La Presse Pontissalienne 159 - Janvier 2013

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 50 €

N° 159

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

JANVIER 2013

PATRICK GENRE : “JE N’AURAI AUCUN PROBLÈME À MARIER DES HOMOSEXUELS”

Le débat sur le mariage gay divise le Haut-Doubs

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 et 7

HIVER

LE DOSSIER p. 19 à 24

GÂCHIS p. 16 Grandvallier : 4,7 millions pour des locaux vides

Tourisme : ceux qui y croient Malgré les caprices de la météo, beaucoup croient encore au poten- tiel du Haut-Doubs en matière d’accueil touristique. Les initiatives et les investissements continuent à fleurir. Florilège.

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 159 - Janvier 2013

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Trains des frontaliers : pas encore le grand rush

Aire de livraison rue de la Gare : deux valent mieux qu’une L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Bâclé François Hollande est pris à son propre piège. Parmi ses soixante proposi- tions de candidats, il y a celles qui paraissaient correspondre à une cer- taine idée du redressement écono- mique de la France, en tout cas qui devaient contribuer à mettre fin à des dérives qui ont participé largement à la crise financière de ces dernières années. Il s’agit de la fameuse pro- messe de séparer les banques de dépôt et les banques d’investissement. Moins de neuf mois après son élec- tion, le nouveau président est sur le point d’enterrer cette grande idée sous le poids de lobbies bancaires surpuissants. Dans le même temps, et alors que la France croule sous le poids du chômage, il fait aujourd’hui de la réforme du mariage une priori- té absolue. Il est pris à son propre piège parce qu’il est coincé par la plu- part des promesses qu’il a dû tenir pour contenter toutes les ailes de son parti et toutes les communautés de ce pays. Parmi elles, les homosexuels. Le débat qui divise actuellement la France est une sorte de cache-misè- re d’un pays qui a perdu son cap et oublié le sens des priorités. Qu’on soit favorable ou non au mariage pour les couples homosexuels - de part et d’autre il existe des arguments rece- vables - on n’a pas le droit, quand on tient les rênes du pays, de program- mer une telle réforme sociétale au simple prétexte d’une idéologie, quand tant d’autres priorités dressées dans ces fameuses soixante promesses res- teront à l’état d’embryon. Ce sujet majeur dont la plupart de ses parti- sans n’ont d’ailleurs pas mesuré toutes les conséquences à long terme méri- tait autre chose qu’un simple débat parlementaire. Certes les grandes réformes comme l’abolition de la pei- ne de mort, l’autorisation de l’I.V.G. ou le vote des femmes ont été adop- tées par les parlementaires, sans recourir à un référendum. Mais à chaque fois, elles ont été mûries de longue date, précédées d’un large débat, soumises à discussion et sur- tout bien préparées. Ce qui n’est pas le cas de ce projet sur le mariage homosexuel. Car derrière le mariage, d’autres perspectives s’ouvrent. Les réfractaires pensent qu’on ouvre là la boîte de Pandore et les partisans de la réforme savent eux aussi que le débat est bâclé pour cause d’électoralisme primaire. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Janvier 2013 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Alain Parizet, Jean Uzzeni. Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte,

F ace au problème du stationnement anar- chique, la municipalité a décidé d’installer des barrières et des bancs sur certains trottoirs du centre-ville. Elle a également délimité de nouvelles zones de livraisons et des arrêts-minute pour accéder aux com- merces. Sauf que certains estimaient que l’emplacement qui leur était réservé s’avérait trop étroit. Aussi, l’un d’eux tenant boutique rue de la Gare avait-il pris l’habitude d’élargir son arrêt-minute en déplaçant temporaire- ment les barrières qu’il remettait une fois ses livreurs passés. Ce petit jeu a duré quelques semaines. Début décembre, la municipalité, en concertation avec l’association Commer- ce Pontarlier Centre, a choisi d’adapter le dis- positif. Le changement concerne la modifi- cation des aires de livraison avec création d’une première zone côté droit de la chaus-

sée, à hauteur du débouché de la rue Gam- betta et d’une seconde, face à l’ancienne Banque de France. En dehors des périodes de livraison, ces zones seront également uti- lisées en tant qu’arrêt-minute. La mise en pla- ce du mobilier urbain fait beaucoup causer à Pontarlier. Au dernier conseil municipal, Jean- Yves Bouveret de l’opposition s’était étonné du temps pris pour l’aménagement du car- refour entre la Grande rue et de la rue de la Halle. Le dispositif installé provisoirement donnait l’impression du chantier inachevé. En réponse Patrick Genre a lui-même recon- nu : “On n’a pas été bon. J’assume car je suis le maire. Ce dossier devrait être commencé depuis quatre mois. Je ne peux pas l’admettre.” Les travaux ont été terminés quelques jours plus tard. Comme quoi, cela vaut encore le coup de la ramener.

Le départ du train Pontarlier-Val de Travers semble un poil trop tardif.

L e lancement des nou- velles lignes frontalières Pontarlier-Travers et Pon- tarlier-Frasne-Vallorbe a eu lieu le 10 décembre. Ces évé- nements annoncés à grands renforts de communiqués n’ont pas encore eu l’effet escompté. Ce qui semble assez logique. On sait qu’il faut du temps pour changer ses habitudes. Le bouche à oreille suffira certainement à convaincre les blasés des bouchons quotidiens. Le suc- cès du train des horlogers qui circule aujourd’hui entre Besançon et La Chaux-de- Fonds a mis du temps à se dessiner. “Les premiers rele- vés faisaient état d’une tren- taine de personnes en par- tance pour Vallorbe” , annonce le service communication des C.F.F. à Lausanne. Des résul- tats plutôt encourageants aux dires de certains habitués des circulations ferroviaires. Les horaires, 5 h 24 au départ de Pontarlier, semblent appa- remment bien ajustés aux ouvertures des manufactures horlogères de la vallée de

Joux. C’est un peu moins vrai sur la liaison du Val de Tra- vers qui quitte la gare pon- tissalienne à 6 h 51. Un poil tardif. La catastrophe a d’ailleurs évité de justesse le 10 décembre. À 8 h 13, le premier train des frontaliers, de retour à Neuchâtel, s’est retrouvé face à une rame de TransN arrêtée en gare de Couvet. Le système de freins de sécurité à aimants s’est déclenché à temps. Il n’y a ni collision, ni blessé à déplo- rer. Une erreur humaine serait à l’origine de cet incident. L’enquête est en cours. Sur la question des horaires, les autorités cantonales assu- rent que des adaptations seront possibles. “On a essayé d’être complémentaire avec les transports existants sachant qu’il y a déjà un bus qui part à 6 heures de Pon- tarlier. On restera dans cette configuration en 2013. On va récolter des informations et on réagira en conséquence” , annonce NicolasWälti, le chef de service des transports neu- châtelois.

