment à jour une occupation gallo-romaine impor- tante. Il a trouvé de la céramique qui pourrait provenir d’un fanum gallo- romain commémoratif. En 1972, un agriculteur de Syam le sollicite après avoir découvert des cônes enterrés en creusant une tranchée. Le sondage de Berthier met à jour des pieux plantés au centre des cônes. L’ensemble cor- respond assez bien aux ouvrages défen- sifs décrits par César. On peut vrai- ment parler de déni de l’administration archéologique par rapport au travail de Berthier ou d’autres chercheurs com- me Louis-Abel Girardot. L.P.P. : Comment se positionne l’association ArchéoJurasites par rapport à André Berthier ? J.M. : Après son décès en 2000, A.L.E.S.I.A., l’Association Lemme et Saine d’IntérêtArchéologique qu’il avait créée est tombée de désuétude. Nous avons pris le relais avec le souci de tra- vailler différemment, d’où le change- ment de nom. Aujourd’hui, on s’inté- resse plutôt au côté proto-historique,

“L’opposition entre

Bourguignons et Francs-Comtois est, à mon sens, ridicule”, estime Jean Michel, secrétaire général de l’association ArchéoJurasites.

l’envers. On soupçonne une énorme présence protohistorique sur la zone de Haute-Joux, probablement à carac- tère cultuel. Comme s’il y avait une vil- le à caractère sacrée. On peut aussi se projeter après la bataille avec tout le volet gallo-romain. L.P.P. : Impossible de trouver des traces de la bataille ? J.M. : Les batailles antiques laissent très peu de vestiges. Tout était récu- péré, les corps brûlés, les fossés com- blés. La probabilité de trouver quelque chose est donc très faible. D’autant plus que le site de Chaux-des-Crotenay n’a pas trop besoin de fortifications car il est déjà très bien protégé naturelle- ment. L.P.P. : L’association compte de nombreux adhérents ? J.M. : À l’époque de Berthier, il y avait entre 200 et 300 personnes. En 2011, ArchéoJurasites comptait 500membres dont deux tiers de Franc-Comtois et le reste d’autres régions. Cette réparti- tion correspond assez bien aux objec- tifs du président André Alix qui sou- haite avoir un ancrage local sans qu’il soit exclusif. Après la célébration en 2012 du 50ème anniversaire de la décou- verte de Berthier, ses archives ont été transférées à ArchéoJurasites. On a a donc récupéré 3 500 cartons de docu- ments, y compris le mobilier archéolo- gique.

d’une campagne “lidar”. C’est une tech- nique de laser aéroportée qui met en évidence des structures, des zones d’ombre jusqu’à présent invisibles. Pour mener une telle opération, il faudrait 150 000 euros. D’où l’idée de trouver un groupe projet prêt à s’investir pour recueillir des fonds. L’association s’est aussi engagée dans une démarche volon- tariste de communication avec la créa- tion d’un site web qui autorise l’accès à un certain nombre d’informations. Toutes nos archives papier ont été numérisées. En juillet-août, on reprend le programme de visites sur le site. L.P.P. : En quoi le Haut-Doubs peut-il se sen- tir concerné par vos actions ? J.M. : On a beaucoup d’adhérents du Haut-Doubs et même des Suisses dans l’association. C’est toujours intéressant je pense de savoir qu’à 40 km de Pon- tarlier, se trouve peut-être un ensemble archéologique, des trésors protohisto- riques assez exceptionnels et qui pour- raient aussi avoir des ramifications jusque dans le Haut-Doubs. n Alésia-Chaux-des-Crotenay : historique, réalité, actualité Conférence de Jean Michel le lun- di 11 juillet à 20 h 30 à la salle des fêtes des Longevilles-Mont d’Or Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Quels sont les rap- ports avec la commune de Chaux-des-Crotenay ? J.M. : On est très bien soutenu. Pour preuve, en 2011, la commune nous a mis à disposi- tion le bâtiment de l’an- cienne poste. C’est deve- nu la maison ArchéoJurasites qui abrite une exposition au rez-de-chaussée. On

“Franck Ferrand

est notre aiguillon médiatique.”

organise chaque été des sorties thé- matiques. On reçoit environ 1 000 visi- teurs par an. On recherche aussi l’ap- pui d’universitaires pour faire l’inventaire de nos archives stockées dans cette maison. L.P.P. : Avoir des autorisations de fouilles relè- ve de l’illusoire ? J.M. : Oui. Le seul espoir serait presque de relancer le projet d’autoroute entre Poligny et Genève pour justifier de fouilles préventives. L.P.P. : Vous devez apprécier les actionsmenées récemment par Franck Ferrand en faveur d’une Alésia jurassienne ? J.M. : Évidemment. On peut considérer qu’il est l’aiguillonmédiatique et qu’Ar- chéoJurasites représente le socle archéo- logique de ses prises de position. L.P.P. : Quelle est votre stratégie ? J.M. : D’abord protéger le site et ses alentours. On milite pour le lancement

pour savoir ce qu’il y avait sur place avant la bataille. On ne veut plus s’attaquer de front au problème d’Alésia car il y a encore trop de blo- cages. En première inten- tion, on souhaite sauve- garder le patrimoine autour du site de Chaux- des-Crotenay. Finale- ment, on ne sait toujours pas de quoi il s’agit. Qu’a donc trouvé Berthier ? C’est peut-être Alésia mais on n’en est pas sûr. On a pris le problème à

“Une ville à caractère sacrée.”

