La Presse Pontissalienne 131 - Septembre 2010
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
2 €
SEPTEMBRE 2010 N° 131
Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin
L’ÉVÉNEMENT
p. 6 et 7
FAITS-DIVERS, POLITIQUE, INSOLITE, SPORT… LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT FAIT L’HISTOIRE DU HAUT-DOUBS 50 ANS D’ACTUALITÉ
Économie : reprise timide en Suisse voisine Même si le taux de chômage est repassé sous la barre des 4 %, il est encore trop tôt pour parler de reprise robuste de l’économie suisse. Cependant, l’horlogerie tire son épingle du jeu. p. 24 De moins en moins de poissons dans la Loue Les premiers résultats du grand inventaire de poissons réalisé au cours de l’été dans la Loue confirment une baisse du cheptel, surtout au niveau d’Ornans et de Cléron. ENVIRONNEMENT
POLITIQUE p. 13 Des vagues à La Rivière Un chef d’entreprise de La Rivière-Drugeon dénonce l’opposition systématique de la com- mune à ses projets de développement. Une confrontation en forme de règlement de comptes. Polémique.
Le 12 janvier 1995, le musée de Pontarlier était réduit en cendres par un incendie.
LE DOSSIER en p. 15 à 20
Victoria
*Le moins cher, hors "promo" et "prix nets" jusqu'au 11.09.10
64, rue de la République - PONTARLIER
Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com
L’INTERVIEW DU MOIS
La Presse Pontissalienne n° 131 - Septembre 2010
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POLITIQUE
Clivage Roms, gitans, bohémiens, gens du voya- ge…Ces sujets que tout lemondemélan- ge ont été le cocktail explosif de lʼété à plusieurs échelles. Locale dʼabord puisque, cʼest une habitude, le passa- ge estival des communautés de gens du voyage a suscité auprès de plusieurs municipalités locales de vives réactions. Vives, mais justifiées. Car gens du voya- ge ou pas, il sʼest agi en lʼoccurrence dʼoccupation illégale de terrain (à Besan- çon début juillet), ou de graves dégra- dations dematériel. On le constate enco- re dans quelques aires dʼaccueil du Doubs. La réaction des élus locaux est donc appropriée dans le sens où ce nʼest pas lʼorigine de ces non-séden- taires ou la communauté quʼils repré- sentent, mais bien les infractions com- mises qui sont pointées du doigt. Bien sûr, lʼamalgame opéré aujourdʼhui entre la question récurrente de lʼaccueil des gens du voyage, casse-tête de bien des municipalités partout en France (y com- pris les grandesmétropoles commeBor- deaux) et celle, beaucoup plus grave des Roms aujourdʼhui, puise ses racines au plus profond de lʼinconscient collec- tif. Car la méfiance au mieux, la persé- cution et même lʼextermination des Roms, ne date pas dʼhier. AuXV ème siècle déjà, les premiers décrets chassant cet- te communauté sans attaches véritables hors les murs des villes stigmatisaient déjà cette population. Si le sujet est si sensible aujourdʼhui, à tel point que le Saint-Siège lui-même sʼen est mêlé, cʼest quʼil renvoie aux plus sombres heures de lʼHistoire qui a trouvé son sor- dide apogée lors de lʼHolocauste. Les réactions sont excessives en tout point car il ne sʼagit pas comme on a pu lʼentendre dʼune dérive sécuritaire de la France, qui ne fait finalement quʼappliquer des règles nationales et même euro- péennes enmatière dʼimmigration. Mais si le sujet divise, cʼest que lʼon touche là aux fondements de la République française qui se glorifie depuis plus de deux cents ans dʼêtre la lumière dumon- de en matière dʼhumanisme. Il nʼen a pas fallu plus à la gauche en panne dʼidées pour bondir sur cet opportun sujet de clivage. Au fait, “rom” signifie littéralement “être humain”. Qui sʼen sou- vient ? Peut-être pas M. Sarkozy qui se trompe lourdement en faisant de ce sujet, la sécurité, le socle dʼune future campagne électorale. Les Français ne sont plus dupes. Sait-il dʼailleurs que son patronyme serait dʼorigine typique- ment rom… ? J ean-François Hauser Éditorial
Candidat aux cantonales François Mandil : “Le temps de la figuration est terminé”
Le leader des Verts à Pontarlier compte bien peser non seulement dans le débat, mais dans le paysage politique local. Il l’affirme : l’écologie devra arriver au pouvoir. L a Presse Pontissalienne : Avec un P.S. plus que discret au conseil municipal, est-ce vous le nouveau leader de l’opposition à Pontarlier ? François Mandil : Ce serait présomptueux de dire cela. Les socialistes et nous avons des façons différentes et complémentaires de s’opposer. Ce qui est clair, c’est que la gauche n’arrive pas à percer à Pontar- lier depuis quinze ans. Notre objectif est que les écologistes deviennent majoritaires dans cette vil- le. Les choses peuvent évoluer très vite en quatre ans, d’ici les prochaines municipales. Patrick Gen- re jouait toujours sur sa neutralité mais en se pré- sentant sur la liste Joyandet, il a fait définitive- ment tomber les écailles que les gens avaient devant les yeux. Nous avons quatre ans pour convaincre que l’écologie peut devenir majoritaire à Pontar- lier. Pour nous, le temps de la figuration est fini. L.P.P. : Il y a des échéances avant 2014, ce sont les canto- nales. Serez-vous candidat dans le canton de Pontarlier ? F.M. : Certainement. Christian Bouday ne fait pas l’unanimité, y compris à gauche où on ne l’a pas vraiment trouvé présent sur le canton. Il est donc normal que l’écologie ait un candidat. En plus, il y a des sujets comme l’aménagement touristique du Haut-Doubs pour lesquels nous ne sommes pas du tout d’accord avec lui. L.P.P. : Parlons d’un sujet d’actualité qui place certains éco- logistes dans une situation délicate : les destructions de plants O.G.M., comme le mois dernier dans des vignes alsaciennes. Vous vous revendiquez toujours comme faucheur volontai- re ? F.M. : Complètement. D’ailleurs, j’aurais dû aller en Alsace mais la date a été anticipée et je n’étais plus disponible.
L.P.P. : Cela ne vous dérange pas d’être hors-la-loi ?
F.M. : C’est toujours un cas de conscien- ce mais s’il y avait à le refaire, je le referais. Le but des O.G.M. en plein champ, in fine , c’est le brevetage des plants et qui dit brevetage dit ver- rouillage dumarché par les gros semen- siers qui vont finir par confisquer l’agriculture aux paysans. Il existe tant d’autres moyens alternatifs pour soigner la vigne, pourquoi passer par des O.G.M. ? Et on sait très bien que les O.G.M. ne sont pas stables, qu’ils produisent des enzymes qui se dis- persent dans la terre. Les O.G.M., c’est l’outil commercial ultime de l’agriculture intensive destiné àmettre sous contrôle des grandes entreprises semencières les derniers exploitants qui restent. L.P.P. : Où en êtes-vous de votre condamna- tion suite à votre refus de vous soumettre à un prélèvement A.D.N. après vos fauchages volontaires d’O.G.M. ? F.M. : Suite à notre condamnation pour les fauchages, j’avais été convoqué pour un prélèvement A.D.N. en vue de mon fichage, comme les terroristes ou les grands délinquants. J’ai refu- sé, car contrairement à des terroristes, nous agissons à visage découvert. Cela m’a valu 420 euros d’amende. L’affaire est remontée jusqu’en cassation et j’ai fait appel devant la cour européenne des Droits de l’Homme pour atteinte à la vie privée. Elle doit statuer l’an prochain.