L’arrêt-minute s’est transformé en zone de livraison.

Insécurité routière : le Haut-Doubs sous haute surveillance

C e n’est certainement pas un hasard si le nou- veau préfet Stéphane Fratacci a choisi Pon- tarlier pour venir signer le document géné- ral d’orientations qui définit les enjeux prioritaires de la politique locale de sécurité routière. “Ce document-cadre doit nous servir à établir une méthode, un partenariat” , indique le préfet avant de s’attarder sur l’insécurité routière sur les routes du Haut-Doubs. Avec 34 accidents mortels et 39 tués, le bilan 2012 est édifiant. Comparé à 2011, le nombre d’accident diminue de 17 %mais pas la mortalité. “Ce facteur de gravité reste un fac- teur de préoccupation” , souligne Stéphane Fra- tacci. L’accidentologie sur leHaut-Doubs s’explique également par le public frontalier qui circule beau- coup et s’expose davantage. Vigilance. Le Document général d’orientation pointe six enjeux prioritaires : les jeunes, la vitesse, l’alcool, les deux-roues, la tranche horaire 17 heures-

19 heures et le Haut-Doubs. Les 14-24 ans sont impliqués dans 50 % des accidents. La vitesse trop élevée provoque 40 % des accidents mor- tels. L’alcool reste la seconde cause de morta- lité. 27 % des accidents se déroulent entre 17 heures et 19 heures En 1970, on déplorait 146 morts sur les routes du Doubs et 17 000 en France. La situation s’est considérablement amé- liorée. Il n’empêche. “Je ne peux pas accepter qu’il y ait même 39 morts sur nos routes” , conclut le préfet avant de visiter le village de la sécurité routière basé à l’Espace Pourny du 17 au 21 décembre dernier. Le nouveau préfet Stéphane Fratacci compte bien réduire encore l’accidentologie dans le département, et le Haut-Doubs en particulier.

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 159 - Janvier 2013

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ARRONDISSEMENT “Il n’y a pas de désengagement de l’État sur le Haut-Doubs”

Laura Reynaud, la sous-préfète de Pontarlier, gère au quotidien les problématiques d’un territoire prospère, unique en son genre par ses composantes rurale, montagnarde et frontalière. En ce début d’année, elle fait le point sur ces enjeux.

L a Presse Pontissalienne : Beaucoup d’élus locaux se plaignent d’une bais- se des fonds et des dotations publiques versés au profit des collectivités,qu’en pensez-vous ? Laura Reynaud : C’est à la fois vrai et faux. L’apport de l’État reste identique mais ce sont les besoins qui ont évolué. Il n’y a pas de désengagementmais une répar- tition différente de l’enveloppe sur des projets plus importants. Par consé- quent, il est nécessaire de fixer des priorités en privilégiant par exemple des projets scolaires au détriment de la voirie. Et ce n’est pas fini car il res- te encore à financer des mises aux normes en terme d’accessibilité et des aménagements à caractère économique. L.P.P. : Comment caractériseriez-vous l’arrondissement de Pontarlier ? L.R. : Il se distingue par son dynamis- me économique et démographique. Il figure parmi les seuls arrondissements à enregistrer des ouvertures de classes. Je constate moi-même cette évolution depuis mon arrivée en 2011. On tient également à rester équitable dans la répartition des fonds en soutenant les communes au moins une année sur

le a posteriori . Pour illus- trer cette démarche, on pourrait citer la gestion des dégâts liés aux grê- lons qui s’étaient abat- tus sur Levier l’été der- nier. L.P.P. : Que faire pour aider les entreprises qui peinent à recru- ter du personnel attiré par la Suisse ? L.R. : Rappelons d’abord que le Haut-Doubs est plutôt épargné par le chô- mage qui touche en prio- rité les jeunes peu qua- lifiés, les femmes et des seniors qui quittent la Suisse avant l’heure. Chaque mois, on organi- se en sous-préfecture une réunion axée sur le ser- vice public d’emploi local. L’objectif consiste à dres- ser une photographie du marché de l’emploi. Les collectivités et les asso- ciations pouvaient déjà

“La gestion des dégâts liés aux grêlons.”

Laura Reynaud est sous-préfète de Pontarlier depuis mai 2011.

L.R. : On est toujours dans l’application du schéma de coopération intercom- munale signé par le préfet en décembre 2011. On avait à gérer trei- ze dissolutions de syndicats devenus obsolètes ou trop petits et dont la com- pétence pouvait être gérée par simple convention. Il pouvait s’agir de syndi- cat des eaux, de cimetières, de maisons forestières… Toutes les propositions ont été finalisées sans difficulté majeu- re car traitées dans la concertation. Deux nouveaux syndicats mixtes seront bientôt officialisés. Celui des milieux aquatiques et le schéma “Doubs très haut débit” sachant qu’il ne reste à ce jour plus aucune zone blanche en télé- phonie mobile sur le Haut-Doubs. L.P.P. : Comment résoudre la question de l’offre de santé sur notre territoire ? L.R. : La réponse passe par la création de maisons de santé. Il n’y a pas une communauté de communes qui ne soit pas impliquée sur cette thématique où l’État apporte sa contribution tech- nique et financière.

l’arrondissement. On peut diminuer la recrudescence de certains vols en sen- sibilisant davantage la population aux réflexes sécuritaires de base. Des flyers seront prochainement distribués dans les boîtes aux lettres à cette intention. On a étendu aussi le dispositif Opéra- tion Tranquillité Vacances sur toute l’année.Le taux d’élucidation des affaires reste toujours élevé. C’est rassurant, même s’il ne faut pas nier le sentiment d’insécurité. Sur le plan de la sécurité routière, on peut signaler que les sus- pensions de permis progressent de 38% par rapport à 2011 et que la principa- le cause de retrait reste l’alcool. L.P.P. :Que retenez-vous de votre passage dans le Haut-Doubs ? L.R. : On est dans la problématique d’une zone rurale, montagnarde et fronta- lière assez particulière. C’est très enri- chissant. On y sent aussi une impli- cation très forte des élus locaux.

