Journal C'est à dire 239 - Janvier 2018

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15 janvier 2018 N° 239

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Le chalet de la discorde. Après avoir essuyé plusieurs refus pour régulariser la situation de son chalet construit sans permis dans les bois à Montlebon, Gilbert Garnache a redéposé un nouveau permis. Le retraité ne désarme pas. (page 4) Annie Genevard monte en grade. La députée du Haut-Doubs désormais vice-prési- dente de l’Assemblée nationale a été propulsée numéro 3 du parti Les Républicains. Interview. (page 12) Les 50 ans de la montre à quartz. L’invention est suisse et elle a bouleversé le monde de l’horlogerie. On dit parfois que le quartz a signé l’arrêt de mort de l’horlogerie française. Débat. (pages 24 et 25) Rien ne va plus à Consolation. Le divorce est consommé entre l’association Artisans de Paix et la fondation du site de Consolation. L’affaire est devant les tribunaux. (page 34)

(Le dossier en pages 19 à 21)

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Les démarches sur Internet à la portée de tous à Morteau

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les vœux optimistes du préfet du Doubs

ÉDITORIAL

Miracle On peut appeler cela le miracle suisse. On le verra dans le dos- sier que l’on consacre ce mois- ci au sujet, l’économie de nos voisins suisses semble repartir de plus belle et les perspectives en matière d’emploi sont à faire pâlir de jalousie le ministère de l’Économie français. Imaginons : tandis que la France traîne com- me un boulet un taux de chô- mage qui frôle encore les 10 %, même si la courbe semble - enfin - s’être inversée durablement, la Suisse caracole en tête des bons élèves avec un minuscule 3,2 % de chômage et mieux, annonce pour cette année une baisse à 2,9 %, puis 2,8 % pour 2019. Autant dire le plein-emploi. Dans le Haut-Doubs frontalier, il est de tradition de rester prudent et de ne pas se réjouir trop vite, sachant que la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du mois suivant sur le plan de l’activité industrielle, horlogère notam- ment. Néanmoins, on sait que si l’emploi repart à la hausse côté suisse après deux années de relatives incertitudes et de tas- sement des ventes horlogères, le bénéfice en sera direct pour l’économie frontalière. Le redres- sement de l’économie à l’échel- le mondiale, notamment tiré par la Chine, devrait en plus, selon les experts helvétiques, durer dans le temps, et se conjuguer avec une nouvelle dépréciation du franc suisse. Si le travailleur frontalier ne regarde pas plus loin que son porte-monnaie, il ver- ra bien sûr dans cette dernière prévision une mauvaise nouvel- le car quelques points perdus en défaveur du franc suisse dans le taux de conversion euro-franc suisse et c’est une baisse immé- diate de pouvoir d’achat pour ces salariés pendulaires. Mais si on élargit le spectre, on notera que la dépréciation du franc suis- se a un effet positif immédiat sur les exportations suisses à l’étran- ger, et, à plus long terme, un impact direct sur les embauches, donc le maintien de l’emploi et partant, l’activité générale du Haut-Doubs qui, du côté de ses entreprises locales semble éga- lement amorcer l’année 2018 sous de bons auspices. Meilleurs vœux à tous. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2018 Crédits photos : C’est à dire, L. Cheviet, Fédération Horlogère, C. Stiefvater, Swatch Group, Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

