Journal C'est à Dire 194 - Décembre 2013
Le journal gratuit du Haut-Doubs
9 décembre 2013 N° 194
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
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S O M M A I R E
Le rapport qui inquiète l’hôpital de Morteau. Un document publié par l’Agence régionale de santé remet en cause l’existence des hôpitaux locaux dont ceux de Mouthe et Morteau. (page 4) Municipales : partants et indécis. Dans le Val de Morteau, les candidats commencent à afficher leurs ambitions à trois mois des élections municipales. Tour d’horizon, des Fins aux Gras. (page 10) La route de Plaimbois condamnée. Le Conseil général a décidé de fermer la route qui mène de Plaimbois-du-Miroir à la vallée du Dessoubre. Habitants divisés et pétition en vue. (page 31) Il brûlait des centaines de pneus. Un professionnel a été pris en flagrant délit. Depuis des mois, il brûlait des pneus en toute dis- crétion dans la forêt du Luhier. (page 40)
La joyeuse bande des conscrits aux Gras.
(Le dossier en pages 21 à 26)
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R E T O U R S U R I N F O
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ÉDITORIAL
Bientôt une équipe
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. responsabilité de ce qui avait été annoncé comme des négli- gences de gestion” affirme lʼancien directeur. “Dès le départ, je nʼai eu de cesse dʼexpliquer que les écarts constatés étaient erronés poursuit-il. La M.J.C. de Morteau avait juste omis de comptabiliser les produits à rece- voir pour un montant de 67 000 euros pour lʼexercice 2012.” Depuis, des comptes rec- tificatifs ont été produits, lais- sant apparaître un trou pour lʼexercice 2012 de 17 000 euros (correspondant au déficit de lʼexploitation du cinéma LʼAtalante). On est donc loin des 85 000 euros annoncés alors. La présidente de la C.A.F. du Doubs (qui soutient financière- ment les M.J.C.), présente à la dernière assemblée généra- le de la M.J.C., a tenu à réha- biliter lʼhonneur de Stève Dupuis dans cette affaire. L’ancien directeur de la M.J.C. remet les points sur les i L’ancien directeur de la M.J.C. de Morteau, débarqué de la structure l’an dernier, souhaite juste que l’on rétablisse son image écornée (photo archive Càd). P lusieurs fois dans nos colonnes, nous avons évo- qué la délicate situation financière de la M.J.C. de Mor- teau que la nouvelle directrice Nathalie Farah sʼattachait à redres- ser depuis quʼelle a succédé à Stève Dupuis, lʼancien directeur remercié. En octobre 2012, la structure associative était secouée par la découverte dʼun trou de 85 000 euros, imputable, selon le conseil dʼadministration, à une mauvaise gestion du précédent directeur. Ce dernier, qui est aujourdʼhui directeur de la M.J.C. de la Petite Hollande à Mont- béliard, revient, un an après ces déboires, pour mettre au clair cer- taines contrevérités selon lui. “La dernière assemblée générale de la M.J.C. a permis de réta- blir un certain nombre de “véri- tés” comptables dégageant ma
Dimanche En son temps, Jésus les avaient chas- sés. Aujourd’hui, les marchands du temple semblent vouloir prendre leur revanche. Au temps de la mondiali- sation et de l’uniformisation à outran- ce, il y aurait tant d’arguments en faveur de l’ouverture des magasins le dimanche que ceux qui défendent l’existence d’un jour de repos dans la semaine passent désormais pour des rétrogrades et des passéistes. Seule- ment, les partisans du travail domi- nical et du libéralisme commercial oublient sans doute les conséquences sociales, si ce n’est sociétales, qu’aurait l’ouverture systématique et générali- sée. Une étude récente du très sérieux Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) faisait état des conséquences de l’ouverture dominicale générali- sée : non seulement le nombre d’emplois n’augmenterait pas forcé- ment, mais il pourrait baisser de quelque 20 000 unités. L’argument de la hausse du pouvoir d’achat des salariés concernés ? Pas plus solide car non seulement cette règle est très disparate, mais pas appliquée par- tout. Comment expliquer par exemple que la convention collective de la bou- langerie prévoie 25 % de majoration des salaires le dimanche et que la convention de la pâtisserie ne prévoie rien ? La liberté d’entreprendre doit s’arrêter là où les libertés individuelles sont mises en cause. Près de 60 % des salariés qui travaillent le dimanche déclarent qu’ils préféreraient ne pas travailler ce jour-là s’ils avaient le choix. Ont-ils vraiment le choix ? Justement pas. Enfin l’argument qui consiste à affirmer que l’ouverture le dimanche est profitable à ceux qui n’ont pas le temps de faire leurs courses pen- dant la semaine est tout simplement fallacieux. Si on raisonne ainsi, pour- quoi ne pas permettre aux grandes surfaces d’ouvrir également la nuit après tout. Tout achat effectué le dimanche se fait au détriment des achats de semaine, donc du com- merce traditionnel qui serait, en cas d’ouverture généralisée le dimanche, le grand perdant d’une loi plus per- missive. Au profit de qui, au bénéfi- ce de quoi ? Les géants de la distri- bution y trouveraient évidemment leur compte et la rentabilité des enseignes y gagnerait ce que la sérénité des salariés et la stabilité des cellules fami- liales déjà suffisamment malmenées y perdraient. Le modernisme dont les pro-dimanche se targuent n’est sans doute pas dans le retour à un escla- vagisme revisité. Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2013 Crédits photos : C’est à dire, B.B.H.D., C.C.V.M.
