Journal C'est à dire 262 - Février 2020
le journal gratuit du Haut-Doubs
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24 février 2020 N° 262
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S
S O M M A I R E
Le Doubs et ses polluants. La Chaux-de-Fonds et Le Locle sont les premières com- munes du bassin-versant du Doubs à s’attaquer à l’épi- neuse question des micro-polluants. (page 6) Les petites histoires de Villers. Professeur d’histoire-géo à Villers-le-Lac, Thierry Mu- nier prépare un livre-abécédaire sur cette commune, où fourmillent anecdotes et histoire locale. Une sous- cription est lancée. (page 8) Honneur à Antoinette Faivre. À près de 96 ans, Antoinette Faivre, originaire de Gil- ley, est un des derniers témoins vivants de la Résis- tance. Elle vient d’être distinguée par une Légion d’honneur. (page 16) Un nouvel écrin pour Rubis Précis. Un des fleurons de l’industrie de Charquemont s’est installé dans des locaux flambant neufs sur la zone artisanale de la commune. Découverte. (page 36)
LES BATAILLES DU HAUT-DOUBS MUNICIPALES 2020
(Le dossier en pages 17 à 27)
R E T O U R S U R I N F O
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Éoliennes… un courant pas si porteur ? Gilles Robert n’abandonne pas la politique
ÉDITORIAL
Liberté Malgré les apparences, bien trom- peuses, les réseaux sociaux sont les ennemis de la liberté. Ils ont été créés pour que chacun, puissant ou anonyme, puisse de la même estrade numérique s’exprimer libre- ment, et nourrir par l’échange sans filtre et sans censure, les discussions et le dialogue. Une sorte d’agora moderne où chacun peut être entendu. La réalité est tout autre. C’est justement à cause de ces mêmes réseaux qu’aujourd’hui, le débat démocratique, hélas, est mort. Le paroxysme semble avoir été atteint avec la disparition brutale du paysage politique de Benjamin Gri- veaux, dernière victime expiatoire de ce déferlement devenu incontrô- lable. Cette campagne des munici- pales est sans doute la première du genre en France à faire et défaire les réputations en quelques clics anonymes. Les États-Unis, ce pays où les plus grandes décisions géo- politiques sont désormais prises par de simples tweets présidentiels, ont montré le funeste chemin. Sans même tomber dans l’ignoble du cas Griveaux, ces mêmes réseaux ne servent en rien la cause qu’ils sont censés défendre (la liberté d’expres- sion) puisque toute opinion diver- gente, toute idée originale, toute réflexion constructive peut désormais être ensevelie en un éclair sous un tombereau de réactions hostiles qui la condamnent sans autre forme de procès. Dans cette campagne des municipales - c’est encore plus vrai dans les grandes villes où se confron- tent de nombreuses listes - les réseaux sociaux ne permettent plus de prendre la distance nécessaire à l’analyse et la hauteur de vue indis- pensable à l’assimilation des infor- mations. Une image est chassée par un bout de programme, une pro- position est recouverte par une photo, sans hiérarchie, sans classement, sans développement qui serait de nature à y voir plus clair. Et surtout sans le nécessaire filtre de la véri- fication des informations et de l’ana- lyse, ce que tentent encore de faire les médias classiques. Il est cepen- dant à craindre que ces plateformes de liberté que sont les réseaux, s’ils ne sont pas mieux régulés à l’avenir, remplacent à la fois les penseurs et les juges et ne finissent pas avoir la peau de la démocratie en instau- rant une dictature de l’immédiateté où la loi du plus bruyant remplacera celle du plus pertinent. n Jean-François Hauser
A près plusieurs mandats à la tête de la com- mune du Russey, Gilles Robert avait fait part de sa décision de ne pas se représenter, il l’avait annoncé dans nos colonnes dès l’automne. En même temps, il laissait entendre qu’il se réser-
vait la possibilité de prendre “d’autres engage- ments.” Cela signifiait-il qu’il mettait un terme définitif à son engagement politique ? Eh bien non. Le maire sortant du Russey sera bien candidat aux municipales, mais… au Bizot, sa commune de résidence depuis quelques années. “Après avoir pris le temps de la réflexion sur ce qui m’anime et consulté quelques collègues ainsi que mon entourage, j’ai pris la décision d’être candidat au conseil municipal du Bizot. Je me suis inscrit sur la liste de Marlène Renaud, qui souhaite légitimement être maire de cette com- mune après y avoir exercé plusieurs mandats de conseillère” explique-t-il. S’il est élu au conseil municipal du Bizot, il compte bien aussi jouer un rôle majeur au sein de la communauté de com- munes du Plateau du Russey qu’il préside depuis 2014. “J’ai pour objectif de poursuivre le travail entrepris au sein de la C.C.P.R. Nous avons fait un bon travail d’équipe au cours des six dernières années et su relever collégialement les défis que nous posait la loi N.O.T.R.E., notamment la prise de compétence du développement économique… Plusieurs chantiers ont commencé ou sont à l’étude notamment la rénovation énergétique de la gendarmerie, l’extension du multi-accueil, la contractualisation avec le Département pour de nombreux dossiers communaux et intercommu- naux, la labellisation de la maison des services en Établissement France Services… D’autres chantiers sont à ouvrir.” Enfin, l’élu dit également vouloir s’investir “tout particulièrement au sein du futur Parc Naturel Régional du Doubs Horloger. La vie publique me passionne. Je suis disponible pour continuer à m’y investir avec une certaine expérience et un grand enthousiasme” com- mente-t-il. n
La réunion publique à Montbéliardot concernant les éoliennes.
