Journal C'est à Dire 261 - Janvier 2020

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13 janvier 2020 N° 261

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8,5 hectares constructibles aux Fins. Alors que la commune des Fins a dépassé le seuil des 3 000 habitants au dernier recensement, deux nouveaux lotissements vont sortir de terre. (page 6) Pour le retour des déchets verts. Le groupement “déchets verts” à Grand’Combe-Chateleu a engagé une procédure au tribunal pour obtenir l’im- plantation de bennes à déchets verts. (page 14) Un parc éolien en projet. Un projet d’implantation d’éoliennes est à l’étude sur les communes de Bonnétage, Montbéliardot, Plaimbois- du-Miroir, Rosureux et Saint-Julien-lès-Russey. (page 23) La Jeanne d’Arc de Maîche a 110 ans. L’association aux 720 licenciés recherche des partenaires pour poursuivre sa mission au service du sport et des citoyens du Plateau. (page 24)

(Le dossier en pages 17 à 22)

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Le village du Bizot devient Cité de caractère

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Paradoxe De loin, sans lunettes, on ne voit qu’une chose : des maisons éton- namment spacieuses, des voitures rutilantes, de marque allemande de préférence, et l’éclat lumineux des enseignes commerciales dans les zones d’activités autour de Pontarlier et de Morteau. Si on y regarde de plus près, la vue porte assez vite sur des vieilles bagnoles qui côtoient les autres. On voit ici en France des voitures immatriculées en Suisse, pas les plus clinquantes du coup. À côté des maisons cossues, on s’aperçoit en y regardant de plus près qu’un parc de logements sociaux existe et aumilieu des zones commerciales, des magasins van- tant leurs produits à bas prix. Et si on prend une loupe cette fois pour tenter de percevoir à travers le vernis doré de ce Haut-Doubs de carte postale, c’est là qu’on découvre des services sociaux particulièrement actifs, des C.C.A.S. qui nemanquent pas d’activités, des associatives caritatives tout aussi débordées qu’ailleurs, sans parler des flots incessants de véhicules qui transitent encore et toujours plus sur la R.N. 57 ou sur la route des Microtech- niques, jetant leurs flots de travail- leurs d’un côté et de chalands de l’autre. Dans leurs récents travaux sans doute un peu volontairement provocateurs, les intellectuels réunis au sein du Forum transfrontalier Arc jurassien ont tenté demontrer qu’une fois tombée la façade brillante de cette bande frontalière suisse, on découvre une réalité peut-être pas aussi reluisante que les acteurs de l’économie et de la politique locale s’attachent à la montrer depuis des années. Les accords bilatéraux de 2002 signés entre la Suisse et l’Union européenne, s’ils ont libé- ralisé les relations transfrontalières de travail, faisant profiter au côté français de la frontière des béné- fices indéniables sur le plan des richesses, ils ont aussi créé, on le constate près de vingt ans plus tard, un réel déséquilibre entre les deux territoires, français et suisses. Cette libéralisation se traduit ici par un fossé grandissant entre ceux qui bénéficient de l’eldorado suisse, ceux qui y croient et qui déchantent vite, et pire, ceux qui ne peuvent faire autrement qu’habiter ici sans travailler. Du coup, ces pauvres-là sont encore plus pauvres qu’ail- leurs. Ce paradoxe frontalier n’est pas un mirage. n Jean-François Hauser E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré : Sarah Francesconi, Sarah George. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2020 Crédits photos : C’est à dire,J.O.J. Lausanne 2020, Michel Herbelin,Restos du cœur,VagaBon,Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

Le comté des Fins au Parlement européen

von der Leyen, cette nouvelle Commission, qui constitue en quelque sorte le “gouvernement” de l’Union européenne, comprend un commissaire français : Thierry Breton que les élus locaux ont pu rencontrer. L’ancien dirigeant de France Télécom (2002 à 2005), et ancien ministre de l’Économie de Jacques Chirac (jusqu’en 2007) est le nouveau commissaire euro- péen chargé de la politique indus- trielle, du marché intérieur, du numérique, de la défense et de l’espace. Un parcours et une orientation qui le rapprochent tout naturellement des dosssiers défendus par Christophe Grudler, qui est donc amené à le rencontrer régulièrement. “C’est donc tout naturellement que le député euro- péen s’est fait l’ambassadeur de la gastronomie franc-comtoise, avec le concours des élus des Fins qui lui ont rapporté deux beaux morceaux de comté (un des Suchaux et un des Fins Comté), visiblement très appréciés par le nouveau commissaire” relate Bruno Todeschini le maire des Fins. n

À l’invitation du nouveau député européen de la région Christophe Grudler, les élus municipaux des Fins se sont rendus fin novembre dernier au Parlement européen à Stras- bourg. Le parlementaire également conseiller départemental du Ter- ritoire de Belfort a reçu les élus francs-comtois pour évoquer son

rôle au Parlement et le fonction- nement du Parlement et des ins- titutions européennes en général, ainsi que différents dossiers franco-suisses. La délégation finoise a ensuite pu assister à l’in- vestiture de la nouvelle Commis- sion européenne par le Parlement, en séance plénière (751 députés). Présidée par l’Allemande Ursula

Le Bizot est reconnu “Cité de caractère Bourgogne-Franche-Comté”.

P ourquoi ce village authen- tique, l’un des mieux pro- tégés de l’urbanisation croissante dans le Haut-Doubs, n’est-il pas entré plus tôt dans le cercle fermé des “Cités de carac- tère Bourgogne-Franche-Comté” ? Simplement parce que la com- mune n’avait pas pris le temps de candidater. “En novembre 2018, nous avons décidé de déposer un dossier auprès de l’association” , relate Maryse Mainier, maire du Bizot, village situé à 940 m d’al- titude surplombant Le Russey. En 2019, les membres de la commis- sion ont rendu par deux fois visite aux Gayots pour découvrir les particularités du village : “Ils ont visité l’église construite en 1331, la maison de justice construite en 1527, le point de vue sur le Jura suisse, la chapelle, le café (qui a fermé en avril mais qui pourrait rouvrir), les fontaines, notre espace naturel sensible composé de tour- bières…” poursuit la première magistrate. Le Bizot est aussi et surtout un espace qui vit avec des animations menées tout au long de l’année : soirée luge en hiver, D ans notre précédent numéro, nous évoquions la fermeture depuis le 16 juin dernier de la piscine de Valdahon en raison de problèmes d’étanchéité de ses bassins. La réouverture est prévue à l’au- tomne 2020 et non en début d’an- née contrairement à ce qui était indiqué. Le début des travaux est en effet retardé suite aux conclusions des experts en assu- rance qui doivent authentifier ou non les éventuelles malfaçons. Les militaires, les scolaires, le club de natation, le public doivent donc trouver des solutions de repli vers les piscines des Fins,