U n nouveau service entre en fonction à la M.J.C. de Morteau le 16 janvier avec l’inauguration d’un nouveau “Point Relais Informatique”. “Ce nouveau service permet aux admi- nistrés de la communauté de communes du Val de Morteau qui n’ont pas d’accès à Inter- net de faire leurs démarches administratives en ligne. Ils seront accompagnés des agents du Centre médico-social, de la M.J.C. ou du C.C.A.S. de Mor- teau. L’objectif de ce nouveau service est de lutter contre la frac- ture numérique” développe Léa Guillaume, la directrice du C.C.A.S. La M.J.C. centre social de Morteau organisera dans un premier temps des permanences pour guider les personnes tous les mardis et vendredis. “Après un bilan que l’on dressera au bout d’un trimestre, on pourra éven- tuellement proposer ce service

en accès libre afin que les usa- gers puissent utiliser l’ordinateur, le scanner ou encore l’impri- mante” ajoute la responsable. Ce service mis en place par les services sociaux mortuaciens en lien avec la Ville et la C.A.F. est gratuit. Pour en bénéficier, il faut néanmoins prendre rendez-vous à la M.J.C. (03 81 67 04 25). Le C.C.A.S. pourrait proposer dans un second temps un accompagnement pour les per- sonnes de plus de 70 ans qui souhaiteraient s’initier aux joies des démarches sur Internet depuis leur domicile. “De plus en plus de formalités ne se font plus que par Internet, comme les déclarations U.R.S.S.A.F. ou les chèques emploi-service. Les usa- gers n’ont pas toujours d’ac- cès Internet ni même d’ordina- teur ou de tablette. Ce nouveau service répond à un réel besoin.” n

L a “positive attitude” était de rigueur dans les salons de la préfecture du Doubs le 4 janvier dernier au moment où Raphaël Bartolt, préfet du Doubs, présentait ses vœux aux personnalités. Cédric Bôle, Denis Leroux, Jean-Marie Biné- truy, Annie Genevard… Le Haut-Doubs avait largement répondu présent à l’invitation. Dans son allocution, le préfet n’a pas manqué de se félici- ter du fait que “la croissance revient enfin à un niveau suf- fisant pour créer de l’emploi. En 2017, le nombre d’emplois créés dans le secteur privé a progressé de 2,2 % dans le Doubs. Augmentation plus for- tement marquée dans notre département que dans les autres départements de la région, notamment du fait d’une augmentation forte de l’intérim, + 36,2 % sur un an. Le secteur de la construction a recom- mencé lui aussi à recréer des emplois dès le second semestre (+ 0,2 %). Cette tendance devrait s’accentuer car les mises en chantier dans le Doubs ont augmenté de 45 %, passant de 2 000 à presque 3 000” a-t-il développé. Conséquences immédiates sur le taux de chô- mage, en net recul dans le Doubs. “Les données arrêtées à fin novembre font apparaître pour notre département une baisse de - 5 % des deman- deurs d’emploi inscrits en caté- gorie A, et le nombre de deman- deurs d’emploi de moins de 25 ans reste fortement orienté à la baisse, - 15 % sur un an.” Le taux de chômage dans le

Le représentant de l’État dans le Doubs a présenté ses vœux aux personnalités le 4 janvier dernier.

département passe sur ainsi un an de 9,1 % à 8,4 %, et res- te inférieur au taux national (9,2 %). Sur le plan de la sécurité inté- rieur, le préfet du Doubs a noté un nombre de faits de délin- quance qui a globalement conti- nué à baisser, “certes de maniè- re moins importante que l’an- née 2016 où nous avions constaté près de 2 000 faits en moins.” S’agissant de la sécu- rité routière, hélas, “compte tenu d’un mois de septembre tragique avec 11 décès” , le bilan de la mortalité est identique à celui de l’année précédente, avec 35 décès, mais il s’ac- compagne d’une baisse conti- nue des accidents et des bles- sés “qui démontre que les ser- vices de police et de gendar- merie sont bien présents sur les bords des routes” a souli- gné le représentant de l’État. n

L’arrivée de Buffalo Grill

à Morteau est confirmée

D ans notre précédente édi- tion, nous révélions la pro- bable installation d’un res- taurant Buffalo Grill à Morteau. Cette information est officielle- ment confirmée. Ce restaurant de 170 places assises se situe- ra sur la zone commerciale de Morteau dans un nouveau bâti- ment qui sera construit entre le bâtiment F.N.A.C. et le bâtiment Orchestra-Onz-Act. Le dépôt du permis de construire doit être effectif fin janvier. “Si tout se pas- se normalement, l’ouverture est prévue au début du second semestre 2018, soit en septembre ou en octobre” informe le por-