L e 13 février à Montbéliardot, une réunion publique concernant le projet de parc éolien sur les communes de Bon- nétage, Montbéliardot, Rosureux, Saint-Julien-lès-Russey et Plaim- bois-du-Miroir, a réuni près de 200 personnes. Objectif : informer. Le promoteur du projet, AboWind, a exposé le plan de développe- ment. Ce dernier n’a toutefois pas précisé le nombre de mâts qui pourraient être installés. Le
D r Jean-Paul Borsotti, neuro-chi- rurgien, a évoqué les potentielles conséquences sur la santé, un autre a parlé dumontage financier. Lemaire de Bonnétage a dénoncé le positionnement des scienti- fiques. “Ils sont contre, mais ils ne font aucune proposition. Mon rôle est d’initier le débat, d’être constructif” dit-il. Une position qui lui a valu les critiques d’une salle à majorité contre le projet éolien. n
Gilles Robert, maire sortant du Russey et peut-êtrebientôt élu au Bizot. Serge Delrieu heureux d’exercer dans le Haut-Doubs
L e nouveau sous-préfet du Haut- Doubs prend ses marques dans un environnement rural et mon- tagnard qui n’est pas sans lieu com- mun avec sa précédente affectation à Saint-Flour dans le Cantal. “En 2018, j’avais demandé une prolon- gation d’une année à Saint-Flour pour mener à terme des dossiers. J’étais inscrit sur la liste des mutations en 2019 et quand le Haut-Doubs m’a été proposé, je n’ai pas été long à dire oui” , explique ce serviteur de l’État épris de littérature, d’opéra et de patrimoine. À 57 ans, cet énarque aurait tout aussi bien pu retourner à Paris où il a effectué l’essentiel de sa carrière à l’Élysée, aux ministères de l’Inté- rieur, de la Défense et dans divers cabinets ministériels. Sauf qu’à Saint- Flour, son premier poste de sous- préfet, il s’est pris au jeu de cette
fonction qu’il trouve très variée. “Entre le Cantal et le Haut-Doubs, on reste en moyenne montagne. Avec 120 000 habitants, l’arrondissement de Pontarlier est trois fois plus peuplé que celui de Saint-Flour.” Dans sa jeunesse, Serge Delrieu a eu la chance de côtoyer Edgar Faure quand celui-ci animait un club pari- sien autour du nouveau contrat social. C’est donc avec un certain plaisir qu’il vient exercer sur les terres de celui qui fut conseiller général du canton de Pontarlier et maire de la capitale du Haut-Doubs de 1971 à 1977. “Par rapport à Saint-Flour, Pontarlier est aussi plus accessible depuis Paris. Je sais les enjeux du rail dans le Haut-Doubs et j’espère pouvoir maintenir la fréquence du T.G.V. Lyria.” Venu s’établir à Pontarlier avec son épouse, Serge Delrieu a aussi derrière
lui une longue expérience d’élu à Pavillon-sous-Bois en Seine-Saint- Denis où il fut conseiller d’opposition puis premier adjoint sur plusieurs mandats. Il sait l’importance du dia- logue entre les élus et les services de l’État. “C’est important d’accom- pagner, de soutenir les maires ruraux, j’en fais une priorité. Je souhaite incarner auprès du préfet, un État de proximité et d’écoute. J’aspire aussi à ouvrir cette sous-préfecture vers la vie en y organisant pourquoi pas des conférences littéraires ou sur d’autres thématiques agricoles, sociétales.” Avenir de la forêt, R.N. 57, liaisons T.G.V., ressource en eau, sécurité routière, il a déjà pris connaissance des principaux dossiers structurants du territoire. “Je serai très attentif à la gestion du patrimoine naturel, pay- sager, bâti.” n
édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80
E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré : B. Cordier, Ph. Duprez, J. Morel, Z. Noël. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2020. Crédits photos : C’est à dire, Big Funk Band, M.H., J. Migeon,Tête de com. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.
Serge Delrieu n’a pas hésité à venir sur les terres d’Edgar Faure qu’il a côtoyé en débutant sa carrière parisienne.
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V A L D E M O R T E A U
Le choix d’un tourisme éco-responsable Tourisme
L’équipe de l’Office de tourisme de destination Pays Horloger, ici aux Fins, a accueilli 15 346 visiteurs dans ses bureaux l’an dernier (+ 8 %).
La destination Pays Hor- loger a bien compris que la neige n’était plus l’ar- gument de vente touris- tique à l’heure du chan- gement climatique. L’authenticité, les savoir- faire, les animations, bien- tôt le Parc naturel régional, voilà ce qui doit attirer les touristes.