“Christian Bouday ne fait pas l’unanimité.”
est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :
François Mandil revendique son statut de “faucheur volontaire” d’O.G.M.
yeux la justice sociale.
L.P.P. : Vous étiez aux Universités d’été des écologistes à Nantes en août. Qu’est-il ressorti des débats à part la “moue” de Daniel Cohn-Bendit ? F.M. : Nous avons beaucoup avancé sur la structu- ration du mouvement écologistes. Non, les Verts ne passent pas leur temps à s’engueuler, nous avons vécu une vraie révolution culturelle et toutes les composantes du mouvement écologiste deviendront un vrai parti après nos assises à Lyon en novembre, en marche pour accéder au pouvoir. L.P.P. : Avec quel candidat pour la présidentielle ? F.M. : Sans Daniel Cohn-Bendit, Europe Écologie n’aurait jamais existé mais aujourd’hui, ce n’est pas plus mal qu’il se mette en retrait, on arrive à fonctionner sans lui. Je suis assez favorable à la candidature d’Éva Joly qui incarne vraiment à mes
L.P.P. :Vous êtes toujours pour la décrois- sance ? F.M. : Ce terme est trop simplifi- cateur. Mais l’organisation éco- nomique actuelle est basée sur un système de production à outran- ce qu’on ne pourra pas tenir. C’est cela que l’on entend par “décrois- sance”, c’est trouver un autremodè- le de développement. L’écologie, ce n’est pas que la défense de l’environnement, c’est aussi un vrai modèle de société.
Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :
Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Septembre 2010 Commission paritaire : 1102I80130 Créditsphotos: LaPressePontissalienne,Archivesmunici- pales,C.Bertin-Denis,MuséedePontarlier,PierreBoucher, A.Fournichot,C.Louvrier,Pompiers,ExtrêmesurLoue.
Propos recueillis par J.-F.H.
RETOUR SUR INFO
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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Patrick Genre décide d’un moratoire pour les antennes-relais
E n juin, Patrick Genre a décidé dʼun “moratoire total pour les ins- tallations d’antennes-relais pour les dossiers actuellement en cours et pour ceux à venir, et ce jusqu’au 31 décembre 2010.” Cʼest une sage décision que vient de prendre le maire selon les riverains de la rue Branly qui voyaient dʼun mauvais œil
le projet dʼimplantation par lʼopérateur Oran- ge de trois nouvelles antennes en vue dʼaméliorer la couverture 3G sur la capita- le du Haut-Doubs. “Pour notre Association, c’est un premier pas et une (petite) satis- faction car nous pensons que notre action est à l’origine de cette concertation. Sans notre combat, nous aurions déjà l’antenne Orange installée depuis un moment à 100 m de nos habitations” rappelle un des repré- sentants de lʼassociation. Interpellé par des Pontissaliens, le maire nʼa pas voulu brusquer les choses alors que le projet dʼOrange était en passe dʼêtre fina- lisé. Il nʼa pas voulu imposer ces équipe- ments contre lʼavis des proches riverains. “S’il n’est pas ma volonté d’empêcher tous développements techniques […], je me dois également d’être vigilant et attentif aux élé- ments de nuisances potentiels pour la san- té publique que pourrait engendrer une recrudescence de ce type de matériel” a- t-il écrit à lʼassociation. Enfin, le maire sou- haite mettre à profit cette période dʼobservation pour rédiger une charte dʼengagement locale entre les opérateurs, la Ville et les riverains. Lʼinstallation des futures antennes-relais à Pontarlier ne devrait donc se faire quʼen concertation.
Le projet Décathlon
toujours d’actualité
L e projet dʼimplantation dʼun magasin Décath- lon à Doubs refait surface. Le dépôt dʼun dossier en Commission Départementale dʼAménagement Commercial (C.D.A.C.) serait imminent selon nos sources. Dans la fou- lée, un dépôt de permis de construire doit être déposé en mairie de Doubs. Le maire de la com- mune, Régis Marceau, attend la confirmation de cette information. “On nous l’avait annoncé en juin dernier, nous sommes en septembre et il n’y a tou- jours rien. Nous attendons avec impatience” commente avec prudence Régis Marceau. La dernière tentative dʼimplantation dʼun Décathlon à Doubs remonte au printemps 2007, le projet avait été rejeté par la Commission Départementale dʼÉquipement Commercial. Entre-temps, la réforme sur les implan-
tations de commerces a été adoptée. Transformant les C.D.E.C. en C.D.A.C., elle est aussi censée faci- liter lʼimplantation des grandes surfaces. Depuis, un autre élément est venu ralentir lʼavancement du dos- sier : le ralentissement économique qui pousse toutes les enseignes de grande distribution à la prudence. “Nous souhaitons cette fois-ci une réponse rapide de Décathlon car nous avons énormément de demandes pour ce terrain. Et si ce n’est pas Décathlon, ce sera autre chose” ajoute M. Marceau. Une chose est sûre : le terrain sur lequel doit sʼimplanter Décathlon, propriété de la famille Gagnepain, est tou- jours réservé par lʼenseigne de sport. La dernière mou- ture du projet Décathlon consiste en un magasin de 2 450 m 2 situé au lieu-dit “Entre les deux chemins” à Doubs, à proximité de lʼEntrepôt du Bricolage.
Le maire de Pontarlier évoque le risque sanitaire.
L’ÉVÉNEMENT
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LA SUISSE RENOUE AVEC LA CROISSANCE Comme les autres pays européens, la Suisse n’a pas été épargnée par la crise financière qui a eu des répercussions sur tous les pans de son économie. Mais à l’inverse de ses voisins, elle sort du marasme alors que d’autres sont toujours enlisés. Les premiers signes de reprise se font sentir dans l’industrie. Après les salons professionnels de Genève et de Bâle, l’horlogerie helvétique monte en régime. L’année 2010 devrait être aussi bonne que 2007 qui est un des meilleurs crus jamais connus par la filière. Malgré les indicateurs encourageants et une crois- sance annoncée à 3,1 % en 2012, nos voisins suisses ne veulent pas crier victoire trop vite. La Presse Pontissalienne est allée prendre le pouls de l’économie dans les cantons de Vaud et de Neuchâtel.
