Journal C'est à Dire 139 - Decembre 2008

8 décembre 2008 N° 139

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 - PUBLIPRESSE @ WANADOO . FR I N FORMAT I ON - R É DAC T I ON - P U B L I C I T É - ANNONC E S

S O M M A I R E

Jean-Marie Binétruy, patron de l’U.M.P. du Doubs. Le député mortuacien devait être élu le 8 décembre. Sa mission : redonner de la cohésion au parti après les dissensions des der- nières sénatoriales. (page 4) Portable : fin des zones blanches. L’opérateur de téléphonie mobile Orange étudie la possibilité d’installer cinq nouveaux relais sur le Haut-Doubs pour que les communications passent enfin dans les endroits comme Fuans. (page 5) Le succès de L’Apprenti. Le réalisa- teur Samuel Collardey, originaire du Haut-Doubs, commente l’excellent succès d’estime de son film dans lequel ont tourné des amateurs du secteur. Il savoure mais garde la tête froide. (page 25) Halte à la contrefaçon. La contrefa- çon est devenue un vrai fléau pour certaines entre- prises. Parmi elles, la société Péquignet de Morteau. (page 34) Augustin Roland : mission accom- plie ? Les missions étrangères de Paris fêtent leurs 350 ans. Originaire des Fins, le père Roland a consacré plus de 50 ans de sa vie à l’Asie. (page 51)

Industrie, bâtiment, emploi, Suisse… La crise n’épargne pas le Haut-Doubs (Dossier pages 15 à 21)

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R E T O U R S U R I N F O

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ÉDITORIAL

Le pont de Biaufond relie à nouveau les deux pays

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. D écidément, le pavé dans la mare jeté par un habitant des Gras dans notre numéro 137 fait encore des remous. comportement complètement différent d’une petite population restante de chevreuils et de chamois affolée, et je le crains, en sursis, pour combien de temps ?” Il finit par une pirouette à lʼattention des gardes de lʼOffice de la chas- se : “Est-il nécessaire que nos gardes de l’office suivent d’aussi près cette population de lynx, n’y a-t-il pas d’autres chats à fouetter ?” … Le lynx fait encore jaser

Crise Quʼon la nomme par des circon- locutions : dépression, trou dʼair ou ralentissement, la crise est bel et bien là. Elle touche désormais nos contrées, préservées jusque- là des soubresauts de lʼéconomie. On a commencé, dans certains secteurs dʼactivité comme le bâti- ment à ne pas rappeler les habi- tuels travailleurs intérimaires. On ne renouvelle plus les contrats à durée déterminée. Et même le saint du saint de la prospérité éco- nomique, la Suisse, montre les premiers signes de faiblesse. La crise guette le Haut-Doubs, elle pourrait le toucher de plein fouet en 2009. Mais comment tout a pu basculer, en moins de deux mois alors que tous les indicateurs, jus- quʼà lʼété dernier étaient au vert ? Au départ, la part de psycholo- gie joue un rôle fondamental dans ce marasme généralisé. À force de nous rebattre les oreilles sur ces risques de dégringolade, on a fini par sʼen persuader. Et la consommation dʼun coup sʼest arrêtée. Pourtant, avant que le chô- mage nʼait commencé à frapper certaines familles, le pouvoir dʼachat des ménages nʼavait aucunement baissé, ou en tout cas, il est stric- tement au même niveau que trois mois auparavant. Mais lʼannonce même de lʼarrivée éventuelle de la crise a eu un effet dévastateur sur lemoral desménages. Et pata- tras, comme un jeu de construc- tion fragilisé par un faux mouve- ment, lʼédifice de la confiance sʼest brutalement effondré, dʼunemaniè- re exponentielle, à lʼannonce des premiers effets concrets de cette crise sur les chiffres de lʼemploi. Puis même la Franche-Comté, jusque-là bon élève, a vu ses sta- tistiques de lʼemploi dégringoler dʼun coup depuis octobre. À quelques jours des fêtes, le moral en berne des consommateurs habi- tuellement frénétiques, freine tout emballement. Mais ne consom- me-t-on pas de peur que les heures noires soient devant nous ou alors parce que, à lʼimage de lʼimmobilier, on attend que les tarifs sʼécroulent encore ? Cercle vicieux inédit quʼil conviendrait de briser lors dʼune période traditionnellement dévo- lue à un regain de consommation bienfaiteur, si ce nʼest pour le por- tefeuille, du moins pour le moral. Souhaitons seulement que la cri- se, omniprésente dans les esprits, soit oubliée le temps de la tradi- tionnelle trêve des confiseurs. Joyeuses fêtes à tous nos lecteurs et si de crise il devait sʼagir durant ces fêtes, ne fût-elle tout au plus que de foie… J ean-François Hauser

P ari gagné pour Horlo’troc ! Le 9 novembre dernier, 1 500 visiteurs sont pas- sés par la salle des fêtes des Fins où se tenait le premier salon de l’horlogerie d’hier. Cette manifestation organisée en par- tenariat par le comité des fêtes et l’Office du tourisme du Val de Morteau a rencontré un vrai succès. Fins connaisseurs ou simple curieux, horlogers ou collectionneurs, ils étaient tous rassemblés autour de l’horlogerie, le fleuron du patri- moine industriel local. “L’excellente réussite d’Horlo’troc est la preuve que cet événement était attendu” observe Jean-Pier- re Viennet, président de l’Office de tourisme. La fréquentation importante signifie aussi que cet- te première édition a réveillé la culture horlogère qui semblait sommeiller depuis que le tissu industriel du Haut-Doubs s’est étiolé. Les visiteurs ne sont pas Construit en 1881, le pont de Biaufond franchit sur une por- tée de 54 mètres le Doubs fron- talier et relie la R.D. 464 fran- çaise à la route cantonale suis- se 168. Malgré l’entretien et les remises en état successives, une opération de plus grande ampleur était devenue indispensable au vu de l’important niveau de cor- rosion atteint sur le tablier du pont et la structure porteuse. La continuité du trafic avait pu être maintenue pendant les travaux grâce à l’installation d’un pont provisoire, solution retenue pour *Voirrèglementintérieurdel’opérationdanslescommercesadhérents A près huit mois de tra- vaux, le pont de Biau- fond qui enjambe le Doubs frontalier à hau- teur de la commune de Four- net-Blancheroche, a retrouvé une nouvelle jeunesse. Le nou- vel édifice a été inauguré le 28 novembre dernier par les autorités franco-suisses. Près d’1,4 million d’euros a été engagé par les partenaires pour rénover cet ouvrage d’art abîmé par le temps sur lequel transitent près de 1 900 véhi- cules par jour.