des marchés nocturnes, un vide- greniers, des concerts dans l’église. “Nous avons expliqué également que nous accueillons de nombreux randonneurs grâce à nos parcours pédestres et éques- tres, nos hébergements, notre fro- magerie (réunie entre Le Narbief et Le Bizot)” ajoute la municipalité. Le charme a opéré. L’association “Cités de Caractère B.F.C.” a décerné le 14 décembre dernier le label à cette commune qui rejoint pour le Doubs les villes ou villages de Morteau, Grand’Combe-Chateleu, Jougne, Saint-Hippolyte, Lods, Vuillafans, Belvoir, Arc-et-Senans, Baume- les-Dames, Mouthier-Hautepierre, Quingey, Rougemont, Vandon- court, Vuillafans. “C’est la recon- naissance de l’authenticité du Bizot, une façon de le protéger puisque toutes les équipes muni- cipales ont travaillé dans ce sens depuis des années, et un moyen de le faire connaître” conclut Maryse Mainier. Les panneaux seront installés au printemps aux entrées de ce village encore entouré de murs et murgers. n Ornans, ou Besançon. Certaines écoles ont d’ailleurs décidé de ne plus proposer de créneaux de natation. Rénovée en 2010, la piscine de Valdahon a connu au fil des ans des soulèvements de carrelage dans les bassins et les vestiaires. Par souci de sécurité, la com- munauté de communes des Portes du Haut-Doubs qui a repris la gouvernance du site a donc fermé les bassins. Ils accueillent en moyenne 65 000 nageurs par an. Le personnel est actuellement affecté à d’autres tâches. Trois agents ont fait valoir leurs droits à la retraite. n

Le nouveau commissaire européen Thierry Breton a apprécié le comte des Fins (photo D.R.).

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La piscine de Valdahon ne rouvrira pas avant l’automne

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Le vélo électrique, nouvelle alternative des frontaliers Mobilités

L’ensemble du personnel des Ambulances Mortuaciennes et Pontissaliennes vous présentent leurs MEILLEURS VŒUX et vous remercient sincèrement pour la confiance que vous leur accordez.

P atrick est travailleur frontalier aux Brenets, la commune limitrophe à Villers-le-Lac. Tous lesmatins, en tout cas aux beaux jours, c’est désormais au guidon

Ils sont de plus en plus nombreux ces frontaliers qui, las d’avoir à affronter tous les matins les bou- chons, optent pour le vélo électrique. C’est notam- ment le cas à Villers-le-Lac.

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de son vélo électrique qu’il se rend à son travail. La voiture désormais reste au garage. Comme lui, ils semblent de plus en plus nombreux à opter pour

n’est pas assez large pour envi- sager d’y mettre une piste cycla- ble. Nous étudions donc un tracé alternatif, peut-être par le chemin des écoliers qui reliait les Bassots aux Pargots” confie l’élue deVil- lers. Pour améliorer lesmobilités, le vélo est donc une des pistes de réflexion en cours. Car du côté du train, on semble avoir abandonné àVillers-le-Lac toute velléité de relancer la gare. “Trop d’argent, trop de travaux néces- saires” tranche Mme Mollier. Reste la solution du covoiturage (parking de la Griotte notam- ment), mais il semble ici avoir atteint ses limites. n

de rechargement des vélos élec- triques.” Si le vélo commence à se démo- cratiser même dans le Haut- Doubs pour certains déplace-

ments domicile-travail, il manque cependant les infrastructures, voies douces et autres pistes cyclables nécessaires à son développement. La mairie deVillers-le-Lac y réfléchit en lien avec le voisin suisse des Bre-

ce nouveau moyen de locomotion, écologique et rapide pour peu que son lieu de travail ne se situe pas à des dizaines de kilomètres de distance. “C’est un phénomène assez nou- veau et qui prend de

Une voie cyclable entre Villers-le-Lac et Les Brenets ?

nets. “Nous aimerions créer entre nos deux communes, vie les Par- gots, une voie de mobilité douce. Mais la route départementale

l’ampleur confirme Dominique Mollier, maire de Villers-le-Lac. J’ai d’ailleurs demandé à l’office de tourisme de placer une borne

Des frontaliers optent aux beaux jours pour le vélo électrique afin de se rendre à leur travail (photo D.R.).

Tourisme Des activités d’été au cœur de l’hiver Les téléskis de la Bonade, du Meix Musy et du Chauffaud sont restés fermés durant les vacances de Noël faute de neige. La station s’adapte.

C e n’est pas historique mais encore une fois, Noël est passé et per- sonne n’a pu skier ou presque. En alpin, les sites de la Bonade, du Meix Musy et du

sportifs qui préparent la Trans- jurassienne. Certains ont pu se replier à la Vue des Alpes où la neige a résisté ou aux Rasses en Suisse, à 25 km du Gardot. Malgré ce panorama verdoyant

édition du défi du Gardot s’est déroulée pour la deuxième fois en “trail-randonnée” faute de neige. Une vingtaine de parti- cipants a répondu à l’appel. Les équipes de la communauté de communes duVal deMorteau sont prêtes pour ouvrir l’alpin ou le nordique dès la première poudrée. L’an dernier, l’alpin avait ouvert le 12 janvier seu- lement. Il y a encore de l’es- poir... n

Chauffaud sont restés fermés faute de neige. Une ouverture partielle du domaine nordique

à défaut d’être blanc, le site du nordique duGar- dot a accueilli des tou- ristes et proposé des acti-

Orientation et biathlon.