de hand au Russey
F rédéric de Brito est un vrai pas- sionné. Le handball, il l’a pra- tiqué pendant plus de dix ans à la Jeanne d’Arc deMaîche et après plusieurs années d’arrêt, il a aujour- d’hui envie de rechausser les bas- kets. Étant désormais domicilié sur le secteur du Russey, il a donc eu l’idée d’essayer d’y créer une équi- pe masculine senior : “Après avoir passé plusieurs annonces, nous sommes déjà une quinzaine de personnes prêtes à s’entraîner et défendre ces nouvelles couleurs” se réjouit-il. Largement de quoi fai- re une équipe même s’il espère encore voir de futures recrues le rejoindre : “Tout le monde est bien- venu de 18 ans à plus de 40 ans.” Il le sait, l’osmose se fera au fil des rencontres dans un esprit convi- vial dont il entend faire un atout pour son futur groupe. Désormais, il doit s’occuper de la partie administrative. En partant des Demandeurs d’Asile) a fait intervenir une entreprise spécia- lisée pour nettoyer l’appartement que la famille étrangère occupait à Levier. Selon nos informations, le logement a été trouvé dans un état insalubre. “Il y avait des blattes partout, y compris dans les gaines électriques. Au plafond, elles étaient en grappes” rapporte un témoin qui a visité l’endroit peu de temps après le départ de la famil- le de Léonarda. Le T4 était sens dessus dessous. Dans une des chambres, des vêtements entas- sés négligemment sur le sol se mêlaient à un indéfinissable bazar. Dans une autre, le placard débor- dait d’habits mis en boule. Il y avait un peu partout sur les murs des traces de moisissure notamment dans la cuisine où les témoins rap- portent avoir vu sur le sol des bibe- rons sales et des boîtes de lait. Dans les toilettes souillées trônait un cendrier. Selon nos informa- tions, seule la salle de bains était à peu près en état. Tel qu’il a été trouvé, le logement donnait l’impression d’avoir été fouillé et retourné. “Il n’était tout simplement pas entretenu. Tout cela est la conséquence d’un défaut d’hygiène” note une source proche A près l’expulsion de la famil- le Dibrani en octobre, le C.A.D.A. (Centre d’Accueil
de zéro, la tâche n’est pas des plus simples. “On a deux possibilités : créer un club à part entière en dépo- sant des statuts et en désignant un président, un secrétaire et un tré- sorier ou devenir une section spor- tive de familles rurales si cette asso- ciation donne son accord.” La déci- sion est imminente. Restera ensui- te à régler les questions liées à l’occupation du gymnase. “Une simple question d’organisation du calendrier en accord avec les autres associations” explique Fré- déric. Il sera alors temps de fou- ler le parquet. “On fera nos pre- miers entraînements en mars avec pour objectif de débuter en cham- pionnat départemental dès sep- tembre 2014.” D’ici là, le recrute- ment va se poursuivre tout com- me l’indispensable recherche de sponsors afin de s’équiper en tenues comme en ballons. L’appel est lancé. du dossier. Selon nos informations, un représentant de la C.A.D.A. aurait avoué avoir rarement vu cela en découvrant le logement. Face à l’ampleur de la situation, le Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile a donc fait appel aux services d’une société spécialisée pour qu’elle fasse le grandménage. La consigne aurait été donnée de vider l’intégralité de l’appartement : vête- ments, meubles, jouets, etc. Même le mobilier de cuisine aurait été démonté et évacué. Le tout a été jeté dans une benne installée au pied du petit immeuble à Levier. L’opération propreté aurait coûté environ 3 000 euros. Une som- me qui englobait également la désinfection des lieux, en parti- culier le traitement contre les blattes. Financé par l’État, le C.A.D.A. va devoir rénover ce logement avant d’y héberger une nouvelle famille. Le principe de ces centres est de loger gracieusement les deman- deurs d’asile (en 2012, l’État a ver- sé 200millions d’euros aux C.A.D.A. en France). En fonction de leur sta- tut, le centre peut demander aux occupants sans papiers un loyer équivalent au maximum à 15 % des prestations sociales qu’ils per- çoivent. Contactée par nos soins, la direction du C.A.D.A. n’a pas souhaité apporter de commen- taires.
Des grappes de blattes dans l’appartement de Léonarda
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L’appartement était dans un piteux état quand le C.A.D.A. l’a repris.
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PUBLI-INFORMATION Création Or, l’art du bijou Une qualité de bijou et une qualité de service sont les deux choses auxquelles Marco Lejeune, 35 ans d’artisanat à Morteau, est particulièrement attaché. Ce sont des deux choses-là que viennent chercher les clients qui passent la porte de Création Or à Morteau, pour se faire plaisir ou faire plaisir.
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V A L D E M O R T E A U
Le rapport qui menace l’hôpital de Morteau Santé
Comme tous les hôpitaux locaux, celui de Morteau est un maillon essentiel dans la prise en charge des patients en soins de suite.
L’ antenne régionale de la Fédé- ration Hospitalière de France (F.H.F.) réagit assez vivement aux conclusions d’un rapport com- mandé par l’Agence Régionale de Santé dans le cadre de la révision du Schéma régional d’organisation des soins (S.R.O.S.). C’est notamment sur la question des soins de suite et de réadaptation (S.S.R.) en Franche-Comté que la F.H.F. est en désac- cord. Si elle ne nie pas les difficultés ren- contrées dans ce domaine qui englobe aus- si la gériatrie, elle regrette les réponses qui sont apportées par ce rapport. “Les par- tis pris du rapport, rédigé par des personnes n’ayant aucune culture gériatrique, abou- tissent à proposer des seuils de 30 et 60 lits, qui condamnent ipso facto les établisse- ments de petite taille, comme les centres Un récent rapport demandé par l’Agence Régionale de Santé pré- conise un certain nombre de mesures qui pourraient conduire si elles étaient retenues, à l’abandon des hôpitaux locaux.
