Journal C'est à dire 273 - Juin 2021

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28 juin 2021 N° 273

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À PIED, À VÉLO, À CHEVAL, AU FIL DE L’EAU… LE HAUT-DOUBS EN MODES DOUX

SPÉCIAL ÉTÉ

S O M M A I R E

Associations, sport : retour à la vie Pour redonner de l’élan à des associations touchées de plein fouet par la crise sanitaire, la Ville de Morteau a mis en place une série d’animations pour tout l’été. (page 4) Péquignet continue d’innover. L’entreprise mortuacienne vient de sortir un nouveau modèle. L’Élysée a invité l’horloger à exposer son savoir- faire dans ses salons début juillet. (page 14) Le Bizot : le renouveau Chez Colette. Des bénévoles s’activent pour sauver l’ancien café du village Chez Colette pour le transformer en café éco- citoyen. Une souscription est lancée. (page 30) Un camion-épicerie dédié au vrac. Charlyne Boscarato sillonnera bientôt le Haut-Doubs dans son camion-épicerie coloré pour proposer à ses clients des produits en vrac. (page 33)

Une nouvelle activité à pratiquer cet été dans le Val de Morteau : les balades accompagnées en trottinette électrique

(Le dossier en pages 19 à 29)

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R E T O U R S U R I N F O

Maîche rencontre et écoute ses habitants

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La p’tite librairie accessible en ligne

ÉDITORIAL

Déconfinés Inspirer, respirer, souffler…Sansmasque, enfin.Après un an et demi de contraintes, et même si la vigilance doit demeurer intacte pour éviter une quatrième vague à l’automne, le Haut-Doubs peut aborder cet été 2021 avec le sourire (non mas- qué). L’été 2020 avait déjà donné des premiers signes encourageants alors que les touristes français avaient fait de notre destination un de leurs coups de cœur. La crise sanitaire a eu ce grand mérite de faire revenir ici de nombreux touristes (y compris des locaux) qui avaient pris pour habitude d’aller chercher très loin des richesses qui s’étalaient pourtant à leurs pieds, estimant que le dépaysement est proportionnel avec la distance parcourue pour rejoindre son lieu de vacances. Cet été 2021 se pré- sente à en croire les prestataires locaux du tourisme sous d’excellents augures. Quoi de mieux que les grands espaces du Pays Horloger pour tomber lemasque et se déconfiner en respirant à pleins poumons ! Si les chiffres de fréquentation du Haut-Doubs seront certainement excellents, comme a priori toutes les autres régions de la destination France, il ne faut pas pour autant croire que le pari touristique est définitivement gagné. Quand le Covid ne sera plus qu’un loin- tain souvenir, les estivants reprendront certainement leurs habitudes. Mais il restera forcément quelque chose de positif de cette parenthèse si particulière et d’abord, une prise de conscience générale du potentiel énorme qu’a à offrir notre région frontalière en termes d’attractivité touristique. Les prestataires du tourisme comme les élus locaux l’ont sans doute compris et les efforts consen- tis pour améliorer les infrastructures, entretenir les sentiers de randonnée, proposer des animations inédites voire créer de nouvelles activités sont parti- culièrement notables cette année. La crise sanitaire, si on peut espérer qu’elle soit dernière nous, a néanmoins laissé d’autres traces qui seront peut-être plus longues à effacer : la difficulté croissante de trouver des collaborateurs motivés. C’est particulièrement vrai dans la res- tauration où certains ont goûté les joies de soirées tranquilles et des week-ends en famille. C’est aussi le cas dans de nombreux secteurs d’activité où le télé- travail étant devenu la règle, il est parfois compliqué de retrouver la sérénité d’un travail collaboratif en équipe. La reprise globale de l’économie, la bonne santé du toursime cet été, pourraient hélas pâtir d’un effet Covid à long terme. Tous les acteurs de l’économie en sont actuel- lement conscients et le redoutent. n Jean-François Hauser

L es Maîchois ont l’occasion d’améliorer leur qualité de vie au quotidien en partici- pant, selon l’endroit où ils demeu- rent, à l’un des six comités de quartier mis en place par la muni- cipalité. C’est ce qui se nomme la “démocratie participative”. “On peut mettre les mots que l’on veut là derrière, coupe le maire de Maîche Régis Ligier. Au vu des dernières élections, on se rend compte que les personnes se dés- intéressent de la vie politique dans son sens noble. C’est pour cela qu’il faut aller à la rencontre des habitants pour les écouter, évoquer avec eux les projets qui sont en cours ou ceux à développer avec eux. On verra comment cela va réagir. Et si cela ne marche pas, on aura essayé” dit-il. La mairie alloue la somme de 20 000 euros par an pour la mise en œuvre de projets participatifs dans ces comi- tés. LesMaîchois vont discuter ensem- ble des sujets d’intérêt général qui concernent le quartier et proposer également des solutions ou des actions à mener en termes de sen- sibilisation, concertation, étude, E n mars dernier, le journal C’est à dire faisait état de l’appel à projet lancé par le Département et l’Agence régionale de santé (A.R.S.) visant à créer un nouvel établissement d’héber- gement pour personnes âgées dépendantes sur le territoire de la communauté de communes des Portes du Haut-Doubs. Le choix du site a été officialisé en juin dernier par une commission. Cette dernière a retenu Valdahon comme lieu d’implantation. Le site sera installé sur le secteur des Gouttottes, à proximité des services et commerces. En héber- gement permanent, 46 places pour les personnes dépendantes sont prévues, 10 pour les per- sonnes handicapées vieillissantes, 14 pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. En

aménagement, fleurissement… La commune a été découpée en six quartiers, chacun ayant son comité. Deux élus, Sandrine Lepeme, adjointe déléguée à ce dossier, et un conseiller municipal, sont représentés et deux habitants référents du quartier. Six réunions de présentation se sont déroulées du 29 au 30 juin avec pour objectif de cibler les citoyens qui deviendront référents. Toute la population peut contribuer à sa façon en apportant ses idées ou des coups de main. n