(Meix Lagor) a pu être testée le 11 décembre avant que le redoux ne douche tous les espoirs des

vités d’été comme le biathlon laser ou des animations d’orien- tation. Le 2 janvier, la quatrième

La Bonade pourra-t-elle ouvrir ses pistes comme ce

13 février 2019 ? La

météo, à 900 m, devient de plus en plus capricieuse (photo archive Càd).

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Le Haut-Doubs attire toujours plus habitants Démographie Entre 2012 et 2017, la Bourgogne-Franche-Comté est la seule région métropolitaine à perdre de la population. Très peu pour le département du Doubs qui a vu sa courbe démographique progresser de manière significative, merci la Suisse ? Oui, mais pas seulement…

En bref…

l Théâtre “Projection Privée”, jeudi 23 jan- vier à 20 heures au Théâtre de Morteau. C’est l’histoire d’un cou- ple dont la vie est pour le moins médiocre : lui a oublié depuis longtemps d’être présent et atten- tionné. Elle a démissionné et pré- fère son poste de télé. Elle remarque à peine que son mari est rentré à la maison avec une maîtresse qu’il présente comme la baby-sitter. Seul problème, le couple n’a pas d'enfant. Truculent. Billetterie en ligne sur www.mor- teau.org. Réservation à l’office de tourisme de Morteau au À Valdahon, comme ailleurs, il faut tenir son chien en laisse… voire son chat. La municipalité a voté de nouveaux tarifs pour cap- ture des animaux : comptez 50 euros pour un forfait de capture, transport et recherche du proprié- taire d’un chien, 10 euros pour la garde d’un chat en fourrière. l Tri Depuis janvier 2020, tous les emballages se trient dans la pou- belle jaune dans le périmètre de Préval. 03 81 67 18 53 l Animaux

Pour répondre à la demande, Villers-le-Lac a continué à s’étendre. Jusqu’où ?… (photo D.R.).

L e Haut-Doubs s’illustre dans le dernier rapport de l’I.N.S.E.E. sur la population légale, paru le 30 décembre dernier. Grâce à sa position frontalière et les politiques foncières des muni- cipalités, le nombre d’habitants entre 2012 et 2017 ne cesse d’augmenter, contrairement à la dynamique globale de la région : encore + 0,2 % par an pour Les Combes, + 1,1%àMon- tlebon, + 1,2 % à Grand’Combe-

dire que les gens apprécient de vivre à Villers-le-Lac” , bien consciente de la situation géo- graphique et de ce qu’elle implique. Elle précise : “Mon souci, c’était que Villers ne se transforme pas en cité-dortoir.” D’après elle, cette hausse démo- graphique s’explique de plu- sieurs manières : “C’est surtout grâce à la politique foncière qu’on a adoptée ces dernières années. On a essayé d’avoir des pro- grammes immobiliers alléchants

habitaient loin” à se rapprocher de la frontière. Dominique Mol- lier rappelle que “tous les employés de Villers actifs ne tra- vaillent pas en Suisse, il y a aussi des emplois sur la commune avec F.F.B., Axon’ Nanotec qui fonc- tionnent bien également.” Elle note également un nouveau phénomène qui participe à cette croissance démographique, sans pour autant pouvoir le chiffrer précisément : l’arrivée de Suisses sur la commune. “C’est un fait nouveau, ça fait environ deux ans, ça vient aussi de la fiscalité en Suisse, par rapport à l’acces- sion à la propriété.” Une muta- tion des profils des habitants que la commune tente d’accom- pagner au mieux. “On essaie de suivre avec les infrastructures,

que ce soit la crèche, la garderie, la cantine, le périscolaire, je pense qu’on arrive à absorber tout ça. Mais pour une ville de 5 000 habitants, on ne pourra pas déve- lopper indéfiniment.” Le défi est pourVillers-le-Lac de rester une ville à taille humaine et agréable à vivre, “même si la Suisse est le point qui attire les gens, les gens apprécient le fait de vivre à Villers car ça reste une ville avec beaucoup de nombreuses infrastructures et associations.” Côté mortuacien, le saut démo- graphique est demoindre impor- tance (+ 0,5 %) mais permet tout de même à la ville de gagner 156 habitants en cinq ans. Cédric Bôle, maire de la ville, accueille la nouvelle plutôt positivement. “Cela démontre toute l’attractivité

En bref… l Nature Les activités du Centre Nature Les Cerlatez à Saignelégier (Suisse voisine) ont été intégrées à celles du Parc du Doubs. Par- tenaires depuis plusieurs années, les deux entités se rapprochent pour mener conjointement leurs activités de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. La Fondation Les Cerlatez sub- siste, tout comme la structure d’accueil qui continuera de rece- voir le public à l’occasion d’ex- positions et d’animations. www.centre-cerlatez.ch l Restos du cœur Les titulaires de la carte Avan- tages Jeunes peuvent aider les personnes les plus défavorisées. Il leur suffit de remettre le coupon à détacher de leur livret accom- pagné d’un don financier ou matériel. Le Crédit Mutuel et la Région Bourgogne-Franche- Comté financeront l’équivalent de 3 repas pour chaque coupon reçu. Les Restos du cœur sont particulièrement à la recherche de jeux, jouets, vêtements enfants, matériel d’équipement pour bébé, produits de toilette… Ces dons et les coupons peuvent être remis dans un centre des Restaurants du cœur ou dans une structure Information Jeu- nesse de la région. Plus d’infos sur www.avantagesjeunes.com. de la ville par rapport à ses emplois, à son dynamisme éco- nomique.” Conscient que les capacités foncières de la ville ne sont pas extensibles à l’envi, Cédric Bôle affirme que lamuni- cipalité suit un plan local d’ur- banisme aux “objectifs de crois- sance relativement modérés” , le tout “à l’échelle du Pays Horloger puisque le développement démo- graphique du territoire est parmi les plus soutenus du département sur toute la bande frontalière et doit faire l’objet d’une politique globale.” Dans les années à venir, “un pro- jet d’aménagement d’un nouveau quartier entre le Château Per- tusier et l’Église ” serait donc à prévoir. n S.F.

