La Presse Bisontine 191 - Octobre 2017
Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besdançon
2, € 80
Mensuel d’information de Besançon et du Grand Besançon www.presse-bisontine.fr OCTOBRE 2017 N° 191
BILAN À MI-MANDAT DÉJÀ L'HEURE DE L'APRÈS-FOUSSERET ?
AU MOMENT OÙ LE MAIRE DÉFEND SON ACTION, ILS SONT DÉJÀ PRÈS DE DIX ÉLUS À ÉVOQUER SA SUCCESSION
lire en p. 4 et en p. 6 à 8
habitat Le cahier spécial p. 16 à 36 Construction, prix, location, prêts… Tout savoir sur l’immobilier dans le Grand Besançon
transport p. 5 Le tram jusqu’à Châteaufarine : tout est déjà prévu
Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr - www.presse-bisontine.fr
RETOUR SUR INFO - BESANÇON
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La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017
Michel Vautrot, en l’honneur des arbitres
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le C.H.U. bisontin encore à la pointe de la technologie
Succession Si l’heure n’est pas encore venue de parler de succession, tous les élé- ments sont pourtant réunis. Au moment où Jean-Louis Fousseret s’apprête à parcourir les quartiers de Besançon à la rencontre de ses habitants pour défendre le bilan des actions que sa majorité a engagées depuis les der- nières municipales de 2014, on ne peut s’empêcher de penser que cet- te opération est une des dernières du genre menées par l’actuel maire. Il n’a pas suffi de gratter beaucoup pour entrevoir, derrière le vernis d’une majo- rité en apparence unie, les rugosités des querelles à venir. La preuve : aucun candidat potentiel à la succession de M. Fousseret n’avait jusqu’ici osé lais- sé entendre qu’il se verrait bien dans le fauteuil de maire après 2020 et d’un coup, à la faveur d’un article, ils sont près d’une dizaine à ne surtout pas écarter cette hypothèse. Le tout, dans un contexte où cette même majorité s’enrichit d’un nouveau groupe muni- cipal avec l’arrivée officielle des élus En Marche, bien sûr encouragés par le premier d’entre eux, le maire en per- sonne. Ce petit coin enfoncé dans l’ap- parente solidarité de l’équipe munici- pale en place qui s’écartèle désormais de l’extrême-gauche radicale au centre- droit aura sans doute aussi des consé- quences sur la suite des événements. S’il affirme, et c’est en partie vrai, n’avoir aucune influence possible sur le nom de son successeur potentiel, comme Robert Schwint ou Jean Min- joz avant lui n’avaient pas eu leur mot à dire, Jean-Louis Fousseret entre- tient sans doute in petto une petite préférence pour voir un élu Macron- compatible lui succéder. Pour l’instant, sur la longue liste des postulants poten- tiels, il n’y en a qu’un, c’est le député Éric Alauzet. Ce dernier, qui n’a jamais caché ses intentions, est paradoxale- ment un des seuls qui fait mine de rien. Certes les prochaines munici- pales n’auront lieu que dans deux ans et demi. La priorité affichée de l’équi- pe municipale est de continuer à mener solidaire tous les projets jusqu’au ter- me du mandat sans s’occuper de celui qui succédera à Jean-Louis Fousse- ret, qui aura été maire pendant près de 20 ans et adjoint pendant près de 40. Personne n’y croit bien sûr, et dans les coulisses on s’affaire, on se tâte et on se positionne. À droite, unie pour l’instant, on en rit, et on s’y verrait bien aussi. ■ Jean-François Hauser Éditorial
D epuis cet été, le C.H.R.U. Jean-Minjoz de Besançon dispose d’un appareil baptisé “Cone Beam mobile” de radiographie 3D. C’est le premier appareil de ce genre ins- tallé dans un établissement de santé en Fran- ce. “Le Cone Beam Computed Tomographie (C.B.C.T.) est une technique de radiographie numérisée 3D apparue vers la fin des années quatre-vingt-dix et qui n’a cessé de se perfec- tionner. Par rapport au scanner conventionnel, le C.B.C.T. offre les mêmes fonctionnalités (pos- sibilité de reconstructions 3D, accès à l’intérieur des structures anatomiques, élimination des superpositions tissulaires…) mais possède une précision d’image supérieure tout en irradiant moins le patient (20 % de la dose d’un scanner)” explique le C.H.R.U. bisontin. Le domaine d’uti- lisation privilégié de ce nouvel appareil est l’ex- ploration radiologique 3D des tissus “durs” (os, dents…) du crâne et de la face et ses applica-
tions sont nombreuses en chirurgie orale, en chi- rurgie maxillo-faciale, en O.R.L.et en orthodon- tie. “Il permet l’analyse très précise des fractures, des infections, des kystes et autres lésions intra- osseuses, des corps étrangers.” Cantonnée jusqu’à présent à une utilisation sta- tique, les appareils étant installés à demeure dans des salles dédiées, la technologie sort désormais des services de radiologie grâce à l’apparition récente sur le marché de solutions mobiles et s’invite donc dans les salles d’opé- ration. En fin d’intervention, le C.B.C.T. permet également d’évaluer le résultat de l’intervention alors que le patient est encore endormi et ainsi de poser, si besoin, l’indication d’une poursui- te de l’intervention et d’éviter des reprises chi- rurgicales à distance. “Le C.B.C.T. compact et mobile permet de transformer une salle conven- tionnelle en une salle hybride à moindres frais” ajoute le C.H.R.U. ■
La Ville de Besançon a baptisé du nom de Michel Vautrot (micro en main) l’ex-complexe sportif de la Malcombe.