T rois ans que la destina- tion “Pays Horloger” qui regroupe les Offices de tourisme de Morteau, Maîche-Le Russey et Saint-Hip- polyte, a été créée. La structure a choisi la cité comtoise de carac- tère du Bizot, au cœur du Pays Horloger, pour tenir son assem- blée générale jeudi 20 février. Un choix qui n’est pas anodin : depuis l’inscription aux Cités de
caractère Bourgogne-Franche- Comté, Le Bizot voit de nom- breux visiteurs affluer. Mais après un hiver sans neige, les professionnels que sont les hébergeurs ou restaurateurs ont-ils le sourire ? Assurément. “Les touristes qui viennent en moyenne montagne ne viennent pas en hiver uniquement pour la neige. Si elle est là, c’est la cerise sur le gâteau” , répond Lau-
rence Péquignet, la présidente. La chance de notre territoire est d’être sur de l’authentique tourné sur les 4 saisons. Les touristes choisissent la moyenne mon- tagne pour sa nature préservée, son authenticité, pour prendre le temps. “C’est notre créneau” martèle la présidente. De Saint-Hippolyte à Morteau qu’en hiver. “Nous avons de vrais savoir-faire avec les salaisons, la filière comté, l’horlogerie, à nous de le faire savoir” insiste Laurence Péquignet. L’Office va se doter en 2020 d’un nouveau site Internet plus moderne qui sera mis en ligne le 16 avril. Elle va poursuivre les “pots d’accueils” enmode fon- due, un rendez-vous hebdoma- daire en été (tous les mardis de en passant par Gou- mois, jusqu’à Maîche, les voyageurs sont davantage présents à la belle saison plutôt
18 heures à 19 h 30), sans réser- vation, sur des sites naturels ou des points de vue du territoire pour une découverte du comté ainsi que des boissons locales. Les marchés nocturnes (en été) dans les villages ont reçu un très bon écho. Ils seront poursuivis cette année : “Les locaux sont pour nous une clientèle ! Ils n’imaginent pas née” pointe la directrice de l’Office Frédérique Fleury. Le nouveau site Internet, porte d’entrée sur le territoire, doit jouer ce rôle d’informateur à la fois pour les extérieurs et les locaux. Les hébergeurs, premiers prescrip- teurs du territoire, doivent aussi s’informer des activités qui peu- vent être faites à côté des chez eux. L’accueil “Made in Haut- Doubs” fera le reste. Quant au toutes les manifesta- tions ou animations qui sont proposées tout au long de l’an-
futur Parc naturel régional, il s’inscrit comme une magnifique carte de visite. n E.Ch. Rhône-Alpes : ...............6 % - Île de France : ...............5 % Zoom l Top visiteurs par pays Les Allemands représentent la première clientèle étrangère à fréquenter les locaux de l’Office de tourisme (34 %), suivie de la clientèle suisse (33 %) et de la clientèle belge (14 %). l Top visiteurs par région Les visiteurs viennent Franche-Comté : .........60 % - Grand Est : ..................10 % - Auvergne- des régions : - Bourgogne- de la commune, pour son déve- loppement, afin de donner un cadre agréable à nos citoyens.Les propos dumaire tentent de jeter l’opprobre sur notre travail, nous ne l’acceptons pas” terminent les anciens élus, dont, précisons- le, aucun ne se présente sur la liste concurrente à celle de M. Todeschini. “Notre démarche est seulement motivée par ces propos récents que nous ne pouvons accepter.” cela aujourd’hui, car ils étaient dans l’exécutif de GérardColard, dont la gestion a été mise en cause par le tribunal. Ils ne l’ont pas dénoncée, comme je l’ai fait avec des gens de mon équipe et certains de ses colistiers. Ils conti- nuent de défendre une cause indéfendable” déplore l’ancien élu, qui a porté l’affaire en jus- tice. “Je les encourage donc à prendre du recul et se tenir à l’écart de cette campagne comme je le fais. La commune des Fins mérite mieux que ça, ainsi que les 46 candidats.” n J.-F.H. Cette action des anciens élus,Alain Bailly, ancien leader de l’opposition municipale aux Fins, la déplore. “Je les trouve assezmal placés pour dire
L’Éductour vise à faire
“Les touristes locaux, un vrai potentiel…”
connaître aux professionnels les multitudes d’activités à pratiquer. Ici, au Gardot en début de mois (photo J. Migeon).
Les Fins Les anciens élus se rebiffent
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En marge des prochaines élections municipales, une dizaine d’anciens élus des Fins défendent leur honneur contre les affirmations de mauvaise gestion diffusées par le maire. Mise au point.
P hilippe Perrot, Lucienne Pichot, Fran- çois Mamet sont les porte-parole d’un col- lectif plus large d’anciens élus des Fins, sous la mandature Gérard Colard entre 2008 et 2014, qui montent aujourd’hui au créneau contre ce qu’ils consi- dèrent comme des attaques directes à leur honneur. Sont également signataires de cette “tribune” Yves Moyse, Olivier Pourchet,Michel Chassel,Alain Boucard, Pierrette Cassard et Dominique Arnoux. Tous se rebellent contre les pro- pos dumaire (candidat à sa suc- cession, voir nos articles en page 20) à l’occasion de sa décla- ration de candidature sur les réseaux sociaux. On y lit : “En 2014, vous avez décidé de nous confier les rênes de cette com- mune. Nous avons trouvé une situation difficile dans tous les domaines, que ce soit financier, humain ou même simplement
réglementaire… Dans ce marasme, nous avons même réussi à entreprendre et à créer.” À la lecture de cette profession de foi, ces anciens élus ont bondi. “Les budgets et les comptes admi-
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nistratifs ont toujours été adoptés à la quasi-una- nimité, y compris par Bruno Todeschini. Nous avons laissé une situation parfaitement saine” s’in-
“Ce genre d’attaque n’est pas digne.”