F aute d’avoir pu trouver un local où installer sa librairie solidaire, Annick Dornier a fina- lement créé un site de vente où elle présente tous les livres, disques vinyles, C.D., D.V.D. qu’elle a reçus en dons. “J’ai tout construit de A à Z” , explique cette passionnée de lecture qui gère seule son site. Retour vers le passé. Bénévole à la Banque Alimentaire, Annick Dornier découvre que certains magasins n’hésitent pas à donner des livres et des fournitures scolaires. D’où l’idée d’offrir une seconde vie à ces produits non alimentaires. Elle se rapproche alors des librairies, maisons d’édition, des auteurs pour essayer de sauver du pilon les invendus. La démarche s’étend aussi aux particuliers et donne naissance à l’association “À la p’tite librairie”. Le bouche-à-oreille fait des merveilles. Les livres et autres supports culturels affluent de partout. “Ce n’est plus le souci de collecter” , reconnaît Annick Dornier qui espérait pouvoir exercer son activité solidaire dans un local accessible au public. La démarche n’a pas abouti, du moins pas encore. Le site “À la p’tite librairie” contient aujourd’hui près de 2 000 références. “Tout est vendu à des prix sacrifiés à l’exception de quelques pièces de collection.” Les recettes sont reversées à deux associations : la S.P.A. de Pontarlier et à l’association Ensemble pour des Loisirs Adaptés de pleine Nature ou E.L.A.N. “Si l’activité fonc-

tionne bien, je n’écarte pas l’idée de soutenir d’autres associations” , poursuit celle qui en plus des livraisons et des envois annonce l’ouverture d’un point de retrait à partir du 7 septembre au café littéraire de l’Esperluète situé rue Vannolles au centre-ville de Pontarlier. Confiante sur l’avenir de son projet, Annick Dornier apprécie déjà le chemin parcouru. “Cela me permet de concilier le plaisir des livres avec le sentiment d’être utile.” n Faute d’avoir pu trouver un local, Annick Dornier stocke les livres chez elle et les vend en ligne sur https://libsoli- daire.wixsite.com/librairie

Maîche lance la démocratie participative. Selon l’endroit où vous habitez, vous pouvez rejoindre l’un des six comités de quartier.

Le nouvel E.H.P.A.D. sera construit à Valdahon

hébergement temporaire, 3 places sont réservées aux personnes âgées dépendantes, 5 en accom- pagnement “hors les murs”. Une résidence autonomie va proposer 20 places pour les personnes âgées, 10 pour les personnes han- dicapées vieillissantes. Neuf can- didats, privés ou associatifs, ont présenté un projet. Le prestataire, choisi par le Département et l’A.R.S., est la Fondation Partage & Vie. De l’avis de la commune de Valdahon, “ce projet est une excellente nouvelle pour Valdahon et notre plateau, car il va permettre aux Valdahonnais et aux habitants du secteur de vieillir près de chez eux et de leurs familles.” Ce futur E.H.P.A.D. s’ajoute à celui de Flan- gebouche et Vercel, et à la M.A.R.P.A. de Pierrefontaine-les- Varans. n

édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2021 Crédits photos : Càd, R. Barbotte, L. Cheviet, T. Duquet, L. Maumary, C. Nardin, O.T.P.H., Rième Boissons, Ville de La Chaux-de-Fonds, N. Waltefaugle. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

Le futur établissement pour personnes âgées dépendantes sera construit aux Gouttottes à Valdahon, non loin des services et commerces.

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T hierry Finck, l’adjoint au maire de Morteau chargé de la vie spor- tive et associative a fait les comptes : “Sur la saison 2020-2021, les 52 associations de Morteau ont enregistré en moyenne une baisse de 25 % du nombre de leurs adhérents. Notre crainte est de voir une nouvelle baisse en septembre liée à une éventuelle nouvelle crise sanitaire, et un nombre moins important de bénévoles mobilisés. C’est la raison pour laquelle nous lançons toutes ces animations afin de fédérer les associations et relancer une dynamique avant la rentrée” résume l’élu mortuacien. La Ville de Morteau est donc partie du principe de maintenir l’organisation de toutes les manifestations de l’été dès lors que le contexte sanitaire le per- met. C’est ainsi que la tradi- tionnelle fête foraine chère aux Mortuaciens aura bien lieu du 9 au 18 juillet au champ de foire, tout comme le défilé du 13 juillet et les feux d’artifice du 14. Les conscrits, qui avaient été empêchés en février, défi- leront quant à eux le 3 juillet

Afin de redonner de l’élan à des associations sportives et culturelles touchées de plein fouet par la crise sanitaire, la Ville de Morteau a mis en place une série d’animations pour tout l’été.

Une des principales nouveautés de l’été est programmée le samedi 21 août avec “Associa- tions en fête”, le grand forum des associations locales qui se teindra lui aussi sur la plaine des sports. “L’idée de ce grand rendez-vous est de faire connaî- tre nos associations avant la rentrée. Chacune d’elles pourra avoir un Vitabri et des démons- trations avec les meilleurs spor- tifs du secteur seront organisées dans de nombreuses disciplines.

dans les rues de Morteau avec leur traditionnel “bonhomme”. Le même jour, un tournoi de handball sur gazon est organisé au stade. Afin de renforcer les liens, la Ville a initié de nouveaux ren- dez-vous. Parmi eux, “nous met- tons sur pied le 11 juillet un nouveau tournoi estival avec beach-volley, basket, tir à l’arc et foot-golf. Il se tiendra sur la plaine des sports et des loisirs près du stade. À travers ce nou-

Les associations culturelles seront également pré- sentes” précise l’ad- joint. Cette après- midi festive sera en accès libre. Les

veau tournoi, notre objectif est aussi d’ani- mer et de faire connaî- tre cette plaine des loi- sirs que la Ville est en train d’équiper” note Thierry Finck. Des

“Associations en fête” le samedi 21 août.

Thierry Finck, adjoint au maire de Morteau chargé du sport et de la vie associative.

tournois de pétanque complé- teront ces animations sportives. Toujours parmi les nouveautés et toujours sur la plaine des loisirs, la Ville organise trois séances de cinéma en plein air, les 10, 18 et 31 août (entrée 4 euros pour les plus de 16 ans). “Nous associerons à ces séances de cinéma des food-trucks locaux afin de proposer aux spectateurs de la restauration et des boissons.”

salles de sport de Morteau pro- poseront également des démonstrations sur le parvis de l’Escale. Toutes les associa- tions seront ensuite invitées à une soirée festive à l’Escale le soir même. Pendant toute la période esti- vale, la Ville de Morteau orga- nise un concours photo sur le thème des “animations de l’été”. À vos appareils ! n J.-F.H.