TENDANCE
Encore des difficultés en 2011 Trop tôt pour parler de reprise
principal partenaire commercial.” Prudence donc. En revanche, ce qui est sûr, c’est que nos voisins helvé- tiques sont sortis du creux de la vague après une année 2009 marquée par une récession qu’ils n’avaient jamais connu depuis le premier choc pétro- lier. Le canton de Genève a souffert. Ce pôle financier a dévissé, alors qu’il pèse pour 20 % dans l’économie hel- vétique. Après avoir mis un pied dans la réces- sion en 2009, la situation dans l’industrie suisse s’améliore. Dans un sondage réalisé par la banque U.B.S., les 300 entreprises interrogées s’attendent à “une amélioration des entrées de commandes, de la produc- tion et du chiffre d’affaires.” La confiance revient chez les entre- preneurs. Ils sont plus optimistes, mais il ne s’agit que d’un sentiment. Cela ne repose pas sur des signes écono- miques forts qui permettraient de dire que la reprise est là. “Nous pourrons parler de reprise robuste quand les entreprises réembaucheront de maniè- re importante” estime Délia Nilles. Le marché de l’emploi commence seule- ment à se détendre. Le taux de chô- mage avoisine les 3,7 % alors qu’il avait franchi la barre des 4 % en 2009. Le recours des sociétés au chômage par- tiel a permis de limiter la casse sur le marché de l’emploi. Dans ce contexte, l’industrie horlogè- re parvient à tirer son épingle du jeu. “Elle redémarre,mais elle ne pèse qu’une petite part (3 %) de la valeur ajoutée globale de la Suisse” tempère le C.R.E.A. qui préfère observer l’évolution de l’industrie de la fabrication de machines qui est plus représentatif de l’économie sur l’Arc Jurassien. Un secteur sinis- tré dont le dynamisme dépend de la politique d’investissements menée, entre autres, par les industriels hor- logers. Si l’horlogerie repart, l’incertitude perdure du côté des fabricants de machines. “Les entreprises n’ont pas relancé les investissements. Elles atten- dent de voir comment va évoluer la conjoncture avant de réinvestir dans leur parc machine” commente le ser- vice de développement économique du canton de Neuchâtel. Dans ce canton très industriel, le taux de chômage est encore à 6,1 %, soit plus de deux points au-dessus de la moyenne nationale. Un taux qui a avoi- siné les 10 % sur le territoire des mon- tagnes neuchâteloises. T.C.
Après une année 2009 noire pour son économie, la Suisse sort du creux de la vague et retrouve le chemin de la croissance. Il y a du mieux, mais l’amélioration est timide. Il faut attendre 2012 pour parler de reprise. À cette échéance, le taux de croissance en Suisse devrait atteindre les 3,1 %.
promettre l’hypothèse émise par le C.R.E.A. L’Institut d’économie de Lau- sanne rappelle d’ailleurs que les expor- tations de marchandises ont encore reculé au cours des deux premiers mois
de l’année 2010, certes dans une mesure moindre qu’en 2009. Il faut donc s’attendre “à un redressement laborieux des expor- tations suisses, vu l’évolution prévue des activités écono- miques dans l’Union Européenne, notre
La confiance revient chez les entrepreneurs.
L a conjoncture économique s’améliore en Suisse, mais il est encore trop tôt pour parler de reprise. Le C.R.E.A., l’institut d’économie de Lausanne, annonce un taux de croissance de 1,6 % en 2010 et de 1,7 % en 2011. “C’est positif mais ça reste faible. Ce sont encore deux années où ce sera dur” observe au
rieurs sur lesquels la Suisse n’a aucu- ne prise. “2012 est encore loin. Le fac- teur “exportation” est très important dans l’économie de notre pays. On fait nos prévisions sur la base de ce que pourra être l’économie mondiale à cet- te échéance.” Or, le redressement labo- rieux et inégal observé d’une région à l’autre du monde pourrait donc com-
C.R.E.A. Délia Nilles. Selon cet organisme, il faut attendre 2012 pour que la situation se dégrip- pe. Les prévisions sont en effet beau- coup plus optimistes. Le taux de crois- sance de l’économie helvétique pourrait atteindre les 3,1 % dans deux ans.Mais ce chiffre est à prendre avec précau- tions, tant il dépend d’indicateurs exté-
Dans le canton de Vaud (ici la vallée de
Joux), le taux de chômage est de 5,1 %, soit plus d’un point supérieur à la moyenne nationale.
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CONJONCTURE Embellie confirmée Hausse de 20 % des exportations dans l’horlogerie L’industrie horlogère retrouve des couleurs
de la moitié a retrou- vé du travail” indique le service de l’emploi de ce canton plus sen- sible aux fluctuations conjoncturelles puisque sa situation économique dépend surtout des exporta- tions horlogères. On recense encore 5 289 personnes au chômage dans ce can- ton, tous secteurs d’activité confondus. À cela s’ajoutent 7 444
depuis quelques mois. Le niveau des exportations atteint celui de 2007, une année exceptionnelle. Paradoxe : le chômage peine à baisser.
A près deux années de régime forcé, la santé de l’industrie horlogère s’améliore. Dans ce secteur, fin août, les exporta- tions sont en hausse de 20 % par rap- port à l’année 2009 à la même pério- de. Cette situation est comparable à celle de 2007, une année historique pour l’horlogerie helvétique. Les mar- chés retrouvent leur dynamisme, la confiance revient chez les fabricants qui ont vu leur trésorerie purgée par la crise. Le pire semble être derrière eux. Le paradoxe est que curieuse-
ment, l’embellie observée dans ce sec- teur d’activité ne permet pas encore d’éponger le chômage dans l’Arc Juras- sien qui est toujours supérieur à la moyenne nationale. Le taux de chômage est actuellement à 6,1 % dans le canton de Neuchâtel et de 5,3 % dans le canton de Vaud. Il baisse petit à petit dans ces deux ter- ritoires. “La reprise est très contrastée en fonction des domaines. Par exemple sur le canton de Neuchâtel, nous avions recensé 300 personnes actives au chô- mage dans le secteur du polissage. Plus
Perte de confiance de la main- d’œuvre.