hospitaliers locaux” assure la F.H.F. Franche- Comté. Elle ajoute qu’au regard de la métho- de retenue, “sur les 8 établissements francs- comtois existants, deux (Saint-Amour et Nozeroy), ont d’ores et déjà été transformés en E.H.P.A.D., trois sont menacés par les conclusions du rapport, et l’on peut s’interroger sur le devenir des trois restants : Morteau, Baume-les-Dames et Arbois.”
deviennent des E.H.P.A.D. “Les centres hos- pitaliers locaux, préfiguration du service public territorial, sont au gré des politiques régionales, souvent ignorés par les Agences Régionales de Santé, voire menacées de transformation en E.H.P.A.D. Cinquante- neuf centres hospitaliers locaux ont ainsi disparu de 2004 à 2012” rappelle la Fédé- ration Hospitalières de France. L’argument
Marco Lejeune vous accueille pour les fêtes.
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annonce Marco Lejeune qui au fil des années est heureux de tisser “des liens amicaux” avec sa clientèle. La qualité est le point commun à tous les bijoux présentés dans les vitrines de l’artisan mor- tuacien. Par exemple, les pierres sont systématiquement serties, ce qui est un gage de fiabilité dans le temps. “Les pierres sont garanties contre la perte. Nous assurons le S.A.V. en cas de pro- blème” prévient Marco. Côté tendance, on peut se fai- re plaisir ici avec des bijoux originaux à tous les prix. L’or blanc est tou- jours très apprécié, ain- si que les diamants. L’argent et le titane sont aussi des métaux qui apportent une touche d’élégance à la personne qui les porte. En cas de doute, demandez conseil à Marco Lejeune qui sait faire partager sa passion du bijou. L’artisan fabrique tou- jours à la demande un bijou sur mesure qui se transmettra d’une génération à l’autre dans une famille. Sa valeur sentimenta- le dépassera sa valeur pécu- niaire. Dans tous les cas, le bijou raconte une histoire person- nelle qui peut commencer à Noël. À vous de choisir.
Or, pour la F.H.F., ces hôpitaux de proximité qui n’ont plus de pla- teau technique jouent toujours un rôle essentiel dans le parcours de soins. “Ces structures sont intéres- santes dans le sens où elles assu- rent un service de proximité de pri- se en charge des patients. On y pro-
financier qui pourrait conduire l’A.R.S. en Franche-Comté à faire de tels choix ne tient pas selon Denis Valzer. “1,5 % de l’enveloppe finan- cière hospitalière régionale est dédiée aux hôpitaux locaux” dit-il. Les fer- mer ne permet pas de réaliser des économies sensibles.
“1,5 % de l’enveloppe financière hospitalière régionale.”
Ce bijoutier qui a 35 ans d’artisanat à Mor- teau à son actif, a gagné la confiance de ses clients en leur propo- sant à la fois des bijoux originaux de qualité et un service irrépro-
digue des soins” indique Denis Valzer, délé- gué régional de la F.H.F. Finalement, pour cela, ces hôpitaux mobilisent assez peu de moyens : “des infirmières présentes en per- manence, et des médecins de ville qui vien- nent visiter les patients. L’idée de ce rap- port de mettre en cause la qualité des soins dispensés dans ces hôpitaux est irrespec- tueuse vis-à-vis du personnel qui y travaille.” Néanmoins, sur le plan national, la poli- tique de la plupart des A.R.S. est d’abandonner ces hôpitaux locaux qui
Pour l’instant, aucune décision n’est arrê- tée. La révision du S.R.O.S. en est au sta- de des discussions. Aucune décision n’est arrêtée. Selon nos informations, l’A.R.S. est en désaccord sur un certain nombre de points présents dans ce rapport. En revanche, si la décision d’abandonner Mouthe devait être prise, beaucoup crai- gnent dans le milieu hospitalier que Mor- teau connaisse le même sort à plus ou moins long terme. T.C.
Une collection de très belles montres.
chable. Pour les fêtes de Noël, cet homme de contact et de savoir-faire apporte de la nou- veauté. “Je travaille de plus en plus avec l’atelier d’horlogerie Michel Épenoy à Morteau. Il fabrique des montres méca- niques griffées Marc Lejeune que je garantis cinq ans. J’ai également en vitrine une col- lection de très belles montres “Michel Épenoy” qui sont du niveau de gamme des marques Michel Herbelin ou de Péqui- gnet. Et c’est du Made in local”
Rush de Noël ?
Les consommateurs pourraient dépenser moins Sur la bande frontalière, le pouvoir d’achat se maintient. Mais l’U.D.A.F. redoute que l’incertitude fiscale actuelle vienne entraver la consommation.
D écembre s’installe et les consommateurs prennent le chemin des magasins pour faire leurs cadeaux de Noël. Leur pas est décidé ou timide en fonction des commerces. En règle générale, la période des fêtes de fin d’année est encore épargnée
un effet sur le niveau de la consommation. L’une d’elle est la réforme fiscale. “Elle aboutit à ce que des familles qui jusque- là ne payaient pas d’impôts en paient. Cette incertitude autour du travail et de la fiscalité plom- be le moral des ménages” obser-
par la crise, notamment dans une région comme le Haut-Doubs fronta- lier où le pouvoir d’achat se maintient. La der- nière étude nationale
ve-t-il. Ce contexte risque selon lui de frei- ner beaucoup de consommateurs plus regardants dans leurs dépenses. S’ils feront
“Rompre avec la morosité.”
de l’I.N.S.E.E. montre que la consommation des ménages en France progresse légèrement à la fin 2012 (+ 0,2 %), une ten- dance qui pourrait se confirmer cette année. En revanche, s’ils continuent d’acheter, les consom- mateurs pourraient dépenser moins. Selon Gérard Carré, président de l’Union Départementale des Associations Familiales (U.D.A.F.), des mesures gou- vernementales pourraient avoir
des cadeaux, ils chercheront à dépenser moins. “Je n’ai pas de statistiques pour le démontrer, mais il a une incidence. On a pu remarquer que les bourses aux jouets et les bourses aux vête- ments ont très bien fonctionné cette année. Cela signifie que les familles ont toujours cette envie de faire des cadeaux, mais ont moins de budget. Elles essaient de s’adapter et de trouver des solutions en cherchant d’autres circuits de consommation.”