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Zoom La Nautique soigne son accueil

L e site de la Nautique pourrait bien (re)devenir un des spots les plus prisés de Morteau pour l’été. Autrefois rendez-vous de la jeunesse mortuacienne, le site des bords du Doubs avait peu à peu périclité. “Nous avons décidé de le réhabiliter et nous souhaitons que les Mortuaciens se réapproprient cet endroit” annonce Cédric Bôle, le maire de Morteau. Des petites construc-

tions en saule et du mobilier en palettes recyclées ont déjà pris place sur les bords du Doubs. Le vieux bâtiment en béton qui faisait un peu tache a subi quelques retouches afin de pouvoir servir d’abri aux estivants, et un prestataire extérieur proposera au cours de l’été boissons, glaces et petite restauration. L’Harmonie municipale donnera un concert à la Nautique le 24 juillet. n

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Le site de la Nautique est en pleine réhabilita- tion.

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V A L D E M O R T E A U

Sécurisation de la traversée du bourg : c’est parti jusqu’en octobre Grand’Combe-Chateleu

C e nouveau chantier d’envergure relève d’une planification rai- sonnée aussi bien dans l’ordonnancement des opérations que vis-à-vis du budget commu- nal. “Le projet global a débuté avec la rénovation des conduites d’eau et d’assainissement, l’en- Après l’enfouissement et la remise à neuf de tous les réseaux secs et humides, la commune poursuit son pro- gramme d’aménagement de voirie sur la R.D. 47 entre le Bas de Grand’Combe et le Pré Rondot. Priorité aux scolaires.

déplacements des scolaires. Plu- sieurs solutions sont mises en œuvre pour ralentir la circula- tion des automobilistes. D’abord rétrécir la chaussée principale là ou cela est possible, à savoir

ment seront créées. “Il restera à réaliser ultérieurement des tra- vaux paysagers pour embellir les lieux tout comme on engagera plus tard une réflexion sur la place proprement dite” , annonce le maire.

fouissement de la fibre et du réseau d’éclairage public. On poursuit dans le cadre d’une opé- ration partenariale de sécurité en agglomération. On travaille notamment avec le Conseil départemental pour la partie R.D. 47 et la com’com du Val de Morteau au niveau des collec- teurs d’eau pluviale” , explique Jean-Pierre Frigo, le maire de Grand’Combe-Chateleu. Impossible financièrement et techniquement de sécuriser d’un seul coup toute la traversée du village. Les élus ont privilégié dans un premier temps le secteur le plus sensible en lien avec les

le long de la place entre le Clos Vouillot et au-delà de la rue du Pré Rondot. Un plateau surélevé sera construit à l’intersec-

Soucieuse de faire les choses dans l’ordre, la commune se donne aussi les moyens d’agir efficacement

310 000 euros à la charge de la commune.

en stipulant par exemple dans l’appel d’offres l’utilisation de bordures de trottoir en granit plus chèresmais plus résistantes qu’en ciment granité. L’accès à la rue du Rossignier depuis la

tion entre cette rue et la R.D. 47. L’espace libéré par le rétré- cissement sera mis à profit pour créer un cheminement accessible aux piétons et aux cyclistes. Quelques places de stationne-

“Les travaux débutent fin juin pour une livraison attendue en octobre”, confie Jean-Pierre Frigo, le maire de Grand’Combe-Chateleu.

taurant Faivre et l’autre, en sens inverse, avant l’accès aux écoles. Il s’agirait de feux dits de récom- pense qui passent au vert quand le conducteur roule à la vitesse autorisée. Pour rappel : griller un feu rouge est sanctionné d’une amende forfaitaire de 135 euros et d'un retrait de 4 points sur le permis de conduire. n F.C.

R.D. 47 est aujourd’hui trop rec- tiligne et donc dangereux. Il sera donc redessiné pour forcer les véhicules à ralentir. Le rétrécis- sement ne s’appliquera pas au niveau de la ferme Boillot où la largeur de route est déjà infé- rieure à la norme. Ce qui ne va pas sans poser des problèmes pour l’organisation des travaux. “C’est très difficile de mettre en place une déviation à cet endroit car cela poserait des problèmes de circulation pour les camions. La solution consistera peut-être à mettre en place des créneaux horaires de livraison.” L’intersection avec la chapelle Saint-Joseph sera aussi amélio- rée. Le conseil municipal a déli- béré le 10 avril dernier pour confier les travaux au groupe- ment Pellegrini-Bonnefoy. Coût global de l’opération : 532 540 euros dont 176 118 euros financés par le Département pour la pose de l’enrobé sur la R.D. 47. Le mon- tant des subventions pour cette opération devrait avoisiner les 49 000 euros. Il reste donc 310 000 euros à la charge de la commune. Grand sujet de débat : la ques- tion des feux intelligents jugés moins encombrants et tout aussi efficaces que des passages sur- élevés peu appréciés des agri- culteurs et des chauffeurs de camions, sans compter les nui- sances sonores pour les riverains. “On ne pensait plus pouvoir ins- taller ce type d’équipement qui était jugé illégal en France. Comme les choses semblent évo- luer positivement, on va redéposer un dossier au Conseil départe- mental.” Deux feux seraient posés, l’un devant l’ancien res-

La chaussée sera rétrécie tout au long de la place jusqu'au Pré Rondot avec l’aménagement d’un plateau surélevé à cette intersection.

V A L D E M O R T E A U

À nouveau des vagues à la piscine Les Fins Le Centre Nautique du Val de Morteau a rouvert ses portes le 9 juin pour la grande joie des nageurs.

ture (12 et 13 juin), nous avons recensé près de 400 entrées sur une journée” témoigne Christian, maître-nageur sauveteur, preuve que l’envie de retrouver les joies de la baignade est là. Évidemment, l’entrée au Centre nautique composé d’une patau- geoire, d’un toboggan, d’une zone ludique et sportive, ainsi qu’un espace bien-être avec hammam et sauna est soumis à une jauge respectant les règles sanitaires. “Vert Marine a travaillé tout au long de ces derniers mois pour préparer cette réouverture dans les meilleures conditions possi- ble. Les consignes sanitaires ont été respectées et adaptées aux prestations des équipements sportifs et de loisirs afin de pou-

D ans le bassin de 25 mètres, Pascal ter- mine sa longueur. Voilà 25 minutes qu’il aligne les longueurs. Ses bras commencent à le piquer.Normal. Voilà plusieurs mois qu’il n’a

pas plongé, Covid oblige. La réouverture du Centre nautique des Fins depuis le 9 juin a com- blé de nombreux nageurs, du néophyte à celui qui prépare de prochaines compétitions. “Le premier week-end de la réouver-

Les horaires d’ouverture Lundi de 11 heures à 13 heures et de 17 heures à 19 heures, mardi de 17 heures à 19 heures, mercredi de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures, jeudi de 17 heures à 19 heures, vendredi de 11 heures à 13 heures et de 17 heures à 19 heures, samedi de 14 heures à 18 heures et dimanche de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 18 heures.

