La Presse Pontissalienne 197 - Mars 2016

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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MARS 2016 N° 197

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

DÉLINQUANCE : LA PLAIE DU HAUT-DOUBS

CAMBRIOLAGES, INSÉCURITÉ ROUTIÈRE…

REPORTAGE AUX CÔTÉS DES FORCES DE L’ORDRE À PONTARLIER CHAFFOIS : LES RIVERAINS S’ORGANISENT CONTRE L’INSÉCURITÉ LA CLUSE : LES ÉLUS RÉCLAMENT UN RADAR-TRONÇON

LE DOSSIER en p. 18 à 23

Une employée de la Trésorerie de Levier suspectée d’avoir détourné 500 000 euros SCANDALE FINANCIER p. 5

Le chauffeur du bus scolaire se dit “effondré” ACCIDENT DE MONTFLOVIN p. 6 et 7

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 197 - Mars 2016

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La saison des grenouilles est lancée

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Hauts du Doubs et Mont d’Or-Deux Lacs font de la résistance

Fiasco Plus le sujet avance et moins on a l’im- pression qu’il y a un pilote dans l’avion. La réforme de l’intercommunalité tourne au fiasco. Au fil des réunions de la Com- mission départementale de coopération intercommunale (C.D.C.I.), le navire semble prendre l’eau de toutes parts. La dernière de ces réunions qui ras- semble les élus du département du Doubs chargés de plancher sur le redécoupage des communautés de communes a eu lieu le 5 février en préfecture. Face à un préfet qui semble dépassé par les évé- nements, tant il est compliqué pour lui de défendre de telles aberrations géo- graphiques et territoriales, la colère des “petits” maires est de plus en plus pal- pable. Avec cette réforme à marche for- cée - tout doit être validé à la fin du mois -, l’État souverain et lointain est en train de nuire gravement à la cohé- sion territoriale des départements car il monte, bien malgré eux, les élus locaux les uns contre les autres. Alors qu’ils ont depuis des années fait les efforts néces- saires pour saisir tout le bien des coo- pérations intercommunales au bénéfice des projets structurants de leur terri- toire, on va en “expulser” de force vers d’autres territoires, territoires qui eux- mêmes n’ont pas forcément envie ou intérêt de les accueillir. On assiste en ce moment à une décomposition violente du lien territorial dont les effets risquent d’être dévastateurs à long terme. Cette fameuse C.D.C.I. compte une trentaine d’élus locaux. Ce sont eux qui valident, ou non, le contenu de la nouvelle carte intercommunale soumise à eux par le préfet. Mais d’emblée, cette commis- sion s’apparente à un vrai déni de démo- cratie. Primo parce que tous les terri- toires du Doubs ne sont pas représentés en son sein et secundo, parce que cer- tains élus de la C.D.C.I. sont à la fois juge et partie. Certaines communes qui étaient candidates pour changer d’in- tercommunalité en ont fait les frais alors que leurs maires respectifs n’ont même pas voix au chapitre au sein de cette commission. Mais plus que cette paro- die de démocratie locale, c’est bien les conséquences de ce redécoupage aux forceps qui va traumatiser à long terme les cordiaux rapports de voisinage qu’en- tretenaient jusqu’ici la plupart des com- munes du Doubs. Cette loi engagée pour de basses tactiques politiciennes par le gouvernement provoque de réelles bles- sures. Il faudra sans doute beaucoup de temps pour les cicatriser. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré : David Aubry. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Mars 2016 Commission paritaire : 0217 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.R.I.C., M.J.C. des Capucins, P. Cormery.

L a dernière Commission départementale de coopération intercommunale (C.D.C.I.) qui s’est réunie le 5 février en préfecture a eu pour conséquence de fracturer encore plus le pacte de confiance entre l’État et les maires du Doubs. La colère des “petits” maires est encore plus palpable et les mariages de force que veut leur imposer le préfet agacent de plus en plus. La veille de cette énième réu- nion, les deux présidents des communautés de communes des Hauts du Doubs (Jean- Marie Saillard) et Mont d’Or-Deux Lacs (Gérard Dèque) ont expédié un courrier aux 29 dépu- tés de la nouvelle Région Bourgogne-Franche-

Comté pour leur redire leur désarroi par rap- port au projet de fusion de leurs deux com- munautés de communes qu’ils jugent “préci- pité” et parlent de “déni de démocratie.” “Précipiter cette fusion au 1 er janvier 2017 revient en somme à annuler les élections de 2014 au milieu du mandat. Et après on s’étonne que plus de la moitié des Français ne se dépla- cent plus aux urnes. On ne respecte même pas leurs décisions jusqu’au bout !” commente Jean-Marie Saillard, le président des Hauts du Doubs, qui ne cache pas son amertume. “La loi sur le cumul des mandats a été votée en 2014, mais elle ne s’applique comme par hasard qu’en 2017, à la fin du mandat des députés. Y aurait-il deux sortes d’élus ?” Sur les 29 députés à qui le courrier a été adressé, seuls deux ont répondu aux deux élus locaux. Les premières simulations comptables qui ont été présentées aux élus des secteurs de Mouthe et de Métabief ne les rassurent pas. “Ces simu- lations sont partielles, incomplètes, imprécises et n’affinent pas suffisamment les consé- quences de ce projet de fusion” insistent les deux présidents. En clair, personne ne sait encore si cette fusion aura un impact limité ou important sur les impôts locaux des contri- buables de ce territoire. “On en va pas bais- ser pavillon” termine M. Saillard qui espère, toujours, que leur appel à un report de la réforme soit entendu. En cohérence avec les souhaits des élus mécontents, la députée du Haut-Doubs Annie Genevard a rédigé une pro- position de loi visant à retarder l’entrée en vigueur des nouvelles intercommunalités.

Ce producteur ramasse ses nasses. Il possède un quota de pêche de grenouilles rousses de Franche-Comté.

D epuis

vendredi 26 février, les grenouilles rousses de Franche-

sont donc restées en activité et ont consommé plus d’éner- gie” émet le président des ranaculteurs. Piéger des grenouilles pour les revendre nécessite une autorisation des services de l’État. Les ranaculteurs francs- comtois produisent 1,5 mil- lion de grenouilles rousses revendues ensuite sur les tables locales sous l’appel- lation “grenouilles fraîches de pays”. Aujourd’hui, le syndi- cat demande davantage de quotas au préfet. Une gre- nouille se vend entre 40 et 50 centimes pièce aux restau- rateurs. C’est un mets qui reste coûteux…mais goûtu. Les chefs restaurateurs sont demandeurs de grenouilles rousses. Problème, les quo- tas sont stricts : “Nous allons avoir une rencontre auprès du préfet pour revoir cela” témoigne Jean-Pierre Vieille. 10 nouveaux producteurs viennent de rejoindre le syn- dicat. La filière s’organise et devient une interprofession. Malgré tout, il reste encore des pêcheurs non déclarés.

Comté peuvent être com- mercialisées dans les res- taurants du Haut-Doubs. “Nous avons publié le ban pour l’ensemble de la Franche-Comté qui ouvre la commercialisation qui devrait s’étendre jusqu’à mi-avril” avance Jean-Pierre Vieille, président du syndicat des ranaculteurs de Franche- Comté et Bourgogne. La pêche des batraciens a débuté “plus tôt dans la val- lée d’Ornans car le soleil et l’absence de vent ont été favorables. Pour le Haut- Doubs, il faut patienter quelques jours” explique un producteur. Les amphibiens quittent le bois pour retrou- ver les points d’eau et ainsi se reproduire. “Cette année, d’après les premiers retours que nous avons, les premières grenouilles semblent un peu plus petites que les autres années. Il y a plusieurs rai- sons : un été sec et un hiver assez doux. Les grenouilles

Jean-Marie Saillard, le président des Hauts du Doubs, se dit “amer” face à cette réforme territoriale qui précipite la fin de mandat de nombreux élus (photo archive L.P.P.).

