La Presse Pontissalienne 167 - Septembre 2013

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 50 €

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin SEPTEMBRE 2013 N° 167

EMPLOI FRONTALIER

L’ÉCONOMIE DE NOS VOISINS MARQUE LE PAS ET SI LA SUISSE S’ESSOUFFLAIT ?…

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 et 7

POLITIQUE p. 5 Verts et socialistes “Je t’aime, moi non plus” À quelques mois des municipales, les alliés ont bien du mal à se mettre d’accord.

LE DOSSIER p. 21 à 26 Réforme des cantons La révolte des élus du Haut-Doubs

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 167 - Septembre 2013

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. I.G. Absinthe de Pontarlier : feu vert du ministère

Maison de la Réserve : c’est l’affaire de tous

Études François Hollande a réclamé un choc de simplification. Hélas, le recours obses- sionnel aux cabinets d’études est un des maux de la France, responsable de lourdes dérives financières. En voici un exemple régional qui mériterait toute l’attention de nos dirigeants, et qui explique bien des dérives dans le fonctionnement de l’administration française. Le grand gâchis du dossier L.G.V. Rhin-Rhône dont la suite des travaux est brusquement inter- rompue par un gouvernement aux abois financièrement. Rien qu’en frais d’études et en acquisitions foncières pour la deuxiè- me tranche de travaux sur la branche Est, repoussée aux calendes grecques, Réseau Ferré de France, donc le contri- buable français, a déboursé la coquet- te somme de 82 millions d’euros ! Sans compter les 7,9 millions dépensés pour les études préliminaires de la branche Sud qui ne verra sans doute jamais le jour. Dans un autre registre, moins oné- reux et plus cocasse, quoique, on peut citer la toute proche communauté de communes du Val de Morteau, présidée par l’ex-député U.M.P. Jean-Marie Biné- truy. Responsable du développement touristique, la collectivité locale envisa- ge, louable intention, de signer un “contrat de station” destiné à définir les axes stratégiques de développement censés dynamiser l’économie touristique de cet- te partie du Haut-Doubs. La station des Rousses l’avait fait avant elle, Métabief est en train de s’engager également dans une telle démarche. Là où la bel- le mécanique commence à s’enrayer, c’est dans les contraintes administra- tives ubuesques que ce genre de contrats implique. Pour pouvoir signer un contrat de station, il est nécessaire au préalable de missionner, crédits financiers à l’ap- pui, un cabinet d’études spécialisé. Et comme ce genre de démarche, autre dérive française, est la plupart du temps soumise à appel d’offres, n’importe quel cabinet aussi fumeux soit-il, peut pos- tuler. C’est ce qui arrive en ce moment à la communauté de communes du Val de Morteau qui a fini par choisir pour des raisons encore obscures, un cabi- net parisien dont nous publions un résu- mé de l’enquête dans ce numéro. Le résultat est édifiant d’amateurisme et une fois encore, cette manie des études propre à la France, conduit à des déra- pages financiers qui finissent par être incontrôlés. Et si on simplifiait tout ça Messieurs les élus ? Jean-François Hauser Éditorial

H eureuse coïncidence, la bonne nouvelle est tombée quelques jours avant que la capitale du Haut-Doubs ne célèbre sa mythique spécialité le 20 juillet dernier. En effet, par arrêté du 12 juillet 2013, le cahier des charges relatif à l’indication géographique “Absinthe de Pontarlier” est homologué. Une nouvelle étape franchie pour l’association pontissalienne qui s’est engagée sur ce projet depuis dix ans. “On vient jus- te de passer un échelon. Pour être tout à fait serein, il faudra attendre une validation au niveau européen. Le dossier devrait

être transmis courant septembre à Bruxelles. Les états auront sixmois pour en débattre. Selon l’I.N.A.O., ce dossier devrait aboutir” , espère François Guy qui ne tient pas à crier victoi- re trop tôt. Cette décision prise, il sera alors possible d’apposer la mention absinthe de Pontar- lier sur les étiquettes. À partir de là, plus aucun risque de se faire doubler par le Val de Tra- vers qui porte toujours son dos- sier I.G.P. “Absinthe”. Dossier chaud bouillant contre lequel les producteurs français d’ab- sinthe ont déposé un recours. Ce qui signifie que le conflit

n’est toujours pas réglé. Les Vallonniers pourraient encore en théorie coiffer tout le mon- de sur le poteau. Comme rien n’est simple avec l’absinthe, il restera encore à régler la question de la défini- tion de l’absinthe à l’échelle européenne car les Allemands ne sont pas d’accord avec les autres sur ce point. Heureu- sement, ce coup de frein ne bloquera pas l’examen du dos- sier pontissalien. A la seule nuance qu’il faudra ajouter la mention “boisson spiritueuse” sur l’étiquette jusqu’à la vali- dation d’une définition com- mune.

La Maison de la réserve accuse toujours un lourd passif financier.

annuités et les frais d’entre- tien du bâtiment en tant que propriétaire. On finance éga- lement en partie les grandes expositions comme le pro- gramme Loup ou celui qui sera consacré aux abeilles. On pourrait rajouter le P.E.L. (plan éducatif local) qui intègre des animations au sein de la maison de la Réserve.” Consi- dérant que le rayonnement de la structure dépasse lar- gement le cadre intercom- munal, Michel Morel estime que cette richesse doit être préservée par l’ensemble des collectivités : État, Région, Département… “Et pas seu- lement par les contribuables de la communauté de com- munes du Mont d’Or et des Deux lacs” , observe-t-il non sans cacher son inquiétude. Les réunions organisées jusque-là en sous-préfectu- re pour tenter de résoudre les problèmes financiers sont restées sans suite. Si le cœur vous en dit, vous pouvez tou- jours apporter votre soutien. www.maisondelareserve.fr

T oujours pas d’éclaircie dans l’avenir de l’asso- ciation de Labergement- Sainte-Marie qui lance un appel aux dons et aux adhé- sions dans sa dernière lettre d’information diffusée en ligne. “Notre été s’annonce moro- se… Dans un contexte éco- nomique difficile, nous ne parvenons toujours pas à obtenir des aides pérennes sur le fonctionnement de notre structure… La Région de Franche-Comté et le Dépar- tement du Doubs n’ayant jus- qu’ici pas souhaité s’enga- ger financièrement sur le fonctionnement du musée, nous travaillons avec les élus de notre Communauté de communes (N.D.L.R. : Mont d’Or-Deux lacs) à la mise en place d’une solution écono- mique pérenne pour que per- dure ce bel outil au service de la nature du Haut-Doubs.” Michel Morel, le président de ladite communauté de com- munes, est sensiblement sur la même longueur d’ondes. “On prend déjà en charge les

Le dossier “absinthe de Pontarlier” pourrait être validé par Bruxelles d’ici le printemps 2014.