D epuis mercredi 6 sep- tembre, le complexe sportif de la Malcombe se nomme Michel-Vautrot du nom de l’ancien arbitre interna- tional de football bisontin sacré en 1988 meilleur arbitre au mon- de. Besançon a célébré, com- me il se doit, l’ex-homme en noir après avoir donné au Palais des Sports le nom du lutteur médaillé olympique Ghani Yalouz et le nom de Jean Josselin à la salle de boxe rue Bersot. Près de 400 personnes ont assisté à l’événement. Beau- coup s’attendaient à une céré- monie consensuelle. Ils repas- seront. C’était mal connaître l’homme, vif d’esprit, toujours prêt à narrer une anecdote… et chambrer. Seul lui, sans dou- te, peut se permettre de taqui- ner Jean-Louis Fousseret com- me il l’a fait en rappelant au maire qu’il était “heureux” que Macron soit passé, car s’il devait payer une taxe d’habitation sur les 10 hectares de la Malcom- be, il serait ruiné. L’assistance a rigolé. Rappelons que les deux hommes, de la même généra- tion, se connaissent bien. Michel
Vautrot (71 ans) s’est avoué gêné que l’on prête autant d’at- tention à lui. Il a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une fête “pour Michel Vautrot” mais “pour l’arbitrage.” Handball, football bien sûr, basket… ont été associés. Il a remis des maillots et n’a oublié personne qui de près ou de loin lui a per- mis d’en arriver là. Surtout pas sa maman, qui, de là-haut, doit être fière du gamin d’Antorpe arrivé à l’arbitrage parce que le sport lui avait été déconseillé pour raisons de santé. La san- té, Michel y fait beaucoup réfé- rence. Pour sa dernière mission d’observateur U.E.F.A.-F.I.F.A. en Israël (11 juin, La Presse Bisontine de mai), il a envoyé à ses contacts un faux faire-part de décès. Un de ses amis y a cru. “D’assister à son propre décès, c’est quelque chose de magique” dit-il. Michel est bien vivant. Plus que jamais dans le cœur des Bison- tins et même de tous les Fran- çais… Reste à confirmer s’il y aura, ou non, des erreurs d’ar- bitrage au stade Michel-Vau- trot. ■
L’hôpital Jean-Minjoz est équipé de l’appareil depuis
le début de l’été. La ligne 3 fonctionne bien, le bug
des feux place Leclerc bientôt réglé
E n service depuis le 4 septembre, la ligne 3 de bus en site propre reliant Témis au centre-ville en passant par la gare Viot- te répond aux attentes des usagers et de l’autorité orga- nisatrice des transports, le Grand Besançon. Le trajet de 4,1 km (dont 2 km en cou- loir réservé) est garanti dans un temps de 14 minutes avec 11 stations dont 9 nouvelles, soit environ 4 minutes de mieux que par le passé pour un projet évalué à 16 millions d’euros. Un bus toutes les 8 à 10 minutes est program- mé. “Aucun bus n’a été blo- qué dans la circulation et les usagers sont au rendez-vous”
anormaux de certains feux, concède la direction de Besançon Mobilités. Malgré ce problème, cela ne marche pas si mal. D’ici la fin de semaine (N.D.L.R. : 24 sep- tembre), nous allons revoir le programme informatique des feux.” Avec une séquence de 70 secondes par feu tricolo- re, les boutons pour les pié- tons, la priorité aux bus, et une moyenne de 70 000 véhi- cules par jour, l’équation n’est pas si simple à résoudre. ■ La ligne 3 reliant le centre-ville à Témis en site propre est en fonction.
commente la direction de Besançon Mobilités qui espè- re 9 000 voyageurs par jour contre 6 000 il y a deux ans. Assis confortablement sur un siège, les utilisateurs du bus peuvent - parfois - narguer les automobilistes englués rue Voirin ou rue Edgar-Fau- re, non loin de la place Leclerc. À deux reprises et notam- ment mardi 12 septembre, des embouteillages de plus de 30 minutes ont été enre- gistrés rue Voirin et rue Edgar- Faure. Le coupable est connu : le phasage des 30 feux. “Nous avons un bug qui fait que par moments nous avons des comportements
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L’INTERVIEW DU MOIS
La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017
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POLITIQUE
Il défend son bilan à mi-mandat
“Je ferai en sorte de faire
émerger des têtes nouvelles”
L a Presse Bisontine : Cette “tournée” dans les quartiers pour défendre votre bilan à mi-mandat, c’est une belle opé- ration de communication ? Jean-Louis Fousseret : Non, c’est d’abord un engagement que j’avais pris depuis toujours de rendre compte de notre action. Je l’avais fait après un an de mandat et j’avais dit que je le referais. Je veux montrer aux Bisontines et aux Bisontins que 65 % des engagements que nous avions pris en 2014 sont ter- minés ou engagés. Il y en a même d’autres qui sont terminés ou engagés alors qu’ils ne figuraient même pas au programme, comme la centaine de ser- vices civiques que nous avons enga- gés, ou encore l’agence régionale de la biodiversité. Dans un souci de trans- parence, nous publions sur le site www.2020.besancon.fr l’intégralité des 404 engagements que nous avions pris et nous précisons pour chacun s’ils sont déjà réalisés ou non. Il est capital pour moi d’aller à la rencontre des habi- tants, de les écouter. On m’a souvent qualifié, parfois avec un certainmépris, de maire de proximité, je l’assume com- plètement. L.P.B. : Il y a dans toutes vos promesses de 2014 des choses qui semble-t-il ne se feront pas. On peut citer pêle-mêle un salon du Made in Franche-Comté, un salon du sport, des jeux de la jeunesse ?… Des promesses en l’air ? J.-L.F. : Il y a des choses qui ont évolué. L’idée d’un salon Made in Franche- Comté a évolué vers l’idée d’un salon de l’outdoor que nous prévoyons d’or- ganiser en lien avec Micropolis. Besan- çon, avec ses atouts, son trail des forts, est en train de devenir une vraie capi- tale des sports outdoor. Il y a une vraie appétence ici pour les sports de plein air. L.P.B. : Vous confirmez bien que vous êtes à mi-mandat de votre troi- sième et dernier mandat de maire ? Aucune inten- tion de rempiler ? municipale. À deux ans et demi de la fin de son dernier mandat, il ne veut pas encore songer à sa succession. D’autres le font pour lui… Le maire de Besançon s’apprête à visiter les différents quartiers de Besançon pour rendre compte de l’action
À 70 ans, Jean-Louis Fousseret
confirme que ce c’est bel et bien son der- nier mandat.
veulent savent s’adapter.