Les Verts vent debout contre les Gravilliers

Un projet de construction de mosquée à Pontarlier

A lors que l’enquête publique relative à la création du “Lotissement 2” des Gravil- liers vient de se terminer, les élus verts de Pontarlier montent une nouvelle fois au créneau pour dénoncer ce projet. Pour eux, il y a deux problèmes. “Des fouilles ont été réalisées, on a découvert des vestiges mérovingiens. Nous estimons qu’il s’agit là d’un tré- sor archéologique qui aurait mérité d’être mis en valeur” remarque Claire Rousseau qui siège au conseil municipal. En dehors du volet patrimonial, les Verts s’interrogent également sur l’utilité de la future zone d’ac- tivité qui va cohabiter avec la zone de Bulle, portée par la commu-

nauté de communes Frasne-Dru- geon, et dont la commercialisa- tion a eu du mal à démarrer. “A- t-on besoin d’une zone à vocation économique à Pontarlier sachant que celle de Bulle, située à quelques kilomètres de celle des Gravilliers, n’est pas remplie ?” questionne l’élue qui aurait pré- féré que la priorité soit donnée à la création de logements sur Pon- tarlier. Enfin, selon les Verts, la création de cette zone augmente encore le risque qui pèse sur la ressource en eau. La poursuite de l’urbani- sation sur le secteur de l’Arlier qui couvre la nappe phréatique augmente la vulnérabilité de ce réservoir naturel.

L e projet est porté par l’association cul- tuelle de la mosquée Philippe-Grenier de Pontarlier. “Dans le but d’offrir à la communauté musulmane un meilleur cadre de pratique et de promotion de l’islam, l’association initie un projet d’achat et de construction d’une mosquée” confirme son président Naceur Benyahia dans un courrier envoyé à toutes les forces vives du bassin pontissalien pour les inviter à contribuer au financement de ce futur bâti- ment. Cette nouvelle mosquée serait édifiée dans un ancien atelier de menuiserie de Pon- tarlier. Le bâtiment cultuel doit être amé- nagé sur deux niveaux composés de deux salles de prière d’au moins 300 places

(hommes et femmes) et de deux salles de classe, d’une salle de réunion d’une capa- cité de 10 places, d’une bibliothèque et d’une maison individuelle divisée en deux logements, dont un réservé à l’imam. “Le coût du projet est de 700 000 euros, com- prenant l’achat et les travaux” note l’as- sociation. Le financement sera assuré par la contribution directe des musulmans qui soutiennent les actions de l’association et “la location de la maison située sur la parcelle permettra de financer les charges courantes.” Pour l’instant, les musulmans d’origine maghrébine de Pontarlier se réu- nissent dans des locaux qu’ils louent à l’intérieur des anciennes casernes Mar- guet, place Jules-Pagnier à Pontarlier.

(1) Ouverture le dimanche selon autorisation préfectorale. (2) Soit 3 600 € ajoutés à la valeur de reprise de votre ancien véhicule de moins de 8 ans, d’une puissance réelle inférieure ou égale à celle du véhicule neuf acheté. La valeur de reprise est calculée en fonction du cours de l’Argus® du jour de la reprise, applicable à la version du véhicule repris, ou le cas échéant à la moyenne du cours des versions les plus proches de celui-ci, ledit cours ou ladite moyenne étant ajusté en fonction du kilométrage, des éventuels frais de remise en état standard et déduction faite d’un abattement de 15% pour frais et charges professionnels. Offre non cumulable, réservée aux particuliers, valable pour toute commande d’une 308 Style, neuve, comman- dée avant le 30/04/2016 et livrée avant le 30/06/2016, dans le réseau Peugeot participant. (3) En location longue durée (LLD) sur 36 mois et pour 30 000 km.Exemple pour la LLD d’une Peugeot 208 Style 1,2L PureTech 82ch neuve hors options, incluant 3 ans d’entretien. Modèle présenté : Peugeot 208 Allure 5p 1,2L PureTech 82 BVM5 options peinture métallisée, jantes 16’’ TITANE noir brillant, toit panoramique en verre, pack de personnalisa- tion extérieur Menthol White : 205 € /mois après un 1er loyer de 2 600 € . Montants exprimés TTC et hors prestations facultatives. Offre non cumula- ble valable du 01/03/16 au 30/04/16, réservée aux particuliers pour toute LLD d’une Peugeot 208 neuve dans le réseau Peugeot participant, sous réserve d’acceptation du dossier par PEUGEOT FINANCE - Loueur : CREDIPAR, SA au capital de 138.517.008 € , RCS Nanterre n° 317 425 981, 12 avenue André Malraux, 92300 Levallois-Perret. Le PCP Entretien Plus peut être souscrit indépendamment de toute LLD aux conditions disponibles dans le réseau Peugeot participant.

L’INTERVIEW DU MOIS

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RÉACTION

Claude Jeannerot sort de sa réserve “La droite n’a pas de projet et pas de vision”

L a Presse Pontissalienne : Au lende- main des élections départementales en avril dernier, vous aviez annoncé que vous démissionneriez du Conseil départemental juste après que la Chambre régionale des comptes rende son rapport sur la gestion de la collectivité sous votre présidence. C’est chose faite depuis la dernière session de début février. Et vous êtes toujours là… Comment expliquez-vous ce revirement ? Claude Jeannerot : J’avais en effet dit que je démissionnerais après la présenta- tion de ce rapport, en ajoutant que je prendrais le temps de le faire quand le moment sera le plus opportun. À l’évidence, au vu de l’état civil (N.D.L.R. : il a 70 ans), je n’incarne pas l’avenir de cette collectivité, ni la reconquête de ce Département. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai passé la main de l’animation de l’opposition à Mar- tine Voidey. Pour autant, si je n’incarne pas l’avenir, j’ai la responsabilité de contribuer à le préparer. Je partirai donc quand les conditions seront réunies. L.P.P. :Vous n’avez donc pas tenu votre enga- gement. C.J. : Qui pouvait imaginer au moment où j’ai fait cette annonce qu’un an plus tard il n’y aurait toujours pas de pro- jet pour ce Département avec la nou- velle majorité. L’annonce que j’avais faite avait suscité plusieurs réactions. D’abord d’une partie de mes électeurs qui n’avaient pas compris cette déci- sion et qui avaient le sentiment que je les trahissais si je partais. Il y a donc tout un travail de pédagogie à faire avec ces électeurs. Ensuite, je consta- te qu’une partie de la majorité atten- dait avec impatience mon départ, je ne partirai donc pas si vite. Enfin, une partie de mes amis de la minorité me demande de ne pas aller trop vite dans l’exécution de cette décision, estimant que j’incarne en quelque sorte lamémoi- re de cette maison. Je partirai donc quand je le déciderai, j’aime me sen- tir libre. L.P.P. : La Chambre régionale des comptes a donc rendu son rapport sur la gestion du Dépar- tement entre 2011 et 2014. Un soulagement pour vous ? C.J. : Je considère qu’il est très satis- faisant par rapport à notre gestion. Même si ce rapport n’est pas très gla- mour, il donne acte de notre sérieux budgétaire. Il nous conforte dans les deux priorités que nous avons portées haut et fort : on a recherché en per- manence l’efficience et la maîtrise des dépenses de fonctionnement, tout en maintenant l’investissement à un bon niveau.Alors entendre que nous avons investi sans compter et que nous nous sommes endettés de manière irres- ponsable est inacceptable. L.P.P. : Pourtant la vérité des chiffres est là. L’endettement est passé de 20 à 270 millions Malgré ce qu’il avait annoncé juste après son élection, Claude Jeannerot ne démissionnera pas tout de suite du Conseil départemental. L’ancien président n’a pas dit son dernier mot. Loin de là…