Vue sur le site présumé par André Berthier de

la bataille d’Alésia à Chaux-des-

Crotenay (photo J. Renoux).

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 201- Juillet 2016

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SANTÉ

60 ans de la clinique Saint-Pierre Capio conforte son positionnement à Pontarlier

Le développement de l’hôpital de jour, la création de nouvelles chambres et la rénovation du salon-salle à manger participent d’une volonté d’ancrer davantage encore la clinique Saint-Pierre dans l’offre de santé locale.

L’hôpital de jour s’articu- le autour de trois activités dont un pro- gramme dédié aux personnes en surpoids.

L’ histoire de la clinique Saint-Pier- re s’articule en trois périodes bien distinctes. D’abord une maternité transformée en clinique chi- rurgicale avant de s’orienter à partir de 2005 vers un établissement de soins de suite et de réadaptation. Et tout lais- se à penser que l’avenir s’inscrive dans la continuité. “Cette clinique reste dans le mouvement. Les nouvelles activités permettent de conforter l’avenir de l’éta- blissement” , indique Valérie Fakhoury qui assure la direction du pôle régio- nal Est du groupe Capio. Lequel pôle regroupe les cliniques Saint-Pierre à Pontarlier, Saint-Vincent à Besançon et Sainte-Odile à Haguenau.

les traitements, il est préconisé de reprendre des activités physiques adap- tées. Il s’agit par exemple d’étirements ou de renforcements musculaires” , explique Maïté Goeffray, professeur de sport à l’hôpital de jour. “On est un site expérimental sur cette activité post can- cer” , complète la directrice. Le troisième et dernier volet mis en pla- ce depuis juin concerne la prévention récidive chute. Après des tests et des évaluations, l’objectif est de permettre aux personnes de retrouver de l’équi- libre et de l’assurance pour améliorer leur sécurité et leur santé. Les activi- tés sont individuelles ou en groupe de six personnes aumaximum. “Les patients sont toujours envoyés sur prescription médicale. Les séances ont lieu sur une ou plusieurs demi-journées et les pro- grammes s’étalent sur 8 semaines” , pour- suit Marie-Hélène Bévalot. L’équipe de l’hôpital de jour associe des médecins, infirmière, rééducateur sportif, psy- chologue, diététicienne, assistante socia- le, ergothérapeute… En 2015, Capio a engagé différents tra- vaux notamment en aménageant trois chambres doubles dans l’ancien bloc opératoire. Ce qui porte la capacité d’ac- cueil de l’établissement à 70 lits. Le salon qui sert aussi de salle à manger a fait l’objet d’une réhabilitation bien-

Chaque année, les établissements de soins de suite Capio se retrouvent en séminaire pour échanger sur de nou- velles offres d’activité. “L’hôpital de jour résulte de ces réflexions. On propose de nouvelles activités qui n’existaient pas sur le secteur. Ce projet a aussi reçu une forte impulsion de la tutelle” , précise Marie-Hélène Bévalot, directrice de la clinique Saint-Pierre. Tout commence en septembre 2012 avec l’ouverture du programme obésité dédié aux personnes en surpoids qui partici- pent à des cours de cuisine, des activi- tés physiques : marche avec bâtons, aquagym… “Depuis janvier, on accueille aussi des patients en post-cancer.Après

dizaine de jours de plus que la moyen- ne nationale. “La différence s’explique car on accueille une population plus âgée à Pontarlier. 85%des patients vien- nent de l’hôpital” , complète la directri- ce. “Une population très gériatrique et polypathologique. Les soins apportés sont multiples avec beaucoup de nur- sing. La prise en charge est plus com- plexe alors que les marges financières se réduisent. On doit faire preuve de plus d’efficience” , constate Valérie Fakhoury sans oublier le mentionner que la clinique de Pontarlier dispose aussi d’une unité de soins palliatifs qui représente 10 % de l’activité. “On pro- digue ce service sans avoir la rémuné- ration.” À cela s’ajoute la contrainte pour l’établissement d’être aussi sous dépendance des disponibilités des E.H.P.A.D. Toute la problématique de la prise en charge du vieillissement. n F.C.

venue. “On fait appel à un prestataire pour la préparation des repas.”Ces évo- lutions sont plutôt rassurantes. “Pon- tarlier est la seconde agglomération à bénéficier de ces nouveaux programmes d’activités en Bourgogne-Franche-Com- té” , confirmeValérie Fakhoury. Ce dont se félicite aussi Patrick Genre le mai- re invité lors de l’inauguration des tra- vaux. “La clinique Henriet, comme beau- coup continuent à l’appeler, occupait une place importante dans le paysage local. Le premier dossier dont j’ai eu à m’occuper en devenant maire en 1999 concernait le transfert de l’activité chi- rurgicale clinique-hôpital. Ces nouvelles activités permettent d’élargir le spectre de l’offre de soins sur le Haut-Doubs. Si l’on ajoute les soins de suite, il y a une vraie complémentarité avec l’hôpital.” Le taux d’occupation de la clinique Saint- Pierre avoisine 95 % avec une durée moyenne de séjour de 40 jours. Soit une

Les patients accueillis à l’hôpital de jour de la cli- nique se voient proposer des activités phy- siques adap- tées encadrées

par Maïté Geoffray.

