Journal C'est à Dire 261 - Janvier 2020

V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E

1,50 euro pour un trajet Fuans-Besançon La Région teste sur le péri- mètre des Portes du Haut- Doubs une application de covoiturage pour courtes et moyennes distances. Les salariés des entreprises S.I.S. sont notamment visés mais pas que. Il faut s’inscrire. Portes du Haut-Doubs Y aura-t-il grâce au test de la Région davantage

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de passagers dans les voi- tures circu- lant sur la route des Microtech- niques ? (photo archive Càd).

J acques travaille dans une entreprise d’Avoudrey et s’est enregistré comme conducteur sur la ligne Mobigo covoiturage “Baume-les- Dames-Avoudrey”, soit un parcours de 32 km. En chemin, il prend Karim à Baume-les-Dames et Sté- phanie à Bremondans, enregistrés eux aussi sur l’application et ayant choisi Jacques comme conducteur. Coûts pour Karim et Stéphanie : 1,50 euro chacun. Jacques, de son côté, empoche 4,20 euros (32 km x 0,10 = 3,20 euros + 1 euro au titre du second voyageur). Lemême tarif est demandé pour un trajet Besan- çon-Fuans (1,50 euro) alors que le conducteur empoche 4,90 euros (39 km entre Besançon et Fuans). La Région Bourgogne-Franche- Comté lance l’application “Mobigo covoiturage” pour favoriser les déplacements sur le territoire de la communauté de communes des Portes duHaut-Doubs, un territoire

du territoire régional.À l’heure où nous bouclions ces lignes, l’appli- cation n’était pas encore tout à fait disponible. Le site Internet covoi- turage.viamobigo.fr fonctionne. Les automobilistes peuvent s’inscrire et noter leurs prochains trajets. Le nombre fera le succès de ce test. n

sur l’application, qu’il choisisse sa ligne, son sens de circulation, la périodicité de ses trajets, son conducteur, et le tour est joué. “Ce covoiturage est organisé et conven- tionné par la Bourgogne-Franche- Comté indique Michel Neugnot. Notre région est celle où les dépla- cements domicile-travail sont les plus nombreux et plus longs selon l’I.N.S.E.E.” Près de 6 actifs sur 10 quittent leur commune de résidence pour aller à leur travail. Le lieu de travail tend à s’éloigner du lieu de rési- dence. En 2019, les communes ne disposant d’aucune offre de trans- port représentaient encore 22 %

pilote. La collectivité régionale contribue à l’indemnisation du conducteur et du voyageur aumême titre que d’autres moyens de trans- port (car,T.E.R.) depuis le 19 décem- bre dernier, date à laquelle Michel Neugnot, vice-président de la Région en charge des Transports, a présenté cette offre de covoiturage àValdahon. Elle est censée résoudre les problèmes de mobilité des sala- riés travaillant notamment dans les entreprises et manufactures de Valdahon, Étalans, Avoudrey, au mieux de réduire l’empreinte car- bone. Très simplement, il faut que le conducteur ou le passager s’inscrive

l Informations : covoiturage.viamobigo.fr

l Les lignes pour l’instant concernées par l’application “Mobigo covoiturage” 1/ Besançon-Fuans 2/ Baume-les-Dames-Avoudrey

Valdahon

Nicolas Bernard, origamiste en herbe Depuis 4 ans, Nicolas Bernard, s’initie et se passionne pour l’art de l'origami. Il consacre une partie de son temps libre à cette pratique issue de la culture ancestrale asiatique, qu’il adopte sous une forme plus moderne : l’origami en 3D.

É lève de troisième au collège de Valdahon, Nicolas découvre cette activité manuelle avec son cousin âgé lui aussi aujourd’hui de 14 ans.Tous deux s’intéressent à l’art du pliage sous sa forme classique, mais rapidement Nicolas s’oriente vers une branche dérivée de l’ori- gami : l’origami en 3D, aussi appelé “origami modu- laire”. Il explique : “J’ai commencé en regardant sur Internet, il y a plein de tutoriels surYoutube qui expli- quent comment faire.” Hérité de l’art du kusudama, l’origami 3D consiste en la maî- trise d’un pliage de base de forme triangulaire, suivi d’un assem- blage minutieux des différentes pièces, le tout formant une construction de plus ou moins grande taille, en trois dimen- sions. Sandrine, la maman de Nicolas, ajoute : “Les origamis en 3D apportent plus de satis- faction, plus de volume que les origamis classiques.”

La clé de la réussite repose sur deux points : lamaîtrise parfaite du pliage de base afin qu’ils puis- sent s’emboîter les uns dans les autres, et surtout “beaucoup de patience” confie Nicolas. Depuis qu’il a 10 ans, Nicolas se perfec- tionne et réalise aujourd’hui ce pliage avec une facilité décon- certante, en regardant la télé- vision, le soir après l’école, dès origamis en 3D. Grâce aux tuto- riels sur Youtube, dont certains dénombrent plusieurs millions de vues,Nicolas fabrique ensuite des cygnes, des guitares, des pin- gouins colorés. Ses créations, il les offre, en conserve certainesmais pratique cette activité de manière plutôt solitaire. “À chaque fois qu’il montre ses origamis, les gens disent que c’est vraiment chouette mais la plupart n’ont pas la patience de faire les pliages” explique sa maman. Pour par- qu’il a unmoment libre il plie et prépare les pièces qui lui serviront de base pour former ces

Ses créations, il les offre.

Nicolas a 14 ans, il s’est passionné pour cet art du pliage.

tager ses créations et se faire un petit peu d’argent de poche, Nicolas réfléchit à un moyen d’initier les autres à cette activité manuelle. “On a pensé à vendre les pliages déjà faits, sur unmar- ché créatif par exemple, avec des liens Internet pour que les enfants puissent réaliser eux-mêmes les

origamis 3D” explique sa maman, sur un modèle du jouet Lego, à assembler soi-même. Une idée qui pourrait permettre à d’autres de découvrir cette pra- tique manuelle tout en contour- nant, pour commencer, la diffi- culté du pliage initial. n S.F.

Nicolas a 14 ans, il s’est passionné pour cet art du pliage.

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