Non seulement Claude Jeannerot reste conseiller dépar- temental, mais il est bien décidé à donner le tempo pour la minorité.

grandes opérations et je pense que le contribuable du Doubs n’aurait pas compris qu’il soit mis à contribution pour payer des grands travaux sur les routes nationales. Est-ce que de payer une mise à 2 X 2 voies sur la R.D. 1 pour accéder à la gare T.G.V. se justi- fie ? Je dis non. En revanche, le Dépar- tement doit prendre toute sa part pour financer les routes départementales qui débouchent sur cette R.N. 57. L.P.P. : Comment jugez-vous le début de man- dat de la droite ? C.J. : Il faut bien reconnaître que la droite a pris les rênes de ce Départe- ment sans projet et sans vision. Le grand projet était annoncé pour décembre, puis pour février et main- tenant on nous dit d’attendre le 21mars. Un an pour présenter un projet, je trou- ve que c’est un peu long. En un an, oui, il s’est quand même passé des choses : le très haut débit, les collèges, les espaces naturels sensibles…Des sujets que nous avions initiés. J’estime que la droite n’a pas de projet clair car si elle en avait, sur les routes par exemple, rien ne l’empêchait de prendre un cer- tain nombre d’options par des déci- sions modificatives du budget. J’estime qu’aujourd’hui, nous sommes dans une forme d’immobilisme qui est préjudi- ciable. Ce Département est hélas sor- ti des écrans radars sur un certain nombre de sujets. Je ne l’ai pas enten- du par exemple se positionner sur la sensible question de l’intercommunalité. L.P.P. : Des exemples de mauvaises décisions prises en ce début de mandat ? C.J. : 100 000 euros redéployés sur Arc- et-Senans notamment pour une rési-

dence d’artiste. On n’est pas contre investir à Arc-et-Senans, mais il faut qu’on connaisse d’abord l’ambition cul- turelle de la droite pour ce Départe- ment. Ces sommes ne prennent pas sens dans une solution globale. On ne sent pas la cohérence de ce genre de décision.Autre exemple incongru : com- ment comprendre que la droite ait déci- dé de retirer la plainte que le Dépar- tement avait déposée contre un agriculteur-pollueur de Cour-Saint- Maurice ? Encore un autre exemple : la majorité paie 50 000 euros un audit dont on n’a toujours pas le résultat alors qu’on savait que la Chambre des comptes allait sortir un rapport. C’est une dépense superfétatoire. L.P.P. : En “flinguant” ce début de mandat, vous tirez contre ce Département ! C.J. : Je me suis investi dans ce Dépar- tement pendant 11 ans, j’y ai mis tout mon cœur, toutes mes forces, toute mon énergie. Je veux faire en sorte que l’avenir de ce Département soit le plus positif possible. Je n’ai jamais été dans la culture du clivage. C’est la raison pour laquelle, suivant la proposition de la présidente, je suis prêt à tra- vailler à ses côtés pour élaborer le bud- get. L.P.P. : Quel jugement portez, sur la forme, sur le début de mandat de Christine Bouquin à la présidence de ce Département ? C.J. : Je n’ai aucun jugement à porter sur elle, j’attends juste qu’elle pour- suive à sa manière ce qui a été enga- gé. C’est elle qui aujourd’hui est légi- time pour mener les actions, ce n’est pas moi. Propos recueillis par J.-F.H.

d’euros sous votre majorité ! C.J. : Ce sont des chiffres non seule- ment que je ne conteste pas, mais que je revendique ! Le recours à l’emprunt n’est pas un acte de gestion obscène, c’est même un acte de bonne gestion. Il n’y a pas de surendettement. Si tel avait été le cas, la Chambre des comptes n’aurait pas manqué de le relever. Mieux : le Doubs est le moins endetté des huit départements de Bourgogne- Franche-Comté avec un endettement par habitant de 519 euros. Par com- paraison, il est de 607 euros en Côte- d’Or. Je considère donc que c’est une manipulation de l’opinion que de fai- re croire que la gauche avait suren- detté le Département. C’est intellec- tuellement malhonnête de la part de

L.P.P. : Regrettez-vous un dossier que vous n’auriez pas su mener à bien quand vous étiez prédisent ? C.J. : Certainement laVoie verte autour du lac. C’est probablement une de mes erreurs d’appréciation et de commu- nication. De toute façon, ce dossier était mal parti dès le départ. L.P.P. : Et l’épargne brute qui est en baisse de 40 % entre 2011 et 2013 ? C.J. : Nul ne peut le nier, c’est le résul- tat d’un effet de ciseau entre des dépenses obligatoires en hausse et des dotations en baisse. C’est aussi la consé- quence de la suppression de la taxe professionnelle décidée par la droite et qui a touché fortement un départe- ment très industrialisé comme le Doubs. L.P.P. : La Chambre régionale des comptes insiste aussi sur le fait que les investisse- ments en matière de nouvelles infrastructures routières ont été largement en baisse sous votre responsabilité. Alors qu’aussi bien dans le Haut-Doubs sur la R.N. 57 qu’à Besançon avec l’achèvement de la voie des Mercureaux, on attend de vrais actes ! C.J. : Si on veut me faire reconnaître que je n’ai pas été dans les pas de Georges Gruillot sur ce plan-là, je dis oui, je l’assume et je le revendique. Ma priorité a été de faire en sorte que les routes de ce département soient le moins accidentogène possible. Avec 3 800 km de routes, ce département dispose d’un excellent réseau routier. On a en effet privilégié l’entretien de ce réseau plutôt que des opérations spectaculaires. Je n’ai pas voulu de cette politique routière et je ne le regret- te pas. C’est à l’État d’assumer les

la majorité. Par ailleurs, il faut voir ce qu’il y a en face des chiffres de l’endettement : la construction de mai- sons de retraite, la réhabilitation de 25 collèges, la construc- tion de deux nou- veaux, la création de 19 centres de secours, la création du musée Courbet, Métabief qu’on a fait sortir de l’immobilisme, etc. Il y a un vrai bilan. L.P.P. : Faut-il continuer d’investir à Métabief ? C.J. : Je pense que oui. On ne peut pas s’arrêter aumilieu du chemin.

“C’est Christine Bouquin qui aujourd’hui est légitime.”

PONTARLIER

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ENQUÊTE

Une employée mise en cause

500 000 euros détournés à la

Trésorerie de Levier La Direction générale des finances publiques de Besançon soupçonne une employée de la Trésorerie de Levier d’avoir détourné 500 000 euros ces trois dernières années au moins. Une affaire hors du commun qui pour la D.G.Fip regarde désormais la justice.

