Journal C'est à dire 272 - Mai 2021

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Élections : où est la gauche ? Après les municipales à Morteau, les élections dépar- tementales se dérouleront les 20 et 27 juin prochains sans aucun candidat de gauche sur le canton de Morteau. Une situation inédite. (page 4) Ils ne veulent pas de la 4 G. Deux nouveaux collectifs viennent de se constituer à Grand’Combe-Chateleu et à Montlebon contre l’arrivée de la technologie 4 G. (page 9) Des urgences qui n’en ont que le nom. Des professionnels de santé réclament l’uniformisation du système de gardes médicales et pharmaceutiques sur le secteur du Russey. (page 28) Marion Devendeville a l’œil. Photographe indépendante installée àMontbenoît,Marion Devendeville a choisi de se spécialiser sur les thématiques de la maternité et de la famille. (page 36)

La colère gronde du côté de Bonnétage contre le projet d’éoliennes dit du Crêt-des-Ours.

(Le dossier en pages 18 à 23)

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Fermeture d’une classe à Maîche, la mairie monte au front

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les personnes souffrant de troubles psychiques ont leur part du gâteau

ÉDITORIAL

Étiquette La dernière fois que les électeurs étaient appelés aux urnes, on s’en souvient tous, c’était la veille du premier confi- nement pour les élections municipales. Organisé dans des conditions discutables sur le plan sanitaire alors même que tous les autres lieux publics avaient déjà été bouclés, ce scrutin avait enregistré sans surprise un record d’abstention. C’est donc en plein déconfinement pro- gressif que nous sommes à nouveau appelés aux urnes pour choisir cette fois-ci, nos conseillers départementaux et nos conseillers régionaux. Si les muni- cipales n’avaient pas attiré les foules, que dire de ce scrutin des 20 et 27 juin prochain ? À la question “Pouvez-vous me citer un de vos deux conseillers départementaux ?” (car oui, chaque can- ton est représenté par un binôme homme-femme), une majorité des habi- tants du Haut-Doubs seraient sans doute bien en peine de répondre. Et à l’autre question “Pouvez-vous me citer un des conseillers régionaux de votre départe- ment ?” , on friserait sans doute le zéro pointé, tant cette entité politique - la Région - semble bien éloignée des admi- nistrés et pour cause, elle ne gère pas les questions du quotidien, ses grands domaines de compétence étant l’éco- nomie ou encore la formation. Ce constat d’éloignement est d’autant plus vrai depuis que le territoire franc-comtois s’est dissous dans la grande région Bourgogne-Franche-Comté. DeMorteau ou de Maîche, Dijon paraît bien éloi- gné…Ces constats étant dressés - crise sanitaire et réformes institutionnelles créant les grandes régions et les grands cantons organisés en binômes - il est donc à craindre que soit dépassé à l’oc- casion de ce prochain scrutin le triste record d’abstention constaté aux muni- cipales de 2020. Pire : on peut s’attendre, comme les partis politiques le font à l’échelle nationale, que cette élection soit vampirisée par les enjeux nationaux à un an de la présidentielle de 2022. L’étiquette d’un parti pourrait hélas comp- ter plus que les programmes locaux des candidats et les enjeux de terrain, et bien des voix risquent de se porter sur des candidats parfaitement méconnus (et peut-être même pas du tout investis dans leur communauté de vie) mais que leur appartenance à tel ou tel parti suffira à faire élire. Au moment où cette drôle de campagne se jouera en grande partie sur les réseaux sociaux, on ne peut qu’encourager les électeurs à se pencher sur le contenu des programmes et ne pas s’arrêter à une simple étiquette partisane. n Jean-François Hauser

E n mars, l’Académie de Besançon a informé la mai- rie de Maîche du projet de retrait d’un poste d’enseignant à l’école primaire Pasteur pour la rentrée scolaire 2021. Une déci- sion vécue “comme un coup dur pour les enfants, les familles, les enseignants et pour toute la com- mune” expose la municipalité qui rappelle que le nombre d’habi- tants est appelé à évoluer posi- tivement. Le conseil municipal a déposé une motion s’opposant à la fermeture d’une classe. Ce dernier demande à l’Inspecteur d’Académie d’abandonner sa décision de retrait de poste d’en- seignant envisagé et ce pour plu- sieurs raisons : l’effectif est actuel- lement de 171 enfants, l’école Louis-Pasteur accueille huit enfants de l’Institut médico-édu- catif et un dispositif de classe U.L.I.S. (unités localisées pour l’inclusion scolaire) de 13 élèves. la crise sanitaire qui a retardé cette ouverture, la brasserie-pub à l’enseigne Au Bureau ouvre enfin ses portes le 9 juin prochain sur la zone économique de Mor- teau (à proximité de la F.N.A.C.). “Nous sommes prêts, les travaux sont terminés, le recrutement de l’équipe est achevé, nous n’at- tendons plus que la clientèle. Nous aurions pu ouvrir en partie le 19 mai, mais nous avons pré- féré attendre le 9 juin pour faire une vraie ouverture avec la pos- sibilité pour les clients de manger directement à l’intérieur” résume Cyril Sautrot, le gérant de ce nou- veau pub-brasserie de 150 cou- verts intérieurs et 50 couverts supplémentaires en terrasse. Une vingtaine de salariés ont été A près quelques retards à l’allumage liés à un chan- gement d’enseigne, puis à

Sur l’effectif total, 14%des élèves sont en situation de handicap. “L’équipe enseignante s’est plei- nement investie dans l’inclusion de ces élèves et dans le projet d’école inclusive porté par la Ville de Maîche et qui débute” affirme le maire Régis Ligier. La commune engage un projet de construction d’un nouveau groupe scolaire de près de 10 millions d’euros pré- voyant une véritable politique d’inclusion en intégrant complè- tement l’I.M.E., l’introduction de nouvelles technologies et équi- pements. La perte d’un poste d’enseignant signifie la fermeture d’une classe et en conséquence une augmentation d’élèves par classe (25 en cas de fermeture). Tout cela “anéantirait les efforts de la municipalité qui s’est investie en matière d’accompagnement scolaire” poursuit le maire. L’Aca- démie n’a pour le moment pas apporté de réponse. n embauchés pour l’ouverture de ce nouveau lieu de convivialité où on pourra manger bien sûr, partager un plat en journée, ou simplement venir boire un verre (Au Bureau est notamment spé- cialisé dans la bière avec 13 marques à la pression). Ce nouveau restaurant sera ouvert tous les jours de 11 h 30 à 23 heures en continu. “Nous accueillerons jusqu’à 22 heures sans problème les personnes qui viennent dîner” précise le patron. Au Bureau assurera également la diffusion de rencontres sportives sur écran géant. “Cela commen- cera avec l’Euro de football dont on retransmettra les matches en direct” ajoute Cyril Sautrot qui précise également que “des concerts seront organisés régu- lièrement Au Bureau, à partir de la rentrée de septembre.” n