L’ouverture vers l’extérieur et la magnifique vue sur le Val de Morteau.

voir offrir un large choix d’ac- tivités” indique le délégataire qui gère la piscine pour le compte de la communauté de communes du Val de Morteau.

faut reprendre certains points” poursuit un professionnel. Cette ouverture avant l’été marque aussi une véritable

opportunité pour tous les équipements nau- tiques de pouvoir se mobiliser “pour accompagner les

“Des enfants ont oublié les bases acquises.”

Si les scolaires ont pu revenir un plus tôt dans les bassins, les

cours de natation avaient eux été stoppés. Ils ont pu reprendre. “Certains enfants ont oublié les bases qu’ils avaient acquises. Il

enfants dans leur apprentissage de la nage et ainsi limiter les risques de noyade” conclut Vert Marine. n

Cinq professionnels surveillent la baignade.

En bref…

l Braderies Deux braderies sont programmées à Morteau durant l’été. La braderie d’été a eu lieu dans les rues de la ville le 26 juin, la braderie d’automne est programmée quant à elle le 11 septembre. La vie commerciale reprend bel et bien ses droits (toujours quand même en fonction des conditions sanitaires du moment). l M.J.C. La M.J.C. de Morteau organise les 16, 23, 30 juillet, et 13, 20 et 27 août ses “vendredis découvertes”. Chaque vendredi soir à partir de 18 heures, une activité de la M.J.C. à découvrir : danse, chant, yoga…Rendez-vous sur la Plaine des Sports et des Loisirs de Morteau. Entrée libre. Plus de renseignements au 03 81 67 04 25. l Bal Vendredi 24 juillet, le comité des fêtes de Morteau organise un grand Bal sous le Cul de la Lune. l Badminton Vendredi 27 août, c’est la Nuit du Badminton au gymnase du Lycée de Morteau. A vos raquettes.

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Rième Boissons : la sagesse du centenaire Morteau

L’entreprise Rième Boissons célèbre ses cent ans cette année. Du côté des dirigeants, on garde la tête froide, privilégiant une stratégie basée sur une croissance progressive.

Benoît Rième dirige la société familiale depuis le début des années 2000.

Q uand on évoque les sociétés familiales, on dit souvent que la pre- mière génération construit, la deuxième déve- loppe, et que la troisième fait péricliter l’entreprise… Rième

navire qui a bravé toutes les tempêtes et continue d’écrire l’histoire artisanale et indus- trielle de Morteau. Pour l’occasion, Rième Boissons a sorti plusieurs nouveautés pétillantes comme cette limo- nade au sapin qui a déjà trouvé son public, ainsi qu’une série collector produite à 50 000 exem- plaires de sa reine des limonades avec une étiquette vintage ins- pirée des années trente. “Pour continuer à fêter ce centenaire, nous préparons encore la sortie d’un nouveau parfum de limo- nade, et plusieurs nouveaux par- fums de sirop sont encore à l’étude. À l’occasion de ce cente- naire, nous mettons également en place des actions de promo- tion, des animations et un jeu- concours pour nos clients”

Boissons est le parfait contre- exemple de cette maxime.Après Marcel-Alcide le pionnier, Jean le successeur, Didier le petit- fils, c’est Benoît, représentant de la quatrième génération, qui tient fermement la barre de ce

Jean Rième, le fils du fondateur et grand-père de l’actuel dirigeant, ici au volant d’un

camion de livraison.

copain d’enfance qui deviendra son beau-frère,Adrien Bouhéret, pour lancer ses premières fabri-

résume Benoît Rième. La société mortua- cienne n’a jamais quitté ses locaux his- toriques de la rue de la Louhière depuis le démarrage en 1921.

cations. “Marcel-Alcide Rième revenait de la Première guerre mon- diale et la ferme fami- liale ne permettait plus de faire vivre tout le monde. C’est la raison

Rième Boissons grandit à son rythme, sans précipitation.

Une partie de la collection des étiquettes d’époque.

Quand l’arrière-grand-père de Benoît s’est associé avec un

pour laquelle il a lancé cette acti- vité : la limonade d’abord, puis quelques sirops” relate le suc- cesseur. Une première diversi- fication a lieu quelques années plus tard avec l’arrivée du fils du fondateur qui s’est lancé dans la distribution d’eaux minérales dans les pharmacies et les épi- ceries du Haut-Doubs. C’est l’arrivée de Didier dans l’affaire familiale qui marque un tournant pour la société mor- tuacienne. “Mon père est arrivé à un moment où la limonade était passée de mode et où les petites épiceries fermaient les unes après les autres avec l’avè- nement des grandes surfaces. Il a donc pris deux décisions qui ont sans doute sauvé l’entreprise : se diversifier en étendant les gammes de sirops, et se rappro- cher des grandes surfaces pour écouler la production. Ce choix s’est avéré payant.” Un autre souci est survenu dans les années quatre-vingt : la dif- ficulté de trouver de l’eau àMor- teau. Raison pour laquelle Rième a investi dans des locaux dans la région de Besançon, d’abord à Beure en 1986 en reprenant les locaux d’un ancien limona- dier, puis à Besançon en 1998 avec la construction d’une usine de fabrication et d’embouteillage plusieurs fois agrandie depuis rue Ampère. L’arrivée de Benoît aux com- mandes a marqué une nouvelle étape au début des années 2000 avec le développement de l’ex- port. États-Unis, Canada, Alle- magne, Suisse,Angleterre, mais aussi Vietnam, Corée du Sud… “Nous réalisons désormais 25 % de notre chiffre d’affaires à l’ex- port” observe Benoît Rième. Rième Boissons réalise

aujourd’hui un chiffre d’affaires global de quelque 8 millions d’euros pour un volume de pro- duction de 6 millions de flacons par an. L’entreprise emploie 22 personnes, une dizaine à Mor- teau et une douzaine sur le site de production de Besançon. Actuellement, elle fait face à la forte demande liée à la réouver- ture récente des cafés-restau- rants.

Fidèle à sa façon de faire, Rième Boissons grandit à son rythme, sans précipitation. “Nous pro- gressons gentiment, à notre rythme. Nous ne souhaitons pas grandit trop vite au risque de ne pas pouvoir gérer le dévelop- pement” note Benoît Rième. 100 ans, c’est sans doute aussi l’âge de la sagesse, gage de longé- vité… n J.-F.H.

