La Presse Bisontine 191 - Octobre 2017

12 BESANÇON

La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017

COMMERCE Cupcake, cheesecake, layer cake… Cake and the City : pour une pause-café à l’américaine Autrefois installée rue Claude-Pouillet, l’enseigne créée par Sarah Crantz et Sophie Olivier, déménage au 30, Grande rue à Besançon. Ouverture prévue ce mois d’octobre.

ÉDUCATION 102 221 élèves dans le Doubs Ce que va change cette rentrée

“L a rentrée a été pré- parée de façon à nous donner des moyens supplémen- taires, alors même que le nombre d’élèves est moindre” , s’est satis- fait le Recteur. Les nouveaux moyens pour la rentrée 2017 se traduisent en effet localement par la création de 82 postes temps plein. L’Académie gagne 35 postes d’enseignants dans le premier degré public, dont 17 dans le Doubs et 47 dans le second degré public. Avec en face, des effectifs relativement stables voire en légère baisse due à la déprise démogra- phique : 116 228 écoliers, 57 789 collégiens et 37 982 lycéens (sec- teur public et privé). Les lycées professionnels accu- Lors de sa conférence de rentrée, le recteur Jean-François Chanet a présenté les principales évolutions dans l’Académie de Besançon. Aménagements dans les collèges, dédoublement des classes de C.P. et rythmes scolaires en tête.

Liliane Mennissier, inspectrice d'académie D.A.S.E.N. et Jean-François Chanet, recteur, lors de la

C e nouvel emplacement devrait leur offrir plus de visibilité. Les deux asso- ciées en rêvaient. Reste aujourd’hui à transformer l’essai face à des géants comme Colombus café, Bagelstein ou la Boî- te à café qui seront leurs proches voisins. Cer- tains sont récemment arrivés comme elles : “C’est une nouvelle concurrence qui n’était pas forcément prévue entre le moment de la décou- verte du local et la signature effective qui a pris plusieurs mois” , reconnaît Sarah, mais cela n’entame pas leur moral. “Nous avons pas mal évolué depuis les débuts il y a cinq ans, avec une gamme plus large.” Outre les petits cakes décorés, les gâteaux d’anniver- saire ou à étages, elles proposent toutes sortes de cookies, tartes aux noix de pécan et autres spécialités américaines, ainsi qu’une formu- le snacking toute la journée. “Cela permet de nous différencier par rapport à ce que l’on trou- ve traditionnellement dans nos pâtisseries.” Il est vrai que la concurrence fait rage dans leur secteur. Les coffee-shops ont le vent en poupe, fleurissant y compris dans les villes de province comme Besançon, où ils sédui- sent une large clientèle. “Les jeunes nous délaissent un peu au profit de ces chaînes car

nous sommes plus chers, mais nous faisons de l’artisanal” , note Sarah, qui dit quand même “toucher toutes les générations.” Et contrairement à ce que laisse à penser le nom de leur enseigne (en référence à la série télévisée “Sex and the city” où évoluent quatre héroïnes new-yorkaises), elle n’attire pas que des filles. C’est pourquoi les deux associées ont tenu cette fois à opter pour une ambian- ce moins “girly” “pour que notre clientèle mas- culine s’y retrouve davantage.” Lors du financement participatif lancé sur Bulb in town, suite aux difficultés rencon- trées en 2014 avec les travaux du tramway, les fidèles n’ont pas hésité à mettre la main à la poche, permettant de récolter 4 000 euros. Ce qui les incite aussi aujourd’hui à pour- suivre l’aventure après avoir fermé en avril dernier rue Claude-Pouillet. “Soit nous arrê- tions complètement, soit nous trouvions un meilleur emplacement.” C’est donc chose fai- te, au 30, Grande rue à la place de l’ex-maga- sin de cosmétiques “Réserve naturelle”. Deux personnes ont également été recrutées, en cuisine via un contrat d’apprentissage, et au service à mi-temps. n S.G.

conférence de rentrée début septembre.

sent le plus le coup avec près de 12 000 élèves en moins en région (- 3,7 % par rapport à 2016). Mais “la part de l’ensei- gnement professionnel reste importante” , a insisté Jean- François en l’évoquant comme “un trait caractéristique de l’Aca- démie” avec l’idée que “la car- te des formations profession- nelles est un enjeu majeur pour l’économie régionale.” Une réfor- me des C.A.P. est envisagée ain- si qu’un travail sur l’orienta- tion post-bac. Dans le Doubs, le premier degré perd environ 300 élèves, tandis que les collèges en gagnent quelque 500 (lire par ailleurs). Ce qui vient conforter le néces- saire aménagement de la car- te scolaire. “La meilleure répon-