Chateleu, + 0,3 % aux Gras, + 0,9%aux Fins. Villers-le-Lac est la commune du Haut- Doubs qui enregistre

à des prix raisonnables pour des salaires fran- çais aussi bien que pour les gens qui vien- nent pour travailler en

Un phénomène récent, l’arrivée de Suisses.

le plus gros bond avec une aug- mentation + 1,8 % par an, soit un gain de 416 habitants entre les deux derniers recensements selon les chiffres du rapport. La maire de la commune Domi- nique Mollier s’en félicite. “Ces résultats me ravissent, ça veut

Suisse.” D’après Madame le maire, cette hausse découle aussi d’une “prise de conscience” sur les risques d’accident ou les conséquences économiques et environnementales, qui auraient poussé “les gens qui venaient pour travailler en Suisse et qui

Les Fins

Deux lotissements en projet sur la commune Dans les prochaines années, deux lotissements vont sortir de terre dans le haut de la commune des Fins. Le pre- mier est privé, le second est communal, l’ensemble s’étend sur 8,5 hectares.

L e foncier constructible dans le Val de Morteau est une denrée rare. Dans un avenir proche, la commune des Fins, qui a révisé son plan local d’urbanisme (P.L.U.), va absorber une partie de la demande des candidats à la construction qui ne mollit pas en terre frontalière. Deux projets de lotissements sont program- més, soit une surface totale constructible de 8,5 hectares. Le premier, de 5 hectares est privé. Il sortira de terre au lieu- dit Sous-les-Sangles, en contre- bas de la route de Villers-le-Lac. “Le permis d’aménager a été déposé pour ce projet qui mêlera de la maison individuelle, du petit collectif, de la maison en bande conformément au principe de densification de la loi A.L.U.R.” indique Bruno Tode- schini, le maire des Fins. Sur l’autre versant, route du Mont-Vouillot, la commune a aussi un projet de lotissement aménagé sur 3,5 hectares. La commercialisation devrait

Situé au lieu-dit

Sous-les- Sangles, le lotisse- ment privé s’étendra sur 5 hectares.

sont toutefois moins élevés que dans le cadre d’un projet privé, les candidats à la construction devront s’attendre à débourser environ 140 euros par mètre carré aux Fins (le prix n’est pas définitif). Les communes n’échap- pent au coût lié à l’achat des ter- rains lorsqu’elles se constituent une réserve foncière pour construire, ni au coût de viabi- lisation des terrains. n

démarrer en 2021. L’opération se déroulera en plusieurs phases afin de maîtriser le développe- ment des Fins où sont désormais

pour grossir mais de façon maî- trisée.” La commune des Fins est régu- lièrement sollicitée par des par- ticuliers en quête d’un terrain à bâtir. Une trentaine de per- sonnes sont déjà sur la liste d’at- tente. En revanche, côté prix, il n’y aura pas de surprise. Le lotis- sement communal n’est pas synonyme de prix aumètre carré beaucoup plus abordables. S’ils

mars. L’élu veut contrôler la croissance communale afin que les infrastructures comme l’école

restent compatibles avec l’augmentation de la population. “Nous avons une croissance d’environ 0,9 % par an, ce qui

“Commercialiser une dizaine de parcelles chaque année.”

recensés 3 247 habi- tants. “L’idée est de commercialiser une dizaine de parcelles

correspond à une trentaine d’ha- bitants. Nous voulons continuer à nous développer à ce rythme

chaque année” poursuit le maire qui est candidat à sa succession aux élections municipales de

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V A L D E M O R T E A U

Police municipale et Gendarmerie main dans la main Morteau Un accord de coordination a été signé le 17 décembre dernier pour amplifier la coopération et les actions communes entre les policiers municipaux et la brigade de gendarmerie nationale sur la totalité du territoire de Morteau afin de renforcer plus efficacement la sécurité de la ville.

cisant les modalités et la nature de cette coopération ainsi que ses domaines d’application. Cet accord “formalise un certain nom- bre d’actions déjà présentes entre la brigade deMorteau et laVille” souligne Cédric Bôle. Elle s’at- taque à des problématiques locales aussi bien qu’à des thèmes nationaux tels que les violences faites aux femmes et le radica- lisme religieux. La communauté de brigades et la police municipale vont donc amplifier leur collaboration sur la prévention des violences intra- familiales, les infractions à la législation sur les produits stu- péfiants, la police de la route, les opérations“tranquillité vacances” et seniors, la surveillance des bâtiments publics, les troubles du voisinage, les gens du voyage, lamise à disposition des auteurs

É tablie entre le maire de Morteau Cédric Bôle au nom de la commune, le sous-préfet JeanAlmazan repré- sentant de l’État et Stéphane

Gauffeny, le commandant du groupement de gendarmerie départemental du Doubs, cette convention de coordination s’ar- ticule autour de 22 articles pré-

cise qu’il s’agit, en plus de lamise en place d’actions concrètes com- munes, d’une “coopération com- municationnelle renforcée” rap- pelant que les situations d’urgence telles que les violences intrafamiliales impliquent qu’on ne “perde pas de temps.” Cette convention de coordination vise

cité” assure le commandant Samuel Pruniaux, notamment sur la question des violences interfamiliales, sur laquelle “on a une marge de progression, on suit des formations et on travaille en partenariat car ce sont des domaines partagés.” “On peut toujours faire mieux” renchérit

de crimes ou délits flagrants et les animaux dangereux. Le com- mandant Samuel Pruniaux pré-

un gain de temps notam- ment grâce à un élargis- sement du type de don- nées échangées entre les parties et avec le concours des services

le général Stéphane Gauffeny. De son côté, Jean-Marie Binétruy, présent en sa qualité de président de la commu- nauté de communes

“On ne peut réussir qu’en réseau.”

sociaux et le Centre Communal d’Action Sociale (C.C.A.S.). Sont prévus par exemple la transmis- sion sur demande d’informations relatives aux certificats d’imma- triculation, au permis de conduire, aux suspicions de vio- lences intrafamiliales, la liste des personnes vulnérables, le registre des détenteurs de chiens catégorisés, etc. En ce sens, cela permettra de “gagner en effica-

salue “de bonnes relations” entre la police municipale et la com- munauté de brigades, et soutient qu’on “ne peut réussir qu’en réseau. C’est toujours ensemble qu’on avance.” Une coopération dont se félicite le maire de Mor- teau et qui rend compte d’un “esprit de complémentarité” et d’une volonté commune d’unifier l’efficacité des services enmatière de sécurité. n S.F.