Doubs sous réserve qu’il s’inscrive dans une démarche collective. “Ce territoire est confronté à des défis majeurs pour son avenir. Les atouts sont nombreux, les projets porteurs, les compétences évi- dentes… mais vous ne construirez cet avenir qu’ensemble. L’avenir se conjugue ici comme ailleurs à la première person- ne du pluriel” , déclare Laure Reynaud en promettant de revenir un jour dans ce Haut-Doubs qui lui laissera un “souvenir précieux et sincère.” Laura Reynaud : “Ce n’est qu’un au revoir”

E n poste depuis le 2mai 2011, la sous- préfète de l’arrondissement de Pon- tarlier quitte le Haut-Doubs pour la ville de Mamers dans la Sarthe où elle assumera lesmêmes responsabilités. Son remplaçant pontissalien devrait arriver dans quelques semaines indique le pré- fet Stéphane Fratacci. “Laura Reynaud a su être une ambassadrice du territoire et une facilitatrice sur différents dossiers” , a-t-il annoncé lors de la cérémonie de départ organisée le 31 août dernier en présence de nombreux élus. Et le repré- sentant de l’État d’évoquer l’implication de Laura Reynaud sur les dossiers de l’intégration intercommunale, dans le règlement du conflit entre les sociétés de chasse du Narbief et du Barboux etc. Une sous-préfète très attentive aux problèmes

de délinquance et surtout intransigean- te en matière de sécurité routière, domai- ne dans lequel le Haut-Doubs n’a pas été épargné. “75 % des accidents mortels ont eu lieu dans un périmètre de 15 km. C’est insupportable et intolérable que notre département paie un si lourd tribut” , note en passant le préfet. Quelques mois après sa nomination sur le Haut-Doubs, Laura Reynaud a dû gérer les dégâts cau- sés par le loup qui s’était acharné sur un troupeau demoutons de Chapelle-d’Huin. Non sans une certaine émotion, la sous- préfète a tenu à remercier toutes les per- sonnes avec qui elle a eu l’occasion de travailler dans l’arrondissement de Pon- tarlier. Elle se reconnaît pleinement dans son rôle de médiation auprès des élus et croit beaucoup au potentiel du Haut-

est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Laura Reynaud en compagnie du docteur Ashraf Al Junaïdi, chef du pôle mère-enfant à l’hôpital de Pontarlier, présent entre autres personnalités à son pot de départ.

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Contact publicitaire : Anthony GLORIOD Portable : 07 86 50 0523 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Septembre 2013 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, CosteArchitectures, Micropolis P. Tournaire.

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L’INTERVIEW DU MOIS

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POLITIQUE

Le retour du “vieux renard” Jean-François Humbert n’a pas dit son dernier mot

Sénateur du Doubs et ancien conseiller général du canton du Russey, Jean-François Humbert est candidat aux élections municipales de Besançon. Le vieux renard de la politique dit “faire le chemin inverse de Robert Schwint.”

car des Bisontins et Bisontines m’ont dit “O.K.” Je rencontre des personnes et j’ai toujours été intéressé à la vie bisontine contrairement à ce que cer- tains veulent faire croire. L.P.P. : Avant votre annonce, avez-vous fait connaître votre souhait à des membres de l’U.M.P. ? Pourquoi n’avez-vous pas participé à l’investiture ? J.-F.H. : Oui, à Jean-Claude Gaudin qui est le président de groupe au Sénat et à Jean-François Copé que j’ai rencon- tré. Copé m’a dit : “T’es bien un Jean- François” (rires). Est-on candidat par- ce qu’un parti politique a décidé que vous seriez candidat que vous devez l’être ? J’ai des convictions. J’ai été sur- pris d’être invité par l’U.M.P. pour l’investiture à laquelle je n’ai pas par- ticipé car j’étais pris. L.P.P. : Est-il vrai que vous avez rencontré le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret durant l’été ? Certains disent que vous êtes un sous-marin du P.S. J.-F.H. : Oui, je l’ai rencontré. C’est un processus normal. L.P.P. : Pourquoi les Bisontins devraient croi- re en vous alors que vous vous êtes présen- té à deux élections puis retiré à deux reprises ? J.-F.H. : Lorsque j’ai fait ma première renonciation (2001), je n’avais jamais annoncé que j’étais candidat. La secon- de fois (2008), oui j’étais candidat, mais j’ai été investi puis désinvesti par le parti ! Comprenez aujourd’hui ma réti- cence. L.P.P. : Que dire du bilan de Jean-Louis Fous- seret ? J.-F.H. : Il faut qu’une personne dise “halte au feu” face à cet investissement

et au fonctionnement qui grimpe. Il y a l’obligation d’une ges- tion. Il faut des choix. J’ai montré, lorsque je dirigeais la Région, ma faculté à gérer. L.P.P. :Comment allez-vous vous positionner politi- quement ? Qui pour vous suivre, vous aider ? J.-F.H. : Je n’ai pas d’étiquette partisane mais j’aurai une connotation centriste. L.P.P. : Pourquoi ne pas vous rallier à Philippe Gonon (U.D.I.) alors ? J.-F.H. : Gérard Figard est dans le mouve- ment centriste. Il m’a rejoint.

L.P.P. : Pourquoi revenir ? Que promettez-vous aux Bisontins ? J.-F.H. : Je suis un homme de conviction qui ne va pas dire l’inverse de ce qu’il va faire. Lorsque vous avez des idées fortes, des convictions, des idées concrètes, il faut aller au bout. Je l’ai prouvé avec leT.G.V. dans lequel,modes- tement, j’ai joué un rôle déterminant ou encore dans la création de 10 000 emplois lorsque j’étais président de Région. L.P.P. : Que pensez-vous de la politique régio- nale menée par Marie-Guite Dufay (P.S.) ? J.-F.H. : Je n’ai pas l’habitude de com- menter les personnes qui sont en pla- ce. Je regrette l’arrêt de l’aide à la réa- lisation de films. En matière de promotion du territoire, c’est discu- table. L.P.P. : Votre été fut chargé médiatiquement. Pourquoi avez-vous été choisi comme prési- dent de la commission d’enquête sur le dopa- ge dans le sport. Quel était votre rôle ? J.-F.H. : Cette commission d’enquête sur le dopage regroupait des sénateurs issus de tous les partis présents au Sénat. On ne rejoint pas cette com- mission sans être un passionné de sport (N.D.L.R. : Jean-François Humbert est ceinture noire de judo et supporter du F.C. Sochaux-Montbéliard). La com- position de cette commission se fait sur la base du volontariat. Mon grou- pe a accepté que je le représente et j’ai été désigné président. Mon rôle, avec celui du rapporteur, était important : j’assurais le bon déroulement de la commission notamment dans l’ordre d’audition des personnes. Il faut que chacun apporte quelque chose à la réso- lution du problème. L.P.P. : Et pourquoi une commission spécifi- quement sur ce thème ? J.-F.H. : Cette commission a été mise en place par rapport à deux objectifs : le problème d’éthique que le dopage pose dans un premier temps et veiller à la santé publique dans un second temps. Même dans le sport amateur, des per- sonnes mettent leur vie en danger. L.P.P. : Et le dopage n’est pas l’apanage des cyclistes… J.-F.H. : Même à la pétanque des per- sonnes se dopent. Des boulistes pren- nent des bétablocants pour ne pas trem- bler. Le rugby est le sport où le dopage est le plus pratiqué. L.P.P. : Avez-vous subi des pressions lors de cette enquête ? Publier le rapport au cœur du Tour de France était-il un geste prémédité ? J.-F.H. : Je n’ai pas subi de pressions alors que le rapporter dit en avoir subi. Nous avons effectivement changé d’une semaine la conclusion du rapport afin qu’elle ne se télescope pas avec l’effroyable étape de l’Alpe-d’Huez avec l’accord des membres de la commis- sion. L.P.P. : Surpris par les déclarations de Laurent Jalabert qui a dit (suite à un contrôle révélé positif) :“Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai” ? J.-F.H. : Je n’attendais pas d’un cham- pion d’être un super-communicateur. J’ai été néanmoins surpris. On a beau être sénateur, on est aussi un homme. L.P.P. : En conclusion, ce travail vous a dopé dans votre action politique… J.-F.H. : Je pars pour gagner. J’adapterai mon travail au Sénat en fonction de la campagne municipale. Propos recueillis par E.Ch.