tés et ils le seront encore. J’en appel- le aussi à un renfort des effectifs de police nationale pour mieux coordon- ner nos actions. À mon niveau, je fais ce que je dois faire. Un groupe local de traitement de la délinquance va se mettre en place. Il faut maintenant que l’État redonne à Besançon les moyens pour que la police fasse son travail correctement et augmenter les moyens de la justice. En ce qui me concerne, à Planoise comme ailleurs, je suis dans l’action et pas dans la bla- blatage comme certains qui ont fait de cette question leur fonds de commer- ce. L.P.B. : Autre sujet qui fâche : le commerce de centre-ville et l’attractivité du centre. J.-L.F. : Arrêtons de se tirer une balle dans le pied, avançons avec les gens qui veulent avancer et parlons de ce qui marche ! Certains commerçants, peu nombreux, ont commis l’énorme erreur de dire aux gens de ne plus venir au centre-ville au moment des travaux du tram. Ce sont les mêmes qui disent qu’à Besançon il ne se passe rien. La plupart des commerçants sont de bon- ne volonté mais il y a un petit noyau de personnes qui pour des raisons bas- sement politiques se complaisent à cri- tiquer systématiquement les actions de la mairie et à dénigrer cette ville. Je ne dis pas que le commerce n’a pas de difficultés, évidemment, mais il faut discuter avec les gens qui ont envie de faire avancer les choses et il y en a beaucoup. Depuis le début de l’année, pas moins de 27 boutiques ont été reprises au centre-ville. Des commer- çants de Dijon se sont installés et disent eux-mêmes que c’est mieux à Besan- çon ! Bien sûr les modes de vie ont changé, mais les commerçants qui le
à vocation régionale, j’espère aussi la biblio- thèque universitaire. Il y a déjà la Maison des sciences de l’homme, le Village by C.A. qui doit accueillir des start-up. Nous prévoyons égale- ment la rénovation d’un grand jardin qui fera le lien avec les fortifi- cationsVauban, la réno- vation d’appartements haut de gamme en faça- de, de l’habitat public,
faire pour les deux ans et demi à venir. Besançon doit plus que jamais démon- trer que cette ville est un des deux pôles d’équilibre de la nouvelle gran- de région. L.P.B. : Alors quelles sont vos priorités d’ici 2020 ? J.-L.F. : J’ai cette obsession de confor- ter le rayonnement et l’attractivité de cette ville. Cela passe notamment par les grandes opérations d’urbanisme qui ont été lancées et qui sont en train de démarrer : le pôle Viotte dont la première pierre sera posée le 6 octobre, l’opération Vauban qui démarre, les Vaîtes qui prennent leur envol, la réflexion engagée sur les Planches- Relançons. Sur le plan de l’agglomé- ration, il s’agira de continuer la zone économique de la Nouvelle Ère aux Auxons qui démarre. Un peu comme Témis, on nous a longtemps reproché le fait que cette zone mettait du temps à démarrer et on voit ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Il y a aussi les grands projets de renouvellement urbain à la Grette et à Planoise, puis la Rhodia dont l’opération de démoli- tion a enfin démarré. Sur le plan éco- nomique, je pense aussi à toute la filiè- re médicale, la e-santé, l’immunothérapie, qui sont en plein développement à Besançon. L.P.B. : Parlez-nous aussi de Saint-Jacques. Les contours de ce fameux projet de cité inter- nationale des savoirs et de l’innovation parais- sent encore un peu flous… J.-L.F. : Rien n’est flou. Le comité de pilo- tage est sur le point de choisir entre trois ou quatre grands opérateurs qui s’apprêtent à rendre leur copie sur ce dossier. Il y aura à Saint-Jacques une grande bibliothèque d’agglomération
L.P.B. : Quelle image souhaiteriez-vous que les gens gardent de vous après bientôt vingt ans passés à la tête de cette ville ? J.-L.F. : Quand j’étais gamin et que j’al- lais à l’école de la Butte, je ne pensais surtout pas que je serais un jour mai- re de cette ville. Je n’ai jamais eu de plan de carrière. Je souhaiterais sim- plement qu’on puisse dire que je suis un maire très attaché à la proximité et que j’aurai utilisé toute mon éner- gie à préparer Besançon pour que les gens y vivent bien au XXIème siècle, dans une ville qui attire, qui rayonne et qui soit aussi un modèle en matiè- re de biodiversité. L.P.B. : Quel rôle tiendrez-vous quand il s’agi- ra de vous trouver un successeur à la tête de cette ville ? J.-L.F. : Je ferai en sorte de faire émer- ger des têtes nouvelles et des talents. Je soutiendrai celui ou celle qui sera capable de poursuivre la politique qu’on a initiée depuis 2001. Je ne rentrerai surtout pas dans des calculs d’arriè- re-boutique politicienne. L.P.B. : Le fait de vous être éloigné du P.-S. et d’être désormais En Marche signifie-t-il que vous soutiendrez plutôt un dauphin com- patible avec votre nouveau parti, comme Éric Alauzet par exemple ? J.-L.F. : Cela ne signifie rien du tout. Je ferai en sorte d’aider ceux qui pour- ront conforter leur engagement pour cette ville ou d’autres qui se révéle- ront. L.P.B. : Et l’après 2020 pour vous ? J.-L.F. : Ce sera un engagement fort dans le milieu associatif. n Propos recueillis par J.-F.H.
“Je suis dans l’action et pas dans la blablatage.”
un centre des congrès de 600 ou 700 places et un hôtel, une partie com- merciale et restauration, ainsi que de l’habitat intergénérationnel, le tout avec une requalification complète de la place Saint-Jacques où les places de parking devraient être supprimées pour créer une superbe entrée de vil- le. D’ici la fin de ce mandat, ce projet sera lancé, en collaboration étroite évi- demment avec le C.H.R.U. qui est actuel- lement propriétaire de l’ensemble. Saint-Jacques est un projet global, qui est pensé et articulé depuis plusieurs années déjà. L.P.B. : Le C.L.A. pourrait également démé- nager sur ce site Saint-Jacques semble-t-il ? J.-L.F. : Il en est question en effet. L.P.B. : Il y a un dossier que vous aurez peut- être plus de mal à défendre, c’est celui de la sécurité et de la tranquillité publique, notam- ment à Planoise… J.-L.F. : Il est faux de dire que nous ne faisons rien. La vidéo-protection, pour laquelle certains n’étaient pas d’ac- cord, est en place et tout le monde reconnaît son utilité. Les effectifs de la police municipale ont été augmen-
“Après 2020, un engagement fort dans le milieu associatif.”
J.-L.F. : J’ai dit que j’ar- rêtais en 2020, j’arrê- terai en 2020. Sauf si le gouvernement déci- de de repousser les municipales d’un an évidemment. Je comp- te sur les trois ans qui restent pour dire que nous aurons respecté nos engagements. Au- delà d’un bilan à mi- mandat, le plus impor- tant est sans doute d’expliquer aux habi- tants ce qu’il reste à
BESANÇON
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TRANSPORT
Études pour l’extension de la ligne 1 du tram
Tram à Châteaufarine : tout est prévu Techniquement, la poursuite de la ligne de tramway depuis le centre de maintenance jusqu’à la zone commerciale est réalisable. Une réservation foncière a été menée. Politiquement, c’est plus compliqué… Sur la droite,
A ux Hauts-du-Chazal, le centre de maintenance du tramway fait - pour l’instant - office de ter- minus. Les rames une fois leur journée terminée sont aiguillées vers le dépôt. Un jour, elles pour- raient être déviées sur ce rail qui ne demande qu’à être pour- suivi. Déjà prêt, il prend la direc- tion de l’ouest et se stoppe à quelques mètres d’une butte de terre d’environ deux mètres de
été vidée de ses occupants, un couple de retraités. Installés entre le magasin Fly et le res- taurant McDonald’s, les époux ont dû - malgré une bataille judi- ciaire - quitter leur domicile. Ils ont été expropriés. Le site inté- ressait d’ailleurs plusieurs inves- tisseurs. La raison invoquée sur le papier n’est pas la déclaration d’utili- té publique liée au tram mais un emplacement réservé lié à
hauteur. L’araser permettrait au tram de longer le Centre de formation de Châteaufarine (C.F.P.P.A.) pour arriver au rond- point du magasin Fly et du res- taurant McDonald’s, un peu plus bas. Environ 200 mètres sépa- rent cet espace des Hauts-du- Chazal. Pour en arriver là, un droit de préemption a été motivé par la Ville de Besançon. La maison sise au 1, rue François-Villon a
on aperçoit deux rails, dont un qui ne
demande qu’à être poursuivi en direction de la zone commerciale Châteaufarine.
liste, à l’heure où le tram atteint difficilement les 40 000 voya- geurs par jour. Un accès à Châ- teaufarine assurerait 10 000 utilisateurs supplémentaires, soit autant de véhicules enmoins dans un espace qui ne peut plus étendre ses parkings (gratuits), bondés chaque fin de semaine. Ces futurs rails seraient ren- tables… Mais d’ici à ce que le chaland de Châteaufarine se glisse avec ses achats dans une rame, il faudra patienter au minimum jusqu’à la prochaine mandature. n E.Ch.
avancer sous lamandature Jean- Louis Fousseret lequel a mar- telé que l’équilibre entre zones commerciales et centre-ville était une de ses priorités.
la zone commerciale. Dans les faits, il s’agit bien là d’une réser- ve pour faire transiter, un jour ou l’autre, l’engin bleu turquoi- se. Des études ont été menées il y a deux ans par les services de l’agglomération pour savoir s’il était possible, et opportun, de poursuivre la ligne dans cet- te direction. De source proche du dossier, les élus n’ont pas décidé de poursuivre ces pro- jections. Le dossier est, pour l’instant, dans les cartons car conduire le tramway à Châ- teaufarine est avant tout un choix politique. Rien ne devrait
Cette demeure située au fond, au 1, rue François- Villon, entre Fly et McDonald’s, a été préemptée.