NEUF
digne Philippe Perrot qui a tenu les comptes de la commune en tant qu’élu aux finances pendant plus de trente ans. “Nous sou- haitons remettre les pendules à l’heure, ce genre d’attaque n’est pas digne” ajoute Lucienne Pichot, également ancienne adjointe. Tous, chiffres à l’appui, contes- tent la façon dont lemaire actuel a présenté des dossiers comme la résidence senior et la réno- vation de la mairie. Ensemble, ils estiment “avoir travaillé consciencieusement pour le bien
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L’espoir d’une eau de meilleure qualité… vient de Suisse Morteau Antibiotiques et pesticides se retrouvent dans le Doubs. La Chaux-de- Fonds et Le Locle s’attaquent aux micro-polluants en lançant la construction de deux stations d’épuration capables de les retenir. Une première.
serons à l’avenir capables de traiter 12 molécules pour 70 % des eaux usées des chaux-de- fonniers traitées” explique Jacques Vidal, responsable de la station de La Chaux-de- Fonds. Un exemple à suivre même si la métropole horlogère doit encore améliorer le traite- ment de ses eaux usées “Un pro- blème que nous allons résoudre” indique le responsable. Sur 47 stations d’épuration recensées dans le bassin-versant du Doubs, “35 déversent leurs eaux épurées directement dans le Doubs, sans passer par un système karstique, soit :Morteau, Villers-le-Lac, Les Brenets, Le Locle, Goumois France, Soubey et Saint-Ursanne” précise l’étude EnvirEau de Jean-Louis Wal- ther. Quant à Goumois Suisse, ses eaux non épurées vont direc- tement dans le Doubs ! Il y a urgence à agir. Les dernières études piscicoles démontrent une forte baisse du cheptel dans le Doubs. n E.Ch.
L a pollution du Doubs est-elle sous-estimée ? C’est en tout cas ce que démontre Jean-Louis Walther, ingénieur suisse dans son une étude “coup de poing” publiée en 2017 avec le soutien de Pro Natura, le W.W.F. et les Fédérations de pêche suisse et française. Sur onze points de mesure de Morteau jusqu’à Ocourt, en Suisse, le spécialiste indépendant a dressé un état des lieux inédit de la rivière. Sa conclusion : “J’ai découvert une foule de micropolluants dans le Doubs, la plupart à faible concen- tration. Mais en les addition- nant, cela donne un cocktail déto- nant dont on ne mesure pas encore les dangers sur la santé” indique-t-il. Ces analyses offi- cielles sous-estiment la pollu- tion. Exemple, un point d’analyse en
aval de Morteau (pont de Sobey) indique une dominante “eaux usées” avec la présence de diu- ron, “un pesticide utilisé dans l’agriculture (mais aussi pour le traitement des façades de mai- son).” Le chercheur se montre désabusé : “Les autorités ne veu-
micropolluants comme les pro- duits pharmaceutiques, pesti- cides, substances hormonales… Les deux communes suivent une directive environnementale suisse : “Le Locle va investir environ 32 millions de francs. En plus, des deux chaînes de
lent pas prendre leurs responsabilités : les Français disent que c’est la faute des Suisses si rien ne bouge, et inver- sement. Il y a la com-
traitement biologique, la station d’épuration béné- ficiera également d’un traitement micropol- luants” , confirme le conseiller communal
“Ces produits,
un cocktail détonant.”
La station d’épuration de La Chaux-de-Fonds sera la première du bassin-versant à traiter les micropolluants (d’ici 2022).
plexité administrative, les lob- bies industriels, agricoles…” Preuve en est, le groupe de tra- vail franco-suisse sur la qualité de l’eau ne s’est jamais réuni. Dans ces eaux troubles, un espoir. La Chaux-de-Fonds et Le Locle sont les premières villes à annoncer la moderni- sation de leurs stations d’épu- ration capables de traiter les
Cédric Dupraz. Début des tra- vaux en 2021 pour une mise en service en 2024-2025. La Chaux-de-Fonds qui a retrouvé des traces de produits pharmaceutiques, de bétablo- cants, du fameux bisphénol A, annonce une mise en service fin 2022 de sa nouvelle station pour un investissement de 10 millions de francs : “Nous
Jusqu’au 30 juin 20
Consommation “Une des rares charcuteries
à se développer” La saucisse de Morteau fête les 10 ans de l’obtention de son Indication géographique protégée (I.G.P.).
sonnes. Grâce à l’I.G.P., nous avons pu rapatrier les volumes qui se faisaient hors de la Franche-Comté dans notre région” explique le président d’A2M Michel Delacroix. La Morteau s’inscrit plus que jamais dans les tendances de consommation : consommer moins mais mieux, se créer de bons souvenirs à table, et cui- siner maison. Le produit sera présent à la gare Saint-Lazare fin février puis au Salon de l’agriculture. “C’est une des rares charcuteries à continuer à se développer, d’environ 2 % par an,mais nous restons tributaires de la météo” dit le président. Un hiver doux n’incite pas les consommateurs à la consommer chaude ou froide. Le vrai défi du produit : trouver un prix harmonieux à la fois pour le producteur et le trans- formateur. Avec la consomma- tion de porcs qui grimpe en chine, un éleveur vend le kilo de porc 1,60 euro contre 1,20 euro il y a quelques mois. n 32 saucisses de Morteau dont consommées en France toutes les minutes (photo Tête de com).