STATISTIQUES Après la baisse… Le nombre de frontaliers augmente légèrement Il n’y a pas de raison à ce que les travailleurs frontaliers échappent aux vagues de licenciement dans les entreprises suisses. La reprise de l’économie s’accompagne tout de même d’une reprise de l’emploi. “C’ est une période incertaine. On a envie d’y croire, le nombre d’offres d’emplois se multiplie, mais nous ne sommes sûrs de rien” remarque Gérard Geiser de l’observatoire statistique transfrontalier de l’Arc Jurassien (O.S.T.A.J.) Plusieurs indicateurs vien- nent étayer le constat d’une reprise économique. Pour autant, nos voisins suisses ne s’emballent pas et font preuve de prudence en indiquant que le taux de chômage reste élevé, en particulier dans les cantons de Vaud et Neuchâtel. Il n’y avait pas de raison à ce que la main-d’œuvre fronta- lière échappe aux vagues de licenciement dans les entreprises suisses depuis le début de la crise. Néanmoins, d’un secteur à l’autre, les obser- vations sont différentes. “En variation annuelle, le nombre de frontaliers reste en retrait de 1 % par rapport à l’année dernière” indique l’O.S.T.A.J. C’est dans le secteur secondaire, le plus durement touché par la crise éco- nomique, que le nombre de travailleurs frontaliers recule de manière
demandeurs d’emplois. Mais dans ce contexte, il vaut encore mieux être technicien dans l’industrie ou horlo- ger plutôt qu’architecte ou employé de banque. Le secteur des services est toujours sinistré. La crise a eu des conséquences inat- tendues chez les personnes qui sor- tent de formation. “Ce qui est nouveau, c’est qu’elles s’inscrivent au chômage dès qu’elles sont diplômées.” Cela s’explique par une perte de confiance de cette main-d’œuvre fraîchement formée qui n’est plus assurée, comme c’était le cas avant 2008, de trouver un emploi dans les meilleurs délais à sa sortie de l’école. T.C. Entre 2008 et 2010, le nombre de demandeurs d’emplois dans l’horlogerie est passé de 71 à 1 058.
importante. Il dégringole de 4,8 %. À l’inverse, “le secteur de la construction fait exception et affiche une augmenta- tion annuelle de + 4 % de son effectif de frontaliers. Dans le secteur tertiaire, le nombre de travailleurs frontaliers continue d’augmenter (+ 2,3 % entre les premiers tri- mestres 2009 et 2010)” indique l’O.S.T.A.J. La population de travailleurs frontaliers a donc baissé de 1 % sur l’Arc Jurassien pour s’établir début 2010 à 30 900 personnes. Le canton de Vaud fait exception dans ce tableau. C’est le seul qui malgré la crise n’a pas vu le nombre de ses tra- vailleurs frontaliers baisser. Au contraire, il croît pro- gressivement depuis plusieurs années. Selon Gérard Gei- ser, cela est lié au fait que “le tissu économique vaudois est beaucoup plus étoffé que celui de Neuchâtel. Il est moins industriel.”
Le secteur secondaire, le plus durement touché.
Les signes de l’embellie sont là La manufacture Jaeger-LeCoultre renoue avec la croissance tout comme la société Etel de Môtier qui vient d’embaucher 150 personnes après en avoir licencié autant. INDUSTRIE Deux exemples suisses
D e nombreuses entreprises assis- tent à une reprise d’activité depuis le début de l’année 2010. La tendance se confirme dans l’horlogerie. Le carnet de commandes de la manufacture Jaeger-LeCoultre se remplit. Du côté de la filiale du grou- pe Richemont qui a tenu bon pendant la crise, l’heure est à l’optimisme. “L’activité est bien repartie. Nous avons commencé par ressentir la reprise sur la zone Asie dès la fin de l’année 2009. Ensuite, le dernier salon horloger S.I.H.H. a été un bon cru. Aujourd’hui, on renoue avec la croissance sur le mar- ché européen” indique le service com- munication de la société Jaeger- LeCoultre. La clientèle asiatique est une cible privilégiée pour la marque horlogère. La consommation de produits de luxe n’a pas flanché dans un pays comme la Chine. “Beaucoup de clients chinois de passage à Paris consomment du luxe. Ce que l’on observe, c’est que Jae- ger-LeCoultre est une marque deman- dée par cette clientèle tant dans son pays d’origine que dans les destina- tions touristiques.” Ces acheteurs sont prêts à débourser plus de 15 000 euros pour une montre manufacturée. Le budget de la clientèle française est plus restreint puisqu’il se situe entre 3 000 et 10 000 euros, mais cela est en train de changer à la hausse.
Sur la base de ces indicateurs, l’entreprise Jaeger-LeCoultre estime que le plus dur de la crise est derriè- re. Elle rappelle que pendant toute la période difficile, “il n’y a pas eu de licen- ciements économiques à proprement parlé. Il s’agissait surtout de départs naturels de personnes qui n’ont pas été remplacées.” L’optimisme est aussi au rendez-vous dans l’entreprise Etel S.A. de Môtier. Spécialisée dans la fabrication de moteurs pour des machines-outils, elle renoue avec la croissance et s’extirpe d’une mauvaise passe. Après avoir licencié 150 personnes pour des rai- sons économiques, elle en a rembau- ché autant depuis le début d’année. “L’effectif est tombé à 250 personnes. Nous sommes 400 actuellement, mais beaucoup de personnes ont un contrat à durée temporaire” dit-on chez Etel S.A. Les incertitudes perdurent sur le marché de la machine-outil. Tant que la reprise n’est pas robuste, des entre- prises comme Etel veulent garder une certaine souplesse au niveau de leur masse salariale et préfèrent employer une partie de leur personnel sous des contrats à durée déterminée. Malgré La manufacture de la Vallée de Joux emploie plus de 1 000 personnes.
le contexte, 2010 devrait être une bon- ne année en terme de chiffre d’affaires pour Etel S.A. T.C.
PONTARLIER
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PONTARLIER
Un mois d’août pourri
Tourisme : un bon été La fréquentation touristique a progressé cet été dans le Haut-Doubs. Au camping du Larmont, le “bon” mois de juillet est plombé par un mauvais mois d’août.
