Journal C'est à Dire 194 - Décembre 2013

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V A L D E M O R T E A U

Circulation Frontalier, passe ton chemin Les communes de La Chaux-de-Fonds, du Locle, des Brenets et des Plan- chettes projettent d’interdire aux travailleurs frontaliers l’accès de cer- taines routes secondaires aux heures de pointe. Une mesure jugée discriminatoire par les groupements de frontaliers.

S i elle constitue indénia- blement une source d’enrichissement à tous points de vue, l’économie transfrontalière a aussi ses revers. Elle provoque notam- ment des bouchons matin et soir aux postes frontières et dans les traversées de villes comme Le Locle ou Pontarlier qui sont encore dépourvues de contour- nements dignes de ce nom. La faute à qui, la faute à quoi ? Les torts sont partagés.

des frontaliers a adressé son recours le 27 novembre au ser- vice du développement rural et de l’environnement du canton de Neuchâtel. “Il apparaît net- tement que les horaires coïnci- dent avec les horaires de travail des entreprises. Cet arrêté est clairement une entrave à la libre circulation des personnes et notamment des travailleurs fron- taliers. Il est contraire aux accords bilatéraux sur la libre circulation des personnes.” L’Amicale des frontaliers esti- me que cet arrêté n’est pas pris pour des motifs d’ordre public et de sécurité publique mais pour favoriser le cadre de vie d’une partie de la population communale au détriment d’une autre partie. “Ces motifs parais- sent purement discriminatoires pour les résidents du centre-vil- le et pour les travailleurs pen- dulaires frontaliers ou des autres communes.” Marc Eichenberger, le président du conseil communal des Bre- nets est conscient de l’impopularité du projet. “Au départ, La Chaux-de-Fonds et Le Locle cherchaient à réduire le trafic sur ces routes. Avec cet arrêté, on a trouvé un compro-

que le passage des pendulaires sur les routes secondaires suisses finit par exaspérer les riverains et les collectivités. Les- quelles ont décidé de réagir col- lectivement en prenant un arrê- té temporaire sur la circulation routière sur un certain nombre de routes et chemins qui ser- vent d’itinéraires de délestage aux travailleurs, frontaliers notamment. “À titre expéri- mental, la circulation est inter- dite aux voitures automobiles et me modèle, rue des Dentellières, le Châtelard…), à l’exception du trafic agricole, des services publics, des riverains et des ayant-droit au bénéfice d’un macaron.” Tout est dit dans le premier article de ce projet qui pourra faire l’objet d’un recours dans les trente jours dès sa publi- cation le 1 er novembre dernier dans la feuille officielle. Les groupements de frontaliers n’ont pas tardé à réagir. L’Amicale aux motocycles de 5 heures à 8 heures et de 16 heures à 18 heures du lundi au vendredi sur les routes et chemin suivants… (route des Monts, Fer-

D’abord la topographie des lieux. Que ce soit le Col-des-Roches, le poste frontière de la Ferrière, le passage de La Cluse-et-Mijoux ou Les Brenets, ces gou-

Contraire aux accords bilatéraux.

Les communes frontalières sont exaspérées par le trafic des travailleurs “pendulaires”.

Brenets estime à juste titre que ce n’est pas sa commune qui va régler le bouchon du Locle. La solution globale relève surtout du ressort de la Confédération, du canton, voire des entreprises.

