La Presse Pontissalienne 155 - Septembre 2012
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
2, 50 €
N° 155
Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
SEPTEMBRE 2012
EMPLOI EN SUISSE LES SECTEURS QUI RECRUTENT
Près de 2 000 emplois nouveaux dans l’horlogerie d’ici 2016…
LE DOSSIER en p. 19 à 24
TOURISME L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 Métabief : la valse des directeurs Que se passe-t-il à Métabief ? Après l’éviction de Jean-Louis Rapy, le Conseil général misait sur Jean-Louis Martinot. Son contrat n’a pas été reconduit. Un nouveau directeur prend le relais.
SÉCURITÉ p. 10-11 Trop de morts sur les routes du Haut-Doubs !
Victoria 25
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*Le moins cher, hors "promo" et "prix nets" jusqu'au 08.09.12
Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 155 - Septembre 2012
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Haut-Doubs Pellets : engagement de mise aux normes L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Complexe d’animation intercommunal à Labergement-Sainte-Marie : envoyez la musique
Modèle Nos grands dirigeants européens sont- ils déjà venus voir ce qui se passait dans ce petit pays limitrophe à la France qui semble une île au milieu de la tempê- te, la Suisse ? Isolée, mais loin d’être perdue. Les grands pontes de l’économie - et pourquoi pas son ministre, voisin du Pays de Montbéliard Pierre Mosco- vici - se sont-ils déjà penchés sur le cas suisse ? Comment ne s’étonnent-ils pas que ce petit pays, qui s’est lui-même écarté de toute idée d’intégration à l’Union Européenne fasse mieux que surnager alors que ses grands voisins de l’Union sombrent l’un après l’autre ? Alors que l’on cherche à réinventer des recettes du passé, ce petit voisin que l’on s’amuse à toiser, avance. Un exemple tout proche : la commune des Brenets (canton de Neuchâtel) vient de confir- mer l’implantation prochaine d’un nou- veau site Cartier sur son territoire, avec 400 salariés, dont 60 % de frontaliers ! Le pompon, c’est que des manifesta- tions ont eu lieu et des pétitions ont cir- culé dans la bourgade pour empêcher que ce projet voie le jour. Autre menta- lité… Chez nous, pendant que l’on se lamente sur les nouveaux chiffres du chômage en hausse - ministre du redres- sement productif ou pas -, quelle mesu- re prend-on à peine arrivé au pouvoir au début de l’été ? L’allongement immé- diat des vacances de la Toussaint à quinze jours… Quel signal ! Nous sommes ici privilégiés dans le Haut- Doubs car nous avons la chance de pouvoir regarder avancer deux modèles économiques différents en parallèle, l’un qui cahote et hoquette tandis que l’autre semble rouler sur du velours et dont nous tirons parti grâce au savoir- faire d’une main-d’œuvre française qui chaque jour vient gonfler les effectifs salariés des usines suisses. Tant mieux, car tout le monde y gagne. Et ce n’est sans doute pas fini. La Convention patro- nale de l'industrie horlogère suisse pré- sentait le 5 septembre ses prévisions en termes de besoins demain-d’œuvre d’ici 2016 : près de 2 000 emplois nouveaux seront créés d’ici 2016 dans l’horlogerie ! Dans le même temps, les grandes marques horlogères annoncent plusieurs centaines de nouveaux emplois sur l’Arc jurassien dans les prochaines années. Là-bas, point de 35 heures ni de retrai- te à 60 ans. Faut-il y voir une relation de cause à effet ? Même si on a tendance à toujours voir l’herbe plus verte dans le champ du voisin, on ne peut s’empêcher de penser que le modèle économique suisse est un peu mieux organisé que la plupart de ses voisins européens. M. le ministre Moscovici, en voisin, qu’attendez-vous pour venir y piocher quelques idées ? Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Septembre 2012 Commission paritaire : 1102I80130
S uspecté à juste titre d’émettre des particules de sciure dans l’atmosphère, le fabricant de granulés bois installé à Levier était sous le coup d’une mise en demeure l’obligeant à respecter les normes en matière de rejets. Il devait donc avoir réalisé les travaux nécessaires avant la mi- juin. Le site produit toujours en émettant ces fameuses particules qui empoisonnent toujours l’air des riverains. Pire encore. Des mesures d’émergence de bruit effec- tuées en juin tendraient à démontrer que l’entreprise dépasse aussi les normes. “La loi fixe le seuil à 3 décibels la nuit. Selon les mesures qui nous ont été restituées, Haut- Doubs Pellets serait à 12 décibels” , explique Jacques Annaler, le propriétaire du camping voisin. Fatigué de subir ces nuisances sonores, il réclame que la mairie fasse tout simplement
appliquer la loi. Haut-Doubs Pellets a chan- gé d’actionnaire principal durant l’été. C’est la S.A. Alpha Pellets, filiale d’Alpha Luzerne en Haute-Marne qui a pris les commandes. Les nouveaux dirigeants semblent plus moti- vés pour remettre l’outil de travail aux normes. “Je travaille en étroite collaboration avec l’ensemble des services de l’État depuis mon arrivée. Nous avons mis en place un plan d’action, qui est actuellement en cours. Une première phase de travaux vient d’être réa- lisée. Aujourd’hui, nous validons ces travaux afin de poursuivre nos actions. J’attends un engagement ferme de nos fournisseurs sur la suite des travaux prévus. Par ailleurs, je suis en relation avec le maire de Levier, qui effectue une campagne sur la qualité de l'air depuis le mois d'août” , explique Gilles Deni- zet qui assure la direction de Haut-Doubs Pellets depuis juillet.
L’inauguration a eu lieu le 31 août en présence de tous les partenaires.
“E nfin nous y sommes” , annonce ravi et sou- lagé Claude Page, le maire de Labergement dans son discours d’inauguration qu’il tenait le 31 août en pré- sence des acteurs de la com- munauté de communes Mont d’Or-Deux lacs et des parte- naires du projet. Cet équipe- ment marque l’aboutissement d’une volonté d’abord com- munale relayée ensuite à l’étage intercommunal. En 2005, l’ancienne équipe municipale valide la réalisa- tion d’un complexe d’animation avec un accueil périscolaire. Le projet se concrétise en 2008 sur l’ancien terrain de foot où débute le chantier. “Coup de tonnerre en mars 2009” , pour- suit Claude Page. La com- munauté de communes qui a lancé une étude de faisa- bilité sur un équipement qui réponde aux besoins d’événements sportifs et socioculturels choisit de cou- per la poire en deux salles complémentaires. Décision est prise d’adapter, moyen- nant quelques travaux, le pro-
jet de Labergement pour qu’il devienne le complexe d’animation socioculturel de la communauté de com- munes. On démolit un peu, on reconstruit et l’affaire est entendue. D’une surface de 1 160 m 2 , cet équipement comprend un vaste hall d’accueil, un espa- ce périscolaire équipé d’une cuisine et la salle sociocul- turelle. Sa capacité d’accueil modulable varie de 170 à 450 personnes assises en confi- guration spectacle et de 300 personnes en configuration banquet. La commune assu- rera la gestion au quotidien. La répartition des charges avec la communauté de com- munes fait l’objet d’une convention. Il ne reste plus qu’à baptiser cette salle qui n’a toujours pas de nom. Coût total de l’opération : 2,6 mil- lions d’euros H.T. dont 84 % de la commune et commu- nauté de communes. Le sol- de étant réparti entre Conseil général (80 000 euros), contrat Fidel (46 000 euros), Conseil régional (182 000 euros) et État (108 000 euros).