se en ruralité n’est pas forcé- ment le maintien des classes uniques ou à petits effectifs” , a rappelé le Recteur. Concernant les nouvelles mesures en vigueur, les gros changements viendront du dédoublement des classes de C.P. en R.E.P. +. Sont concer- nées dans le Doubs les écoles Bourgogne, Dürer, Champagne, Île de France et Fourier à Besan- çon, Lou Blazer à Montbéliard et Anatole France à Bethon- court. Mais aussi du retour à la semaine de quatre jours, sou- haité par 27,6 % des écoles du département (soit 126) repré- sentant 26,3 % des élèves. À quoi s’ajoute, au collège, le retour des langues anciennes (latin et grec) et l’ouverture de classes bilangues, “nous en aurons 66 cette année, soit 13 de plus que l’an dernier.” Le nou- veau dispositif “Devoirs faits” proposera aussi aux collégiens volontaires, après les vacances de la Toussaint, un soutien gra- tuit après la classe. Reste la question de la baisse des emplois aidés, mobilisés aussi dans l’éducation. Ceux consacrés à l’accompagnement des élèves en situation de han- dicap seraient maintenus, à la différence de l’assistance aux directeurs d’école. n S.G.

Sarah Crantz (devant le magasin) a découvert les cupcakes dans la série télévisée “Sex and the city” et a eu l’idée de créer une enseigne à Besançon où il n’y en avait pas, en quittant Paris.

Les effectifs dans le Doubs

l Maternelle et primaire : (secteur public et privé) 55 597, - 355 élèves par rapport à 2016 l Collège : 26 592, + 519 élèves l Lycée : 17 329, - 48 élèves l Post-bac : 2 703, + 36 élèves Taux d’encadrement dans l’Académie l 22 ou 23 élèves en moyenne par classe en primaire l 24,3 dans le premier cycle du second degré l 19,9 dans le second cycle professionnel l 29,8 dans le second cycle général et technologique

THÉÂTRE

Compagnies Arti, Ludi et Catégorie libre 20 ans d’improvisation

La saison passée s’achève sur 27 spectacles, 210 ateliers et des rires en pagaille. Pour le 20ème anniversaire, un match exceptionnel est annoncé en octobre avec les comédiens d’Hero Corp.

à confirmer) seront opposés aux improvisateurs expérimentés d’Arti et Ludi. La moitié des places sont déjà écoulées. À l’agenda, on retrouve aussi la 12 ème saison du catch d’impro avec une première date le 2 décembre auCentre Diocésain. “Nous recevrons également des équipes d’improvisation de Bor- deaux etThonon les 16 et 17mars, et nous nous déplacerons àCham- béry le 12 mai et Toulouse le 3 février.” Les comédiens devien- dront aussi chercheurs pour rece- voir leur Impro Nobel le 31mars à lamaisondevelçoise et un grand marathon d’impro est prévu le 10 février à la maison de quar- tier de Saint-Ferjeux. Bref, il y aura du lourd et bien sûr… de l’imprévu. n S.G.

L e premier atelier a étémon- té sur le campus de laBou- loie par FrançoisAvilès en 1997, en collaboration avec le C.R.O.U.S.Aujourd’hui, ils sont environ 130 à pratiquer le théâtre d’improvisation à Besançon avec les compagnies Arti et Ludi F.C. 130 enfants et adultes, amateurs et plus expérimentés, à se retrou- ver autour de cet art théâtral où on est à la fois comédien, met- teur en scène et auteur. “Comme dans le théâtre à texte, on joue un personnage, à la dif- férence près qu’il n’est pas forcé- ment humain. Le plus dur est de

tés, c’est assez vertigineux.” La création de la troupe profes- sionnelle “Catégorie Libre”, en 2010, les amène aussi à inter- venir dans différentes structures (Agence régionale de santé,lycées, musées…) “pour faire passer autrement un message.” Cette vingtième saison du théâtre d’improvisation promet dès cet- te rentrée de beaux rendez-vous, dont cette rencontre choc Hero Corp-Besançon, le 13 octobre, à 20 heures au Grand Kur- saal. Certains héros du show télévisé (ArnaudTsamère,Simon Astier… dont la présence reste

se dire : j’y vais. La confiance en soi est quelque chose qu’on tra- vaille beaucoup, tout comme la cohésion de groupe” , explique François Avilès. Comédien pro- fessionnel, il co-écrit et gère les

François Aviles, créateur

ateliers hebdoma- daires organisés sur Besançon et Devecey avec Cla- ra Pretet-Bour- geois. “On travaille sur toutes les cul- tures (télévisuelle, cinématographique, littéraire…) avec plein de possibili-

Marathon, catch et rencontre choc.

des troupes Arti et Ludi,

il y a déjà vingt ans.

Dates et billetterie sur www.ludi-arti.fr

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