La Presse Pontissalienne 167 - Septembre 2013

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 167 - Septembre 2013

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INTERVIEW

Le président de Commerce Grand Pontarlier Le commerce pontissalien au top de sa forme Commerce Grand Pontarlier fédère les quatre associations de commerçants de Pontarlier et des communes avoisinantes. Cette structure promotionnelle au service du commerce local multiplie les opérations de fidélisation et les partenariats avec les acteurs de la vie économique et associative. Elle est devenue incontournable.

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L a Presse Pontissalienne : Comment se positionne Commerce Grand Pontarlier par rapport à la Haute-Foire qui consti- tue l’événement commercial de la rentrée dans le Haut-Doubs ? Denis Gérôme : On a développé un par- tenariat depuis quatre ans avec Micro- polis, l’organisateur de la Haute-Foi- re. On finance l’édition de 20 000 tickets d’entrée à tarif réduit, disponibles chez nos adhérents. Comme d’habitude, la Fédération Commerce Grand Pontar- lier aura un stand. Elle n’est pas étran- gère à la reconduction de l’élection de Miss Doubs qui se déroulera le same- di après-midi à 15 h 30 à l’espace Pour- ny. Notre implication commence à por- ter ses fruits. Ce n’est certainement pas un hasard si l’on note un retour des exposants locaux. L.P.P. : En quoi la Fédération a-t-elle facilité l’organisation de ce concours sur Pontarlier ? D.G. : Depuis le concours Miss Doubs 2011

qui s’était déjà tenu sur la Haute-Foi- re, on a établi une relation privilégiée avec le Comité régional de Miss Fran- ce. On a pu renouveler l’opération l’an dernier avec le concours Miss Franche- Comté. Comme tout s’est très bien pas-

billets à prix réduits pour aller à ce festival. On sait forcément qu’en sou- tenant cet événement et d’autres, on générera des retombées dans le com- merce local. Les clients resteront ou reviendront sur la zone et ils consom- meront sur place. C’est du gagnant- gagnant. Dans un autre registre, on a réussi à capter sur Pontarlier le ral- lye Neige et Glace qui était aupara- vant centré sur Malbuisson. L.P.P. : Vous gagnez en maturité ? D.G. : Oui. La Fédération marche de mieux en mieux. On a réussi à fédé- rer dans lamême dynamique les quatre associations de commerçants autour d’un message commun. On se posi- tionne de plus en plus comme un inter- locuteur incontournable auprès des chambres consulaires, des collectivi- tés. On a su se faire entendre par exemple sur l’intérêt d’apposer une signalétique des parkings qui men- tionnerait le temps nécessaire pour

sé, le comité n’a pas hési- té à revenir cette année. C’est un événement très porteur. On devrait faci- lement passer la barre des 20 000 visiteurs. L.P.P. : Comptez-vous déve- lopper cette dynamique de partenariats ? D.G. : Bien sûr, car cela s’inscrit dans nos mis- sions de communication. On a prolongé par exemple le partenariat avec les Nuits de Joux. Les clients de nos adhé- rents bénéficient com- me à la Haute-Foire de

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“Le retour des exposants locaux.”

D.G. : On se réjouit aussi du succès des chèques-cadeaux. Ce dispositif a rap- porté 1,4 million d’euros depuis son lancement en 2010. Ce n’est pas une exclusivité pontissalienne. Il en exis- te sur la plupart des zones commer- ciales. Certains vont même jusqu’à ins- taurer une monnaie spécifique, ce qui n’est pas encore à l’ordre du jour chez nous. Ces chèques-cadeaux représen- tent un super-outil de fidélisation. Sur nos 240 adhérents, 130 sont engagés dans cette démarche et tous en sont satisfaits. Nos premiers clients sont les comités d’entreprises qui repré- sentent 60 %. On cible maintenant les associations en sachant qu’elles peu- vent utiliser des chèques-cadeaux dans certaines conditions. Cela peut servir, par exemple, de lots pour un loto. Propos recueillis par F.C.

rejoindre le centre-ville. Ces relations existaient déjà avec laVille mais main- tenant on est plus crédible, donc plus entendu. L.P.P. : La dynamique commerciale est tou- jours d’actualité sur le bassin pontissalien ? D.G. : Toutes les zones sont en construc- tion. Le commerce au centre-ville se porte bien. De nouvelles enseignes por- teuses viennent s’installer sur notre territoire. Le cours du franc suisse par rapport à l’euro reste stable. La clien- tèle suisse aurait plutôt tendance à augmenter. Elle représente certaine- ment plus de 15 % des consommateurs sur la zone. On n’annonce pas de cri- se dans l’emploi frontalier. Donc aucu- ne raison de s’inquiéter.

L.P.P. :Tous les indicateurs sont donc au vert ?

“On devient de plus en plus crédible”, observe Denis Gérôme, le président de la Fédération Commerce Pontarlier centre, ravi du succès des

chèques- cadeaux.