Le Buffalo Grill sera construit entre les bâtiments F.N.A.C. et Orchestra.

teur de projet. L’arrivée d’un Buf- falo Grill à Morteau s’accom-

pagnera de la création d’emplois. “Il y aura entre 15 et 17 salariés.” Ce restaurant qui sera conçu selon le nouveau standard de l’enseigne Buffalo Grill sera géré soit par un franchisé Buffalo indé- pendant, soit directement par l’enseigne en gestion intégrée. Pour Morteau, ce sera le premier restaurant à thème à enseigne nationale. Autre nouvelle sur le front du commerce et de l’emploi local, l’enseigne Darty doit ouvrir ses portes le mercredi 7 février, dans le bâtiment F.N.A.C., entre la F.N.A.C. et Intersport, dans des locaux de 600 m 2 (avec les réserves). Six personnes et un directeur seront embauchés pour l’occasion. Darty proposera tou- te sa gamme de produits en termes de télé, son, informatique, électroménager, téléphonie et multimédias. Les livraisons seront gérées depuis la plate-forme Dar- ty de Besançon. “Le service Dar- ty sera le même que celui dont bénéficient les clients Darty des grandes villes” annonce le por- teur de projet. n

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Le chalet de la discorde Montlebon L’existence d’un petit chalet d’agrément construit au milieu des bois sans autorisation préalable n’est pas du goût de la mairie de Montlebon. Son créateur souhai- te régulariser le permis afin d’en faire un refuge ouvert à tous les skieurs et promeneurs.

té s’affaire alors à la construc- tion au milieu des sapins de cet- te bâtisse en bois d’une ving- taine de mètres carrés, dans la plus pure tradition archi- tecturale locale. L’idée de départ est de donner à sa famille un lieu de rassemblement et d’agré- ment pour les belles journées d’été ou les hivers enneigés. La parcelle de la Saule est située sur le parcours de la G.T.J. de ski de fond. Le résultat est séduisant, l’en- semble s’intègre parfaitement à cet environnement boisé. Pro- blème : le propriétaire des lieux ne dépose pas de permis de construire… “Comme on trouve partout de ces petites construc- tions dans les bois et qu’elles res- tent en place, je me suis lancé sans même imaginer les consé- quences” argue M. Garnache. Contrairement à d’autres constructions de ce type qui avaient été faites en dehors de toute autorisation officielle, cet- te fois, la mairie de Montlebon a rapidement réagi en deman- dant à M. Garrnache de remettre le terrain dans son état initial. N’imaginant pas détruire le fruit de ce travail qui a occupé le retraité pendant plusieurs mois, ce dernier a tenté de jouer l’apai- sement en proposant de régu- lariser la situation a posteriori , ce que la loi lui permettrait de faire. “Le Code de l’urbanisme permet régulariser les choses

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L’ affaire est entre les mains de la justice mais les deux par- ties auraient préfé- ré ne pas en arriver là. L’histoire commence en 2014 quand Gilbert Garnache, pro-

priétaire d’une petite parcelle de forêt au lieu-dit la Saule, entre le Meix-Musy et le Gardot, a l’idée d’édifier sur son terrain un petit chalet, “comme on en rencontre souvent dans les forêts du Haut-Doubs” dit-il. Le retrai-