éviter le report de la circulation sur le Col France ou sur Gou- mois. Le coût du chantier d’1,4 million d’euros a été répar- ti comme suit : 50 % pour le can- ton de Neuchâtel, 30 % pour le Conseil général du Doubs et 20 % pour l’Union Européenne dans le cadre du programme Interreg IV. Ce chantier a été effectué avec le souci de res- pecter l’environnement : “Aucun rejet n’a été effectué dans le Doubs, le chantier ayant été confi- né et les particules aspirées” pré- cisent les services du Conseil général.

Après lʼassociation les Gazouillis du Pla- teau qui est venue à la défense du pré- dateur, cʼest au tour des chasseurs de nour- rir le débat. Par la voix de son président Patrice Duffait, cʼest lʼassociation com- munale de chasse agréée de Plaimbois- Vennes qui ne comprend pas les raisons pour lesquelles il faudrait défendre ce grand prédateur “et acquitter le massacre qu’il com- met” avance Patrice Duffait. Selon lui, en 2004, les populations de chevreuils sont estimées à une centaine dʼindividus que 1 000 hectares. “Il n’en reste qu’une quinzaine, malgré les pré- lèvements de la chasse bien inférieurs à l’accroissement normal de l’espèce” affirme le président de lʼA.C.C.A. Le coupable serait le lynx. Pour la cinquième année consécuti- ve, une nichée de deux ou trois petits a été observée du côté de Plaimbois, “et des dizaines de carcasses de chevreuils retrouvées. Que dire encore de ce chasseur de bécasses qui a vu son chien attaqué par un énorme mâle lynx.” Patrice Duffait poursuit : “Nous observons un

PLATEAU DE MAÎCHE

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Un pont provisoire sera installé à Biaufond LestravauxderénovationdupontdeBiaufondsontprogrammésenavril.Pen- dantlechantierquidureraquatremois,unpontprovisoireseraposé.800voi- turesdefrontaliersempruntentcetitinérairetouslesjours. Routes

partenairessuissesetfrançais paieront700000euroschacun -,voulaientéviteràtoutprixle reportdecetraficfrontaliervers lesdeuxautrespostes-frontiè- redeGoumoisouduCol-des- Roches. “Lesallongementsde parcoursentreFournet-Blan- cherocheetLaChaux-de-Fonds (19kmdedistance)seraientres- pectivementde30kmparleCol- des-Rochesetde42kmparGou- mois,cequiéquivaudraitàun tempsdeparcourssupplémen- tairede40à50minutes.Peut- êtreplusencorecomptetenudes engorgementsobservésauCol- France” commenteleConseil général.L’idéeétaitaussidene pasaggraverlesproblèmes criantsd’embouteillagesentre LeLocleetVillers-le-Lac. Enconcertationaveclesauto- ritéssuisses,iladoncétédéci- déd’opterpourlaréalisation d’unpontprovisoireflottantafin demaintenirletraficàBiau- fond.Leservicedesroutesa exploréplusieurspistes,même militaires,avantderetenirla solutiond’unouvragecivil. “La questiond’unpontmilitaire

L epontfranco-suissede Biaufondquienjambele Doubsseraferméàpar- tirdumoisd’avril.Son tablierrongéparlacorrosiondoit êtreremplacéparunedallemoder- neetpluslégère.L’annoncedeces travauxn’estpassansconsé- quencessurl’économiedecette partieduHaut-Doubs.Commele soulignaitDanielLeroux,le conseillergénéralducantondu

Russey, “laSuisseestdésormais lepremieremployeurducan- ton.” Eneffet,touslesjours, cesontplusde800travailleurs frontaliersquiempruntentla R.D.464pourserendreenSuis- seviaFournet-Blancheroche. “Oncompteenmoyenne1828 véhicules(allersetretourscom- pris)parjoursurcepont” confir- mentlesservicesduConseil généralduDoubs,gestionnaire

desroutesdépartementales.Un camionquiaaccrochéunmor- ceaudupontilyaquelques semainesaaccéléréladécision d’engagerlechantier. Lestravauxenvisagéssurce pont-lacréationd’untrottoir estégalementprévue-,neper- mettentpas,selonleConseil généralde “maintenirlacir- culationsurl’ouvrage.” Maisles instigateursduchantier-les

