Journal C'est à Dire 106 - Décembre 2005

Le journal gratuit du Haut-Doubs

jusqu’au 24 décembre 2005 OUVERT 7 jours/7

les 24 et 31 décembre, fermeture exceptionnelle à 17h

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6 décembre 2005 N° 106

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Le journal du Haut-Doubs

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Ils font carrière dans l’hôtellerie de prestige

S O M M A I R E

Saison de ski : le top départ. Tout sur les nouveautés et les projets de la communau- té de communes du Val de Morteau à l’approche de la nouvelle saison hivernale. (page 3) Le R.M.I. touche nos campagnes. Dans le département du Doubs, ils sont plus de 8 000 à ne disposer que de 425 euros pour vivre. En un an, le coût de la mesure est passé de 28 à 32 millions d’euros pour la collectivité. Phénomène en hausse : les allocataires vivent aussi à la campagne. Dans le Val de Morteau, ils se comptent par dizaines. (page 6) La délinquance est en baisse. Mal- gré les récents événements survenus au Russey et à Morteau où une équipe de cambrioleurs a bra- qué deux magasins de façon spectaculaire, les sta- tistiques montrent un recul de la délinquance. (page 8) Eau trouble à Morteau. Des habi- tants de la ville ont remarqué que l’eau du robinet était régulièrement trouble depuis quelques mois. La société Gaz et Eaux explique le problème et envisage des solutions pour le résoudre. (page 10) Témoignage-événement sur les années d’Occupation dans le Val de Morteau. L’historien Bernard Vuillet, originaire des Gras, publie un somptueux ouvrage, truffé d’anecdotes, sur l’héroïsme des résistants locaux. (pages 26-27)

(Dossier pages 14 à 18)

Après changement de propriétaire Le restaurant de la Mère Guenot devient “Le Saint Hippolyte” en totale rénovation, il vous accueillera bientôt dans un cadre calme et raffiné. Du concept à la réalisation : un accompagnement en partenariat ID Décoration Meunier François

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HORAIRES D’OUVERTURE : Magasin du bas de ville

Tous les jours de 5 h 30 à 21 h 30 Le 24 décembre : de 5 h 30 à 19 h Le 25 décembre : FERME Le 1 er janvier : de 3 h 00 à 12 h 30 La Gourmandise Mardi à samedi : 7 h à 12 h 30 et 14h à 19 h 30 Dimanche : 7 h à 13 h Le 25 décembre et 1 er janvier : FERME Montlebon Lundi à vendredi : 5 h 45 à 12 h 30 - 15 h 30 à 19 h Samedi : 7 h à 12 h 30 - 15 h 30 à 18 h Dimanche : 7 h à 13 h Le 25 décembre et 1 er janvier : FERME

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V A L D E M O R T E A U

Sports d’hiver Ski : le Val de Morteau prépare la saison La communauté de communes du Val de Morteau, gestionnaire du ski, termine les préparatifs de la prochaine saison de ski qui doit démarrer aux alentours du 20 décembre. Investissement, fonctionnement, projets… Le point avant le grand rush de l’hiver.

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“S i on nous annonce la même saison que l’an dernier, on signe tout de suite” commentent en chœur Jean-Paul Bulliard, le respon- sable de la commission touris- me à la communauté de com- munes du Val de Morteau (C.C.V.M.) et Henri Rième, le responsable technique de ce sec- teur d’activité. Avec 60 jours d’ouverture, la saison 2004-2005 compte en effet parmi les meilleures de ces dernières années. Malgré tout, elle reste déficitaire, comme chaque année, mais ce déficit était plus limité. Concernant les téléskis, la C.C.V.M. a enregistré 106 000 euros de recettes pour 112 000 euros de dépense. C’est le ski de fond qui plombe les comptes avec seulement 23 000 euros de recettes liées à la redevance pour 64 770 euros de dépenses. Sur le plan des investissements, les projets resteront limités cet- te année. Un effort sera fait en direction de la Bonade avec l’achat d’un dameur d’occasion (coût 25 000 euros) et l’instal- lation d’un fil-neige pour les tout- petits (10 000 euros). Preuve que “la Bonade n’est pas aban- donnée même si notre philoso- phie est de vouloir recentrer les activités ski sur les crêtes” , com- mente Jean-Paul Bulliard. L’idée poursuivie par les élus est de “faire un centre de ski alpin au Meix-Musy et un pôle ski de fond au Gardot.” L’idée

serait de libérer l’espace occu- pé par les dépôts de skis de fond au chalet d’accueil du Meix-Musy pour augmenter la partie res- tauration gérée par Pascal Vien- net et utiliser l’ancienne doua- ne du Gardot, voire construire un bâtiment annexe au Gardot, pour développer l’activité fond. Tout cela n’est qu’un projet à moyen terme que les élus doi- vent encore affiner. Sur le plan du fonctionnement, la saison qui démarre sera la première sans Dédé Roland, remplacé par le jeune Cédric Riedo. “C’est une lourde tâche. Il s’agit de gérer plus de 20 sala- riés en pleine saison” précise Henri Rième. Sur le plan de l’ani- mation, l’événement principal est fixé le 22 janvier prochain (voir encadré). L’étude lancée sur la pertinen- ce d’installer des canons à nei- ge, rendue publique l’an dernier, “doit être encore affinée” selon Jean-Paul Bulliard. Des cap- teurs de température seront ins- tallés cet hiver au Meix-Musy et à la Bonade pour apporter de nouveaux éléments au dossier. “On veut vraiment avoir tous les éléments avant d’abandonner cette idée ou de l’adopter.” L’élu reconnaît aussi “ne pas vouloir mettre tous nos œufs dans le même panier et miser sur un tou- risme quatre saisons.” Le damage des pistes de fond sera limité aux 61 km sur les crêtes plus 20 km aux Combes.