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dans le cas d’un refuge ou de l’aménagement d’un terrain de sport. J’ai donc monté un per- mis de construire en ce sens” raconte le propriétaire. Rien n’y a fait : les quatre permis suc- cessifs qu’il a déposés ont été rejetés par la mairie qui refu- se de considérer la construction comme un refuge. Face au refus réitéré des auto- rités municipales, Gilbert Gar- nache a réagi au début du mois de décembre en dressant une barrière sur la piste de ski de fond, obligeant les skieurs à déchausser et à contourner la parcelle. “Après plusieurs dis- cussions avec la mairie de Mont- lebon, nous étions persuadés que l’affaire allait se résoudre, mais il n’en est rien. On s’est donc vu obligés de riposter en barrant l’accès à la G.T.J. C’est domma- ge, mais c’est le dernier moyen que l’on a pour se faire entendre.” Dans un courrier adressé à Gil- bert Garnache le 8 décembre dernier, la maire de Montle- bon Catherine Rognon explique “qu’après m’être rendue en sous- préfecture de Pontarlier et après consultation des services de la Direction départementale des territoires, cela paraît très dif- ficile de régulariser la situation.” La dernière mouture du permis de construire déposé par Gilbert Garnache, qui se base sur le plan d’occupation des sols de la com- mune autorisant les terrains de loisirs, a fait l’objet d’un recours au tribunal administratif de Besançon. “Le juge donnera son avis. Je respecterai sa décision” commente Catherine Rognon (voir plus loin). De son côté, Gilbert Garnache qui a déposé un cinquième per- mis, se dit prêt “à aller jusqu’au bout. C’est un réel plaisir de

a été contraint à la démolition (et le tas de bois qui gît toujours en atteste encore aujourd’hui), l’autre s’est vu obligé de payer, depuis le jugement des tribu- naux, une astreinte quotidien- ne à l’État pour non-respect d’une décision de justice. Gilbert Garnache veut à tout prix évi- ter ces deux extrémités. n l’intérêt général” Catherine Rognon, maire de Montlebon, se serait bien pas- sée de cette affaire. La premiè- re magistrate dit vouloir s’en remettre à la justice. “Je laisse le recours de M. Garnache aller au bout et je me retrancherai strictement derrière l’avis du juge. J’appliquerai ce qu’on me demande d’appliquer. Je n’ai vraiment aucun grief contre M. Garnache que je ne connaissais pas avant cette histoire. Quand il a construit, il devait savoir qu’il était hors la loi, maintenant, il tente de régulariser la situation. Je respecte le fait qu’il ait fait un recours en justice et je peux tout à fait comprendre qu’il ait un réel attachement vis-à-vis de ce lieu. Désormais, il faut donc attendre que le juge statue. Mon rôle de maire, c’est que tout le monde puisse vivre en harmonie. Cela implique de ne pas faire de favo- ritisme, pour quiconque.” n La réaction du maire “Je suis là pour défendre

savoir que des gens peuvent venir se détendre là-haut. Tout le mon- de y est le bienvenu. Cet équi- pement de la Saule est gratuit, il n’a pas coûté un sou au contri- buable et tout le monde pourra venir en profiter dès que j’aurai les autorisations. Je pense que beaucoup de communes sou- haiteraient un tel cadeau” argu- mente Gilbert Garnache tou- jours aussi déterminé. Et même quand il se prend à envisager le pire scénario pour lui, l’obli- gation de démonter, il reste com- batif : “Même s’ils me le font démonter, je ne regretterai jamais de l’avoir fait. Cet endroit est un petit paradis pour tous ceux qui y sont déjà allés. Pourquoi vou- loir le supprimer ?” Au final, c’est la justice administrative qui aura le dernier mot. Ce n’est pas la première fois que la commune de Montlebon est confrontée à ce genre de situa- tion. Plusieurs autres chalets ont déjà été installés par le pas- sé sans autorisation par des pro- priétaires forestiers sur le ter- ritoire de la commune. L’un d’eux Le retraité a posé un panneau explicatif devant son chalet pour informer les skieurs de sa démarche.

Le chalet de la Saule sera laissé en accès libre “à qui le souhaite” affirme son propriétaire.