L a Presse Pontissalienne : À 61 ans et alors que vous êtes sénateur, pour- quoi vous lancer dans la bataille des municipales à Besançon ? Jean-François Humbert : À défaut de vivre avec des regrets, je ne veux pas vivre avec des remords. Je suis candidat aux municipales de Besançon car l’important en démocratie, c’est l’alternance. Je souhaite participer au débat démocratique. Je considère que c’était le moment de le faire savoir. L.P.P. : L’étiquette de politique venu du Haut- Doubs (il est originaire de Bonnétage) vous colle à la peau. Arriverez-vous à vous en défai- re ? J.-F.H. : Les gens du Haut-Doubs réus- sissent assez bien à Besançon. Je rap- pelle que Robert Schwint (du Russey) a été un bon maire. Disons que je fais le chemin inverse que celui qu’il a par- couru. Même si j’ai des attaches dans le Haut-Doubs, je suis Bisontin. J’habite Besançon. L.P.P. : Quels sont vos rapports avec vos homo- logues de l’U.M.P. du Haut-Doubs ? J.-F.H. : Mes amis de l’U.M.P. locale ne se sont adressés à moi que pour des questions d’argent. Une réunion a eu lieu à Morteau avant les élections can- tonales où certains ont dit “Attention,

Humbert revient” comme si j’étais la peste. Cette posture a conduit à la per- te du canton du Russey qui était his- toriquement à droite. L.P.P. : Pourquoi ne pas avoir signifié votre can- didature à l’U.M.P. et à son candidat Jacques Grosperrin ? Ne craignez-vous pas des sanc- tions du parti ? J.-F.H. : Je le répète : je suis membre du groupe U.M.P. au Sénat mais je ne suis pas encarté au parti. Je serai candi- dat quelles que soient les raisons. Est- ce la première fois qu’il y a des diffi- cultés entre des membres de la même famille politique ? Rappelez-vous les cantonales avec Jacques Grosperrin. Il sera difficile de m’exclure d’un par- ti auquel je n’appartiens pas. L.P.P. : Jacques Grosperrin justement, n’est- ce pas lui mettre des bâtons dans les roues ? Quelle différence existe entre vous et lui ? J.-F.H. : La différence entre moi et lui est dans la manière dans laquelle il a dû lâcher ses mandats aux élections (Grosperrin les a perdus). Je n’ai rien contre la personne car nous avons été proches mais lorsque notre parti a per- du dans le département deux sièges sur trois de sénateur, a perdu le Conseil général et les postes de députés, je pen- se que l’on peut s’interroger. J’y vais

“Je n’ai pas subi de pressions.”

L.P.P. : Et d’autres, de l’U.M.P., vous rejoin- dront-ils ? Peut-être même Jean Rosselot… J.-F.H. : Il y aura 54 noms, c’est une lis- te ouverte.Avec Jean Rosselot, j’ai suf- fisamment eu de difficultés avec lui pour ne pas en créer de nouvelles. Je le répète, je suis ouvert. L.P.P. :Vous qui avez toujours défendu le non- cumul des mandats, cette candidature n’est pas celle de trop ? J.-F.H. : Je défends le non-cumul des rémunérations, c’est différent ! Au regard des Français qui connaissent la crise, est-ce logique que quelqu’un puisse être sénateur tout en gardant une profession libérale ? Il faut se poser la question.

Originaire du Haut- Doubs, Jean- François

Humbert est candidat aux municipales à Besançon.

PONTARLIER

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POLITIQUE Élections municipales Entre le P.S. et les Verts, c’est “je t’aime moi non plus” À Pontarlier, les représentants des deux partis politiques vont se rencontrer afin de trouver un terrain d’entente pour les prochaines municipales. La perspective d’une liste commune se dessine, sous conditions.

A près l’épisode des explications entre les socialistes et les verts de Pontarlier sur les réseaux sociaux qui leur ont servi de ring, les tensions s’apaisent dans ce couple mal assorti. Ces deux-là nous ont déjà fait le coup du “je t’aime moi non plus”. Leur union tient tant bien que mal sur la base d’un consensus nécessaire admis par les deux parte- naires qui ont intérêt à unir leurs forces pour peser dans les combats électo- raux. Mais on se demande toujours, à la sortie de chacune de ces crises, qui tient la culotte dans le ménage. Bref,

du leste. “Nous n’avons plus aucune prétention sur la tête de liste. Même si j’aurais souhaité qu’elle soit écolo, je sens bien que le sujet est un point de blocage dans les discussions” indique François Mandil, conseiller municipal à Pontarlier et leader d’E.E.L.V. dans le Haut-Doubs. Il ajoute : “Maintenant, il faut travailler sur le fond.” Le grou- pe E.E.L.V.-Les Verts de Pontarlier est favorable à une liste d’union, mais à une condition que rappelle François Mandil. “Les militants acceptent ce prin- cipe à la condition que l’union ne se fasse pas seulement avec le P.S., mais également avec le Front de Gauche.” À défaut d’un accord, les Verts, fidèles à leurs convictions, sont prêts à monter leur propre liste. Les discussions autour de l’intégration d’un troisième larron pourraient bien être une nouvelle sour- ce de crispations à gauche. Cette cuisine politique ne tente pas beaucoup Jean-Yves Bouveret. Le secré- taire de la section locale du P.S. déplo- re que ces façons de négocier, courantes entre les partis de gauche (et pas seu- lement) à l’échelle nationale, détei- gnent sur la politique locale. “Je rap- pelle que nous sommes à Pontarlier et

passons. Les problèmes de communication à l’origine des récentes polémiques sem- blent résolus. Du côté du Parti Socia- liste comme d’Europe Écologie-Les Verts, chacun s’est mis au travail en vue des prochaines municipales, et paraît disposé à faire des efforts pour cheminer vers un rassemblement de la gauche. L’aboutissement de ce dia- logue serait la composition d’une liste commune pour les municipales à Pon- tarlier. Il en avait été question en 2008, mais le projet n’avait pas abouti. Cette fois-ci, les Verts ont déjà lâché

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la capitale du Haut-Doubs où aux der- nières municipales le P.S. a rassemblé 25 % des suffrages et les Verts 15 %. Une défaite honorable. Chacun de leur côté, le P.S. et les Verts se prononceront début octobre sur la création ou non d’une liste commune. Avant de voter, ils en discuteront ensemble au mois de septembre. Sou- haitons leur un dialogue constructif qui ne tourne pas aux bisbilles. On le sait entre ces deux-là, il faut s’attendre à tout ! T.C.

qu’il s’agit d’élections municipales.Arrê- tons avec cette comptabilité politique. Ces calculs sont stériles et n’aboutiront à rien. Je crois que nous devons être capables de mettre de côté nos bannières et rassembler sur une liste des gens qui ont des valeurs de gauche et qui veu- lent s’investir pour leurs concitoyens pontissaliens. Pour moi, cela a du sens” estime l’élu qui prône le rassemble- ment dans une ville où il y a encore un “fond de gauche.” Pour lui, derrière l’union, la gauche joue son avenir dans

Au conseil municipal de Pontarlier, entre les alliés Verts et P.S., ce n'est pas toujours le grand amour.