Mais la réalité économique pour- rait réactiver le dossier dans les années à venir. Eu égard au faible nombre de mètres à réaliser, l’inves- tissement serait judicieux à en croire un spécia-
+ 10 000 voyageurs envisagés.
L’ÉVÉNEMENT La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017 BILAN À MI-MANDAT, PROJETS ET… PRÉTENDANTS À LA SUCCESSION
13 élus créent le groupe L.R.E.M.- Progressistes-Société civile
l Vie municipale 404 engagements Un bilan, et une scission politique À deux ans et demi de la fin de son troisième et dernier mandat de maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret monte au front pour défendre l’action de la municipalité. Et pour l’après-2020, ils sont déjà près d’une dizaine dans ses rangs à se positionner… (photo d’introduction J.-C. Sexe - Ville de Besançon).
P our Jean-Louis Fousseret, la création du groupe L.R.E.M.-Progressistes- Société civile au sein de la majo- rité municipale “ne change rien.” Il l’a voulu pour la transparence, et veut croire que cela n’impac- te aucunement le projet munici- pal 2014-2020 pour lequel il a été élu avec ses alliés du parti socialiste (17 au total), d’Europe Écologie-Les Verts (5), des com- munistes (5) et de la société civi- le (1). À mi-mandat, la majorité doit encore se serrer les coudes si elle veut poursuivre ses actions. Un sentiment partagé par l’ad- joint à l’urbanisme Nicolas Bodin, fidèle au P.-S. : “La création d’un groupe L.R.E.M. était inéluctable. Cela clarifie les choses…même si la politique nationale n’est pas déconnectée de la politique muni- cipale !” concède l’élu socialiste. Jean-Louis Fousseret rappelle que “chacun a le droit de s’ex- primer… Bien sûr, il y a et il y aura des différences entre nous, élus de la majorité. On peut voter contre mais la seule ligne à ne pas franchir sera de ne pas voter le budget” dit-il. Le président de ce nouveau grou- pe politique est Pascal Curie, ancien homme de gauche deve- nu marcheur. Parmi les poids lourds, on note le nom du dépu- té ÉricAlauzet. La première adjoin- te Danièle Dard (société civile) rejoint l’équipe comme d’autres
sans étiquette à l’image de Guer- ric Chalnot ou Rémy Sthal (S.C. au sein d’E.E.L.V.). “Nous sommes ouverts aux autres qui voudraient nous rejoindre” assu- re le premier magistrat. Pas à tous puisqu’aucun élu de droite n’a rejoint ce groupe. Pas même Laurent Croizier (MoDem), un pro-Macron : “Un élu a fait un appel du pied… Mais il ne peut pas taper sur le chef d’orchestre et sur le projet municipal et nous rejoindre” indique M. Fousseret visant Laurent Croizier. Le débat national va s’inviter plus d’une fois au conseil municipal bison- tin… Au début de l’été, le groupe socia- liste emmené par Abdel Gheza- li avait réaffirmé son unité en organisant un point-presse jus- te pour remobiliser les troupes, et de leur côté, les Verts stig- matisent le fait que “l’annonce de la création de ce groupe qui a été faite depuis le bureau du mai- re ne doit pas nous faire oublier que le groupe des élus En Marche n’est ni majoritaire au sein du conseil municipal, ni au sein de la majorité municipale.” Les élus verts disent vouloir veiller à ce que “ le projet de la Ville de Besan- çon ne soit pas entamé par des décisions du gouvernement Macron.” Tout cela promet quelques belles passes d’armes au sein même de la majorité, voi- re des fractures d’ici 2020. n
Du 26 septembre au 6 octobre, le maire de Besançon ira à la rencontre des habitants des quartiers pour défendre son bilan et tracer les grandes lignes de la fin de son dernier mandat. Le maire annonce 65 % des engagements déjà tenus. En même temps que se constitue un groupe En Marche au sein du conseil municipal.
portail Internet abondé par l’en- semble des commerces, propo- sant des services innovants (livraisons, informations) en lien avec les unions des commer- çants. Au chapitre culture, la création d’un ticket unique “pass culture” est toujours à l’état de projet, tout comme la création d’un grand événement culturel, populaire et festif en s’appuyant sur le travail et le talent des associations et acteurs cultu- rels locaux.Toujours pas de rem- plaçant pour feu Sonorama… La mise en place de “jeux de la jeunesse” est également repous- sée sine die. Même chose pour la mise en commun de locaux entre le Ville et la C.A.G.B. ou encore la création d’un ticket de transport couplé avec des spectacles (parking - transport - spectacle). Globalement pourtant, on doit reconnaître que les principales opérations, celles qui faisaient le cœur du programme en 2014 sont déjà engagées ou réalisées. Il reste à croiser les doigts pour que la nouvelle donne politique au sein même de la majorité avec l’arrivée du mouvement En Marche aux manettes, ne fasse voler en éclat l’unité affi- chée au début du mandat. n J.-F.H.
mutualisation de services avec le Grand Besançon, création de la zone des Portes de Vesoul, ouverture des Passages et du parking Pasteur, respect de l’éga- lité homme-femme au sein de l’administration municipale, rénovation de la Maison du peuple à Battant, rénovation du complexe sportif des Orchamps, stabilité des taux des impôts locaux, extension du réseau cyclable, création d’une Maison des services au public qui ouvri- ra ses portes en janvier 2018 à Planoise, etc.). Il y en a d’autres en revanche qui n’ont toujours pas été enta- més, certaines même qui seront sans doute décalées, voire aban- données. On peut citer par exemple la création d’un salon du Made in Franche-Comté à Besançon, idée enterrée, ou enco- re la création d’une mairie annexe à Planoise qui figure portant dans la liste des pro- messes du programme de l’équi- pe Fousseret en 2014. La créa- tion d’une plage publique est également repoussée aux calendes grecques, comme sans doute le réaménagement en espaces semi-piétons des entrées de la Boucle : Rivotte-rue des Granges. Ou par exemple, autre engagement, la création d’un
U n point noirci pour les promesses tenues, un point animé pour celles en cours de réali- sation et un point blanc pour les engagements qui n’ont pas encore été tenus. Le maire de Besançon et ses équipes ont choi- si de jouer la transparence en créant un site Internet dédié à ce bilan à mi-mandat : www.2020.besancon.fr, où sont répertoriées les 404 promesses que l’équipe Fousseret avait compilées dans le programme du candidat en 2014. Mais plus qu’un site vitrine, les équipes de communication du maire ont souhaité profiter de la démarche pour entamer une démarche de démocratie parti- cipative. “Nous invitons tous les Bisontins à poser leurs ques- tions sur ce site, cela permettra
aumaire et aux adjoints d’orien- ter les discussions selon les quar- tiers où ils se rendront entre le 26 septembre et le 6 octobre” note le staff de communication. Cet exercice se veut pédagogique, c’est aussi une manière d’occu-
per le terrain dans le ventre mou du mandat et au moment où l’opposition affûte déjà ses armes. Des 404 propo- sitions listées par l’équipe Fousseret en 2014, les deux tiers sont donc déjà réalisées ou en passe de l’être (embauche de policiers municipaux,
Un grand événement culturel toujours à l’état de projet.