MA VIE AVEC LES BOUCHONS DE LA R.N. 57 La Presse Pontissalienne n° 201- Juillet 2016 L’ÉVÉNEMENT

Au cœur de toutes les conversations, le bouchon qu’on a pris communément l’habitude d’attribuer aux frontaliers ne pénalise pas seulement les pendulaires mais impacte les populations et les entreprises riveraines, sans oublier les professionnels bloqués dans l’embouteillage. Éclairages.

l Vie locale Une contrainte quotidienne S’organiser pour contourner le bouchon Les Verrières-de-Joux et La Cluse-et-Mijoux sont en prise directe avec l’embouteillage de fin d’après-midi sur la R.N. 57 qui fait désormais partie prenante de la vie quotidienne et pose beaucoup de contraintes.

“Ce bouchon a bouleversé les habitudes de consommation des habitants et nous oblige à toujours anticiper les déplacements sur Pontarlier”, explique Jean-François Jodon.

“C omment vit-on le bouchon ? En tant qu’élu, c’est un immense problème pour les rendez-vous en fin d’après- midi à Pontarlier ou ailleurs. À la C.C.G.P., on a beaucoup de commissions vers 18 heures ou 18 h 30. Aujourd’hui, il faut partir presque 45 minutes à l’avance. On apprécie que les bureaux aient été transférés chez Sbarro plu- tôt que de devoir aller jusqu’à la Belle Vie à Hou- taud car cela rajoutait encore de la circulation à vitesse réduite” , explique Jean-François Jodon, le maire des Verrières-de-Joux. Si le bouchon s’impose au quotidien, y compris

le samedi matin avec l’invasion des consomma- teurs suisses, le temps d’attente est plus variable qu’avant. “On perçoit des changements d’habi- tudes chez les frontaliers. Ceux qui sont en horaires libres essaient de sortir assez tôt pour ne pas se retrouver coincés.” À partir de 16 heures, pour une course rapide, certains n’hésitent pas à se rendre dans les commerces des Hôpitaux-Neufs ou sur Malbuisson ou Labergement-Sainte-Marie. “Le soir, on a parfois l’impression de vivre en péri- phérie d’une grande ville avec les contraintes mais sans les avantages. C’est dommage que les commerces du centre-ville n’ouvrent pas entre 12 heures et 14 heures, suggère une habitante qui regrette l’absence de pistes cyclables entre Les Verrières, La Cluse et Pontarlier. Avec un tel équipement, les jeunes pourraient aller en vil- le en toute sécurité, ce qui n’est pas le cas actuel- lement.” Elle cite l’exemple des Suisses qui ont aménagé depuis belle lurette des liaisons douces sitôt passé la frontière en direction du Val-de- Travers et de Neuchâtel. Si elle a été beaucoup décriée à La Cluse comme ailleurs, la réforme des rythmes scolaires a per- mis d’avancer la sortie de l’école à 16 heures au lieu de 16 h 30. Un vrai soulagement pour les parents qui peuvent ainsi éviter le bouchon et transporter sans trop stresser leurs enfants qui participent à des activités culturelles ou spor- tives sur Pontarlier. Même topo pour les ensei- gnants dont certains ont même refusé une muta- tion à l’école de La Cluse-et-Mijoux pour ne pas avoir à gérer le problème du bouchon. “Quand on réclamait un bus dans l’après-midi, les socié-

née de ramassage sur le secteur de Pontarlier” , souligne Raymond Brenet, le directeur de l’en- treprise Sedis aux Verrières. Grâce à ces ajus- tements, l’outil de production n’est pas pénali- sé, mais pas question de solliciter un transport express en fin d’après-midi. À la distillerie Les Fils d’Émile Pernot, on prend soin de prévenir les visiteurs ou autocaristes que le retour sur Pontarlier sera compliqué après 16 heures “En plein été, on reçoit jusqu’à 200 personnes par jour. Je suis persuadé qu’avec ce bouchon, on perd de l’attractivité même si on peut difficilement mesu- rer le manque à gagner” , estime Dominique Rous- selet. Le propos est un peu plus mitigé chez Mas- nada motocultures. “C’est clair que la clientèle pontissalienne nous échappe à certaines heures. Le fait d’être assez éloigné évite peut-être d’avoir à gérer les badauds qu’on pourrait trouver en ville. En revanche, d’un point de vue commercial, on ne peut pas nier l’intérêt d’être implanté sur un axe comme la R.N. 57, avec ou sans bouchon” , complète le responsable du magasin. Qu’en est- il chez Frimousse Coiffure ? “Cela n’est pas trop perturbant. Certaines personnes ont tendance à s’arrêter le soir et d’autres sont contraintes d’an- nuler. Sur le plan du travail, cela ne me déran- ge pas trop, même s’il faut savoir jongler avec les rendez-vous” , note Charline Duboz qui tient ce commerce situé au pied du fort de Joux. n F.C.

tés de transport refusaient de nous ramener au- delà de 15 heures pour ne pas se retrouver blo- quées au retour” , rappelle la directrice de l’éco- le. Les sorties à la piscine sont toujours sportives pour arriver à l’heure dans un sens ou dans l’autre. Dans les clubs, on a aussi appris à vivre avec le bouchon. À l’A.S du château de Joux, il n’est pas rare de voir arriver les jeunes des Fourgs avec du retard à l’entraînement du mercredi qui se déroule de 16 h 30 à 17 h 30. Ils sont une dizai- ne ainsi à se voir régulièrement privés d’échauf- fement. “Il s’agit d’enfants entre 8 et 12 ans. C’est difficile de repousser l’horaire car on n’est pas sûr que tous les parents accepteraient de les ame- ner plus tard” , analyse Luc Louvrier, le prési- dent du club. Philippe Nicod, son alter ego au

Ski-club des Verrières, s’est fait une raison. “C’est devenu telle- ment naturel qu’on fait avec. On évite bien sûr d’aller s’entraîner du côté de Pontarlier. En été com- me en hiver, on peut de rendre facilement sur les secteurs des Fourgs et le Larmont. Du coup, on n’est pas trop pénalisé.” Le monde économique subit aus- si les affres du bouchon. “Le per- sonnel prend à 7 h 15 le matin et sort à 15 h 45. On a toujours un transport en bus qui fait une tour-

“L’impression de vivre en périphérie d’une grande ville.”