De gauche à droite, le lieutenant Thierry Mersch, le commandant Samuel Pruniaux, le sous-préfet Jean Almazan, le maire de Morteau Cédric Bôle, le général Stéphane Gauffeny, le président de la communauté de communes Jean-Marie Binétruy, le policier municipal Didier Humblot, et Valérie Lamanthe, D.G.S. de la Ville.

Lampadaire défectueux, nids-de-poule, une appli pour contacter la Ville Communication La Ville de Morteau propose “Impli’Cité”, une application qui permet de signaler un problème sur l’espace public. Aux services ensuite de le résoudre.

Morteau accueillera les meilleures cyclistes françaises en juillet Sport Les filles de l’équipe locale pourront défendre leurs chances à domicile, le 5 juillet prochain.

devenus professionnels. Le club a connu dans ses rangs un médaillé olympique : Didier Faivre-Pierret, aux J.O. de Bar- celone en 1992. Mais depuis quelques années, ce sont les filles qui trustent le haut de l’affiche au V.C.M.M. Parmi les anciennes mortua- ciennes, Juliette Labous a inté- gré l’équipe professionnelle Sunweb et Jade Wiel l’équipe Groupama-F.D.J. En 2020, les cyclistes du pré- sident Jean-François Ducrot vont défendre leurs couleurs à domicile. La Fédération fran- çaise de cyclisme a en effet dévoilé la liste des six manches de Coupe de France femmes pour la saison 2020. Morteau est retenu dans le calendrier. La course se déroulera le 5 juil- let. Connus pour la qualité des manifestations proposées, les bénévoles mortuaciens seront au rendez-vous. n

L ampadaire défectueux, pro- blème sur la voirie, dégrada- tions dumobilier urbain, mau- vais déneigement…, voilà autant de “petits” tracas qui peuvent polluer le quotidien des citoyensmortuaciens. La Ville de Morteau a choisi de pro- poser plus de service de proximité en mettant en ligne l’application “Impli’Cité” qui permet de signaler un problème sur l’espace public. “C’est simple, l’application vous géo- localise, vous prenez une photo et vous sélectionnez le dysfonctionne- ment à signaler” indique l’application. Votre signalement est transmis aux services techniques de la Ville pour un traitement dans les meilleurs délais et vous êtes informés du suivi de votre demande. La réussite de cette application se fera par le nom- bre de téléchargements.À Besançon par exemple, c’est un numéro vert unique qui est dédié pour dédier les anomalies. n

L e Vélo club de Morteau- Montbenoît a fêté en décembre dernier ses 50 ans. Club formateur, leV.C.C.M. a connu et connaît toujours de

belles heures de gloire. En 50 ans, de prestigieux coureurs sont passés dans les rangs mor- tuaciens à l’instar de Joël Pelier, Alexandre Chouffe, tous deux

Renseignements : www.morteau.org

Grâce à son téléphone, le citoyen peut alerter la Ville d’un problème dans l’espace public

En 2019, l’équipe féminine a trusté les podiums.

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V A L D E M O R T E A U

“J’ai un village dans ma salle à manger !” Morteau Tous les ans depuis 1968, Rosiane Levy installe minu- tieusement tous les personnages de sa crèche dans sa salle à manger. Classique au moment certes, sauf que cette crèche-là compte plus de 2 300 pièces et près de 5 300 ampoules pour illuminer l’ensemble.

D epuis plus de 50 ans, Rosiane Levy collec- tionne, amasse et met de côté des maisons, des personnages et des animaux pour former sa crèche de Noël avec une petite originalité car c’est une crèche provençale. Les personnages sont donc différents puisque ce sont des “santons ces personnages faits en terre et

qui sont des maisons typiques du Sud, du temps où on habitait dans des maisons en pierre sèche avec une forme de dôme. J’ai aussi 500 animaux et plus de 1 000 pièces comme des char- rettes, des faux…” Et sa collection ne cesse d’augmenter puisque chaque année les fabricants introduisent de nouvelles pièces. “Ils ont créé les hiboux, les pous-

peints à la gouache et sa crèche est inspirée de la vie d’antan pro- vençale. Rosiane Levy raconte : “J’avais l’ha- bitude d’aller dans le Midi, je trouvais que

sins, les poules, que j’ajoute à la crèche. C’est un village dans ma salle à manger !”, ajoute-t-elle en riant. Dès le mois de sep- tembre, Rosiane Levy

“J’ai 500 santons, 300 maisons, 500 animaux…”

Cette crèche de tous les superlatifs est signée Rosiane Levy.

se livre à un minutieux exercice d’agencement, d’organisation et de travail manuel pour mettre sur pied sa crèche. “J’arrive cette année aux 500 heures de travail parce que j’ai fait des modifica- tions.” Sur des plaques découpées qu’elle pose contre le mur, elle installe des niches dans les- quelles sont disposées maisons et santons, “un âne et un bœuf

les maisons étaient jolies et chaque année je faisais ramener des pièces ou je descendais moi- même pour en acheter chez des santonniers.” La collection qu’elle finit par détenir est astronomique. Elle énumère : “J’ai 500 santons qui viennent tous de Provence, dans trois tailles différentes, et 300 maisons. On retrouve les bories,

à la famille jusqu’à début janvier, mais cette année, exceptionnel- lement sa crèche restera en place jusqu’à Noël prochain pour per- mettre aux amis n’ayant pas encore pu admirer la crèche de le faire. n S.F. Après une kermesse couronnée de succès et de soleil au mois de juin, l’association des parents d’élèves se lance donc dans l’or- ganisation d’un “vide-chambre” au mois de novembre à desti- nation des enfants de l’école et c’est également une réussite puisque plus de 60 exposants répondent à l’appel. “On est assez actif et on fait tout ce qu’on peut pour les élèves” assurent les deux mamans. En effet, l’argent récolté pour chaque événement est directement investi dans l’école. “On est une région à neige et les prochaines dépenses seront axées sur des achats de skis, de rangements à ski, le financement de sorties auGardot” expliquent- elles. Composée d’une soixantaine de membres, l’association est active et organise le 19 janvier le super- loto de l’école avec de beaux lots à gagner, notamment 800 euros de bon d’achat chez l’enseigne Boulanger et une console Nin- tendo Switch. Au mois d’avril, l’association organise également un karaoké au Celtic Café des Fins. Une mobilisation qui se poursuit tout au long de l’année, à suivre donc… n Infos pratiques : Loto de l’association Les Grands Bichet, Salle polyvalente des Fins, 19 janvier, ouverture des portes 13 h 30 et démarrage à 14 heures