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L eprojetestpeuavancé.Mais lamunicipalitédeMorteaua étésollicitéeparuninvestis- seurpourengageruneprocédure de révision simplifiée du plan d’occupationdessols,afindepermettre àunrestaurantdes’installersur leshauteursdelaville,aupieddu Mont-Vouillot,danslacontinuitéde laBaigneauxOiseaux. Lechoixdel’emplacementenvisa- géparlesporteursdeprojetn’est pasanodin,puisqueleurvolontéest desortird’untissuurbainpourinté- Un restaurant “nature” au pied du Mont Vouillot Morteau cadrechampêtre.Selonlamairie, lesinvestisseursauraientbesoin d’unequarantained’aresquipour l’instantsontenzonenonconstruc- tible. “Noussommesprêtsàlesaider aumaximumsanscréerdedistor- siondeconcurrence” indiquePierre Vaufrey,adjointàl’économie. Actuellement,ledossierestenatten- te.Lacollectivitéaencorebesoin d’élémentsquidoiventluiêtretrans- misparlesporteursduprojetafin d’engagerlaprocéduresimplifiéede modificationduP.O.S.Unefoisque cetteprocédureadministrativesera terminée,alorslaconstructiond’un bâtimentseraenvisageablesurun sitequioffreunedesplusbellesvues surleValdeMorteau. “Nous sommes prêtsà lesaider.” grercetétablisse- mentdansunenvi- ronnementnaturel. La prestation de qualitéseraégale- ment proche du

VAL DE MORTEAU

Haro sur le lynx dans nos montagnes LesGras

raîtreentre400et500lynx, affirme-t- il, quichacundétruitunchevreuilpar semaine,cequidonneuneidéedela situationalorsquelecapitalchevreuil nedépasse500têtes.” Lesdégâtspro- voquésparlelynxvontd’ailleursbien au-delàseloncet “amoureuxdelanatu- re.” Lelynx,quiauraitétéintroduit illégalement,estàsesyeux “unpré- dateurquiàmoyentermeassurela disparitiontotaledupetitgibierqui faitpartiedenotreenvironnementcom- melegrandtétras,lechevreuil,lagéli-

Marboutin,responsabledesétudes conduitessurleloupetlelynxàl’Office NationaldelaChasseetdelaFaune Sauvage. Silelynxsemblemieuxtoléréquele loup,ilesttoutdemêmeàl’originede nombreusescontroverses.Surleshau- teursdesGras,auxabordsduChâ- teleu,Pierre-MarieGaiffenedécolère pascontrel’animalauxoreillespoin- tues.Selonlui,lesestimationsoffi- ciellescachentlaréalitéetilenva dela “disparitiondenotrepatrimoi- ne.”“Uneétudesérieuseferaitappa-

Le félin qui a été réintroduit dans la montagne jurassiennecôtésuisse,suscitelesplusvivespolé- miques.Ildétruiraitlafaunelocale,augranddam des protecteurs de la nature.

Vuedel’ouvragecôtésuisse.

Maisaprèsl’été,unautrechan- tierseprofileradanslemême secteur,surlaR.D.464entrela douanedelaCheminéeetlepont deBiaufond.Ils’agiralàdejugu- lerlesimportantsmouvements

l’ampleurdestravaux,l’idéeini- tialedecoordonnerlesdeux chantiersaétéabandonnée.Pour cetteannée,laprioritéaétédon- néeàlaréfectiondupontde Biaufond. Pourlestravauxsurlacôtede Fournet-Blancheroche,lesser- vicestechniquesréfléchissent làaussiàtrouverunesolution pouréviterlacoupuretotalede lacirculation. “Onpourraitenvi- sagerdecouperlaroutesauf pendantleshorairesdutra- vailfrontaliertôtlematineten find’après-midi” confieleConseil général.Cedeuxièmechantier nedémarrerapasavantledébut del’année2009.

posaitdegrossoucis d’ordrejuridique.Unsol- datsuissesurleterri- toirefrançais,çaposait forcémentdesproblèmes” confieunexpert. Cepontprovisoiredoit êtreinstalléàpartirdu moisd’avrilpourune

deglissementsdeter- rainobservésdansla côtedeFournet-Blan- cheroche,cequinéces- sitera “destravauxde soutènementconsidé- rables” annoncele Conseilgénéraletpar conséquent, “uneou

“Laquestion d’unpont militaire posaitdegros problèmes.”

O nestime,officiellement,qu’ily asurl’ensembledelachaîne jurassienneentre70et90lynx, dontles2/3seraientcôtéfran- çais. “Lespremierslynxontétéréin- troduitsparlesSuissesaudébutdes

annéessoixante-dix.L’espèceaensui- te“colonisé”ledépartementdel’Ainoù ladensitésembleprochedescapacités d’accueil.Lesjeunesmigrentmainte- nantversd’autresmassifsforestiers dansleJuraetleDoubs” expliqueÉric

duréedequatremois.Laconsul- tationdesentreprisescapables deproposerunetellesolution estencoursd’achèvement, l’ouverturedeplisestpro- gramméele4mars.

plusieurscoupuresdecircula- tiontotalisantplusieursmois.” Cedeuxièmechantier,dontles datesnesontpasencorefixées, coûtera aux environs d’1,3milliond’euros.Devant

notte,lamartre…” Il dénoncelefaitque “ces professeurs (entendez Bruxelles) veuillent interdirel’accèsdela forêtauxhonnêtesran- donneurspournepas dérangerletétrasqui

“Letétras adisparu sousles crocsdu lynx.”

LepontdeBiaufonddisposed’unestructuremétallique.Elleestfortementcorrodée.

J.-F.H.

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adéjàdisparusouslescrocsdulynx.” Pierre-MarieGaiffeenappelleàlares- ponsabilitédespolitiques,quitteàêtre simplificateur. “Leshommespolitiques ont une grande responsabilité en confiantlerèglementdecettesituation auxdéputésvertsdeBruxellesquiavec beaucoupd’argentvontsupprimerle patrimoineanimalierdenosforêts endéfendantl’implantationdulynx dansnotreenvironnement.” LecitoyendesGraspréconiseune méthode…radicale. “Avantqu’ilnesoit troptard,ilfautuneloipouréliminer totalementleslynxvenusdeSuisse etnepasoublierquenosancêtresintel- ligentsavaientéliminétouscespré- dateursquin’ontpasleurplacesurun territoire réduit.”Maisl’hommeétait- illàavantl’animal?Àcettequestion, Pierre-MarieGaiffenerépondpas… Pourtant,ilsedittrèsprochedela nature.Ledébatautourdulynxest ouvert. J.-F.H.