“L e 15 août, j’ai fait 155 eurosde recette !C’est ridicule” lâche Virginie Hubert, gérante du camping du Larmont à Pontarlier. Si le mois de juillet fut bon en terme de fré- quentation touristique, août le fut nettementmoins enFranche- Comté et plus particulièrement dans le Haut-Doubs. La gérante note néanmoins le retour en for- ce des vacanciers venus planter
la tente et le retour d’une nou- velleambiance,plussympathique : “Les vacanciers viennent de régions proches, d’Alsace surtout. Ils font un barbecue, invitent les voisins et ont envie de verdure. C’est une bonne ambiance.Grâce auxmani- festations pontissaliennes comme lesArtisans au grand cours,nous avons bien fonctionné” analyse la gérante. Désormais, ce sont les ouvriers qui occuperont les cha-
lets du camping. Le comité régional du tourisme (C.R.T.) a procédé à une analyse fine du tourisme estival. Selon l’instance, “l’évolution positive de la fréquentation est due à la secon- de quinzaine de juillet, et dans une moindre mesure le début du mois d’août. Un tiers des profes- sionnels estime avoir enregistré une fréquentationplus importante cet été que sur la période 2004- 2005. Un autre tiers estime que la situation est identique,et enfin, le dernier tiers estime que la situa- 05/08/10 – Ylan de Nicolas BOUTET, frigoriste et de Kristelle MENETREY, cuisinière. 05/08/10 – Yohan de Christophe MASCARO, kinésithérapeute et de Céline FREYERMUTH, assistante sociale. 05/08/10 – Louise de Christian DORNIER, agri- culteur et de Lucie MATHIEU, aide-soignante. 05/08/10 – Maëva de Yann BOURGEOIS, ven- deur et de Marie REYDELLET, monitrice d'équitation. 06/08/10 – Tomás de Ricardo MARTINS DA PAL- MA CANDEIAS, ouvrier paysagiste et de San- dra ANTUNES COSTA DA PALMA CANDEIAS 6/08/10 – Sultan de Alexis SAHAN, auto-entre- preneur automobiles et de Raziye EFE, sans profession. 06/08/10 – Sacha de Julien DHÔTE, horloger et de Magali CHEVALIER, sans profession. 06/08/10 – Hilel de Rachid TALALI, agent de sécurité et de Hassiba GHERABI, secrétaire. 09/08/10 – Stevan de Romain THOMAS, peintre en bâtiment et de Céline FONTAINE, caissière. 06/08/10 – Armand de Anthony BOURGEOIS, technicien télécom et de Anne DUSSOUILLEZ, kinésithérapeute. 06/08/10 – Noé de Jean-Luc BLONDEL, direc- teur magasin et de Corinne STRUB, employée d'usine. 07/08/10 – Romain de Franck BERNARD, agent de production et de Mariana SAPOLIN, sans profession. 07/08/10 – Alessio de Cyril BUSINARO, ouvrier qualifié et de Valérie DÉBOIS, opératrice. 08/08/10 – Lilou de Florian MARGUIER, infor- maticien et de Anne-Sophie GACHOD, secré- taire. 08/08/10 – Lisy de Jean-Marc DORNIER, tech- nicien et de Nadine PELLICIOLI, contrôleuse qualité. 09/08/10 – Juliane de Emmanuel GÊTE, peintre en bâtiment et de Anne-Hélène COLLEAUX, infirmière. 09/08/10 – Lukas de Thibault DELVOYE, employé de service et de Séverine LAITHIER, employée de commerce. 10/08/10 – Maël de Fabrice VIEILLE, agriculteur et de Anne CHAVANNE, agricultrice.
mauvaise.Si les touristes restent fidèles au Haut-Doubs, leur pro- pension à consommer sembler diminuer. Pour l’anecdote, le bar du campingduLarmont était sou- vent bondé le soir… Problème, les touristes ne venaient pas pour prendre un verremais pour béné- ficier de l’espace Wi-Fi gratuit. Tout un symbole. Quant aux touristes étrangers, ils n’ont pas boudé la porte Saint- Pierre ou le lac Saint-Point et malgré leur arrivée plus tardive cet été,la présence deHollandais 18/08/10 – Lucie de Jérôme MAILLARD, agri- culteur et de Myriam MILLOT, employée de bureau. 18/08/10 – Naomi de Stéphane ZAGARRIO, ouvrier Platex et de Jessica DELGADO, infir- mière. 18/08/10 – Théa de Antonio DA MOTA LOPES, vendeuretdeStéphaniePIGHIN,sansprofession. 24/07/10 – Stéphane CHEVILLARD, régleur en industrie et Caroline PETITE, employée en industrie. 24/07/10 – Jonathan TOURNIER, ouvrier et Johanna EPENOY, esthéticienne. 24/07/10 – Mikael BEZAZ, ouvrier et Alexandra MESNIER, employée de commerce. 24/07/10 – Florian CHATELAIN, ambulancier et Adriana SAPONE, assistante maternelle. 14/08/10 – Julien DUPREZ, technicien qualité et Emilie VERDOT, assistante commerciale tri- lingue 21/08/10 – Stéphane BOURNY, mécanicien étampeur et Magali FUMEY, ouvrière. 21/08/10 – Isaac FERNANDEZ RIOS, agent de service et Karen CHAUVIN, employée de com- merce. 21/08/10 – Stéphane ILLIAQUER, ingénieur et Nathalie VAN ROEKEGHEM, ingénieur. 21/08/10 – Stéphane VOYNNET, manager de restauration et Sandra LERICHE, manager. MARIAGES 15/07/10 – Catherine DUPUIS, 52 ans, sans pro- fession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) céliba- taire. 15/07/10 – Claude MOINE, 81 ans, retraité, domi- cilié à Hautepierre-le-Chatelet (Doubs) céliba- taire. 18/07/10 – Florian BORG, 75 ans, retraité, domi- ciliéàPontarlier(Doubs)épouxdeElvireGUGLIEL- MINO. 22/07/10 – François DAVID, 87 ans, retraité, domicilié à Chapelle des Bois (Doubs) céliba- taire. 24/07/10 – Simone BEZ, 104 ans, retraitée, domi- ciliée à Gilley (Doubs) veuve de Paul CHABOD. DÉCÈS
(la première clientèle étrangère deFranche-Comté) semble repar- tir à la hausse. À défaut d’être exceptionnel, le tourisme 2010 estival demeure un bon cru même si “3 profes- sionnels sur10ne sont pasd’accord avec ce constat” note le C.R.T. Pour ces derniers, le recul de la fréquentation est souvent attri- bué à la mauvaise conjoncture économique, à la détérioration des conditionsmétéo au cours du mois d’août, et plus localement à la pollution de la Loue. 31/07/10 – Paul AUTHIER, 91 ans, retraité, domi- cilié à Métabief (Doubs), époux de Marie CAN- NELLE. 12/08/10 – Marie MAIRE, 92 ans, retraitée, domi- ciliée à Frasne (Doubs), veuve de Alphonse NICOD. 12/08/10 – Jacques GARNACHE-BARTHOD, 73 ans, retraité, domicilié à Les Gras (Doubs), époux de Lucienne NICOLAS. 13/08/10 – Paul PERRIN, 90 ans, retraité, domi- cilié à Orchamps-Vennes (Doubs), époux de Blanche GARDAVAUD. 14/08/10 – René BERTHOUD, 84 ans (16/06/1926), retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 15/08/10 – Maurice AUDIBERT, 85 ans (11/02/1925), retraité, domicilié à Frasne (Doubs), époux de RENARD Lucienne. 17/08/10–MoniqueBAYEUL,68ans(20/09/1941), retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 18/08/10 – Geneviève GIRARD, 87 ans (19/04/1923), retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 18/08/10 – Jacques DORDOR, 86 ans (22/12/1923), retraité, domicilié à Noël-Cerneux (Doubs). 19/08/10–BernardPRÊTRE,59ans(31/10/1950), boulanger, domicilié à Saint Antoine (Doubs), époux de POIX-DAUDE Brigitte. 20/08/10–MarieJOURNOT,85ans(30/04/1925), retraitée, domiciliée à Les Fins (Doubs)
tion est moins bonne que 5 ans auparavant.” Toujours d’après l’observatoire
régional,les acti- vités les plus pri- sées restent les balades et labai- gnade, puis les activités spor- tives et enfin les activités cultu- relles et visites de sites, en par- ticulier lorsque la météo est
“Je suis droit dans mes bottes.”
En août, les pédalos sont davantage restés à quai qu’en juillet.