L.P.P. : Les collectivités territoriales dénoncent les lenteurs administratives sur les dossiers d’aménagements touristiques structurants. Pourquoi des délais aussi longs ? L.R. : Les procédures sont très lourdes avant d’aboutir à laDéclaration d’Utilité Publique. Sans compter tous les recours qui rallongent le traitement des dos- siers à l’instar de ce qui se passe pour la Voie Verte. On se donne aussi beau- coup de temps pour recevoir les élus. Rappelons aussi la contrainte des délais incompressibles et les obligations régle- mentaires à satisfaire. L.P.P. :Quel bilan peut-on dresser sur l’évolution de la délinquance dans l’arrondissement ? L.R. : La délinquance générale baisse de 6 % par rapport à l’année 2011. Cet- te tendance masque des disparités. On note par exemple une diminution de 21 % des atteintes aux biens contre une augmentation de 39 % des cam- briolages. On a également enregistré trois vols à main armée sur Pontarlier. C’est quelque chose de nouveau dans

bénéficier des emplois aidés subven- tionnés à hauteur de 90 %. Elles pour- ront également accéder aux emplois d’avenir sous réserve d’être dans les Zones de Revitalisation Rurales, ce qui est le cas pour une partie de l’arrondissement de Pontarlier. Ce dis- positif s’adresse aux jeunes de moins de 25 ans non diplômés. J’effectue en moyenne une visite d’entreprise tous les quinze jours avec des représentants de Pôle emploi, de la D.I.R.R.E.C.T.E. et de la Mission locale. Chaque dépla- cement donne lieu à l’élaboration d’une fiche entreprise qui recense les pers- pectives, les besoins et les difficultés. On peut venir en appui pour les aider à résoudre les problématiques de recru- tement, de formation, d’extension. C’est une façon de renforcer indirectement l’attractivité. L.P.P. : Qu’en est-il de la réforme des collecti- vités ?

deux. On ne se limite pas uniquement à un appui financier mais on apporte aussi une exper- tise technique et juri- dique. 250 projets ont été remis en sous-pré- fecture en 2012, contre 220 en 2011. Cet accom- pagnement s’applique aussi en cas de litige dans la recherche de solutions. Le soutien aux collectivitésmobilise pra- tiquement un emploi à temps plein dans nos services. On intervient de plus en plus en amont des dossiers. Avec cette approche, on gagne en efficacité alors qu’on pourrait se satisfaire uniquement d’un contrô-

“Les suspensions de permis progressent de 38 %.”

Propos recueillis par F.C.

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PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n° 159 - Janvier 2013

Le chiffre 35 000 euros dans les caisses

Pontarlier sort SPORT Coupe de France de football

la tête haute

pontissalien Mickaël Vieille, impec- cable jusque-là, qui ne pouvait que constater les dégâts. C’en était fini du rêve… si bien que le défenseur Rémi Bonnet tomba à terre une fois le mat- ch terminé, comme abasourdi. La haie d’honneur qui a suivi a per- mis de savourer quelques minutes enco- re ce moment fabuleux. “C’est cruel car je n’ai rien à reprocher à mes joueurs” a commenté Jean-Luc Courtet, l’entraîneur. Rentrés au vestiaire les yeux rougis, les Pontissaliens ont été réconfortés par le maire Patrick Gen- re venu leur donner une tape amica- le dans une ambiance lourde. Le C.A.P. sort la tête haute. Désormais, place au championnat de C.F.A. 2. C’est moins clinquant…mais tout aussi important. Malgré la déception, Jérémy Da Silva (numéro 5), le capitaine Cyril Letellier (au fond), et tous les Pontissaliens remercient les spectateurs venus les encourager. 35 000 euros : cʼest la somme que ver- sera la fédération française de football aux clubs qui se sont hissés jusquʼen 32 èmes de coupe de France. Une som- me importante pour le C.A. Pontarlier qui partage avec Sedan la recette des entrées du match. Cette coupe a du bon… aussi pour les caisses.

Éliminés des 32 èmes de la coupe de France par Sedan (2-1), les Pontissaliens ont failli créer la surprise devant plus de 3 500 spectateurs. La déception est à la hauteur de la ferveur qui a précédé le match.

M algré les applaudissements nourris descendus des tri- bunes du stade Paul-Rob- be comble, les joueurs pon- tissaliens étaient

inconsolables. Dimanche 6 janvier, vers 17 heures, les footballeurs du Haut- Doubs sont passés à côté d’un moment magique : une qualification pour les 16 èmes de finale de la coupe de France

devant un stade comble. Ce match leur a filé du bout des crampons face à Sedan, club de Ligue 2. Menés 1-0 en seconde période, les coéquipiers de Cyril Letellier ont égalisé grâce à un magnifique but d’Adrien De Morais,

Le maire glisse un mot de réconfort aux joueurs mais l’ambiance est

réchauffant au passage la voix et le cœur des 3 600 spectateurs présents. Le stade Paul-Robbe s’enflammait dans une ambiance froide et humi- de. Finalement, la magie de la Coupe de France n’a pas opéré. Le sanglier des Ardennes, même blessé, a réagi à quelques secondes de la fin du temps régle- mentaire. C’est d’autant plus cruel pour le gardien

C’est d’autant plus cruel pour le gardien.

lourde dans le vestiaire.

Mickaël Vieille (premier plan) se cache le visage.

E.Ch.

L’ÉVÉNEMENT

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MARIAGE GAY LE DÉBAT QUI DIVISE LE HAUT-DOUBS

On annonce plusieurs centaines de personnes en provenance du Doubs, et notamment du Haut-Doubs, pour la manifestation organisée le 13 janvier dans les rues de Paris par le collectif “la manif pour tous”. Tous iront scander leur désaccord vis-à-vis d’un projet de loi qui sera débattu à la fin du mois devant le Parlement. Le “mariage pour tous”, ou “mariage pour les gays”, soutenu par la majorité de gauche est largement combattu par l’opposition qui trouvera là un moyen de faire entendre sa voix. Cette mesure faisait partie des promesses du candidat Hollande lors de la dernière présidentielle. Ce sujet de société dépasse le simple clivage politique et heurte les consciences. Pourtant, il n’est censé concerner qu’une petite minorité de personnes qui réclament ce droit, mais c’est tout un pays qui se divise. Qu’en pen- se-t-on dans le Haut-Doubs ?