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venus par nostalgie d’un temps passé mais par plaisir. Le succès de ce rendez-vous conforte les organisateurs dans leur envie de l’inscrire dans le temps. La seconde édition d’Horlo’troc est d’ores et déjà arrêtée. Elle est programmée le dimanche 8 novembre 2009 à la salle des fêtes des Fins. L’animation va s’étoffer. En plus des stands des exposants, les organisateurs veulent travailler sur un thème. “Il y aura toujours une bourse où l’on pourra échan- ger, vendre, acheter, mais l’idée est aussi de mettre en avant une thématique sur l’ébauche de la montre ou son design par exemple. Horlo’troc doit permettre également de mettre en avant les métiers du temps” précise Jean- Pierre Viennet. Les organisateurs souhaitent enfin que tout le Pays Horloger s’approprie cet événe- ment de Maîche à Morteau.

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VAL DE MORTEAU

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fêtes des Fins. Avec l’appuidel’Officede tourismeValdeMor- teau-SautduDoubs, ilorganiselapremière éditiond’Horlo’Troc, “le

croissancesalvatricedela Suisse.Lefluxdefrontaliers nousferaitpresqueoublier aujourd’huique,dansleVal deMorteau,desentreprises horlogèresontembauché

“Lepremier salonde l’horlogerie d’hier.”

premiersalondel’horlogerie d’hier.” La manifestation se dérouleàlasallepolyvalente desFins,ledimanche9novembre

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teau,communiqueradefaçon ludiquelessecretsdel’horlogerie. Enfin,l’écoled’horlogerieetle G.R.E.T.A. sont associés à l’événement,et “témoignentdu dynamisme de l’horlogerie d’aujourd’huietdedemain.” Pourcettepremièreédition,les organisateursontretenucomme thèmel’horlogecomtoise. “C’est un premier pas vers d’autres actionsquejemènerai annonce Jean-PierreViennet. Chaque année,j’aimeraisapporterdes thèmesnouveauxàHorlo’Troc. L’annéeprochaine,nouspourrions pourquoipasaborderl’évolution delamontreàtraversson desi- gn .” L’idéeestlancéeaveccetobjec- tifdefaired’Horlo’Trocunren- dez-vousincontournabledansun PaysHorlogerauquelilneman- quaitqu’unefoirespécialisée.

À la couleur commerciale de l’événement,l’Officedetourisme apportelatouchehistoriqueàtra- verslaroutedesmuséesdutemps. “Notresouhaitestdemettreen évidencelepatrimoinehorloger” indiquesonprésidentJean-Pier- reViennet.Desmaîtreshorlogers meilleursouvriersdeFranceont doncétéinvitésàpartagerleur passion.L’associationfrançaise desamateursd’horlogerieancien- ne(A.F.A.H.)dontJosephFlores deVillers-le-Lacestundesfon- dateursproposeradesouvrages surl’histoire,l’artetlatechnique del’horlogerie.YvesCupillard, passionnéd’horlogescomtoises, estaussiconvié. Lesvisiteursassisterontégale- mentautravaild’uncompagnon maroquinierquiconfectionnera desbraceletsencuir.Grégory Maugain,conservateuradjoint dumuséedel’horlogeriedeMor-

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Ont collaboré à ce numéro : Jean Hauser (mots fléchés)

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2008 Crédits photos : C’est à dire, Air’Pur, Arc Espa- ce Formation, Goumi, Ville de Morteau.

Renseignements: 0381671853

RobertOudot,présidentducomitédesfêtesdesFins,ConstantVaufrey,conservateur duMuséedeMorteauetJean-PierreViennet,présidentdel’Officedetourisme.

V A L D E M O R T E A U

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Politique

En bref…

Jean-Marie Binétruy : “Il faut que l’on reconstruise tous ensemble” Le 8 décembre, il devait être élu à la tête de l’U.M.P. du Doubs. Sa mission : redonner de la cohésion à un parti qui compte près de 2 000 militants dans le Doubs mais qui a été secoué récem- ment par son échec aux sénatoriales suite à des dissensions internes.

Loire À voir au théâtre de Morteau le 10 décembre à 20 heures, cycle “Connaissance du Mon- de” consacré à la Loire, 1 020 km de balade au fil du plus grand fleuve de France. Jouets Le club Kiwanis de Pontarlier organise une collecte de jouets à Pontarlier (face à la place dʼArçon) samedi 13 décembre de 10 heures à 18 heures. Les jouets récoltés seront remis au Secours Catholique pour des enfants défavorisés du Haut-Doubs. Une action en partenariat avec les élèves de 4ème du lycée Jeanne-dʼArc. Combiné nordique 10 ème Coupe du Monde à Chaux-Neuve les 31 janvier et 1er février prochain, sous le parrainage de Jason Lamy- Chappuis… Coupe du Mon- de A avec les meilleurs de la discipline. Agriculture Selon la Confédération Pay- sanne, un quart des familles dʼagriculteurs vivrait aujour- dʼhui sous les seuil de pau- vreté en France. Métabief À découvrir sur le site www.metabief.fr, les deux nou- velles webcams installées à la station et eu Morond.

C’ est à dire : Pourquoi avoir bri- gué cette nouvelle fonction ? Jean-Marie Binétruy : La présidence de l’U.M.P. est un poste qui me paraît intéressant, surtout dans le contexte actuel. Nous avons renouvelé récemment l’ensemble des cadres du mouvement, dans chaque circonscription du Doubs et c’est en accord avec les militants et du fait de quelques sollicitations parisiennes, qu’il a été décidé de porter un élu à la présidence de l’U.M.P. Càd : Vous étiez seul en lice à la can- didature. C’est parce que la fonction n’est pas rémunérée qu’elle n’attire pas les foules ?