Les travaux de mise aux normes ont commencé.
Venez soutenir les Virades le 30 septembre
C’ est la commune de La Rivière-Drugeon qui accueillera cette année les Virades de l’espoir organisées par l’association Vaincre la Mucoviscidose. Ce rendez-vous annuel permet de collecter des fonds pour soutenir et financer la recherche tout en sensibilisant le grand public à cette maladie génétique grave, encore incurable, caractérisée par une destruction pro- gressive des poumons. “Les Virades de l’espoir, c’est un événement convivial, sportif et solidai- re”vantent les organisateurs. Comment rejoindre le combat contre la “muco” ? “Faites du sport et donnez symboliquement votre souffle : marche, course ou V.T.T., participez aux diverses anima- tions dans une ambiance festive : spectacles et animations permanentes de 9 heures à 19 heures avec repas et petite restauration.”À La Rivière- Drugeon, rendez-vous est donné à la salle du temps libre. À partir de 9 heures, départ des mar- cheurs et des vététistes à l’entrée de la salle des fêtes. De 10 heures à 17 heures, animations diverses autour des stands et à partir de 12 heures, repas. Symbolique, un lâcher de ballons aura lieu à 17 heures. Les Virades de l’espoir, “c’est une journée vita-
le pour les avancées thérapeutiques Grâce aux Virades de l’espoir, Vaincre la Muco- viscidose a contribué à des avancées majeures pour les patients et leur famille, aussi bien médi- cales que scientifiques et sociales. L’augmentation de l’espérance de vie en est le signe le plus mani- feste : aujourd’hui un patient sur deux est adul- te” expliquent les organisateurs. Les Virades de l’espoir représentent la moitié des ressources financières de l’association Vaincre la mucovis- cidose. Cette maladie qui touche un nouveau-né sur 4 200 nécessite 1 h 30 à 6 heures de soins quotidiens selon l’état de santé du patient et 20 gélules médicamenteuses par jour. 2 mil- lions de Français sont, sans le savoir, por- teurs sains du gène de la mucoviscidose et peuvent le transmettre à leurs enfants. 200 enfants naissent chaque année en France avec la mucoviscidose. Ça vaut le coup de se “bouger” Tout au long de la journée, des stands d’information. La manifestation cette année est pilotée par Gérard Pilod.
Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Parc polaire, pompiers Gilley.
L’INTERVIEW DU MOIS
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RENTRÉE SCOLAIRE La directrice académique “Je plaide pour une école moderne” À l’occasion de la rentrée scolaire, Élisabeth Bisot, la directrice académique de l’Éducation nationale, fait le point sur l’actualité du Haut-Doubs et revient sur l’épineux sujet de Chapelle-des-Bois qui a marqué la précédente année scolaire.
L a Presse Pontissalienne : Quelles nou- veautés pour cette rentrée scolaire 2012 dans le Doubs ? Élisabeth Bisot : Au titre du plan d’urgence du nouveau gouvernement, sur les 1 000 postes créés en France, le Doubs en bénéficie de quatre, dans des écoles où on savait que les effectifs allaient être plus importants que prévu :Valen- tigney, Bregille-Plateau à Besançon, Nancray et, pour le Haut-Doubs, un poste à l’école intercommunale élé- mentaire de Métabief. Le phénomène est assez général dans le Haut-Doubs, où grâce à l’apport de la population frontalière, les effectifs sont en haus- se. Cela se traduit notamment par la création de nouvelles écoles. L.P.P. :Comme dans leVal d’Usiers par exemple ? E.B. : C’est une très bonne illustration. Ici, les élus ont bien compris que l’avenir de l’école passe par les regroupements qui permettent une vraie dynamique entre les enseignants. C’est parfois dif- ficile à faire admettre à certaines petites communes rurales dont les élus pen- sent que c’est uniquement l’école qui donne la vie à un village. C’est illu- soire de penser cela. Aujourd’hui, les gens attendent de l’école d’autres ser- vices comme le périscolaire. Or, chaque école ne peut pas disposer de son propre périscolaire. Il faut donc savoir ras- sembler les écoles. L.P.P. : Votre position est un plaidoyer contre les classes uniques ! E.B. : Le système des classes uniques a permis à la Nation aux XIX ème et XX è- me siècles de scolariser tous les enfants. Aujourd’hui, on est dans une étape dif- férente, celle du travail en équipes.