État-civil de juillet-août 2010
08/08/10 – Mélia de Adrien NATALE, maçon et de Aïda IMAMOVIC, serveuse. 11/08/10 – Julia de Cyril ROBERT-NICOUD, ins- pecteurqualitéetdeLaetitiaBEUTLER,employée. 11/08/10 – Nino de Alexandre MAZZOTTI, arti- san et de Christelle REGNOTTO, sans profes- sion. 12/08/10 – Maya de Sylvain SCHIAVON, méca- nicien et de Audrey MOREL, assistante com- merciale. 12/08/10 – Jules de Jean-François BRUCHON, vétérinaire et de Alexandra SOLY, vétérinaire. 12/08/10 – Chloé de Romain MAXEL, électri- cien et de Caroline DIRAND, sans profession. 11/08/10 – Lorenzo de Octacilio VALENTE, opé- rateur et de Lolita CARREZ, coiffeuse. 12/08/10 – Clovis de Joseph VURPILLAT, agri- culteur et de Hélène CHABOD, graphiste. 12/08/10 – Stan de Raphael DORNIER, char- cutier et de Cynthia PUY DE BOIS, sans emploi. 13/08/10 – Louka de Michäel CESARI, ouvrier et de Jessica HITZ, distributrice. 14/08/10 – Léonard de Olivier DELCOURT, res- ponsable d'exploitation et de July GENNES- SEAUX, gestionnaires ressources humaines. 14/08/10 – Éléane de Laurent DEWINTRE, chauf- feur et de Malika BOUTARFA, économe. 14/08/10 – Paul de Olivier BAVEREL, agricul- teur et de Laëtitia BOUHELIER, agricultrice. 14/08/10 – Ema de Fabien GRÉVY, mécanicien et de Cindy BOFFY, employée commerciale. 15/08/10 – Tya de Sergio CAVACO PEREIRA, adjoint gérant et de Alexandre VALLET, res- ponsable de rayon. 15/08/10–GüldeÖzkanARSLAN,artisanmaçon et de Fatma SAHIN, sans profession. 16/08/10–ÉmiliedePatrickBOUISSET,employé libre service et de Angélique FLAMENT, fleuriste. 16/08/10 – Théo de Vincent LAPORTE, ingé- nieur et de Deborah REYNARD, sans profes- sion. 16/08/10 – Fabio de Franck GAZZOLA, techni- cien de production et de Laseika DJABI, tech- nicienne qualité. 16/08/10 – Alban de Mickaël PELLICIOLI, hor- loger et de Sandrine ARQUIN, assistante com- merciale. 17/08/10 – Adrien de Fabrice HOGYE, fonc- tionnaire des Douanes et de Céline ROUTIER, sans profession.
NAISSANCES
22/07/10 – Enzo de Jonathan BOURGEOIS, fabricant d'aliments de bétail et de Pauline FAIVRE, coiffeuse. 31/07/10 – Romane de Steve ARNAL, agent commercial et de Céline DORNIER, assistante commerciale. 31/07/10 – Gabin de Yves JEANNERET, gérant de société et de Gaëlle MERCIER, sans pro- fession. 31/07/10 – Emy de Claudia BRUNSCHWILER, agent des chemins de fer fédéraux. 01/08/10 – Clara de Mickaël PATOZ, agriculteur et de Corinne HENRIET, manipulatrice radio. 01/08/10 – Ethan de Philippe PASTEUR, sans profession et de Mélanie SAGE, sans profession. 02/08/10 – Maxence de Mickaël DALLOZ, géo- mètre et de Nathalie TINDILIERE, infirmière. 01/08/10 – Cassandra de Yann SOTTAS, sans profession et de Gaelle FOURNERET, employée commerciale. 01/08/10 – Jéthro de Kevin LEFEVRE, ouvrier paysagiste et de Aline CORMILLOT, sans pro- fession. 03/08/10 – Mao et Noa de Jérôme TRIBOUT, chauffeur et de Laëtitia SERGENT, secrétaire médicale. 03/08/10 – Mattéo de Jérôme BIERCE, conseiller financier et de Stéphanie BAUDIN, sans pro- fession. 04/08/10 – Candice de Nicolas BÔLE, ingénieur biomédical et de Lise CREVOISIER, professeur des écoles. 04/08/10 – Flavie de Xavier JACQUOT, postier et de Emeline CUENOT, mandataire judiciaire. 04/08/10 – Lilian de Brian SINGIER, magasinier vendeur et de Anne SEURET, éducatrice jeunes enfants. 04/08/10 – Awen de Emmanuel FAIVRE, ensei- gnant et de Christelle XICLUNA, informaticienne. 04/08/10 – Paul de Nicolas POURCHET, ache- teur et de Claudia WALLA, employée ressources humaines. 04/08/10 – Soulayman de Cédric VERSTAEVEL, maçon et de Maryline SEILER, sans profession. 05/08/10 – Ecrin de Mesut DOGAN, maçon et de Selver CEYLAN, sans profession.
16/07/10 – Noémie de Antoine JACQUOT, infir- mier et de Josiane RODIN, infirmière. 17/07/10 – Adam de BrahimMERROUCHE, élec- tricien et de Salima LEZIAR, sans profession. 17/07/10 – Simon de Laurent BILLOD, employé de banque et de Anne-Sophie BERBON, assis- tante de recrutement. 17/07/10 – Tilio de Gaylord VIKY, chimiste et de MathildeVERTICELLI,préparatriceenpharmacie. 17/07/10 – Arthur de Mathieu FAYOLLE, maga- sinier et de Julie ZIMMERMANN, infirmière pué- ricultrice. 18/07/10 – Soane de Vincent GILLIOT, respon- sable de dépôt et de Sabrina GIRARD, profes- seur des écoles. 18/07/10 – Darius de Florian PRENOT, mécani- cienetdeAudreyGOINARD,peintredécoratrice. 18/07/10 – Emmy de Adrien NYDEGGER, aide soignant et de Clémence MARGUIER, infirmière. 19/07/10– Lola de Jean-Charles PETTINI, ouvrier et de Maria JESUS, sans profession. 19/07/10 – Louna de Emilie BURGUNDER, ven- deuse. 20/07/10 – Clément de Pierre-Marie VOINET, bûcheron et de Alexia LIEBERMANN, agent d'accueil. 20/07/10 – Bastien de Ludovic LAURENT, chef de chantier et de Vanessa HINDERSCHID, aide médico-psychologique. 20/07/10 – Cassandre de Guillaume BUGUET, gérantd'unesociétéhôtelièreetdeAgnèsCAYET, sans profession. 20/07/10 – Prune de Nicolas SOULIER, anima- teur musique et de Mariève BONNET, animatri- ce socioculturel. 21/07/10 – Giulian de Damiano CASCIARO, pro- jeteur sanitaire et de Angélique CHIAVAZZA, assistante maternelle. 21/07/10 – Félix de Norbert RENAUD, ensei- gnant et de Aurélie DOLE, responsable de rayon. 21/07/10 – Hugo de Patrice GRADELET, bou- cher et de Isabelle CHAUVIN, assistante admi- nistrative. 23/07/10 – Vincent de Fabrice GUY, agriculteur et de Angélique DUMONT, agricultrice.