SOCIÉTÉ

La gestation pour autrui

Les “pour” et les “contre”

DÉBAT La position de la députée du Haut-Doubs “L’adoption est là une famille à un Le projet de loi sur le mariage homosexuel divise la France. Avant sa discussion au Parlement d’ici la fin du mois, la députée Annie Genevard a souhaité lancer le débat. Elle donne ses arguments contre le projet.

affûtent leurs arguments

Le projet d’ouvrir le mariage aux couples homosexuels sera discuté d’ici la fin du mois au Parlement. Dans le Haut-Doubs, il y aussi les pour et les contre. Quels sont leurs arguments ?

confrontent à la position des pro-maria- ge gay qui soutiennent tout simplement le respect du principe d’égalité. Selon eux, les arguments avancés contre le maria- ge homosexuel véhiculent les mêmes peurs et les mêmes préjugés que ceux utilisés aux États-Unis pour interdire le mariage interracial avant que la Cour suprême ne déclare en 1967 cette inter- diction contraire à la Constitution amé- ricaine. Ils pensent aussi que l’interdiction du mariage aux couples de même sexe se fonde sur une idée étriquée dumaria- ge, plus proche du sacrement que du contrat civil en estimant “qu’il n’existe aucun argument juridique pour interdi- re le mariage homosexuel.” Depuis la Révolution, le mariage est avant tout un acte civil, juridique, sanctionné par la seule autorité de l’État. Les pro-maria- ge gay dénoncent enfin comme non fon- dée l’association faite par les “anti” entre mariage et filiation. “Faire de la filiation une caractéristique essentielle dumaria- ge revient à assigner une finalité repro- ductive à la sexualité” affirme ce parti- san du projet. Qui ajoute : “Toutefois, ce n’est pas parce que les couples du même sexe ne peuvent pas se reproduire par les voies biologiques qu’ils doivent renoncer à la filiation. L’adoption et les techniques de procréation médicalement assistée devraient aussi pallier la stérilité de tous les couples.” La recevabilité de tous ces arguments, qu’ils soient pour ou contre le mariage gay, aurait sans doute mérité une plus large consultation de la population. Car à quelques jours seulement d’un vote à l’Assemblée, les citoyens commencent à peine à s’apercevoir que contrairement à d’autres grandes réformes qui ont pour- tant marqué les dernières décennies en France, celle-ci touche au cœur des rap- ports sociaux entre citoyens eux-mêmes, et entre parents et enfants. J.-F.H.

L a mobilisation contre le projet de loi autorisant à deux personnes du même sexe de se marier ne faiblit pas. u Haut-Doubs, des bus parti- ront en direction de Paris le 13 décembre pour gonfler les rangs de la manifesta- tion destinée à marquer les esprits et pourquoi pas, faire plier le gouvernement sur cette question. Plusieurs élus locaux ont confirmé leur intention de se joindre au défilé parisien. L’Église catholique, les diocèses et notamment celui de Besan- çon par la voix de son archevêque Mon- seigneur Lacrampe, ainsi que l’enseignement catholique, ont été les premiers à se prononcer contre le projet de loi, avant même que les citoyens com- mencent à prendre la mesure de ce tex- te qui changera en profondeur le code civil.Pour l’Église et l’enseignement catho- lique, “toutes les options individuelles n’ont pas à être instituées, au risque d’ébranler des références sociales aussi fondamentales que lemariage, union d’un homme et d’une femme, et la famille, cel- lule de base où la responsabilité éduca- tive est exercée par un père et une mère.” Une première manifestation, le 17 novembre dernier, avait attiré 100 000 personnes à Paris. Ils devraient être trois fois plus nombreux le 13 janvier selon les prévisions des organisateurs. Les pro et les anti-mariage gay se ren- voient dos à dos leurs arguments. es anti- réforme cherchent déjà à “sortir de la caricature des opposants aumariage pour tous, catalogués comme intégristes, homo- phobes ou de droite” commente une des opposantes. Les premiers arguments de

ceux qui critiquent ce projet de loi s’appuient sur le fait que lemariage homo- sexuel mènera forcément à l’adoption. Deuxième souci aux yeux des opposants, la présomption de paternité qui pourrait disparaître, ce qui obligerait les pères hétérosexuels mariés à faire une recon- naissance précoce de paternité. Ils esti- ment aussi que le fait de normaliser l’homoparentalité pourrait perturber les enfants psychologiquement, quelle que soit d’ailleurs la sexualité de leur parent. “On diluerait les repères “pères” et “mères” au profit de “parent”. La loi viendrait dire aux enfants, deux parents, que ce soit du même sexe ou de sexes opposés, c’est pareil. La loi mentirait aux enfants” note un pédopsychiatre. Les craintes des opposants vont plus loin encore en estimant que la procréation médicalement assistée (P.M.A.) risque

d’ouvrir la voie à la gesta- tion pour autrui (G.P.A.), via lesmères porteuses,pour les couples d’hommes. “Va- t-on laisser des filles de 18 ans fauchées porter un enfant pendant neuf mois pour un couple homosexuel ?” se demande une élue pourtant cataloguée à gauche.La plu- part des opposants aumaria- ge pour tous prônent, pour trancher le débat, l’instauration d’une union civile qui prévoirait les mêmes droits patrimoniaux que le mariage. Tous ces arguments se

“Aucun argument juridique pour interdire.”

Annie Genevard, opposée au projet de loi, ira manifester à Paris le 13 janvier.

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LE MAIRE DE PONTARLIER Une position nuancée “Je n’aurai aucun problème pour célébrer des mariages gays” En tant qu’élu de la République, Patrick Genre appliquera la loi sans état d’âme. Ce qui ne l’empêche pas d’être person- nellement réservé sur la question du mariage homosexuel.

L a Presse Pontissalienne : Soutenez- vous l’idée du mariage “pour tous” ? Patrick Genre : Ce sujet interpelle la sphère personnelle, c’est pourquoi la réponse ne peut pas être aussi tranchée que cela. Je distingue la réponse de l’élu et celle de l’individu. La première chose est que je suis tout à fait favorable à ce que les personnes homosexuelles puissent avoir des droits reconnus et égaux aux autres. Mais ma réponse en tant qu’élu ne sera pas la même qu’en tant qu’individu. L.P.P. : Alors en tant que maire de Pon- tarlier ?

ce mariage. Le pro- blème dans ce débat, c’est qu’on est tout de suite catalogué d’homophobe dès lors qu’on semontre réticent à cette loi. L.P.P. : Qu’est-ce qui vous choque le plus dans ce projet ? P.G. : D’abord le fait de voir disparaître du code civil les termes de “père” et de “mère” pour être

P.G. : Je suis démocrate et respec- tueux de la loi. Par conséquent, je n’aurai aucun problème pour effec- tuer des mariages entre homo- sexuels si c’est autorisé par la loi. Un élu est un agent de l’État, il doit appliquer la loi, quelle qu’elle soit. Le mariage pour tous sera donc fait en mairie de Pontarlier. Cela dit, je peux comprendre que certains élus soient plus réticents car cette question touche la sphè- re personnelle. Ma réponse de citoyen est un peu plus mitigée. L.P.P. : Qu’en pensez-vous alors person- nellement ? P.G. : Je suis favorable pour que toutes les personnes aient les mêmes droits. Il y avait donc peut- être autre chose à faire qu’unemodi- fication dumariage qui reste àmon sens un pilier de notre société. Depuis son origine, le mariage est un lien entre un homme et une femme.Il y avait sans doute d’autres voies à suivre. Il existe le P.A.C.S. qu’on aurait pu faire facilement évoluer ou alors imaginer une union civile mais qui n’oblige pas à tou- cher au mariage. D’ailleurs je ne suis pas persuadé que tous les homosexuels soient favorables à

Le maire de Pontarlier estime qu’il n’est pas utile de modifier le mariage.