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V A L D E M O R T E A U
Le frontalier Raphaël Droz-Grey lance une pétition Las de voir le gouvernement inflexible sur la question du droit d’option concernant l’assurance-maladie des fron- taliers, le jeune homme résidant à Villers-le-Lac lance sa propre pétition. Il espère recueillir 50 000 signatures. Assurance-maladie
C’ est à dire : Pourquoi cette pétition et sur- tout pourquoi main- tenant alors que la fin du libre choix semble définitivement actée ? Raphaël Groz-Grey : Je me dis qu’il n’est peut-être pas encore trop tard pour faire comprendre au gouvernement que les consé- quences de cette suppression du libre choix peuvent être dra- matiques pour l’économie des zones frontalières. Par ailleurs, nous n’avons aucune informa- tion précise sur la couverture sociale dont on bénéficiera à la C.M.U. Il faut que les moda- lités de la transition soient cla-
familles bien au-delà du Val de Morteau, du Haut-Rhin à la Haute-Savoie. J’espère atteindre plusieurs milliers voi- re dizaines de milliers de signa- tures d’ici la fin du mois de jan- vier. Ensuite, s’il faut que j’aille au ministère de l’Économie à Paris pour déposer ces signa- tures, je le ferai. Càd : Vous êtes travailleur frontalier dans une entre- prise du Locle. Dans votre cas, quel impact aura le pas- sage à la C.M.U. volontaire française ? R.D.-G. : J’ai fait mes calculs. Grosso modo, la C.M.U. seule,
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rifiées et que tout cela ne soit pas fait dans la précipitation. Je crains que la mise en place du nouveau système soit une catastrophe. D’où cet-
sans compter une complémentaire, ça me coûterait envi- ron 600 euros par mois. Actuellement, mon assurance me coûte 170 euros par
“Ce changement provoquera une vraie baisse de la consommation.”
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vilégiés, que rétorquez-vous ? R.D.-G. : Oui, ils sont privilé- giés car ils ont des salaires plus élevés. Mais ce n’est que le résul- tat d’un taux de change entre l’euro et le franc suisse qui nous avantage. Et on n’a tellement peu d’industrie en France qu’on est bien obligés d’aller chercher de l’emploi en Suisse. Après, il est vrai que la cotisation à la Sécu sera proportionnelle à nos salaires. Néanmoins, ce chan-
gement va faire un gros trou dans le budget des frontaliers et surtout provoquera une vraie baisse de la consommation dans toute la bande frontalière. Le seul bénéfice de cette affaire est qu’il aura pour conséquence de faire baisser les prix de l’immobilier dans le Haut-Doubs, devenus inaccessibles pour beau- coup de monde. Propos recueillis par J.-F.H.
te initiative que j’ai prise mi- novembre. Il n’est jamais trop tard pour être entendu. Càd : Le 21 novembre, vous étiez à environ 150 signatures et vous en espérez 50 000. C’est énorme, et qu’en ferez-vous si vous atteignez ce chiffre ? R.D.-G. : Oui, mais ça corres- pond au potentiel des tra- vailleurs frontaliers et de leurs
mois, ce sera donc quasiment quatre fois plus. Le gouverne- ment a très mal fait ses cal- culs en pensant récupérer 250 millions d’euros mais sans penser à tout ce que coûtera l’assurance-maladie avec ces nouveaux assurés. On va enco- re creuser le trou de la Sécu. Càd : À ceux qui estiment que l’équité doit être la règle et que les frontaliers sont pri-
POUR SIGNER LA PÉTITION : http://www.avaaz.org/fr/petition/Maintien_du_droit_doption_ dassurance_maladie_des_travailleurs_fronataliers_Suisse//?launch
Raphaël Droz-Grey a lancé sa pétition mi-novembre.
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Santé
En bref…
Des médecins s’opposent au plan de redéploiement des urgences Un Collectif des Professionnels de santé du Haut-
Consolation Lʼassociation Artisans de Paix- Val de Consolation organise une rencontre avec les frères Pier- re et Raymond Jaccard au Monastère du Val de Consola- tion dimanche 15 décembre. Repas pris en commun à 12 h 30 et à 14 h 30, projection du film de Marc Jeanson : “Frères pour lʼÉternité”. Ce film retrace, grâ- ce à des documents inédits tour- nés dans différents pays, la vie des frères Jaccard, ainsi que des images récentes sur leur mission actuelle en France. À lʼissue de la projection, vers 15 h 30, discussion libre avec Pierre et Raymond Jaccard. Par- ticipation aux frais de la journée, repas de midi inclus : 30 euros. Réservation par téléphone au 03 81 43 67 67. Radio Depuis un an, en complément du 95.4 F.M., il est possible dʼécouter Radio Collège Per- gaud depuis son site Internet www.radiocollegepergaud.com et entendre les infos de R.F.I. (Radio France Internationale) plusieurs fois par jour. Il est pos- sible dʼécouter ou réécouter sur Internet quelques rubriques et interviews en podcast. Radio Collège Pergaud est une radio associative en milieu rural créée en1986.
Doubs composé de plusieurs praticiens formés aux urgences se dit ignoré des pouvoirs publics. Ils en appellent à la ministre de la Santé.