L’enseignement est devenu plus com- plexe, on demande aux enseignants un travail qui exige de la concertation entre eux. L’école est devenue un tra- vail collectif. L’exemple duVal d’Usiers est encore une fois parlant : on a com- pris là-bas, en construisant un bâti- ment neuf conforme aux exigences de l’Éducation nationale moderne, que le fonctionnement de l’école aujourd’hui passe par des regroupements. L.P.B. : Toujours concernant le Haut-Doubs, êtes-vous toujours “amère” au sujet du dos- sier “Chapelle-des-Bois” ? E.B. : Il y a eu beaucoup d’amalgames sur ce dossier. On a d’abord fait croire que je fermais une école alors que ça n’a jamais été le cas. Avec seulement 21 élèves inscrits, on avait entamé une recherche de solutions avec la mairie qui était parfaitement au courant. On incitait seulement à créer un R.P.I. (regroupement pédagogique intercom- munal) et des parents se sont mobili- sés - certains dont je ne suis pas sûre qu’ils aient des enfants scolarisés… Ils sont allés chercher des enfants de 2 ans qui n’avaient jamais été scolarisés pour présenter leurs effectifs. Les élus, en plus, n’ont pas respecté les engagements qu’ils avaient pris. Puis les parents ont
plètes. Deux des trois jours en plus seront rattrapés en fin d’année, les 5 et 6 juillet. Le troisième jour supplémentaire sera rattrapé dans le Doubs le mercredi 3 avril où les élèves de primaire auront cours toute la journée. Pour les collèges et lycées
L.P.P. : C’est tout de même un camouflet pour vous ? E.B. : C’est tout sauf un camouflet car le juge m’a donné raison. On a main- tenu le poste en attendant la prochaine rentrée. Je ne suis pas sûre que sur le plan pédagogique, les enfants de Cha- pelle gagneraient à ne pas se mélan- ger à d’autres. Il faut que les gens com- prennent qu’il est nécessaire d’aller vers l’école du XXI ème siècle. Cette éco- le n’est pas indifférente aux zones rurales,mais cette école doit êtremoder- ne, ouverte et pas campée sur des fonc- tionnements d’un autre temps. Je plai- de pour une école moderne. L.P.P. : L’année 2011-2012 a été marquée par de grosses difficultés concernant les rem- placements d’enseignants absents. Comment expliquer ces “ratés” ? E.B. : Je reconnais ces difficultés liées à un nombre beaucoup plus important que prévu de congés maternité et de congés parentaux. Les choses vont s’améliorer cette année car on va béné- ficier d’un nombre important de sta- giaires qui prendront des classes à par- tir de la Toussaint. Le calcul a été fait de telle sorte qu’on n’ait pas de diffi- cultés cette année. L.P.P. :Vous évoquez la Toussaint : les vacances seront donc allongées à quinze jours. Avec quelles compensations ?… E.B. : Au lieu de reprendre le jeudi, les élèves reprendront le lundi 12 novembre, soit deux semaines com-
L.P.P. : Une énième réforme ? E.B. : Le ministère souhaite faire une loi de programmation d’ici la fin de l’année civile et souhaite la faire pré- céder d’une grande consultation. Sur le site Internet de l’académie d’ailleurs (www.ac-besancon.fr), chacun est invi- té cette semaine encore à donner son avis sur ce thème. L.P.P. :Des rumeurs du Haut-Doubs vous disaient sur le départ suite à “l’affaire” de Chapelle- des-Bois. Qu’en est-il ? E.B. : Cette rumeur est en effet reve- nue à mes oreilles. Elle est sans fon- dement. Je ne vois pas pourquoi je serais susceptible de partir suite à une affaire où le tribunal a validé ma posi- tion ! Je suis dans une fonction où il est nécessaire de prendre du recul et ne pas se laisser impressionner ou déstabiliser. Je peux avoir des humeurs, mais je les garde pour moi. Propos recueillis par J.-F.H. Rentrée 2012 : les prévisions d’effectifs Dans les écoles publiques : 50 407 élèves sont attendus (+ 407 élèves par rapport au constat de la rentrée 2011), dont : - 19 693 en maternelle (ou pré-élé- mentaire) - 30 303 en élémentaire et primaire - 321 en établissement spécialisé Le département compte 498 écoles publiques dont : - 162 écoles maternelles, - 190 élémentaires - 146 écoles primaires (pré-élémen- taires et élémentaires) - 27 établissements spécialisés Dans les écoles privées : 4 389 élèves sont attendus, dont : - 1 559 en maternelle (ou pré-élé- mentaire) - 2 807 en élémentaire et primaire - 23 en établissement spécialisé Les élèves seront scolarisés dans les 27 écoles privées dont 1 maternelle, du département. Prévisions d’effectifs dans les collèges : Dans les collèges publics : 21 239 élèves sont attendus, dont 607 en S.E.G.P.A. et 196 en classes par- ticulières (U.L.I.S., C.L.A.) dans les 45 collèges (dont 11 avec S.E.G.P.A.) que compte le département. Dans les collèges privés : 4 249 élèves sont inscrits (dont 64 en S.E.G.P.A.) dans les 17 collèges pri- vés (dont 1 avec S.E.G.P.A.) du Doubs.
“Je garde pour moi mes humeurs.”
qui travaillent déjà le mercredi matin, ils travailleront le mercredi 3 avril après-midi ainsi que le mercredi 22mai après-midi. Cet allongement des vacances de Toussaint est justifié à mon sens car le premier trimestre est toujours long et fatigant. Mais cette mesure n’est que le début d’une longue réflexion sur les rythmes scolaires. L.P.P. : Est-on confronté à une baisse des voca- tions dans l’enseignement ? E.B. : On constate en effet cette année une baisse du nombre de candidats au concours. Faut-il l’attribuer à la diffi- culté ressentie par des jeunes par rap- port à l’entrée dans le métier ? Ou au fait qu’en ayant reporté de deux ans l’accès au concours (Bac + 5 au lieu de Bac + 3), on est sur un vivier moins important ? Sur ces deux hypothèses, le ministère va revoir la formation des enseignants et créer des contrats d’avenir avec une forme d’alternance. On entame une vraie refondation de l’école.
intenté une action en justice et le tribunal administratif a estimé que j’avais eu raison de prendre ma décision de supprimer un poste. Le jugem’a donc donné rai- son sur le fond, je suis très sereine avec cette affaire. Ils ont fait appel. C’est leur droit.
“C’est tout sauf un camouflet pour moi.”
Élisabeth Bisot est à la tête de la direction départemen- tale de l’Éducation nationale (ex-inspec- tion acadé- mique du Doubs).
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Entre les commerçants et les consommateurs, les avis sont partagés sur le nouveau mobilier urbain qui orne désormais les rues de la ville. Le nouveau mobilier CENTRE-VILLE Difficile de contenter tout le monde urbain fait débat
I ls sont là, enfin ! Buraliste rue de la Gare à Pontarlier, Laurent Gas- perin observe d’un œil bienveillant le technicien de la ville qui instal- le les panneaux de signalisation auto- risant le stationnement-minute devant chez lui. Ces pancartes en bois sont provisoires, mais elles devraient faire leur effet. “Nous sommes une profes- sion qui a besoin d’arrêts-minute pour vivre” remarque le commerçant. Or, ces derniers jours, faute d’être maté- rialisées, ces zones de stationnement provisoire avaient disparu du paysa- ge comme chassées par l’arrivée du mobilier urbain. Les barrières qui ornent désormais la rue de la Gare ont dissuadé les automobilistes de se garer alors qu’ils sont autorisés à empiéter sur le trottoir pour faire une course sans gêner la circulation. “Le jour où ils ont posé les barrières, aucune voi- ture ne s’est arrêtée” raconte Laurent Gasperin qui a enregistré une baisse de fréquentation. Si pour lui la situation doit s’améliorer maintenant que les panneaux de signa- lisation sont là, BernardMengin redou- te que dans son cas, elle ne se dégra- de. Il tient le bureau de tabac “La Civette” situé près de la porte Saint-
Pierre. Les nouvelles barrières empê- chent maintenant tout véhicule de s’arrêter devant son commerce. Jus- qu’à présent, le stationnement était certes sauvage mais il était généra- teur de trafic dans son bureau de tabac. “On morfle, le matin de bonne heure, le midi et le soir. Ces barrières nous pénalisent énormément” note le com- merçant qui aurait souhaité qu’un arrêt-minute soit prévu devant chez lui. “Au regard de la largeur des trot- toirs, c’était possible de le prévoir, tout en garantissant la sécurité des piétons.” La municipalité qui investit près de 120 000 euros dans le mobilier urbain,
lundi 3 septembre, la Ville de Pontarlier a posé des panneaux de signalisation provisoires autorisant “l’arrêt-minute” dans la rue de la Gare.
a prévu des arrêts- minute rue de la Répu- blique. Il s’agira d’espaces partagés qui serviront aussi de zone de livraison. Des empla- cements ont été ciblés, en dehors desquels il n’est pas question pour laVille d’enlever les bar- rières qui lui permet- tent de remédier au pro- blème du stationnement sauvage. “Il y a eu de la concertation. Des com-
“Avait-on franchement besoin de ça ?”
