La Presse Bisontine 191 - Octobre 2017

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017

Michel Vautrot, en l’honneur des arbitres

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le C.H.U. bisontin encore à la pointe de la technologie

Succession Si l’heure n’est pas encore venue de parler de succession, tous les élé- ments sont pourtant réunis. Au moment où Jean-Louis Fousseret s’apprête à parcourir les quartiers de Besançon à la rencontre de ses habitants pour défendre le bilan des actions que sa majorité a engagées depuis les der- nières municipales de 2014, on ne peut s’empêcher de penser que cet- te opération est une des dernières du genre menées par l’actuel maire. Il n’a pas suffi de gratter beaucoup pour entrevoir, derrière le vernis d’une majo- rité en apparence unie, les rugosités des querelles à venir. La preuve : aucun candidat potentiel à la succession de M. Fousseret n’avait jusqu’ici osé lais- sé entendre qu’il se verrait bien dans le fauteuil de maire après 2020 et d’un coup, à la faveur d’un article, ils sont près d’une dizaine à ne surtout pas écarter cette hypothèse. Le tout, dans un contexte où cette même majorité s’enrichit d’un nouveau groupe muni- cipal avec l’arrivée officielle des élus En Marche, bien sûr encouragés par le premier d’entre eux, le maire en per- sonne. Ce petit coin enfoncé dans l’ap- parente solidarité de l’équipe munici- pale en place qui s’écartèle désormais de l’extrême-gauche radicale au centre- droit aura sans doute aussi des consé- quences sur la suite des événements. S’il affirme, et c’est en partie vrai, n’avoir aucune influence possible sur le nom de son successeur potentiel, comme Robert Schwint ou Jean Min- joz avant lui n’avaient pas eu leur mot à dire, Jean-Louis Fousseret entre- tient sans doute in petto une petite préférence pour voir un élu Macron- compatible lui succéder. Pour l’instant, sur la longue liste des postulants poten- tiels, il n’y en a qu’un, c’est le député Éric Alauzet. Ce dernier, qui n’a jamais caché ses intentions, est paradoxale- ment un des seuls qui fait mine de rien. Certes les prochaines munici- pales n’auront lieu que dans deux ans et demi. La priorité affichée de l’équi- pe municipale est de continuer à mener solidaire tous les projets jusqu’au ter- me du mandat sans s’occuper de celui qui succédera à Jean-Louis Fousse- ret, qui aura été maire pendant près de 20 ans et adjoint pendant près de 40. Personne n’y croit bien sûr, et dans les coulisses on s’affaire, on se tâte et on se positionne. À droite, unie pour l’instant, on en rit, et on s’y verrait bien aussi. ■ Jean-François Hauser Éditorial

D epuis cet été, le C.H.R.U. Jean-Minjoz de Besançon dispose d’un appareil baptisé “Cone Beam mobile” de radiographie 3D. C’est le premier appareil de ce genre ins- tallé dans un établissement de santé en Fran- ce. “Le Cone Beam Computed Tomographie (C.B.C.T.) est une technique de radiographie numérisée 3D apparue vers la fin des années quatre-vingt-dix et qui n’a cessé de se perfec- tionner. Par rapport au scanner conventionnel, le C.B.C.T. offre les mêmes fonctionnalités (pos- sibilité de reconstructions 3D, accès à l’intérieur des structures anatomiques, élimination des superpositions tissulaires…) mais possède une précision d’image supérieure tout en irradiant moins le patient (20 % de la dose d’un scanner)” explique le C.H.R.U. bisontin. Le domaine d’uti- lisation privilégié de ce nouvel appareil est l’ex- ploration radiologique 3D des tissus “durs” (os, dents…) du crâne et de la face et ses applica-

tions sont nombreuses en chirurgie orale, en chi- rurgie maxillo-faciale, en O.R.L.et en orthodon- tie. “Il permet l’analyse très précise des fractures, des infections, des kystes et autres lésions intra- osseuses, des corps étrangers.” Cantonnée jusqu’à présent à une utilisation sta- tique, les appareils étant installés à demeure dans des salles dédiées, la technologie sort désormais des services de radiologie grâce à l’apparition récente sur le marché de solutions mobiles et s’invite donc dans les salles d’opé- ration. En fin d’intervention, le C.B.C.T. permet également d’évaluer le résultat de l’intervention alors que le patient est encore endormi et ainsi de poser, si besoin, l’indication d’une poursui- te de l’intervention et d’éviter des reprises chi- rurgicales à distance. “Le C.B.C.T. compact et mobile permet de transformer une salle conven- tionnelle en une salle hybride à moindres frais” ajoute le C.H.R.U. ■

La Ville de Besançon a baptisé du nom de Michel Vautrot (micro en main) l’ex-complexe sportif de la Malcombe.