F in décembre, une employée du centre des finances publiques de Levier a été mise à pied. Sa direction la soupçonne d’avoir détourné la somme de 500 000 euros ! C’est à l’occasion d’un contrôle ordi- naire mené par des agents de la direc- tion générale des finances publiques que la supercherie a été découverte. Ces dernières semaines, les investi- gations ont été poussées en interne pour tenter de déterminer l’ampleur de la fraude qui porterait sur les trois dernières années au moins. “Le dos- sier est toujours en instruction dans nos services. Pour l’instant, nous ne pouvons rien dire de plus si ce n’est que ces contrôles ne sont pas inutiles” explique la Direction générale des finances publiques de Besançon qui va engager une action judiciaire. “Désor- mais l’affaire regarde la justice.” La D.G.Fip avoue son incrédulité face

à ce qu’elle a découvert. Comment cet- te employée décrite comme modèle, qui travaillait depuis plus de vingt ans à la Trésorerie de Levier a pu éla- borer un mécanisme comptable aus- si subtil pour soustraire au final une telle somme d’argent ? Comment cela a-t-il pu échapper aussi longtemps à

la vigilance de sa hié- rarchie ? Pour l’instant la D.G.Fip ne veut rien dire sur le mode opéra- toire. “On est tombé de haut. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut être très malin. On suppose qu’elle devait détourner régulièrement des sommes d’un mon- tant variable mais de plu- sieurs milliers d’euros. Ce n’est pas possible autrement pour arriver à 500 000 euros au

L’employée en question travaillait depuis plus de vingt ans au centre des finances publiques de Levier.

“C’est très perturbateur

Aujourd’hui, les élus en savent suffi- samment pour s’inquiéter. Le centre local des finances publiques gère le compte des communes. C’est par lui que transitent, par exemple, les sub- ventions qui leur sont versées. “Nous n’en savons rien pour l’instant, mais il se peut que nos communes soient impactées par ce détournement. Nous le saurons en milieu d’année” précise un des maires. Affaire à suivre. T.C.

réponses” dit-on du côté de la mairie de Levier. La Direction des finances publiques de Besançon a informé les mairies qui dépendent de la Trésorerie de Levier. En décembre, elle leur a indiqué, par écrit, que la fonctionnaire mise en cau- se dans ce dossier “ne faisait plus par- tie du personnel de la Trésorerie de Levier sans toutefois nous donner plus d’explication” note un des maires du canton.

moins” reconnaît un fonctionnaire de la D.G.Fip qui s’interroge sur la des- tination de l’argent. A-t-il profité à l’employée en question ou a un tiers, et dans quel but ? L’enquête le dira. À Levier, un bourg de 2 000 habitants, l’affaire du centre local des finances publiques commence à s’ébruiter. “C’est très perturbateur dans le village car c’est énorme. On a du mal à assimiler une somme pareille. Cette histoire pose beaucoup de questions qui restent sans

dans le village.”

APRÈS LE DRAME… La Presse Pontissalienne n° 197 - Mars 2016 L’ÉVÉNEMENT

Trois semaines après le drame de la route qui a coûté la vie à Laureen et Mathis, les hommages se multiplient toujours et l’enquête se poursuit. Loin de l’effervescence médiatique, les élus restent mobilisés pour accompagner les familles éprouvées par le drame. La Presse Pontissalienne fait le point et s’est entretenue avec l’avocate du chauffeur.

Mobilisation Un week-end de retrouvailles Bientôt une action de solidarité au

service des familles endeuillées

Les deux maires, Gilles Magnin-Feysot à Montbenoît et Adrien Pellegrini à La Longeville, ont vécu une douloureuse expérience mais restent toujours à la disposition des familles.

l’écoute. Et on sait qu’on peut comp- ter sur la solidarité saugette.” Cet- te belle générosité pourrait d’ailleurs se concrétiser sur la com- mune de La Longeville, là où vivent les familles de Laureen et Mathis. “On aimerait que les gens qui ont été touchés par ce drame puissent se retrouver. Comme la commune a une licence de bar, on projette d’ouvrir la salle des fêtes sur un long week-end en sollicitant les clubs et les associations du villa- ge pour tenir la buvette. Les béné- fices de cette action seraient rever- sés aux familles endeuillées” , suggère Adrien Pellegrini. Le maire de La Longeville a été mis à rude épreuve en ce début d’année déjàmarqué par l’accident mortel du jeune Loïc Faivre écra- sé par une balle ronde de foin. “C’est une année maudite.” Lui qui pensait être costaud, inébranlable, il a craqué comme un gosse en apprenant le décès des deux enfants. “On est abasourdi. Je vou- drais aussi remercier tous les pro- fessionnels qui ont participé aux secours. Ils ont vraiment été à la hauteur.” Quand une personne lui a suggéré l’idée d’une marche blanche, il n’a pas hésité une secon- de à concrétiser ce projet avec l’appui du maire de Pontarlier. “Aujourd’hui, mon rôle, c’est d’être auprès des familles.” F.C.

L e maire de Montbenoît venait juste de partir au travail quand il a été averti par son premier adjoint d’un accident de bus sur la R.D. 437. “Je me suis rendu aus- sitôt sur place en pensant qu’il s’agissait d’un bus de l’école de la Longeville gérée par le syndicat du pays de Montbenoît dont je suis le président. Quand je suis arri- vé, les derniers enfants sortaient du bus. On a aussitôt prévenu les secours. En attendant les pompiers, les victimes étaient prises en char- ge par les automobilistes. On s’est organisé pour canaliser la circu- lation.” GillesMagnin-Feysot était dans le feu de l’action. Pas le temps de se laisser envahir par les émo- tions. Sans trop se poser de ques- tions, avec l’aide d’un pompier de Gilley, il a rattroupé les enfants en demandant aux parents de res- ter sur place. “On a appelé l’adjoint deMontbenoît pour lui dire d’ouvrir des pièces qui serviront à accueillir tout le monde. La cellule de crise a été installée dans la salle de convi- vialité de la mairie.” Il gardera en mémoire le visage des enfants choqués. Et le soula- gement de voir arriver gendarmes, pompiers,médecins, psychologues.

“Les secours ont été très efficaces. Chapeau.” Gilles Magnin-Feysot en profite pour saluer ces deux jeunes qui se sont arrêtés près de l’accident. Ils ont proposé spon- tanément leur service en aidant les enfants, les pompiers, puis sont repartis en toute discrétion quand leur présence n’était plus utile. Après l’urgence, l’évacuation des blessés, l’accueil des parents, sui- vra le défilé bien légitime des per- sonnalités, élus, représentants de l’État et des collectivités… “Aujour- d’hui, je pense surtout aux familles meurtries. Suite à cet accident bou- leversant, j’espère que des actions de prévention seront proposées au

collège. Je ne sou- haite plus jamais revivre de tels évé- nements. On ne pourra jamais se mettre à la place des parents. En tant qu’employeur de la maman de Laureen, on fera tout ce qu’il est pos- sible de faire pour l’accompagner sur le plan profession- nel. On reste à

“Il a craqué comme un gosse”.

“On voudrait que les gens puissent se retrouver après ces événements si douloureux”, suggère Adrien Pellegrini en songeant à un week-end placé sous le signe de la solidarité.

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Justice Quelles suites judiciaires pour le conducteur ? “Le chauffeur du bus est effondré” Avocate au barreau de Besançon, Agathe Henriet défend le conducteur du car. Elle revient sur l’état d’esprit de son client après le drame et les suites judiciaires auxquelles il est exposé. Entretien.