L’ÉVÉNEMENT

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EMPLOI FRONTALIER : L’INQUIÉTUDE DES INDUSTRIELS SUISSES

Il fallait bien un jour que ça arrive : la Suisse, ce havre du plein-emploi, est-elle touchée à son tour par le marasme économique ? À en croire les études publiées en cette rentrée de septembre par les experts de l’économie, il y a quelques raisons de s’inquiéter. Sans tomber dans un constat alarmiste qui n’aurait aucun sens, il convient néanmoins de constater que tant du côté du canton de Neuchâtel que de celui de Vaud, la branche industrielle est plutôt morose quant à ses perspectives à moyen terme. Moins de commandes, un environnement économique incertain et même des projets de suppression d’emplois, c’est une rentrée économique étonnamment frileuse chez nos voisins suisses. Pour

l’instant, l’emploi frontalier ne ressent pas les conséquences de ce coup de mou. Le nombre de frontaliers était toujours orienté à la hausse au second trimestre 2013. L’économie neuchâteloise marque le pas CONJONCTURE Stagnation des exportations suisses En cette rentrée 2013, c’est le pessimisme

qui est de rigueur chez les industriels du canton voisin de Neuchâtel. On parle même de suppressions d’emplois… EMPLOI Légère hausse Le taux de chômage reste deux fois moindre qu’en France Les derniers chiffres du chômage dans le canton de Neu- châtel accusent une légère hausse. Mais le taux de chômage ne s’élève qu’à 5,1 % à fin juillet.

Ce sont les machines- outils et la production

d’équipement s électriques qui subissent le plus grand recul.

L a Suisse n’est pas un îlot déta- ché du reste du monde. Malgré le fait que notre voisin profite de la santé insolente de son écono- mie, comparée à la plupart de ses voi- sins européens, il n’en subit pas moins les conséquences de la crise mondiale, marquée notamment depuis quelques mois par le fort ralentissement des pays dits émergents qui affichaient jusque- là des taux de croissance records. Dans ce contextemondial agité, la Suis- se continue d’obtenir des résultats posi- tifsmais comme le souligne l’économiste neuchâtelois Jean-Pierre Ghelfi, “les activités industrielles sont en revanche davantage à la peine. Les exportations ont stagné au premier trimestre. Les entreprises considèrent que la situation actuelle des affaires reste insatisfai- sante.” La prudence est donc de mise du côté des industriels helvétiques. Excès de prudence peut-être, sachant que la situation sur lemarché de l’emploi reste satisfaisante et que la courbe du chômage en Suisse baisse depuis le prin- temps. Dans le canton de Neuchâtel, une région fortement industrialisée dont les activités destinées à l’exportation

sociale du canton qui au vu du senti- ment des industriels reconnaît qu’il il y a “une certaine inquiétude, mais je dirais que c’est plutôt une normalisa- tion de la situation car l’industrie était à un très haut niveau jusque-là.” Les secteurs industriels qui sentiraient la plus grosse baisse sont les machines- outils et lamétallurgie ainsi que la pro- duction d’équipements électriques et électroniques, la mécanique de préci- sion et l’optique. L’horlogerie, même si elle ressent une baisse, reste épargnée par ce début de morosité. Malgré ce relatif pessimisme d’industrie suisse voisine, des chiffres restent ras- surants comme celui des exportations. Au deuxième trimestre de cette année, les exportations neuchâteloises ont décollé de 15,5 % par rapport au pre- mier trimestre. Et en rythme annuel, cette hausse est de + 7,4 %, contre + 4,6 au niveau du pays. L’eldorado situé de l’autre côté de la frontière, s’il ressent un petit coup de mou, n’en reste pas moins un secteur privilégié. Les fron- taliers n’ont pas encore de vraies rai- sons de s’inquiéter. J.-F.H.

sont de fait fortement influencées par le contexte international, on dit subir la faiblesse persistante de la demande. “Dans leur ensemble, les entreprises industrielles du canton de Neuchâtel sont en effet plutôt pessimistes confir- me Jean-Pierre Ghelfi. Elles escomp- tent certes une légère reprise des entrées de commandes au cours des tout pro- chains mois, mais pas d’amélioration de la production pour autant. De ce fait, davantage d’entreprises envisagent de supprimer des emplois que d’embaucher du personnel.” Selon les services économiques du can- ton de Neuchâtel, pour la première fois

À fin juillet 2013, le nombre de demandeurs d’emploi résidant dans le canton de Neuchâtel s’établit à 6 169 personnes, soit une hausse de 78 personnes par rap- port au mois précédent. L’effectif des chômeurs atteint 4 548 per- sonnes, en augmentation de 68 per- sonnes. Le taux de chômage affiche une hausse de 0,1 point pour se fixer à 5,1 %. Dans la région de l’Arc jurassien et au niveau national, la hausse est identique avec des taux de chômage atteignant respective- ment 4,4 % et 3 %. Au plan cantonal, l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi au mois de juillet touche indistincte- ment les femmes (+ 37 personnes) et les hommes (+ 41 personnes). Selon la nationalité, les citoyens suisses sont plus durement touchés (+ 64 personnes) que les étrangers (+ 14 personnes). Selon le critère de l’âge, la hausse frappe principalement de jeunes demandeurs d’emploi (+ 69

personnes de moins de 30 ans) ayant terminé leurs études ou leur appren- tissage. Ce phénomène est habituel à pareille époque et devrait encore s’accentuer le mois prochain. Selon les catégories professionnelles, il convient de relever la diminution de 10 demandeurs d’emploi dans le secteur de l’hôtellerie-restauration qui profite de la saison estivale. À l’inverse, les professions de l’horlogerie (+ 12 personnes) et des métaux et machines (+ 10 personnes) voient leur effectif de demandeurs d’emploi augmenter. Il convient toutefois de rappeler que le mois de juillet est peu propice à l’engagement de personnel dans ces secteurs en raison de la période des vacances d’entreprises. Les professions commerciales (prin- cipalement des apprentis employés de commerce) et les autres profes- sions diverses (principalement des étudiants fraîchement diplômés) enre- gistrent des augmentations de res- pectivement 16 et 12 personnes.

depuis plusieurs années, l’indice synthétique concernant l’industrie hor- logère est devenu négatif en début d’année et l’est resté depuis. “Le carnet de commandes est jugé très insuffisant” ajoute l’économiste. Ce constat est toutefois tempéré par Noreddine Hmamda, chef de projet au département de l’économie et de l’action

“Le carnet de com- mandes est jugé très insuffi- sant.”

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Canton de Neuchâtel Le nombre de frontaliers continue d’augmenter L a croissance du nombre de travailleurs frontaliers reste soutenue dans le canton de Neuchâtel : près de 5 % au premier trimestre 2013. Le nombre de frontaliers actifs dans le canton de Neuchâtel atteint 10 168 personnes au premier trimestre 2013, soit une légère baisse trimestrielle de - 0,6 % (- 64 frontaliers). Mais il augmente à nouveau sensiblement au deuxième trimestre, de + 3,2 %, soit 330 frontaliers de plus entre mars et juin dernier, pour atteindre 10 498 frontaliers dans le canton de Neuchâtel à fin juin 2013. Par rapport à la même période de lʼannée dernière, la progression du nombre de fronta- liers atteint 4,8 % (+ 463 frontaliers). Elle est plus soutenue dans le secteur tertiaire (+ 11 %) que dans le secondaire (- 1,3 %). Les effectifs augmentent fortement dans la branche de la santé (+ 12 % sur un an) et baissent dans la branche “Hébergement médico-social et social” (- 10,2 %) et dans la “Restauration” (- 7,7 %).