4 3 % d’augmentation des volumes depuis l’obten- tion de l’Indication géo- graphique protégée en 2010 pour 18 millions de sau-
cisses de Morteau consommées en 2019.À elle seule, la saucisse deMorteau est un élément d’at- tractivité de notre territoire. “La filière emploie environ 1 200 per-
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V A L D E M O R T E A U
Des ateliers fruitiers pour tous Montlebon
En bref…
l Suisse À l’occasion du scrutin du dimanche 9 février, la population neuchâteloise a refusé à 58,52 % l’initiative populaire cantonale “Pour le droit de vote à 16 ans sur demande”. Quant aux résultats des deux objets fédéraux dans le canton de Neu- châtel, l’initiative populaire “Davantage de logements abor- dables” a été acceptée à 56,15% tout comme l’interdiction de la discrimination en raison de l’orientation sexuelle (73,74 %). l Pour Alice L’association “Les anges gar- diens d’Alice” organise une marche aux flambeaux et un concours de tarot le 7 mars à Laviron. Rendez-vous à 19 h 30 à la salle des fêtes de Laviron. Rens. : 06 73 88 69 59. l Chômage Dans le canton de Neuchâtel à fin janvier 2020, le taux de chô- mage cantonal est en légère augmentation de 0,2 point à 3,9 %. Un chiffre à relativiser car il n’y a que 125 chômeurs de plus (soit 5 425 personnes au total).
Que ce soit par curiosité, pour approfondir ses connaissances, ses techniques ou encore pour partager un moment convivial autour de la passion commune du jardinage, tout le monde est le bienvenu les 14 et 28 mars prochains aux ateliers fruitiers.
en trois étapes. Une taille de fructification, pour obtenir des fruits. Ce cours aura lieu le 14 mars chez la famille Portat à Montlebon, qui accueillera les participants dans leur grand verger où ils pratiquent depuis des années et avec qui ils par- tageront leurs expériences, leurs connaissances. La seconde étape concerne les greffes, pour conser- ver ou multiplier une variété. Et enfin la taille de formation qui a lieu en automne, pour restructurer l’arbre, l’harmoniser ou pour le préparer à la taille de fructification suivante. Lors de ces ateliers fruitiers, on apprend par exemple à recon- naître les bourgeons, ceux dont les pousses donneront un fruit et ceux qui donneront une branche. On y apprend égale- ment qu’il ne s’agit pas que de techniques. “Les mains sont très utiles, certes, mais l’observation l’est tout autant. Il faut être atten- tif, observer, apprendre à recon- naître et analyser afin d’agir au mieux pour que les végétaux s’épanouissent un maximum. Il faut savoir également ce que l’on souhaite. Le travail ne sera pas le même si l’on veut un fruitier pour qu’il soit beau ou pour qu’il donne des fruits” précise l’orga- nisatrice.
L’ association “Autour d’un jardin”, avec à sa tête Dominique San- vido a vu le jour en sep- tembre 2009. Après la reprise du jardin de curé à Montlebon, où il y est réintégré des plantes médicinales et aromatiques, l’as- sociation a proposé des cours d’art floral. Aujourd’hui composée d’une vingtaine de personnes, l’asso- ciation est toujours très active et propose diverses activités et sorties en groupe comme des visites de jardin, des loisirs créa- tifs floraux, des animations aux marchés de Noël, l’entretien du jardin de curé… “Le but est que chacun s’exprime au sein de l’as- sociation, c’est un moment d’échange, une façon de sortir de sa routine et ça fait du bien de faire des choses ensemble, d’être uni et de partager un moment autour de notre passion com- mune. C’est important d’être ensemble, les liens se créent” note la présidente.
Les ateliers fruitiers existent, eux, depuis 2012. Ils sont animés par Cyrille Parratte, ingénieur agronome qui travaille actuel- lement au conservatoire des espèces naturelles à Besançon. Il est également le créateur du club “Les p’tits curieux” aux Fins, où il accueillera d’ailleurs l’un des deux ateliers prévus enmars sur la greffe des végétaux. Ces ateliers sont ouverts à tout lemonde, adhérent ou non à l’as- sociation, et pour tous les niveaux, débutants ou aguerris. “Ces animations sur les fruitiers sont intéressantes, même si on ne possède pas d’arbres fruitiers, car on y comprend le principe de la sève, le principe de l’ins- tallation d’un végétal et la marche de l’intervention humaine. On comprend l’impor- tance de guider les végétaux ou de les laisser simplement faire, il y a tout une philosophie der- rière tout ça” , raconte Domi- nique. Les ateliers fruitiers s’organisent
Les prochains ateliers fruitiers ont lieu les 14 et 28 mars.
enfants. Ils rempoteront eux- mêmes le végétal et repartiront à la maison avec la plante et un petit livret explicatif sur l’espèce de l’arbre en question et pourront ensuite le replanter en forêt ou dans leur jardin. L’association est toujours à la recherche de bénévole pour l’en- tretien du jardin de curé à Mon- tlebon. Les curieux sont égale- ment les bienvenus aux différentes animations que l’as- sociation propose tous les pre- miers mercredis du mois à 20 heures à Montlebon. Pour plus d’informations, il est pos- sible de les contacter à cette adresse autourdunjardin@free.fr. n
Les ateliers attirent également de plus en plus de jeunes, notam- ment en raison du changement climatique actuel. Ces derniers se questionnent sur leur façon d’agir à leur niveau pour changer les choses. De plus, le Haut Doubs n’étant pas un site de pro- duction fruitier en grosse quan- tité, ces ateliers sont l’occasion de faire connaître les espèces propres à lamontagne présentes dans le secteur. En plus de ces ateliers fruitiers, l’association participera avec l’associationmycologique deMor- teau à la fête du livre de jeunesse à Morteau fin mars. Ils propo- seront au jeune public un atelier petite pousse d’arbre. Des pousses d’érable ou d’épicéa seront mises à disposition des
J.M.