que les ampoules.” Un travail de fourmi qui représente une tra- dition pour elle à l’arrivée des fêtes, elle l’admet volontiers : “C’est tellement compliqué qu’il faut être passionnée pour le faire, il faut trop de patience.” La touche finale, c’est l’arrivée

du personnage du petit Jésus dans la crèche le 24 au soir. À côté, le sapin est lui aussi assorti et orné pour l’occasion de 1 000 pièces en verre et de 300 lumières. La création finale n’est norma- lement réservée qu’aux amis et

dans chaque maison” , le tout illuminé par de petites ampoules fixées au plafond de chaque niche. Plus de 5 300 ampoules alimentées par quatremontages électriques. “ 5 000 fois je refais la même chose pour cacher la guirlande et ne faire apparaître

Les Fins Les “Grands-Bichet” mobilisés pour les élèves L’association des Parents d’élèves de l’école primaire Pierre Bichet aux Fins créée en 2017 se distingue par son dynamisme. Après la kermesse de fin d’année, le “vide- chambre”, elle organise ce 19 janvier un super-loto afin de lever des fonds pour les élèves.

L es “Grands-Bichet”nais- sent en 2017, afin de permettre le finance- ment de la venue d’une école de cirque pour les élèves de l’école. Depuis, l’association perdure et se lance activement dans l’organisation de nombreux

événements afin de financer les projets de l’école. Anne-Sophie Viennet, présidente de l’asso- ciation et ChristineTaillard, tré- sorière, expliquent que “les maî- tresses nous proposent différents projets et on essaie d’y participer autant que possible.”

Les animations vont bon train depuis la création de l’association en 2017.

V A L D E M O R T E A U

Coup de pompe pour Liberty Gym Les Fins Originaire du Doubs, le fon- dateur de l’enseigne Liberty Gym a été mis en examen. Des charges importantes sont retenues contre lui, notamment celle de fraude fiscale aggravée.

Zoom La réaction des franchisés Hervé Girol gère deux Liberty Gym, un à Pontarlier et l’autre aux Fins qu’il a créés. Il réagit à cette affaire en indiquant qu’elle ne menace en rien ses deux salles de sport. L’ affaire secoue le milieu du fitness et éclabousse les salles de sport Liberty Gym. Craignant que les ennuis judiciaires du P.D.G. retentissent sur leur activité, les gérants des clubs qui portent cette enseigne ont immédiatement réagi. En décembre, dans un communiqué, la direction de l’enseigne a indiqué que “cette affaire concerne uniquement la personne physique du président et non sa personne morale ou ses entreprises. En aucun cas la franchise Liberty Gym n’est impactée. Aucune fermeture de club n’est prévue.” Un message que relaie Hervé Girol, gérant de deux salles Liberty Gym, à Pontarlier et aux Fins. Il a ouvert la première en 2013 et la seconde en 2016. “Les gens s'interrogent, c’est normal. Mais je le répète, je suis directeur franchisé indépendant. Je suis à mon compte” insiste l’entrepreneur qui ne redoute pas que cette affaire vienne perturber le fonctionnement des clubs Liberty Gym tels que les siens. Depuis les faits, rien n’a changé pour les clients, le service est assuré normalement. En tant qu’indépendant, Hervé Girol continue de se développer. “Je viens de réinvestir à Pontarlier et aux Fins dans des travaux et dans du matériel. Les gens me connaissent, je suis présent dans mes salles et dans la vie locale” conclut-il. n

L e 11 décembre, Patrick Boillin, fondateur de l’enseigne Liberty Gym et sa compagne ont été mis en examen pour blanchi- ment de fraude fiscale aggravée, abus de biens sociaux, abus de confiance et organisation frau- duleuse de la solvabilité. L’homme de 49 ans, originaire de Besançon où il gère encore quatre clubs est soupçonné d’avoir organisé ses affaires de

manière à “exfiltrer ses marges béné- ficiaires à l’étranger” , et ainsi, “à se

“J’ai écrit au procureur pour le prévenir.”

Le centre de remise en forme des Fins n’est pas concerné par cette affaire.

porterait sur plusieurs centaines demilliers d’euros, voire des mil- lions d’euros. Ce qui arrive à Patrick Boillin n’étonne pas vraiment ceux qui ont eu affaire à lui. En 2015, le gérant d’une salle de sport qui a été en contact avec la franchise Liberty Gyma d’ailleurs informé

règle l’ardoise qu’il leur a laissée : 186 000 euros pour l’une, et 136 000 euros pour l’autre. Patrick Boillin, qui a été placé en détention provisoire, a contri- bué à créer plus de 70 clubs en France. Il en a aussi fermé beau- coup. Dans une vidéo réalisée dans le cadre du salon de la fran-

le Parquet de Besançon de dérives qu’il a pu observer dans la manière de fonctionner de l’entrepreneur. “J’ai écrit au pro- cureur pour le prévenir. Patrick Boillinmontait des clubs, prenait les abonnements des clients et déposait le bilan après quelques mois. Il ne payait pas les entre-

chise en 2017, il indiquait que les ambitions de Well Being Group, le groupe qu’il dirige, dont Liberty Gym est une des marques, était de créer 500 éta- blissements en France à 5 ans, et 2 500 à l’étranger à 10 ans. Un plan stratégique qui est sans doute compromis. n

prises. Son but était d’encaisser un maximum d’argent.” La jus- tice ne donnera pas suite à ce courrier, faute de preuves suf- fisantes. Deux sociétés artisa- nales de Haute-Saône qui ont travaillé pour Patrick Boillin dans le cadre de l’aménagement de salles, attendent toujours qu’il

soustraire à l’impôt” a indiqué Patrick Bertrand, chef de l’unité locale du service d’enquête judi- ciaire des finances, qui a tenu une conférence de presse ven- dredi 13 décembre à ce sujet avec Étienne Manteaux, le pro- cureur de Besançon. La fraude

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V A L D E M O R T E A U

Grand’Combe-Chateleu

Quelle solution pour les déchets verts ? À Grand’Combe-Chateleu, des habitants ont engagé une action au tribunal administratif afin que des bennes de collecte des déchets verts soient installées à la belle saison.