Les “Voies blanches”, événement de la saison U ne journée festive de découverte des activités nordiques - ski de fond, raquettes, ski-jöring, luge, chiens de traîneaux… - est pro- grammée sur le site du Meix- Musy le dimanche 22 janvier. Tous les habitants du Doubs seront conviés à cette mani- festation gratuite organisée en collaboration entre la commu- nauté de communes et l’as- sociation Haut-Doubs Nor- dique. La présence du comité des fêtes, de salaisonniers et d’un chalet de restauration doit donner à cette journée un caractère de fête. Il s’agit aus- si de promouvoir la station fami- liale du Meix-Musy. Ce jour-là, le Chauffaud devrait être fer- mé pour concentrer tout le public sur le même site. Plusieurs animations sont au programme : initiations au ski de fond, aux raquettes, au ski- jöring, stade de luge, initiation au biathlon, concours de bon- hommes de neige, concours du ski le plus long, démons- tration de matériel de dama- ge, chevaux, etc.

Ouvert le lundi après-midi et du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h Dès maintenant, réservez vos jouets, nous les stockerons jusqu’à Noël

Malgré la demande de certains usagers, des secteurs comme Lagattau “ne seront plus damés. On préfère baisser le nombre de kilomètres et augmenter la qua- lité du damage.” La fermeture des sites alpins est fixée, comme l’an dernier, au premier dimanche suivant la fin de la dernière zone des vacances de février. “Même s’il y a encore de la neige après les vacances d’hiver, les gens ne viennent plus” justifient les responsables. Concernant les tarifs enfin, c’est quasiment le statu quo . Ils ne bougent pas pour le ski alpin (une journée adulte : 11 euros, la saison : 80 euros), et ils évo- luent pour le ski de fond uni- quement sur le tarif saison (36 euros au lieu de 35). Un tarif préférentiel (31 euros) est d’ailleurs accordé jusqu’au 18 décembre. ■ J.-F.H.

Selon Jean-Paul Bulliard, l’idée serait de dédier le site du Meix-Musy au ski alpin tandis que le ski de fond se concentrerait plutôt au Gardot.

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R E T O U R S U R I N F O

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Le collège du Russey prépare sa restructuration

ÉDITORIAL

Jeunesse Durant près d’un mois, les télé- visions du monde entier ont braqué leurs objectifs sur les banlieues françaises, en proie à une rébellion sans précédent, montrant à grand renfort d’images-choc, la décrépitu- de d’une société à la dérive. En première ligne, les jeunes ont été les acteurs principaux de ces violences. Systémati- quement assimilés à des “voyous” voire à des “racailles”, selon les appellations minis- térielles, ces jeunes ont été stigmatisés comme étant les porte-drapeaux d’une géné- ration en péril. Chacun, devant son poste, a alors assimilé la jeunesse comme une bande de désœuvrés, perdus et qui n’ont trouvé comme exutoire de leur désespérance, que le saccage inexcusable de mil- liers de voitures et de bâtiments publics. Voilà aujourd’hui ce que Monsieur “Tout-le-Mon- de” pense de la jeunesse. À travers ce numéro, nous avons volontairement souhaité prendre le contre-pied de ces attristants événements, en montrant que l’on peut être jeune et entreprenant à la fois. Quel meilleur milieu que celui de l’hôtellerie permet de jau- ger la motivation et la persé- vérance de jeunes gens ? Sou- vent âgés de moins de vingt ans, ils n’hésitent pas à se retrousser les manches pour prouver qu’avec un brin de volonté, souvent de l’abnéga- tion et toujours de la motiva- tion, on peut se faire une bel- le place dans un monde du tra- vail trop souvent décrié com- me cruel et sauvage. Ces par- cours de salariés, à travers les plus beaux établissements hôteliers français ou étrangers, sont la marque d’une jeunes- se qui gagne. Celle-là a trop tendance à être mise sous l’étouffoir quand des casseurs se font passer parfois pour des héros des médias. L’actualité récente - pour peu qu’on ouvre un peu ses œillères -, tend aus- si à montrer une chose : aus- si inexcusables qu’aient été les récentes émeutes, elles ne sont heureusement le fait que d’une minorité perdue, mais dont le message, si violent soit- il, doit néanmoins être enten- du. ■ J ean-François Hauser

L e Conseil général du Doubs est enga- gé dans une vaste opération de réno- vation des collèges du département. Ainsi, 23 établissements ont été ciblés com- me devant faire l’objet, soit d’une réno- vation, soit d’une construction ex nihilo , comme le futur troisième collège de Pon- tarlier - situé sur la commune de Doubs - dont la première pierre a été posée le 28 novembre dernier. Dans le Haut-Doubs, ils sont plusieurs à avoir entamé une phase de rénovation ou d’extension : les collèges de Maîche et de Morteau en font partie. Ce sera bientôt au tour du collège “René Perrot” du Russey de faire l’objet d’une restructuration. Celle-ci doit débuter en septembre prochain. “Il s’agit de construi- re une nouvelle demi-pension. L’espace dégagé par l’ancienne demi-pension sera récupéré pour y aménager une salle poly- valente, des bureaux, des salles d’archives. Enfin, il est prévu d’aménager de nouvelles salles de classe dans les espaces dispo- nibles du dernier étage” énumère Pascal Studer, le principal du collège du Russey. L’établissement, construit en 1985, fait par-