S ur le Haut-Doubs actuel- lement, 16 médecins généralistes équipés de matériel de réanimation ont signé une convention de médecins correspondants du S.A.M.U. À ce titre, ils partici- pent, de jour comme de nuit, à la prise en charge des urgences pré-hospitalières sur demande du centre 15. Ils bénéficient par ailleurs, deux fois par an, d’une formation continue dispensée par des médecins du S.A.M.U. 25. Le Haut-Doubs dispose éga- lement de Médecins Sapeurs- Pompiers (M.S.P.) au nombre de 12 intervenants également sur les urgences pré-hospita- lières. Dans le même temps, les pompiers du Doubs ont égale- ment favorisé le développement d’Infirmiers Sapeurs-Pompiers (7 sur le secteur) qui peuvent intervenir soit seuls (sur des pathologies bénignes) soit en complément de médecins en fonction de la gravité de l’intervention. Enfin 4 sages-femmes exercent localement, intervenant éven- tuellement avec les médecins, pour leurs parturientes. Alors quand l’Agence Régiona- le de Santé (A.R.S.) a annoncé le 28 octobre dernier le besoin
de créer une nouvelle antenne du S.M.U.R. dans le Haut-Doubs, le sang de ces médecins (dont les Docteurs Gaerthner de Mor- teau, Guignard et Jacquot de Maîche, Prêtre de Bonnétage et Rondot d’Orchamps-Vennes) n’a fait qu’un tour. Étant donné que l’ensemble de ces professionnels de santé bénéficie en plus de l’implantation de 8 Centres de Secours Sapeur-Pompier situés à Morteau, Villers-le-Lac, Le Russey, Maîche, Damprichard, Charquemont, Saint-Hippoly- te et Orchamps-Vennes et de 8 centres ambulanciers privés, ils estiment que le système actuel “permet un maillage sans faille du territoire et que la situa- tion sanitaire du Haut-Doubs peut être enviée par nombre de départements français.” Ce col- lectif de médecins a franche- ment l’impression que l’A.R.S. de Franche-Comté “a choisi d’ignorer l’ensemble des pro- fessionnels de santé du Haut- Doubs en annonçant la création d’une antenne S.M.U.R. sur ce même territoire. La présentation de ce dossier fait état d’une popu- lation totalement surestimée (90 000 patients), ne tenant compte ni de nos infrastructures routières de qualité qui per-
Selon ces médecins, le système
actuel est très bien organisé et vouloir ajouter une antenne
S.M.U.R. serait du gaspillage.
novembre. Selon eux, la prise en charge des urgences ne va pas s’améliorer, au contraire. “L’implantation d’un S.M.U.R. va faire disparaître à la fois le réseau des médecins corres- pondants du S.A.M.U. et les médecins sapeurs-pompiers” esti- ment ces praticiens du Haut- Doubs. Dans le même temps, l’A.R.S. a annoncé la dotation d’un héli- coptère sanitaire (3 millions d’euros) en complément de l’hélicoptère de la sécurité civi- le (voir notre édition précéden- te), “si comme prévu, l’hôpital de Montbéliard se voit attribuer
mettent par des réseaux 2 X 2 voies une arrivée des équipes S.M.U.R. dans des délais infé- rieurs à 30 minutes, ni de l’engagement d’un moyen héli- porté (15 à 20 minutes de vol maximum en tout point du département)” argumentent-ils. La création de cette nouvelle ligne S.M.U.R. dans le Haut- Doubs est chiffrée entre 1,2 et 1,4 million d’euros par an pour les comptes de la Sécurité socia- le, soit “6 à 7 fois plus que le sys- tème actuel” pensent les méde- cins du Haut-Doubs qui ont fait connaître leur point de vue à la ministre de la Santé Marisol Touraine à qui ils ont écrit mi-
une deuxième ligne S.M.U.R., la note risque d’être particu- lièrement salée pour les contri- buables” ajoute le collectif qui parle d’une décision “absurde qui conduira à de nombreux transports injustifiés et à un engorgement supplémentaire des services d’urgences. Il est inacceptable que des décisions aussi graves puissent être prises au vu de statistiques rapides, manipulées et tronquées, ne ren- dant pas compte des réalités de notre territoire, mais témoignant d’une totale déconnexion de la situation locale” terminent-ils.
J.-F.H.
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Les Fins Vieillir dans un petit chez soi entouré des autres La commune des Fins en partenariat avec l’A.D.M.R. a choisi d’investir dans un concept de résidence non médicalisée, conçu pour la convivialité, le confort, la sécurité et la liberté des seniors.
