La Presse Bisontine 191 - Octobre 2017

11 La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017 ‘ 53 Jean-Sébastien Leuba (P.-S.) qui a révélé ce chiffre lors du conseil muni- cipal du 14 septembre, rappelant au passage que de nombreuses asso- ciations allaient être en difficulté. Il a émis le souhait qu’une commission soit mise sur pied afin de faire une étude sur la situation et défendre les associations. l

BESANÇON

L e c h if f re

PALENTE

Grogne des habitants

Circulation dangereuse : ils réclament un ralentisseur

C’ est le nombre de contrats aidés qui pourraient dispa- raître dans le Grand Besan- çon si le gouvernement venait à en

I l ne compte plus les mails envoyés à la police municipale et à la mai- rie, montés jusqu’à un par semai- ne cet été, en raison de travaux autour de la route de Marchaux qui ont encore aggravé la situation. Cet habitant du quartier de Palente, qui s’agaçait jusqu’ici de l’inertie des pouvoirs publics, vient de se voir pro- poser un rendez-vous en mairie en cette fin septembre. Il espère pouvoir enfin trouver une solution, tout en restant sur la réserve. “Quand on voit tout ce qui est fait au centre-ville et autour, on se dit que ce qui se passe au-delà du boulevard n’intéresse per- sonne.” À quelques pas de sa maison se trou- ve le carrefour où croisent le boule- vard Léon-Blum, l’avenue des Géra- niums et sa rue. Un point sensible à forte circulation. “Il y a un vrai pro- blème de lisibilité. J’ai déjà vu des camions se tromper de voie et faire demi-tour ou se retrouver bloqués par les autres automobilistes.” Entraînant au passage des incivilités de tout poil. L’un de ses voisins en chaise roulan- te, Philippe Maître, avoue même ne pas traverser sereinement ce carre- four. “Je suis déjà tombé et je me suis retrouvé au milieu des voies.” Les remorques des camions et le station- nement sur les trottoirs le gênent éga- lement. Après qu’il s’est rendu en mai- rie pour signaler ses problèmes de

Michel Sœur habite rue du Muguet et signale depuis plus de deux ans les dangers et problèmes de circulation dans son quartier.

supprimer certains comme il l’a annoncé. Dans le Doubs, ils seraient une centaine. C’est l’adjoint à la vie asso- ciative et à la jeunesse

mobilité, une équipe de la voirie s’est déplacée en mai dernier pour lui per- mettre un meilleur accès en “biseau- tant les trottoirs.” “Il y a du mieux mais ça ne règle pas

Sœur qui acheté sa maison en 2010 et regrette la période où il pouvait manger dehors. “Aujourd’hui, on observe une circula- tion dense dès 6 heures du matin, puis dès 16 heures l’après-midi, aux horaires critiques de bureau.” Ce qui lui lais- se à penser que l’utilisation du par- king relais de Fort Benoît et du tram- way pour les personnes travaillant à l’extérieur de la ville est loin d’être acquise ! Et l’agrandissement de la zone commerciale de Chalezeule n’est pas sans l’inquiéter. Bien conscient de la circulation urbaine, Michel Sœur demande juste “qu’un aménagement soit trouvé pour faire ralentir les gens.” L’association de Palente, dans son journal de quartier, rappelle que ce point noir et d’autres (chemin des Relançons, chemin du Grand buisson, chemin de Palente) ont été abordés avec le service de la voirie. n

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le problème de fond” , souligne-t-il. “Les gens roulent comme des malades, alors qu’il y a aussi une école dans la rue.” Beaucoup d’auto- mobilistes emprunte- raient en effet la rue du Muguet depuis ce car- refour, qui est en ligne droite et sans entraves, au-delà de la vitesse autorisée. “Ils ont pris l’habitude de passer par là depuis les travaux du tramway. Il n’y a ni ralentisseur, ni feu de circulation, ni rond-point comparé aux rues voi- sines” , souligne Michel

“Les gens roulent comme des malades.”

Michel Sœur (à droite) craint qu’il n’y ait encore plus de passages avec l’aménagement de la zone commerciale de Chalezeule.

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