Ces bouteilles étaient destinées au marché américain (sous le regard du fondateur).

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Du théâtre pour redonner confiance à des femmes en recherche d’emploi Morteau L’initiative de Pôle Emploi Morteau a permis à cinq femmes de découvrir chez elles des talents insoupçonnés. De quoi les rassurer avant de repartir en entretien d’embauche.

En bref…

l Maîche La Ville de Maîche organise jusqu’au 9 juillet un concours pour donner un nom au nouveau groupe scolaire, qui deviendra aussi le nom de la nouvelle voie de desserte de cette école. Ce concours amateur est ouvert aux personnes majeures dans la limite d’une participation par per- sonne, sans limite de territoire, ainsi qu’aux classes des établissements scolaires des écoles Les Sapins Bleus et Louis Pasteur et de l’I.M.E. de Maîche. Les classes peuvent participer sous l’égide de leur res- ponsable pédagogique. Chaque par- ticipant adressera à la Mairie de Maîche sa proposition au moyen du formulaire de participation à retirer au secrétariat de mairie ou à télé- charger sur le site internet : https://www.mairie-maiche.fr/ l Peinture Samedi 21 août à Morteau, c’est l’opération “Visions d’artistes”, le concours de peinture et de dessins dans la rue ouvert à tous, amateurs, confirmés ou artistes en herbe. L’opé- ration consiste à réaliser une œuvre en une journée sur le périmètre de la cité qui s’inspire du patrimoine de la commune. L’inscription est gratuite auprès de Catherine Bourgeois au 03 81 68 56 54 ou catherine.bour- geois@morteau.org

Cinq femmes, accompagnées de Karine Grosjean (Compagnie des Chimères) et de leur conseillère, ont participé à un atelier théâtre visant à démystifier les entretiens d’embauche.

M arie, Laurence, Vanessa,Virginie, Valérie. Derrière ces prénoms, des femmes originaires du Haut- Doubs. Ce qui les rassemble : l’agence Pôle Emploi de Mor-

de 70 femmes du bassin d’em- ploi de Morteau. Objectif : retrouver un emploi après des désillusions vécues. Concrète- ment, un conseiller spécifique dédié accompagne de manière intensive les demandeuses

de l’âge, elles ont tour à tour enfilé le costume de la caissière maltraitée verbalement par sa supérieure au recruteur qui s’inquiète d’embaucher une femme qui n’a pas d’enfant pour le moment… et qui pour- rait avoir l’idée de materner d’ici peu.Autant de situations rencontrées par ces femmes “qui font que l’on perd confiance en soi” avoue Marie qui a essuyé des refus d’embauches. À la fin de chaque saynète, des responsables de Pôle Emploi ont commenté ou apporté quelques conseils à l’image Nathalie Poisot, la responsable

pagnie des Chimères en lien avec l’agence Pôle Emploi à l’auditorium de Morteau. Début juin, Marie, Laurence et toutes les autres avaient le trac de se lancer devant une vingtaine de personnes.Après une heure, elles resplendis- saient. Durant ces 60 minutes, ces comédiennes amatrices ont mis des mots, des intonations, des gestes, sur le vécu lors d’en- tretiens passés, le tout mis en scène par Karine Grosjean de la Compagnie des Chimères après un atelier de trois semaines. De la misogynie au problème

de l’agencemortuacienne : “Sur le cas de l’employée qui fait une erreur de caisse, on se rend compte qu’elle dispose de com- pétences mais se retrouve situa- tion d’échec. Tout cela n’efface pas l’employabilité de cette per- sonne mais révèle un manque de clarté dans les missions demandées par sa hiérarchie” analyse la professionnelle. Cette expérience théâtrale a fait naître - de l’avis des cinq participantes - un esprit de groupe et révélé de vrais talents de comédiennes. Une ligne de plus à inscrire dans le C.V. n E.Ch.

d’emploi en les infor- mant sur les métiers qui recrutent, les for- mations disponibles, les recrutements en cours. Jusque-là, rien

teau où elles sont sui- vies pour retrouver un emploi après plusieurs mois de chômage. Cer- taines ont été licen- ciées pour des motifs

70 femmes suivies de plus près.

économiques, d’autres ont fait une pause dans leur carrière professionnelle pour s’occuper de leurs enfants, d’autres ter- minent une formation. Toutes font partie du dispositif d’accompagnement intensif mené par Pôle Emploi auprès

de novateur. Ce qui l’est davan- tage, c’est l’action collective menée avec la Compagnie des Chimères de Pontarlier. Ces cinq femmes se sont retrouvées ensemble sur les planches pour une pièce de théâtre organisée par la Com-

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Morteau

“Cet été doit permettre aux équipes

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de trouver du répit”

La levée des restrictions combinée à une couverture vaccinale jugée “très satisfaisante” permet un retour quasi à la normale à l’hôpital et à la maison de retraite de Morteau à l’aube d’une période toujours délicate que sont les vacances estivales.

en chambre. Par ailleurs, pour les mineurs de 6 à 11 ans, les visites se poursuivent en espace dédié (et non en chambre) jusqu’à nouvel ordre. n

assouplissements des mesures restent facilités par une couver- ture vaccinale très satisfaisante : près de 96 % des résidents de l’E.H.P.A.D. (établissement d’hé- bergement pour personnes âgées dépendantes) et d’U.S.L.D. (Uni- tés de soins de longue durée) ont reçu un schéma vaccinal complet, et la campagne de vaccination se poursuit nettement parmi l’ensemble du personnel hospi- talier. “Beaucoup d’agents hos- pitaliers sont vaccinés, et nous encourageons ceux qui ne l’ont pas encore fait à le faire” ajoute le directeur qui n’a pas de chiffre précis à indiquer quant au taux de vaccination de ses équipes, confidentialité oblige. Les visites sont désormais auto- risées du lundi au dimanche, en chambre comme dans le parc du Centre hospitalier pour les rési- dents qui ne sont ni cas confir- més, ni cas contact à risque. “Ces visites s’effectuent toujours sur rendez-vous et dans le respect absoludes gestes barrière” précise l’hôpital qui attendait une déci- sion de l’Agence régionale de santé pour lever ces dernières barrières. Le port du masque demeure obligatoire, et les portes des chambres sont maintenues ouvertes pour toutes les visites

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VENEZ NOMBREUX

Solidarité Ils ont couru pour

la bonne cause, malgré tout… Un groupe d’amis du Haut-Doubs Horloger s’est élancé pour un périple de 400 km dans les Monts d’Auvergne pour promouvoir le don de moelle osseuse et soutenir l’association la Sapaudia.