Jean n’est pas de cet avis. Installé sur un de ces nouveaux bancs, il feuillet- te son journal. “Je trouve ça joli. Je n’irai pas jusqu’à dire que l’assise est confortable mais elle est suffisante pour patienter en lisant, le tant que mon épouse termine de faire son shopping” sourit-il. LaVille de Pontarlier va enga- ger prochainement la troisième et der- nière tranche d’aménagement de mobi- lier urbain. T.C.
temps d’adaptation. Ce qui est impor- tant, c’est l’avis du consommateur.” Dans les rues de Pontalier justement, les passants ont leur petite idée sur le nouveau mobilier urbain. “Avait-on franchement besoin de ça ? Était-ce bien nécessaire de mettre de l’argent dans toutes ces barrières ? On peut même plus se garer” peste Josette, une septuagénaire qui n’hésite pas à dire que ce mobilier urbain donne un carac- tère austère à la rue de la République.
merces comme les boulangeries, les bureaux de tabac, les pharmacies tra- vaillent avec des arrêts-minute. Il faut en ternir compte. Mais c’est difficile de contenter tout le monde” reconnaît Syl- vie Dabère, présidente de l’association Commerce Pontarlier Centre. Elle ajou- te : “Il serait regrettable que la métho- de choisie pour donner de la place aux piétons fasse fuir des commerçants alors que nous avons la chance d’avoir un centre-ville diversifié. Il faut un
L’ÉVÉNEMENT
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MÉTABIEF : LA VALSE DES DIRECTEURS
Le climat est très changeant à Métabief. Annoncé comme le sauveur de la station au printemps, Jean-Louis Martinot s’en est allé par la petite porte fin août. Trop autonome et pas assez proche des élus aux commandes du prédécesseur Jean-Louis Rapy avait été licencié pour insuffisance professionnelle. Décidément, Métabief a bien du mal à trouver une gouvernance équilibrée et sereine. Histoire d’éviter un nouvel échec qui pourrait le mettre en fâcheuse posture politique, Christian Bouday a préféré jouer l’option sécurité avec Olivier MétabiefÉrard, fidèle et efficace lieutenant du Conseil général en charge de la politique de développement touristique. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Croisons les doigts. syndicat mixte (S.M.I.X.). Pas très rassurant quand on sait que son
Le changement dans la continuité GOUVERNANCE Départ de Jean-Louis Martinot
L’ homme de la situation n’était pas l’homme de la relation. S’il présentait toutes les garanties tech- niques, Jean-Louis Marti- not qui avait pris ses fonctions en février n’était, semble-t-il, pas parve- nu à se positionner vis-à-vis de sa hié- rarchie politique. “Il avait déjà été aver- ti au bout de sa première période d’essai de trois mois. Son poste n’était pas directeur de station privée mais direc- teur d’un syndicat mixte. Les élus vou- laient avoir la main plus forte sur la station et ne souhaitaient pas travailler
l'intéressé n’est pas mise en cause. Ceci étant, nous avons eu une convergence d’analyse entre le Conseil général et le S.M.I.X. pour ne pas reconduire le contrat. Nous arrivions à la fin de la période d’essai. Ce choix assure le S.M.I.X. de la condui- te du projet d’enneigement artificiel. Nous pourrons le porter dans des conditions tech- niques qui seront réunies.” De ce côté-là, les nou- velles sont très encou- rageantes. L’enquête publique est terminée. Les services de l’État font la synthèse avant de la transmettre au préfet qui prend ou non son
depuis plusieurs années des projets d’enneigement artificiel et de diversi- fication estivale. Je vis ça avec beau- coup de confiance” , poursuit Christian Bouday. Moins de risque de se trom- per donc. C’est parti pour durer. Ce choix de gouvernance devrait se pro- longer jusqu’au terme des principaux investissements soit au moins deux ou trois ans. Claude Jeannerot, le pré- sident du Conseil général, est sur la même longueur d’onde que Christian Bouday. Interrogé sur le départ pré- cipité de Jean-Louis Martinot, il répond : “La compétence technique de
avec un directeur qui fasse comme bon lui semble” , explique Christian Bou- day. Chat échaudé craint l’eau froide, le président du S.M.I.X. qui ne souhai- tait sans doute pas revivre l’expérience Jean-Louis Rapy confirme avoir pris cette décision en toute liberté. Tout comme il ne tenait pas à repartir sur un nouveau recrutement. “En accord avec le président du Conseil général, on a préféré reprendre Olivier Érard. Cet ingénieur territorial est donc mis à disposition du S.M.I.X. Il connaît parfaitement la station car il s’occupe
La station de Métabief a défrayé l’actualité cet été avec le départ du directeur Jean-Louis Martinot remplacé au pied levé par Olivier Érard qui pilotait déjà les projets d’investissement. Le choix de la sécurité.
C’est parti pour durer.
arrêté. Sachant qu’il dispose de deux mois de délai, la publication du fameux sésame se fera entre le 24 novembre et le 24 janvier. Cette flexibilité ne devrait pas perturber outre mesure le lancement du chantier. “On a pris nos dispositions pour commencer au prin- temps” , confirme Olivier Érard. Le nouveau directeur général de la station aura aussi à piloter techni- quement et financièrement l’installation de la tyrolienne géante, le dossier V.T.T. et la modernisation de la luge d’été, un dossier qui lui tient à cœur. “On a des efforts à faire dans le domaine de l’animation. On pourra s’appuyer sur l’exemple très positif du chalet-buvet- te au pied de la luge d’été dont l’exploitation a été confiée à un privé.” Côté communication, la station peut aussi faire mieux selon Olivier Érard. “Le premier axe pour cet hiver, c’est de reconquérir le public local. Quand on aura la garantie neige, on pourra élar- gir vers de nouvelles clientèles pour développer du séjour.” F.C.
Olivier Érard qui s’occupait jusqu’à présent des investisse- ments devient directeur général de la station.
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DÉVELOPPEMENT 2013, année de transition Tout schuss sur l’avenir sans oublier le présent Le nouveau directeur Olivier Érard doit rapidement remettre à niveau le parc des remontées mécaniques tout en accompagnant les projets neige de culture et diversification estivale.