S i le bien vieillir rime avec contemplation paysagè- re, alors les futurs rési- dents vivront longtemps et en bonne santé. À quelques encablures de la piscine des Fins, la Résidence A.D.M.R. bénéfi- cie d’un point de vue exception-
nel sur le Val de Morteau. Au départ du projet, une étude pilo- tée par l’A.D.M.R. menée auprès des personnes âgées de plus de 65 ans domiciliées aux Fins et dans les communes voisines. Ce travail réalisé en 2011 a mon- tré que cette population souhai-
tait se loger dans une structu- re collective de petite taille tout en restant dans son village et en conservant un maximum d’indépendance. “À l’époque, on avait recensé 86 personnes inté- ressées. Cette résidence senior peut être considérée comme une
alternative entre le domicile et la maison de retraite. Il s’agit d’un établissement non médica- lisé à destination des personnes âgées contraintes de quitter leur logement pour des raisons autres que la santé. Parce qu’elles souf- frent d’isolement, parce qu’elles vivent dans des logements trop grands à entretenir…” , indique Willy Cadet, le directeur de l’A.D.M.R. du Doubs. Réalisé sur les plans du cabinet Archi.Tech, le bâtiment s’organise en deux espaces. Il comprend 14 logements d’environ 43 m 2 adaptés aux per- sonnes à mobilité réduite. Tous sont équipés d’une chambre, d’une pièce principale, d’un coin cuisine, de placards et d’une sal- le d’eau. On peut y vivre seul ou en couple. Les espaces col- lectifs répondent aux exigences de fonctionnalité, d’ergonomie et de modularité. Ils abritent une cuisine fonctionnelle, d’une salle à manger et d’un espace de loisirs. “On propose une offre mixte avec des logements à bas revenus éligibles aux A.P.L. et
commission d’admission a été mise en place. “L’A.D.M.R. est déjà présente aux Fins sur le volet petite enfance. Comme on
L’autre intérêt du concept rési- de dans des loyers particulière- ment accessibles dont les mon- tants mensuels varient de 820 à 990 euros selon qu’il s’agisse de logements conventionnés ou non. “On se situe facilement 30 à 50 % en dessous des prix de marché” , estime Willy Cadet. À l’arrière de la résidence s’ouvre un espace vert privatif qu’il conviendra à chacun d’embellir. F.C.
des logements pour un public plus aisé” , pré- cise Gérard Colard le maire des Fins. Les critères d’admission prennent
a pour vocation d’accompagner les per- sonnes au fil de leur existence, c’est logique qu’elle se positionne sur ce dossier. Ici, on
Des loyers particu- lièrement accessibles.
en compte l’âge, l’autonomie et le lieu d’habitation. “On cible des résidents à partir de 75 ans encore valides et habitant de préférence sur la commune.” Une
sentait le besoin d’une structu- re intermédiaire entre le domi- cile brut et un espace adapté qui sécurise” , complète Philippe Alpy, le président de l’A.D.M.R.
“La commune cherche un partenaire pour assurer la gestion de cette résidence”, explique Gérard Colard ici en compagnie de Philippe Alpy, le président de l’A.D.M.R. du Doubs.
COMMUNIQUÉ DE MR BRICOLAGE MORTEAU
Chères Clientes, chers Clients, Toute l’équipe de MR BRICOLAGE MORTEAU vous souhaite de Joyeuses fêtes de fin d’année. À l’occasion des fêtes, voici les horaires du magasin : MAGASIN FERMÉ TOUS LES DIMANCHES DE DÉCEMBRE. Mardi 24 et 31 Déc Fermeture du magasin à 16h30 Jeudi 26 Déc Ouverture du magasin à 9h00 Jeudi 2 Janvier MAGASIN FERMÉ À PARTIR DU 3 JANVIER 2014, VOUS RETROUVEREZ LES HORAIRES HABITUELS À SAVOIR : du Lundi au Vendredi de 8h30 à 12h00 et de 14h00 à 19h00 le samedi de 8h30 à 12h00 et de 14h00 à 18h00
Élus, architecte et représentants de l’A.D.M.R. ont visité le chantier le 18 novembre dernier.
Joyeux Noël & 7 r O
Ô 2013 !
La résidence senior A.D.M.R. abritera 14 logements dont 5 éligibles aux dispositifs d’aide au logement.
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La communauté de communes du Val de Morteau n’avait jamais ven- du autant de for- faits en début de saison pour le ski nordique. C’est de bon augure.
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skieurs régionaux en compéti- tion en est un. “Beaucoup de jeunes viennent acheter un for- fait.” Ensuite, les bonnes condi- tions de neige de la saison der- nière ont mis les skieurs en confiance pour l’hiver qui s’installe. À ce rythme, la C.C.V.M. pourrait dépasser la somme de 41 000 euros de for- faits ski nordique qu’elle a ven- dus l’année dernière.
(http://www.espacenordiquejuras sien.com) sur lequel la C.C.V.M. publie les informations neige du Val de Morteau. Des cartes détaillées du domaine sont éga- lement accessibles aux inter- nautes. Côté ski alpin, les pistes du Meix Musy et du Chauffaud ont ouvert le week-end du premier décembre. Le démarrage est plu-
En ski de descente, le Meix Musy est ouvert.
tôt positif. En revanche, la neige manque à ce jour pour ouvrir la pis- te de la Bonade à Gran- d’Combe-Chateleu. Si ce début de saison est
F in novembre, la neige est tombée timidement sur le Haut-Doubs.Mais son arrivée a accéléré le rush au bureau de la communauté de communes du Val de Morteau qui commercialise les forfaits donnant accès au domaine de ski nordique. Les amateurs de la discipline se sont précipités pour acheter leur pass. “Ça com- mence très fort. Nous sommes dévalisés en forfaits ski de fond. On a dû en recommander dans l’urgence pour faire face à la demande. Nous n’avons jamais vu cela en début de saison” remarque la C.C.V.M. Cet enthousiasme serait lié à plusieurs facteurs selon la col- lectivité. Les bons résultats des
“Nous sommes dévalisés en forfait.”
Le domaine skiable est ouvert depuis le 24 novembre. Les pistes qui sillonnent les crêtes du Haut-Doubs sont tra-
cées et entretenues pour offrir aux skieurs les meilleures condi- tions de glisse même si le man- teau neigeux n’est pas encore très épais. Pour tout connaître de l’état des pistes, il est désormais possible de se connecter au site Internet de l’espace nordique jurassien
réussi, c’est aussi parce que la vingtaine de personnes affectée à l’entretien, à la gestion et au fonctionnement du domaine skiable nordique et alpin, était prête pour l’arrivée de la pre- mière neige. “Nous étions opé- rationnels” indique la C.C.V.M., pour le plaisir des skieurs.