L e groupement “déchets verts à Grand’Combe- Chateleu” souhaite que la procédure qu’il a engagée au tribunal adminis- tratif contre la communauté de communes du Val de Morteau et la mairie de Grand’Combe- Chateleu en juillet 2018 porte ses fruits. “Pour l’instant, nous sommes dans l’attente d’une déci- sion judiciaire” indiquent Jean- Paul Cairey-Remonnay, Chris-

tian Cupillard et Rémi Boillot, les représentants de ce groupe- ment qui compte six personnes. Ces habitants du village espè- rent obtenir de la part de la C.C.V.M. qu’elle remette au prin- temps deux bennes à déchets verts à Grand’Combe-Chateleu. Elles ont été enlevées il y a deux ans à la demande de la com- mune, suite à des incivilités qu’elle n’a “pas les moyens de prévenir” apprenait-on dans un

courrier d’avril 2018 de la C.C.V.M. Depuis, le groupement est tou- jours mobilisé pour tenter d’in-

à Morteau, à Villers-le-Lac, aux Fins, et plus récemment à Mon- tlebon et aux Gras. “Les gens laissent leurs déchets verts sur

fléchir la position de la collectivité. Il est sou- tenu dans sa démarche par près de 300 per- sonnes qui ont signé une pétition pour

leur terrain quand ils le peuvent, ils vont les mettre à Montlebon ou aux Gras quand c’est possible, d’autres font encore des dépôts sau-

“Un risque d'infiltration de jus de gazon.”

demander le rétablissement de ce service de collecte de proxi- mité saisonnier comme il existe

vages en forêt” observe Christian Cupillard, qui précise que 334 rotations ont été enregistrées lors de la saison 2017 aux bennes de Grand’Combe-Cha- teleu, preuve de leur utilité. Pour l’instant, les échanges répé- tés entre la communauté et com- munes du Val de Morteau, la mairie de Grand’Combe-Cha- teleu et le groupement citoyen n’ont pas abouti. “Nous ne contes- tons pas les incivilités (N.D.L.R. : des gravats et des déchets métal- liques ont été déposés dans les bennes). C’est précisément pour cela que nous faisons des pro- positions pour sécuriser le site de collecte” indique Rémi Boillot. Parmi les suggestions faites par le groupement, il y avait celle de déplacer le point de collecte aux Douffrans, pour l’aménager

Des particuliers déposent des déchets verts en lisière du bois, ce qui est interdit.

Il est possible que la perspective des élections municipales de mars s’accompagne d’une issue favorable à ce dossier. Il semble qu’une solution soit à l’étude. Selon nos informations, on ne parlerait plus de bennes mais d’un matériel de broyage des déchets verts qui serait déplacé périodiquement à Grand’Combe- Chateleu. Nous avons tenté de joindre, en vain, le maire de la commune Jean-Pierre Frigo pour obtenir davantage de détails. n T.C.

livre 1 000 litres de fioul, on reverse 25 centimes à l’associa- tion Solidarité Fioul. Avec le montant récolté, on redistribue des bons de 300 euros aux Restos du cœur, les “bons-fioul”. On lance notre campagne d’hiver au mois de novembre, on fait des appels à cotisation, donc chaque membre déclare les volumes de fioul qu’il a vendu, on collecte les fonds avec la station et après on les distribue aux Restos du Cœur de Besançon qui sélec- tionne les bénéfi- ciaires.” Ces derniers, sont répartis dans tout le dépar- tement du Doubs. La distribution de Solidarité Fioul début à l’arrivée de l’hiver, et au rythme de 25 centimes par mètre cube, les montants sont importants. “Il y a 60 familles bénéficiaires” et l’opé- ration “leur permet d’avoir un à deux mois de chauffage, puisque 300 euros, ça représente à peu près 300 litres de fioul” estime Guillaume Rognon. Le fioul domestique, tout comme les produits pétroliers, s’est heurté à une taxation énergé- tique qui a quasiment triplé depuis 2013. À cela s’ajoute le fait que l’énergie pour le loge- ment représente une dépense sur le site de l’ancienne station d’épuration. “L’endroit est clos. Il pourrait être placé sous vidéo- surveillance comme la C.C.V.M. vient de le faire à Montlebon” indique le groupement. Cette solution a été écartée par la com’com, pointant du doigt un danger pour l’environnement avec “un risque d'infiltration de jus de gazon.” Ce refus n’a pas entamé la détermination du groupement qui a proposé “d’ins- taller les bennes à proximité des ateliers municipaux, comme c’est le cas à Morteau.”

Le groupe- ment “déchets verts à Grand’Combe -Chateleu” a proposé que les bennes soient instal- lées sur le site de l’ancienne station d’épu- ration.

Solidarité Fioul, un circuit solidaire qui réchauffe les cœurs Morteau

En bref…

l Maîche Cette année encore, un concours de dessin a été orga- nisé au sein des écoles primaires de Maîche pour élire le dessin de la carte de vœux 2020. 14 classes ont ainsi pris part à ce projet. 300 dessins ont été remis en mairie. Un dessin a été sélec- tionné par classe et celui d’Os- car, élève en classe de CM1 à l’école Louis Pasteur, qui a rem- porté ce concours. La population maîchoise a pu découvrir ce dessin lors de la cérémonie des vœux le 10 janvier. À cette occa- sion, les enfants lauréats de chaque classe et le grand vain- queur de ce concours ont reçu des lots.