“Les clients ne viennent plus après 16 heures”, note Dominique Rousselet de la distillerie Les Fils d’Émile Pernot.

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l Commerce Un lieu de passage “Trop de bouchons tuent l’effets bénéfique du bouchon” Le Fournil du Larmont est situé sur un axe stratégique. Mais lorsque le flux est trop longtemps interrompu, les automobilistes ne s’arrêtent plus. Ils n’ont plus la patience…

l Ambulances Une perte économique “J’évite d’embaucher une personne habitant là”

Q uand elles ne sont pas appelées pour une urgence, les ambulances doivent respecter le code de la route. Lorsque les ambulanciers conduisent ou ramènent un patient à l’hôpital ou à leur domicile, ils font comme tout le monde : ils patientent dans le bouchon ou choisissent des che- mins de traverse. Aucun passe- droit. “C’est une catastrophe : des trajets qui devraient durer 15 minutes nous prennent par- fois 1 heure. On annule toute la rentabilité” explique Éric Duber- nat, gérant des ambulancesMor- tuaciennes et Pontissaliennes basées à Doubs. Seuls les kilo- mètres à charge sont compta- bilisés. Le temps passé dans la voiture n’est pas rémunéré. “Au lieu de faire trois courses, on n’en fait qu’une” détaille le Au-delà des pertes économiques lorsque ses véhicules sont à l’arrêt, le gérant des Ambulances Pontissaliennes évite d’embaucher des personnes du secteur de La Cluse.

R esponsable du Four- nil du Larmont à Pontarlier, Philippe Roy a le sens de la formule. “Trop de bouchons tuent les bouchons” dit-il amu- sé depuis son magasin situé 27, avenue de l’Armée de l’Est. Son commerce est idéalement placé devant la nationale. Chaque jour, près de 22 000 véhicules transitent ici. Il ne nie pas cette “chance” com- merciale. “Mais lorsque le bou- chon est trop important, les gens ne s’arrêtent plus pour

le reste sont des automobi- listes de passage, dont de nom- breux Bisontins. Les jours les plus fluides seraient, toujours selon le pro- fessionnel, le mercredi et le jeudi. Les lundis et vendredis sont à l’inverse les plus com- pliqués. Riveraine et clientè- le de la boulangerie, cette Pon- tissalienne peste contre les bouchons qui deviennent selon elle, “imprévisibles.” Autant dire que le trafic des fronta- liers n’est pas l’unique res- ponsable. Il suffit de jeter un œil sur le nombre de poids lourds, toujours plus impor- tant. “Un matin, vous pouvez vous retrouver à l’arrêt sans raison” dit-elle. Pas simple de sortir de son domicile. “C’est souvent du chacun pour soi lorsque l’on est dans sa voi- ture. Mais depuis la mise en place des feux aux Rosiers, ça va mieux. C’est un peu plus fluide” ajoute un autre. Installé ici depuis 2008, le gérant de la boulangerie-pâtis- serie avoue réaliser de bonnes ventes. L’emplacement est un argument. La qualité des pro- duits fait le reste. Bref, le goût de bouchon n’est pas mauvais pour tout le monde. n

ne pas perdre de temps. C’est le cas vers 17 heures et s’il y a accident ou un événement par- ticulier” analyse-t-il. Lorsque la route nationale a été cou- pée dans un sens de circula- tion il y a quelques années, d’énormes bouchons se sont formés. “Résultat : 30 %de per- te de chiffre d’affaires” se sou- vient le boulanger. D’après une étude menée en interne avec des étudiants, 30 % de ses clients sont Pon- tissaliens, 30 autres % vien- nent de 10 km à la ronde et

Les ambulanciers anticipent les bouchons en partant plus tôt lorsqu’ils ne sont pas en urgence. Un coût pour l’entreprise.

galère, il faut rajouter les 52 samedis et jours fériés suisses. Ils apportent encore davanta- ge de trafic. Les contraintes ne s’arrêtent pas ou peu durant l’année. Lorsque les professionnels sont en intervention d’urgence avec sirènes retentissantes, cela se passe bien,même “s’il faut redou- bler de vigilance et de rigueur” commente la société. Un vrai casse-tête qui n’em- pêche toutefois pas la voiture blanche floquée de la croix de vie de transporter à l’heure son patient à l’hôpital. Une ques- tion d’anticipation. Et de patien- ce. n

gérant. Les salariés dans les 11 véhicules, doivent s’adapter et s’armer de patience quand ils mettent le cap sur l’Est pon- tissalien. Autre conséquence, la société “évite d’embaucher des personnes qui habiteraient le secteur de La Cluse. On dit aux gens qui viennent de l’extérieur de pré- férer le secteur de Sombacour. En plus, c’est moins cher niveau logement.” Les ambulanciers doivent en effet être réactifs. Le pire, “c’est l’hiver, commente un professionnel. Il m’est arrivé de passer par le col de la Répu- blique et de venir à Pontarlier par Sainte-Colombe.” A cette

La boulangerie du Fournil du Larmont profite de son emplacement au bord de la route à condition que le bouchon ne soit pas trop imposant…

l Pompiers Adaptation “Comme une circulation en milieu urbain” Pas de contraintes particulières pour les soldats du feu de Pontarlier qui redoublent toutefois de prudence en cas d’urgence sur cet axe.