L a salle “Joie de Vivre” au 7, rue Barral à Morteau n’a jamais si bien porté son nom. Depuis le 7 mai, elle accueille les lundis et vendredis après-midi des personnes atteintes de troubles psychiques pour des activités, des rencontres. Tout cela est possible grâce à l’as- sociation “Les Invités au Festin”, en lien avec la Ville de Morteau. Créée par la psychiatre Marie-Noëlle Besançon en 2009, l’association a pour objectif de lutter contre la solitude et l’exclusion de ces personnes, leur redonner confiance, faire évoluer les regards. “On sait qu’il existe un besoin dans la prise en charge de ces personnes dans le Haut-Doubs, indique Marie Bonnet, conseillère municipale en charge des affaires sociales. Nous ne sommes pas ici dans une approche médicale mais dans la pro-

position d’activités adaptées à ce public, échan- ger, boire un café et changer le regard de la société grâce à l’aide de bénévoles” indique l’élue. Une antenne de ce type existe déjà à Maîche. Dans le bassin de vie mortuacien, une trentaine de personnes seraient concernées par des troubles psychiques. Entourées d’une coor- dinatrice et animatrice, Mathilde Dutrieux, et de bénévoles, les personnes intéressées trouvent écoute, activités, valorisation, attentions et échanges. L’association recherche des bénévoles pour accompagner et soutenir les personnes accueil- lies ainsi qu’un local plus grand. Si vous souhaitez vous investir, vous pouvez contacter Mathilde Dutrieux au 07 72 32 10 64 ou aj-maiche@lesin- vitesaufestin.fr n

Élus locaux et bénévoles de

l’association “Les Invités au Festin” présentent les activités dédiées aux personnes atteintes de trou- bles psychiques.

Le restaurant “Au Bureau” ouvre le 9 juin

édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Flora Berthet, Philippe Duprez, Alizée Serrette. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2021

Crédits photos : Càd, C.D. 25, Canton de Neuchâtel, C. Degois, Marion Dev, M.V.V., Ville de Morteau.

Les travaux sont terminés, ouverture le 9 juin.

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Élections départementales

Une situation inédite se profile pour le scrutin départemental des 20 et 27 juin. Le binôme sortant Jacqueline Cuenot-Stalder-Denis Leroux n’aura en face de lui qu’un binôme concurrent étiqueté R.N., composé de Vincent Besançon et Joséphine Milliot. Pas de candidats de gauche pour le canton de Morteau

O ù est la gauche àMor- teau ? Après des élec- tions municipales en 2020 où toutes les ten- tatives de monter une liste de gauche avaient échoué, c’est dés- ormais au tour des élections départementales de se passer de candidats de gauche. Le P.- S. et ses alliés n’ont pas été capa- bles de trouver quatre personnes (deux titulaires et deux sup- pléants) pour les représenter. Le binôme sortant, membre de la majorité actuelle et composé de Jacqueline Cuenot-Stalder et de Denis Leroux, ne devrait donc avoir aucun mal à être réélu. Ils n’auront d’autres concurrents queVincent Besan- çon et Joséphine Milliot, vierges sur le plan électoral, et parfai- tement inconnus sur le plan poli- tique local et dont seule l’éti- quette Rassemblement National ne devrait pas suffire à faire élire. Sauf entre 1973 et 1985 avec le conseiller général socialiste Henri Cuenot, la gauche n’a

jamais réussi à percer dans le Val deMorteau,malgré quelques candidats solides à l’image de Jean-MarieWakenhut par exem- ple, en 2004. Et depuis quelques années, elle a presque disparu. Comment expliquer ces difficul- tés à mobiliser des candidats ? “Nous n’avons pas réussi à débusquer les vocations dans ce secteur du Haut-Doubs et nous le regrettons” déplore Raphaël

Doubs autour de Morteau. Le canton de Maîche d’abord où Christine Bouquin, la présidente du Département, se représente associée cette fois au maire de Meslières ChristianMéthot. Le duo aura deux autres binômes face à lui, dont un représentant le R.N. également et un autre de droite puisque l’unité prônée par la présidente sortante a été contestée dans son fief.

Les candidats de la majorité sortante (Jacqueline Cuenot-Stalder et Denis Leroux pour le canton de Morteau) étaient tous en visio quand Christine Bouquin a dévoilé ses co-listiers le 6 mai dernier.

Krucien, le coordi- nateur des élections départementales pour la liste de gauche estampillée “Doubs social, éco- logique et solidaire”.

Même configuration dans le canton d’Or- nans où Alain Mar- guet, le conseiller départemental sor- tant a décidé d’arrê- ter mais où Béatrix

“Nous n’avons pas su débusquer les vocations” déplore la gauche.

5), Olivier Billot (Ornans), Romuald Vivot (Pontarlier), Géraldine Tissot-Trullard (Frasne) ou encore Patricia Lime-Vieille (Valdahon). La moyenne d’âge de la liste emme- née par Christine Bouquin est de 52 ans, la benjamine n’a que 25 ans (LauraAndré, canton de Bethoncourt) et “71 % de ces candidats ont des responsabilités locales dans leur commune res- pective” précise Christine Bou- quin. n J.-F.H.

là binômes, deviennent adver- saires. Thierry Vernier (divers droite) se présentera cette fois en binôme avec Patricia Lime- Vieille. Et Sylvie Le Hir se pré- sentera, elle, sous l’étiquette En Marche avec Michel Morel comme binôme. Deux autres binômes concurrents joueront les arbitres. De son côté, Christine Bouquin a présenté tous ses co-listiers le 6 mai dernier àAnteuil. La pré- sidente du Doubs avait choisi le site industriel de Delfingen pour

dévoiler les 19 binômes femmes- hommes (car 19 cantons) - donc 38 candidats, et 76 au total puisque chacun doit avoir un suppléant au cas où - qui défen- dront les couleurs de la majorité départementale aux élections des 20 et 27 juin prochains. À côté des élus déjà bien instal- lés, quelques nouveaux venus parmi les candidats titulaires, commeMarie Gruillot (Besançon 6), Guillaume Bailly (Besançon 1), Chantal Guyen (Besançon 2), Valérie Maillard (Besançon