“Aujourd’hui on n’a plus le droit ni d’avoir faim, ni d’avoir froid” comme le dit l’adage. Cette urgence face au froid, l’association Solidarité Fioul l’a bien saisie et mène une véritable action solidaire pour permettre de venir en aide aux plus démunis.

importante et difficilement contournable, en 2018, elle s’éle- vait à 9 % du budget de consom- mation des ménages (source : S.D.E.S.). La nécessité vitale de se chauf- fer demande aujourd’hui des efforts financiers impossibles à réaliser pour certains foyers. Cette difficulté, Guillaume Rognon en a bien conscience :

S olidarité Fioul fonc- tionne en partenariat avec les Restaurants du cœur, elle compte huit membres, c’est-à-dire huit dis-

aux Restos du Cœur. Guillaume Rognon qui s’occupe de l’asso- ciation avec sa société de dis- tribution Cyprien Rognon à Morteau explique : “Quand on

tributeurs de fioul de la région. Le principe est simple et s’ap- plique comme une taxe sur la distribution qui sera reversée sous la forme de “bons-fioul”

“On a une station-service à Morteau où on vend du fioul à la pompe et on voit bien que certains clients viennent s’acheter des petits bidons de 5 litres tous les jours ou

La taxation sur le fioul a quasiment triplé depuis 2013

d’autres qui viennent récupérer des palettes chez Carrefour Mar- ket pour se chauffer. Dès le début on a dit oui, c’est une façon de communiquer plus positivement sur le fioul et surtout ça permet d’aider nos clients.” Des situa- tions d’urgence donc, que Soli- darité Fioul cherche à enrayer. Les premières livraisons soli- daires ont débuté cette année le 16 décembre, et se dérouleront tout l’hiver. Implanté depuis cinq bonnes années dans la région, ce réseau de solidarité sensibilise et se mobilise contre les inégalités d’accès au fioul et compte bien perdurer dans les années à venir. n S.F.

l Racontotte Le numéro 113 de la revue La Racontotte est sorti. Au pro- gramme notamment un dossier sur la magie des tourbières, ainsi qu’une étude sur l’âne et un aspect de la guerre scolaire en 1900. En vente 6 euros chez votre marchand de journaux.

Pour les soutenir sur Facebook : Association Solidarité Fioul

L’équipe des Restos du cœur, avec au centre Guillaume Rognon qui s’occupe de l’association, à sa gauche Philippe Lassout, président de l’association.

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V A L D E M O R T E A U

Trois médaillées de la Jeunesse et des Sports Les Fins Bruno Todeschini, maire des Fins, a reçu mi-décembre, Yvette Journot, Annie Perrin et Rosiane Levy pour leur remettre la médaille de la Jeunesse et des Sports récom- pensant leur fidèle engagement bénévole.

En bref…

l Ophtalmo Le nouveau cabinet d’ophtalmo- logie qui a ouvert ses portes le 2 janvier à Pontarlier avait déjà reçu, les trois premiers jours de son ouverture, 24 000 appels téléphoniques ! l OncoDoubs L’association OncoDoubs pro- pose aux patients atteints de can- cer de bénéficier de soins gra- tuitement grâce à la présence d’esthéticiennes. Grâce aux 80 manifestations organisées comme Octobre rose, des marches, la vente de livres…, l’association a récolté 103 000 euros en 2019, contre 86 000 euros en 2018. Une belle progression qui résulte du travail inlassable des bénévoles. l Camp militaire Le préfet du Doubs a demandé à la fédération de chasse du Doubs et aux chasseurs du camp de Valdahon de multiplier la pres- sion de chasse dans et aux abords du camp depuis le mois de décembre. En septembre der- nier, notre rédaction avait consa- cré un article sur la grogne des agriculteurs suite aux dégâts engendrés par les sangliers dans les cultures. Plus de 300 animaux ont été prélevés à fin décembre sur le périmètre du plateau.

B runoTodeschini le rap- pelle dans son dis- cours : “La vie associa- tive n’aurait pas lieu d’exister sans bénévoles” , qui “symbolisent le sens de l’enga- gement et de l’altruisme” , et dans les communes des Fins et de

poste de secrétaire du club,qu’elle occupe toujours aujourd’hui, en plus de l’encadrement de l’équipe des U8 féminines ! Les larmes aux yeux aumoment de recevoir la médaille qui honore ses 28 années de bénévolat, elle confie : “Je n’aime pas trop les honneurs,

Les récipiendaires et le maire des Fins.

j’aime bien être discrète” , avant d’ajouter en sou- riant : “Mais c’est vrai que cela fait plaisir…” La discrétion, c’est le terme qui qualifie effec- tivement le travail de

Morteau,certaines béné- voles font vivre leurs associations depuis des décennies. La première, Yvette Journot reçoit donc la médaille de bronze de la

rdins Comtoi e ann trois filles à l’entraînement, et de fil en aiguille elle devient monitrice du groupe des Pous- sines et aide le groupe de l’Éveil. Elle l’avoue, “la Saint-Michel, c’est une grande famille et on a chacun notre place.” Elle aussi “préfère rester dans l’ombre,parce que les honneurs ce n’est pas trop mon truc.” Annie Perrin reçoit sa médaille d’argent de la Jeu- nesse et des Sports avec beau- coup d’émotion pour ses 36 années de bénévolat. Modeste,

elle ajoute : “Il y a en d’autres dans le club qui en font autant que moi” , avant de conclure : “Quand je fais plaisir aux autres, je suis contente” , ce qui résume bien tout l’esprit du bénévolat. De son côté, Rosiane Levy fonde le club d’Aïkido de Morteau en 1990 et le préside depuis aujourd’hui 30 ans, après être restée deux ans à la tête du club de Pontarlier. Ceinture noire, elle y enseigne bénévolement à raison de quatre entraînements

par semaine. Pour elle, cette médaille Jeunesse et Sports, “c’est une reconnaissance, les adhérents du club ont été contents et moi je suis très recon- naissante.” Un engagement fort et durable qui permet à la vie associative et sportive de se maintenir, de se développer et surtout de motiver les plus jeunes pour continuer de faire vivre ces clubs comme de grandes familles. n S.F.

“Quand je fais plaisir aux autres, je suis contente.”

Jeunesse et des Sports pour son engagement au club de Football U.S. Les Fins. Au début, elle confie ne pas connaître grand- chose au monde du foot avant de s’y intéresser pour suivre les matches de sonmari, footballeur. En 1991, elle se voit proposer le

Ja aux ar Ham sou e bonn ces bénévoles qui œuvrent dans l’ombre et garantissent le bon fonctionnement du club auquel elles appartiennent. L’investis- sement d’Annie Perrin au club de gymnastique de la Saint- Michel en témoigne également. Au départ, elle accompagne ses

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