Seuls les kilomètres sont payés aux ambulanciers. Le temps passé dans le bouchon n’est pas comptabilisé.

R ien n’arrête les pompiers. Si le bou- chon de la route nationale peut les freiner, ils s’adaptent et répondent à l’urgence dans le laps de temps imparti. Grâce au centre communal de La Cluse-et-Mijoux et au centre de secours de Pontarlier, ils maillent assez bien le territoi- re pour se déplacer sur un incendie ou un acci- dent de la circulation. “10 à 20 minutes, c’est le temps de déplacement accordé aux équipes de pompiers pour intervenir en tout point du département. Cette exigence détermine l’em- placement des différents centres de secours” , indique le colonel Cellier au Service dépar- temental d’incendie et de secours du Doubs (S.D.I.S.). Le trafic routier a peu d’impact pour les professionnels pontissaliens : “Nous n’avons pas de contraintes particulières. Ce frein à la circulation sur la nationale, nous le retrou- vons en milieu urbain lorsque nous interve- nons au centre-ville de Pontarlier” constate le capitaine Daroque, du centre de secours de Pontarlier où 50 hommes sont mobilisables. La seule contrainte : si des sapeurs habitent La Cluse. En cas d’urgence, ils peuvent mettre un peu plus de temps pour se rendre à la caser- ne. Et encore, le centre communal de La Clu- se prend le relais. Et ce cas de figure ne concer- ne que très peu de soldats du feu. Autre chance, ils remontent souvent à l’en- vers le bouchon lorsqu’ils interviennent dans le secteur de La Cluse ou de la frontière. “Et en cas d’accident important nécessitant un

L’impact économique Chez le voisin, le bouchon coûte 1,6 milliard de francs par an

ral. Les nouveaux calculs ont montré que les coûts annuels du temps passé dans les bouchons ont grimpé de 1,1 à 1,25 milliard de francs entre 2010 et 2014. Pour être précis, les coûts du temps perdu dans les bouchons représentent 70 % de ces 1,6 mil- liard de francs. Les 30 % res- tants, eux, sont plutôt liés à l’éner- gie, à l’environnement et aux accidents. C’est bien connu, le temps, c’est de l’argent… n

L’Office fédéral des routes en Suisse a évalué le coût des embouteillages.

transfert vers l’hôpital de Besançon, cela peut se faire par hélicoptère. Donc plus de problè- me…” ajoute un pompier. La dernière intervention d’envergure sur l’axe remonte à l’incendie du bâtiment Decreuse en juillet 2012. Cette fois-là, les pompiers étaient à l’origine d’un immense embouteillage. La nationale a été coupée pour permettre d’éteindre le sinistre en toute sécurité. n Depuis la caserne de Pontarlier, les pompiers arrivent rapidement dans le secteur de La Cluse, bouchon ou pas.

L es Suisses sont, eux aussi, toujours plus bloqués dans les embouteillages. “Le nombre d’heures d’embouteilla- ge s’inscrit en hausse de 6 % en 2015, contre 5 % l’année précé- dente. Il s’agit d’un sommet his- torique inquiétant” indique l’as- sociation suisse des transports routiers (A.S.T.A.G.).

Ces chiffres ne sont pas sortis du chapeau. L’Office fédéral des routes (O.F.R.O.U.) en Suisse a publié jeudi 23 juin un rapport sur le coût des embouteillages. Résul- tat : “Le coût du temps perdu dans les embouteillages est d’1,6 milliard de francs dont un quart est imputable au trafic des poids lourds” indique l’Office fédé-

L’ÉVÉNEMENT 8

La Presse Pontissalienne n° 201- Juillet 2016

l Transport Un manque à gagner R.N. 57 : le cauchemar des transporteurs Pour les professionnels du transport, tout embouteillage rime avec temps de travail improductif, retard de livraison, chauffeurs énervés, clients ou passagers mécontents.

Tout retard pris sur le tronçon Pontarlier- Vallorbe est difficile à rattraper pour le transport à passagers.