VAUD

Enquête de conjoncture 2013-2014 L’industrie doute également dans le canton de Vaud

A u début de l’été, le Départe- ment des finances et des rela- tions extérieures du canton de Vaud a réalisé un portrait de la situation conjoncturel- le de l’économie vaudoise. L’étude a permis de mettre en évidence les pers- pectives à venir dans le secteur de l’industrie, de l’hôtellerie-restauration, de la construction, des services et du commerce de détail jusqu’à la fin de l’année 2014. Sans tomber dans le pessimisme, le futur n’est pas aussi rose qu’on le dit parfois dans ce cantonhelvétique,notam- ment dans l’industrie. “Un tiers des industriels vaudois s’estime insatisfait de la situation de ses affaires et plus de lamoitié des entreprises sondées jugent leur carnet de commandes trop peu rem- pli” résume leDépartement des finances et des relations extérieures. Cependant, 66 % des entreprises industrielles s’attendent à “une stabilisation de leurs affaires à six mois.” La conjoncture a des conséquences sur l’emploi. C’est l’autre chiffre qui interpelle dans cet- te enquête dans laquelle 25%des indus- triels interrogés envisagent une réduc- tion de leurs effectifs “contre 10 % une augmentation.” Les perspectives sont plus réjouis- santes dans le secteur de la construc- tion “où l’activité restera élevée les pro- chaines années.” Cependant, elle est plus forte dans le second œuvre que dans le gros œuvre qui enregistre une baisse de commandes. Malgré tout, le nombre d’emplois est en augmenta- tion dans ce secteur. Il a atteint à la fin du mois de mars 26 819 personnes dans le canton, soit une augmentation de 650 emplois. “Les réserves de tra- vail sont estimées entre 3 et 5 mois selon les métiers, et le volume de commandes est à la baisse dans le gros œuvre mais d’autres réussissent à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de la construction et des services. Dans le canton de Vaud, les perspectives d’avenir ne sont pas les mêmes suivant les secteurs économiques. Certains mieux que

Le taux de chômage devrait légèrement progresser dans en 2013 avant de diminuer progressivement en 2014.

encore à la hausse dans le second.” Cela n’a rien d’inquiétant puisque depuis 2005, le nombre de dépôts de permis de construire est en constante aug- mentation (+ 7,7 %). Un record a même été battu en 2012 lorsque le montant cumulé des investissements liés aux dépôts de permis a atteint les 5,4 mil- liards de francs suisses, “suite à l’enregistrement de plusieurs gros pro- jets d’habitation au 4 ème trimestre.” L’activité dans la construction devrait se maintenir en 2014 grâce à l’association de plusieurs facteurs que sont “le niveau historiquement bas des taux d’intérêt, l’augmentation de l’effort d’investissement de l’État de Vaud, la reprise économique attendue ainsi que la forte croissance démographique.” Du côté des services, le moral est en

Enfin, après une période difficile, la situation s’améliore pour le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Au premier trimestre 2013, les hôtels vau- dois ont enregistré une progression de leurs nuitées de l’ordre de 2 % (+ 12 000 nuitées) par rapport au premier tri- mestre 2012. Le nombre de visiteurs étrangers progresse. “Les plus fortes augmentations absolues viennent de la Chine (+ 2 800 nuitées, soit + 37,8 %) et du Royaume-Uni (+ 1 900 nuitées, soit + 6,7 %).” Parmi les éléments favo- rables qui laissent augurer une aug- mentation du nombre de visiteurs chi- nois, il y a l’inauguration récente d’une liaison directe Genève-Pékin par la compagnie nationale Air China. Pour terminer, les perspectives dans le secteur du commerce de détail sont assez mitigées. “Les détaillants vau- dois s’attendent au statu quo pour les emplois, tout comme pour le chiffre d’affaires. Ils se montrent en revanche pessimistes quant à l’évolution de leurs affaires au cours des six prochains mois. En effet, tant que le franc restera fort, ils resteront touchés par le tourisme d’achat” observe le Département des finances et des relations extérieures du canton de Vaud. Après avoir passé au crible les grands secteurs économiques du canton de Vaud, cet organisme conclut que le taux de chômage devrait légèrement progresser de 0,2 % (4,9 %) au terme de l’année 2013 avant de diminuer pro- gressivement en 2014.

Zoom Ils demandent des hausses de salaire de 1,5 à 2 % Lʼ Union syndicale suisse (U.S.S.) demande des hausses salariales de 1,5 à 2 % pour 2014. Elle souhaite notam- ment relever de 100 francs suisses les salaires mini- maux. Les bas et moyens revenus ont besoin de se rattra- per. “Le bilan de ces dix dernières années en matière de salaires montre que les hauts et les très hauts revenus ont augmenté dans une mesure disproportionnée” , a relevé Paul Rechsteiner, président de lʼU.S.S. Les professionnels titulaires dʼun certificat fédéral de capacité se sont “retrouvés bredouilles.” Après déduction du renchérisse-

revanche au beau fixe. La crise ne semble pas frap- per les entreprises du sec- teur. Optimistes, “les pres- tataires de service se déclarent majoritairement satisfaits de la situation actuelle de leurs affaires. Les chiffres cantonaux sont légèrement supérieurs à ceux de la Suisse. Tous les voyants sont au vert pour les prochains mois. En effet, les perspectives en matiè- re de situation des affaires, de demande et d’emploi pointent clairement à la hausse.”

Une liaison directe Genève- Pékin.

ment, ils gagnaient à la fin de la décennie même moins quʼen 2002 (salaire médian : - 0,5 %). La meilleure recette, pour rattraper le retard pris, ce sont les hausses de salaires en montants fixes, estime lʼU.S.S. Les syndicats demandent un relè- vement de 100 francs des salaires minimaux, ain- si quʼune augmentation plus importante que la moyenne en faveur des femmes. Pour la construction, le syndicat Unia demande une hausse générale de 80 francs, ce qui corres- pond, pour les salaires moyens, à une progres- sion de 1,5 % réelle.

Un relèvement

de 100 francs.

PONTARLIER

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SANTÉ

Projet en réflexion Une antenne S.M.U.R. pour le Haut-Doubs L’Agence régionale de santé réfléchit à l’opportunité de créer une antenne S.M.U.R. sur le Haut-Doubs horloger, un secteur géographique où il faut plus de 30 minutes aux urgences de Pontarlier pour intervenir.