L a Presse Pontissalienne : Peut-on ren- contrer votre client ? Agathe Henriet : Il n’est pas prêt pour le moment. Ce n’est pas possible. Il est actuellement sous contrôle judiciaire et mis en examen pour homicides et blessures involontaires.

L.P.P. : Quelques semaines après le drame, dans quel état d’esprit est-il ? A.H. : C’est un drame pour les familles, c’est un drame pour lui. Lorsque je l’ai rencontré, j’avais un jeune homme de 25 ans effondré devant moi. C’est un drame pour tout le monde. J’ai pu lire que la maman d’un des défunts “ne

pu conduire sur la neige environ trois semaines auparavant.

tapait pas” sur le chauffeur… Autant parfois nous pouvons dans l’émotion immédiate se demander si l’alcool ou les stupéfiants sont la cause de l’accident, autant nous nous sommes rendu compte qu’il n’y avait rien de cela. Oui, il venait de Marseille, oui, il était jeune conducteur… L.P.P. : Selon vous, la fatalité est en cause… A.H. : À un moment, pourquoi toujours chercher un responsable ? Nous avons eu le déplacement du staff national avec la venue du secrétaire d’État en charge des Transports. Je ne vois pas l’intérêt de cette visite si ce n’est de mettre la pression sur la justice… L.P.P. : Pensez-vous que cela puisse nuire à la poursuite de l’enquête ? A.H. : Non, cela ne nuira pas à l’enquête car le juge d’instruction est impartial. L.P.P. : Où en est l’enquête ? A.H. : D’ici deux à trois semaines (Ndlr :

vers lami-mars), nous aurons des résul- tats de l’examen du disque chrono- graphe, sur le système antipatinage et antiblocage du bus. L.P.P. : Est-il exact que le juge d’instruction mène deux enquêtes ? A.H. : Il y a une expertise technique sur le véhicule qui est en cours et dont je

L.P.P. : Le bus avait-il des pneus adaptés ? A.H. : Il semble que oui.

L.P.P. : Le chauffeur avait-il la pression de l’horaire ? A.H. : Non, il ne m’a pas dit avoir eu de pression. Il avait prévenu ses collègues qui faisaient le relais avec le lycée qu’il aurait du retard. Il était tranquille. D’ailleurs, il n’a pas dû s’arrêter à cer- tains arrêts car des enfants avaient été amenés par leurs parents. Son temps de retard, il l’avait donc en par- tie rattrapé. Il n’avait aucune raison de rouler vite. Et il ne roulait pas vite. L.P.P. : Quand le procès aura-t-il lieu selon vous ? A.H. : Je ne sais pas. L’instruction devrait durer environ 6 mois. Propos recueillis par E.Ch.

ne connais pas encore les conclusions. En parallèle, le juge demandera les diplômes du conducteur et interrogera l’employeur. L.P.P. : Le chauffeur avait-il déjà conduit sur la neige ? Avait-il réalisé un stage de conduite sur la neige ? A.H. : D’après lui, il n’a pas fait de stage de conduite sur neige. Au juge d’instruction de faire son travail. Il y a eu un seul épi- sode neigeux où il aurait

“De la pression sur la justice”

Maître Agathe Henriet défend le conduc- teur du bus mis en exa- men.

Une foule nombreuse a participé à la marche blanche organisée le 14 février entre le lycée Xavier-Marmier et le collège Aubrac où étaient scolarisés les deux jeunes victimes du drame de Montflovin. Douloureux silences. Marche blanche L’ultime adieu à Laureen et Mathis Hommage

Une foule nombreuse a pris part à la marche blanche. Le cortège s’est recueilli à l’entrée du collège Aubrac où étaient scolarisés Laureen et Mathis.

E n ce dimanche matin d’une tristesse infinie, la neige tombait sur le Haut-Doubs. Comme un linceul blanc. Familles, proches, camarades de classes, élus et toutes celles ou ceux qui avaient envie de se joindre à cet ultime hom- mage ont pris part au cortège. Entre 1 000 et 1 500 personnes. Peu impor- te d’ailleurs. Ils étaient sans doute aus-

si nombreux à assister aux funérailles célébrées la veille à l’abbaye de Mont- benoît. Le drame survenu lemercredi 10 février avec cet accident de car qui a causé la mort des deux adolescents a suscité une très vive émotion dans le Haut- Doubs et bien au-delà. Difficile, impos- sible de se résoudre à accepter une telle épreuve. Tous concernés. Cette

marche blanche était d’abord silen- cieuse car les mots sont inutiles. Seul le recueillement semble de circons- tance. On va à l’essentiel : quelques saluts, des regards chargés d’empathie. Tout est dit et le cortège s’ébranle au rythme d’une procession funèbre. Tel un étendard, un panneau avec une photo de Mathis et le prénom des deux ados signale la tête du rassem- blement. Discrètement, les forces de l’ordre accompagnent le mouvement, assurant la sécurité en gérant la cir- culation. Après la rue du Lycée et de Besançon, le cortège traverse la zone commerciale de Doubs pour arriver au collège Lucie-Aubrac. Il marque une lourde pause à l’entrée de l’établissement où les deux collégiens étaient scolarisés : Laureen en clas- se de troisième et Mathis en cin- quième. Ils ne reviendront plus. L’hommage se poursuit à l’intérieur

mé et joyeux. On lit ces témoignages d’amitié. On s’attarde. Les visages sont marqués, les gestes empruntés. Chacun repart petit à petit, le cœur sans doute empli de compassion en pensant aux proches et aux familles.

où leurs camarades et d’autres col- légiens ont tapissé les murs de mul- tiples messages. “On pense fort à vous” , “Vous nous manquez beaucoup” , “Deux anges sont partis.” Le hall est bondé. Tout est lourd, immobile et poignant dans cet espace habituellement ani-

L’heure est au recueillement en lisant les multiples messages d’amitiés écrits par les camarades des deux ados.

PONTARLIER 8

La Presse Pontissalienne n° 197 - Mars 2016

COMMUNICATION

Interactivité

Pontarlier se met à la page Facebook

Avec ce nouveau support mis en service depuis le 1 er mars, la capitale du Haut-Doubs entre de plain-pied dans les réseaux sociaux. Une page institutionnelle et non politique.

Pontarlier Votre Ville : 70 numéros en 21 ans L e premier vrai journal de la ville a été mis en place en décembre 1995 quand Patrick Genre était alors adjoint à la jeunesse, aux sports, à la vie associative et à la commu- nication et aux relations publiques. Diffusé à 10 500 exemplaires dans les boîtes aux lettres, il a connu différentes maquettes et périodicités. Il exis- te aussi une version sonore qui intéresse une quarantaine dʼauditeurs malvoyants. Sortie du n° 71 en mai.