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La Presse Pontissalienne n° 131 - Septembre 2010
CIRCULATION Le casse-tête pontissalien Le marché auto bloquant La circulation est toujours aussi compliquée le jeudi matin du côté du marché. Et l’adoption du sens unique dans la rue de la République ne change rien. Gestion des flux.
L es amoureux du marché au centre-ville peuvent se rassurer. Aucun risque qu’il ne soit extériorisé en périphérie comme ce fut le cas de la Saint-Pierre ou du pro- chain complexe cinématographique. Patrick Genre est catégorique sur ce point. “Le mar- ché, il est à sa place à l’intérieur des casernes. Tous les travaux d’aménagement ont été réa- lisés dans ce sens. Il répond parfaitement aux commerçants non sédentaires. Il ne bougera pas” , assure le maire. Rien à dire sur le suc- cès de ce rendez-vous hebdomadaire qui rem- plit copieusement tous les parkings alentour. En bloquant tout accès au centre-ville par les casernes Marguet, l’emplacement du marché n’est pas sans conséquence sur la circulation. Les automobilistes étrangers ou qui ne sont pas encore habitués au sens unique de la rue de la République font parfois plusieurs tours de manège : porte Saint-Pierre, rue de la Hal- le, place des Bernardines, rue du Vieux-Châ- teau, porte Saint-Pierre…Le maire reconnaît ce point noir de la circulation tout en affir- mant qu’il ne s’est pas accentué depuis la mise
Le marché a-t-il toujours sa place au centre-ville ? Vaste débat.
L’emplacement du marché ne bougera pas.
SPORT P. Bourliaud aux Mondiaux de kayak Pierre qui mousse Petit, il naviguait du pont de la Fauconnière jusqu’au lycée Marmier en kayak. Aujourd’hui, Pierre Bourliaud dispute les Mondiaux avec les Jeux Olympiques en ligne de mire.
en sens unique de la rue de la République. “Comme il y a moins de voitures au centre-ville depuis le sens unique, il y a moins de problèmes de circulation.” Chacun a bien sûr son avis sur la question. L’opposition muni- cipale est beaucoup plus circonspecte sur l’efficacité du plan de circulation actuel. “Il faudrait prendre du recul. On est persua- dé qu’une étude serait préférable à l’observation empirique de ce qui se passe au quotidien. Il existe des cabinets spécialisés dans la gestion des flux routiers en milieu urbain. Ces organismes sont capables de modéliser la circulation à partir de comptages sans tenir compte des habitudes des uns et des autres. Lesquelles sont toujours susceptibles d’évoluer” commente le P.S. Jean-Yves Bouveret. Faux, absolument faux rétorque Patrick Genre. “Rien de mieux qu’un test grandeur nature plutôt que des études onéreuses. Une étude n’apporterait rien de plus. On a des services techniques suffisamment compétents. Je préfère prendre 6 mois pour obser- ver ce qui se passe dans tel ou tel sens de la rue de la République. Ensuite, on pourra juger sur pièces.”
P ierre n’a pas oublié cette époque, où jeune, il dévalait les rapides du Doubs à Pontarlier. Du pont de la Fauconnière jusqu’au bas- sin d’entraînement situé devant le lycée Xavier-Marmier, il a navigué et navigue toujours avec ses potes du club de canoë-kayak de Pontarlier en tentant de passer les portes le plus rapidement possible sans jamais les toucher. “J’ai cette image où l’on remon- tait pieds nus avec le kayak sur le dos la rue principale. Parfois par moins 5 degrés. Certains nous prenaient pour des fous” , s’amuse le kayakiste de 26 ans devenu l’un des tout meilleurs français de sa discipline. “Encore main- tenant, les jeunes qui n’ont pas le per- mis de conduire le font. Ça forge.” Actuellement 5 ème au général de la cou- pe du Monde, Pierre Bourliaud dis- pute les Mondiaux de kayak du 9 au 12 septembre à Ljubljana en Slovénie. Basé au Pôle France à Toulouse où il s’entraîne quotidiennement, Pierre revient régulièrement dans sa ville natale et chez ses parents demeurant à Sombacour. Mais les temps de repos sont comptés,
la technique, primordiale en kayak. Pour l’heure, le choix paye. Avec Pier- re mais également Thomas Rosset et Benjamin Travostino, le club pontis- salien s’impose dans les bassins com- me il le faisait à l’époque d’Yves Nar- duzzi. Après le biathlon, le canoë-kayak est l’autre marque de fabrique de la ville. Reste à décrocher des breloques olympiques. E.Ch.
gros partenaires, il faut faire des résul- tats aux J.O. par exemple.” Les Jeux Olympiques justement, c’est l’objectif affiché car “on les prépare mais il n’y aura qu’une place” souffle Pierre. Après des championnats d’Europe ratés, le grand blond veut donc sa revanche aux Mondiaux. Pour l’occasion, il a revu sa préparation physique, délaissant au passage la musculation pour se concentrer sur
EN BREF
Chaffois Nouvelle opération de dépollution des gouffres des Loutons à Chaffois du 17 au 19 septembre organisée par le comité départemental de spéléologie. En 2009, le nettoyage du gouffre 3 avait permis de ramener à la surface 10 tonnes de déchets. Projets Dans le cadre du projet éducatif local 2011, la C.C.L. lance un appel à projets pour son dispositif d’animations en direction des 4-16 ans. Cet appel s’adresse à tous organismes intéressés pour conduire une action d’animation. Documents disponibles sur www.ville- pontarlier.fr. Dossiers à rendre au plus tard le 30 septembre. Rens.: 03 81 38 82 46.
car en plus d’être kaya- kiste, le garçon poursuit des études d’ingénieur en génie civile à l’I.N.S.A. qu’il boucle ce mois. Une tête bien pleine dans un corps bien fait : “J’ai besoin de cet équilibre entre sport et études” dit- il. Humble, il se consi- dère comme un privilé- gié même si le kayak n’est pas un sport per- mettant d’amasser de des fortunes : “J’ai la chance d’avoir des spon- sors locaux que je remer- cie. Pour avoir des plus
“À pieds nus par moins 5 degrés.”
Pierre Bourliaud a donné ses premiers coups de pagaie à proximité du pont de la Fauconnière.
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ASSOCIATIONS
Activités socio-culturelles QUOI DE NEUF À LA RENTRÉE DANS LES MAISONS DE QUARTIER ?
Du lien social aux Pareuses La rentrée scolaire marque aussi la reprise des activités ludiques, culturelles et sociales à la Maison de quartier des Pareuses, à la M.J.C. des Capucins et à la M.P.T. des Longs Traits. Éclairages.