T rait d’union entre les carrières du Haut-Doubs et les chantiers suisses, la R.N. 57 fait un peu figure de route des granulats. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer l’importance du trafic de matériaux sur cet axe routier. Un flux presque incessant de camions qui partent lour- dement chargés et d’autres qui remon-

tent à vide. Pour certaines entreprises comme Marguet Sablières à Vuille- cin, la Suisse représente de loin le principal débouché en absorbant près de 60 % des matériaux extraits dans les carrières locales. “On fonctionne avec une flotte de trente camions et certains effectuent jusqu’à trois rota- tions par jour” , confirme Laurent

Grandgirard, le directeur technique. À cette cadence, pas facile d’éviter le traditionnel ralentissement de La Cluse ou celui du Col des Roches car l’entreprise intervient aussi sur le

bassin neuchâtelois. “C’est parfois problématique car un camion doit être mis à l’arrêt 45 minutes au bout de 4 h 30 de route.” Le transporteur n’a malheureusement pas trouvé la para- de au bouchon tout comme il estime assez complexe d’évaluer la perte induite. “Une chose est sûre, c’est tou- jours du temps de camion mobilisé. Les plus à plaindre sont les chauf- feurs qui subissent ces embouteillages. D’autant plus qu’ils se retrouvent à peu près dans la même situation quand ils sont sur les autoroutes suisses aux heures de pointe. Faire Pontarlier- Lausanne le matin, c’est chaud.” Dans les sociétés de transport de pas- sagers comme Keolis Monts Jura, on ne se réjouit pas non plus de circuler entre Pontarlier et Vallorbe. “Sur le secteur de Jougne et la Ferrière, on a souvent des cars qui restent bloqués parfois jusqu’à 45 minutes dans la circulation, notamment ceux qui effec- tuent du service scolaire. Keolis ache- mine aussi des travailleurs fronta-

liers vers des manufactures horlogères de la Vallée de Joux. Ces bouchons récurrents, c’est une situation très com- pliquée, économiquement désastreu- se car on immobilise un véhicule et un chauffeur, sans compter le mécon- tentement des clients” , explique Monique Schirlin, responsable mar- keting à Kéolis Franche-Comté. Que faire sinon se résigner ? Les liai- sons en direction de Besançon sont plus souples à gérer. Toujours plus facile de rattraper un retard sur une plus longue distance. “À la différen- ce des sociétés de transport dans les grandes métropoles, on ne peut pas mettre deux cars pour le même servi- ce en faisant de l’interurbain. En sys- tématisant les retards, les transports publics perdent beaucoup d’attracti- vité au risque de voir les clients reprendre leurs voitures, ce qui ne réduira pas la longueur des bouchons” ajoute la responsable. n

Les transporteurs de matériaux redoutent d’être bloqués dans le bouchon synonyme de stress et de manquer à gagner.

F.C.

État civil de juin 2016

13/06/16 – Jade de Nicolas BAATARD, ingé- nieur en génie électrique et de Aline ROUX, sans profession. 13/06/16 – Méline de Laurent HENRIET, commercial et de Emilie CHATELAIN, ser- veuse. 14/06/16 – William de Cyril STARCK, inté- rimaire et de Alumot ODEMAKINDE, employée en libre-service. 14/06/16 – Théo de Nicolas ROGNON, tech- nicien horloger et de Laure DEFORÊT, agent des services hospitaliers. 14/06/16 – Béryl de Yann BRÉARD, librai- re et de Anne-Gaëlle DUJARDIN, directri- ce de médiathèque. 14/06/16 – Jade de Etienne WATTRÉ, retrai- té et de Abrokové N’GUESSAN, coiffeuse. 14/06/16 – Zélie de Philippe TAMIGNIAUX, ingénieur et de Anne-Karelle HOCQ, ingé- nieur. 14/06/16 – Axel de Xavier MARGUET, agri- culteur et de Amélie ELISSON, employée de mairie. 14/06/16 – Sophia de Gilles GAILLARD, ingénieur en horlogerie et de Dong HAN, caissière. 14/06/16 – Noé de Antoine ROUGEOT, coor- dinateur qualité et de Veronika DÖMÉNY, sans profession. 14/06/16 – Julian de Guillaume RAYMOND, informaticien et de Sarah ROTH, ensei- gnante. 15/06/16 – Constance de Jean-François PELLOUX, ingénieur et de Justine BON- NET, horlogère. 16/06/16 – Filipé de Kevin SERRALHEIRO- RODRIGUES, couvreur zingueur et de Anna- belle MALAVILLE, sans profession. 16/06/16 – Alice de Jérémy VIEILLE, ingé- nieur génie civil et de Lisa PATOZ, secré- taire médicale. 16/06/16 – Tristan de Rémy BAUD, maga- sinier et de Céline RICHARD, responsable commerce. 17/06/16 – Théo de Ludovic TOURNIER, gérant d’entreprise et de Laura COURLET, hôtesse d’accueil. 17/06/16 – Lou de Charly PELLICIOLI, bûche- ron et de Océane DORNIER, employée de commerce. 17/06/16 – Erwan de Mickaël MOUGET, vendeur et de Pauline GRAPPIN, auxiliaire de vie. 18/06/16 – Daïssam de Didier CORNILLE, boucher et de Manel BENABDELOUAHAB, vendeuse.

