La Presse Pontissalienne 167 - Septembre 2013

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 167 - Septembre 2013

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C’est la rentrée à l’I.F.S.I. de Pontarlier FORMATION 88 nouveaux élèves L’institut de formation en soins infirmiers vient d’accueillir des nouveaux étudiants. Ils intègrent des filières différentes mais ont la garantie de décrocher un emploi à la sortie de l’école quel que soit leur cursus.

L e jour de la rentrée, la plu- part des élèves sont pris d’une pointe d’anxiété. Mais ils ne sont pas les seuls. “Ce moment est tou- jours un peu stressant. Il y a beau- coup de choses à mettre en place. Nous avons travaillé tout l’été sur le projet pédagogique.Tout est calé. C’est parti pour un an !” annonce Réjane Simon qui vient de vivre sa troisième rentrée, le 2 septembre, en tant que directrice de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers. Cette année, l’I.F.S.I. accueille 88 nouveaux étudiants en formation initiale.Tous ont réussi le concours d’entrée à l’école mais dans des filières différentes. 46 aspirent à devenir infirmiers, 12 sont là pour être auxiliaires en puériculture, et 30 autres vont recevoir un ensei-

profit d’un autre établissement. Cela conforte l’I.F.S.I. de Pontar- lier dans l’idée qu’il jouit d’une bonne réputation. D’ailleurs, pour la qualité de sa formation, l’école a obtenu la cer- tification I.S.O. 9 001. “Nous sommes certifiés depuis 2012. On a obtenu à nouveau cette certifi- cation en 2013. Nous devrons la repasser à nouveau en 2014. Chaque année, nous sommes contrô- lés par un organisme qui nous éva- lue sur différents critères” pour- suit Réjane Simon. Quelle que soit la filière qu’ils sui- vent, les étudiants qui entrent à l’I.F.S.I. en sortiront avec un emploi à la clé. Néanmoins, depuis quelques années, les lignes bou- gent. Par exemple, le métier d’infirmière n’est plus une pro- fession en tension comme l’est désormais celui d’aide-soignante. “Beaucoup d’institutions nous contactent car elles recherchent des aides-soignantes. Il est probable que nous soyons amenés à en for- mer plus dans les prochaines années” ajoute la directrice. On se souvient que pour faire face à la demande, le nombre d’élèves en formation en soins infirmiers a été augmenté en France il y a quelques années. “Évidemment, il y a toujours des emplois pour les infirmières, mais ce n’est plus un métier en tension.” Autre obser- vation : la fuite de main-d’œuvre vers la Suisse paraît moins forte. Sur la promotion d’élèves infir- miers qui vient d’être diplômée (une quarantaine d’étudiants), un seul a trouvé un travail en Suis- se, et un autre est en attente d’une réponse.

gnement qui leur per- mettra de décrocher un diplôme d’aide- soignant. “Nous avons respecté les quotas” précise Réja- ne Simon. Contrairement à d’autres I.F.S.I., celui de Pontarlier n’a pas épuisé ses listes com- plémentaires qui comptaient 48 élèves pour les soins infir- miers, 68 dans la filiè- re aide-soignant et 34 pour la formation auxiliaire en puéri- culture. La majorité des élèves qui ont réussi le concours dans la capitale du Haut-Doubs ne se sont pas désistés au

“Nous sommes certifiés

depuis 2012.”

L’I.F.S.I. de Pontarlier accueille cette année 5 garçons en formation aux soins infirmiers.

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