NAISSANCES 12/07/13–ManondeLilianLONCHAMPT,agriculteur et de Pauline BLONDEAU, aide-soignante. 12/07/13–DianedeMarcFOGLIA,enseignantenphi- losophie et de Adeline BIFFARD, professeur d'arts plastiques. 13/07/13 – Lana de Fabien MARESCHAL, régleur et de Betty BROUTIN, sans profession. 14/07/13 – Louise de Steeve SIMON, tourneur frai- seur et de Betty TAVARES, aide-fromagère. 14/07/13 – Mehdi de Abdelaziz AMZAOUI, ouvrier et de Nadia HAMZAOUI, assistante maternelle. 12/07/13 – Tyméo de Arnaud LABOUILLE, vendeur et de Carole ALLEMANDET, animatrice personnes âgées. 14/07/13 – Sunny de Frédy AEBISCHER, commer- çant et de Aurore BOULCOURT, assistante mater- nelle. 15/07/13 – Julian de François JOLYOT, coordinateur maintenance et de Stéphanie MESNIER, professeur des écoles. 15/07/13 – Timéo de Mathias BARBEZAT, agent méthodesetdeMélindaBOUGAUD,monitriced'auto- école. 15/07/13 – Maywan de Jason HOERTER, ferrailleur et de Fiola WEISS, sans profession. 15/07/13 – Léo de Wilfrid GROSPERRIN, couvreur zingueur et de Charline DRAN, vendeuse. 14/07/13 – Martin de Cyrille MARGUERON, ambu- lancier et de Charlyne FAURE, ambulancière. 15/07/13 – Laurène de Samuel BOURDENET, mani- pulateur radio et de Sandrine AMIOT, adjoint admi- nistratif. 15/07/13 – Sirine de Redouan JAUAD, programmeur et de Widad ERMIQUI, sans profession. 16/07/13 – Timothé de Paul IMBS, ingénieur et de Madeleine COLARD, diététicienne. 16/07/13 – Luca de Mickaël AMBROSINO, ouvrier et de Valérie DELAVENNE, ouvrière. 17/07/13 – Benjamin de Gaël VIEILLE, charpentier et de Heïdi WIEDMER, assistante commerciale. 15/07/13 – Roxane de Manuel GUENAT, chauffeur poids-lourds et de Joëlle BOILLOT, vendeuse. 17/07/13 – Maël de Alain COULY, intérimaire et de Emilie LETERTRE, employée polyvalente. 17/07/13 – Ivan de Sergio GOMES, horloger et de Ekaterina ARTEMENOK, employée. 17/07/13 – Pierre de Charles SURLEAU, ingénieur et de Vanessa PERRIN, cuisinière. 18/07/13 – Chloé de Pascal GERBER, gardien d'immeuble et de Céline LAFERRIERE, opératrice. 19/07/13 – Inès et Rose de Cyril GROBON, conduc- teur de travaux et de Virginie PEZARD, attachée de clientèle. 19/07/13 – Soan de Julien PATTON, horloger et de Elodie SANCEY-RICHARD, sans profession; 19/07/13–AlecdeSamuelMARCHESE,dessinateur et de Audrey LÉCHINE, techicienne chimiste; 20/07/13 – Emma de Romuald POIRET, ramasseur de lait et de Audrey GRANDJEAN, infirmière. 20/07/13–YanisdeIderCHAKIR,facteurd'équipeet de Zineb MOULID, chef d'équipe. D ans le cadre du plan d’action sur les urgences, l’Agence régio- nale de santé étudie actuellement la possibilité de mettre en place sur le Haut- Doubs horloger une équipe d’urgentistes. “Le lieu d’implantation n’est pas encore défini. Il va être étudié prochai- nement avec les professionnels de santé” annonce l’A.R.S. L’objectif de la création d’une antenne S.M.U.R. est de rédui- re les délais d’intervention dans ce secteur géographique et ain- si de répondre à l’engagement du président de la République François Hollande qui a estimé que chaque citoyen devait avoir

accès à un service d’urgence “à moins de trente minutes.” Or, pour l’instant, ce délai est pra- tiquement intenable sur le pla- teau de Maîche qui est le plus éloigné des trois S.M.U.R. (Pon- tarlier, Besançon et Montbé- liard). Ce territoire est couvert

31/07/13 – Nathan de Bertrand LEHMANN, carreleur et de Sabrina HAUTAPLAIN, préparatrice de com- mande. 01/08/13–TaoFAVEYdeNicolasFAVEY,sapeurpom- pier et de Emilie MAFFEIS, professeur. 01/08/13 – Mano de Rudy JOUAUX, éducateur spé- cialisé et de Sandrine DUBOIS, éducatrice spéciali- sée. 02/08/13 – Manon de Julien CASTELLETTI, opéra- teur régleur et de Laura ANDREY, employée grande surface. 02/08/13 – Nina de Alexandre BRUNDO, polyméca- nicien et de Mathilde CARON, éducatrice sportive. 03/08/13 – Azra de Tolga POLAT, maçon et de Deniz PULAT, sans profession. 03/08/13 – Gaspard de David MARSAIS, chargé de production et de Marie MONNIER, ingénieur. 03/08/13 – Orlane de Gregory POURCHET, techni- cien électroménager et de Aurore LIGIER, aide soi- gnante. 03/08/13 – Adrien de Renaud CUENOT, ingénieur et de Carole MAZO, sage-femme. 04/08/13 – Imrane de Rachid LEMRABET, opérateur de production et de Ouafaa EL KHABCH, sans pro- fession. 04/08/13 – Eden de Julien CHABOD, ouvrier et de Mélanie MAZZOLENI, sans profession. 04/08/13–CharlottedePierre-AlainDESMOUSSEAUX, opérateur régleur et de Jennifer LANCIA, aide labo- ratoire. 04/08/13–CyriacdeDavidPARROT,boulangerpâtis- sier, et de Solène JOURNOT, déclarante en douanes. 04/08/13–ThéodeEmmanuelGAILLARD,opérateur et de Lydie RENIER, technicienne sensorielle. 05/08/13 – Gaëtan de Nicolas QUERRY, ingénieur et de Faustine CHAMPREUX, employée commerciale. 05/08/13 – Valentin de Julien ROTA, commerçant et de Nathalie VUILLEMIN, préparatrice en pharmacie. 05/08/13–EmmadeMickaëlPAQUETTE,agriculteur et de Sandrine MOUGIN, assistante maternelle. 05/08/13 – Louis de Joël CHAU-VAN, acheteur et de Christel ZETZNER, assureur qualité. 06/08/13 – Himaya de Fabrice HENRIET, agent de maîtrise et de Clémence PATOZ, mandataire judiciai- re. 06/08/13 – Titouan de Anthony CONRAD, informati- cien et de Carole BILLET, professeur des écoles. 04/08/13 – Laly de Sébastien GALLECIER, employé commercial et de Cindy WARLET, caissière. 06/08/13 – Nathan de Damien CORNILLE, sans pro- fession et de Sylvie SELLE, sans profession. 06/08/13 – Nathaël de Jean-Paul HUGUES-DISSILE, cadre et de Audrey CORNIER, ouvrière d'usine. 06/08/13 – Emy de Stéphane ROUX, infirmier et de Monique VICENTE, infirmière. 06/08/13 – Sophia de Frédéric GEORGES, ingénieur et de Nina BLINOVA, interprète. 07/08/13–EthanndeCédricLEROUX,opérateurcom- mande numérique et de Sabrina GIRARDET, styliste ongulaire. 07/08/13 – Alexine de Didier HUERTAS, ouvrier et de Emilie MOREL, sans profession. La création de cette antenne S.M.U.R. n’est pas encore confir- mée, sa localisation non plus. Le projet en est au stade de la réflexion. Si l’idée est généreu- se, son évolution voire sa concré- tisation dépendent toutefois de deux paramètres, financier et humain, avec lesquels l’A.R.S. doit composer. Une équipe S.M.U.R. compte au minimum un médecin, une infirmière et un ambulancier. Selon nos infor- mations, pour qu’elle soit opé- c’est plus critique” indique le ser- vice des urgences de Pontarlier qui effectue 1 600 sorties par an dont environ un tiers sur le sec- teur de Morteau,Villers-le-Lac, Le Russey.

