La Presse Pontissalienne 131 - Septembre 2010

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 131 - Septembre 2010

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HAUT-DOUBS Les dossiers structurants Rentrée chargée au Pays du Haut-Doubs L’association qui fédère 6 communautés de communes va s’impliquer dans plusieurs projets à vocation touristique, économique ou médicale. En attendant l’échéance de 2013.

Q ue va-t-il advenir du Pays du Haut-Doubs en 2013 à la réactualisation du contrat avec la Région Franche-Comté ? On nage enco- re un peu dans l’incertitude sur Voyage en Pays inconnu Indispensable aux yeux des élus, lesPays restent pourtant très nébu- leux pour les citoyens. Cʼest déjà compliqué de sʼy retrouver dans lemillefeuille des entités existantes entre les communautés de com- munes, cantons, arrondissement, Départements, Régions et syndi- cats divers. Logique quʼon situe difficilement cette strate supplé- mentaire. “Les Pays sont très mal connus voire totalement incon- nus et cʼest la volonté des élus qui déterminera lʼavenir”, confirme Patrick Genre.

l’avenir des Pays “associatifs” comme celui du Haut-Doubs. A priori , la réforme des collectivi- tés prévoit qu’il n’y aura plus de création de pays après 2013.Mais quelle que soit la décision, les élus duHaut-Doubs avaient déjà décidé de continuer. “On souhaite aller de l’avant. Le Pays, c’est un élément qui nous semble impor- tant en terme d’harmonisation” , explique Patrick Genre. Mais le président duPays duHaut-Doubs en convient, “l’avenir des Pays dépendra surtout de la Région.” Il admet qu’un retrait de la col- lectivité territoriale remettrait sérieusement en question la pérennité du Pays du Haut- Doubs. Les 6 communautés de com- munes tiennent aussi à préser- ver cet outil de concertation qui ne sera pas de trop si le Pays Horloger voisin vient à se trans- former en parc naturel régio- nal. D’où l’utilité d’avoir une entité représentative. “On pour- rait se retrouver comme pris en étau entre deux parcs naturels

régionaux” confirme Patrick Genre. Pour l’heure, le Pays du Haut-Doubs entend bien jouer un rôle actif dans plusieurs domaines. Au menu de la commission tou- risme : projet de signalétique nordique, site internet Pays du Haut-Doubs, travail autour du contrat de station de Métabief, sans oublier l’intérêt ou pas de mettre en place un office de pôle qui chapeauterait en quelque sorte les offices de tourisme exis- tants. Au chapitre économie, le Pays du Haut-Doubs étudie

La carte a été éditée à 20 000 exemplaires.

L’union fait la carte Édité à 20 000 exemplaires sur deux ans, la carte touristique du Pays du Haut-Doubs constitue la première réalisation concrète dudit pays. Coût de lʼopération : 10 000 euros répartis au prora- ta de la notoriété touristique de chaque zone. Mont dʼOr-Deux lacs assume par exemple 45 % contre seulement 5,4 % par la C.F.D. Ce projet a été lancé en 2009. Cette carte au 1/100 000 ème localise toutes les structures et curio- sités touristiques qui sont aussi décrites au recto. Sorti au début de lʼété, le document a été distribué auprès des offices de tourisme locaux. “C’est un exemple symbolique de ce que peut être le travail du Pays” , note Patrick Genre. Roland Bul- le-Piourot le président de lʼoffice de tourisme Mont dʼOr-Deux lacs apprécie le volet fédérateur. “L’aboutissement de cette carte, c’est un signe. C’est quand même encourageant de voir qu’on peut fai- re des économies d’échelle en favorisant les réservations et la vente des produits touristiques” dit-il.

turage entre le Pays Horloger, le Pays duHaut-Doubs et le Parc du Haut-Jura. Toujours d’actualité aussi la charte fores- tière avec la participation au Plan d’Approvisionnement Ter- ritorial (P.A.T.) pour les chauf- feries bois. La commission Cadre de vie réfléchira quant à elle à la problématique de la démo- graphie médicale toujours déli- cate en zone rurale. Le dernier sujet d’implication est lié à l’instauration des visio-confé- rences. Pourquoi pas si le dis- positif facilite les rencontres tout en limitant les déplace- ments. F.C.

Le projet de co-voiturage pour les frontaliers.

l’éventualité de créer une plate- forme de concer- tation par rap- port à la gestion du foncier agri- cole notamment. Les questions transfrontalières sont aussi d’actualité avec le projet de co-voi-