Il ajoute : “La juxtaposition de ce scrutin départemental avec les élections régionales n’a fait que renforcer ces difficultés.” Sur les 19 cantons du Doubs, deux n’auront aucun candidat de gauche.Morteau donc, etMaîche. La droite républicaine part donc archi-favorite dans le canton de Morteau, comme elle l’est dans les trois autres cantons duHaut-

Loizon, son binôme féminin se représente. Bien implantée, elle sera associée cette fois-ci à Oli- vier Billot (adjoint au maire d’Arc-sous-Cicon). Ils auront eux aussi à en découdre avec deux autres binômes concurrents. La situation est un peu plus rocambolesque dans le canton de Valdahon puisque Sylvie Le Hir et Thierry Vernier jusque-

Des actions à venir contre la médiocre qualité de l’air Environnement

“Travailler sur la rénovation de l’habitat et éviter l’effet de saturation des véhicules” La Communauté de communes du Val de Morteau engage un plan climat air énergie territorial (P.C.A.E.T.) sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’adaptation au changement climatique, la sobriété énergétique, la qualité de l’air, le développement des énergies renouvelables. Des actions concrètes vont être présentées cette année. La population va pouvoir s’exprimer dès juin à travers un questionnaire et pro- poser des actions. Président de la com- munauté de communes, Cédric Bôle n’élude pas le sujet de la qualité de l’air : “Un diagnostic a été fait. Nous allons proposer des mesures dont les effets ne se verront pas en un an : cela va de la rénovation de l’habitat à l’évitement de l’effet des saturations de véhicule s” dit-il. Le chauffage au bois ne sera pas interdit mais les chaudières devront être adap- tées. Interdire le trafic routier de transit à Morteau est-il envisageable ? “On devra prendre des décisions. Cela remet en piste la poursuite de la route des microtechniques qui doit déplacer cer- tains flux. Ce projet reste à mes yeux prioritaire comme il faut préserver nos puits de carbone que sont les forêts et les tourbières.” Pas une mince affaire. n

Les poussières émises par le bois de chauffage, les véhicules, l’économie, font que l’air mortuacien est à certaines périodes plus pollué que celui de certaines grandes villes. Une association réclame de nouvelles mesures.

il y a quelques années démontre que la qualité de l’air est médiocre, voire très mauvaise en hiver, période où les chauffages au bois tournent à plein

maladies respiratoires ? Aucun lien n’a d’ailleurs été émis entre santé publique et qualité de l’air dans cet espace.

L’association France Nature Environnement 25-90 monte au créneau et demande aux collectivités du secteur de nou- velles mesures. “Depuis plu- sieurs années, on sait par exem- ple que la production de salaison a augmenté et les

régime. Toutefois, “aucune part de population n’est expo- sée aux valeurs limites de dioxyde d’azote et de parti- cules, rassure l’auteur de l’étude. Cependant, environ 33 %de la population est expo- sée à des niveaux de concen-

P ar chance, la période estivale n’est pas propice au brouillard matinal qui enveloppe le Val de Morteau une fois l’automne venu. Dès septembre, il n’est pas rare d’observer le soleil aux Fins alors que les clochers de Montlebon, Morteau, Grand’Combe-Chateleu ou Les Gras sont cachés derrière une couche nua- geuse grisâtre qui témoigne - parfois

Six dépassements

- de la présence de pollution de l’air. Au-delà de l’aspect météorologique qui plombe le moral, le contexte géogra- phique du bassin mortuacien est un cocktail idéal pour favoriser la concen- tration de pollution “en raison des inversions de température” témoigne le responsable d’Atmo-Bourgogne Franche-Comté. Une étude - déjà ancienne - menée par cette association

des seuils par an en moyenne.

fumées qui vont avec. Il faut de nouvelles mesures” résume Pascal Blain, repré- sentant de F.N.E. qui a récemment écrit à la mairie de Morteau.Une affir- mation que l’étude menée par Atmo ne dément pas mais relativise : “Les pollutions sont émises majoritairement par le secteur résidentiel tertiaire (chauf- fage au bois), le trafic, et le secteur agroalimentaire (les fumées des salai- sonniers). Les concentrations en P.M. 10 les plus élevées sont situées sur le réseau routier, la plaine de Morteau (entre Morteau et Montlebon) et Les Fins.” Il faut donc retenir que le Val de Morteau est pollué en grande partie par le passage de 40 000 véhicules par jour et par des systèmes de chauffage obsolètes. Le nombre moyen où la valeur limite de pollution est atteinte est de 6 jours par an, les mesures les plus fortes étant enregistrées àMorteau et aux Fins, et supérieures à celles enregistrées à Besançon, Montbéliard ou Lons-le-Saunier. n E.Ch.

tration supérieurs à l’objectif de qualité de l’air pour les P.M. 2,5 (particules en suspension).” Quelles peuvent être les conséquences sur la santé ? Sur les

L’association F.N.E. 25-90 demande de nouvelles mesures de la qualité de l’air dans le Val de Mor- teau. Elle s’appuie sur des photos, comme celle-ci prise en mars dernier.

V A L D E M O R T E A U

Prévenir la délinquance, même en milieu rural Morteau

C’est l’objectif du conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (C.I.S.P.D.) mis en place à l’échelle de la communauté de communes. Plusieurs actions sont lancées.

destination des élèves duVal et de leurs familles une grande action de sensibilisation à l’uti- lisation excessive des écrans par les jeunes (voir notre pré- cédent numéro), ainsi qu’au cyber-harcèlement visant les plus petits. “Au sein de cette com- mission, nous travaillons éga- lement en ce moment à la recon- figuration de la gare routière de Morteau, entre les deux gym- nases, où circule beaucoup de

M ême si le Val de Morteau n’est pas Chicago, le milieu rural est également concerné par les faits de délin- quance en tout genre. Cambrio- lages, atteintes à l’environne- ment, violences intra-familiales (d’autant plus depuis les récents confinements), nuisances sonores, lutte contre la radica- lisation ou encore harcèlement scolaire : la délinquance a plu- sieurs visages. C’est justement pour tenter d’ap- préhender tous ces phénomènes et d’imaginer des actions de lutte et de prévention que les élus duVal de Morteau ont créé ce C.I.S.P.D. il y a quelques années. “Ce comité se réunit une fois par trimestre sous l’autorité de son président Cédric Bôle. Il regroupe les élus locaux, la gen- darmerie, les services du Dépar- tement, les institutions péniten-

tiaires, les établissements sco- laires, les bailleurs sociaux, des associations… Le procureur assiste une fois par an aux réu- nions” note Marie Bonnet, l’élue en charge du C.C.A.S. qui coor- donne le fonctionnement de ce comité.

monde et où la sécu- rité n’est pas optimale. La Ville de Morteau a lancé une étude pour améliorer ce sec- teur” ajoute Marie Bonnet.