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Ces petites histoires qui font la grande histoire Villers-le-Lac
En bref…
l Alzheimer Vous accompagnez au quoti- dien un proche atteint de mala- die d’Alzheimer ou d’une mala- die apparentée ? Une formation pour les aidants familiaux est organisée pour la première fois à Maîche à partir du 24 février. L’originalité de cette formation gratuite tient au fait qu’elle est co-animée par un binôme préa- lablement formé par France Alzheimer : une psychologue expérimentée et une bénévole de l’association. Cette formation se déroule pendant 5 réunions (14 heures au total), en après- midi, à partir du 24 février jusqu’au 30 mars au cabinet médical (5, rue des Boutons d’or) à Maîche. Inscription obli- gatoire au 03 81 88 00 59 ou au 06 71 23 21 58. l Concert Un concert dansé “Sympathetic Magic” est programmé à la salle L’Escale de Morteau mer- credi 11 mars à 20 heures. Voix cristalline, éclats d’images, étincelles de gestes, pour un spectacle tout en scintille- ments… Billetterie en ligne sur www.morteau.org ou réserva- tion à l’Office de Tourisme de Morteau au 03 81 67 18 53.
Professeur d’histoire à Villers-le-Lac, Thierry Munier s’apprête à sortir un savoureux livre - “Villers-le-Lac de A à Z” - dans lequel il compile des dizaines d’informations inédites sur la commune. Une souscription est lancée.
L’ idée de ce livre qui sor- tira en mai est venue à Thierry Munier, pro- fesseur d’histoire-géo- graphie depuis une vingtaine d’années àVillers-Le-Lac, comme une fulgurance : “Quand j’évoque àmes élèves l’horlogerie àVillers, ou le sanatorium, ça ne leur parle pas du tout. Je me suis dit qu’il ne serait pas inutile de consacrer un livre à tout ce qui a fait la
le pont a été édifié en 1837 ? Quel Villérier a encore en mémoire qu’à la fin du XIX ème siècle, alors que nos voisins suisses avaient interdit à leurs citoyens juifs de pratiquer l’abat- tage rituel, un abattoir casher a fonctionné à Villers-le-Lac, quartier du Clos-Rondot ? À travers des textes courts, illus- trés par des documents d’ar- chives, Thierry Munier déroule
Thierry Munier avec la maquette de son livre qui sortira à l’occasion d’une exposition programmée fin mai à la M.J.C. de Villers-le-Lac.
l’alphabet de A à Z (il a trouvé un thème même avec les lettres les plus compliquées), contant au fil des pages les événements qui ont contribué à faire l’his-
riche histoire deVillers- le-Lac” dit-il. Son sou- hait n’était pas de pro- duire un livre technique ou pointu mais une grande histoire sous forme d’abécédaire,
Un projet de viaduc ferroviaire sur les bassins du Doubs.
ber les rives du Doubs en plein milieu des bassins pour la future ligne Paris-Neuchâtel. “Roth- schild qui finançait cette ligne était proche de Napoléon III qui lui-même avait des connaissances auxVerrières. Le choix s’est donc finalement porté sur LesVerrières au détriment de Villers-le-Lac. Mais tous les plans étaient déjà prêts” note Thierry Munier qui s’est également appuyé sur les documents et photos de Gérard Albini et de Jean-François Cho-
pard pour compléter cet ouvrage de 180 pages. Le livre sortira à l’occasion d’une exposition programmée à la M.J.C. de Villers-le-Lac du 23 au 31mai prochains.Mais d’ores et déjà, il est possible de souscrire afin de réserver un livre (au tarif de 22 euros). En attendant la sortie du livre, Thierry Munier distille tous les jours sur sa page Facebook (chercher Thierry Munier sur Facebook), quelques informations et anecdotes savou-
reuses liées au livre. “Ce petit jeu sur Facebook marche bien et je m’aperçois que les gens complètent mes infor- mations en y apportant d’autres précisions parfois.” Le concept de ce livre intéresse déjà quelques autres communes du secteur. Car à l’image de Vil- lers-le-Lac, chacune recèle de petites histoires enfouies qui ne demandent qu’à ressurgir du passé. n J.-F.H.
toire de sa commune. “J’ai passé beaucoup de temps dans les bibliothèques de La Chaux-de- Fonds, de Besançon, aux archives départementales du Doubs et à celles de l’État de Neuchâtel, j’y ai trouvé des petites pépites, des documents qui n’ont sans doute jamais été diffusés.” Comme ce projet, que l’on retrouve au fil des pages, de via- duc ferroviaire qui devait enjam-
pleine de petites histoires dont beaucoup, bien que pas très anciennes pour certaines, sont déjà tombées dans l’oubli. Qui sait par exemple qu’une pas- serelle enjambait le Doubs au débouché des bassins du Doubs, 150 ans avant la passerelle que l’on connaît aujourd’hui ? Qui se souvient qu’à Villers-le-Lac on a failli exploiter une source d’eau minérale gazeuse quand
NOUVEAU À MORTEAU
Publi-information Le confort auditif n’attend pas, tout comme les économies !