02/02/16 – Enola de Rémi DELACROIX, chef d’entreprise et de Magali CASAGRANDE, horlogère. 02/02/16 – Ethan de Thomas GUIGON, ingé- nieur et de Natacha STRICKER, infirmière à domicile. 02/02/16 – Kléa de Kevin DELVAL, opéra- teur et de Perrine BLANCHET, aide-soignante. 03/02/16 – Zélie de Vincent POULALION, ingénieur en hydraulique et de Marine PRETRE, orthophoniste. 03/02/16 – Yanis de Younesse BENAYAD, laborantinetdeJenniferBOUILLIER,conseillè- re banquaire. 03/02/16 – Julian de Nicolas SIMON, contrô- leur qualité et de Géraldine PY, horlogère. 03/02/16 – Evan de Steve GENDROZ, maga- sinier agricole et de Charline CUINET, opé- ratrice en horlogerie. 04/02/16 – Kent de Hervé FRELIN, ingénieur et de Alexandra POUX, secrétaire médicale. 04/02/16 – Arwen de Pierre-Yvan PIDOUX, fromager et de Aurélie GEHIN, infirmière. 05/02/16 – Mayeul de Claude RENAUD, plombier et de Pascaline VERDOT, respon- sable qualité hygiène sécurité environne- ment. 05/02/16 – Calista de Sébastien ROBIN, édu- cateur spécialisé et de Yuliya BOGDANO- VYCH, employée en blanchisserie. 06/02/16 – Sirine de Driss EL MACHHOUR, électronicien et de Imen MEGDICHE, sans profession. 06/02/16 – Jade de Fode SOUMAH, opéra- teur et de Margaux SEGUIN, infirmière. 07/02/16 – Matéo de Robin BERTIN-MOU- ROT, infirmier et de Emilie MONIN, laboran- tine. 07/02/16–EthandeJordanMERME,employé communaletdeAnnabellePERNET,employée en micromécanique. 07/02/16 – Lenny deMickaël PECOUD, com- merçant et de Anne CRETIN, horlogère. 07/02/16 – Victorin de Alcide MAGRIN, agri- culteur et de Johanna THOMET, horlogère. 07/02/16 – Raphaël de Géraud DUPERREY, assureur et de Émilie GEST, opticienne. 08/02/16 – Léo de Gabriel NAGENRANFT, menuisier et de Charline HENRIET, opéra- trice. “C ela semble diffici- le aujourd’hui pour une collectivité comme la nôtre de passer à côté de ce média qui n’est pas qu’un effet de mode. Par rapport aux autres supports de communication, son intérêt réside dans l’interactivité et dans une capacité de diffusion sans équivalent” , résume Isabelle Narduzzi, l’adjointe à la com- munication. Restait à définir le cadre, le contenu, les règles d’usage. Parce qu’il n’y avait rien d’urgent à se mettre à la page, la Ville a pris le temps de se poser ces questions en amont avant de lancer l’outil. D’abord signaler qu’il s’agit bien d’une page institutionnelle et non poli- tique. “Si un élu est interpellé sur Facebook, c’est bien la Ville qui répond” , précise Julie Ver- ger qui est désormais la direc- trice du service communication et relations publiques. Une formation ad hoc a été dis- pensée à destination des élus, conseillers interquartiers et agents concernés. Pas question non plus d’en faire un journal municipal bis. “On part sur l’idée d’un rendez-vous animations sur

le net avec 80 % d’informations ludiques annonçant les événe- ments, manifestations culturelles, sportives,festive.Lamédiathèque, le musée, le château de Joux sont demandeurs.” 10 % sont réser- vés à la diffusion d’informations dites “froides” en lien avec les activités des services munici- paux. Il s’agit là de rappeler l’actualité des réglementations : règles de stationnement, dénei- gement, tontes, nuisances, col- lectes, restrictions d’eau etc. Histoire d’apporter une touche d’originalité et d’exploiter davan- tage les possibilités de la com- munication digitale, rien n’interdit d’intégrer des repor-

Isabelle Narduzzi présente la page Facebook de Pontarlier ouverte depuis le 1 er mars.

tages sur les acti- vités des services. “Toujours en res- tant dans le ton Facebook” , insis- te JulieVerger en référence au public des 15-35 ans qui consulte le plus ce réseau social. Au final, il reste- ra 10 % d’espace de dialogue dis- ponible où les

Pas le bureau des plaintes.

15/02/16 – Lucie de Denis BROCARD, conducteur d’engins et Vanessa BOURGON, agent d’exploitation. 15/02/16 – Tony de Sylvain PAGNOT, régleur et Charline MAIRE, agent d’entretien. 16/02/16 – Paul de Julien DROZ-VINCENT, agriculteur et Marie DREZET, agricultrice. 16/02/16 – Nathan de Sylvain MARIETTE, mécanicien et Stéphanie POYARD, employée de banque. 16/02/16 – Tessa de Jean-Yves ADRÉANI, horloger et Magaly NATALE, coiffeuse. 17/02/16 – Maël FAIVRE, chef circulation des trains et Cécile MARECHAL, récep- tionniste. 17/02/16 – Juline de Jonathan VIEILLE, employé communal et Emmanuelle CHE- VENEMENT. 17/02/16 – Justine de Christophe LAUCCI, ingénieur mécanicien et Carine BONY, sans profession. 18/02/16 – Ilyes de Sylvain VERSTAEVEL, chauffagiste et Cindy CHOPIN, vendeuse. 18/02/16 – Camille de Christophe VIEILLE, charpentier et Séverine ZILLI, sans profes- sion. 18/02/16 – Zehra de Süleyman SARIKAYA, opérateur et Nevin OZKAYA, sans profes- sion. 18/02/16 – Laure de Nicolas FATTELAY, tech- nicien services généraux et Patricia DE CAM- POS GOMES, technicienne de laboratoire. 18/02/16 – Anna de Florian DAVID, mécani- cien automobile et Alicia TROUTET, aide soi- gnante. 18/02/16 – Nicolas de Anthony WEST, pâtis- sier et Mélanie FORGERON, comptable. 18/02/16 – Hyppolite de Sylvain PYANET, ouvrier de scierie et Audrey CAUDMONT, ouvrière. 20/02/16 – Léa de Alex MILLET, agent SNCF et Célia MONNIER, assistante de direction. 20/02/16 – Gabriel de Raphaël HUGUES- DISSILE, électricien et de Emilie JACQUES, assistante maternelle. 20/02/16 – Maëly de Florian JOURNOT, exploitant et de Noémie MATHEZ, employée de commerce. 20/02/16 – Lewis de Guillaume VAUGIER, vendeur et de Anne GABRIEL, aide-soi- gnante. 21/02/16 – Lilou de Nicolas DARGNIER, ouvrier et de Ludivine DRON. L’administration et l’animation de la page Facebook seront du ressort du service communica- tion qui assurera au quotidien le “community management.” usagers pourront poser des ques- tions. “Ce ne sera pas le bureau des plaintes même si on sait par avance qu’une partie de la popu- lation l’utilisera en tant que tel. Il faut être réactif pour appor- ter des réponses.”