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Le Val de Morteau a marché sur l’eau Météorologie Les inondations de début janvier ont causé quelques dégâts matériels et rempli les nappes phréatiques. Pour- quoi les dégâts ont-ils été moindres qu’en 1990 ?

E n 2019, le pont de Mor- teau reliant Montlebon sera élargi par le Département qui en profitera pour relever de quelques centimètres le tablier. Un gain de hauteur gage d’as- surance en vue de prochaines

crues même si le point noir res- te la route reliant Morteau à Montlebon, coupée le 5 janvier en raison de la crue du Doubs, conséquence des fortes préci- pitations pluvieuses et de l’im- portante fonte du manteau nei- geux. La plaine de Grand’Com-

La route coupée vendredi 5 janvier entre Morteau et Montlebon n’a pas freiné les badauds venus admirer le spectacle.

Du bon ski finalement

S i la pluie du début d’an- née a lessivé la neige sur les pistes d’alpin et de fond, la saison de ski lors des vacances de Noël est un bon cru. “En ski alpin, nous avons bien travaillé jusqu’au Nou- vel an avec un bon enneigement. La Bonade a pu fonctionner. Sur le haut (Meix Musy), nous avons pu ouvrir quasiment tout le mois de décembre” présente la com- munauté de communes du Val de Morteau. Pour le ski de fond, malgré des conditions météorologiques défavorables début janvier, les

skieurs pouvaient après les vacances scolaires profiter de 10 km de pistes grâce au travail considérable des conducteurs d’engin de damage. En plus du travail de bûcheronnage pour dégager les pistes après l’épi- sode venteux, ils ont ramené de la neige à la pelle pour main- tenir une couverture neigeuse acceptable. Les pistes nordiques devraient faire encore le plein d’adeptes du skating qui se préparent pour la Transjurassienne, 40 ème du nom (10 et 11 février). n

be-Chateleu, Morteau et Villers, s’est alors transformée en une

l’Arlier à Pontarlier est par exemple remontée de 2 mètres début janvier (- 9,8 mètres). Une réflexion sur le long terme est menée avec la création d’un éta- blissement public d’aménage- ment et de gestion des eaux. Il pourrait inclure les bassins-ver- sants du Haut-Doubs pour mieux gérer à l’avenir la res- source en eau. n Xavier Cousseau en sécurité et en technique, initiateur de la formule, sont très appréciés des nouveaux venus. Le dimanche matin, la piste est réservée à la compétition puis rendue au public. Les 140 km/h de Philippe May (skieur de vites- se) “ne sont pas à la portée de tout un chacun, c'est pourquoi, l’organisation prévoit un clas- sement populaire afin de don- ner plus de chance aux skieurs amateurs.” Cet événement est le seul du Haut Doubs qui rassemble 9 disciplines différentes sur une même piste : ski, monoski, télé-

version 2018 était moindre que celle de 1990. D’autres lieux n’ont

chés. Le Saut du Doubs a offert un spectacle magnifique avec les 200 m 3 par seconde d’eau venant se fracasser 27 mètres plus bas ou encore le barrage du Châtelot. Les nappes phréatiques, enco- re en situation de sécheresse en décembre, ont refait leurs réserves. Descendue à - 11,8 mètres, la nappe de la plaine de

immense baignoire. “Si le pont de la Tanche n’avait pas été relevé, il aurait eu les pieds dans l’eau comme en 1990” commente Jean- Marie Binétruy, pré-

pas eu la même chan- ce : la grotte de Remo- not s’est transformée en piscine. Il était impossible d’ouvrir les portes sous la pression de l’eau. La pizzeria

Le Saut du Doubs a offert un spectacle magnifique.

sident de la communauté de communes de Morteau, collec- tivité qui financera en partie les travaux sur le pont. La zone commerciale du Marais de la Tanche n’a pas eu les pieds dans l’eau, sinon devant le magasin Intersport. Les déver- soirs récemment installés ont, paraît-il, fonctionné. La crue

à l’entrée de Villers-le-Lac, le camping de Goumois ont été tou-

Ski Des pointes à plus de 100 km/h au Meix Musy Si la neige fait son retour d’ici là, les 10 et 11 février, la piste du Meix Musy sera travaillée pour accueillir les amateurs ou pros de la vitesse. Ski, snowboard, V.T.T., Snowscout… peuvent s’aligner.