“On aurait pu faire facilement évoluer le P.A.C.S.”

remplacés par “parent 1” et “parent 2”. La procréation médicale assis- tée qui découlera de cette loi me pose aussi un gros problème, on touche là à des fondamentaux. Il aurait vraiment fallu qu’il y ait un large débat qui dépasse le cadre de l’Assemblée Nationale. L.P.P. : Défilerez-vous à Paris le 13 janvier contre le projet ? P.G. : Non. Cette question méritait autre chose qu’un affrontement des “pour” et des “anti”.

pour donner enfant, pas l’inverse”

ré toutes les conséquences juridiques du mariage homosexuel, notamment sur la présomption de paternité. Avec cette loi, la notion de père et de mère va dispa- raître du code civil. L.P.P. : Pourtant, aucun argument juridique n’existe pour refuser le mariage homosexuel ! A.G. : Le P.A.C.S. offre déjà un certain nombre de garanties et sur les 60 000 P.A.C.S. signés en France chaque année, on s’aperçoit qu’ils sont le fait de per- sonnes de sexes différents. L.P.P. : En contestant ce projet, n’engagez-vous pas un combat d’arrière-garde à l’image du maria- ge interracial qui était interdit aux États-Unis jus- qu’en 1967 ? A.G. : Ce n’est pas le même débat. Le pré- supposé de l’interdiction du mariage entre les races reposait sur le fait qu’une race était soi-disant supérieure à une autre. Là, on ne part pas du tout du présuppo- sé qu’un homosexuel serait inférieur à un autre, on interroge juste sur les consé- quences d’une loi qui rejoint l’essentiel de la vie sociale. Une loi qui va boule- verser en profondeur la société. Ce n’est pas du même ordre. L.P.P. : Si la loi passe, marierez-vous les couples homosexuels en tant que maire de Morteau ? A.G. : Je ne sais pas encore. Je prends les questions les unes après les autres. En tant qu’élu local, on n’est pas là pour être des hors-la-loi, mais j’ai toujours l’espoir de faire échec à cette loi. Je m’aperçois à l’Assemblée Nationale du grand pou- voir du législateur. Mais ce n’est pas par- ce qu’on peut légiférer sur tout que l’on doit légiférer sur tout. Le problème est aussi politique. Dans sa campagne, Fran- çois Hollande a cherché à rallier tous les communautarismes : pour les étrangers, il a promis le droit de vote, pour les homo- sexuels le mariage et aujourd’hui il se doit d’appliquer un programme électo- ral dont les gens n’ont pas encore mesu- ré toute la portée. Propos recueillis par J.-F.H.

L a Presse Pontissalienne : Êtes-vous pour ou contre ce projet de loi ? Annie Genevard : Je respecte profondément les homosexuels mais je suis clairement opposée à ce projet de loi. D’ailleurs, le gouvernement n’emploie plus le terme de “mariage pour tous” car il s’est aperçu que c’était une aberration sémantique. Ce qui est en cause dans ce projet de loi n’est pas la question de l’homosexualité qui est une réalité humaine que je n’ai pas à juger. Ce projet de loi est une vraie réforme de société et de civilisation. C’est de ce chan- gement en profondeur de la société et de la civilisation que je ne veux pas. L.P.P. : Pour quelle raison ? A.G. : Parce que déjà ce projet est bâti sur une dissimulation de la vérité. On parle du mariage mais ce projet comporte deux volets, l’autre étant l’adoption. L’un ne va pas sans l’autre. Car le mariage ouvre, de fait, le droit à l’adoption. C’est pour- quoi il est infondé de dire qu’on est pour le mariage gay et contre l’adoption. Les deux sont indissociables. Ma position résulte des longues semaines de réflexion et d’auditions qui ont eu lieu à l’Assemblée Nationale où on a entendu des pédopsy- chiatres, des philosophes, des juristes, des religieux… Ce qui a fini de me convaincre, c’est la position de l’enfant. Quand un enfant est adopté, quelle que soit la situation, ce n’est pas toujours vécu dans la facilité. À cette difficulté-là s’ajoute une autre : l’enfant est forcément le fruit d’un homme et d’une femme et avec l’adoption on substitue à une famil- le génétique une autre famille de natu- re à troubler la représentation psychique que l’enfant peut se faire de la famille. Bien sûr que deux homosexuels peuvent

Propos recueillis par J.-F.H.

aimer un enfant autant voire plus que deux parents de sexe différent, mais du point de vue de l’enfant, les choses sont loin d’être aussi simples. La représenta- tion psychique de la famille sera très compliquée. Le droit à l’enfant n’est pas le droit de l’enfant, il ne faut pas confondre. L’adoption est là pour donner une famil- le à un enfant, pas l’inverse. Dans cette affaire, on fait de l’enfant un objet alors qu’il doit être un sujet. L.P.P. : C’est donc l’adoption qui vous gêne ? A.G. : Il est clair que la plupart des pays du monde vont se fermer à l’adoption française. Au-delà de cela, faut-il faire une loi pour légaliser une pratique réel- le qui ne concerne que quelques enfants ? On s’apprête à réformer en profondeur le code civil en modifiant 176 occurrences de ce code, pour un tout petit nombre de personnes. Et derrière l’adoption, il y a la procréation médicalement assistée, puis la gestation pour autrui que les hommes pourront ensuite légitimement revendiquer. Un couple d’homosexuels français a désiré avoir un enfant. Ils se sont tournés vers un pays qui leur offrait la gestation pour autrui. Les deux hommes ont choisi une porteuse d’ovule sur cata- logue et une mère porteuse différente. Chacun d’eux a ainsi pu avoir un enfant. Ces deux enfants auront un père biolo- gique, un père social et deux mères bio- logiques, soit quatre personnes qui sont intervenues dans leur filiation. On abou- tira à des scénarios tout simplement effrayants, c’est pourquoi il faut vrai- ment mesurer les conséquences d’une telle loi pour l’enfant. Comment va-t-on expliquer cela à un enfant qui cherche- ra sa filiation ? On n’a pas encore mesu-

Réaction Liliane Lucchesi : “Pour une égalité des droits” L’élue d’opposition, Liliane Lucchesi (P.S.) soutient le projet de mariage pour tous.