tie des plus récents collèges du dépar- tement. Mais ces travaux sont rendus nécessaires par l’augmentation signifi- cative du nombre d’élèves. “Lorsque je suis arrivé il y a 5 ans, le nombre d’élèves était de 178. Ils sont cette année 263 et l’effectif atteindra les 300 à la ren- trée prochaine. C’est une augmenta- tion de plus de 70% en cinq ans” ajou- te le principal. De 8 classes, le collè- ge du Russey est passé à 12, soit 3 classes par niveau d’enseignement. Cette augmentation des effectifs est due “à une politique communale volon- tariste et efficace en matière de lotis- sements et à la construction de nou- velles habitations.” Par ailleurs, il sem- blerait que l’enseignement public ait attiré de nouvelles familles locales, au détriment de l’enseignement pri- vé, également présent au Russey. Le premier coup de pioche au col- lège du Russey doit être donné le 1 er septembre 2006. La livraison doit avoir lieu, sauf aléa, à la rentrée sco- laire 2008. ■

La friche industrielle des Gras a une seconde vie

Déconstruction programmée à la Dame Blanche

L ors de la séance du 26 octobre, le Conseil muni- cipal des Fins a ouvert le dossier de l’urbanisme dont un des sujets était relatif aux “murs du lotissement Dame Blanche.” Une affaire dans laquelle la col- lectivité a obtenu gain de cause après plusieurs semaines de dia- logue et de négociation avec des

1 m 10 maximum. Ils l’ont signé par écrit.” Les propriétaires en question devront donc déconstruire l’édi- fice qui atteint parfois les deux mètres de hauteur. Cette décision est de nature à maintenir une once d’harmonie et d’esthétisme dans cet important lotissement situé aux portes de Morteau, le long de la côte des Fins. Toutefois, on peut toujours regretter qu’il ait fallu en arriver là dans cette affai- re et que les aménageurs n’aient pas pris les devant en faisant appliquer avec plus de rigueur le cahier des charges du lotis- sement qui invite à respecter un certain nombre de règles, en par- ticulier dans l’édification des murs. Néanmoins, selon nos sources, la hauteur des murs contestés pouvait être justifiée par la néces- sité de contenir le terrain en pen- te à cet endroit. ■

habitants du quartier qui ont fer- mé leur propriété d’un mur d’en- ceinte un peu trop haut. Le comp- te-rendu de conseil municipal rap- porte que “les deux constructeurs de murettes hors norme se sou- mettent aux injonctions munici- pales et s’engagent à diminuer la hauteur de leur construction jus- qu’au seuil de tolérance fixé à

L a friche de l’entreprise Sorac aux Gras a trouvé un repre- neur. Le paysagiste Patrick Laithier a racheté le bâtiment pour y installer son activité. Voilà qui met un terme à un dossier encombrant pour la municipa- lité des Gras. Depuis le 12 mars 1998, date à laquelle la socié- té suisse Sorac spécialisée dans la fabrication de produits pour le petit-déjeuner, a brûlé, la col- lectivité bataillait pour que ce site soit rénové. Une affaire de longue haleine pour le maire Jean-Paul Bulliard qui a mené les négociations pour parvenir à racheter cette friche pour l’euro symbolique avant de la céder, il y a un an, au même tarif à Patrick Laithier. L’élu est satisfait de la tournu- re que prennent les événements. “Il était très important pour nous de régler le problème de cette friche industrielle qui représen-

tait une véritable verrue en plein centre du village.” En effet, le bâtiment se situe en contrebas de l’église des Gras, à gauche de la route en direction de Pon- tarlier. Les démarches de la mai- rie n’auront donc pas été vaines. Elles permettent par ailleurs à une entreprise locale de se déve- lopper. Patrick Laithier a engagé les tra- vaux de rénovation. La couver- ture du bâtiment est terminée. L’opération devrait être finie au printemps 2006. “À terme, ce bâtiment nous servira de dépôt pour nos stocks, avec un espa- ce réservé pour l’atelier” dit-il. Le paysagiste qui avait obtenu un permis pour construire une nouvelle structure aux Gras a finalement saisi l’opportunité de la Sorac, qui lui offre de meilleures perspectives de déve- loppement compte tenu de la surface du local. ■

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT

Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser.

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2005 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Didier Jacquot dédicacera son livre samedi 17 décembre après-midi à la librairie Rousseau de Morteau dimanche 18 décembre après-midi à Podium Morteau

Crédits photos : C’est à dire, Anim’15, Badmin- ton, Chorale Saint-Marc, Jérôme Hirschy, mar- chés de Noël, Semons l’Espoir, Ville de Morteau.

PUBLI-INFO Création Or : élégance et raffinement pour les fêtes Le bijoutier-joaillier-créateur de la Grande rue à Morteau déroule pour les fêtes de fin d’an- née, toute une palette d’idées-cadeaux : bagues, pendentifs, colliers et montres brillent de mil- le feux, pour un Noël d’exception.