Thibault Euvrard, directeur du centre hospitalier de Morteau (photo archive Càd).

L’ évolution encourageante de la situation sanitaire a permis de lever le “Plan Blanc” depuis le 1 er juin dernier, mais la vigilance reste de mise. Les patients, comme les rési- dents, recouvrent une vie quasi- normale que ce soit pour les visites ou les entrées. Les 220 agents hospitaliers qui gèrent 20 lits de médecine, 22 en soins de suite et réadaptation, 96 places d’E.H.P.A.D., 30 lits en unité de soins, 55 places en services de soins infirmiers à domicile et 10 en accueil de jour, attendent de leur côté avec impa- tience cette période estivale syno- nyme de vacances. De l’avis du directeur, “il y a beaucoup de fatigue suite à cet épisode mais les gens sont restés - pour la plu- part - fidèles au poste même si nous ne sommes pas épargnés par les départs” convientThibault Euvrard, directeur du centre

hospitalier. La direction a orga- nisé les plannings de façon à ce que les agents puissent prendre leurs congés dès juillet. “Il y a bien évidemment des remplace- ments d’été, de fin juillet à fin août, et la fermeture du service de médecine entre juillet et août qui nous permet de redéployer des agents vers d’autres services. Cet été doit permettre à nos équipes de trouver du répit” ajoute le directeur. Parmi les postes recherchés : deux infir- mières, une de jour, et une de nuit, et un médecin salarié. Les

I ls se faisaient une joie de courir et d’être portés par l’élan de solidarité qui les pousse tous les ans à enfourcher leur vélo pour une belle cause : la promotion du don de moelle osseuse. Seule- ment, une décision du préfet de Haute-Loire tombée à quelques jours du départ a dou- ché leur ardeur. “Notre épopée pour la Sapaudia a été annulée pour raison sanitaire. Nous étions très déçus mais nous avons quand même décidé de partir ” explique Patrick Duquet, sportif de La Chenalotte, un des membres du groupe de cyclistes, lui-même bénéficiaire d’une greffe de moelle osseuse il y a quelques années. Tout était pourtant bien calé : 150 participants prévus, une cen- taine de bénévoles, et 120 000 euros récoltés avant

Patrick Duquet et ses amis cyclistes ont tout de même bouclé leur périple en Auvergne, même si le préfet a annulé au dernier moment la course officielle.

Les infirmières du S.I.A.D. ont obtenu gain de cause Le journal C’est à dire évoquait fin 2020 le cas “des oubliés du Ségur de la santé”. Parmi eux, les infirmièr(e)s en services de soins à domicile (S.I.A.D.). Ces derniers avaient affronté la crise Covid comme d’autres de leurs collègues mais ne disposaient pas de l’augmentation de 180 euros par mois sur leur fiche de salaire. Depuis juin, cette “erreur” a été réparée par le gouvernement.

même la course. Patrick Duquet et ses amis de Villers-le-Lac, du Bizot, du Russey, de Gilley et d’ailleurs sont donc partis tout de même en direction du Massif Central la semaine der- nière pour parcourir depuis là

un périple de 400 km à vélo, passant notamment par leMont Gerbier de Jonc, avalant en deux jours quelque 5 400 m de dénivelé. Pour Patrick, c’est le quatrième périple de ce type au profit de la Sapaudia, après les Pyrénées, les Alpes et la Franche-Comté. “En France, 2 000 malades sont en attente d’une greffe, explique Patrick Duquet. Le don de moelle osseuse fait encore un peu peur car les gens confondent parfois avec la moelle épinière, mais ça n’a rien à voir. Le don de moelle osseuse, c’est un peu comme un don du sang, sauf que la séance dure plus long- temps. Mais ce n’est pas dou- loureux.” Le don de moelle osseuse sert ensuite à traiter les cas de leucémie, de lym- phomes, de myélomes ou encore d’aplasies médullaires. Le don de moelle osseuse est en général possible entre 18 et 35 ans. Il existe 8 millions de donneurs réguliers en Allemagne contre à peine 350 000 en France. Le travail de sensibilisation de Patrick Duquet et sa bande d’amis est donc essentiel. La Sapaudia, l’association support de leur action, est devenue le premier recruteur de donneurs en France. L’association avait été créée suite au décès de la biathlète locale Emmanuelle Claret, emportée en 2013 par une leucémie. n J.-F.H.

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Péquignet continue à innover Morteau L’entreprise horlogère mortuacienne sort un nouveau modèle de montre doté d’un mouvement maison qui privilégie le fabriqué en France. La société exposera son savoir-faire à l’Élysée début juillet.

D oucement mais sûre- ment, Péquignet est en train de réussir son pari de la reconquête. Rachetée en février 2017 par

geants. “Quand nous avons repris la société, nous étions 16 collaborateurs. Nous sommes désormais une vingtaine et nous reprenons notamment des per- sonnes qui avaient déjà travaillé ici.Depuis quatre ans, nous pour- suivons ce lent travail de recon- quête de nos clients, de nos mar- chés, et nous sommes en train de prouver que notre stratégie est payante. La sortie de ce nou- veau modèle est une étape de plus” se félicite Dani Royer, le président de Péquignet. Ce nouveaumodèle baptisé “Atti- tude” est doté d’un tout nouveau mouvement, le calibre “Initial”, manufacturé français, disposant d’une réserve de marche de 65 heures. “Nous travaillons sur ce mouvement depuis deux ans

quatre associés bien décidés à perpétuer l’aventure Péquignet née il y a près de cinquante ans, l’entreprise mortuacienne suit le cap fixé par ses nouveaux diri-

Dani Royer, président de la société Péquignet à Morteau.

semaines, l’horloger mortuacien avait déjà vendu les vingt pre- miers modèles.

nance de France, les 28 % res- tants étant produits dans un rayon de 70 km autour de Mor- teau, essentiellement en Suisse. “La troisième étape du dévelop- pement de ce nouveau mouve- ment manufacturé France, ce sera de le commercialiser pour d’autres marques de montres” ajoute le dirigeant. Avec cette nouvelle ligneAttitude et ce mouvement maison, Péqui- gnet poursuit sa reconquête. Le regain des consommateurs pour le fabriqué en France, renforcé

par la récente crise sanitaire, ne fait que conforter Péquignet dans son positionnement. L’entreprisemortuacienne béné- ficiera bientôt d’une vitrine sup- plémentaire et prestigieuse : Péquignet a en effet été sélec- tionné pour exposer ses modèles lors de la deuxième exposition du “Fabriqué en France” qui se tiendra les 3 et 4 juillet dans les salons de l’Élysée à Paris. “Pour nous, c’est une magnifique oppor- tunité” se réjouit Dani Royer. n J.-F.H.