“L’amélioration du dispositif de vidéo- protection.”

Trois commissions - délinquance, jeunesse et prévention, et sécu- rité et tranquillité publique -, chacune présidée par un élu,

L’aménagement de la gare routière de Morteau est prévu cette année afin de lutter contre l’insécurité routière.

La troisième commission pré- sidée par la maire de Villers-le- Lac travaille depuis le début de l’année sur un projet spécifique, celui de la santé mentale. Les travaux du C.I.S.P.D. sur ce point ont abouti récemment à un accord avec l’association bison- tine Les Invités au Festin (psy- chiatrie citoyenne) qui vient tenir une permanence depuis début mai, deux après-midi par

fonctionnent en parallèle. “La première commission présidée par la maire de Montlebon tra- vaille actuellement à la réalisa- tion d’un dépliant d’information destiné aux victimes de violences intra-familiales” illustre Léa Guillaume, la directrice du C.C.A.S. La deuxième commission quant à elle (présidée par Marie Bon- net) a lancé en ce printemps à

semaine, dans un local mis à disposition par la Ville rue Bar- ral. “L’amélioration du dispositif de vidéo-protection dans les com-

bien des sujets transversaux qui concernent autant les villes que les campagnes. n J.-F.H.

munes est également à l’étude actuellement au sein de cette troisième commission.” La délin- quance et la sécurité sont donc

Morteau Local commercial historique à louer

Tout un pan de l’histoire commerciale mortuacienne est associé à la famille Bobillier qui remet à la location son historique local de la rue de la Gare. Un emplacement idéal au cœur de ville.

places de parking, ce magasin chaleureux de 350 m² a tous les atouts d’un local commercial d’exception. Entièrement refaits à neuf il y a quelques années, les boiseries et le parquet en chêne magnifiques ainsi que ses 8 grandes vitrines de 32 mètres linéaires en font un éta- blissement reconnaissable entre tous. “Pour peu que l’on maîtrise son activité, c’est un local fantas-

L a famille Bobillier a débuté dans le com- merce du sport en 1949. C’est en 1970 qu’ils décident d’installer leur activité avenue de la Gare à Morteau. Le magasin est tenu ensuite deux décennies par leur fils Philippe. Cela fait donc 72 années que l’activité suit le même sillon : celui de la vente d’articles de sport. “Bobby Sport s’est fait une place et un renom sans pareil dans le secteur” explique Philippe Bobillier. Mais cela va sans dire : chaque succès implique son lot de travail acharné et de choix de gestion. “Nous avions installé une belle enseigne. Je veillais à ce que

tout soit achalandé, vendeur, entretenu et propre.” Après un premier changement de locataire, le magasin La Trace avait investi les locaux au printemps 2018. Ils viennent de déménager et laissent donc

libre ces beaux locaux de la rue de la Gare, qui sont à nouveau pro- posés à la location. “Le loyer est dans les prix du marché depuis plus

tique qui se libère dans lequel il reste tant de belles histoires à écrire” assure la famille Bobil- lier. Entrepreneurs, commerçants, vous sou-

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de trente ans. Nous sommes d’ailleurs épaulés par des agences immobilières pour le remettre en location” ajoute la famille Bobillier. Situé dans l’hyper-centre actif de Morteau, sur l’axe principal traversant, à 50 mètres de 450

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Les commerçants ont rouvert leurs portes Morteau Après un mois et demi de fermeture, les commerçants de Morteau ont pu remonter le rideau et accueillir à nouveau leurs clients. L’association M.V.V. avait soigneusement préparé cette réouverture.

tion normale fin juin avec la dis- parition des jauges. Juste avant cette dernière étape, le samedi 26 juin, l’association M.V.V. organise sa traditionnelle braderie d’été dans les rues du centre-ville. “En espérant que les conditions sanitaires le per- mettront et que le beau temps sera au rendez-vous !” ajoute M.V.V.

Après un an et demi de galère, les 105 adhérents de l’associa- tion, qu’ils soient au centre-ville ou en zone commerciale, ont dés- ormais de quoi espérer de beaux jours devant eux et un bel été. “Nos commerces de proximité mortuaciens sont et seront tou- jours “tous essentiels” à la vie de la ville” ajoute l’élu. n J.-F.H.

33 cl sont éditées pour cette occa- sion” indique Martial Bournel- Bosson. Comme partout ailleurs, les commerces mortuaciens ont rouvert avec une jauge à res- pecter d’un client pour 8 m 2 . Cette limite sera augmentée avec une jauge d’un client pour 4 m 2 dès le 9 juin, avant de retrouver pour la première fois depuis mi-mars 2020 une situa-

I ls espèrent tous que ce troisième confinement sera le dernier. “Certains d’entre nous sommes rési- gnés. Pourvu que ça ne recommence pas à l’automne… ” souffle l’un des 105 adhérents deMorteauVotreVille, tout heu- reux d’avoir pu retrouver sa clientèle.

lancé le “Guide du consommer local” sur la page Facebook de l’association (“Association Mor- teau Votre Ville”). “Ce guide répertorie pour la première fois l’ensemble des commerçants adhérents à l’association. Cette cartographie nous est apparue comme nécessaire alors que l’as-

de notre commerce local” ajoute le commerçant. Pour marquer encore plus leur présence, l’as- sociation et ses bénévoles sont également présents tous les samedis matin jusqu’à la fin du mois de juin sur le marché place de l’Hôtel de ville pour présenter et proposer à la vente les chèques Morteau Cadeaux. La réouverture à peine effectuée, M.V.V. prépare déjà sa première animation pour la Fête des mères, avec l’opération “La plus pétillante des mamans”, en col- laboration avec lamaison Rième Boissons qui fêtera son cente- naire à l’automne. “Du 28 au 30 mai, les mamans se verront offrir une bouteille de limonade dans un parfum dévoilé en avant-première sur le Val de Morteau, “Pink Agrumes”. Une boisson locale, typique, historique et tellement attachante. Tout le monde a le souvenir d’un verre de “Mortuacienne” consommée dans un café ou chez les grands- parents à l’heure du goûter. Celle- ci rappellera à coup sûr de nom- breux souvenirs d’enfance. 2 000 bouteilles spéciales au format

