Journal C'est à Dire 139 - Decembre 2008

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V A L D E M O R T E A U

Les lycées sont parfois de mauvais payeurs Les mairies de Pontarlier et Morteau demandent aux collèges et aux lycées de leur verser une contribution financière pour l’utilisation des gymnases. Un sujet qui fait grincer des dents à Pontarlier. Enseignement

Des logements sociaux “écolos” aux Fins L’organisme social Habitat 25 construit sur les hauteurs des Fins un collectif équipé de plusieurs dispositifs destinés à baisser la consommation d’énergie. C’est dans l’air du temps. Immobilier Renseignements : Espace Info Énergie au 03 81 82 71 15

demandant une participation aux établissements scolaires. “Pendant des années, nous n’avons rien demandé. Nous ne faisons que remplir notre devoir de défense des contribuables pon- tissaliens. Aujourd’hui, tous les établissements paient ce qu’on leur demande sauf ces deux-là” déplore Daniel Defrasne, l’adjoint au maire en charge du dossier. Pour justifier sa défaillance, Xavier Marmier évoque une dotation insuffisante du Conseil régional qui ne lui permettrait d’honorer qu’un peu plus de 10 000 euros en 2007. Une som- me insuffisante. Récemment, une réunion a eu lieu en mai- rie en présence de Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional, pour faire le point sur ce dossier. Un terrain d’entente aurait donc été trouvé puisque la Région estime “qu’il n’y a pas de contentieux. Il y a eu du retard dans le règlement. Mais nous allons régler ce que l’on doit.” Une bonne nouvelle pour la Vil- le qui s’inquiétait des tensions que pouvait générer la situa- tion entre les établissements qui paient et ceux qui ne paient pas. Les conventions d’utilisation des structures sportives pour cette année devraient donc être signées dans la sérénité. Morteau ne semble pas avoir de problème ni avec le collège, ni avec le lycée. La convention pré- voit que le lycée Edgar Faure paie à la communauté de com- munes un loyer de 5 000 euros par an, ce qui est peu compa- ré à la somme demandée à l’établissement Xavier Marmier par Pontarlier. Le collège, de son côté, règle 3 250 euros par an.

pagne, la notion de H.L.M. est parfois mal acceptée. Cet exemple est la preuve que l’on peut faire du collectif de quali- té, avec une partie économique d’énergie qui permet de limi-

L aVille de Pontarlier est de celles qui demandent une participation aux collèges et aux lycées pour l’utilisation des infrastructures sportives. En 2004, le mode de calcul du forfait jugé inéquitable par la collecti- vité a été revu pour que chaque établissement paie au prorata du temps d’occupation de l’équipement sportif qu’il utili- se et de son coût de fonction- nement variable d’une struc- ture à l’autre. Au total à Pontarlier, entre le dojo et la piscine, onze struc- tures sont mises à disposition des scolaires. Les charges sup- portées par la municipalité pour cet ensemble de locaux s’élèvent à 812 223 euros en 2007. Sur cette somme, la part des charges

C hauffe-eau solaire col- lectif, chauffage à gra- nulés de bois… Com- ment çamarche et sur- tout, est-ce rentable, efficace et économique ? Pour répondre à toutes ces questions, le C.A.U.E. (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement) organise régulièrement des visites de bâtiments. Deux programmes ont retenu récemment l’attention de l’organisme dans leHaut-Doubs et devaient faire l’objet d’une visi- te publique. Le premier se situe aux Fins, il est en cours de construction rue

liée à leur occupation par les scolaires est de 117 430 euros cette année. Dans une convention signée avec les collèges et les lycées, les élus demandent à ce que les éta- blissements supportent aujour- d’hui 40 % des frais réels qu’ils occasionnent dans le cadre de la pratique de l’éducation phy- sique et sportive. Les collèges ainsi que les établissements pri- vés ont jusque-là toujours hono- ré leurs engagements. En revanche, Xavier Marmier et Toussaint Louverture sont d’assez mauvais payeurs. Le premier a trois ans d’arriérés. Sa dette s’élève à 47 083 euros ! Toussaint Louverture doit de son côté 13 162 euros ! La mai- rie est dans son bon droit en

des Spirées (sur les hauteurs de la commune). C’est un ensemble de constructions H.L.M. conçues dans le style des fermes com-

toises par l’organisme logeur Habitat 25. La particularité de ces logements sociaux est d’être “écologiquement corrects”. La compaci-

ter les charges pour les occupants” note Miche- line Girod du C.A.U.E. Deuxième exemple mis à l’honneur par le C.A.U.E. dans le Haut-

Une ferme aménagée en chambre d’hôtes.

té des bâtiments limite la consommation de chauffage, pro- duit par une chaudière à conden- sation qui améliore leur effica- cité énergétique. Et chaque corps de bâtiment est équipé d’un chauffe-eau solaire. “À la cam-

Doubs, une ferme du lieu-dit Malingre (commune des Combes), aménagée en chambre d’hôtes par sa propriétaire Marie- Line Jeanblanc qui a choisi d’y installer une chaudière à gra- nulés de bois.

À Morteau, le collège et le lycée honorent leur dette pour l’utilisation du gymnase.

Les bâtiments sont construits dans le style “fermes comtoises”.

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