à 5 ans ? J.-M.B. : Mon premier objectif est d’apporter un peu plus de cohésion au mouvement avec une vraie volonté d’aller de l’avant. Càd : Et d’effacer les séquelles des récentes sénatoriales, un lourd échec pour l’U.M.P. dans le Doubs ? J.-M.B. : Il faut absolument que l’on reconstruise, tous ensemble. Notre objec- tif est désormais de regarder l’avenir et que les erreurs du passé servent de leçon. Je me suis porté à cette présidence avec une très grande majorité d’avis favo-

rables, Il s’agit désormais de reconstruire autour de cette nou- velle dynamique, en restruc- turant le mouvement sur tout le territoire.

“Je n’ai pas grand-chose à gagner dans cette affaire.”

J.-M.B. : (rires). Il n’y a jamais eu beaucoup de candidats à cet- te fonction. J’étais à l’origine un militant R.P.R., j’ai connu la mise en place de l’U.M.P. qui est quand même la plus grande for-

Càd : Certains bruits font déjà état du fait que vous ne briguerez pas un troisième mandat de député. Sont-ils fondés ? J.-M.B. : Certainement pas ! Je n’ai enco- re rien décidé, mais compte tenu du contexte actuel, je suis plutôt dans la logique de solliciter un nouveau man- dat.

ce politique de ce pays. Je suis très atta- ché à ce mouvement qui m’a beaucoup donné, il m’a paru normal de solliciter ce poste. Je n’ai pas grand-chose à gagner dans cette affaire. Càd : Quelle est votre feuille de rou- te dans cette nouvelle fonction dont la durée doit d’ailleurs passer de 3

Jean-Marie Binétruy était le seul candidat à la présidence de l’U.M.P. dans le Doubs.

Propos rec ueillis par J.-F.H.

PUBLI-INFO LI-I RMATION TERRA VINÉA

terre de vins véritable Le 10 décembre, Terra Vinéa déménage pour un espace plus vaste à Morteau où le caviste Thierry Mesnier-Pierroutet étoffe son activité par un rayon épicerie fine et surtout par l’ouverture d’un bar à vin.

L’ histoire aurait eu un goût d’inachevé pour Thierry Mesnier- Pierroutet s’il n’était pas allé au bout de son projet. Le truculent cavis- te de la place de la Halle à Morteau déménage pour s’installer rue de la Gare, à l’adresse de l’ancienne bou- cherie Jeannot. Il a entièrement réno- vé ce fonds de commerce pour lui don- ner l’apparence d’un lieu aussi raffi- né que les produits du terroir qu’il com- mercialise. En transférant son activi- té, Thierry Mesnier-Pierroutet l’étoffe sans la dénaturer, lui qui partage sa cave à vin qui sort des sentiers bat- tus, mais on pourra y trouver un rayon épicerie fine. Par exemple, pour les fêtes de Noël, on pourra y trouver des foies gras en bocaux. Mais surtout à partir de la mi-janvier, Terra Vinéa devient un bar à vin auquel les clients pourront s’installer pour déguster un vin au verre, le tout accompagné de charcuterie ou de fro- mage. Le rêve se réalise pour le cavis- te qui va marier les arômes autour des plaisirs de la table servis dans une ambiance conviviale propre à ce gen- “Toute la carte de Terra Vinéa est ouverte.” culture vigneron- ne avec enthou- siasme comme on partage un bon vin. Bientôt, Terra Vinéa sera non seulement une

Caviste depuis cinq ans, Thierry Mesnier-Pierroutet a toujours rêvé de créer un bar à vin. C’est chose faite.

le tarif, le plaisir du palais est garan- ti. “Pour moi, l’intérêt de ce bar est de permettre aux gens de partager un bon moment” et pourquoi pas inter- peller le caviste pour qu’il raconte l’histoire du vin que l’on découvre. Thierry Mesnier-Pierroutet a prévu également des soirées à thème durant lesquels il mariera un ou des vins à un produit comme des huîtres. Ce bar d’un nouveau genre risque de ravir les plus fins becs de la région mais aussi les curieux comme tous ceux qui apprécient les plaisirs de la table sur- tout lorsqu’ils sont proposés à des tarifs accessibles au plus grand nombre. TERRA VINÉA 1, Rue de la Gare - MORTEAU Tél.-Fax : 03 81 67 52 88 terra.vinea@laposte.net La devanture de Terra Vinéa, rue de la Gare, à hauteur de la place Carnot, est raffinée.

re de lieu. “Les Espagnols sont les inventeurs des bistrots à vin. Ce sont les bars à tapas. Le concept que l’on développe est un peu différent puisque l’on propose le verre de vin seul ou alors accompagné de produits du terroir issus de la gastronomie locale. Nous sommes entre le bar et le restaurant” explique Thierry Mesnier-Pierroutet. Chaque semaine, 6 à 8 sortes de vin au verre seront proposées. “Les clients qui veulent se faire plaisir avec une bouteille le pourront puisque toute la carte de Terra Vinéa leur est ouver- te, soit 250 références.” Ce bar à vin s’annonce comme un endroit sym- pathique pour passer un bon moment

entre amis. “Aux per- sonnes qui ne boivent pas d’alcool, je propose des jus de fruit de qua- lité.” Le verre de vin sera ser- vi à partir de 2 euros. Pour une bouteille, le premier prix est à 10 euros. Quel que soit

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Technologie

ritaires, l’opérateur Orange a lancé des études pour installer plusieurs nouveaux relais dans le Haut-Doubs et en particulier à Fuans,Ville-du-Pont, Le Bélieu, Villers-le-Lac et Les Combes. Le téléphone portable passera presque partout France Télécom Orange projette d’installer plusieurs nouveaux relais de téléphonie mobile dans le Haut- Doubs comme à Fuans, au Bélieu ou à Villers-le- Lac pour permettre les communications le long des axes routiers prioritaires. Microtechniques. “Il faut comp- ter dix mois d’instruction des dos- siers avant de lancer la construc- tion du relais” expliquent les ser- vices de France Télécom. Le montant de l’investissement

VILLERS-LE-LAC Référence : 96617

Suivant les endroits, la hauteur du pylône varie de 18 m (Fuans) à 34 m maximum (Le Bélieu). Les bâtiments de Fran-

pour de tels projets est de 130 000 euros en moyenne, sachant qu’il y a des coûts supplé- mentaires dans le Doubs qui sont liés à

“Il peut y avoir des réactions de psychose.”