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V A L D E M O R T E A U

Le R.M.I. touche aussi le Haut-Doubs Avec un total de 8 276 bénéficiaires du R.M.I. pour l’ensemble du dépar- tement, le coût de la mesure a subi une augmentation de 12,5%, pas- sant de 28 à 32 millions d’euros par rapport à l’an dernier. Le R.M.I. ne touche pas que la ville. Ils sont également nombreux en zone rurale. Social

Afin de tenter de remettre sur les rails de l’emploi le plus de R.M.istes, la collectivité dépar- tementale “s’engage à travailler sur l’activité économique.” Exemple récent : la clause d’in- sertion intégrée à certains mar- chés publics au terme de laquel- le les entreprises répondant aux appels d’offres s’engagent à embaucher, en direct ou par l’in- termédiaire d’entreprises d’in- sertion, des allocataires du R.M.I. Le premier chantier concerné par cette clause sera, sur Besançon, la réhabilitation du collège Camus. Un moyen de plus pour tenter de sortir ces 8 000 exclus de l’impasse : ils doivent composer chaque mois avec un revenu de 425 euros. ■

“L e nombre des allo- cataires du R.M.I. a véritablement explosé au cours de l’année 2004. Depuis, nous nous situons à un niveau très élevé” confirment les services du

Le plus gros de la population R.M.istes - 54% - a entre 30 et 50 ans. 25% des allocataires sont des femmes seules sans enfant, 36% des hommes seuls et 23% des femmes seules avec enfants. La solitude est donc une des caractéristiques de ces personnes en grande difficulté. Par ailleurs, sur les 8 000 béné- ficiaires, 1 300 d’entre eux “ont un travail, mais des petits bou- lots qui ne leur apportent que 200 ou 300 euros par mois. En tout cas, la plupart des bénéfi- ciaires n’attendent pas que ça se passe.”

et la modification des règles de l’Assedic l’an dernier, avec les nombreux “recalculés”, expli- quent cette forte augmentation” ajoute le service insertion. La particularité de la situation, c’est que le R.M.I. n’est pas l’apa-

Conseil général, désor- mais gestionnaires de cette mesure. La col- lectivité départemen- tale a dépensé 28 mil- lions d’euros l’an der-

nage des villes. “Toutes les communes sont tou- chées.” Les petits voire très petits villages sont également concernés. “C’est encore plus dra-

1 300 d’entre eux ont un travail.

nier, elle déboursera 32 millions cette année pour financer l’al- location. Un niveau jamais atteint. “Le contexte économique

matique car dans ces cas-là, les personnes R.M.istes sont plus éloignées des services sociaux ou moins encadrées.”

J.-F.H.

Grand’Combe-Chateleu La mairie de Grand’Combe-Chateleu, en collaboration avec l’A.D.M.R., vient de mettre en place l’ac- cueil familial périscolaire. Un dispositif novateur qui répond aux nouveaux besoins des familles. Les enfants sont bien gardés en dehors de l’école

Le magasin de la Grande rue s’est offert l’an dernier un lifting complet. Toutes les vitrines ont été repensées.

L’ or se décline sous toutes les couleurs, toutes les formes. Cette matière noble don- ne libre cours à l’imagi- nation de Marc Lejeune qui crée, dans son ate- lier mortuacien, au gré de son inspiration ou de la demande du client, le bijou unique, symbole suprême d’un cadeau réussi. Dans le plus pur respect des traditions de la joaille- rie, Marc Lejeune sait éga- lement suivre les modes en matière de création. Les 27 ans d’expérience de cet ancien élève de l’école du Louvre lui ont permis, au fil des années, de fidéliser une clientèle exigeante et à l’affût de toutes les nouveautés. “L’or blanc continue sa progression même si l’or jaune reste indémodable. La forme des bijoux, elle, évolue depuis quelques années vers des formes plus aérées et contempo- raines” observe le spécia- liste. Dans la boutique aux vitrines toujours plus attrayantes, ils sont désor- mais quatre pour vous gui- der dans votre choix. Aux

côtés de Marc évoluent son épouse Évelyne, sa fille Mathilde ainsi qu’une jeu- ne apprentie. Par leurs pré- cieux conseils, ils sauront orienter votre choix. “Pour les fêtes, ce que nous ven- dons le plus, ce sont les boucles d’oreille et les bagues. D’ailleurs, le fait de ne pas connaître le tour de doigt de madame n’est pas un obstacle. Nous assurons un service après- vente de qualité” ajoute l’artisan bijoutier qui pro- pose également des devis personnalisés pour des pièces uniques. Privilégiant les matières nobles, Créa- tion Or propose, en plus des bijoux en or et en argent, toute une gam- me de montres issues des plus grandes marques de l’horlogerie locale. Création Or est certaine- ment l’endroit rêvé pour aborder les fêtes de fin d’année en toute sérénité, en étant sûr de trouver le cadeau qui comblera celui ou celle qui le reçoit. Pour réussir les fêtes, il suffit de passer la porte de Créa- tion Or. Le bonheur est à l’intérieur de cette bou- tique d’exception… ■

Q uand les deux parents travaillent, la garde des enfants scolarisés ou non est un problème récurrent pour les familles. Ceux qui n’ont pas la chance de trouver une place dans un dispositif d’accueil adapté aux horaires de bureau n’ont pas d’autre moyen que celui de recourir au système D. C’est en étant attentive aux remarques des parents qui lui ont fait part de leurs besoins que la municipalité de Grand’Combe-Cha- teleu a mis en place “l’accueil familial péri- scolaire.” Un dispositif que la collectivité a organisé en partenariat étroit avec l’A.D.M.R. (aide à domicile en milieu rural). La réflexion des élus et des représentants de l’association a conduit à la création d’un système tout à fait novateur dans le pay- sage des modes de garde. Il s’adresse à des parents dont les enfants sont scolarisés et qui ont entre 4 et 10 ans. L’idée est d’as- surer leur prise en charge quand les parents sont au travail tôt le matin, plus tard le soir, et aussi le cas échéant pendant le temps de midi. Sur le terrain, l’A.D.M.R. a recruté deux assistantes maternelles de Grand’Com- be-Chateleu qui ont l’agrément - excep-

tionnel - de garder à leur domicile six enfants scolarisés. “Ce système fonctionne le matin de 6 h 45 à 8 h 30, le midi de 11 heures à 13 h 30, et le soir de 16 h 30 à 18 h 30. Et le mercredi matin de 9 heures à 12 heures” indique Carole Léchine, chargée de déve- loppement à l’A.D.M.R. Ce dispositif est

l’accueil de leurs enfants” commente le mai- re Évelyne Boillot. Ce qui est remarquable dans ce service, c’est sa souplesse d’utilisation. Les parents n’ont pas d’obligations. Ils peuvent solli- citer l’assistante maternelle pour une heu- re seulement dans la semaine ou dans le mois. Cette heure leur sera fac- turée par l’A.D.M.R.

complémentaire et s’inscrit dans la continuité de ce que proposent les autres assistantes maternelles qui ont en charge des enfants en bas âge. Pour la commune de Gran- d’Combe-Chateleu qui n’est pas équipée de locaux adaptés pour

“Il y avait un besoin, j’y ai répondu à ma manière.”