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sociation voit son nom- bre de commerces adhérents grandir au fil des mois. Pendant le confinement, nous avons également offert la possibilité à tous les

Ce troisième confine- ment entamé le 2 avril n’avait guère permis aux commerçants mor- tuaciens de faire des affaires. Le click and

La création du “Guide du consommer local”.

commerçants adhérents de pré- senter individuellement leur commerce et la façon dont il fonc- tionnait pendant cette période” explique Martial Bournel-Bos- son, commerçant du centre-ville et membre de M.V.V. Par ailleurs, un compte Insta- gram de l’association vient de voir le jour, “il permettra de relayer les informations à une cible plus jeune qui ne se sert plus du réseau social Facebook. Celui-ci est piloté par la jeune génération des commerçants et prouvera aussi le dynamisme

collect qui les avait maintenus à flot en fin d’année dernière avant les fêtes n’a pas eu le même succès cette fois-ci. Pour- tant, aucun d’entre eux n’a baissé les bras. Certains ont aussi profité de ce mois et demi de fermeture pour remettre de l’ordre dans leurs boutiques ou faire quelques travaux d’embel- lissement. De son côté, l’associationM.V.V. n’est pas restée inactive, loin de là. Au cours du mois d’avril, son animatrice Sylviane Bideaux et ses bénévoles ont

sur le marché du pellet. “Le granulé bois est écologique car il n’intègre pas le moindre pro- duit chimique. La compression des pellets est rendue possible grâce à la lignite et à la résine contenues dans le bois. Le taux d’humidité de nos granulés est stabilisé autour de 7 %, ce qui entraîne un faible taux de cendres dans les chaudières” détaille Gilles Denizet, le direc- teur du site de Levier. Les granulés produits ici sont vendus en sacs ou en vrac sur le site de Levier, dans la plu- part des grandes surfaces généralistes et de bricolage de la région, dans les jardine- ries ainsi que dans les sta- tions-service du groupe Thé- venin-Ducrot, propriétaire de Haut-Doubs Pellets depuis février dernier. l 4 rue du Levant - LEVIER Pour commander : Tél. 03 81 49 16 45 contact@hd-pellets.com www.hd-pellets.com

V aloriser au mieux la filière bois régionale, c’est tout l’intérêt de la démarche initiée par la société Haut-Doubs Pellets (groupe Thévenin-Ducrot), le principal fabricant régional de pellets, ces granulés bois destinés au chauffage domestique. “Le pel- let est l’illustration parfaite d’une bonne valorisation de la filière bois. La sciure et les plaquettes de bois que nous utilisons pour fabriquer nos granulés proviennent intégra- lement des scieries de la région” note Emmanuel

Ducrot, le dirigeant. Écologiquement performant de par son origine 100%natu- relle et 100 % locale, le granulé est également économique- ment intéressant. “C’est un produit très compétitif dans la mesure où c’est l’énergie de chauffage la moins chère du marché” ajoute M. Ducrot. Dans son usine entièrement automatisée de Levier, Haut- Doubs Pellets produit chaque année 60 000 tonnes de gra- nulés bois. Le produit est cer- tifié DIN +, la principale et la plus exigeante norme existant

Emmanuel Ducrot (à gauche),

Opération spéciale pour la Fête des mères avec la sortie de cette édition spéciale de la limonade la Mortuacienne.

dirigeant de la société Théve- nin-Ducrot, et Gilles Denizet, directeur du site de Levier.

V A L D E M O R T E A U

La résidence services accueillera ses premiers seniors à l’automne Les Fins

L’A.D.A.P.E.I. occupe encore le bâtiment pour quelques mois avant de laisser place à la toute première résidence services seniors ouverte par l’A.D.M.R. du Doubs. Deux autres suivront dans le secteur de Besançon.

des questions d’isolement, de confort ou qui ressentent un relâ- chement du lien social et qui sou- haiteraient retrouver une certaine stimulation et favoriser les échanges. Cette résidence est le maillonmanquant entre le domi- cile historique et l’E.H.P.A.D. Pour l’A.D.M.R., ce concept déve- loppé aux Fins est une première en France.” L’A.D.M.R. s’appuiera évidem- ment sur son savoir-faire et son réseau de salariés pour apporter des services complémentaires aux résidents (portage de repas, ménage, blanchisserie, télé-assis- tance…). Un espace commun convivial d’une centaine de mètres carrés est aménagé dans cette résidence pour l’instant baptisée “Les Balcons du Val”. Au chapitre des tarifs, l’A.D.M.R. annonce “ un loyer maximal de 1 800 euros par mois, mais en fonction de la situation person- nelle de chaque résidence, la moyenne se situera plutôt entre 1 200 et 1 800 euros” précise le directeur fédéral. Ce projet des Fins servira en quelque sorte d’étalon pour l’as- sociation d’aide à domicile qui emploie un millier de salariés dans le Doubs, pour 7 200 clients. C’est en effet sur la base de cette première réalisation que deux autres projets ont vu le jour plus

L’ A.D.M.R. touche (enfin) bientôt au but. L’ou- verture de sa résidence services réservée aux seniors sur la commune des Fins sera effective “en octobre pro- chain” indique Willy Cadet, le directeur fédéral de l’A.D.M.R. du Doubs. L’épilogue d’un très long feuilleton démarré il y a huit ans quand l’ancienne muni- cipalité des Fins a décidé de lan- cer ce projet. Quelques déboires et retards

plus tard, c’est finalement l’A.D.M.R. qui a pu racheter ce bâtiment offrant une vue impre- nable sur le Val de Morteau, où 14 logements équipés, de 43 mètres carrés chacun, seront mis à la disposition des seniors du secteur. “Il ne s’agit pas d’une résidence médicalisée ou d’un E.H.P.A.D . préciseWilly Cadet. Cette résidence a été pensée pour les personnes d’un certain âge, autonomes, qui sont désireuses de quitter leur logement pour

Willy Cadet, le directeur fédéral de l’A.D.M.R. du Doubs.

récemment. Le premier au cœur de Besançon monté en partena- riat avec le Crédit Agricole Franche-Comté. “Il s’agit d’une résidence services senior avec 26 logements, tous différents, d’une surface de 35 à 65 m² en cours de réalisation à l’arrière du siège régional du Crédit Agricole, rue Courbet à Besançon. C’est le Cré- dit Agricole qui réalise les tra- vaux et nous en assurerons l’ex-

ploitation. Cette seconde rési- dence ouvrira ses portes en juil- let 2022” révèle Willy Cadet. Une troisième réalisation est en cours de préparation, toujours à Besançon mais au cœur du nouveau quartier Viotte, menée cette fois en partenariat avec l’opérateur immobilier S.M.C.I. “26 logements également, qui donneront tous sur la Citadelle. L’A.D.M.R. y sera locataire exploi-

tant. Les tarifs pratiqués àBesan- çon seront les mêmes qu’aux Fins” précise le directeur fédéral. “Ces trois projets qui s’étalent sur trois ans marquent aussi le virage stratégique pris par l’A.D.M.R. du Doubs” ajoute-t- il. La fédération du Doubs réflé- chit en effet à reproduire ce concept dans les principaux cen- tres-bourgs du département. n J.-F.H.