R apide, confortable et moderne, le nouveau télésiège masque en fait des installations beau- coupmoins rutilantes. “La prio- rité pour cet hiver, c’est de remettre en état les remontées mécaniques. Près d’1,5 million d’euros ont déjà été inves- tis notamment pour éviter les pannes et sécuriser l’environnement de travail du personnel” , indique Olivier Erard. Une étude est engagée sur l’évolution du parc de remontées mécaniques. Objectif : optimiser l’utilisation du domaine skiable pour qu’elle soit plus rationnelle et efficace. Beaucoup de téléskis font doublons. On pourrait par
CHÂTEAU DE JOUX Même combat Quand on veut, on peut ! La communauté de communes du Larmont a repris en 2007 la gestion complète du château de Joux. Le
Ardiden va bientôt prendre ses fonc- tions. Idem au poste de chef des pistes. La traditionnelle campagne des sai- sonniers a débuté pour la saison hiver- nale. D’autres recrutements sont en cours. “Avec la nouvelle usine à neige et les équipements d’été, on aura besoin de nouvelles compétences en nivocul- ture ou en environnement pour accom- pagner les projets.” Et ce ne sont pas les projets qui man- quent. Métabief arrive en seconde posi- tion des priorités du Conseil général dans son programme Doubs 2017. Le choix de la neige de culture semble désormais entériné. “Métabief était la dernière station du massif jurassien qui n’était pas équipée.” Côté V.T.T., des efforts ont été entrepris cette année avec la création de nouvelles pistes à destination des pilotes débutants. Le nouveau directeur compte bien encou- rager la création d’une vraie école de V.T.T. 2013 s’annonce comme une grosse année de transition. La réalisation du domaine et la pose des conduites d’eau devraient s’étaler sur 6 à 7 mois de travaux. “Comme le gros des travaux se fera sur le haut de la station, on va recentrer les activités d’été un peu plus bas pour éviter les problèmes de coha- bitation.” Des changements sont éga- lement attendus au niveau de la com- munication avec comme priorité immédiate de reconquérir les skieurs locaux. En attendant la neige, rien n’empêche de venir profiter du chemin ludique. D’autant plus que les cabanes fan- tasmagoriques sont enfin arrivées. A croire queMétabief fait toujours rêver.
exemple très bien imaginer un nou- veau télésiège qui relierait le bas des pistes de Piquemiette au grandMorond. Pour en finir une bonne fois pour toutes
avec l’interminable liaison du Chamois entre les deux domaines. L’avenir immédiat pas- se également par le renforcement de l’équipe permanente. Un nouveau chef d’exploitation en pro- venance de la station pyrénéenne de Luz-
2013, une grosse année de transition.
résultat est plutôt satisfaisant. L e cru “Fort de Joux 2012” devrait être sensiblement identique à celui de 2011. Pasmal quand on sait que beau- coup de sites touristiques affichent des résultats de fréquentation en berne. C’est l’office de tourisme de Pontarlier qui assu- rait l’exploitation du site jusqu’en 2007. La C.C.L. qui pilotait alors la restauration de l’édifice a souhaité reprendre les com- mandes. Au moins jusqu’à la fin du pro- gramme d’investissement. Il lui restait donc à faire ses preuves dans l’exploitation et l’animation des lieux avec des moyens plus importants que l’office du tourisme. Comme à Métabief, la C.C.L. a puisé dans ses compétences internes pour trouver une
La fréquentation du château a repris
des couleurs depuis la reprise des commandes par la C.C.L.
directrice. Elle intègre aussi une commission “château de Joux” com- prenant une douzaine d’élus. “La mission consiste à impulser une poli- tique au niveau des animations en prenant le parti pris d’amplifier la saison. On part du principe que le château appartient à tout le monde. Il faut que cela soit attrayant” , indique René Emilli, l’adjoint pontissa- lien responsable de la commission “château de Joux” à la C.C.L. L’élu précise aussi que n’étant pas aux affaires politiques en 2007, il peut dif- ficilement se prêter au jeu des comparaisons. La commission s’est alors engagée dans la diversification du panel d’activités avec le souci d’intéresser toutes les générations. “On s’ouvre davantage sur le public scolaire. On propose la gratuité aux écoles de la C.C.L. On a aussi mis en place des animations nature-histoire associant le château et le nouveau site du Gounefay.” Certaines animations font le plein à l’exemple de la volerie des aigles. D’autres sont un peu moins bénéficiaires comme les fêtes médiévales. “Globalement on équilibre. Ces actions se répercutent positivement sur la fréquentation des lieux. On peut signaler l’évolution très intéressante de la boutique qui apporte des fonds complémentaires au château.” Ce dynamisme s’explique aussi par le professionnalisme du personnel. Une qualité de service visiblement très appréciée aux dires de René Emilli.
Les cabanes fantasmagoriques sont bien arrivées.
M étabief n’est pas la seule sta- tion jurassienne en délicates- se avec ses directeurs. Les Rousses ont vécu ce type d’expérience avec le départ inattendu du directeur de la Sogestar en décembre 2011. “C’est un métier qui nécessite beaucoup de compétences et de disponibilité. Le fait de fonctionner avec des élus n’est pas toujours facile. Cela implique une bon- ne capacité d’adaptation” , constate François Godin, président de la com- munauté de communes de la station des Rousses. Cette collectivité est actionnaire à 80 % de la S.E.M. Soges- tar. Cet élu reconnaît la difficulté de trouver la bonne personne. En plus d’être bon manager, un directeur de station comme les Rousses, Métabief ou Lélex doit bien connaître les métiers de la montagne et les collectivités ter- ritoriales. La quête de l’oiseau rare LES ROUSSES
Nouveau challenge pour Olivier Érard MÉTABIEF Portrait du nouveau directeur
Fonctionnaire du Conseil général mis à disposition du S.M.I.X., le nouveau directeur n’arrive pas en terre inconnue à Métabief où il s’occupait depuis 2009 du projet neige de culture. O livier Érard connaît plutôt bien le Haut-Doubs. Enfant, il venait déjà en vacances d’hiver à Méta- bief. “J’ai appris à skier sur les pentes du Mont d’Or” , confie ce Mosellan. Ingénieur des mines, il a d’abord exercé dans le privé avant d’entrer dans la fonction publique territoriale. À la tête du service eau et assainissement de Saint-Étienne, il s’occupe notam- ment de la gestion d’un barrage, d’une station d’épuration et d’une forêt 1 000 hectares. De quoi se familiariser aux enjeux de sécurité qui ne manqueront pas de se présenter lors de la construction de la réserve colli- naire deMétabief. Il quitte le Forez au début des années 2000 pour le Conseil général du Doubs où il prend les commandes du service environnement. En 2006, il entre à la direction générale et se voit confier le pos- te de chargé de mission développement durable. Objec- tif : apporter de la durabilité dans les pratiques des services. On lui doit par exemple le fauchage tardif des accotements. Puis c’est l’appel du Haut-Doubs où il s’implique dans
différents projets sportifs et touristiques, notamment la candidature du stade de la Seigne à la Coupe du monde de biathlon. “On avait le meilleur dossier tech- nique mais la station du Grand Bornand a remporté la partie en jouant à fond la carte du lobbying .” C’est le métier qui rentre. Toujours sous sa casquette Conseil général, Olivier Érard a travaillé sur le dossier de l’aménagement nautique au lac Saint-Point. Il a aussi accompagné la modernisation du site nordique du Pré Poncet. Rien de mieux pour découvrir toutes les facettes et les enjeux touristiques du secteur. Sans oublier le climat politique. “Fin 2009, on m’a confié la reprise du pre- mier projet de neige de culture à Métabief” , poursuit ce quadra père de deux enfants. Son destin professionnel sera dès lors intimement lié à la station. En mars 2010, à la fin du contrat Orex, on le sollicite de nouveau pour s’occuper du dossier de reprise en gestion directe du syndicat. Une mis- sion qui n’a rien d’une formalité. Au printemps 2011, suite au départ précipité de Jean-Louis Rapy, il vient en renfort d’organisation sur Métabief. Il y restera jusqu’à l’arrivée de Jean-Louis Martinot en février 2012. “Cela m’a permis de découvrir l’exploitation” , obser- ve celui pour qui cette nouvelle responsabilité à la direction de Métabief constitue un vrai et beau chal- lenge. “Cela m’a aussi permis de tester le ressort du fauteuil…”
La station des Rousses a aussi connu des soucis avec quelques- uns de ses directeurs.