21/02/16 – Jules de Pierre MULLER, agent de sécurité et de Chloé VUILLE, intérimaire. 22/02/16 – Kaïss de Térec LAMAMRA, notai- re assistant et de Sabrina BENHARIRA, aide- soignante. 23/02/16 – Alessio de Jean-Christophe PEN- NISI, serrurier et de Charlotte TORNAMBÉ, ouvrière. 23/02/16 – Hina de Alexis RIEU, infirmier et de Sabrina APRILE, infirmière. 23/02/16 – Pénélope de Simon VIENNET, boulanger et de Joilma TELES DOS SAN- TOS, vendeuse en boulangerie. 23/02/16 – Justine de Claude MEUSY, com- mercial et Solange ABAHOUMBA, assis- tante maternelle. 23/02/16 – Enzo de Jeremie GUINCHARD, employédecaveetJulieCOURLET,employée logistique. 24/02/16 – Paul de Jean AVOCAT, opérateur et de Marine CANTONNET, infirmière. 24/02/16 – Charly de François ROUSSÉ, mécanicien en travaux publics et Laurie ZUR- CHER, vendeuse. 25/02/16 – Jolan de Matthieu BRIDOUX, mili- taire et de Estelle DURIX, agent d’accueil. 25/02/16 – Lucas de Nicolas BINETRUY, employé de banque et de Elodie VERNE- REY, neuro-psychologue. Mariages 06/02/16 – Frédéric THOMAS, agent d’entretien et Marie POLIMON, sans pro- fession. Décès 31/01/16 – Monique CORDIER, 72 ans, retrai- tée, domiciliée à Bians-les-Usiers (Doubs), célibataire. 31/01/16 – Andrée ROBERT, 69 ans, retrai- tée, domiciliée à La Chenalotte (Doubs), veu- ve de José JIMENEZ-MARTINEZ. 03/02/16 – Eric MÂCLE, 50 ans, mécanicien régleur, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Thérèse COURTET. 04/02/16 – Pascal BURRI, 58 ans, agricul- teur, domicilié à Sirod (Jura), célibataire. 06/02/16 – André BERNARD, 81 ans, retrai- té des Chemins de Fer, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Colette BOUGAUD. 09/02/16 – Pierrette CHAY, 88 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), épouse de Philippe MONIN. La ville de Pontarlier ne débarque pas sur le net avec cette page digitale. Elle a depuis plusieurs années un site inter- net visité enmoyenne par 15 000 internautes chaque jour. “On va le renouveler dans les deux ans à venir avec l’objectif de fusion- ner les versions internet et mobi- le.” LaVille diffuse aussi en ligne sa newsletter auprès de 338 abonnés. Elle communique par

09/02/16 – Camille AYMONIN, 83 ans, retrai- té, domicilié à Crouzet-Migette (Doubs), céli- bataire. 09/02/16 – Noël THOUVEREY, 86 ans, retrai- té, domicilié à Longcochon (Jura), céliba- taire. 10/02/16 – Marie PUTELLI, 80 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean-Claude HARI. 11/02/16 – Pierre DECORBEZ, 79 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Christiane GIRARD. 11/02/16 – Henri DELAVENNE, 82 ans, retrai- té, domicilié à La Rivière-Drugeon (Doubs), veuf de Colette BILLET. 13/02/16 – Pierrette BENOIT, 89 ans, retrai- tée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de Louis BENOIT. 14/02/16 – Hélène COULOT, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Les Premiers Sapins (Doubs), épouse de Charles PROUDHON. 14/02/16 – Daniel DUVOIS, 72 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Marie BARTHOD. 13/02/16 – André TAURINES, 89 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Odile DIÉLAINE. 13/02/16 – Ilse GROB, 82 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Albert BRENOT. 15/02/16 – Jacques BOUCHOT, 81 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Christiane FRIOUD. 15/02/16 – Marguerite BOYER, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Nozeroy (Jura). 18/02/16 – Simone GOURDOL, 74 ans, retrai- tée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de Pierre VUILLEMIN. 18/02/16 – Rogéro PARISATO, 91 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Danielle GALFIONE. 20/02/16 – Maurice CLÉMENT, 75 ans, retrai- té, domicilié à Lac des Rouges Truites (Jura), époux de Michelle FONLUPT. 22/02/16 – Désiré DUMONT, 83 ans, retrai- té peintre en bâtiment, domicilié à La Riviè- re-Drugeon (Doubs), époux de Félicie MAR- TIN. “sms infos” pour annoncer, une ou deux fois par mois, à 842 abonnés, les principaux événe- ments, travaux, pannes à venir. Une trentaine de vidéos circu- le sur la chaîne YouTube de la ville. “On réfléchit pour se posi- tionner peut-être sur Tweeter et à plus long terme sur une Web TV où l’on serait plutôt parte- naire” , annonce l’adjointe à la communication.

21 ans séparent le premier du dernier numéro.

État civil de février 2016

NAISSANCES 31/01/16 – Hektor de Cédric HEINIMANN, ouvrier et de Aurélia HARDY. 29/01/16 – Édouard de Laurent MAURY, agent en méthode et process et de Fran- çoise FAIVRE, graphiste. 29/01/16 – Mathis de Arnaud LAMBERT, opérateur et de Mégane POIX, responsable ressources humaines. 29/01/16 – Altan de Osman AYSOL, ouvrier et de Turkan KUTSAY, sans profession. 30/01/16 – Arthur de Cédric DAVI, ouvrier en fabrication et de Sophie-Anne TODES- CHINI, aide-soignante. 30/01/16 – Scarlet de N’Goran KOUASSI, ingénieur en informatique et de N’Guessan KAMELE, sans profession. 30/01/16 – Rose de PhilippeMALFROY, char- pentier et de Estelle PERREY, horlogère. 30/01/16 – Elixane de Romain LACROIX, agriculteur et de Marion LAURENT, agricul- trice. 01/02/16 – Samuele de André-Romain SIL- VESTRE, chauffeur et de Carmina RANIERI. 01/02/16 – Elisa de Yannick ULDRY, opéra- teur et de Amandine MILLIÈRE, aide socio- éducative. 01/02/16 – Francesca de Stéphane NICO- LAS, boucher et de Virginie LEROY, hôtes- se de caisse. 29/01/16 – Sarah de Adrien CLEMENT, ingé- nieur qualité et de Suellen BERNARDES DE OLIVEIRA, sans profession. 01/02/16 – Hind de Jamal ABOUZADI, régleur et de Naïma OUCHRI, sans profession. 01/02/16 – Noémie de Ludovic FLUZIN, gru- tier et de Fanny CRETIN, assistante admi- nistrative. 01/02/16 – Maélya de Laurent MATTHEY- DE-L’ENDROIT, responsable marketing en boucherie et de Nathalie VIENOT, opticienne. 01/02/16 – Charly de Stéphane TOURNIER, chauffeur livreur et de Line MAMET, res- ponsable approvisionnement. 01/02/16 – Morgane de Régis DEFRASNE, cadre commercial et de Sandrine BAILLY, consultante. 02/02/16 –Maëlys de Cyril TABALLET, contrô- leur qualité et de Elodie POINTURIER, coif- feuse.

08/02/16 – Célia de David VERDAN, cuisi- nier et de Brigitte VACELET, conseillère en formation. 08/02/16 – Awen de Tristan FADIN, cuisinier et de Anaïs MOLINIER, coiffeuse. 09/02/16 – Shanna de Almir HUSELJIC, disc jockey producteur et de Magaly CRETIN, assistante gérant. 09/02/16 – Arianna de Alexandre JACQUES, horloger et de Anaïs BOUCHARD, étudian- te. 09/02/16 – Emylio de Lionel FLORINE, ouvrier en horlogerie et de Emelyne JANDIA, opé- ratrice en horlogerie. 11/02/16 – Isra de Farid BOUAISS, restau- rateur et de Assma BOUYSS, assistante maternelle. 11/02/16 – Léandre deMichaël PLATAT, char- pentier et de Adeline KOCHLI, sans profes- sion. 11/02/16 – Pierre de Yvan GIROD, chauffeur routier et de Laura BELLOIR, vendeuse. 14/02/16 – Axel de Gérald MINAZZI, tech- nicien de maintenance et Aurélie BAUD, agent de voyage. 12/02/16 – Gioia de Cédric RETACCHI, pro- totypiste horlogerie et Julie CERBE, aide soi- gnante. 13/02/16 – Gabin de Maxime MONNIER, agriculteur et Marie BRUTILLOT, aide soi- gnante. 13/02/16 – Emmy de Frédéric PÉRUSSE, ambulancier et Julie D’HOUTAUD, vendeu- se. 13/02/16–SohandeDominiqueLOURIAGHLI, technicien et Céline FAIVRE-PIERRET, édu- catrice. 13/02/16 – Lucien de Sébastien REUILLE, ouvrier de travaux publics et Linda BRO- CHET, coiffeuse. 13/02/16 – Yaël de Aymeric CUYNET, car- releur et Aline DUARTE, vendeuse. 14/02/16 – Auguste de Franck MIMRAM, exploitant forestier et Agathe MARGUIER, secrétaire. 14/02/16 – Livia de Alexandre VELATI, méca- nicien monteur et Léa SIMON, sans profes- sion. 14/02/16 – Axel de Raphaël LAVAINE, agent de sécurité et Morgane LE ROI, opératrice.