La Presse Pontissalienne : Êtes-vous pour ou contre le mariage pour tous ? Liliane Lucchesi (Parti socialiste) : Je suis totalement pour. Attention, je parle bien du mariage civil. Ce qui regarde les religions, regar- de les religions. Proposer le maria- ge pour tous est une question de justice dont la République est garante, sinon, c’est traiter les homosexuels comme les métèques de notre civilisation. Pourquoi un couple homosexuel serait-il moins crédible qu’un couple hétéro- sexuel ? Le mariage pour tous est une égalité des droits. L.P.P. : Mais quid de la construction de l’enfant ? L.L. : L’homosexualité est une sexualité autre mais normale, c’est un choix. Le mariage pour tous permettra de lutter contre l’homophobie. Pour les 300 000 enfants qui grandissent déjà avec

des parents homosexuels, ce serait un moyen de ne plus les stigma- tiser. Avoir un enfant est un pro- jet de couple et il peut être aus- si heureux dans un couple gay qu’hétérosexuel. Pourquoi la P.M.A. serait-elle acceptée pour des couples et pas d’autres ? Là encore, c’est une question d’égalité. Recueilli par E.Ch. Pour Liliane Lucchesi, les questions de filiation ne sont pas un problème.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 159 - Janvier 2013

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EN BREF

RESSOURCE 1,31 euro le mètre cube L’envolée du prix de l’eau à Pontarlier Pour 2013, la facture d’eau augmentera de 6,90 % à Pontarlier. Cette hausse est avant tout liée à la redevance pollution qui progresse de 28 %. La faute à l’Agence de l’eau.

té, domicilié à Flangebouche (Doubs). 10/12/12 – André JALLON, 82 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Yvette VALION. 11/12/12 – Gilberte ROYET, 76 ans, retrai- tée, domiciliée à Sirod (Jura), épouse de Henry ROBBE-GRILLET. 15/12/12 – Jean-Pierre MORALÈS, 66 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 18/12/12 – Gabrielle CHABOD, 87 ans, retraitée, domiciliée à La Chaux (Doubs) veuve de Félix BRUTILLOT. 16/12/12 – Madeleine OUDET, 81 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épou- se de Jacques DORNIER. 18/12/12 – Marcelle MOUREL, 83 ans, retrai- tée, domiciliée à Boujailles (Doubs) épou- se de Léon MARGOT. 20/12/12 – Bernard ROUSSET, 56 ans, employé de restauration, domicilié à Ouhans (Doubs). 20/12/12 – Christian ARDIET, 58 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs). 21/12/12 – Marie-Thérèse BRETILLOT, 86 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve de Aloïs RUFENACHT. 22/12/12 – Claude FERRIER, 79 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Josette RAYNAUD. 21/12/12 – Bernadette PROST, 79 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gérard GAIFFE. 23/12/12 – Emilienne PERROUD, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Noël PERNOT. 23/12/12 – Michel MERSCH, 78 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs). 27/12/12 – Gilbert JOLY, 85 ans, retraité, domicilié à Guyans-Vennes (Doubs), céli- bataire. 28/12/12 – Monique ROUSSEAU, 60 ans, employée de commerce, domiciliée à Pon- tarlier (Doubs), épouse de Robert BOITEUX. Course Samedi 19 janvier, Mouthe accueille le X-trem trail blanc organisé par l’association sportive de Mouthe. Munis d’une lampe frontale, les coureurs à pied s’aligneront sur deux distances (7 et 13 km). Les départs se feront de la salle polyvalente à 17 heures Renseignements : www.xtreme-trail-blanc.com Montbenoît À l’initiative du conseiller général Alain Marguet, la sous-préfète de Pontarlier Laura Reynaud a parcouru le canton de Montbenoît le 23 novembre dernier et rencontré les maires de ses 16 communes. La journée a commencé par la visite de la scierie Maugain à Saint- Gorgon-Main installée dans cette localité depuis 1996 avec un atelier qui s’est modernisé et étendu pour traiter avec un annuellement. La délégation s’est ensuite rendue dans la toute nouvelle mairie de La Longeville. Avant d’aller à Gilley sur le site de l’entreprise Vermot et ses 120 emplois locaux. Sous-préfecture Les horaires d’ouverture au public de la sous-préfecture de Pontarlier ont changé le 1er janvier. L’accueil est désormais assuré du lundi au vendredi le matin de 8 h 30 à 11 h 45 et de 13 h 45 à 16 heures les mardi, mercredi et vendredi après-midi. Les guichets sont fermés les lundi et jeudi après-midi. système de séchage et d’aspiration quelque 8 000 m3 de bois

L e prix du m 3 d’eau, taxes com- prises, passera au final de 1,22 à 1,31 euro. Même si la pro- gression n’est pas négligeable, l’eau pontissalienne reste encore par- mi les moins chères des villes de sa catégorie de population dans l’est de la France. Avec une augmentation de 2,13 %, soit 2 centimes, l’évolution de la part communale restait conforme à celles des années précédentes. “On subit l’augmentation de 28 % des taxes prélevées par l’Agence de l’eau. C’est aberrant qu’on se permette d’agir ain- si” , dénonçait le maire Patrick Genre au dernier conseil municipal. Cette taxe concerne la redevance pol- lution qui passe de 22 à 28 centimes, soit 28 % de hausse. “Dans cette opé- ration, la collectivité sert uniquement de tirelire. Elle perçoit la taxe et la reverse à l’Agence de l’eau” , précise Gaston Droz-Vincent, l’adjoint en char- ge du dossier eau. Aucune commune n’y échappe. Dans un courrier envoyé aux collectivités, l’Agence de l’eau qui s’engage dans un nouveau program- me 2013-2018 justifie cet envol des taxes par différentes raisons : pro- gression quantitative de la ressource, augmentation des contraintes envi-

ronnementales et coût des mises aux normes. LaVille reçoit depuis plusieurs années des aides de l’Agence de l’eau pour la suppression des branchements en plomb. Soit 400 euros par poste renou- velé. “On va intensifier ce programme car il n’y aura plus de subvention à partir de 2014. La réduction des aides va forcément se répercuter sur la durée dus programmes de travaux” , pour-

suit l’adjoint en préci- sant qu’une centaine de branchements sont changés chaque année et qu’il en reste 900 à faire sur un total de 3 500. Sachant qu’il n’y a pas d’obligation à les changer dumoment qu’on reste sous la teneur en plomb auto- risée. Laquelle dimi- nue d’ailleurs en 2013 et passe de 0,25 à 0,10 microgramme par litre. “Entre les branche- ments et les réseaux, c’est compliqué de tout faire à la fois. On avait privilégié les économies

La redevance pollution qui passe de 22 à 28 centimes.