La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017
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l Opposition La droite se prépare déjà “Les Bisontins méritent mieux que ce qu’ils ont” Le leader de la droite bisontine ne cache pas son intention de tenter à nouveau la reconquête de la ville en 2020 qu’il avait ratée de peu en 2014. L’opposition est déjà en marche…
4 04 promesses de campagne égrenées par l’équipe Fous- seret… Le chiffre fait souri- re Jacques Grosperrin. “C’est un peu rétrograde 404 non ?” plaisante le sénateur, allusion approxi- mative à l’antique 404 Peugeot. Ce n’est pas une surprise, les compliments ne viendront pas du camp du leader de la droite bisontine à l’heure du bilan à mi-mandat. Ah si ! Jacques Grosper- rin lâche tout de même un “compli- ment” sur le maire : “Il est obstiné… ou plutôt opiniâtre, c’est mieux.” Pour le reste, c’est une liste d’insuffi- sances que pointe le sénateur Les Répu- blicains. Principalement sur trois cha- pitres. D’abord la sécurité publique. “Besançon est de moins en moins sûre, il suffit de voir ce qui se passe à Pla- noise, un quartier livré aux trafiquants” commente Jacques Grosperrin pour qui Besançon est également “une vil- le qui se paupérise. La dotation de soli- darité urbaine dont bénéficie Besançon a augmenté de 15 %. Cela signifie sim- plement que l’État reconnaît que Besan-
sur les P.V. systématiques. On a la chan- ce d’avoir une société comme Parkéon sur notre territoire :que Besançon devien- ne une ville-test de la mobilité intelli- gente !” suggère M. Grosperrin. Troisième chapitre de la critique anti- Fousseret : les transports publics. “Le maire a embolisé cette ville. Le service de bus s’est dégradé, les habitants sont de plus en plus mécontents” estime Jacques Grosperrin. Le fait que Trans- dev se retire de la gestion du réseau de transport montre que “Besançon n’est plus du tout attractif à ce niveau- là.” Les critiques de l’opposition s’attar- dent également sur le manque de cohé- rence du maire en matière d’urbanis- me. “On crée des quartiers nouveaux, on bétonne, mais sans aucune vision d’ensemble. L’urbanisme, ce n’est pas que la construction de logements. Que restera-t-il de Jean-Louis Fousseret ? Le tram et la bétonisation de cette vil- le” tacle le sénateur L.R. Espérant se baser sur la légitimité acquise à l’occasion du scrutin de 2014,
çon s’appauvrit.Besançon est unemagni- fique ville à laquelle nous sommes tous attachés, mais les politiques qui se sont succédé ici depuis des décennies ont appauvri cette ville. La qualité de vie et l’environnement ne suffisent plus à faire l’attractivité d’une ville. Ses diri- geants n’ont pas compris que le mon- de avait changé.” Deuxième angle d’attaque de l’opposi- tionmunicipale contre la politique Fous-
seret : le commerce de centre-ville. Pendant que le maire se félicite de la reprise de plus de 25 com- merces depuis le début de l’année, Jacques Grosper- rin pointe “ 62 commerces vides. Il y a une réalité que le maire ne peut pas nier” dit-il. “M. Fousseret a tué le commerce à cause de conditions d’accessibilité déplorables et de condi- tions de stationnement infernales avec une poli- tique de répression basée
“Le maire a embolisé cette ville.”
Jacques Grosperrin (L.R.) confirme qu’il sera la tête de liste aux prochaines municipales à Besançon.
Jacques Grosperrin veut désormais rassembler en 2020, et “bien au-delà de la famille politique, dit-il. Avec la société civile, et pourquoi pas des gens de sensibilité de gauche.” Du Macron revisité. Une chose est sûre : l’opposi- tion travaille déjà à un programme pour 2020 et multiplie les rencontres et les réunions de travail. “On sera
innovants, performants, et bienveillants” promet Jacques Grosperrin. “Les Bison- tins méritent mieux que ce qu’ils ont.” On connaît donc déjà un des préten- dants à la succession de Jean-Louis Fousseret. Pour connaître son princi- pal concurrent, Jacques Grosperrin devra encore patienter. n J.-F.H.
l L’après-2020 Le futur maire est peut-être parmi eux Les prétendants s’agitent déjà Si l’échéance est encore assez loin, certains songent déjà à l’après-Fousseret. Nous avons deman- dé leurs intentions à ceux que nous estimons les plus à même de prendre le relais. Le prochain maire de Besançon devrait être un de ceux-là. À moins que…
“Je regarde 2020 avec intérêt” Patrick Bontemps
“A vec les boule- versements que l’on a connus dans le paysa- ge politique, je pense que c’est à partir de maintenant qu’il va falloir commencer à réflé- chir à 2020. Si on était dans un contexte classique, j’aurais été moins pressé de me posi- tionner. Mais avec ce qu’on a connu ces derniers mois, les incertitudes quant à l’évolu- tion du Parti socialiste, on ne sait pas où on sera dans six mois. On sait aujourd’hui que Jean-Louis Fousseret ne se représentera pas. En ce qui me concerne, c’est un secret pour
personne qu’à un moment j’avais des velléités pour une candidature à ce poste, déjà pour le mandat précédent avant que Jean-Louis Fous- seret décide de se représenter. Maintenant, oui, je regarde 2020 avec intérêt. Il est sans doute un peu prématuré de se positionner comme candidat dès aujourd’hui, mais je n’ai surtout pas fermé la porte à cette éventualité. Je ne crois pas à l’idée que Jean-Louis Fousseret désigne un dauphin, pas plus que ne l’avaient d’ailleurs fait ses prédéces- seurs Jean Minjoz et Robert Schwint.” n
Abdel Ghezali
Christophe Lime
“Je participerai d’une manière ou d’une autre”
C hristophe Lime, élu communiste, est un des piliers de la majo- rité Fousseret. Pour lui, la démarche doit avant tout être collective. “Depuis 2001 et le retour des communistes dans la ville de Besançon et de son agglomération, les élus communistes ont régu- lièrement fait la preuve de leur efficacité, dit-il. Que cela soit pour maintenir ou déve- lopper le service public,main- tenir la solidarité entre les citoyens, être à l’écoute des plus fragilisés de notre socié- té, mettre en œuvre la tran- sition énergétique, assurer la sécurité pour tous, être cri- tique envers toutes les mesures prises par les gou- vernements successifs qui mettent en difficulté les col- lectivités locales, être force de proposition pour déve- “Être élu, pour quoi faire ?”
