La Presse Pontissalienne 167 - Septembre 2013

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La Presse Pontissalienne n° 167 - Septembre 2013

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“J’espère bien qu’on va passer la barre des 20 000 visiteurs” Didier Sikkink, qui a remplacé Jean-Louis Tissot aux commandes de Micropolis, croit au potentiel de la Haute-Foire qui est à son goût encore pénalisée par des charges de structure trop coûteuses. HAUTE-FOIRE - DU 12 AU 16 SEPTEMBRE

L a Presse Pontissalienne : Pas trop dif- ficile de succéder à Jean-Louis Tissot qui a beaucoup donné de sa person- ne pour la Haute-Foire ? Didier Sikkink : Je serai un peu moins cou- leur locale. C’était peut-être un critère très important pour relancer cette foi- re. Maintenant, l’événement vit de lui- même.Mon souci, c’est que le public soit ravi,que les exposants fassent des affaires et qu’il n’y ait pas d’incidents notoires. L.P.P. : Cette année, l’invitée d’honneur est la ville de Villingen-Schwenningen qui est jume- lée à Pontarlier depuis fort longtemps. Pour- quoi ce choix ? D.S. : 2014 marquera le cinquantenaire de ce jumelage. Comme il n’y aura pas de Haute-Foire l’an prochain, on anti- cipe cet anniversaire. L.P.P. : Le concept de cet événement a-t-il évo- lué ? D.S. : On reste globalement sur la même formule avec un volet gastronomie et

tation. La Coulée se prolongera par une soirée de gala au restaurant de l’alpage où des personnalités seront intronisées par la Confrérie du mont d’or. Le stand du syndicat du mont d’or accueillera les visiteurs pendant toute la foire. Ils pour- ront déguster les nouveaux fromages et assister à des démonstrations de leva- ge de sangles. L’autre temps fort, c’est bien sûr l’élection de Miss Doubs le samedi à 15 h 30. L.P.P. : Comment se présente le volet exposi- tion ? D.S. : Aujourd’hui, les composantes d’une foire s’articulent toujours autour de l’habitat, du plein air et du bien-être. La Haute-Foire comprend un gros sec- teur habitat avec une offre complète qui s’étale de l’agencement à la piscine en passant par les stores, les vérandas, la décoration, la literie…On aura près de 200 exposants. D’un point de vue com- mercial, ce sera l’une des plus belles éditions. On constate que les commer-

çants nous font confiance. On a dû refu- ser beaucoup de demandes. Ce dyna- misme reflète aussi la bonne santé éco- nomique du secteur. Ce qui fait le succès de la Haute-Foire, c’est le pouvoir d’achat du Haut-Doubs. L.P.P. :Ce dynamisme ne se retrouve pas ailleurs ? D.S. : C’est presque un luxe en période de crise. Cette année, on organisera par exemple très peu de congrès car cela ne rapporte rien. A contrario, la Haute- Foire, c’est une réussite avec beaucoup de commerçants, beaucoup d’offres. On a même décidé d’agrandir la surface d’exposition de 450 m2. Sur cinq jours, c’est le plus grand supermarché duHaut- Doubs, le plus grandmagasin demeubles. Le public aura plein de choses à voir. À nos yeux, tous les ingrédients sont réunis pour une belle foire. L.P.P. : Les tarifs restent abordables ? D.S. : Le prix d’entrée normal est de 4 euros et 3 euros en tarif réduit. C’est presque deux fois moins cher que la Foi- re Comtoise mais ce n’est pas deux fois moins bien. L.P.P. :Visez-vous un objectif de fréquentation ? D.S. : J’espère bien qu’on va passer la barre des 20 000 visiteurs. C’est pos- sible. J’aimerais que le rayonnement de la Haute-Foire s’étale davantage sur la Suisse. Il y a tout un bassin de popu- lation qui pourrait venir se joindre aux Pontissaliens pour festoyer. Canaliser la clientèle suisse, cela se fait à coups de communication. Cette année, le jour de clôture coïncide avec le jeûne fédé- ral. C’est un bon test. L.P.P. : Vous manquez de moyens ? D.S. : On est satisfait du partenariat avec la Ville. J’émets le souhait que Patrick Genre intègre une extension de l’Espace Pourny car la location des chapiteaux coûte très cher. En économisant sur ce poste, on pourrait investir davantage

un gigantesque chapiteau pour les expo- sants de la foire. La Haute-Foire se dis- tingue par son côté festif avec des noc- turnes tous les soirs jusqu’à 23 h 30. Les animations seront logiquement en lien avec l’Allemagne. La fanfare de Vil- lingen se produira par exemple le pre- mier soir à la salle Pourny.Autre exemple le dimanche soir avec un cabaret ambian- ce bavaroise.

“On aura près de 200 exposants.”.”

L.P.P. : Quels seront les temps forts de cette édition 2013 ? D.S. : La Coulée du mont d’or marquera tradition- nellement l’ouverture de la Haute-Foire. Le rituel débutera à 17 h 30 à la salle Pourny avec le cor- tège en tenues folkloriques qui se rendra devant le stand de la ville de Pon- tarlier pour la présenta- tion des premiers monts d’or, suivie d’une dégus-

“Cette Haute-Foire a le potentiel pour grandir”, estime Didier Sikkink, le directeur général de Micropolis organisateur de l’événement.

dans l’animation, la communication. Cette Haute-Foire a le potentiel pour grandir encore mais ce potentiel est limi- té par la structure. On pourrait faire mieux avec une structure d’accueil qui pèse moins lourdement sur le budget d’organisation. Pourquoi ne pas s’orienter vers un concept de parc-exposition ? L.P.P. : Comment fonctionne le partenariat entre Micropolis et la Ville de Pontarlier ? D.S. : Il est remis en cause chaque année. La Ville nous donne des moyens et en échange on apporte notre savoir-faire professionnel dans l’organisation. Par rapport aux objectifs de Micropolis, cet événement de la Haute-Foire est impor- tant. On y retrouve beaucoup d’exposants qui sont aussi présents à la Foire Com- toise et au Salon de l’habitat. Je ne vois pas de raison pour que le partenariat avec Pontarlier ne se pérennise pas. Je le souhaite en tout cas. On verra cela le 16 au soir. Propos recueillis par F.C.

La Haute- Foire est le principal rendez-vous commercial du Haut- Doubs (photo Micropolis).

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