L e réseau n’est pas homo- gène sur le Doubs. Il y a encore des secteurs où le téléphone portable ne passe pas ou mal et ce, malgré la politique active duConseil géné- ral pour résorber les dernières zones blanches et zones d’ombre du département. La collectivité

vient en effet de terminer l’installation de 22 pylônes. Fuans, par exemple, fait encore partie des communes où les com- munications ne passent pas.Mais ce problème devrait être réglé dans les prochains mois. Dans le cadre du programme de cou- verture des axes routiers prio-

ce consultés dans cette affaire ont donné un avis favorable. Ces nouveaux équipements rendront possibles les communications notamment sur la route des

l’intégration paysagère des antennes. Même si France Télé- com Orange pilote le chantier, ces relais peuvent être mutua- lisés. C’est-à-dire que d’autres opérateurs pourront venir s’y greffer pour mieux servir leurs abonnés. On le sait, la construction de ces relais est souvent sujette à polé- mique. Les habitants s’opposent parfois vivement à ces outils qui favoriseraient la propagation d’ondes nocives à la santé. Des associations, et en particulier en Suisse, estiment démontrer la dangerosité de ces antennes au même titre que l’usage du téléphone portable. Vingt scien- tifiques viennent récemment de se mobiliser en France pour mettre en garde les usagers sur l’effet négatif des ondes. De récentes études (Bioinitative Working Group) ont montré que ces ondes n’étaient pas anodines. “Elles sont omniprésentes dans notre environnement et avoir une antenne à 500 m à vol d’oiseau du cerveau de mes enfants m’angoisse terriblement” lâche une mère de famille du Haut- Doubs dont le village devrait accueillir un de ces relais. Les opérateurs de téléphonie mobile savent qu’ils s’exposent sur le terrain à un certain

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nombre de réticences. “Nous évi- tons d’installer les relais à moins de 300 m des habitations. Mal- gré cela, il peut y avoir des réac- tions de psychose sur place. Quand on peut déplacer le relais, on le fait” expliquent les services de France-Télécom Orange. Depuis plusieurs années, on assiste à une prolifération d’études contradictoires sur un sujet ambigu puisque d’un côté les Français sont de plus en plus nombreux à être “accro” à leur mobile et ragent lorsque la com- munication s’interrompt faute d’une couverture suffisante, et de l’autre, ce sont parfois les mêmes qui s’inquiètent lorsqu’un

opérateur pose un pylône à deux pas de leur habitation. La télé- phonie, c’est un comme les auto- routes et le T.G.V., une majori- té d’entre nous est pour mais pas chez soi. France Télécom Orange, s’est vue confier par l’État l’implantation de relais dans sept des onze communes du Doubs qui sont les dernières identifiées comme “zone blanche”. C’est-à-dire qu’aucune communication ne passe. Dans quelques mois, que cela plaise ou non, le portable passera par- tout sur le département sauf cas exceptionnel. T.C.

Les relais vont mesurer entre 18 m et 34 m.

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Fonds de commerce vides cherchent repreneur Morteau Six fonds de commerce sont vides au centre- ville de Morteau. La question de leur prix de vente est au cœur du débat.

En bref…

Contrebande Lʼunion des C.P.I.E. de Franche-Comté vient dʼéditer le tome II de la collection “Mon- tagnes du Jura, des hommes et des paysages” : lʼhistoire de François, le contrebandier, et ses compagnons. Aux édi- tions Néo-Typo. Animation Pour devenir animateur ou directeur de séjours de vacances ou dʼaccueils de loi- sirs, la Ligue de lʼenseignement, U.R.F.O.L. Franche-Comté organise pen- dant les vacances dʼhiver une formation générale au B.A.F.A. Dates : du 22 février au 1 er mars 2009 à Aisey (Haute-Saône). Et formation B.A.F.D. du 22 février au 2 mars 2009 (même lieu) et enfin, appro- fondissement B.A.F.A. en février 2009 à Lamoura. Ren- seignements au 03 81 25 06 40. Extrême LʼExtrême sur Loue a reçu de lʼU.C.I. le trophée du meilleur événement mondial de V.T.T. marathon suite à sa 10ème édition début octobre. La pis- te dʼune épreuve de cross- country au format olympique est déjà à lʼétude, si lʼaspect financier que cette échéance représente est envisageable. Alors, à quand une Coupe du Monde de V.T.T. olympique à Ornans ?