“H onnêtement, je ne me pro- jette pas encore jusqu’en 2020. Je suis pleinement engagé dans ma délégation des sports qui est passionnante, c’est ma pré- occupation actuelle. Pour l’après- 2020, il est clair que je continuerai à être pleinement engagé dans la vie municipale et que je participerai d’une manière ou d’une autre. En tant que président du groupemajoritaire socia- liste et société civile à la mairie, je travaillerai à faire en sorte qu’on ait une vraie cohésion de groupe. C’est d’autant plus important dans le contexte actuel de bouleversement de la vie politique et avec l’émergence à Besançon d’un groupe La Répu- blique En Marche. Mais aux der- nières élections, cette ville a montré qu’elle restait une ville de gauche et de centre-gauche avec de vraies valeurs. Et pour être candidat, il faut non seulement avoir un bon projet, une bonne équipe, mais il faut aus- si avoir envie. Pour moi, ce n’est peut- être pas encore le cas… en tout cas aujourd’hui.” n
lopper notre ville et notre agglomération. La question de l’utilité ou pas de mon action et de celle de mes col- lègues élus communistes se posera régulièrement jusqu’à la fin dumandat actuel. Pour les échéances de 2020 ou 2021 (il semblerait que le gouver- nement veuille reporter d’une année les élections commu- nales), c’est la même ques- tion que je me poserai en échange avec les adhérents du P.C.F., élargi à toutes les forces vives de notre cité pour prendre les bonnes décisions. Seul l’intérêt collectif condui- ra ma et notre réflexion pour être efficace pour nos conci- toyens.” n Christophe Lime : “Seule l’intérêtcollectif conduira ma et notre réflexion”.
Patrick Bontemps est l’actuel adjoint à la Culture du maire de Besançon. Déjà candidat à la candidature en 2014 avant que
Abdel Ghezali, l’adjoint aux Sports de Jean-Louis Fousseret, en appelle à la cohésion.
M. Fousseret décide de se représenter.
ÉVÉNEMENT
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La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017
“Ma détermination est toujours intacte” Yves-Michel Dahoui
“Je serai candidat aux élections municipales de Besançon en 2020” Frank Monneur
I l souhaite rester le maître du temps… et garder le timing qu’il s’est imposé, c’est-à-dire ne pas foncer tête baissée comme certains qui se dévoilent et qui ne sont “pas crédibles ou pas légitimes” dit- il. “Je veux faire l’effort intel- lectuel de présenter d’abord ma vision de l’évolution de l’agglo- mération et de la ville. Et à mon sens, la vision doit précéder le projet. Ensuite il faudra bâtir un projet, puis une liste. Je serai clairement impliqué dans une liste, peut-être en tête de liste car j’ai une vraie ambition pour
L’ ancien membre de la majorité munici- pale avait monté sa liste en 2014, qui avait obtenu le score honorable de 6,22%. Depuis, il n’a pas cessé d’entretenir ses réseaux et se lance déjà dans la course pour le scrutin de 2020. “Fort de mon résultat très encoura- geant en 2014 et de mon expérience, ma candi- dature est légitime, elle est même souhaitable, dit-il. Comme en 2014, mon souhait est de réunir sur ma liste des citoyennes et des citoyens d’ho- rizons différents mais qui ont des idées et de l’ambition pour Besançon. Jean-Louis Fousse- ret effectue son dernier mandat, quel est son bilan ? De bonnes choses ont été réalisées bien sûr, en partie inspirées de mon programme de 2014 : la fin des correspondants de nuit, la mutuelle municipale, le projet sur Saint-Jacques (qui n’avance cependant pas assez vite !), la reconquête des berges des Prés-de-Vaux enga- gée, la ligne Viotte-Témis, la reprise du Festi- val littéraire en septembre… Pourtant, il reste beaucoup à faire et de nombreuses lacunes sub- sistent” estime le quadra. “L’équipe actuelle n’a pas encore pris conscience de la compétition des territoires, entre les villes, l’attractivité de notre ville reste un véritable enjeu. La politique de redynamisation du centre-ville n’est pas à la hauteur des difficultés, il faut mettre en œuvre un véritable plan Marshall et cesser impérati- L e député bisontin ménage le suspense sur ses intentions. “Je ne veux pas perdre de vue l’objectif de la communication du mai- re et de l’équipe municipale qui porte le travail effectué depuis 2014 et sa poursuite au-delà dit- il. À cet instant, ce qui compte, c’est bien le tra- vail d’une équipe et le compte rendu qui en est fait aux Bisontins à mi-mandat, au moment de la “rentrée”, ainsi que les perspectives pour la seconde partie du mandat au-delà des vicissi- tudes et des bouleversements politiques qui ne feront pas obstacle à la cohésion de la majori- té et de sa détermination à porter le projet muni- cipal jusqu’en 2020. Toutes et tous avons à cœur le quotidien et l’avenir d’une ville et d’une agglo- mération dont nous sommes fiers-res. À mi-mandat, 65 % des engagements ont été réalisés ou sont en cours de réalisation. Je suis plus particulièrement attentif aux questions de maîtrise de la fiscalité et de l’endettement, au respect des règles et à la sécurité pour tous, à l’action de proximité dans les quartiers, à la transition écologique et énergétique et au déve- loppement des énergies renouvelables locales ou encore au développement économique. Le tout avec des interactions avec mon mandat de parlementaire. Dans ce contexte, prendre des positions per-
cette agglomération. Ma déter- mination est toujours intacte, elle est même renforcée depuis les récents bouleversements poli- tiques.” Yves-Michel Dahoui s’af- fiche clairement comme tou- jours socialiste et loin des idées d’En Marche. “Mes références sont constantes, je ne suis pas un opportuniste, je suis droit dans mes bottes. Je crois à la cohérence politique et intellec- tuelle dans le temps” ajoute l’élu qui, sans être encore candidat, a envoyé à ses collègues élus de la C.A.G.B., sa “vision pour l’ag- glomération. ” n
L’actuel adjoint à l’Éducation de l’équipe Fousseret attend son heure avant de dévoiler une vision pour l’aggloméra- tion, et un programme.
vement l’extension des zones commerciales péri- phériques. Pour finir, et sans être exhaustif, la politique dans le domaine de la sécurité est actuellement molle et pas à la hauteur, je pro- poserai de nouvelles missions pour la police municipale qui travaillera en étroite collabo- ration avec la police nationale, y compris avec des équipes de nuit.” n L’ancien élu aujourd’hui en délicatesse avec le maire est plus que jamais déterminé à faire à nouveau entendre sa voix.