Pour l’instant, cet accueil fami- lial périscolaire est expérimen- tal. Il est unique dans le départe- ment. “Il court jusqu’au 30 juin 2006. L’intérêt pour nous est de le pérenniser dans le temps. Actuel-

créer un accueil périscolaire classique, cet- te nouvelle alternative est idéale. “Il y avait un besoin, j’y ai répondu à ma manière. On assiste aujourd’hui à des phénomènes migra- toires liés à la recherche d’emploi. De fait, ces parents sont confrontés à une absence de relais familial sur place qui pourrait les aider dans la garde de leur enfant. Beau- coup de femmes travaillent. Même si nous avons un nombre d’assistantes maternelles important, ça ne répond pas à tous les besoins. Notre objectif est que jusqu’au col- lège, les parents aient une solution pour

lement, 12 enfants issus de dix familles sont accueillis à Grand’Combe-Chateleu. Les familles sont satisfaites” annonce Carole Léchine. S’il fait ses preuves, ce mode de garde pour- rait être cloné dans d’autres villages du Haut-Doubs qui n’ont pas les moyens de financer des locaux et des emplois pour fai- re fonctionner un accueil périscolaire clas- sique. Une assistante maternelle dotée d’un nouvel agrément semble être la meilleu- re alternative. ■ T.C.

Création Or 3, Grande Rue - 25500 Morteau 03 81 67 26 47 Le créateur Marc Lejeune est secondé par sa fille Mathilde.

Carole Léchine, chargée du développement à l’A.D.M.R., a collaboré sur le projet avec la mairie de Grand’Combe-Chateleu.

V A L D E M O R T E A U

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Le Haut-Doubs n’est pas épargné par la délinquance En peu de temps, deux cambriolages spectaculaires ont été commis dans le Haut-Doubs à Morteau et au Russey. Néanmoins, le nombre de crime et délits est en baisse dans l’arrondissement de Pontarlier. Phénomène

Nouveau à MORTEAU

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D ans la nuit du 22 au 23 novembre, deux magasins de la nouvelle galerie commerciale de Super U au Russey étaient cambriolés. Pour procéder, les voleurs se sont infiltrés par le toit du bâtiment avant de déjouer le dispositif de sécuri- té pour se servir enfin. Le pré- judice avoisine les 40 000 euros. C’est avec la même méthode que l’équipe s’est attaquée inco- gnito à Bricomarché aux Fins. Plusieurs bureaux de tabac ont subi le même sort. “On est impuissant” lâche Alain Fes- selet, le directeur de Super U. Le ton de l’entrepreneur local est d’autant plus amer que trois semaines plus tôt, des vols ont été commis dans son magasin. Mais cette fois-ci, les fautifs ont été arrêtés. “Ils étaient d’ori- gine géorgienne et volaient des appareils numériques. Ils sont sortis de chez moi, soit disant qu’ils devaient être traduits devant la justice en comparu- tion immédiate. Or, ils vont comparaître le 6 février.” Pour Alain Fesselet, il y a urgence à prendre des mesures adé- quates pour enrayer cette délin- quance préjudiciable. Lui a commencé par renforcer la sécu- rité dans son magasin pour se mettre à l’abri de ce genre de

problème. Depuis le cambriolage du maga- sin Ambre à Morteau, cela fai- sait trois ans environ que les secteurs du Plateau du Russey et du Val de Morteau n’avaient pas été touchés par des casses de cette envergure. Et pourtant, la délinquance a tendance à baisser dans l’ar- rondissement de Pontarlier. Les premières statistiques per- mettent aux services de la gen-

partie du territoire et sévissent partout où elles passent en se livrant à des cambriolages à répétition. Aussi intolérables soient-elles, les opérations menées à Super U et Bricomarché res- tent heureusement marginales. Mais les procédés utilisés par les malfrats et l’écho qu’ils obtiennent dans les médias contribuent à entretenir le cli- mat d’insécurité permanent.

darmerie de Pontarlier de dire que “les crimes et délits ont baissé de 12% entre 2004 et 2005. Quant aux infractions sur la voie publique, elles ont recu- lé de 32% sur la même période. Cela signifie que

“Ces équipes ne sont pas enfants de chœur. C’est spectaculaire de voir des mètres linéaires pillés dans les magasins” confie- t-on à la gendarmerie de Morteau.

“Ces équipes ne sont pas enfants de chœur.”

Les voleurs font des coups pour récupérer des marchandises. Dans leur enquête, les services de la gendarmerie sont sur cer- taines pistes qui pour l’instant n’ont pas abouti. Mais cette fois-ci, pour certains habitants du Haut-Doubs, un secteur encore épargné par une délin- quance massive, la coupe est pleine. ■ T.C.

nous avons interpellé des indi- vidus qui commettaient des cambriolages.” Le Val de Mor- teau suit cette tendance. À titre comparatif, l’arrondis- sement de Pontarlier enregistre trois fois moins de crimes et délits que celui de Montbéliard ou de Besançon. “Cela ne veut pas dire pour autant que nous échappons aux phénomènes des raids.” Ce sont des équipes bien organisées qui sillonnent une

Des actes spectaculaires ont été recensés (photo archive Càd).