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 155 - Septembre 2012
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EN BREF
LOISIRS Découverte le 21 octobre La chasse ouvre Dimanche 9 septembre, environ 8 300 chasseurs du Doubs participeront à l’ouverture. Un chiffre en légère baisse. Environ 6 200 chevreuils seront prélevés mais moins de sangliers. La chasse au lièvre sera plus réglementée.
Blaise Exposition de l’artiste
18/08/12 – Steven DECHARRIERE, tech- nicien de maintenance et Marion HOLT- ZER, ingénieur. 18/08/12 – Aurélien MAINY, ingénieur et Aurélie LEHMANN, juriste. 25/08/12 – Julien JEANGIRARD, entraîneur de natation et Julie CORBET, responsable développement secteur. 25/08/12 – François JOUILLEROT, opéra- teur de production et Florence CALLIER, comptable. 25/08/12 – Johan SAINT-AUBERT, ouvrier de scierie et Mélanie WEINBERGER, sans profession. DÉCÈS 13/07/12 – Marcel GRAND, 74 ans, retrai- té, domicilié à Fraroz (Jura) époux de Marthe LACROIX. 14/07/12 – Lucia FRANCETTI, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épou- se de Albert GÉHANT. 13/07/12 – Gilbert LABOUREY, 79 ans, retrai- té, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs) époux de Paulette MATHEY-JUNOD. 16/07/12 – Marie-Lise MINARY, 63 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Bernard ROBBE. 17/07/12 – Jeanne BOITEUX, 99 ans, retrai- tée, domiciliée à Les Fourgs (Doubs) veu- ve de Louis GENRE-GRANDPIERRE. 17/07/12 – Léonel FERREIRA DE CAR- VALHO, 81 ans, retraité, domicilié à Pon- tarlier (Doubs) époux de Maria SILVANA DE ALMEIDA. 20/07/12 – Marie-Christine VUILLEMENOT, 56 ans, sans profession, domiciliée à Méta- bief (Doubs) veuve de Gilles BILLOTTET. 21/07/12 – Joseph GRAPPE, 83 ans, retrai- té, domicilié à Esserval-Tartre (Jura), époux de Christiane JEANNIN. 25/07/12 – Véronique MALTONI, 50 ans, secrétaire commerciale, domiciliée à Pon- tarlier, épouse de Pascal POURCELOT. 04/08/12 – Marie BIDAULT, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de François LETOUBLON. 05/08/12 – Jean CLERC, 92 ans, retraité, domicilié à Fallerans (Doubs), époux de Renée CHANEZ 07/08/12 – Marie-Alice AUTHIER, 48 ans, aide-soignante, domiciliée àMétabief (Doubs), épouse de Dominique BOURDIN. 09/08/12 – Maurice BERGEROT, 87 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Louise PAQUETTE. 22/08/12 – Simone GLORIOD, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à la Cluse-et-Mijoux (Doubs), veuve de Pierre CÔTE-COLISSON. Le contrat urbain de cohésion sociale définit à Pontarlier le projet urbain et social à mettre en œuvre pour réduire les écarts de développement entre les territoires de la ville. Un appel à projet est lancé. Pour y répondre : www.ville-pontarlier.fr ou 03 81 38 82 28. marqueteur Michel Blaise à la chapelle des Annonciades du 8 au 16 septembre. La marqueterie est réalisée par le placage de différents types de bois suivant un dessin et collés sur un support. Michel Blaise ne fait que des pièces uniques. Rens. 03 81 38 81 51. Danse Le club rock’n’roll A.D.S. organise sa journée portes ouvertes dimanche 9 septembre de 14 heures à 18 heures dans ses locaux aménagés dans l’ancien buffet de la gare à Pontarlier. Au programme : séances d’initiation à diverses danses suivies de démonstrations par le club avant le verre de l’amitié. Les danseurs savent aussi recevoir. Tél. : 03 81 46 63 71 ou www.rocknroll-ads.com Cohésion
L e nombre de chasseurs dans le Doubs est en légère baisse com- paré à l’année dernière malgré une explosion du nombre de personnes passant leur permis. Le chiffre devrait se situer à 8 300 chas- seurs contre 8 700 en 2011. “Les départs ne sont pas compensés par ceux qui passent leur permis. Ils étaient 270 inscrits en 2001 contre une centaine en 2010” explique le directeur de la fédération Pierre Feuvrier. Les jeunes sont de plus en plus nom- breux à se lancer “mais la moyenne d’âge reste élevée (52 ans dans le Doubs). Nous allons mener une étude pour savoir quelles raisons poussent à arrê- ter la chasse” dit le président de la fédération Hervé Cart. La chasse a vu son image évoluer avec l’arrivée par exemple de la chasse à l’arc. Et la com-
munication est bien meilleure : “Le 21 octobre, nous organisons “un dimanche à la chasse”. Cette mani- festation est une invitation pour les non-chasseurs à participer à une action de chasse. Nous voulons nous rappro- cher du grand public” poursuit le pré- sident. Cette initiative est une pre- mière en France. Le prix du permis s’établit à 145 euros
Ouverture dimanche 9 septembre d’un loisir pratiqué par environ 8 300 personnes.
vreuils sera quasiment identique à 2011 avec 6 300 chevreuils, une tren- taine de cerfs, 250 chamois, 1 000 lièvres. Concernant les sangliers, le nombre élevé de prélèvements réali- sés l’an dernier a fait diminuer les populations. C’était un choix. “Cela a permis de réduire les dégâts de moi- tié dans les cultures des agriculteurs. Nous sommes passés de 300 000 euros versés à 150 000 euros cette année” cal- cule Hervé Cart. La gestion du lièvre fait partie de la
nouveauté de cette saison : chaque animal prélevé devra avoir une bague apposée à la patte. Cela permettra d’évaluer le nombre d’animaux tués, chose qui n’avait jamais été faite. Concernant la sécurité, la fédération continue la formation auprès des jeunes et anciens chasseurs.Tous les disciples de Saint-Hubert devront d’ici 2014 avoir suivi cette remise à niveau. La saison dernière, deux chasseurs sont morts suit à un accident ou une erreur de tir.