L a conjoncture écono- mique qui se dégrade ne facilite pas la repri- se de fonds de com- merce au centre-ville de Mor- teau. Plusieurs commerçants ont fermé boutique après avoir cessé leur activité, d’autres ont déménagé. Dans les deux cas, ils laissent derrière eux un espa- ce vide, parfois depuis plusieurs mois. Pourtant, les candidats à la repri- se sont présents. La communauté

de communes a reçu en deux semaines quatre porteurs de pro- jets en quête d’un lieu où s’installer pour développer une activité commerciale sur le Val de Morteau en lien avec le soin à la personne, les fruits et légumes ou encore l’automobile. “Il y a une demande” indiquent les services de la C.C.V.M. Malheureusement, les projets meurent souvent dans l’œuf, où migrent vers un autre territoi- re faute d’avoir pu trouver chaus-

commerciaux entre la Grande Rue, la rue de la Louhière et la place de la Halle sont dispo- nibles. Peut-être que la mise en rou- te de la phase 2 des fonds F.I.S.A.C. (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) va permettre d’oxygéner le commerce local. Un million d’euros est mobili- sé dans le cadre de ce programme pour encourager l’investissement lité des commerçants du Val de Morteau, ou encore construire une action de communication d’envergure autour des produits régionaux, qu’il s’agisse de gas- tronomie ou d’artisanat. Cette manne financière est incitative, toutefois elle ne permet pas de financer l’acquisition d’un fonds de commerce. individuel (mise en valeur des vitrines, rénovation des façades) soutenir des projets comme la carte de fidé-

sure à leur pied. Le problème ? Il est le même que dans la tran- saction immobilière de particu- lier à particulier. Les vendeurs

ont des prétentions qui ne cor- respondent pas ou plus aux capa- cités financières des acquéreurs. Pour que les deux parties se ren- contrent, il faut donc que le ven- deur soit disposé à faire des concessions quand il le peut. Car il est compréhensible que com- me un particulier, un commer- çant qui a acquis un fonds de commerce en 2007 alors que les prix de l’immobilier étaient au plus haut, ne soit pas disposé

à le brader. “Les ven- deurs mettent la bar- re très haut. 40 m 2 sont affichés 70 000 euros” remarque la commu- nauté de communes.

“40 m 2 sont affichés 70 000 euros.”

Vu le contexte et la position des banques qui y regardent à deux fois avant de financer les por- teurs de projet, les vendeurs sont contraints de revoir les tarifs à la baisse. Il arrive que des prix de vente soient divisés par deux après une année de mise en ven- te. Il n’empêche que six locaux

La position des banques n’encourage pas la reprise des fonds de commerce.

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“On ne tient pas compte des remarques de l’opposition” Henri Leiser, le leader de l’opposition municipale à Morteau, pointe du doigt les incohérences du projet de transformation de la maison Klein en médiathèque. Morteau

C’ est à dire : Vous doutez de la pertinence d’un projet porté par la majo- rité municipale qui consiste à transformer la maison Klein en médiathèque. Pourquoi ? Henri Leiser : Je ne suis pas contre la réhabilitation de ce bâtiment. Mais j’ai toujours pensé que cette maison devait être entièrement dédiée aux associations. Il est vrai que le pro- jet qui nous est présenté prévoit en plus d’une médiathèque des bureaux que se partageront six asso- ciations. Cependant, je vois mal com- ment la généalogie et la société de chasse par exemple peuvent coha- biter dans le même espace. Càd : Vous contestez le coût du projet de 900 000 euros hors taxes ? H.L. : Le coût annoncé de la média- thèque ne me semble pas réaliste. L’équipement des futurs locaux et du mobilier n’est visiblement pas prévu. Des travaux importants sont à prévoir pour rendre le lieu acces- sible avec la construction d’un ascen- seur et d’un escalier extérieur. En revanche, il est sans doute possible d’aménager une salle de répétition au troisième étage de la maison Klein en plus de la médiathèque, mais pas un amphithéâtre comme le prétend Annie Genevard. Par ailleurs, il fau- dra prévoir la création d’un deuxiè- me emploi de bibliothécaire puisque la bibliothèque s’étendra sur deux niveaux. Càd : Plutôt que de rénover la maison Klein, vous avez propo- sé la construction d’un nouveau bâtiment, face à l’immeuble le Balancier, en bordure du par-

king du Collège, qui abriterait la médiathèque. Un projet plus coûteux, mais probablement plus fonctionnel ? H.L. : Il est parfois plus facile de fai- re du neuf. Les locaux sont adap- tés à l’activité à laquelle ils sont dédiés et sont aux normes. Ce bâti- ment accessible abriterait la média- thèque mais aussi les archives hor- logères du secteur. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à ce que l’on crée une commission qui réuni- rait des représentants de la muni- cipalité de Morteau, de la commu- nauté de communes, du Pays Hor- loger et du Conseil général qui est un important financeur, pour réflé- chir à la faisabilité de ce projet qui, à mon sens, est structurant pour le Haut-Doubs. Tous ces acteurs peu- vent être partenaires pour valoriser la mémoire collective horlogère. Il me semblerait intéressant que tou- te personne qui travaille sur l’horlogerie puisse venir à Morteau pour trouver les informations dont elle a besoin. Càd : Cette commission a-t-elle une chance d’être mise en pla- ce ? H.L. : J’ai demandé sa création mais je suis certain qu’elle ne verra jamais le jour. On ne tient pas compte des remarques de l’opposition au conseil municipal de Morteau. La média- thèque se fera à la maison Klein. Ce projet est ficelé par Annie Genevard depuis longtemps. Je le regrette, car la construction d’un nouvel espace était le moyen de doter le Haut-Doubs d’un outil de référence et structu- rant. C’était l’occasion de faire tra- vailler les entreprises locales. Propos recueillis par T.C.

Henri Leiser propose qu’un nouveau bâtiment soit construit face à l’immeuble le Balancier, en bordure du parking du collège qui abriterait aussi les archives horlogères.