PONTARLIER 10

La Presse Pontissalienne n° 197 - Mars 2016

POLITIQUE

5 ème circonscription Coup de jeune chez Les Républicains

RECRUTEMENT

Depuis le 30 janvier dernier, Anthony Gauthier, jeune Pontissalien de 23 ans, est désormais le délégué des Républicains sur la 5 ème circonscription du Doubs.

les convictions politiques penchent plutôt à droite. Le grand saut remonte aux municipales de 2014 où il a participé à la cam- pagne de Patrick Genre. “J’ai eu un flash. Trois mois plus tard, j’ai pris ma carte aux Républi- cains car j’avais envie de faire valoir mes idées et de partager mes valeurs.” Il apprécie chez Patrick Genre, l’élu de terrain, à

S era-t-il le futur maire de Pon- tarlier voire un député-mai- re ? Si la question semble légi- time, elle est prématurée pour le nouveau délégué des Répu- blicains qui n’a pas encore réfléchi à d’autres engagements. “Je ne suis pas pressé et pour l’instant j’ai d’autres chal- lenges à tenir.” Cette année, il devra participer à la validation du projet politique des Répu- blicains. Il lui incombe aussi d’organiser les primaires du parti qui se déroule-

ront les 20 et 27 novembre, si un second est nécessaire pour désigner celui ou celle qui sera candidat(e) à l’élection présidentielle. “Il y aura vingt bureaux de vote sur la circonscription. Ces pri- maires ne sont pas réservées aux seuls adhérents” , rappelle celui qui a fait ses classes chez les jeunes Républicains du Doubs aux côtés de Laora Hirschi. La politique, il a toujours aimé cela. Un intérêt qui n’a rien d’un atavisme familial. “Mes parents n’ont jamais mili- té dans un parti” , poursuit celui dont

Il a toujours aimé la politique.

recrute pour sa prochaine agence sur le secteur de Pontarlier (H/F) :

- 1 commercial terrain - 1 commercial sédentaire

l’écoute des gens. Il se retrouve plei- nement dans la manière dont a évolué Pontarlier. “C’est une ville où il fait bon vivre.” Après un bac pro commerce, il a repris

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EN BREF

des études en communication à Dijon et termine actuellement sa licence. Des compétences qu’il n’a pas manqué de mettre en application en s’impliquant activement aux dernières élections départementales aux côtés de Pierre Simon et Florence Rogeboz. Il a pris ses responsabilités le 30 janvier en pos- tulant à la succession de Cédric Bole. “J’étais le seul candidat, sourit le délé- gué . Le job maintenant c’est de conti- nuer à dynamiser les républicains du Doubs en travaillant de concert avec les autres délégués et en complémenta- rité avec Annie Genevard.” Quand on lui demande combien il y a d’adhérents aux Républicains sur sa circonscrip- tion il répond : “On est assez, entre 100 et 500.” Pour mener à bien ses missions et préparer les échéances, il souhaite pouvoir mettre en place un comité de circonscription par trimestre. Est-il favorable au cumul des mandats ? “J’ai un avis partagé car j’estime que les fonc- tions de député et de maire sont com- patibles dans le sens où il s’agit de deux mandats de proximité.” Sur la loi NOTRe, il est beaucoup plus critique. “Quand on voit aujourd’hui la taille des cantons, on peut se demander où est la cohérence territoriale.”

Bourse Les parents d’élèves de l’école Pergaud à Levier organisent dimanche 20 mars une bourse aux vêtements d’enfants (0 - 16 ans) ainsi que du matériel de puériculture, jouets et vêtements de grossesse. L’événement se déroule à la salle des fêtes de Levier de 9 h 30 à 16 heures Vous pouvez vendre ou déposer les articles. Contacts : 06 89 95 29 39 ou 06 07 97 79 46 parentspergaud@laposte.net Littérature Samedi 26 mars, l’auteur franc-comtois Fabrice Pichon rencontrera les lecteurs et dédicacera ses ouvrages à la bibliothèque de Valdahon (11 heures). Écrivain franc-comtois, ses 4 romans sont classés entre polar et thriller, se déroulant dans des lieux célèbres de Besançon. Son dernier roman, “Le sang du passé”, publié aux éditions du Citron Bleu, entraîne le lecteur dans une chasse au trésor qui fait découvrir l’histoire de la Bourgogne et de la Franche-Comté. Santé Dans le canton de Neuchâtel, près de 20 % des enfants sont en situation de surpoids. Face à ce constat, le service de santé de La Chaux-de-Fonds a créé, avec d’autres partenaires, un site Internet qui permet aux familles de trouver une prise en charge adaptée à chaque enfant obèse. Le site s’appelle : www.rond-point.ch. Solidarité Dans le cadre de l’opération Mars Bleu qui consiste à promouvoir le dépistage contre le cancer du colon, le public (petits et grands) est invité à participer à 14 h 30, au stade Paul Robbe de Pontarlier à la photo du traditionnel “nœud bleu

Anthony Gauthier a choisi de s’engager en politique pour faire valoir ses idées et partager ses valeurs.

Les professionnels au service de l’orientation ORIENTATION Forum Jeanne-d’Arc

I ls seront une quarantaine à participer au prochain forum des métiers qui se tiendra au lycée profes- sionnel Jeanne-d’Arc le mardi 8 mars de 13 h 30 à 16 h 30. “On double le nombre d’intervenants. Ils seront répar- tis en neuf pôles. Ce qui laisse- ra à chaque enfant le temps de passer une vingtaine de minutes sur chaque pôle” , souligne Phi- lippe Besson. Le directeur adjoint de l’établissement rap- pelle que l’objectif consiste à offrir aux élèves la possibilité d’échanger avec des profes- sionnels, de découvrir des métiers dans le cadre de l’orientation en fin de 3 ème . Aux côtés des métiers de la sécu- rité, de la santé, de l’éducation, le catalogue s’étend également

aux métiers du B.T.P., du com- merce… Ce forum est ouvert à tous les collégiens en classe de 3 ème qu’ils soient du privé com- me du public. “Il correspond aux objectifs d’encourager les jeunes à s’orienter davantage vers les métiers de l’artisanat. Les élèves rencontreront des chefs d’entreprise qui n’ont pas for- cément suivi de longues études pour concrétiser de beaux pro- jets professionnels. Ces échanges pourront aussi leur permettre d’établir des contacts en vue de futurs stages, contrats d’alternance.”

Ce forum est ouvert aux collégiens du privé et du public.

humain”. Accès libre. Tél. : 06 72 95 83 79

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