(sans compter l’assurance et le droit de chasse dans sa commune de référen- ce). Grâce à un printemps doux en terme de tem- pérature, la reproduction a été meilleure pour les chevreuils mais plus tar- dive pour les sangliers. Cette année, le nombre de prélèvements des che-
Deux chasseurs sont morts l’an dernier.
État civil d’août 2012
05/08/12 – Loris de Cyril GUINCHARD, mécanicien et de Emmanuelle FAVRE, aide soignante. 05/08/12 – Jonas de Dimitri HOQUET, res- ponsable en laboratoire et de Sophie GAU- DOUIN, assistante maternelle. 06/08/12 – Kaïs de Soufiane MOUJIB, tech- nicien électroérosion et de Adeline VIN- CENTZ, assistante maternelle. 06/08/12 – Tania de Lali TOUAT, ouvrier et de Laetitia JEANPETIT, secrétaire com- merciale. 07/08/12 – Emily de Skender HYSENUKAJ, menuisier et de Ani KIZORIAN, apprentie coiffeuse. 07/08/12 – Nathan de Ludovic DOTTE, sans profession et de Lucile POUX, sans pro- fession. 07/08/12 – Jordann de Lionel GUY, maga- sinier et de Vanessa POMBO, ouvrière. 08/08/12 – Jules de Vital PAGNIER, agent technique et de Maggie BRULPORT, ani- matrice en environnement. 08/08/12 – Ayse de Omer KABADAYI, ouvrier de scierie et de Virginie PERREY, aide à domicile. 09/08/12 – Nesta de Thomas CLAUDIO, ouvrier et de Carole ROY, sans profession. 09/08/12 – Morgan de Sébastien GROS- JEAN, horloger et de Laetitia BOURNEZ, comptable. 10/08/12 – Nedjim de Habib GONTARA, vendeur et de Gabrielle DESCHARNE, res- ponsable magasin. 10/08/12 – Jules de Jean-Antoine BAR- RAND, agriculteur et de Nathalie BESSOT, ouvrière. 10/08/12 – Luca de Guillaume BALOCCA, carrosier peintre et de Sophie JEANNEY, hôtesse de caisse. 10/08/12 – Niels de Alexandre BRISMON- TIER, mécanicien de précision et de San- drine DE SA, assistante achat. 10/08/12 – Ayline de Mathieu DELOBEL- LE, ingénieur et de Mathilde GROS, sans profession. 11/08/12 – Quentin de Nicolas GAZZOLI, ouvrier de scierie et de Marie-Laure DAM- NON sans profession. 11/08/12 – Lila de Anthony ENGGIST, ouvrier et de Nadège POUX, agent immobilier. 12/08/12 – Valentin et Justine de Julien FORNES, chef de projet et de Christine MATEUS, gérante mandataire. 12/08/12 – Mathys de Bruno HOARAU, mili- taire et de Séverine GIGON, opératrice. 13/08/12 – Calie de Joël DREZET, horloger et de Aurélie TRICOTEL, coiffeuse. 13/08/12 – Lucy de Charles CAILLET, direc- teur de banque et de Florence WIEDMANN, animatrice sportive.
13/08/12 – Maxime de Yannick CRUCET, pharmacien et de Céline BEZ, pharmacien. 15/08/12 – Tom de Sébastien BLONDEAU, ouvrier et de Géraldine CATY, infirmière. 16/08/12 – Linda de Bertrand GUYON, ingé- nieur projet et de Silvia SETZU, respon- sable marketing. 16/0812 – Yannis de Rob te BIESEBEKE, nutritionniste et de Célia VASTESAEGER, technico commerciale. 17/08/12 – Léna de Cyril VANDAMME, com- mercial et de Carine KEAT, sans profession. 17/08/12 – Isaac de Fabrice BOLE, techni- cien et de Estelle PICHETTI, professeur d'anglais. 17/08/12 – Mathilde et Manon de Chris- tophe PARIS, contrôleur laitier et de Méla- nie DORNIER, infirmière. 18/08/12 – Lisandro de Jorge BULAS, ingé- nieur en développement informatique et de Marielle BOURDIN, assistante maternelle. 18/08/12 – Egemen de Engin BASUTCU, employé de banque et de Gülay FINDIK, vendeuse. 19/08/12 – Naély de Yoann BOURDIN, res- ponsable informatique et de Valérie BER- GEROT, aide-soignante. 19/08/12 – Ismail de Adrien MUNOS, étan- cheur et de Zahra IAAZOUZEN, sans pro- fession. 20/08/12 – Léane de Pascal FREI, agent de détention et de Isabelle SIMONET, éduca- teur territorial. 19/08/12 – Maxime de Jonathan KORDZI, sans profession et de Stéphanie MICHAUX, sans profession. 21/08/12 – Léo de Cyril VAN DEN BROEC- KE, employé de banque et deMélanie DEVIL- LERS, coiffeuse. 21/08/12 – Alan de Vincent ELOY, sapeur pompier et de Stéphanie PETITE, enca- drante technique d'insertion. 21/08/12 – Lana de Rusmir DEDIC, carre- leur et de Sonia BOURDENET, agent de service. 22/08/12 – Camille de Guillaume PROST, ingénieur et de Joanna LIBERATI, ingénieur. 22/08/12 – Tom de Philippe RACINE, bou- langer et de Nathalie DETOUILLON, ven- deuse. 23/08/12 – Calie de Raphaël BILLEREY, ambulancier et de Sophie THIERCELIN, aide-soignante. 23/08/12 – Nisa de Olcay DEMIREL, ven- deur et de Pinar GÜREL, sans profession. MARIAGES 21/07/12 – Lionel GALLIOT, fonctionnaire et Cécilia PERRON, coiffeuse. 11/08/12 – François FICHET, aide chauf- feur et Sandra DUBOURG, sans profession.