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L a crise financière inter- nationale a placé dans une situation financiè- re délicate des muni- cipalités qui avaient contracté des emprunts dits “toxiques”dont le principe de fonc- tionnement est proche des crédits subprimes qui conduisent à la Morteau et Pontarlier échappent au clash Finances Certaines collectivités subissent la crise finan- cière. Ce n’est le cas ni de Morteau ni de Pontarlier. La capitale du Haut-Doubs pri- vilégie la diversité et la sécurité dans le choix de ses emprunts.

faillite des millions de ménages américains. Ces collectivités- là ont vu l’annuité de leur det- te flamber. Dans le Haut-Doubs, Morteau et Pontarlier ont échappé au cla- sh . “78,23 % de notre encours de dette est sur des prêts à taux fixe. Le reste correspond à des prêts à taux variablemais ordinaires. Il ne s’agit pas de produits toxiques” explique Annie Gene- vard, maire de Morteau. Le mon- tant de la dette de Morteau est de 7 millions d’euros dont 50 % sont dus à la banque Dexia, et le reste à des banques tradition- nelles comme la Caisse d’Épargne, le Crédit Agricole et la Banque Populaire. “Nos encours sont entièrement sécu- risés” rassure Annie Genevard. À Pontarlier, la municipalité veille à limiter l’endettement à la hauteur des capacités finan- cières de la ville, ce qui n’a pas toujours été du goût de l’opposition qui lui reprochait parfois cette frilosité. Aujour- d’hui, l’encours de dette de la commune s’élève à 17,3 millions d’euros, soit un niveau inférieur à la moyenne nationale. Cet encours est couvert par 35 emprunts répartis entre de mul- tiples partenaires dont les prin- cipaux sont Dexia (29 %), la Cais- se d’Épargne (38 %), le Crédit Agricole (17 %) et le Crédit Mutuel (13 %). 56 % de ces prêts sont à taux fixe, 22 % à taux indexé et 22 % sont contractés en devises étrangères. “La Vil- le a emprunté en 2002 et 2004 environ 3,7 millions d’euros en francs suisses et en yens. Com-

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évitant les produits trop risqués, la ville de Pontarlier se retrou- ve donc faiblement exposée à la crise financière. La donne ne

me ces monnaies n’ont jamais été dépréciées, le rendement est supérieur aux taux d’intérêt qui avoisinaient à l’époque 3,3 %” ,

explique Gilles Jeannin, le directeur général des services. Ces emprunts en devises rapportent plus qu’ils ne coûtent. Le gain réel sur l’emprunt en yens atteint par exemple 126 000 euros. Ce type

sera pas aussi favorable avec le renchérissement du coût du crédit. “La difficulté pour nous, ce n’est pas la dette pas- sée mais celle à venir” , poursuit le directeur des services. Pour y voir plus clair et

“Nos encours sont entièrement sécurisés.”

mieux appréhender la marge de manœuvre possible, la munici- palité va lancer prochainement une consultation auprès des éta- blissements bancaires.

d’opération lucrative n’est mal- heureusement plus à l’ordre du jour. “Aujourd’hui, les banques ne prêtent plus en yens.” En diversifiant ses créditeurs et en

La dette de Morteau est de 7 millions d’euros.

La saison de ski a déjà démarré Hiver Dès les premiers flocons, les équipes de la communauté de communes du Val de Morteau ont ouvert les pistes. Tout le monde espère le même enneigement qu’en 2005-2006.

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I lasuffid’unebonnesous-couche deneigepourquelesélusduVal deMorteaudécident,aupiedlevé, d’ouvrir les pistes. “Chaque jour- née est bonne à prendre, il ne faut pas perdre de temps dès que l’on peut ouvrir. En plus, on sent bien que les gens sont en attente. Nous avons fait un super premier week-

2008-2009 sera-t-elle à la hau- teur des espérances ? Seule la météo pourra répondre. L’année de référence reste la sai- son 2005-2006 où les téléskis avaient tourné pendant 93 jours. Une année qui avait généré des recettes exceptionnelles, 149 000 euros, ce qui a permis

“L’accent sera vraiment mis cet- te année sur la qualité du traça- ge.” La redevance ski de fond, parfois encore impopulaire aux yeux des usagers, sert à l’entretien dumatériel et au paie- ment des salaires du personnel. Il n’est pas inutile de la rappe- ler… Enfin, pour les contemplatifs un peu moins sportifs mais avides de grands espaces, la commu- nauté de communes a prévu l’aménagement de 43 km de pistes de raquette. Avec 2 pistes au départ du Meix-Musy, 1 au Meix-Lagor, 1 au Châtelard, 1 au Cernembert, 2 aux Combes et 2 au Bélieu. Il ne manque plus que l’ingrédient principal en abon- dance durant toute la saison : l’or blanc.

du 0 au 16 ans

(la chose est rare), d’équilibrer le budget ski. Pour comparaison, l’an dernier, les recettes engrangées se sont éle-

end début décembre” confie-t-on à la commu- nauté de communes du Val de Morteau. Par conséquent, dès que

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20, rue Pasteur à Morteau (anciennement : la récrée) Horaires d’ouverture : Lundi 14h-19h, mardi-jeudi-vendredi 9h30-12h et 14h-19h, mercredi 9h30-19h, samedi 9h-18h

43 km de pistes de raquette.

l’enneigement est suffisant, les pistes du Val de Morteau seront ouvertes le week-end ainsi que le mercredi en période scolaire. Naturellement, pendant les vacances, le domaine alpin sera ouvert tous les jours. Cette année, le téléski du baby Meix-Musy a été entièrement révisé. Alors

vées à 44 000 euros pour 36 jours d’ouverture. L’année précéden- te (2006-2007) avait été bien pire : 9 jours seulement d’ouverture. “Le nombre moyen de jours d’ouverture se situe environ à 50 jours.” Pour ceux qui n’aiment pas le ski alpin, il y a le ski de fond.

Enfants 0-14 ans

distributeur agréé

Vêtements - Chaussures - Accessoires

Ados mixte 10-16 ans

Best Mountain

L’équipe des salariés de la communauté de communes est parée pour l’hiver.

* selon stock disponible en magasin. Offre non cumulable du 15 au 31 décembre inclu.