Villers-le-Lac Le club de badminton maintient la pression C’ est une réalité, le bad- minton est un sport spectaculaire mais qui riats avec les écoles primaires” indique Céline Arnoux, prési- dente du Badminton Val de Mor- teau depuis le 24 octobre. C’est y parvenir. D’abord entre Mor- teau et Villers-le-Lac, le club dispose de plages horaires dans les différents gymnases pour Occuper le terrain pour attirer le public et de nouveaux adhérents. Le Badminton Val de Morteau a choisi cette politique pour continuer à se développer.

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souffre d’un déficit d’image. Pas de couverture médiatique ou très peu, et donc pas de public au bord des terrains. Résultat, les clubs ont des difficultés à asseoir une notoriété face à des disciplines comme le foot ou le vélo. Dans le Val de Morteau, le club de badminton cherche à conjurer le sort en occupant le terrain. “On essaie de se déve- lopper en tissant des partena-

elle qui assure la suc- cession de Cyril Van Den Broecke qui a quit- té ses fonctions pour des raisons profession- nelles après un an et demi.

s’entraîner quotidien- nement. Ensuite, il compte dans son effec- tif Natacha Tatrano- va, une joueuse d’en- vergure internationa-

“Tisser des partenariats avec des écoles.”

le qui a décroché son brevet d’É- tat. Cette ambassadrice de choix peut donc enseigner la disci- pline. Malgré tout, la situation n’em- pêche pas ce club d’une centai- ne de licenciés de se démener et de réaliser des performances. Chaque année, il organise au mois de juin un tournoi inter- national de badminton qui réunit 200 joueurs. Ensuite, son équipe 1 évolue aujourd’hui en Nationale 2. Après un bon début de championnat, elle se situe pour l’instant en milieu de tableau. L’année prochaine, cette équi- pe devrait se maintenir. ”Il nous reste encore à décrocher une vic- toire et le maintien est assuré” poursuit Céline Arnoux. L’équi- pe 2 de son côté est descendue la saison dernière de Régiona- le 1 à Régionale 2. Troisième actuellement au classement général, elle devrait reprendre sa place en R 1 la saison pro- chaine. ■ Renseignements : 03 81 68 18 22 www.badmintonmorteau.fr.st

L’objectif pour le comité, est de faire un travail de fond pour ini- tier les jeunes générations à ce sport. Il a tous les atouts pour

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Le club compte une centaine de licenciés.

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau nage en eau trouble De manière récurrente, des habitants de Morteau se plaignent de la qualité inégale de l’eau du robinet à la couleur douteuse. La société Gaz et Eaux explique le phénomène et envisage des solutions. Environnement

En bref…

● Concert Le prochain concert de Contraste, ensemble vocal de Franche-Comté, a lieu dimanche 11 décembre à 16 heures en l’église du Bizot. Contraste, ensemble vocal de 22 chanteurs, tend à privilégier la musique vocale a cappella ancienne et contemporaine. Dédicaces Le photographe Didier Jac- quot, dédicacera son nouveau livre “Pontarlier et sa région de A à Z”,le 17 décembre à la librairie Rousseau de Mor- teau et le 18 à Podium. Un livre qui fait suite au grand succès rencontré par “le Val de Morteau de A à Z”, tou- jours en vente. Télé Télé Saugeais renaît l’espa- ce d’une journée sur France 3 samedi 10 décembre à 16 h 20 et à 17 h 10 avec deux émissions : Télé Brouette fait du foin et Télé Brouette sur les ondes. Cinéma Précision concernant l’article de notre dernier numéro consacré au rachat du ciné- ma Le Paris par la commu- nauté de communes du Val de Morteau. Le projet n’a pas été adopté à l’unanimité. Quatre abstentions et quatre “non” ont été enregistrés lors du vote. ● ● ●

L’ eau du réseau mor- tuacien semble avoir retrouvé une appa- rence plus enga- geante depuis quelques jours. Ça n’a pas toujours été le cas ces derniers mois comme a pu le constater une habitante du quartier du Fort Madoux. Par intermittence, la couleur de l’eau au robinet était plutôt jau- nâtre que limpide. Voilà qui ne donne pas envie de tremper ses lèvres dans un verre. “Il est arri- vé qu’elle soit brune. C’est affo-

constater les faits. Car l’ex- ploitant admet rencontrer des problèmes épisodiques sur le réseau mortuacien. Cela ne signifie pas pour autant que l’eau est déclarée comme impropre à la consommation. Mais la surprise est désa- gréable. Gaz et Eaux apporte plusieurs explications à ce phénomène. La première est liée au réseau de distribution d’eau. “Le pro- blème à Morteau, c’est le mélan- ge de deux eaux indique le direc- teur Patrick Marty. En effet, la ville est alimentée par des eaux qui provien- nent de l’usine de traite- ment de Derrière-le-Mont, où la technologie en place permet de garantir une eau de très bonne qualité et ce, de manière constante. La diffi- culté est que cette eau est mélan- gée plus loin dans le réseau à celle puisée dans la nappe du Doubs.” Elle est traitée dans l’usine située près du camping du Cul-de-la-Lune à Morteau. “Cette eau-là est de qualité variable.” Riche en fer et en manganè-

L’eau de Morteau n’est pas de qualité constante.