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Audition Nadler à Morteau propose aux patients qui souffrent de problèmes auditifs de faire un état des lieux des remboursements auxquels ils peuvent prétendre dans le cadre de la réforme 100 % santé.
patients seront moins bien pris en charge” ajoute Frédéric Nadler. C’est pour cette raison que les per- sonnes qui doivent s’équiper d’ap- pareils auditifs, ont intérêt à se renseigner auprès d’un profession- nel avant de reporter leur achat à 2021, convaincues qu’elles ont tout à gagner à attendre. “En établissant un devis à un patient, je lui indique le montant du remboursement auquel il aura droit en 2021 com- paré à aujourd’hui en fonction de sa mutuelle. C’est une étude per- sonnalisée” souligne-t-il. Pour éviter une mauvaise surprise dans quelques mois, au moment de régler des appareils auditifs, il est conseillé aux patients de ren- contrer son audioprothésiste dès maintenant afin d’étudier les rem- boursements. Le confort auditif n’attend pas, tout comme les éco- nomies ! n
L a réforme 100 % santé pré- voit le remboursement total par la Sécurité sociale et la complémentaire santé, d’une sélection de prothèses auditives. Cette réforme sur le “reste à charge zéro”, entrera en
d’appareils d’entrée de gamme. En revanche, il y aura encore un reste à charge pour des appareils connec- tés par exemple, qui offrent un excel- lent confort auditif” explique le professionnel dont le cabinet se trouve face au magasin Intersport
vigueur en 2021. Une bonne nouvelle de l’avis de la plupart des patients, mais qui est nuancée par les praticiens comme Fré-
à Morteau. Or, il est possi- ble que ce reste à charge soit plus important pour ces produits-là à l’entrée en vigueur de la réforme
Un reste à charge plus important.
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déric Nadler, audioprothésiste à Morteau. “Le problème est que beau- coup de personnes pensent que leurs appareils auditifs ne leur coûteront rien à partir de 2021. Ce sera effec- tivement le cas pour une sélection
au regard des tarifs annoncés par les mutuelles et qu’elles applique- ront en 2021. “Nous les connaissons déjà pour un certain nombre d’entre elles. On sait qu’en fonction des modèles et des mutuelles, des
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audition-nadler.fr
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Lucas Laubert et Cédric Jouillerot vous accueillent au
showroom Lusso’ aux Fins.
Découvrez le nouveau show-room de Lusso’ Agencement aux Fins. Sur 400 mètres carrés, vous trouverez l’inspiration pour votre cuisine, et pour toutes les pièces de la maison. Côté réalisation, Lusso’ s’occupe de tout. l’agencement qui vous inspire
V ous envisagez de changer de cuisine, de transformer votre salon, votre séjour, votre salle de bains, et pourquoi pas de vous lancer dans les grands travaux pour tout réno- ver à la fois ? Prenez rendez-vous chez Lusso’ aux Fins.Vous y trou- verez l’inspiration et tous les
Lusso’ aussi pour les pros .11)"3-,/!/0++23&).,3+213&/,-0'.# +02,1 3$/013/.1103&).,3+213&,) 21# 10)**2+13 .03)*-3(213 21)0*131&%# '0 0 .213 &).,3 / 2*'2,3 (21 21&/'213(23-,/!/0+32- ).3(21 21&/'213(23')*!0!0/+0-% 3 %'2$# $2*- 3 .11)"3/3/ 2*'%3(2. 1/++213(23&/.123(/*13(2. 32*-,2# &,01213 ),+) ,213(.3 /.-# ). 1 /0*103 .".*231/++23(23,21-/.,/*- 3 )*-/,+02, 3 .11)"3$) 0+0123+21 $ $213')$&%-2*'213$%-02,3 .2 &).,3+213&/,-0'.+02,13/ 0*3(23',%2, (213 21&/'213 /(/&-%13 3 +2., .1/ 2 3 .11)"3!/3-,/!/0++2,3+21 /$ 0/*'2132-3+"21- %-01$23(. +02.3/ 0*3("2*3 /0,23/.1103.*3+02. (23!02 3 "2*120 *23(213 0*131")'# '.&23(23-).- 3(23+/3')*'2&-0)* (.3&,) 2-3 3+"0*1-/++/-0)*3(.3$) 0# +02, 3 3' / .23%-/&2 3 .11)"3,%/# +01232-31.0-3+23 )*3(%,).+2$2*- (.3&,) 2-
sommes sur des prestations clés en main. C’est exactement ce que recherchent nos clients” souligne Cédric Jouillerot, un des co-fon- dateurs de Lusso’, une enseigne également présente à Pontarlier dans la zone des Grands-Plan- chants. Il ajoute : “Un décorateur d’intérieur a rejoint l’équipe. Ses connaissances lui permettent de espaces.” Alors que les particuliers sont de plus en plus sensibles à l’esthétisme de l’intérieur de leur habitation, ils trouvent auprès de Lusso’ Agencement les inter- locuteurs qui vont les guider dans leur réflexion. Chacun peut aussi passer la porte de l’enseigne pour des travaux de peinture uniquement, ou encore pour changer des menuiseries (porte d’intérieur, fenêtres, ou porte d’entrée). Quelles que soient vos intentions, conseiller les clients sur le choix des couleurs, sur le mobilier, et sur la fonctionnalité des
savoir-faire néces- saires à la réalisa- tion de votre projet. Lusso’, c’est un show-room de 400 mètres carrés entiè- rement dédié à la
“Un décorateur d’intérieur a rejoint l’équipe.”