La future résidence services senior des Fins est provisoirement occupée par l’A.D.A.P.E.I. qui rénove actuellement son foyer-logement de Morteau.

Votre Bricomarché vous propose : 1 - La carte “petits travaux” bricolage et jardinage À partir de maintenant, bénéficiez de la carte “petits travaux” bricolage et jardinage. Il s’agit d’une carte prépayée qui vous permet d’accéder à une réduction sur la prestation d’un artisan du Haut-Doubs, confirmé en plomberie par exemple, menuiserie, jardinage… 2 - Livraison à domicile en France et en Suisse Votre magasin Bricomarché livre vos achats à domicile, en France et en Suisse, si vous ne pouvez pas les transporter. C’est vrai pour les commandes volumineuses comme un salon de jardin, des matériaux, sacs de pellets, etc. 3 - Location d’outillage à la journée Vous avez besoin d’une tondeuse, d’une perceuse, d’un taille-haie, d’une disqueuse… de petit outillage pour vos travaux ? Rendez-vous dans votre magasin Bricomarché à Morteau pour louer le matériel dont vous avez besoin (15 euros par jour). Grâce à son partenariat avec Loxam, vous pouvez même louer une minipelle ! 4 - Alimentation pour animaux Vous êtes attentif au régime alimentaire de vos animaux de compagnie ? Rendez-vous au rayon animalerie de votre magasin Bricomarché. On y trouve d’ailleurs tout le nécessaire pour les poules. Dans les prochains mois, il s’ouvrira en plus à l’apiculture. 5 - Carte de fidélité pour les pros Bricomarché Morteau a créé une carte de fidélité pour les professionnels. Après dix passages en caisse, l’artisan bénéficie d’une remise de 10 % sur ses achats du jour.

Bricomarché Morteau fait le plein de nouveautés Publi-information Jeunes et dynamiques, Cyril et Vanessa Bezault apportent leur enthousiasme au magasin Bricomarché de Morteau dont ils viennent de prendre la gérance. Le couple de mousquetaires met en place des nouveaux services pour le confort de leurs clients. Un vrai commerce de proximité !

s’étend sur 1 200 mètres carrés auxquels s’ajoute le dépôt de 900 mètres carrés. Tout au long de l’année, le client qui entre dans le magasin trouve le matériel néces- saire pour réaliser des travaux intérieurs et/ou extérieurs, décorer son habitation, y créer des ambiances chaleureuses en choi- sissant les luminaires adaptés. Bricomarché Morteau, c’est une diversité de produits de qualité proposés à des prix compétitifs. Mais c’est aussi des conseils appor- tés aux clients par les 11 collabo- rateurs de l’enseigne indépen- dante. “L’accueil et le contact avec le client sont essentiels dans notre magasin. Nous voulons recréer un esprit de quincaillerie, où on aide le client à trouver le bon produit. Et s’il n’est pas en magasin, nous le commandons. Nous sommes un commerce de proximité au sens le plus noble” explique Vanessa Bezault. L’attention portée au client passe par plusieurs nouveaux services qui visent à leur faciliter la vie comme le paiement 3 ou 4 fois sans frais. Mais ce n’est pas tout ! Il y a beaucoup d’autres avantages à vous rendre dans votre Brico- marché de Morteau pour vos tra- vaux. n

C yril et Vanessa Bezault ont quitté les Alpes pour s’ins- taller dans le Val de Mor- teau où ils démarrent une nouvelle aventure professionnelle dans la grande distribution. Le couple vient de prendre la suite de

Franck et Bénédicte Michaud à la tête dumagasin Bricomarché situé dans la zone commerciale Les Fins- Morteau, à deux pas d’Intersport. D’un tempérament entreprenant, le binôme de “mousquetaires” a des idées plein la tête pour appor-

ter à Bricomarché un dynamisme nouveau, et des services innovants au client. “Nous avons renouvelé les collections, modifié l’organisa- tion dumagasin” annoncent Cyril et Vanessa Bezault. La surface de vente du Bricomarché deMorteau

Cyril et Vanessa Bezault, les nouveaux gérants de Bricomarché Morteau, entourés de leur équipe.

2, route du Pré des Combes 25500 LES FINS www.bricomarche.com Tél. : 03 81 67 18 90

LES F I NS - MORTEAU

V A L D E M O R T E A U

Des habitants inquiets des conséquences du déploiement de la 4 G La multiplication des antennes-relais de téléphonie mobile sur le Haut-Doubs pousse une frange de la population à entrer en résistance en créant des collectifs réclamant davantage de transparence et de concertation. Grand'Combe-Chateleu

L a 4 G : facteur de pro- grès ou surenchère d’ondes électromagné- tiques ? Si personne ne semble contester les avantages de la fibre, certains s’interrogent sur les nuisances induites par la couverture 4G sur le territoire. “En découvrant par hasard le projet d’installation d’une antenne-relais sur l’aire de pique- nique du Côtard, on a décidé de monter le collectif “Protégeons notre village” , explique Gaël Letoublon qui vit à seulement quelques encablures du site. Avec Séverine son épouse, ils voient plutôt d’un mauvais œil cette promiscuité. “Il y a le volet sanitaire et écologique. On n’a guère envie de se retrouver bom- bardé d’ondes électromagnétiques A u hameau de Derrière-le- Mont sur la commune de Montlebon, ce n’est pas une, mais deux antennes qui pourraient être installées avec un relais hertzien à la croix du Vion Billard pour renvoyer le signal à une antenne plantée dans le vallon sur du terrain privé. “Le collectif a été formé suite à la découverte fortuite du panneau de déclaration de travaux de la seconde antenne. On est allé voir le propriétaire du terrain qui ne voit que des intérêts d’avoir de la 4 G” , explique Jean-Pierre Boillot, habitant de Derrière-le- Mont, pas du tout enthousiaste