se, “ça peut aller jusqu’à tacher le linge. On change en perma- nence le cocktail de ces deux eaux en fonction des besoins et des quantités disponibles. C’est pour cette raison que des gens qui sont habitués à une certaine qualité d’eau un jour, se retrouvent avec une eau dif- férente le lendemain” dit-il. Les travaux réalisés parfois sur le réseau peuvent aussi être responsables de troubles du liquide. Pour résoudre définitivement le problème, il faudrait que l’ali- mentation en eau potable de Morteau provienne exclusive- ment de l’usine de Derrière-le- Mont. Une réflexion est en cours entre les élus de Montlebon et Morteau, et Gaz et Eaux à ce sujet. Mais pour l’instant cet-

te ressource est insuffisante pour répondre à l’ensemble des besoins de la population. “L’eau qui provient de l’usine de Mont- lebon est destinée en priorité aux habitants de cette commu- ne. Ce n’est que l’excédent qui est orienté vers Morteau” remarque Patrick Marty. Par ailleurs, la ressource de Montlebon est en proie à des pollutions en amont. Elles obli- gent à augmenter le niveau de traitement du liquide. “Si à l’ori- gine l’eau était de meilleure qua- lité, elle nécessiterait moins de traitement et l’usine aurait plus de rendement.” Mais cela implique d’identifier avec pré- cision la nature des pollutions en amont. Un travail long qui demande d’effectuer des rele- vés jusqu’en Suisse. Dans l’im-

médiat, Gaz et Eaux propose une alternative. “Il faudrait équiper la station de Derrière- le-Mont d’un petit pré-traite- ment pour augmenter son débit de 10 à 20%. En parallèle, en reconfigurant l’usine de Mor- teau, on obtiendrait une eau de très bonne et de qualité constan- te.” De tels dispositifs pour- raient aboutir en 2006. Dans le même temps, le réseau mortuacien serait modifié. Car pour l’instant, la ville revend de l’eau au syndicat du Plateau des Combes. Un secteur qui à terme devrait être raccordé au syndicat des eaux de la Hau- te Loue qui alimente déjà une centaine de communes, d’Or- champs-Vennes aux portes de Besançon. ■ T.C.

lant” lâche cette rive- raine avant d’ajouter : “À tel point que dans les toilettes on aurait dit que quelqu’un venait d’uriner. En octobre, il y a eu un pic, quand je

“On aurait dit que quelqu’un venait d’uriner.”

faisais une lessive de linge blanc, je me demandais dans quel état il allait ressortir. Au prix où est l’eau, c’est vraiment regrettable.” Échaudée, cette Mortuacienne est passée à l’eau minérale en bouteille. Un technicien de Gaz et Eaux, la société qui gère le réseau, s’est récemment déplacé au domicile de cette famille pour

LE COMTÉ DES SUCHAUX EST BON À LA SANTÉ

Pour les fêtes de Noël, la fruitière des Suchaux vous

propose un plateau de fromages créé à son effigie en

hêtre 1 er choix. Il ne reste qu’à l’agrémenter de produits riches en oméga-3.

P U B L I - R E P O R TA G E

Le comté de la fromagerie des Suchaux est un des meilleurs. Son bon goût n’est pas seulement lié à l’incontournable tour de main du fromager, mais aussi à la présence d’oméga-3 dans le produit. Ces acides gras sont le fruit d’une nouvel- le démarche dans l’alimentation des vaches à base de lin promue par les 13 agriculteurs de la coopérative.

C’ est scientifiquement prouvé ! Les oméga-3, qui font partie de la famille des “bonnes graisses”, sont bons à la santé. Il n’y a donc pas de raison de s’en priver, mais encore faut-il trouver sur le marché les produits qui en contiennent. Dans le Val de Morteau, il y a le com- té. Mais pas n’importe lequel. Seul le fromage produit par

la fruitière des Suchaux aux Fins concentre des oméga-3 en quantité suffisante pour que l’organisme en retire tous les bénéfices. C’est le résultat d’une démarche volonta- riste des 13 exploitants agricoles qui adhérent à cette coopé- rative laitière. En 2004, ils ont rejoint le giron de l’associa- tion nationale “Bleu Blanc Cœur” qui, preuve à l’appui, ven- te les bienfaits de cet acide gras sur le corps humain. En plus de l’herbe des prairies en été et du foin en hiver, les vaches laitières ont droit à un complément nutritionnel à base de graines de lin cuites. Les montbéliardes ont la par- ticularité d’assimiler parfaitement ce végétal riche en omé- ga-3 que l’on retrouve ensuite dans le lait. Tous les mois, la production laitière est analysée en laboratoire pour en confir- mer la présence. Ce choix délibéré des agriculteurs a conduit la fromagerie des Suchaux à étoffer sa gamme de produits. Elle propo- se désormais à sa clientèle trois comtés riches en omé- ga-3 : le K-lin, le Fleur de lin, et le Top lin. La différence entre ces trois produits du terroir est l’affinage. Plus largement, comme tout le lait qui entre dans cette frui- tière est déjà riche de ces bonnes graisses, c’est l’ensemble des produits fabriqué ici qui profitent des mêmes quali-

tés. Pour les mêmes raisons que le comté, la crème, le mor- bier, le fromage à raclette et le beurre des Suchaux sont reconnus comme étant particulièrement bons à la santé. Ils bénéficient de l’agrément de l’association “Bleu, Blanc, Cœur”. Au total, ce sont 1,9 million de litres de lait qui sont travaillés dans cette coopérative chaque année. En 2006, l’association “Bleu, Blanc, Cœur” lance une étu- de scientifique intitulée “obésité et syndrome métabolique”. Elle va concerner pendant quatre mois 158 personnes volon- taires et leur famille dont l’objectif est de confirmer les preuves avancées sur les bienfaits des oméga-3 sur l’or- ganisme. Au menu, cette population ciblée aura dans son assiette des produits chargés en oméga-3 dont le fameux comté des Suchaux. ■