Option bien-être aux Longs-Traits À la fois M.J.C. et centre social, la Maison Pour Tous des Longs-Traits intervient sur les deux tableaux. La saison 2010-2011 est particulièrement riche en nouveautés. A vec 9 nouvelles activités sur 21, la plaquette 2010-2011 affiche un taux de renouvellement de 42 %. Plusieurs facteurs motivent ces changements : adaptation à la demande, conquête de nouveaux publics, relance d’atelier délaissé… “On ouvre par exemple une section gym tonique et Ludo Sports à destination des adultes et des enfants. On touche ainsi toutes les générations” , indique Marie Corgini, la direc- trice.Les activités autour du bien-être sont à la mode. Cela se traduit par l’ouverture d’un atelier consacré à la musicothérapie et la mise en place de stage de technique vocale. Cours de discussion en anglais, relance du modern-jazz, ouverture d’un cours d’initiation à informatique, la M.P.T. des Longs-Traits se met au goût du jour. Sans oublier ces cours de cuisine encadrés par un restaurateur professionnel. Une équipe de 4 permanents et 18 intervenants extérieurs, bénévoles ou salariés, s’occupe du fonctionnement de la structure. “Le nombre d’adhérents varie entre 500 et 600 par an” , poursuit la directrice. Le centre social des Longs- Traits offre à chaque habitant la possibilité de devenir acteur de son propre développement. La prochaine fête du quartier aura lieu le 25 septembre. Un taux de renou- vellement de 42 %.
L a Maison de quartier des Pareuses est un centre social. “On ne propo- se pas un catalogue d’activités régu- lières comme aux Capucins ou aux Longs Traits” ,précise le directeurNicolasRoche. Dans ce quartier cosmopolite, la fin des vacances est marquée par le retour des familles d’origine étrangère. “On obser- ve une reprise de fréquentation à ce moment-là.” La rentrée coïncide avec la réactivation de plusieurs activités. Dif- ficile de ne pas évoquer l’aide aux devoirs proposée tous les soirs après l’école de 17 heures à 19 heures “On fonctionne avec l’école Cordier et le collègeMalraux. Les enfants sont épaulés par des ani-
L’aide aux devoirs proposée
tous les soirs après l’école est une des activités phares de la Maison de quartier des Pareuses.
proques de savoirs, de l’atelier gym ou des sorties, animations proposées par le comité des familles. “C’est un peu le comi- té des fêtes. Il prépare la fête du quar- tier, les soirées thématiques, les sorties familiales.” Comme dans la plupart des centres sociaux, on trouve aussi aux Pareuses un accueil de loisirs réservé aux enfants du quartier jusqu’à 13 ans. Il est ouvert tous lesmercredis et samedis après-midi en période scolaire et pendant les vacances. Les adolescents ne sont pas
oubliés. Ils peuvent intégrer le comité des jeunes et bénéficier d’un accompa- gnement dans la réalisation de projets. “La maison de quartier s’ouvre sur l’extérieur. Elle abrite une ludothèque accessible à tous les habitants de laC.C.L. On se déplace auSalon du livre.On orga- nise aussi la semaine du cerf-volant” conclut Nicolas Roche.
mateurs du centre et par des bénévoles.C’est une acti- vité très attractive qui fait de la Maison de quartier des Pareuses un lieude pas- sage très fréquenté. Cela peut servir de base de lan- cement de nouvelles activi- tés.” Les adultes retrouvent aus- si avec plaisir laMaison de quartier dans le cadre du Réseau d’échanges réci-
Un lieu de passage très fréquenté.
Maison de quartier des Pareuses : 03 81 39 67 97
Envoyer la musique aux Capucins Le catalogue 2010-2011 de la M.J.C. des Capucins comprend trois nouvelles activités liées à la pratique ludique et collective de la musique et du chant.
A vec 1 400 adhérents ins- crits en 2010, la M.J.C. des Capucins rayonne bien au-delà des frontières communales. Pour la rentrée, elle propose 36 activités dif- férentes et accueille dans ses locaux 7 associations parte- naires. Le lancement et la pérennité d’une activité à la M.J.C. repose beaucoup sur la motivation des adhérents et des animateurs, qu’ils soient bénévoles ou salariés. Le “Je viens, je consomme et
je m’en vais”, ce n’est pas trop dans l’état d’esprit de la mai- son. “On ne pourrait pas être aussi diversifié si l’on ne par- tageait pas cette mentalité” , explique Sandra, l’une des animatrices. L’équipe d’intervenants comp- te près d’une vingtaine de bénévoles et 6 à 7 salariés. Cela se répercute forcément par des prix très attractifs. La dimension conviviale et populaire contribue au suc- cès des activités. Exemple
avec les cours d’italien pra- tiqués dans un esprit de dis- cussion et qui ne se focali- sent pas forcément sur les règles grammaticales. Ce qui ne remet pas en cause le pro- fessionnalisme ou les com- pétences des animateurs. Le contenu du catalogue varie aussi en fonction des envies et des tendances dumoment. Le club photo tombé en désué- tude avec l’avènement du numérique retrouve une vita- lité inespérée, parfaitement
en phase avec les nouvelles technologies de l’image. Au rayon nouveautés figurent des cours de tango argentin. Trois activités musicales intè- grent le programme 2010- 2011. “L’émergence de ce pôle musical pallie le manque d’activités d’éveil musical à destination des tout-petits. Il répond aussi à la demande de ceux qui ne souhaitent pas se plier à la rigueur du conser- vatoire.” Nathanaël Delphin, auteur-compositeur-inter- prète, encadre ces trois cours : éveil à l’expression musicale, chorale gospel et atelier chant moderne. Cet animateur plus connu sous le diminutif Ned sera éga- lement le premier à inau- gurer la nouvelle saison cul- turelle mise en place par la M.J.C. des Capucins. Rap- pelons également que cette association d’éducation popu- laire chapeaute le Centre Berlioz qui joue un rôle iden- tique que celui de la Maison de quartier des Pareuses. M.J.C. des Capucins : 03 81 39 02 09
Le panel d’activités de la M.P.T. des Longs Traits touche toutes les générations.
M.P.T. des Longs-Traits : 03 81 39 20 36
Zoom Parloncap : heureuse initiative Les trois maisons de quartier pontissaliennes ont créé en 1996 le collec- tif Parloncap. Objectif : mélanger les enfants à travers différentes actions. Le programme est rythmé par le calendrier scolaire. La première opération se tiendra aux vacances de la Toussaint dans le cadre dʼune semaine dʼéchanges et de travail entre les jeunes et diffé- rents artistes. “D’octobre à Pâques, on organise un tournoi sportif inter- quartiers axé sur le fair-play ” , note Nicolas Roche. Une autre semaine thé- matique réunit près de 150 enfants aux vacances de Pâques. Le collectif anime aussi le “raid été” ouvert à des équipes dʼadolescents sportifs. À signaler toujours en été, lʼopération “Passeur dʼimage” qui comprend notam- ment des séances de cinéma en plein air et un atelier vidéo.
Les ateliers théâtre n’ont pas l’ambition de former des comédiens mais de transmettre la passion et l’amour du théâtre aux petits comme aux grands.
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