La hausse des prélèvements de l’Agence de l’eau explique l’évolution du prix global de l’eau pontissalienne.

1,5million dem 3 en 2012 contre 2,3mil- lions de m 3 en 2007. Le retour sur investissement est largement dépas- sé. “Le rendement du réseau pontis- salien est proche de 70 %” , précise Fré- déric Lonchampt, le responsable du Centre Technique Municipal.

d’eau” ajoute l’adjoint. La chasse aux fuites a été menée en installant notamment 149 dispositifs de prélocalisation sur un réseau com- prenant 100 km de canalisations et 65 km de branchements. Le volume d’eau facturée a chuté de façon signi- ficative. Les abonnés ont consommé

État civil de décembre 2012

19/12/12 – Leynah de Jérémy LANGLAIS, dessinateur industriel et de Lynn GOUGNI, sans profession. 18/12/12 – Kélio de Mathieu JAY, spécia- liste informatique et de Carine PIRET, ensei- gnante. 19/12/12 – Timothé de Mathieu MILLERET, fromager et de Anaïs LEDENTU, laboran- tine. 20/12/12 – Éléa de FrédéricMONTRICHARD, automaticien et de Sandra VITTVER, conseillère en économie sociale et familia- le. 20/12/12 – Charline de Michaël GAUDET, agriculteur et de Pauline MONNIER-BENOIT, préparatrice en pharmacie. 20/12/12 – Rose de Nicolas POINSOT, élec- tricien et de Marjolaine MOUGE, cuisiniè- re. 20/12/12 – Maélia de Sébastien DENISET, technicien et de Coralie DHÔTE, infirmiè- re. 22/12/12 – Felicja de Michaël RAYMOND, technico-commercial et de Elzbieta DZIA- DOWIEC, consultante. 22/12/12 – Maël de Eric FLAMAND, ouvrier et de Clémence MARMIER, éducatrice spé- cialisée. 22/12/12 – Donna de Alexandre ARRIGO- NI, assembleur horlogerie et de Pauline GEORGEON, aide soignante. 22/12/12 – Olivia de Julien CHAUVIN, ouvrier en industrie agroalimentaire et de Séveri- ne RICHARD, sans profession. 23/12/12 – Nisa de Halil CANMAYA, polis- seur et de Hülya YILDIRIM, horlogère. 23/12/12 – Mael de Mickäel GERMAIN, peintre en bâtiment et de Aline TYRODE, infirmière. 24/12/12 – Timeo de Jérôme CELLI, maçon et de Dominique SAILLARD, opératrice en horlogerie. 24/12/12 – Charlie de Florent BOVET, pom- pier professionnel et de Clarisse GUIN- CHARD, aide soignante.

24/12/12 – Bastian de Jean-Yves GRILLON, ingénieur mécanique et de Stéphanie JEAN- NINGROS, secrétaire. 24/12/12 – Améline de Loïc BOLLE-RED- DAT, artisan et de Magalie FRANCHINI, employée de commerce. 24/12/12 – Siméo de Nicolas EVRARD, cour- tier et de Renata NOGRADI, vendeuse. 24/12/12 – Ihssan de Mehdi ATALLAH, char- pentier et de Mélissa POINTE, vendeuse. 25/12/12 – Ylan de Jean-Pierre BOUTIN, décolleteur et de Adélaïde MAGNIN, esthé- ticienne. 26/12/12 – Paulin de Louis TRANQUILLE, gérant et de Céline VIEILLE, comptable. 27/12/12 – Diégo de Pierre-Yves ROUS- SET, sans profession et de Anne-Sophie OUDOTTE, sans profession. 27/12/12 – Léo de Johnny D'HAESE, peintre en bâtiment et de Cathy GAUDILLAT, sans profession. 27/12/12 – Mélina de Jean-Noël CHEVE- NEMENT, agent Société Nationale des Che- mins de Fer et de Emmanuelle LAZZARO- NI, restauratrice. MARIAGES 15/12/12 – Mickaël GAUME, technicien et Laetitia BOUCHARD, comptable. DECES 02/12/12 – Jacques MIARD, 80 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Colette BÉRAUD. 05/12/12 – Roger ROBBE, 72 ans, trans- porteur retraité, domicilié à Labergement Sainte-Marie (Doubs) époux de Colette BONNET. 06/12/12 – Marcel GENIER, 80 ans, retrai- té de la Société Nationale des Chemins de Fer Français, domicilié à Pontarlier (Doubs). 06/12/12 – Annie GUINCHARD, 66 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 09/12/12 – Lucienne PICHON, 73 ans, retrai- tée, domiciliée à Mouthe (Doubs), épouse de Henri BOURGEOIS. 09/12/12 – Michel LAURENT, 88 ans, retrai-

NAISSANCES 30/11/12 – Lily de Jérôme MODOUX, tech- nicien en plasturgie et de Sandrine JORIOT, assistante commerciale. 30/11/12 – Ambre de Alexis ROUSSELET, boucher et de Céline VALENTIN, assistan- te maternelle. 30/11/12 – Mohamed de Lazhar DJENIBA, analyste et de Rokia BOUSDAR, sans pro- fession. 01/12/12 – Robin de Cyril CRAUSAZ, mon- teur de pneus et de Cindy VERDOT, agent des services hospitaliers. 01/12/12 – Léana de Dorian DEFRASNE, ouvrier et de Prescilla DEL-AMO, ouvrière. 02/12/12 – Clotilde de Jérémy VALLET, agri- culteur et de Bérénice PEGEOT, aide-soi- gnante. 02/12/12 – Noé de Mathieu QUERRY, fro- mager et de Mathilde MERCIER, étudian- te. 03/12/12 – Fy de Manda ANDRIANAN- TOANDRO, sans profession et de Ando- niaina RASOAMANANA, sans profession. 03/12/12 – Timothée de Frédéric TOUR- NIER, sans profession et de Aurélie PIA- TEK, gendarme. 03/12/12 – Rose de Nicolas LECLOUX, pay- sagiste et de Marie CHAZOT, enseignante. 03/12/12 – May-Lann de Cédric CHEVA- LIER, bijoutier horloger et de Elise PIALAT, cadre réception. 04/12/12 – Naëlle de Julien WEBER, opé- rateur régleur et de Amandine BARDOT, commis de cuisine. 05/12/12 – Lounes de Zakaria SALIMI, élec- tricien et de Anne-Sophie MIRMAND, ser- veuse. 05/12/12 – Eva de Bruno GUINCHARD, mécanicien monteur et de Maude PESEUX, secrétaire comptable. 06/12/12 – Shayan de Ludovic LE GALL, aide médico-psychologique et de Magali CABUT, aide médico-psychologique.