A près deux années où la sécurité due au manque de neige a pri- mé sur les sensations fortes, le H.D. Gravity Club entend bien faire de l’édition 2018 du X Speed Ski Tour du Meix Musy un bel événement sportif pour tous les amoureux d’adrénaline. Les 10 et 11 février, le Meix Musy met son savoir- faire pour accueillir les sportifs locaux ainsi que les recordmen de vitesse. En 2015, 6 déten- teurs de records du monde de vitesse étaient venus sur les hauteurs du Val de Morteau.

“Des skieurs de l’équipe suisse et de France viennent ici… On ne pensait jamais arriver à tou- cher ces compétiteurs” explique

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Christophe Billiotte. Le samedi, la piste de vitesse sera ouverte au public “sous réserve d’un niveau de ski suf- fisant pour réaliser un schuss qui fait atteindre 100 km/h en 200 mètres. Le forfait don-

mark, snowboard, snowscoot, dual-ski, luge, V.T.T., Bibi-bob. En parallèle, le club “Varappe et montagne” présentera le samedi après-midi le ski de randonnée. À la fer-

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Le X Speed Tour, c’est samedi 10 et

dimanche 11 février.

excelle

meture des pistes, une randon- née encadrée par les membres du club s’effectuera en noctur- ne le samedi. n

ne accès à la piste damée, une piste préparée aux petits oignons par les pisteurs” précise l’or- ganisateur. Les conseils de

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Morteau Collecteurs de déchets bien malgré eux Armel Bono et Christophe Guerrin partent en croisade contre “homo detritus” qui abandonne ses déchets ici ou ailleurs sans aucun respect pour Dame nature.

En bref…

l Saucisse L’Association de Défense et de Promotion des Charcute- ries et Salaisons I.G.P. de Franche-Comté (A2M) lance son premier grand concours culinaire en partenariat avec trois autres associations de défense de produits I.G.P. (Indication Géographique Pro- tégée) de France. Du 15 février au 31 mars, les cuisiniers ama- teurs de toute la France seront invités à imaginer des recettes réalisées avec la Saucisse de Morteau I.G.P. comme produit de base, accompagnée soit par la Moutarde de Bourgogne I.G.P., soit par le Pruneau d’Agen I.G.P., soit par la Tom- me de Savoie I.G.P. Ce pre- mier concours du genre espè- re fédérer les chefs en her- be autour de 4 terroirs, 4 iden- tités et une multitude de saveurs. Infos, règles du concours et règlement en ligne à partir du 15 février sur www.concours.saucissede- morteau.com l Restos du Cœur Venez soutenir les Restos du Cœur à l’occasion du concert organisé le dimanche 28 jan- vier à 14 h 30 au Théâtre de Morteau. Plus de renseigne- ments au 06 45 14 05 46.

D eux idéalistes qui mar- chent iront toujours plus loin que deux beaux parleurs. Per- sonnage assez singulier, Armel Bono arpente Morteau et ses environs depuis 23 ans sans autre moyen de locomotion que ses jambes. Un choix de vie. De ses sorties, il ramasse toutes sortes de déchets. Certains lui servent à créer des œuvres artis- tiques. “Pendant longtemps, j’al- lais déposer ces détritus dans les poubelles de la ville installées