Barbara Romagnan
“La démocratie ne se
limite pas au vote”
“C omme je l’ai déjà dit, je ne prévois pas d’être candidate pour la tête de liste municipale,mais je tiens surtout à rappeler que la démo- cratie ne se limite pas au vote et que la politique n’est pas l’af- faire exclusive des élus. Par ailleurs, les élections munici- pales sont dans 3 ans. Or, en ce moment même, il se passe des choses très graves, dans le mon- de bien sûr,mais dans notre pays aussi. La France, en plus de refu- ser le secours minimum à ceux qui quittent leur pays en raison de la guerre, des dérèglements climatiques ou de la misère, les maltraite. N’oublions pas que
ces personnes, que l’on appelle des migrants, sont juste des hommes, des femmes, des enfants, comme nous, qui cherchent à sauver leur peau ou tout sim- plement une vie meilleure. Com- me si cela ne suffisait pas, la France criminalise ceux et celles qui assument la solidarité mini- male due à ceux qui n’ont pas eu la chance de naître dans un pays en paix.Alors, sans attendre les élections municipales j’invi- te les citoyens qui ne le font pas déjà à se rapprocher des asso- ciations qui en œuvrant pour la dignité des plus fragiles d’entre nous, d’où qu’ils viennent, pré- servent notre humanité à tous.” n
“Prendre des positions personnelles dénaturerait l’objectif” Éric Alauzet
L’ex-députée bisontine ne prévoit pas d’être candidate.
Pour lui, ce n’est pas le moment Nicolas Bodin
L’ adjoint à l’Urbanisme de Jean-Louis Fousseret, par ailleurs toujours secré- taire départemental du Parti Socialis- te, n’a pas encore la tête en 2020. Il répond sim- plement : “Pour l’heure, je suis entièrement mobilisé par les dossiers de la ville et de l’ag- glomération (urbanisme, contrat de ville, pro- jet de territoire) dont j’ai été chargé.” Fermez le ban…” n
sonnelles explicites dénaturerait l’objectif du bilan et ma volonté de m’inscrire dans cette action collective qui repose sur la cohésion de cette majorité ainsi que la nécessité de ras- sembler les Bisontines et les Bisontins autour de cet objectif. C’est dans cet esprit également que j’assure mon mandat de conseiller muni- cipal, au sein d’une équipe. Parallèlement, je suis très engagé dans mon mandat de député pour lequel j’ai été largement élu en juin dernier. Ma nouvelle mission de rap- porteur pour avis du budget de la sécurité socia- le m’occupe énormément. Le début du mandat législatif est décisif et marque l’ensemble du mandat. Je souhaite donc y agir résolument. La question de l’élection municipale de 2020 viendra en son temps et je compte bien, comp- te tenu de mon positionnement sur le territoi- re, jouer un rôle dans l’intérêt de ma ville et de mon territoire. Ce rôle s’inscrira dans une dyna- mique collective et de rassemblement.” n Propos recueillis par J.-F.H. Le député Éric Alauzet compte bien “jouer un rôle dans l’intérêt de ma ville et de mon territoire.”
Nicolas Bodin n’affiche aucune ambition pour l’instant.
“Ce serait un honneur pour moi de conduire une liste” Jean-Sébastien Leuba “C e serait un honneur pour moi de condui- re une liste de gauche pour les prochaines élections municipales avoue Jean-Sébas-
lopper l’attractivité de nos quartiers, tout en assu- rant la sécurité de nos concitoyens. Sans compter un passage en communauté urbaine dont on par- le peu, mais dont les enjeux sont capitaux pour la réussite de notre territoire. Comme le disait Paul Éluard, il n’y a pas de hasard, il n’y a que des ren- dez-vous. Or il serait pour le moins hasardeux de parier sur la personnalisation au moment même où les Socialistes viennent de subir un échec his- torique. Nous devons au contraire faire réussir la majorité municipale, savoir nous remettre en cau- se individuellement et collectivement, développer des liens solides avec nos partenaires, co-construi- re et co-agir avec les Bisontins et les Grands Bison- tins afin d’être au rendez-vous de 2020. ” n
tien Leuba, l’actuel adjoint à la Vie associative et à la Jeunesse. Mais si plusieurs d’entre nous peu- vent y prétendre, la question n’est absolument pas d’actualité car il y a avant tout une urgence démo- cratique : celle de faire réussir notre projet muni- cipal malgré les mesures déroutantes, voire incom- préhensibles, prises par le gouvernement et la majorité parlementaire d’Emmanuel Macron. Par ailleurs, adjoint à la Vie Associative et à la Vie des Quartiers, je mesure combien il reste encore à fai- re pour promouvoir le rayonnement de notre ville tant sur le plan économique que culturel, pour lut- ter contre les inégalités et la précarité, pour déve-
Jean-Sébastien Leuba, un des représentants de la jeune garde des quadras de la municipalité.
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La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017
POLITIQUE
La députée bisontine En Marche Fannette Charvier, de l’Hémicycle au terrain Après avoir passé son été à arpenter l’Assemblée nationale en négligeant quelque peu sa présence sur le terrain bisontin, la nouvelle députée de Besançon met en place son organisation locale. Difficile équation.
ter. Je traite toutes les demandes l’une après l’autre selon le degré d’urgence” se défend-elle. Fannette Charvier a profité également de ses longues semaines parisiennes pour suivre com- me d’autres de ses collègues des for- mations en “média-training”. “Ceci dit, je tiens à garder ma sincérité et ma spontanéité. C’est important d’être bien briefé mais il ne faut pas perdre son autonomie” estime-t-elle. Sa permanence, la députée L.R.E.M. l’a enfin trouvée, elle se situe rue des Artisans dans le quartier de Montra- pon. Pour l’instant, le Q.G. n’est pas encore encombré par les meubles ou les gadgets, c’est le moins que l’on puis- se dire. Ses nouveaux locaux seront inaugurés le 30 septembre. Ses collaborateurs, elle les a également trouvés. “J’ai commencé par trouver un assistant à Paris qui travaillera pour moi à plein temps.” Il s’agit de
qu’elle travaillait à la C.P.A.M. de Besançon. Ces deux sympathisants En Marche viennent de commencer leur mission auprès de la députée. Pour l’instant, la députée En Marche se dit satisfaite d’avoir entamé le tra- vail législatif pour laquelle elle a été élue et n’a cure de la chute de popu- larité du président Macron dans les sondages. “Le président se tient à ce qu’il avait annoncé dans son pro- gramme. C’est facile de critiquer les ordonnances et de parler de coup d’État social ! Contrairement à un 49.3, le débat a eu lieu, il aura encore lieu avant la ratification. Ce texte sera un grand pas pour les P.M.E. et les T.P.E. de ce pays” insiste Fannette Charvier qui estime que ces ordonnances “ne sont que la première pierre d’un ensemble de mesures qui réformeront la forma- tion professionnelle, l’apprentissage, le pouvoir d’achat… Je suis très fière d’avoir déjà participé à cette première phase.” Peu encline pour l’instant à tomber dans le “tout-communication”, Fan- nette Charvier n’a qu’une priorité prin- cipale en tant que députée de la Nation : “Mettre en place le programme pour lequel nous avons tous été élus.” Le res- te - sa présence sur le terrain bison- tin, les newsletters, un Facebook, un site Internet… - viendra naturelle- ment. Fannette Charvier était en pha- se de rodage, le temps de l’action sur le terrain est venu. n J.-F.H.