La stratégie de Péqui- gnet, c’est de privilé- gier le fabriqué en France mais à des tarifs accessibles. Dès l’année prochaine, le

et demi. Pour démar- rer, nous le propo- sons dans une mon- tre Péquignet, la ligne Attitude, dont les 100 premiers

Le regain des consommateurs pour le fabriqué en France.

mouvement Initial sera proposé dans desmontres acier à un tarif beaucoup plus accessible (entre 2 300 et 2 500 euros). Cette nou- velle ligne Attitude comporte 72 % de composants en prove-

exemplaires numérotés sont en or rose. La commercialisation a très bien démarré” observe Dani Royer. Pour s’offrir l’excellence à la française, comptez 9 000 euros. En moins de deux

La nouvelle ligne Attitude bénéficie d’un tout nouveau mouvement développé en interne.

Thierry Chopard-Lallier, le galeriste du Col-France Passionné d’art et de culture, Thierry Chopard-Lallier a ouvert il y a un an la galerie d’art Grange Expo sous les combles de l’une des anciennes fermes situées rue du Col-France en montant au Chauffaud. Villers-le-Lac

S ûr que ce nouvel espace culturel a encore besoin de se faire connaître. Grange Expo mériterait sans doute plus de signalétique. Àmoins que cela ne fasse partie du charme de cette destination assurant la diffusion de l’art en milieu rural. En prévoyant d’ouvrir ce lieu d’exposition au printemps 2020, Thierry Chopard-Lallier n’a guère été favorisé par la situation sanitaire. “Tout avait dû être décalé à l’automne” , se souvient- il sans pour autant le regretter. La formule qu’il a choisie consiste à présenter deux ou trois artistes locaux : peintres, sculpteurs, pho- tographes qui évoluent dans des univers très différents. Et ça plaît. Le visiteur y trouve tou- jours son compte. En témoigne par exemple la der- nière exposition proposée en juin avec une centaine de visiteurs présents chaque week-end pour voir ou revoir les photographies

de Didier Jacquot fidèle à ses couleurs chatoyantes et ses grands formats, les clichés empreints d’émotion d’Angélique Perret et les aquarelles tout en douceur de Mathilde Laperdrix. Avec sa charpente apparente qui laisse admirer le savoir-faire des bâtisseurs d’antan, ses volumes propices aux grands

en faire son lieu de vie. La bâtisse est assez vaste pour qu’il choi- sisse de s’engager en 2007 dans l’aménagement d’un gîte de 12 places. Homme plutôt réservé, il se lance dans une activité d’accueil, de partage, riche d’échanges fruc- tueux. “On voit beaucoup de monde.Tous ceux qui découvrent

formats et son ancien grenier à grain trans- formé en alcôve chargée d’intimité, la Grange Expo du Col-France a tout pour plaire.Non seu- lement passionné d’art,

le Jura sont toujours épatés par cette nature verdoyante.” Clarinet- tiste amateur, il cultive un lien à l’art depuis toujours. “On a vrai- ment besoin de culture.

Cet espace, c’est son œuvre, sa contribution à l’art.

Après son logement et la création d’un gîte, Thierry Chopard-Lallier a finalisé l’aménagement de l’ancienne ferme en y aménageant une salle d’exposition dans la grange.

tous les embellissements connexes effectués sur les sols, les murs, pour rendre le lieu agréable. “Mon idée : faire venir des gens connus et d’autres qui le sont moins. Certains n’ont encore jamais exposé” , indique Thierry Chopard-Lallier qui entend bien jouer la carte trans- frontalière dans le choix des artistes.

Soucieux du confort de ses hôtes venus faire le plein de calme et de vert au gîte, il suspend les expositions pendant la saison estivale pour une reprise à la rentrée. Rendez-vous donc tous les week-ends de 14 heures à 18 heures du 4 au 26 septembre au 72, Col-France pour découvrir un trio artistique féminin avec Anne Chopard, photographe

assez loufoque, Marie Jacquin, peintre-sculpteur, et Élise Barat, peintre subtile. Il y a de la diver- sité dans l’air. “J’ai déjà pro- grammé la suite jusqu’en 2022.” Avec Thierry Chopard-Lallier, le Pays Horloger semble avoir trouvé un nouveau lieu d’expo- sition.Aucune raison de s’en pri- ver. n F.C.

Thierry Chopard-Lallier élec- tricien de formation est aussi un grand bricoleur. Cet espace, c’est son œuvre, en tout cas sa contribution à l’art. Originaire du Chauffaud, il a grandi dans ce hameau et compte bien y faire de vieux os. Chaque projet en son temps. D’abord acheter, au début des années 2000, cette ferme pour

Les artistes ont beaucoup à nous dire surtout après tout ce que l’on vient de vivre.” Cette galerie d’exposition figurait donc dans ses projets. Après le logis, le gîte, il ne lui restait donc plus qu’à entreprendre les tra- vaux adéquats. “C’est surtout du nettoyage. J’ai juste déplacé le grenier à grain” , annonce le gale- riste en faisant abstraction de

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Sous la semelle de Patrick Bohard, un magnifique livre Le traileur et aubergiste du Chauffaud publie un ouvrage dans lequel il raconte ses péripéties et anecdotes durant treize années de compétition. Villers-le-Lac

Prendre “les chemins de tra- verse”, c’est un peu la marque de fabrique de ce sportif baptisé “Itinéraire Bis” par Ludovic Col- let, la voix du trail en France. Ce sobriquet est devenu le titre du livre. Pourquoi ? “Parce que papa s’est déjà perdu à plusieurs reprises sur des courses” répond avec le sourire sa fille Manon, elle aussi traileuse de renom sur longue distance. Chez les Bohard, le sport se vit en famille. C’est durant le confi- nement que l’idée d’écrire vient à Patrick : “Tout s’est arrêté du jour au lendemain, l’auberge comme les compétitions. J’avais du temps, raconte le Villérier. Au début, j’ai écrit pour moi en reprenant chronologiquement toutes les courses que j’ai faites. Je l’ai partagé à mon entourage

Patrick Bohard entouré de sa femme Virginie et de sa fille Manon.