NAISSANCES 13/07/12 – Délia-Rose de Dorian BER- GAENTZLE, menuisier aluminium et de Gra- ziella BELLARGENT, ouvrière en fromagerie. 13/07/12 – Rachel et Sandro de Tony DIAS, référent technique en automobile et de Elo- die GILLET, opératrice de production en horlogerie. 13/07/12 – Erwan de Eric GROSTABUS- SIAT, responsable qualité et de Céline VUILLERMOZ, aide soignante. 13/07/12 – Elisa de Vincent LIEGEOIS, char- pentier et de Eve MAIRE, hôtesse ferrovière. 13/07/12 – Amir de Haithem AMEUR, polis- seur et de Nhed KHEDHER, sans profes- sion. 14/07/12 – Léo de Laurent CLAUDET, agri- culteur et de Virginie ROYET, factrice. 15/07/12 – Jules de David SARRAZIN, ven- deur et de Lise JEANNENEZ, esthéticienne. 15/07/12 – Raphaël de Jérémy CART-COL- TAT, cuniculteur et de Gaëlle MONNIER, responsable de secteur. 15/07/12 – Thaïs de Julien MINOLETTI, charpentier et de Jessica NOIROT, ouvriè- re lunetterie. 16/07/12 – Mathéo de Guillaume VALLET, informaticien et de Angélique LEFEVRE, comptable. 16/07/12 – Selina de Baki BALYEMEZ, ouvrier et de Melahat ÖZDEMIR, sans profession. 16/07/12 – Kylian de Philippe PRÉBIN, ouvrier nettoyage indutriel et de Anita MER- CIER, ouvrière nettoyage industriel. 16/07/12 – Nolane de Vincent DUQUET, leader de production et de Adeline TISSOT, enseignante. 17/07/12 – Olivia de Ludovic BULLE, méca- nicien de précision et de Nathalie LABUS- SIERE, responsable administrative. 16/07/12 – Hai de Chi LY, horloger et de Thi DANG, sans profession. 17/07/12 – Damien de Jérôme SABOU- RAULT, infirmier et de Christel SARAIVA, infirmière. 17/07/12 – Louka de Judicaël MOUSSEL, magasinieretdeBénédicteWEST,vendeuse. 17/07/12 – Shana de Jonathan DUBOZ, serveur et de Marthe NDONGO ESSOM- BA, aide soignante. 17/07/12 – Milan de Emmanuel PASSARIN, chefproduitetdeMathildeBOILLOT,ingénieur. 17/07/12 – Nolan de Julien BRUTILLOT, agent société nationale des chemins de fer et de Mélanie SPONEM, secrétaire.
17/07/12 – Charles de Romuald GAIFFE, metrologue et de Myriam POURCELOT, infirmière libérale. 17/07/12 – Mila de Tony WICKY, instalateur sanitaires et de Marie-Eugénie LARCHER, serveuse. 17/07/12 – Lylou de Nicolas ROSTAING, metrologue et de Aurore SENECHAL, agent de maîtrise. 18/07/12 – Janelle de Xavier COURTEBRAS, fromager et de Laure VACELET, conseillè- re à l'emploi. 18/07/12 – Lucas de Christophe NICOD, artisan et de Laura DUSSOUILLEZ, secré- taire achats. 18/07/12 – Liam de Christophe MERCIER, employé commercial et de Marjorie BATAILLARD, employée commerciale. 17/07/12 – Matéo de Florian BOURGEOIS, boulanger et de Charlène BELOT, vendeuse. 19/07/12 – Inès de Bruno FRASCHINA, coursier et de Florence LEPRINCE, greffier. 19/07/12 – Félicie de Jean-Philippe SAN- SEIGNE, commercial et de Marie MAILLOT, coiffeuse. 19/07/12- Adan de Emmanuel LE MOIGNE, ambulancier et de Yacine FAYE, mère au foyer. 19/07/12 – Laly de Cédric POUX-BERTHE, ouvrier et de Elodie LELANDAIS, assistan- te maternelle. 19/07/12 – Julia de Laurent BAUD, ouvrier et de Charlène FAVRE, ouvrière. 19/07/12 – Lilyan de Vincent BOURGEOIS, dessinateur industriel et de Sarah PAUL, technicienne de laboratoire. 20/07/12 – Matt de Alex BONJOUR, arti- san et de Virginie JACQUOT, aide soignante. 18/07/12 – Kenza de Nuno FONSECA OLI- VEIRA, micromécanicien et de Diana BRAZ PINTO FERREIRA, ouvrière. 19/07/12 – Kataleya de Kévin RENAULT, ouvrier et de Désirée MANGEMATIN, sans profession. 20/07/12 – Massil de Mourad HAMAOUI, cuisinier et de Fatema SADAOUI, sans pro- fession. 20/07/12 – Tom de Thierry COTTET, horlo- ger et de Sandra CROMBET, agent d'entretien. 20/07/12 – Sebastian de Cyrille SERUGUE, cuisinier et de Emmanuelle JACQUEY, aide soignante. 21/07/12 – Ambre de Julien GUIDOT, ouvrier de montage et de Karen DRAGANOVIC, employée administrative.
21/07/12 – Julian de Nicolas FUSIER, carre- leur et de Catherine POURCHET, horlogère. 22/07/12 – Tiphanie de Julien KHELLOU- FI, opérateur et de Thi Huong PHAM, appren- tie cuisinière. 22/07/12 – Maé de Jérôme PAPETTI, impri- meur et de Séverine DUBOIS, serveuse. 23/07/12 – Aliyah de Michaël MARTIN, agent de sécurité et de Déborah ASFAHAN, édu- catrice. 23/07/12 – Tristan de Jocelyn TISSOT, agri- culteur et de Céline MATHEZ, assistante sociale. 23/07/12 – Maïssa de Hicham BEN TAYEB, laveur de voitures et de Julia CARPENTIER, agent administratif. 24/07/12 – Hugo deMickaël POUX-BERTHE, régleur et de Sara RENIER, employée de banque. 25/07/12 – Léa de Hugo DOS SANTOS QUEIROS, dessinateur industriel et de Blan- dine BOISSET, responsable accueil auber- ge de jeunesse. 25/07/12 – Aaron de Beyhan YUMEROV, manoeuvre et de Alisson LAMBERT, aide soignante. 25/07/12 – Elliot de Jean-Baptiste NICOD, maçon et de Esther CUENOT, aide soi- gnante. 26/07/12 – Lize de Pierre BESSERER, mili- taire et de Elodie MOUCHET, horlogère. 26/07/12 – Lévin de Frédéric POLATLI, tech- nicien d'usinage et de Eylem KELES, agent de production dans l'horlogerie. 26/07/12 – Jade de Yves GORCE, gérant et de Béatrice KURY, infirmière. 02/08/12 – Bastien de Christophe GALLIOT, agriculteur et de Isabelle CASTELLA, tech- nicienne de laboratoire. 03/08/12 – Quentin de Christophe RIGO- LOT, agriculteur et de Fanny CHARRIERE, ouvrière. 03/08/12 – Lina de Antoine VOYNNET, ven- deur et de Charline BOURDIN, professeur des écoles. 03/08/12 – Samuel de Jean LEOCADIE, horloger et de Laetitia WILLEMOT, sans profession. 04/08/12 – Sélénia de Julien RATTE, méca- nicien et de Carolane AUBRY, sans pro- fession. 05/08/12 – Vincent de Pascal SCHNEE- BERGER, technicien de maintenance et de Nathalie TRIPI, sans profession. 04/08/12 – Thiméo de Jean-Louis MAGNE- NET, ouvrier de maintenance et de Chris- telle CLERC, sans profession.
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