Ski nordique : les forfaits s’achètent aux caisses du Meix Musy, du Chauffaud et de la Bonade. Toutes les infos sur les conditions de ski au 09 800 863 49 Information sur les tarifs : Office de tourisme de Morteau
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Municipales 2014 Dans les communes,
il y a les indécis et les partants Si aux Gras on ne se presse au portillon pour succéder à Jean-Paul Bulliard à la mai- rie, on sait que les choses bougent à Montlebon. La première adjointe travaille actuel- lement à la composition d’une liste pour prendre la relève derrière Christophe André.
engagement politique. On sait aussi que les deux têtes de lis- te qui s’affronteront sont Thier- ry Munier et Dominique Mol- lier (du conseil sortant). En revanche, l’histoire est moins limpide aux Gras. Jean-Paul Bulliard arrête. Mais à ce jour, on ne se bouscule pas au por- tillon pour prendre la succes-
sion, ce qui commence à l’inquiéter. “J’avais ciblé un cer- tain nombre de personnes capables d’assumer cette fonc- tion. Elles ont réfléchi, et fina- lement elles ont toutes décli- né” regrette le maire sortant. Le changement de scrutin est, selon lui, un frein supplémen- taire à la décision.
L orsqu’on lui pose la question, André Pichot répond : “Je n’ai pas encore pris ma décision.” Le mai- re des Combes qui achève son premier mandat devrait annon- cer d’ici la fin de l’année s’il se représente ou pas. Pour l’heure, il se donne encore un temps de réflexion. “Je verrai pour commencer qui dans mon équipe souhaite repartir. Mon choix dépendra aussi de cela” précise-t-il. Dans le Val de Mor- teau, les rumeurs vont bon train sur les ambitions des maires sortants qui n’ont encore affi-
ché clairement la couleur. Aux Fins par exemple, on entend à peu près tout sur les intentions de Gérard Colard. Pour les uns, il ne fait aucun doute qu’il se représentera, pour les autres il passerait la main. “J’ai toujours dit que je lais- serais passer le Téléthon avant de rendre ma déci- sion qui est prise. Mais j’en informerai pour commencer mon conseil muni- cipal” tranche l’intéressé. En revanche, les choses se décantent dans les communes du Val de Morteau où les maires sortants ont annoncé qu’ils ne
se représenteraient pas. À Mont- lebon, la succession de Chris- tophe André se prépare. Cathe- rine Rognon, sa première adjoin- te, en charge des affaires sociales, travaille actuellement
té du travail engagé lors de ce mandat. Selon nos informations, une autre liste est en prépa- ration dans cette commune. Un peu plus loin, à Villers-le- Lac, on sait depuis longtemps que Jean Bourgeois, le maire sortant met un terme à son
avec d’autres membres de l’équipe sortante à la constitution d’une nou- velle liste dont elle pren- drait la tête. “Je serai offi- ciellement candidate,
Catherine Rognon à Montlebon.
Éducation
Manque de places à l’internat du lycée Xavier Marmier À la veille des vacances de Noël, Géraldine Emel, mère de famille du Val de Morteau, a dû se résoudre à trouver un studio en ville à son fils, faute de solution satisfaisante. Explication.
lorsque la liste sera bouclée” pré- vient Catherine Rognon qui che- mine étape par étape sans pré- cipitation. En tout cas, le man- dat l’intéresse. Si elle s’engage, c’est pour assurer la continui-
S colarisé depuis la rentrée 2012 au lycée Xavier- Marmier de Pontarlier, Patrick y était interne et espérait bien l’être encore en sep- tembre dernier. “Il passe cette année son Bac et comme nous habitons Morteau, c’était impor- tant qu’il puisse ne pas avoir à faire les trajets en bus matin et soir” explique Géraldine Emel qui a multiplié les démarches ces derniers mois. Quelle ne fut pas sa surprise face au refus du lycée d’accueillir son fils à l’internat : “Nous avons eu 280 demandes pour 209 places” explique Martine Dupont, pro- viseur de l’établissement : “La sélection se fait donc selon des critères comme l’éloignement et la desserte en bus ou encore des critères sociaux. Les élèves de
sont d’ailleurs aussitôt ressen- tis tout comme la fatigue accu- mulée au fil des semaines par le jeune homme. Sans vouloir aller plus loin dans la polémique, la mère de famil- le s’étonne encore d’apprendre que deux places se sont libérées à l’internat du lycée de Patrick… mais celui-ci étant déjà logé, il n’est pas prioritaire aux yeux de l’administration. Dialogue de sourds donc entre les deux parties avec au centre un élève studieux qui veut pouvoir tra- vailler dans le calme et ne sou- haite plus poursuivre là où on l’a placé par défaut. “J’ai donc dû trouver une solution à mes frais : louer un studio en ville, ce qui me coûtera avec les frais trois à quatre fois plus cher que l’année dernière” confie Géral- dine Emel. Issue inévitable que regrette la proviseure du lycée Xavier-Marmier, consciente des problèmes récurrents que pose le manque de places dans son internat. Elle conclut d’ailleurs en invitant les parents d’élèves à se battre en effet, mais à ses côtés, pour faire pression sur la Région afin d’obtenir des tra- vaux et donc plus de capacités d’accueil à l’avenir. D.A.
section sport rentrent trop tard pour prendre les transports.” Discours difficile à entendre pour la maman de Patrick pour qui la solution proposée ne convient pas. Étant souvent en déplacement professionnel, son absence obli- gerait son fils à être seul à la maison parfois une semaine entière, en plus de la fatigue accumulée par les trajets Mor- teau-Pontarlier deux fois par jour. À force de se battre pour permettre à son fils d’étudier dans de bonnes conditions, elle s’est vue proposer pour lui une place à l’internat… au L.E.P. Toussaint-Louverture. Malgré ses réticences, Géraldine en accord avec Patrick accepte de tenter l’aventure. Et c’est sans doute bien le mot qui convient : “Avec trois autres camarades scolarisés au lycée Xavier-Mar- mier, ils doivent se déplacer chaque soir après le repas et chaque matin avant le petit- déjeuner par leurs propres moyens” explique-t-elle. Un pro- blème qui s’ajoute à celui de l’ambiance générale des lieux, peu propice selon le jeune hom- me à la concentration et donc à la préparation d’un Bac géné- ral. Ses résultats scolaires s’en
Aux Fins, le maire Gérard Colard a pris sa décision mais il l’annoncera en priorité à son conseil avant la fin de l’année (photo archive Càd).