D epuis mercredi 6 sep- tembre, le complexe sportif de la Malcombe se nomme Michel-Vautrot du nom de l’ancien arbitre interna- tional de football bisontin sacré en 1988 meilleur arbitre au mon- de. Besançon a célébré, com- me il se doit, l’ex-homme en noir après avoir donné au Palais des Sports le nom du lutteur médaillé olympique Ghani Yalouz et le nom de Jean Josselin à la salle de boxe rue Bersot. Près de 400 personnes ont assisté à l’événement. Beau- coup s’attendaient à une céré- monie consensuelle. Ils repas- seront. C’était mal connaître l’homme, vif d’esprit, toujours prêt à narrer une anecdote… et chambrer. Seul lui, sans dou- te, peut se permettre de taqui- ner Jean-Louis Fousseret com- me il l’a fait en rappelant au maire qu’il était “heureux” que Macron soit passé, car s’il devait payer une taxe d’habitation sur les 10 hectares de la Malcom- be, il serait ruiné. L’assistance a rigolé. Rappelons que les deux hommes, de la même généra- tion, se connaissent bien. Michel

Vautrot (71 ans) s’est avoué gêné que l’on prête autant d’at- tention à lui. Il a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une fête “pour Michel Vautrot” mais “pour l’arbitrage.” Handball, football bien sûr, basket… ont été associés. Il a remis des maillots et n’a oublié personne qui de près ou de loin lui a per- mis d’en arriver là. Surtout pas sa maman, qui, de là-haut, doit être fière du gamin d’Antorpe arrivé à l’arbitrage parce que le sport lui avait été déconseillé pour raisons de santé. La san- té, Michel y fait beaucoup réfé- rence. Pour sa dernière mission d’observateur U.E.F.A.-F.I.F.A. en Israël (11 juin, La Presse Bisontine de mai), il a envoyé à ses contacts un faux faire-part de décès. Un de ses amis y a cru. “D’assister à son propre décès, c’est quelque chose de magique” dit-il. Michel est bien vivant. Plus que jamais dans le cœur des Bison- tins et même de tous les Fran- çais… Reste à confirmer s’il y aura, ou non, des erreurs d’ar- bitrage au stade Michel-Vau- trot. ■

L’hôpital Jean-Minjoz est équipé de l’appareil depuis

le début de l’été. La ligne 3 fonctionne bien, le bug

des feux place Leclerc bientôt réglé

E n service depuis le 4 septembre, la ligne 3 de bus en site propre reliant Témis au centre-ville en passant par la gare Viot- te répond aux attentes des usagers et de l’autorité orga- nisatrice des transports, le Grand Besançon. Le trajet de 4,1 km (dont 2 km en cou- loir réservé) est garanti dans un temps de 14 minutes avec 11 stations dont 9 nouvelles, soit environ 4 minutes de mieux que par le passé pour un projet évalué à 16 millions d’euros. Un bus toutes les 8 à 10 minutes est program- mé. “Aucun bus n’a été blo- qué dans la circulation et les usagers sont au rendez-vous”

anormaux de certains feux, concède la direction de Besançon Mobilités. Malgré ce problème, cela ne marche pas si mal. D’ici la fin de semaine (N.D.L.R. : 24 sep- tembre), nous allons revoir le programme informatique des feux.” Avec une séquence de 70 secondes par feu tricolo- re, les boutons pour les pié- tons, la priorité aux bus, et une moyenne de 70 000 véhi- cules par jour, l’équation n’est pas si simple à résoudre. ■ La ligne 3 reliant le centre-ville à Témis en site propre est en fonction.

commente la direction de Besançon Mobilités qui espè- re 9 000 voyageurs par jour contre 6 000 il y a deux ans. Assis confortablement sur un siège, les utilisateurs du bus peuvent - parfois - narguer les automobilistes englués rue Voirin ou rue Edgar-Fau- re, non loin de la place Leclerc. À deux reprises et notam- ment mardi 12 septembre, des embouteillages de plus de 30 minutes ont été enre- gistrés rue Voirin et rue Edgar- Faure. Le coupable est connu : le phasage des 30 feux. “Nous avons un bug qui fait que par moments nous avons des comportements

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