18/06/16 – Elina de Jérôme BURLET, chef de projets et de Elodie BUFFARD, assis- tante maternelle. 18/06/16 – Côme de Teddy PELLETIER, magasinier et de Maud FAIVRE, agent des services hospitaliers. 18/06/16 – Octavie de Julien DORNIER, opérateur commande numérique par cal- culateur et de Christine POURCELOT, infir- mière. 19/06/16 – Roman de Charles BARBIER, ouvrier intérimaire et de Roxane ROBBE, vendeuse. 19/06/16 – Emilie de Mathieu VITTORI, tech- nicien bureau d’étude et de Virginie MAR- CHESI, assistante dentaire. 19/06/16 – Barnabé de Antoine EGRET, infir- mier et de Maïté MAGNENET, architecte d’intérieur. 20/06/16 – Noe de Pierre-Yves JEANDEL, mécanicien et de Fanny DEBOIS, travailleuse sociale. 20/06/16 – Micaela de Dinis GOMES MAR- TINS, paysagiste et de Susana LOPES BATISTA, commerciale. 21/06/16 – Romane de Jérémy TROUTET, peintre et de Aurélia KOPP, assistante socia- le. 21/06/16 – Éléa de Cédric PYANET, car- rossier peintre et de Lucile DUBOZ, employée. 21/06/16 – Kylian de Laurent BORLE, ouvrier qualifié et de Agathe DECLERCQ, employée de restauration. 22/06/16 – Rémy de Romain EME, menui- sier ébéniste et de Lolita GUZOWSKI, employée station-service. 22/06/16 – Emrah de Cemil ÇAYLAK, ouvrier en bâtiment et de Gamze GEDIK, sans pro- fession. 22/06/16 – Hugo de Benoît PARROD, fro- mager et de Mathilde PONÇOT, infirmière. 23/06/16 – Théo de Julien MONGE-ROF- FARELLO, bûcheron et de Aurélie TRUCHE, préparatrice en pharmacie. 23/06/16 – Louise de Marc LE BIAN, res- ponsable qualité et de Claire-Marie PITON, infirmière. 24/06/16 – Eden de Aurélien AFFROUN, agent de sécurité et de Auréline LEAL, hôtes- se d’accueil. 24/06/16 – Téha de Mickaël ROLIN, ouvrier et de Fannie STAB, assistante maternelle. MARIAGES 11/06/16 – Sébastien CLERC, conseiller clientèle et Marie BONIN, vendeuse.

11/06/16 – Frédéric FAIVRE, magasinier cariste et Colette GABRY, sans profession. 18/06/16 – Julien CÔTE-DERNIER, ouvrier et Alice BONHAURE, infirmière. 18/06/16 – Fabien SOUILLOT, sans pro- fession et Cynthia THIERRET, pâtissière. 25/06/16 – Ghislain BELOT, chauffeur livreur et Sarah ANGUENOT, aide-soignante. DéCèS 27/05/16 – Michelle CHOUFFE, 83 ans, retraitée, domiciliée à Vuillafans (Doubs), veuve de Gilbert VICAIRE. 29/05/16 – Angelo SALVI, 72 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Bernadette GOGUELY. 30/05/16 – Léon AYMONIER, 70 ans, retrai- té, domicilié à Chaffois (Doubs), époux de Denise PERROT-MINOT. 01/06/16 – Marcelle BOS, 77 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 04/06/16 – Maurice CÔTE-COLISSON, retrai- té, domicilié à Grand’Combe-Châteleu (Doubs), veuf de Hélène VIEILLE. 04/06/16 – Jacques LÉPINE, 81 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Gisèle COMTE. 04/06/16 – Paul ARNOUX, 81 ans, retraité, domicilié à Gilley (Doubs), époux de Mar- celle BOBILLIER. 06/06/16 – Bernard PIERRE, 74 ans, retrai- té, domicilié à Roses (Espagne), célibatai- re. 12/06/16 – Louise ROY, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Pierre LECLERC. 14/06/16 – Marguerite PARNET, 93 ans, retraitée, domiciliée à Les Fourgs (Doubs), veuve de Marc MAIRE. 17/06/16 – Rolande CHENEVEZ, 93 ans, retraitée, domiciliée à Villers-sous-Chala- mont (Doubs), veuve de Louis JEUNET. 18/06/16 – Andrée PAGNIER, 81 ans, retrai- tée, domiciliée à Labergement-Sainte-Marie (Doubs), épouse de Bernard AUTHIER. 19/06/16 – Robert LHOMME, 96 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Marie BOUVANT. 23/06/16 – Bernard GAUTHIER, 80 ans, retraité, domicilié à Orchamps-Vennes (Doubs), époux de Jeannine VUILLET. 23/06/16- Jacques IUNG, 94 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Jeanne LAMY.

02/06/16 – Louisa de Romain SOUDANI, opérateur de production et de Joanna GRAN- DINETTI, analyste en assurance stérilité. 01/06/16 – Anaïs de Joao Tiago RODRIGUES LOPES, maçon et de Veronica Carina CALIS- TO TEIXEIRA, assistante maternelle. 03/06/16 – Souleyman de Brahim BEN- SEDDIK, polisseur et de Naoual IBNOLHAJ, sans profession. 04/06/16 – Maëlia de Mickaël LAMBERT, menuisier ébéniste et de Karine CHANET, assistante administrative. 04/06/16 – Enzo de Dimitri SPONEM, méca- nicien outilleur et de Julie BOISSERIE, sans profession. 04/06/16 – Evan de Florent ROGER, mon- teur régleur et de Julie GARNIER, ouvrière en industrie. 04/06/16 – Almyn de Amer PRUSI, artisan forestier et de Enisa DZAFOVIC, sans pro- fession. 05/06/16 – Alix de Cyril CRAUSAZ, mon- teur en pneumatique et de Cindy VERDOT, agent des services hospitaliers. 05/06/16 – Ethan de Arnaud NYDEGGER, ingénieur et de Amandine FOURNIER, pré- paratrice en pharmacie. 05/06/16 – Léana de Maxime VOISARD, technicien agricole et de Lucie DUMONT, assistante maternelle. 07/06/16 – Agathe de Guillaume BONNET, responsable qualité et de Amandine JEAN- NAUX, esthéticienne. 07/06/16 – Jules de Mathieu GUILLAUME, technicien de maintenance et de Aline JAC- QUET, secrétaire. 07/06/16 – Marcel de Axel JOUANNET, ingé- nieur et de Mathilde BLANCO, professeur des écoles. 07/06/16 – Lenny de Frédéric CLERC, ven- deur et de Marina CHABOD, aide-soignante. 07/06/16 – Camille de Mickaël DELA- GRANGE, paysagiste et de Céline BOIS- SENIN, opératrice horlogère. 08/06/16 – Julia de Benoit VALETTE, élec- tricien et de Ophélie BRIDET, fleuriste. 08/06/16 – Dario de Alexandre ARRIGONI, assembleur boites et Pauline GEORGEON, aide-soignante. 08 /06/16 – Louis de Anthony DUVERNEUIL, artisan en carrosserie et Angélique ROL- LAND, conjoint collaborateur.