Il manque à chaque rentrée depuis quelques années plusieurs dizaines de places à l’internat du lycée Xavier- Marmier (photo archive Càd).
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Évolution entre 1999 et 2010 “Le Haut-Doubs n’est pas une réserve à frontaliers” La dernière étude de
E n douze ans, entre 1999 et 2010, le nombre d’emplois a progressé de plus de 8 % sur la ban- de frontalière française, un ter- ritoire de 105 000 habitants qui regroupe les zones d’emploi de Pontarlier et de Morteau.Malgré la hausse spectaculaire du nombre d’emplois côté suisse, l’emploi fait l’I.N.S.E.E. est consacrée à la bande frontalière, ce territoire de 105 000 habi- tants où l’emploi continue de croître, mais pas seu- lement côté suisse.
donc mieux que se maintenir en France. “Le Haut-Doubs n’est donc pas une réserve à fronta- liers” résume Patrick Pétour, le directeur régional de l’I.N.S.E.E. C’est donc le prin- cipal enseignement de cette étu- de menée en partenariat avec le Conseil général du Doubs. Cette partie du département, entre Mouthe et Maîche, totali- se 16 000 travailleurs fronta- liers et 35 400 emplois en Fran- ce, répartis dans 5 400 établis- sements. Deux actifs du Haut- Doubs sur trois travaillent donc côté France. Et si l’emploi a aug- menté côté français, c’est essen-
tiellement dû à la forte poussée du commerce local, notamment autour de Pontarlier. Le com- merce emploie quelque 4 950 personnes sur la bande fron- talière française, soit 14 % des actifs. C’est en augmentation de 30 % sur la période observée. “Cependant, cette progression s’est concentrée essentiellement sur Pontarlier et sa périphérie” commente Gilles Zémis, chargé d’études à l’I.N.S.E.E. Parallèlement à la forte pous- sée des emplois de service (la part des emplois tertiaires a été multipliée par deux entre 1975 et 2010 dans le Haut-Doubs), c’est l’industrie locale qui fait les frais de l’évolution. La part des emplois industriels a en effet été divisée par deux dans la même période. Elle a fléchi de - 14 % entre 1999 et 2010. Jus- te après le commerce, c’est l’action sociale qui occupe le plus d’actifs dans le Haut-Doubs avec 4 000 emplois. Dans le secteur industriel, la seule activité qui n’a pas détruit d’emplois entre 1999 et 2010, c’est l’agro- alimentaire. Le profil des actifs a également évolué durant la dernière décennie. “Le nombre de cadres et de professions intel- lectuelles supérieures a presque doublé, passant de 650 à 1 100 entre 1999 et 2010” poursuit Gilles Zémis. La population de la bande fron- talière a augmenté ces douze
Gilles Robert (à droite), vice-président du Conseil général : “Dans ma commune du Russey, un demandeur d’emploi sur deux n’est pas originaire de la région. ” La population de la bande frontalière a fortement évolué.
dernières années. Depuis 1999 et les accords bilatéraux sur la libre circulation des personnes en la Suisse et l’Union euro- péenne, la moitié de l’augmentation de la population
Le Locle et ses 5 200 emplois. “On a vu en dix ans affluer un grand nombre de personnes d’un grand quart Nord-Est de la Fran- ce et dans une moindre mesure d’autres bassins de population
reste du pays, qui font toujours de la bande frontalière un ate- lier de fabrication, avec une popu- lation moins pauvre qu’ailleurs (6 % de la population vit avec un bas revenu) et un chômage faible : Morteau et Pontarlier sont respectivement aux 21 ème et 23 ème rangs en matière de chô- mage le plus faible, sur 304 zones d’emploi en France. Par rapport à 1999, le Haut-Doubs fronta- lier compte 22 % d’actifs en plus (54 000 actifs), avec plus de cadres et de diplômés du supé- rieur, sa population a augmen- té de 13 % et le revenu médian par an des habitants du Haut- Doubs est près de 4 700 euros supérieur à la moyenne fran- çaise. J.-F.H.
est due au solde migratoire, c’est-à-dire à l’arrivée d’une nou- velle population alors qu’avant 1999, “la population n’augmentait que grâ- ce à son excédent
comme le Nord de la France ou la Lorrai- ne.” Le nombre de frontaliers est passé de 8 300 en 1999 à 16 140 en 2010. Cette attractivité relativement récen-
Un territoire qui reste imprégné de son passé industriel.
naturel” ajoute le statisticien. Alors que la bande frontalière totalise 8 100 emplois indus- triels, deux pôles de proximité attirent de plus en plus de sala- riés à la quête d’un emploi côté suisse : La Chaux-de-Fonds et ses 9 600 emplois industriels et
te - une douzaine d’années -a profondément modifié le visage du Haut-Doubs frontalier. Un territoire qui reste imprégné de son passé industriel avec des industries alimentaire et agro- alimentaire, le travail du bois surreprésenté par rapport au
D’où viennent les nouveaux frontaliers depuis douze ans ? (source I.N.S.E.E.).
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