Aujourd’hui, l’évitement du Locle est encore dans une impasse financière. “Le but n’est pas de pénaliser les travailleurs mais de protéger nos routes de cam- pagne.”

mis qui nous semble acceptable même si l’on est bien conscient que cela pénalise les pendulaires frontaliers. Ce n’est pas à la population locale de subir ce tra- fic de transit.” Le “maire” des

lots d’étranglement ne se prê- tent guère à des aménagements routiers susceptibles de flui- difier le trafic. Ensuite, les usa- gers eux-mêmes qui ont bien du mal à se mettre au covoitura- ge, à emprunter les transports en commun même si le succès de la ligne ferroviaire des hor- logers ne se dément pas. Dans ce contexte, si la moindre échappatoire permet aux conducteurs d’éviter les bou- chons, faut-il s’en étonner ? Sauf

Des amateurs de pétanque ambassadeurs du Haut-Doubs Morteau

Georges Dornier, Denis Maillard et Jacques Vouillot ont participé à un concours international de pétanque en Espagne. Ils ont profité de l’occasion pour faire découvrir la saucisse de Mor- teau à Philippe Suchaud, champion du monde de la discipline. L es kilomètres ne leur font pas peur, du moment qu’il s’agit de pétanque. Mi-octobre, Denis Maillard, Jacques Vouillot et Georges Dornier (dit Dodo) étaient en Espagne, à San- ta Susanna exactement, une ville située à une quarantaine de kilomètres au nord de Barce- lone, pour participer à un concours interna- tional de pétanque. La triplette mortuacienne faisait partie des 240 équipes venues du mon- de entier, engagées dans cette compétition qui dure une semaine. L’aventure n’était pas nouvelle pour les cham-

pions vétérans départementaux 2012 qui signaient là leur sixième participation. Mais l’édition 2013 avait une saveur particulière. “C’était le 10 ème anniversaire du concours cette année. Philippe Quintais et Philippe Suchaud, deux champions du monde français, étaient pré- sents pour des démonstrations” racontent avec enthousiasme les trois licenciés du club de pétanque de Morteau qui ont eu la chance de jouer avec Philippe Suchaud. Une rencontre inoubliable avec pour les amateurs du Haut- Doubs qui n’ont pas manqué de faire décou- vrir à cette “super-star accessible” un peu de leur terroir. “Nous lui avons remis une saucisse de Morteau” sourient les trois compères qui reven- diquent un rôle d’ambassadeurs de leur région lorsqu’ils se rendent en Espagne. Systémati- quement, ils emportent dans leur valise des sau- cisses de Morteau qui leur sont données par le Chalet Jacquet et Amiotte-Suchet. “Sur pla- ce, nous avons distribué environ 6 kg de sau- cisses” précisent Dodo et ses acolytes. Des pro- duits du terroir qui ont été remis principale- ment aux organisateurs du concours.

A N I M A T I O N S C U L I N A I R E S

par des grands chefs Etienne HAVAGE a débuté sa carrière chez Léa LINSTER au Luxembourg (1 macaron Miche- lin et Bocuse d’or 1989). Il se rend ensuite aux USA, à Columbus dans l’Ohio, au restaurant HANDKE’s Cuisine (Bocuse d’or 2004 et certifié Master Chef). À son retour, et plus près de nous, il a été Chef de cuisine au Prestige impérial de Plombières les Bains ainsi qu’au restaurant St Romary de St Etienne les Remiremont. Il est actuellement installé Cuisinier Traiteur à Luxeuil les Bains sous l’enseigne LUX’TRAITEUR et pa- rallèlement il donne des cours au CFA de Vesoul.

14-15 DÉC 14 H - 18 H

SAMEDI 14

DIMANCHE 15

Etienne Havage

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Laurent Gagliardi

Laurent GAGLIARDI est actuellement chef au restaurant Jacques & Alexandre à Morteau. Il a acquis son expérience au restaurant L’Étang du Moulin auprès de monsieur BARNACHON. Il a fait plusieurs saisons, notamment à Courchevel.

HORAIRES: Lundi : 14h - 18h30 Mardi au vendredi : 9h30 - 12h / 14h -18h30 Samedi: 9h - 12h Après-midi sur rendez-vous

03 81 67 88 57 veronique.beaupoil@laposte.net 2, rue René Payot - 25500 Morteau

Denis Maillard, Philippe Suchaud (champion du monde de pétanque), Jacques Vouillot et Georges Dornier (absent Jean-Claude Messioux).

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