Le S.M.U.R. de Pontarlier effectue 1 600 sorties par an dont un tiers environ dans le secteur de Morteau, Villers-le-Lac, Le Russey.

soit par les urgences de Pontarlier, soit par celles de Mont- béliard. “Lorsqu’il s’agit d’intervenir sur Morteau et Vil- lers-le-Lac, il n’y a pas de problème, nous sommes dans ce délai. En revanche, s’il faut se rendre au Russey,

08/08/13–NathanaeldeMatthieuCOMTE,sanspro- fession et de Marlène DERLER, vendeuse horticole. 07/08/13 – Noé de Pierre JACQUIN, technicien en horlogerie et de Nathalie BARTHET, éducatrice spé- cialisée. 08/08/13–NathandeDavidPETRON,chauffeurrou- tier et de Isabelle JACQUIN, aide soignante. 08/08/13 – Isahé de Adrien NICOD, charpentier et de Delphine GAUME, directrice périscolaire. 08/08/13–RoméodeÉmericRUFO,monteurdepneus et de Carole BINETRUY, serveuse. 10/08/13 – Gabin de Fabien PIQUEREZ, dessinateur industriel et de Jessica VIEILLE, opératrice en horlo- gerie. 10/08/13 – Faustine de Nicolas BAUD, agriculteur et de Marlène BERTHET-TISSOT inséminatrice. 10/08/13 – Juliette de Emmanuel DELON, technicien de production et de Pascaline MARCHAL, techni- cienne de laboratoire. 10/08/13 – Chloé de Aurélien BAREIL-COLLIN, opé- rateur et de Lucie VASSER, opératrice en horlogerie. 11/08/13–EthandeVivienMONNIER-BENOIT,méca- nicien et de Carla VOMIERO, aide soignante. 11/08/13 – Mariano de Benjamin MOREL, artisan et de Virginie DAVID, employée de banque. 12/08/13 – Titoine de Teddy DITTE, mécanicien auto et de Jennifer MANABRE, fleuriste. 12/08/13 – Juliane de Claude BARÇON, électromé- canicien et de Claudine TROUTTET, agent poste. 13/08/13–HugodeRomainLAURENT,machinisteet de Karine ZAHIROVIC, sans profession. 13/08/13 – Giulia de Vincent LECHINE, opérateur en commandenumériqueetdeMagaliDORNIER,secré- taire. 13/08/13 – Maïlane de Thierry MOUGE, ouvrier fro- mager et de Aline GIRARD, vendeuse. 13/08/13 – Marcel de Cyrille BRUTILLOT, comptable et de Elise CUPILLARD, manipulatrice radio. 13/08/13 – Lyloo de John BENOIT, ouvrier de main- tenanceenscierieetdeOliviaPASZKO,ouvrièrelunet- terie. 13/08/13 – Yonis de Franck ANDREY, garagiste et de Catherine DURRENBACH, ouvrière. 13/08/13 – Mael de Nicolas CREVOISIER, ingénieur et de Vanessa LOURENÇO, sans profession. 14/08/13–AuréliadeTolojanaharyRASOAMANANA, saisonnier et de Mihamina RANDRIANIAINA, sans profession. 14/08/13 – Sohan de Michael GUITTAUT, enseignant chercheur et de Audrey BOYER, enseignante. 15/08/13 – Louison de Norbert RENAUD, enseignant et de Aurélie DOLE, responsable de rayon. 15/08/13–YanisdeStéphaneMAIROT,électronicien et Léa TRIMAILLE, technicienne laboratoire. 16/08/13 – Evie de Simon HENRIET, technicien et de Elsa GRESSET, professeur des écoles. 16/08/13–MaonydeJonathanGAREL,policieretde Pauline CHATAING, agent des services hospitaliers. 08/08/13–NathandeDavidPETRON,chauffeurrou- tier et de Isabelle JACQUIN, aide-soignante. 16/08/13 – Justine de Julien POURCELOT, respon- sable informatique et de Lucie BESSON, conseillère en économie sociale et familiale. 16/08/13 – Eléonore de Anthony NETO, cuisinier et de Claire BÉNA, étudiante. rationnelle 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, il faudrait notamment près de six méde- cins qui assurent le service à tour de rôle. Or, dans un contex- te national où la profession d’urgentiste est plutôt en crise, le recrutement risque de poser quelques difficultés. Ce que crai- gnent également des profes- sionnels de santé, c’est que le financement d’une antenne

17/08/13 – Shadi de Anouar HAMNAR, ouvrier et de Fatima-Zohra JAMIL, sans profession. 17/08/13 – Valentin de Yoann FERREUX, frigoriste et de Angélique MAGNIN-FEYSOT, ouvrière. 17/08/13–EmydeRomainTONETTI,ingénieurméca- nique et de Gaëlle PEYLABOUD, infirmière. 18/08/13 – Yilda de Farès DAHÈS, couvreur ferblan- tier et de Houria DAHES, sans profession. 18/08/13–EnoladeAlexandrePIZARD,boucherchar- cutier et de Virginie COURTOIS, secrétaire. 19/08/13 – Raphaël de Jacky BÉLIARD, agriculteur et de Valérie DUBAT, agent de production. 19/08/13 – Léandre de David VIVIER, boucher et de Ana SOARES CORREIA FERREIRA, coiffeuse. 19/08/13 – Noémie de Yann CUPILLARD, agriculteur et de Eloïse RAMPANT, agricultrice. 20/08/13 – Killyan de Jhonny DROZ-GREY, pâtissier et de Marie-Noëlle ROBERT-NICOUD, opératrice. 20/08/13 – Lucas de Anthony MOUREAU, charpen- tier et de Jessica NOGUEIRA, assistante maternelle. 20/08/13 – Manon de Gaëtan MILLET, menuisier et de Lauriane BOURGON, responsable de production. 21/08/13 – Oscar de Thomas VIALLEFONT, éduca- teur spécialisé et de Marie BEAUDOUIN, éducatrice spécialisée. 21/08/13 – Nora de Abderrazzak MRABET, cariste et de Céline PETIT-RICHARD, préparatrice en pharma- cie hospitalière. 21/08/13–RomaindeNicolasDELACOUR,acheteur en industrie et de Audrey BOISSENIN, préparatrice en pharmacie. 21/08/13–JuliadePascalZAUGG,ouvrieretdeCéli- ne TOURNIER, sans profession. 22/08/13–MaïlanedeChristianLÉTOUBLON,employé et de Aurélie DUTOUR, aide-soignante. 22/08/13 – Antoine de Jérôme MAILLET, fromager et de Christelle LEPEULE, employée de grande surfa- ce. 22/08/13 – Stella de Daniel VAUTHIER, vitrier et de Séverine WENGER, sans profession. 22/08/13 – Emma de Mathieu DUCHESNE, vendeur et de Cyndi GUERRE, gérante de magasin. 23/08/13 – Clément de Florian CHOQUET, prépara- teur sanitaire et de Marlène PRUDHON, décoratrice en horlogerie. 23/08/13–RobindeLudovicDUMONT,chefd'équipe en agence de sécurité et de Céline LAPREVOTTE, puéricultrice. 23/08/13 – Edgar de Arnaud GROSJEAN, ingénieur et de Lise BARBIER, assistante de vente. MARIAGES 20/07/13 – Florian BOREY, technico-commercial et Roxane VITTE, dessinatrice. 20/07/13 – Damien BRUN, technicien de laboratoire et Laurine VALLET, comptable. 27/07/13 – Baptiste BELLE, technicien informatique et Cécile MOREL, vendeuse en librairie 03/08/13–SébastienPETITGUYOT,opérateuretValé- rie JACQUIN, assistante commerciale. 03/08/13–LoïcBOREL,menuisieraluminiumetSophie FAVRE, étudiante. 10/08/13–FlorianVALFREY,responsablecommandes et logistique et Emilie LAMBERT, agent administratif. 24/08/13 – Bastien IDEZ, technicien frigoriste et Jen- ny DODY, employée commerciale. Réunis en séminaire les 26 et 27 juin dernier, ils ont égale- ment pointé du doigt la néces- sité d’investir dans un deuxiè- me hélicoptère (hélismur) en Franche-Comté qui sera dédié aux transports inter-hospita- liers. Actuellement, ces trans- ports sont effectués par les S.M.U.R. se fasse au détriment des services d’urgence déjà en place.