I l aurait pu, comme de nom- breux sportifs, parler nutri- tion, compétition, technique, autant de concepts qu’il maîtrise sur le bout des orteils. Patrick Bohard, champion de trail spécialisé dans les très

longues distances (jusqu’à 300 km), a pris le contre-pied en publiant un livre dans lequel il retrace toutes les péripéties et les bons moments vécus en compétition, le tout sur 294 pages.

mayeur, en Italie !” Courir avec du vin du Jura comme carburant dans le sang ou ne pas y aller, Patrick ne se pose pas trop de questions. Il enfile ses baskets et joue la victoire finale. Au milieu de l’ouvrage, l’auteur dénonce la face cachée du trail avec la tricherie d’un coureur italien qui se fait tracter grâce à une corde attachée au ventre d’un de ses soutiens ! Les autres anecdotes sont à retrouver dans le livre… n E.Ch. “Itinéraire Bis, par Patrick Bohard” est disponible au magasin “La Trace”, Grande rue à Morteau ou à la librai- rie Les 3 Souhaits. 20 euros.

Les récits sont précis. Ils emmè- nent le lecteur au Japon, à la Martinique, en Corse, et bien évidemment au pied du Mont- Blanc. Géniale anecdote que son premier Ultra Trail du Mont- Blanc (U.T.M.B.), La Mecque de tout traileur. C’est en 2010.Avec son ami Thomas, il s’élance météo calamiteuse. Patrick est déçu.Avec une bande d’amis, ils se retrouvent dans un apparte- ment où ils sortent le comté et du vin du Jura… Les quelques verres font oublier la déception jusqu’à cet appel de l’organisa- teur en pleine nuit : “ La course reprend au matin depuis Cour- depuis Chamonix dans une course stoppée quelques heures plus tard en raison de la

qui m’a incité à poursuivre…” Bonne pioche. Ce champion que l’on pense invincible est finalement le “Pierre Richarddu trail”, unmec attachant, gaffeur. En 2008, pour sa première course au Sancy (76 km), il révèle dans les pre- mières pages du livre la perte numéro aux organisateurs. Patrick passe alors pour un autre coureur… Il finira troisième après s’être trop attardé à dis- cuter avec une dame engagée sur une autre distance dans une montée et oubliera de se rendre sur le podium pour récupérer son lot… de son dossard en pleine course. Alors premier, il commu- nique le mauvais

L’U.T.M.B. avec un verre dans le nez.

En séance dédicaces.

Le ballon s’envole jusqu’à la stratosphère Morteau

En bref… l Concours photo La Ville deMorteau, en partenariat avec la M.J.C. de Morteau, lance la première édition de son concours photo, à destination des photographes amateurs, petits et grands, qui pourront, du 1 er juillet au 31 août, laisser libre cours à leur inspiration sur le thème : Un été à Morteau. La participation (jusqu’au 5 septem- bre) se fait directement en ligne, sur le site Internet de la ville de Morteau (www.morteau.org). L’en- jeu est d’être créatif, par la mise en scène et la composition tra- vaillée, pouvant mettre en scène une ou des personnes, de manière spontanée ou réfléchie. l Aéronautique Un rassemblement aérien, celui des femmes de l’air, est organisé par l’association des femmes pilotes les 25 et 26 septembre à l’aérodrome de Besançon-La Vèze. Cette association fêtera ses 50 ans en Bourgogne- Franche-Comté à cette occasion. Démonstrations aériennes, conférences aéronautiques ainsi qu’une multitude de stands sont au programme. Portes ouvertes également à l’aéroclub pour des baptêmes de l’air. Renseigne- ments au 03 81 81 50 82.

Une classe de seconde au lycée Edgar-Faure a réalisé un projet scientifique avec le Pavillon des Sciences à Montbéliard. La mission : envoyer à 30 000md’altitude un ballon équipé d’une nacelle embarquant plusieurs instruments de mesure. Débriefing.

propose différents supports aux établis- sements scolaires pour effectuer des expériences en lien avec l’espace. Le dis- positif s’appuie sur des associations scientifiques, en l’occurrence le Pavillon des Sciences à Montbéliard. “Les élèves ont 1 h 30 de technologie par semaine. Il fallait trouver un projet motivant et qui soit réalisable dans le temps imparti” ,

L e décollage du ballon strato- sphérique gonflé à l’hélium a eu lieu le 11 juin dernier à 11 heures dans la cour du lycée mortuacien. Le vol s’est achevé le même jour à 16 h 45 du côté de Champagnole, à une soixantaine de kilomètres du point de décollage. Le ballon est monté jusqu’à 32 600 m d’altitude en enregistrant des températures proches de - 50 °C vers 12 000 mètres. “À 32 000 m, la pression est d’environ 10 hPa, soit 1 % de la pres-

sion au sol. On a fonctionné avec les radios amateurs de Franche-Comté qui se sont chargés de récupérer le ballon. Lequel était bloqué dans les arbres à 20 mètres du sol. Ils sont très efficaces” , récapitule Marc Viallon, l’enseignant qui encadrait ce projet proposé aux élèves de seconde générale, option technologie sciences de l’ingé- nieur. Chaque année en France, le C.N.E.S.

justifie l’enseignant en se posi- tionnant finalement sur une thématique spatiale et plus précisément la conception d’un nano-satellite dit CubSat. Il s’agit plus simplement d’en-

Cette expérience a été marquante pour les élèves.

voyer une nacelle dans l’espace avec dif- férents instruments pour mesurer la pression et la température. Sans oublier d’embarquer un panneau solaire pour analyser son rendement à haute alti- tude. Le Pavillon des Sciences fournit un module radio sur lequel les élèves connec- teront une carte électronique avec les capteurs de mesure. Ils devront concevoir la nacelle de vol en y intégrant un espace pour y loger la caméra, fabriquer des supports d’aile. “Ces préparatifs leur ont permis de découvrir de nombreux domaines scientifiques comme, par exem- ple, les capteurs, la programmation ou la conception mécanique… Certaines pièces spécifiques ont été usinées avec l’imprimante 3 D.” Si la crise sanitaire n’a guère facilité le bon déroulement du projet, les 22 élèves concernés sont arrivés au bout de la mis-

sion. Ce fut aussi pour eux, l’occasion de s’initier à une méthodologie de projet basée sur la démarche collective. “Je pense qu’ils n’oublieront pas cette expé- rience marquante” note le professeur. De quoi susciter peut être des vocations de chercheurs… n Le ballon transportait une nacelle équipée de différents instruments de mesure, d’une caméra et d’un pan- neau photovoltaïque dont le rende- ment a doublé au fil de l’ascension.

Les élèves ont participé au lancer du ballon gonflé à l’hélium pour monter jusqu’à la

strato- sphère.

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