L’emplacement du Côtard a fina- lement été abandonné par l’opé- rateur S.F.R. en novembre 2019 suite au refus de la commune qui dénonçait, elle aussi, l’impact paysager d’une antenne à cet endroit. “En tant qu’élu, on peut

tout comme on peut s’interroger sur l’intérêt de partager toujours plus de données, de les stocker dans des datas centers particu- lièrement énergivores.” Le couple Letoublon et les mem- bres du collectif dénoncent aussi

Les représentants des collectifs de Grand’Combe et de Derrière-le-Mont réclament plus d’informations et de concertation avant l’installation de nouvelles antennes mobiles.

les opérateurs. À Grand’Combe, certains mutualisent et pas d’au- tres. Pourquoi ne pas aller plus loin dans la démarche ? Ce qui éviterait peut-être d’avoir à ins- taller de nouvelles antennes- relais” , suggère Alain Billod. Cet agriculteur membre du col- lectif craint également les effets des ondes électromagnétiques sur le bétail sachant que la thé- rapie préconisée passe par l’em- ploi d’antibiotiques. “C’est une

atteinte au bien-être animal et humain. On s’inquiète vraiment du surenchérissement des émis- sions d’ondes.” Sur la question du manque d’information, le maire se défend d’avoir caché quoi que ce soit. “Tout est écrit dans les comptes rendus du conseil. On en parle aussi dans le bulletin. Le collectif a été reçu en début d’année. Il n’y a pas de cachotteries.” n F.C.

dernier. On a signé une conven- tion avec S.F.R. en précisant bien qu’il s’agissait de 4 G” , confie Jean-Pierre Frigo, le maire de Grand’Combe-Chateleu. Ce nouvel emplacement ne convient pas non plus au collectif qui le trouve trop proche des habitations et des réservoirs. Il s’étonne aussi d’avoir appris la nouvelle en lisant le bulletin municipal sorti en janvier der- nier. “Quand l’État a lancé le NewDeal mobile en 2018, il était déjà question d’encourager la mutualisation des moyens entre

l’impact paysager de ces antennes-relais. “N’ou- blions pas que Grand’Combe fait désor- mais partie des petites cités de caractère, pour- suit Gaël Letoublon qui avait rencontré le maire et les nouveaux conseil-

contester un emplace- ment uniquement sur le volet urbanisme. La recherche d’un autre site plus intégré a finale- ment abouti au Bois Report à proximité des réservoirs. Ce lieu est accessible et offre aussi

“Il n’y a pas de cachotteries”

répond Jean- Pierre Frigo.

lers municipaux en mai 2019. À l’issue de cette réunion, le maire nous avait annoncé qu’il nous tiendrait informé de toute avan- cée ou changement concernant la couverture 4 G.”

l’avantage d’un branchement électrique. Il s’agira d’une antennemutualisée entre les qua- tre opérateurs. Cette proposition a été validée à l’unanimité par le conseil municipal en septembre S.F.R. en sachant bien que cela ne fera que retarder l’échéance” , annonce Nicolas Rognon, autre membre du collectif. Il s’étonne qu’on puisse ainsi s’implanter de façon aussi visible dans une com- mune où les règles d’urbanisme sont très strictes. Comme à Grand’Combe, le col- lectif déplore un manque d’infor- mation et se dit prêt à une concer- tation pour trouver un emplacement plus discret et sécurisant. “À la place du Vion Billard, nous suggérons volontiers le Mont Gaudichot.” À la mairie, on suit de près cette affaire sans négliger les interro- gations de la population comme l’explique Catherine Rognon, maire de Montlebon. “J’ai reçu le collectif. On a envoyé des cour- riers à la préfecture, à l’associa- tion des maires de France, à une société spécialisée dans les émis- sions d’ondes électromagné- tiques pour en savoir davantage. On attend les réponses des uns et des autres. Lors de la dernière séance du conseil, tous les élus ont émis un avis défavorable au nouveau positionnement de l’an- tenne de la Croix du Vion Billard proposé par S.F.R. Elle serait encore plus visible qu’avant. Rap- pelons aussi que le déploiement de la 4 G s’inscrit dans le cadre d’un accord entre le gouverne- ment et les opérateurs. La loi nous est imposée.” n

Contact du collectif “Protégeons notre village” : antennegcc@gmail.com

Le collectif Derrière-le-Mont tente un recours gracieux

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à l’idée de vivre à proximité de ce pylône. Le collectif a jugé utile de prendre le pouls de la population sur cette question. Il a donc lancé une péti- tion pour recueillir 78 signatures défavorables à ces antennes dans ce hameau d’une centaine d’habitants. La pétition a été trans- mise à la mairie, à la préfecture, et à destination d’Annie Gene- vard, députée de la circonscrip- tion. “On sait aujourd’hui que l’an- tenne du Vion Billard n’est toujours pas autorisée contrai- rement à celle du bas pour laquelle on a engagé un recours gracieux auprès de l’opérateur

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Le collectif de Derrière-le-Mont a engagé un recours gra- cieux contre S.F.R. pour contester l’emplacement de l’an- tenne qui sera installée à l’emplacement de la barre rouge.

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V A L D E M O R T E A U

En bref…

La Ville lance ses premières voies cyclables Morteau

l Racontotte Le numéro 116 de La Racon- totte, la revue nature et tra- ditions comtoises est sorti avec une belle reproduction du peintre Paul Decrind en couverture. En vente 6 euros chez les marchands de jour- naux. l Bijoux À découvrir du 5 au 20 juin au Château Pertusier de Mor- teau, une exposition de bijoux, horloges, savoir-faire horloger du Haut-Doubs avec des perles de Tahiti, par le créateur mortuacien d’origine tahitienne Emmanuel Faaitoa. Ouvert tous les jours de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures Entrée libre. l Fleurissement Organisé par la Ville de Mor- teau, le concours des jardins, fenêtres et balcons fleuris se fera comme l’an dernier sans inscription préalable. Il suffit d’embellir ses extérieurs pour participer. Le jury se réunira en juillet pour parcourir toutes les rues de la ville et désigner les lauréats qui seront contac- tés à la suite de cette visite.

Les deux premiers aménagements concerneront la rue de la Louhière et l’avenue Charles de Gaulle, deux artères qui convergent vers le lycée. Le début d’un plus vaste plan dédié aux mobilités douces.