S.M.U.R. terrestres (Pontarlier en effectue environ 230 en direc- tion de Besançon). Si ces trans- ferts pouvaient être assurés demain par un hélicoptère, cela permettrait d’améliorer encore “la disponibilité des S.M.U.R. terrestres” indique l’A.R.S. qui rendra publics les axes de tra- vail autour de ces différentes problématiques avant le 1 er octobre.

Facteurs humain et financier.

État civil de juillet-août 2013

24/08/13 – Nicolas CLAVERIA, sapeur-pompier pro- fessionneletLindaMARGUET,étudianteensoinsinfir- miers.

20/07/13 – Leslie de Olivier CALLANDRET, sans pro- fession et de Delphine CARETTE, ouvrière. 21/07/13 – Alexis de Kevin TRIMAILLE, charpentier et de Laetitia BALLOT, maroquinière. 21/07/13 – Renato de Mickaël DA MOTA, infirmier et de Tania GONÇALVES MELRO, aide-soignante. 22/07/13–CéliandeRémyTRACHSEL,laborantinet de Nadia VUEZ, infirmière. 22/07/13 – Arthur de Arnaud SIBILLE, designer et de Elsa BOLLE-REDDAT, pharmacienne. 23/07/13 – Jade de Aurélien BOILLOD, ouvrier et de Audrey CONTANT, agent d'entretien. 22/07/13 – Lucie de Vincent LERAY, cuisinier et de Stéphanie GEORGES, assistante de direction. 23/07/13 – Kenzo de Loïc LOUVRIER, électricien et de Aline MARGUIER, assistante maternelle. 24/07/13 – Dylan de Jérôme JARNY, journaliste et de Gwladys LANNUZEL, comptable. 24/07/13 – Alix de Fabien POURCHET, agriculteur et de Magalie DHOTE, agricultrice. 24/07/13 – Noé de Mikaël NICOLAS, ingénieur et de Marie-Agnès DUPRÉ, conseillère de vente. 24/07/13 – Valentin de Stéphane HUMBERT, ascen- soriste et de Amandine LOICHOT, opératrice en hor- logerie. 24/07/13 – Valentin de Jimmy CLAUDET, régleur et de Marie-Céline GUTH, chimiste. 24/07/13 – Hugo de Eric DIDIER, technicien en plas- turgie et de Anne-Sophie MYOTTE-DUQUET, sage- femme. 26/07/13–ArsandeLaurentVALLET,menuisieretde Manon ZITOUNI, sans profession. 26/07/13–JuliettedeJulienPASTEUR,employépos- tal et de Angélique VIÉ, sans profession. 26/07/13 – Lucas de Fabrice MEUNIER, employé de production et de Sophie-Myriam CRINOT, ingénieur. 26/07/13 – Matéïs de Enrique GIROD, pompier et de Céline DREZET, agent de voyage. 26/07/13 – Ismaël de Samuel ALBINI, magasinier et de Najoua HASSEN, assistante maternelle. 27/07/13 – Mathéo de Cédric FALCOZ, ambulancier et de Cécilia BRISCHOUX, ambulancière. 27/07/13 – Nelly de Jimmy MOUROT, maçon et de Sylvia OVERNEY, sans profession. 28/07/13 – Clara de Cédric DELGRANDE, mécani- cien auto et de Fabienne FERRERO, employée de banque. 28/07/13–SolinedeBrianSINGIER,magasinierven- deuretdeAnneSEURET,éducatricedejeunesenfants. 29/07/13 – Soan de Cyrille BULIARD, agriculteur et de Nathalie BARREIROS, professeur. 30/07/13 – Sarah de Janick PUGIN, mécanicien agri- cole et de Séverine BENARD, contrôleuse qualité. 29/07/13–RoxanedeDamienPETIT,bûcherondébar- deur et de Sandra GAUDET, employée. 31/07/13 – Maëva de Benjamin BRESSAND, char- pentier et de Elodie CALLANQUIN, préparatrice en restauration rapide. 31/07/13 – Florian de Nicolas GAUCHER, agent de production et de Aurélie RESLINGER, ouvrière. 01/08/13–KilliandeLudovicLEBOURGOT,horloger et de Violaine FORGERIT, horlogère.

DÉCÈS 13/07/13 – Romain STEPHAN, 25 ans, cadre logis- tique, domicilié à Les Alliés (Doubs), célibataire. 16/07/13 – Serge BOZONNIER, 56 ans, sans profes- sion, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Chris- tiane RIAT. 18/07/13–BertheBESCHET,94ans,retraitée,domi- ciliée à Vuillecin (Doubs), veuve de Marie, César MICHEL. 19/07/13–YolandeBERGER,93ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Léon SCHMITT. 19/07/13 – Noël TOURNIER, 86 ans, retraité, domici- lié à Montmahoux (Doubs), époux de Rose MICHEL. 20/07/13 – Andrée MOUREAUX, 88 ans, retraitée, domiciliéeàMalbuisson(Doubs)veuvedeAndréFER- REUX. 24/07/13 – Odette RACINE, 88 ans, retraitée, domi- ciliéeàDamprichard(Doubs)veuvedeMathieuBUR- DET. 23/07/13 – Thérèse POBELLE, 79 ans, domiciliée à Aubonne (Doubs) veuve de Gabriel BAUD. 24/07/13 – Noëlle GUYON, 63 ans, retraitée, domici- liée à Evillers (Doubs) épouse de Edmond BÔLE DU CHOMONT. 24/07/13 – Christiane PIATTI, 91 ans, reraitée, domi- ciliée à Malbuisson (Doubs) veuve de Roger VUILLE- MIN. 02/08/13 – Yves CORBET, 81 ans, retraité, domicilié à Bolandoz (Doubs), époux de Paulette DAVID. 02/08/13 – Yvonne BACHMANN, 86 ans, retraitée, domiciliée à Labergement-Sainte-Marie, veuve de Paul LANGENEGGER. 03/08/13 – Antonio CONTESSA, 64 ans, opérateur polisseur, domicilié à Sannicandro – Garganico (Ita- lie). 03/08/13–MichelCHOULET,55ans,imprimeur,domi- cilié à Touillon et Loutelet (Doubs), époux de Josiane MORETTON. 06/08/13 – Yves ROBELIN, 51 ans, cuisinier, domici- lié à Pontarlier (Doubs), époux de Edwige DREZET. 07/08/13–RensoMUSSI,59ans,techniciendemain- tenance, domicilié à Le Russey (Doubs). 12/08/13 – Jacqueline COMTE, 52 ans, secrétaire de direction, domiciliée à Morteau (Doubs), épouse de Florent GREUSARD. 19/08/13–GérardMERCET,59ans,technicien,domi- cilié à Montbenoit (Doubs), époux de Marie-Christine CORDIER. 16/08/13 – Benoit COURROYE, 54 ans, technicien géomètre, domicilié à Arc-Sous-Cicon (Doubs). 19/08/13 – Francis DUVAL, 88 ans, distillateur retrai- té,domiciliéàPontarlier(Doubs),épouxdeAnneBEL- LIN. 22/08/13 – Alice DUMONT, 74 ans, retraitée, domici- liée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jean STUDER. 22/08/13 – Francisca TOLEDANO, 61 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Claude FARRUGIA. 25/08/13–ClaudeBONJOUR,81ans,retraité,domi- cilié à Doubs (Doubs), époux de Janine BESCHET.

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