La Presse Pontissalienne 131 - Septembre 2010

VALDAHON - VERCEL

La Presse Pontissalienne n° 131 - Septembre 2010

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VALDAHON Une maman se bat pour que sa fille marche et parle Pour soutenir Sorenza Maman de Sorenza (4 ans et demi), Sabrina Tallone a toujours espoir que sa fille puisse un jour marcher et parler, même si le temps presse.

U ne mère courage comme il y en a tant d’autres. Dans sa maison située à Valda- hon, Sabrina Tallone répond au téléphone, envoie des mails , en même temps qu’elle donne le goûter à Marika et Sorenza, ses deux filles. Sorenza, la petite dernière, est celle qui demande le plus d’attention car depuis sa nais- sance, la fillette aux yeux d’un bleu perçant ne peut ni marcher ni parler. La faute à une ano- malie cardiaque et à une mau- vaise irrigation du cerveau lors de sa venue au monde. Un coup du sort, le destin d’une vie diront certains.

Après avoir encaissé, la maman décide de se battre en créant “Espe-Renza”, une association dont le but est de réunir des per- sonnes “pour un soutien moral, humain voire financier à Soren- za.” “Au début, on se sent seul,

l’enfant à combattre la pesan- teur pour trouver le sens de l’équilibre sans support” explique Sabrina Tallone. Problème, les séances Medek coûtent cher (environ 100 euros la séance). Sorenza a pu – àTou- louse – bénéficier d’un acte réa- lisé par un thérapeute améri- cain. Les progrès auraient été réels. Conséquence, la maman espère pouvoir à nouveau réédi- ter l’opération car “plus le temps passe, plus Sorenza grandit et prend du poids, et moins elle a de chances de marcher un jour !” s’inquiète la mère de famille. La méthode fonctionne mais n’est pas reconnue en France alors

j’ai même été fata- liste. Puis, j’ai découvert une méthode qui per- mettrait à ma fille de marcher et par- ler. Cette méthode, c’est le Medek, inventée par Ramon Cuevas, un thérapeute chilien. Elle apprend à

“100 euros la séance.”

Sorenza (4 ans et demi) dans les bras de sa maman, Sabrina Tallone.

ENVIRONNEMENT La chasse anticipée ne fait pas recette Sangliers, ça grogne De Saules à Vercel en passant par Étalans, peu de parcelles ont résisté aux coups de groin des bêtes noires. Les agriculteurs sont en colère si bien que l’ouverture de la chasse a été avancée.

chou puisse un jour s’élever et courir comme le font les autres filles de son âge, Sabrina est remontée à bloc. Dimanche 26 septembre à l’espace Ménétrier de Valdahon, elle organise un loto. Pour l’heure, elle recherche encore quelques lots. Alors à votre bon cœur… E.Ch.

“plus nous serons nombreux et plus nous aurons de chances d’atteindre ces objectifs qui sont loin d’être impossibles. On pour- ra peut-être à terme faire venir un médecin depuis les États- Unis.” En attendant, Sorenza patiente tranquillement en déambulant dans le salon grâ- ce à l’aide d’un mini-camion. Assurée du fait que son bout de

Renseignements : espe-renza.overblog.com Tél. 06 83 88 14 20 ou association_espe-renza@sfr.fr Dimanche 26 septembre à l’espace Ménétrier à Valdahon, loto au profit de Sorenza

A près celle des chasseurs, voilà les sangliers dans la ligne de mire des agriculteurs, mécon- tents qu’ils sont de voir leurs parcelles retournées par le groin des chères bêtes noires. L’ouverture géné- rale de la chasse programmée le 12 sep- tembre à 8 heures pourrait endiguer un problème qui coûte de plus en plus cher aux disciples de Saint-Hubert. Ce sont en effet les chasseurs - via la fédération – qui indemnisent les dégâts. Si des clôtures sont bien installées en bordure des champs de céréales ou de maïs, le résultat n’est pas toujours celui escompté, si bien que les indem- nités augmentent chaque année, plom- bant un peu plus les comptes d’une fédération qui perd chaque année des adhérents. La fédération de chasse du Doubs dit avoir pris conscience du problème appa-

ru fin juillet dans ce secteur jouxtant le camp militaire du Valdahon où les sangliers pullulent. Une réunion avec les agriculteurs d’Étalans, Valdahon, Saules, Hautepierre-le-Chatelet, Les Verrières-du-Grosbois, Gonsans, et alentours deVercel-Valdahon, a débou- ché sur une ouverture anticipée de la chasse avec des tirs d’été…mais aucu- ne bête n’a été prélevée. “Une de mes parcelles de triticale (céréale) a été tou- chée à 30 %” regrette Patrice Sancey- Richard, agriculteur à Étalans et lui aussi chasseur. Pour calmer les agriculteurs, la fédé- ration a ouvert la réserve d’Étalans à la chasse pour “décantonner” les san- gliers le dernier week-end d’août. “Nous n’avons vu aucun sanglier… Nous ne retournerons pas dans la réserve sauf si on nous y oblige, déclare RenéMorel, le président de l’A.C.C.A. d’Étalans.

C’était pour faire plaisir à tout le mon- de” dit-il. La fédération a également adressé un courrier à 85 associations de chasse en leur demandant de démarrer au plus vite des battues. Ainsi, le week- end du 4 et 5 septembre, celles de Ver- rières-du-Grosbois et Naisey-les- Granges arpenteront les bois plus tôt que prévu. La Direction départemen- tale des territoires (D.D.T.) a donné son feu vert concernant l’ouverture de la réserve. Paradoxe, les chasseurs sont sommés de tirer alors qu’un nouveau plan de chasse du sanglier - plus draconien - entre en vigueur. Conséquence, “beau- coup vont réfléchir avant d’appuyer sur la détente” souffle un chasseur. Les cochons sauvages ont encore de beaux jours devant eux. E.Ch.

Photographies dès cet automne Un nouveau radar à Épenoy Installé à la fin de la 2 x 2 voies, un radar automa- tique flashera automobilistes et motards dans le sens Avoudrey-Valdahon. Installation prévue le 1 er octobre. C oïncidence ou non, le lieu où trônera le nouveau radar fixe se situe au lieu-dit “Lʼhomme mort” sur la com- mune dʼÉpenoy. Le bloc en béton qui supporte le fameux appareil photo a été apposé cet été. La boîte grise sera mise en place le 1 er octobre et “ce radar risque de bien flasher” concè- de Jean-Paul Bouveresse, maire dʼÉpenoy. Installé dans le sens Avoudrey-Valdahon à la fin de la 2 X 2 voies sur la R.D. 461 dans une zone où les voitures roulent à vive allu- re, le radar fonctionnera de la même façon que celui installé fin août à Villers-le-Lac. La signalisation ne sera donc plus instal-

Avec l'ouverture anticipée de la chasse, les chiens ont pu se dégourdir les pattes plus tôt que prévu à la recherche de sangliers. (Photo archive L.P.P.).

lée 400 mètres avant le radar automatique, com- me cʼétait le cas auparavant. Après un panneau annonçant des contrôles fréquents, lʼautomobiliste devra rester vigilant pendant au moins deux kilo- mètres. Sur cette zone, il rencontrera un radar automatique mais il pourra être également sou- mis à des contrôles mobiles. Le même engin sera installé le 27 septembre sur la R.D. 72 à Houtaud. Depuis lʼinstallation de radars automatiques dans le Doubs, le nombre de tués a été divisé par six dans les zones contrôlées. E.Ch.

Vigilant pendant au moins deux kilomètres.

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