08/06/16 – Iyed de Kamel NAKOURI, maçon et de Imen TERZAK, sans profession. 08/06/16 – Malone de Julien PATTON, hor- loger et de Elodie SANCEY-RICHARD, assis- tante maternelle. 09/06/16 – Noémie de Nicolas MICHARD, horloger et de Marion LOIGET, infirmière. 09/06/16 – Lorenzo de Sébastien MARAN- DET, ouvrier et de Charlène ANDREY, ouvriè- re. 10/06/16 – Louison de Matthieu TISSOT, maçon et de Isaline COTTON, enseignan- te. 10/06/16 – Rose de Sébastien PETITJEAN, opérateur et de Sandra PESTELARD, secré- taire. 09/06/16 – Joséphine de Florian BULLIARD, chef d’atelier et de Géraldine HOUVER, orthophoniste. 11/06/16 – Eline de David MATRAT, électri- cien de maintenance et de Cindy NOEL, coiffeuse. 10/06/16 – Yahya de Yassine BOUCHTI, commercial et de Melissa HASANOVIC, étu- diante. 11/06/16 – Eysan Nevra de Hilmi EROGLU, plaquiste et de Selda KARAKURT, sans pro- fession. 11/06/16 – Éloïse de Mickael COURTET, agriculteur et de Céline COMTE, agricultri- ce. 11/06/16 – Margot de Louis FRANCHI, ingé- nieur mécanique et de Lorraine GUITTON, ingénieur en construction. 11/06/16 – Nayla de Sidali ALIOUECHE, régleur commande numérique et de Ami- na CHAMI, caissière. 11/06/16 – Jules de Laurent FAIVRE, agent technique et de Laetitia CUENOT, aide médi- co-psychologique. 12/06/16 – Gabin de Guillaume BONNET, chauffagiste et de Marine JEANNIN, archi- tecte. 12/06/16 – Jules de Sylvain POIROT, chef d’atelier et de Céline PARISSE, infirmière puéricultrice. 12/06/16 – Gaëtan de Adrien LHOMME, technico-commercial et de Céline GUI- GNARD, technico-commerciale. 13/06/16 – Livia de Nicolas GAUCHER, agent de production et de Aurélie RESLIN- GER, responsable magasin.

NAISSANCES 27/05/16 – Garance de Clément MERCIER, médecin généraliste et de Céline BER- THAUD, sage-femme. 27/05/16 – Mathéo de Benjamin MOREL, artisan fumiste et de Virginie DAVID, employée de banque. 28/05/16 – Ryad de Anouar HAMNAR, com- mercial et de Fatima-Zohra JAMIL, sans profession. 28/05/16 – Tom de Cedric HINDERSCHID, électricien et de Justine COMBE, secrétai- re. 29/05/16 – Sümeyye de Yasin CEYLAN, décolleteur et de Feliz AYDINLI, sans pro- fession. 29/05/16 – Lina de Carl THIBAUDEAU, opé- rateur en horlogerie et de Cindy DAUMAS, serveuse. 29/05/16 – Isis de Stephan CASCIARO, dia- gnosticien automobile et de Sonia MARION, aide-soignante. 29/05/16 – Benjamin de Mickaël BENE- TRUY, chef d’équipe et de Pauline VIPREY, infirmière. 29/05/16 – Hugo de Jimmy LANGUE, cui- sinier et de Pauline COQUET, enseignante. 01/06/16 – Robin de Christophe GUERRIN, constructeur naval et de Lucie LAMY, réflexo- logue. 30/05/16 – David de Paulo FERREIRA DIAS, conducteur d’engins et de Catarina MARQUES HILARIO, sans profession. 31/05/16 – Miya de Matthieu PASQUIER, boucher charcutier et de Marion RIPART, vendeuse. 31/05/16 – Sacha de Jean-Philippe BOUR- QUIN, ouvrier bâtiment et de Mathilde JAC- QUIER, sans profession. 31/05/16 – Inès de Oscar LUACES MEN- DEZ, artisan dans le bâtiment et de Lorrai- ne LECAUX, employée en logistique. 01/06/16 – Sacha de Thomas MICHALET, régleur commande numérique et de Justi- ne GOSATTI, aide-soignante. 02/06/16 – Arthur de Vincent SALVI, menui- sier agenceur et de Aline CHEVALIER, coif- feuse. 02/06/16 – Léo de Michaël DACLIN, cuisi- nier et de Alicia TOSI, sans profession. 02/06/16 – Armand de Stéphane LAMBERT, contremaître et de Lucie MARAGET, agent administratif.

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