L a création de voies cyclables rue de la Lou- hière et avenue de Gaulle sera réalisée en ce mois de juin à Morteau. Une bande cyclable de part et d’autre de ces deux artères du centre- ville. Ces travaux sont la pre- mière étape d’une plus ambi- tieuse politique en faveur des mobilités douces que la muni- cipalité de Morteau a souhaité initier. “Les travaux qui seront réalisés en juin consistent à créer

vélos vers la gare. Nous consa- crons 60 000 euros à ces premiers investissements” développe Cédric Bôle, le maire de Mor- teau. Si ces deux premières opérations s’avèrent concluantes, l’opération pourrait être reproduite dans d’autres rues de la ville. La créa- tion de ces deux bandes cyclables aura un autre avantage : la réduction de la vitesse des véhi- cules, liée au rétrécissement de la chaussée de ces deux voies,

et notamment la rue de la Louhière où les excès de vitesse sont fré- quents. La dynamique est lancée et le maire de Morteau l’affirme : “Dans les années à venir, nous continuerons à

des voies cyclables, c’est- à-dire des bandes maté- rialisées sur la chaussée, et réservées aux vélos. Il ne s’agit pas de pistes cyclables à proprement parler comprenant une séparation avec la

Une nouvelle passerelle cyclable enjambant le Doubs.

La rue de la Louhière sera une des premières concernées par l’aménagement de voies cyclables.

munes de Morteau et de Mon- tlebon travaillent de concert avec la communauté de com- munes du Val de Morteau pour finaliser cette année également la création d’une voie cyclable entre les deux communes, “avec la création programmée d’une passerelle enjambant le Doubs entre la Serac et le stade. Cette autre phase de travaux se dérou-

lera au printemps prochain” pré- cise le maire-président. Autre projet mortuacien : le ren- forcement des cheminements piétons dans la ville, avec une signalétique appropriée qui indi- quera les distances à pied entre différents secteurs de la ville afin de “montrer que tout est accessible facilement à pied au centre-ville” note M. Bôle. L’ap-

partenance de Morteau au réseau national des “Petites villes de demain” permettra à la Ville d’obtenir des finance- ments publics complémentaires pour mener à bien ces projets de mobilités douces, à travers un plan d’investissement qui sera étalé sur plusieurs années. n J.-F.H.

chaussée. Nous devons nous adapter à la configuration et à la largeur des deux rues que nous avons ciblées pour démar- rer. Cette première opération sera complétée par l’installation de plusieurs accroche-vélos dans la ville et d’un petit parking à

développer le réseau cyclable à Morteau, c’est une tendance de fond. Il faut impérativement don- ner plus de place aux mobilités douces qui comprennent aussi les déplacements piétons.” Parallèlement à ce chantier purement mortuacien, les com-

“On est toujours dans l’attente d’un arrêté de protection” Soucieux de préserver cette spécificité jurassienne que sont les affleurements rocheux détruits parfois sans discernement par les aménageurs et les agriculteurs, le collectif “Pour les paysages du Massif Jurassien” continue à faire pression pour obtenir un cadre juridique beaucoup plus protecteur. Entretien avec Guy Pourchet, porte-parole du collectif. Environnement Concours photo sur les affleurements rocheux

destruction d’affleurements rocheux. Cela représente aujourd’hui 91 dossiers. Pour autant, on continue à faire des signalements à la D.D.T. ou à l’Office Français pour la Biodi- versité (O.F.B.) sans avoir de retour. On sait pertinemment que certains travaux sont réa- lisés sans autorisation. On vou- drait que ces demandes préalables soient chit dans ce sens mais en limi- tant la diffusion des informations aux seuls membres de la com- mission regroupant tous les acteurs concernés par le sujet. On réclame une publicité, ce qui signifie rendre publiques les interventions sur ces milieux sensibles. Cela viendrait com- pléter le dispositif existant. Càd : Cela signifie qu’il reste encore des choses à amélio- rer ? G.P. : Tout à fait. On s’interroge par exemple sur l’appréciation qualitative des travaux. Il y a très peu de refus dans les demandes et beaucoup d’avis avec des préconisations dans le publiques, affichées ou consultables comme un permis de construire ou une déclaration de travaux. On sait que l’administration réflé-

choix de la date qui peut être flexible selon les conditions cli- matiques, sur la profondeur de l’intervention limitée à la surface du terrain. Si celui qui effectue le chantier déroge aux préconi- sations, on n’est pas certain qu’il puisse être poursuivi avec cette déclaration de travaux, sauf s’il détruit l’habitat d’une espèce

C’ est à dire : Quel bilan peut-on tirer aujourd’hui de l’évolution de

destruction d’habitats d’espèce protégée qui feront l’objet de sanctions. Càd : Le collectif fait des émules ? G.P. : Il comprend maintenant deux antennes dans le Doubs et le Jura.On dissocie les territoires dans un souci de proximité en sachant aussi que les arrêtés de protection d’habitats naturels s’appliquent uniquement à l'échelle départementale. n Propos recueillis par F.C. Le Collectif pour les Paysages du Massif jurassien et Jura Nature Environnement organi- sent ce printemps, jusqu’au 30 juin, le concours “A’fleur de roche” afin de valoriser la richesse, la beauté et la diversité des affleurements rocheux et leur intérêt dans le paysage ainsi que leur importance pour la bio- diversité. Les photos doivent s’inscrire dans trois catégories : flore, faune et paysage. Toutes les informations sur le site : https://www.jne.asso.fr/ n

la réglementation adoptée en octobre 2019 sur l’usage du casse-cailloux ? Guy Pourchet : Depuis cette

date, rappelons qu’il faut déposer une demande préalable à la Direction Départementale des Territoires (D.D.T.) avant toute

protégée. C’est pour- quoi on insiste pour avoir un arrêté de pro- tection des affleure- ments rocheux.Àpartir de là, la demande de travaux devient une obligation. En 2020,

“56 contrôles ont été menés suite à des signalements.”

l’O.F.B. a dressé huit constats de retournement de prairie en zone Natura 2000 et la moitié ont fait l’objet de poursuites. L’approche qualitative permet de mesurer les conséquences sur la biodiversité après les travaux. On demande un atelier bilan qui soit fait sur le terrain avec tous les acteurs. Càd :Avez-vous des informa- tions sur les contrôles ? G.P. : En 2020, 56 contrôles ont été menés suite à des signale- ments. Cela représente en sur- face 34 hectares d’affleurement rocheux. C’est loin d’être anodin. Sur tous ces contrôles, il y a eu seulement deux cas avérés de

“On vou- drait que toutes les demandes de travaux sur les affleure- ments rocheux soient rendues publiques”, observe Guy Pourchet, porte-parole du collectif pour les paysages du massif jurassien.

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