07/12/12 – Muhammet de Sadettin KARA- TEKIN, polisseur et de Züleyha AYTEKIN, sans profession. 05/12/12 – Kelly de Mickaël ANDREY, peintre en bâtiment et de Marine DORKELD, pro- thésiste ongulaire. 07/12/12 – Jayson de Sébastien TOUR- NIER, plâtrier et de Angélique GARREAU, adjointe au service technique. 07/12/12 – Mélitine de François POUR- CHET, mécanicien et de Caroline CHABOD, aide-soignante. 07/12/12 – Lucie de Maxime DUPIN, opé- rateur et de Patricia MÉTROZ, employée de production. 07/12/12 – Mathéo de Jean-Marc DES- GOUILLES, assistant bureau comptabilité et de Sandrine NUNES, sans profession. 07/12/12 – Célian de Fabien DROZ-VIN- CENT, chargé de mission et de Christelle DELACROIX, professeur des écoles. 08/12/12 – Rayen de Mehdi JEBRANI, tech- nicien et de Ikbel SAIDI, sans profession. 08/12/12 – Loan de Ludovic DROZ-VIN- CENT, chauffeur poids lourds et de Clau- die GARNERI, horlogère. 09/12/12 – Enzo de Régis JOUSSERAN- DOT, cuisinier et de Kildine DUMAS, employée de commerce. 09/12/12 – Louane de Julien GUYON, agent de maîtrise technique et de Julie ROBINET, assistante administrative. 10/12/12 – Andgel de Alexandre CASTE- LAIN, désosseur et de Anne-Marie DÉTÉ, coiffeuse. 10/12/12 – Mylène de Jean-François BUL- LE, agent d'entretien et de Emmanuelle VICAIRE, sans profession. 11/12/12 – Lena de Adrien LAGRANGE, agent de travaux spéciaux et acrobatiques et de Laëtitia LAMBOLEY, aide à domicile. 11/12/12 – Loucas de Cédric VERNOIT, magasinier cariste et de Julie FERREIRA, agent immobilier.

11/12/12 – Louise de Anthony VUEZ, agri- culteur et de Carine LONCHAMPT, aide- soignante. 11/12/12 – Louis de David VAN HULST, hor- loger et de Cindy HAWRYLKO, employée en horlogerie. 12/12/12 – Maël de Jean-Pierre GIRARDET, gérant et de Betty CÖTE-DERNIER, assis- tante dentaire. 13/12/12 – Louis de Sébastien MERCIER, cuisinier et de Cindy PONCET, secrétaire. 14/12/12 – Eulalie de Igor PROST, gérant de garage et de Edith GIROD, juriste. 14/12/12 – Tiago de Frédéric VINCENT, charpentier et de Anne MINO, comédien- ne. 14/12/12 – Izia de David PREVOTAT, infir- mier et de Malorie SUNER, sans profes- sion. 15/12/12 – Élise de Martin MERY, ambu- lancier et de Estelle COLOMB, aide soi- gnante. 16/12/12 – Albane de Bertrand RONCIN, facteur et de Estelle BELOT, assistante maternelle. 16/12/12 – Alan de Christophe LIDOUREN, horloger et de maria DE SOUSAMEIRELES, horlogère. 17/12/12 – Jasna de Denis TALIC, sans pro- fession et de Alisa OMEROVIC, sans pro- fession. 17/12/12 – Salaheddine de Achour ZEBI- RI, opérateur et de Djamila RAHAL, employée fromagerie. 18/12/12 – Lou de Vincent MARGUET, moni- teur de ski – charpentier et de Annabelle CUCHE, opticienne. 18/12/12 – Joe de Julien CARDIN, ébénis- te et de Barbara VIDEAU, assistante mater- nelle. 19/12/12 – Louise de Samuel CHAMBEL- LAND, agent de maintenance et de Sarah GIROD, employée de commerce.

PONTARLIER

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ÉDUCATION

Les Augustins 17,1 sur 20

Les lycées privés sont les mieux notés Sur les 30 meilleurs lycées français, 28 sont privés, dont celui des Augustins à Pontarlier qui affiche un taux de réussite au bac de 100 % selon le dernier classement établi par le magazine L’Étudiant.

Le lycée Les Augustins est dans les 15 meilleurs lycées français.

L e magazine L’Étudiant a publié le palmarès des 1 951 lycées d’enseignement général et tech- nologique de France, publics et privés. Il leur a donné à chacun d’eux une note sur vingt établie à partir de plusieurs critères que sont le “taux de

réussite au bac, la capacité à faire pro- gresser les élèves et celle à les garder de la première à la terminale.” Les résultats font mentir certaines idées reçues qui laissent entendre que les meilleurs établissements scolaires sont parisiens. Faux ! C’est le lycée privé

Saint-Joseph de Lectoure dans le Gers qui tient le haut du tableau. Il obtient une note générale de 18,3 sur 20. Le premier lycée parisien (Paris 17) arri- ve en 13 ème position dans le classement avec une note de 17,1. Il est juste devant le lycée Les Augustins de Pontarlier. L’établissement privé du Haut-Doubs se hisse dans le peloton de tête des meilleures écoles de France avec un taux de réussite au bac de 100 % en 2011 et une note finale de 17,1 sur 20. Il est de loin le premier lycée de l’Académie de Besançon dans laquel- le le lycée LouisAragon d’Hérimoncourt obtient une note de 15,8, Saint-Paul à Besançon 15,3, Xavier Marmier Pon- tarlier 13,7, Victor Hugo Besançon 12,9, Pergaud Besançon 12,4 ex aequo avec Saint-Jean Besançon. Le lycée Edgar Faure de Morteau décroche un 13,8 sur 20 avec pourtant un taux de réussite au bac en 2011 de 95 % toutes filières confondues. Selon

L’Étudiant, les deux indicateurs qui font baisser la moyenne générale du lycée du Haut-Doubs dans le classe- ment sont : sa capacité à faire pro- gresser les élèves (11,4 sur 20) ainsi que sa capacité à les garder (11,2 sur 20). Le premier de ces deux critères évalue la différence “entre le taux de réussite obtenu par le lycée en 2011 et celui que l’on pouvait attendre” préci- se le magazine. Ces évaluations laissent souvent per- plexes les acteurs de l’Éducation natio- nale qui y accordent assez peu d’importance, même s’il est toujours plus agréable d’être mieux noté que mal. Si ces résultats sont sujets à dis- cussion, ils mettent cependant en évi- dence un élément étonnant. Sur les trente premiers lycées français, deux seulement sont publics, les 28 autres sont des établissements privés. T.C.

Le lycée Xavier- Marmier obtient une note de 13,7 sur 20.

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