S i on devait s’en tenir au site d’information “nosdeputes.fr” qui décortique la participa- tion de nos parlementaires, on pourrait qualifier Fannet- te Charvier de députée fantôme : 0
intervention dans l’hémicycle, 0 pro- position de loi signée, 0 question écri- te depuis son élection à l’Assemblée nationale le 18 juin dernier… Depuis le 18 juin, aucun communiqué de pres- se, aucune intervention officielle sur
le terrain. Mais la principale intéres- sée, qui a passé le plus clair de son temps dans les couloirs de l’Assemblée et en commission depuis deux mois, préfère parler d’un “nécessaire round d’observation. Les débuts ont été très denses. Après ce round d’observation, le moment est venu de passer à l’ac- tion” dit-elle en reconnaissant que “le plus compliqué au début a été la ges- tion du temps. Avec le recul, je me dis que j’aurais peut-être pu faire comme d’autres en zappant quelques séances à l’assemblée pour être plus en locale.” L’élue ne veut surtout pas pour autant être assimilée à ces quelques nouveaux députés En Marche qui ont été raillés par leur amateurisme ou leur manque d’assurance lors des premières ses- sions parlementaires. Pour elle, “mieux vaut être vigilant sur le fond que sur la forme.” Fannette Charvier assume donc sa relative discrétion jusqu’à maintenant, comme son manque de présence dans sa circonscription. “J’ai été sur Paris du lundi au vendredi, il me restait peu de temps pour organiser ma perma- nence, recruter mes collaborateurs. Il est vrai que je n’ai pas encore pu trai- ter toutes les sollicitations des élus locaux qui ont été nombreux àme contac-
Bastien Gibaut qui a été le collaborateur de l’ex- ministre Geneviève Fio- raso. Le recrutement de deux collaborateurs en circonscription a été plus tardif. Fannette Char- vier les a également trou- vés. Il s’agit de Françoi- se Goodwin-Hillier (notamment impliquée dans les réseaux d’en- treprises) et de Yaye Kaba, un ex-collabora- teur de la députée lors-
Le Q.G. n’est pas encore encombré par les meubles…
Fannette Charvier vient à peine d’emménager dans sa permanence située à Montrapon, rue des Artisans.
EN BREF
SPORT
4 000 euros par rameur
Le S.N.B. Aviron sur la bonne vague Plus vieux club sportif de Franche-Comté,
Piano Après un an passé en Russie, Aglaya Zinchenko pianiste- concertiste de renommée internationale, est de retour à Besançon. Elle offre au public un cycle de 4 récitals de piano dans la chapelle du Centre diocésain dont le premier aura lieu le 15 octobre. Rens.: 03 81 25 17 17. sensibiliser au don d’organes, ont lieu samedi 23 et dimanche 24 septembre. Le circuit de ce nouveau format est situé au centre-ville. La sensibilisation au don d’organes est plus que jamais d’actualité, le nombre de receveurs en attente ne cesse de grandir. Renseignements : Yvette Hudel au 07 88 58 09 51. Théâtre La saison des scènes Besançon démarre le 26 septembre avec la P’tite bringue : deux pièces de théâtre et un concert à partir de 18 h 30 au théâtre de la Bouloie. Renseignements au 03 81 48 47 90. culturelles du C.R.O.U.S. de Boucles du don Les prochaines Boucles du don, organisées pour
le S.N.B. Aviron compte quelque 160 adhérents dans ses rangs, et continue de ramer sur la vague du succès.
R etourné à ses pre- mières amours et à sa dimension historique, le Sport Nautique Bisontin (S.N.B.) se consacre aujourd’hui pleine- ment à l’activité aviron. En effet, le club s’est séparé depuis plu- sieurs années de l’activité canoë- kayak, affiliée désormais au club homonyme S.N.B., la Socié- té Nautique Bisontine. Logée sur les terrains de la municipalité et de Voies navi- gables de France qui accueillent également la piscine de Port- Joint, l’association sportive affiche une longévité (80 années) à faire pâlir d’envie la plupart des clubs sportifs. Chaque année, la structure accueille quelque 160 rameurs licenciés - chiffre stable - mais également plus de 300 scolaires, ainsi que les personnes venant s’essayer à la pratique lors des nombreuses initiations organisées.Au final, ce sont 500 personnes qui vien- nent ramer sur le site chaque saison. Fort d’une soixantaine d’em- barcations de 1 à 8 personnes, soit 200 sièges, le club bénéfi- cie d’un bel espace d’entraîne- ment, du pied du pont de Bre-
gille jusqu’au barrage de la Malate, soit 2,5 km de trajec- toire. Séparée entre une acti- vité loisir et une section com- pétition, la discipline est accessible à tous à partir de 11 ans, et se veut être un sport complet. “Il fait travailler tous les groupes musculaires, à la même intensité, souligne Marc Mallet, président du S.N.B.Avi- ron. C’est un sport d’enduran- ce, de puissance, et qui fait tra- vailler la concentration et l’équilibre.” Un aspect ludique et à la fois sportif qui a attiré Henry, pratiquant depuis plu- sieurs années. “Je cherchais une activité physique et collective.
Au premier plan, Marc Mallet, président du S.N.B. Aviron, supervise un départ d’une régate d’entreprise, action de promotion en direction des entreprises.
on s’entraîne par tous les temps, avec des tenues adaptées. Quatre créneaux par semaine sont proposés aux adultes, et les rameurs enfants et adultes sont encadrés par un entraî- neur permanent, un interve- nant extérieur pour les scolaires (entre autres), et trois béné- voles. Soumise à un matériel extrê- mement onéreux (4 000 euros enmoyenne par rameur), la dis- cipline ne peut se pratiquer qu’en club. “L’association sup- porte toute la charge financiè- re du matériel, on le fournit aux
lue dans des locaux vétustes, datant de 1910 pour la partie la plus ancienne. Depuis deux ans, l’accès à la salle d’entraî- nement au premier étage est condamné pour des questions de sécurité. “Nous sommes tou- jours en attente d’un hypothé- tique déménagement dans une base digne de ce nomque lamai- rie nous promet” , glisse le pré- sident. En pleine phase de recrutement, le club propose plusieurs séances d’essai à ceux qui voudraient s’essayer à la pratique. n C.G.
pratiquants. C’est pour cette rai- son que notre objectif est de déve- lopper la pratique adulte. Un tiers de notre budget annuel de fonctionnement correspond aux adhésions.” Avec le soutien financier de la Ville de Besançon qui prend en charge les locaux et leur fonc- tionnement, le club est parve- nu à un équilibre financier. “Même si c’est toujours diffici- le, et que l’on souhaiterait s’équi- per davantage, nous parvenons à avancer sans mettre en péril le club” précise Marc Mallet. À ceci près que l’association évo-
C’est pour moi très plaisant d’être en équipa- ge, avec l’ambi- tion à chaque fois de rechercher la précision du ges- te, ce qui néces- site de la concen- tration, de la technique, et pas seulement de la force.” Été comme hiver, le club tourne toute l’année et
“Une base digne de ce nom que la mairie nous promet.”
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