Les oméga-3, qu’est-ce que c’est ? Ils font partie des acides gras. Ils sont considérés comme étant “des bonnes graisses” dans cette famil- le. Ces acides gras essentiels doi- vent obligatoirement provenir de notre alimentation, notre organis- me n’étant pas capable de les syn- thétiser. Un ensemble d’études médicales a démontré les bien- faits des oméga-3. Ces acides gras participent au bon fonction- nement cardio-vasculaire de l’hom- me. En effet, les populations qui consomment suffisamment d’ali- ments riches en oméga-3 dimi-

nuent sérieusement le risque de maladies cardio-vasculaires. Or, en France, comme dans la plu- part des pays occidentaux, la consommation est insuffisante par rapport aux recommandations fixées par l’O.M.S. (organisation mondiale de la santé). Le besoin en oméga-3 est de 2 g par jour, or la consommation actuelle est de 0,8 g par jour. Parallèlement à ces impacts posi- tifs sur le système cardio-vas- culaire humain, les oméga-3 ont également une influence positi- ve sur l’obésité, la prévention de certains cancers, le diabète et de manière évidente sur l’équilibre émotionnel.

FROMAGERIE DES SUCHAUX 1, rue des Tilleuls - 25500 Les Fins Tél. : 03 81 67 00 86 Le magasin sera ouvert pour les fêtes tous les jours à partir du 10 décembre sauf le dimanche après-midi, de 8 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures

P U B L I - R E P O R TA G E

BRICOMARCHÉ, L’INCONTOURNABLE !

Gilles et Sophie Levasseur veulent donner une nouvelle identité au Bricomarché pour le rendre plus attractif encore.

Présent depuis 18 ans dans le Val de Morteau, cette enseigne est reconnue pour ses prix qui défient toute concurrence et la diversité des produits qu’elle pro- pose dans cinq secteurs spécifiques : le bricolage, la décoration, le jardinage, les matériaux et l’animalerie.

G illes et Sophie Levasseur sont les nouveaux proprié- taires du magasin Brico- marché situé dans la zone du Pré des Combes, à la frontière entre Les Fins et Morteau, à deux pas d’Intermarché. Après avoir passé neuf ans en Espagne, où Gilles Levasseur était directeur général de la filiale espagnole du Groupement des Mous- quetaires, le couple d’entrepreneurs gagne aujourd’hui son indépendan- ce en reprenant cette enseigne recon- nue dans le Val de Morteau depuis 18 ans. La qualité de la vie et la rencontre avec des gens attachants ont confor- té Gilles et Sophie Levasseur dans leur choix de s’installer ici. Désor- mais, ils vont mettre leur expérien- ce au service de la clientèle, épaulés dans cette tâche par une équipe de 17 collaborateurs. “Notre objectif est

de consolider notre positionnement de discounter ” indique Gilles Levas- seur. Cette politique commerciale pas- se entre autres par des actions qui permettent de vendre “ beaucoup de produits à des prix canon.” En avril 2006 par exemple, Bricomarché lancera l’opération “les tous moins chers.” Ce magasin est réputé pour ses prix défiant toute concurrence, pratiqués toute l’année sur l’ensemble des pro- duits qu’il commercialise. Cela ne signifie pas pour autant que l’enseigne fasse des concessions sur la quali- té des équipements proposés aux consommateurs dans chacun des cinq secteurs d’activités qu’elle déve- loppe. “Bricomarché Morteau-Les Fins c’est : du bricolage, des maté- riaux, de la décoration, du jardinage et de l’animalerie y compris le vivant (rongeurs, oiseaux, et aquariophilie)”

de financement adaptées avec la car- te Aramis et la possibilité pour le client de cumuler des euros à chaque fois qu’il passe en caisse s’il souscrit à notre carte de fidélité gratuite.” Bricomarché a le souci de l’accueil de la clientèle. Gilles et Sophie Levas- seur vont donner un nouveau carac- tère à cette enseigne en réorganisant des espaces spécifiques comme les parties jardin, décoration et cadeau. “L’objectif est de rendre plus attrac- tif et plus moderne ce Bricomarché. Nous voulons également mieux répondre aux attentes des consom- mateurs en travaillant de nouvelles gammes de produits telles que les ali-

ments pour chien et chat, en intégrant des marques comme Royal Canin et Hills” ajoute-t-il. Parmi les plus, Bricomarché com- mercialisera bientôt les sacs d’as- pirateur si difficiles à trouver dans le Val de Morteau. Ce magasin entre dans une nouvelle dynamique qui s’inscrit dans une politique commer- ciale plus large de la zone du Pré des Combes. “Avec nos collègues d’In- termarché et de Vêtimarché, nous pouvons offrir un ensemble important de services à la clientèle et éviter ain- si sa fuite vers de grandes villes.” C’est l’économie locale qui en tire le meilleur bénéfice. ■

rappelle Gilles Levasseur. Dans chaque domaine, le magasin s’appuie sur des professionnels compétents

“Offrir une vaste palette de services aux consommateurs.”

qui accueillent et renseignent les clients. “Au-delà des conseils, on

offre également une vaste palette de services aux consommateurs comme le service après-vente intégré, la livrai- son à domicile - si besoin Bricomar- ché est équipé d’un camion-grue - , la fabrication de clefs, l’encadrement sur mesure, le devis gratuit et per- sonnalisé. Ce sont aussi des solutions

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