présentation de cuisines, de menuiseries, de matériaux, d’ob- jets déco… qui éveillent la curio- sité du client et l’invite à se pro- jeter. Lusso’, c’est aussi une équipe de professionnels aux savoir-faire complémentaires dans l’agence- ment et l’artisanat, qui réalisent des projets clés en main pour les clients depuis plus de dix ans. Lusso’ s’occupe de tout, de l’étude du projet avec la présentation de plans en 3D, à la pose de la cuisine par exemple, en passant par l’élec- tricité, la plomberie, la réalisation des cloisons sèches, la peinture, la pose de portes d’intérieur et de revêtement de sol, l’installation de mobilier et le suivi de chan- tier… L’entreprise locale a intégré l’en- semble de ces savoir-faire. Cela fait toute la différence pour le client qui n’a pas à se soucier de contacter et de coordonner des artisans pour les travaux. “Nous
découvrir des espaces aménagés contemporains autour de la cui- sine, de la salle de bains, du salon… qui inspireront votre futur chez-vous. n
Lusso’ vous fera partager son goût pour l’agencement intérieur en vous faisant vivre une expé- rience unique aux Fins dans son nouveau show-room.Vous allez
Exemple d’un plan 3D d’une salle de bain Lusso’.
Les métiers de Lusso
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Venez découvrir des espaces aménagés qui vont vous inspirer.
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Lusso’ aux Fins, c’est un show-room de 400 m 2 sur deux étages. Découvrez également le show-room de 750 m 2 de Lusso’ à Pontarlier. C’est la plus grande surface d’exposition du Haut-Doubs en agencement intérieur.
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Le G.A.E.C. Billod aux petits soins pour Jeanne sélectionnée à Paris Montlebon
Cette vache d’exception participera pour la quatrième fois au concours de la race montbéliarde organisée au salon de l’agriculture. La fierté de toute une famille et la vedette de tout un hameau.
partagent la même passion. “C’est surtout une question d’am- biance. On dort au milieu des vaches. On apprend à vivre avec les autres. On s’invite ensuite chez les uns et chez les autres.” C’est festif et mieux vaut être jeune. Côté palmarès, Jeanne a terminé deux fois troisième de sa section et première l’an dernier, ce qui lui a valu de participer à la finale du championnat avec trois autres prétendantes. C’est une habituée des podiums et des prix que ce soit au Montbéliarde Prestige, au comice ou lors du dernier Vache de salon, le concours natio- nal qui s’est tenu à Micropolis en novembre dernier. “On tient aussi à remercier les sélection- neurs. Quand on va à Paris, c’est plutôt pour défendre les couleurs duDoubs alors que sur les autres concours, c’est chacun pour soi.” Nul doute que la famille Billod sera nombreuse à assister au concours parisien qui se tient le samedi 29 février de 9 heures à 13 heures Dans l’espoir d’une consécration. n F.C.
trentaine de meules de comté” , aime à rappeler Jean-Paul Billod. Du lait en quantité mais aussi en qualité comme l’attestent ses taux protéique (T.P.) à 33,6 grammes par litre, et butyreux à 38,3 grammes par litre. Jeanne se distingue aussi par sa conformation. “Elle a des aplombs très solides et une mamelle qui se tient très bien pour une vache en quatrième lac- tation. Elle vieillit bien dans les pattes” , apprécieMédéric.À l’ap- lavages par semaine, une ration améliorée. “L’enjeu du concours, c’est l’apparence de la vache le jour J, à l’heure précise où elle passera sur le ring devant le juge.” Inutile de préciser que Médéric ne quittera pas sa cham- pionne durant tout son séjour parisien. Le Concours Général Agricole de Paris est aussi une aventure humaine pour les éleveurs qui proche des concours, la belle qui a vêlé il y a une quarantaine de jours a droit à un trai- tement de faveur avec box individuel, deux
“C’ est la chou- choute, on l’ap- pelle parfois Miss Fonte- nottes” , sourit Françoise Billod qui elle aussi se prend au jeu du concours, vient régulièrement discuter avec la championne locale. Son coach mental en quelque sorte, même si l’entraî- nement, les soins, c’est l’affaire du fiston Médéric Billod. Ce passionné d’élevage assure d’ailleurs gestion du troupeau dans ce G.A.E.C. familial du hameau des Fontenottes sur les hauteurs de Montlebon, où tra- vaille également son père Jean- Paul Billod. Une ferme avec 85 laitières et 615 000 litres de lait livrés à la coopérative Les Fins Comté. “Tout est transformé en comté et affiné par Rivoire-Jac- quemin” , préciseMédéric Billod. Installé depuis deux ans sur l’ex-
ploitation familiale, le jeune éle- veur n’oublie pas les réalités économiques. D’abord le lait, puis les concours. Il sait aussi qu’il n’aura pas souvent la chance de soigner une vache comme Jeanne. Les championnes ne courent pas les sta- bulations. “On en croise une ou deux comme ça au cours de sa carrière” , confirme Jean-Paul Billod. Qu’a-t-elle donc de si d’exceptionnelle cette Jeanne ? Fille de Guilluxe et petite-fille d’Ulemo, deux géniteurs réfé- rencés au catalogue de la race, cette vache a déjà produit 33 000 litres de lait en trois lactations. Ce qui la situe dans le gratin des productrices de lait à comté. “Au cours de sa dernière lacta- tion, elle a produit 12 366 litres de lait, soit l’équivalent d’une
Elle a été élue Miss Fontenottes.
Médéric Billod et Jeanne, la championne des Fontenottes qui participera au concours de la race montbéliarde à Paris pour la quatrième fois consécutive.
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