L’action “citoyenne” du duo s’in- tensifie de façon notable depuis un an. Armel ne manque pas d’idées pour exploiter utilement ce gisement : trouver un endroit où il puisse dresser une mon- tagne de déchets, utiliser cette énergie potentielle pour en fai- re un bonhomme de Carnaval qui partira en fumée, faire des cabanes en matériaux recyclés… “Actuellement, je prépare des cadeaux pour certains commerces dont on retrouve systématique- ment des emballages abandon- nés aux quatre coins de la vil- le…” De guerre lasse, Armel et Chris- tophe ont sollicité un entretien auprès des élus mortuaciens en charge de la gestion des déchets. “On leur a expliqué la situation et notre envie d’être impliqués pour faire des actions préven- tives. Pour l’instant, la muni- cipalité a accepté de nous mettre à disposition un bac jaune et un bac vert où l’on pourra trier tous

sur la voie publique mais la situation ne cesse de se dégra- der. On finit par être débordé et désabusé” dit-il. Armel Bono n’est pas le seul à dresser ce sinistre constat. Chris- tophe Guerrin s’emploie lui aus- si à collecter tout ce qui traîne un peu partout. “Ce n’est pas la matière qui manque. Il suffit de se promener près des aires de pique-nique comme celle du Bois Robert vers la Roche Bercaille, le long des routes, sur les par- kings des zones commerciales…”

Les talus routiers regorgent de déchets.

modeste échelle. “On voudrait trouver une entente avec la popu- lation, les collectivités, les ser- vices en charge de la gestion des

nementaux. “Il existait autrefois une école à Morteau où l’on orga- nisait un ramassage de prin- temps. On voudrait que ce type d’opération se renouvelle. Pour- quoi pas non plus réactualiser le système des consignes en l’ap- pliquant sur différentes familles de matériaux recyclables ? Cela se pratique dans quelques villes comme à Vancouver au Canada où ils sont très en avance dans le recyclage et la valorisation des déchets.” n F.C.

les déchets déjà récol- tés” , annonce à moitié satisfait Armel Bono qui se sent malgré tout peu soutenu. Lui sans doute trop rêveur apprécierait d’avoir plus

déchets, de la protection des milieux…” Armel Bono suggère, par exemple, d’être beau- coup plus répressif avec les automobiles ou les personnes surpris en

Ils veulent fédérer une vague d’initiatives.

de moyens et d’écoute de la part des pouvoirs publics pour fédé- rer une vague d’initiatives simi- laires à ce qu’ils font à leur

flagrant délit de pollution. De même, il estime nécessaire de sensibiliser davantage les enfants sur les enjeux environ-

“On souhaite être davantage écoutés et soutenus dans notre croisade contre les dépôts sauvages de déchets”, annonce Christophe Guerrin qui s’emploie ainsi à dépolluer la commune avec Armel Bono.

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Le lycée Edgar-Faure pousse les murs Morteau

Sophie Labre est proviseure du lycée de Morteau depuis la rentrée de septembre dernier.

A vec un peu moins de 1 200 élèves, le lycée Edgar-Faure de Morteau est un des plus grands de Bour- gogne-Franche-Comté. Outre ses filières générales qui drai- nent des étudiants d’une bonne partie du Haut-Doubs horloger, l’établissement attire également des recrues de toute la France Un chantier de près de 20 millions d’euros a démar- ré au lycée de Morteau. 8 400 m 2 de surfaces nou- velles sont créés pour don- ner de l’aise aux élèves des ateliers techniques.

avec ses filières technologiques, et notamment ses formations en horlogerie et en bijouterie. C’est donc pour “rationaliser les choses” comme le résume la pro- viseure Sophie Labre, que d’im- portants travaux ont été enga- gés dans le périmètre du lycée. La Région Bourgogne-Franche- Comté, maître d’ouvrage de l’opé- ration, engage “19,9 millions d’euros T.T.C. pour des travaux qui consistent à créer des sur- faces nouvelles, pour la premiè- re tranche, et à réaménager des surfaces existantes pour la secon- de phase” précise Stéphane Gui- guet, vice-président de la Région en charge des lycées. Les ate- liers horlogerie, bijouterie, micro- techniques et usinage notam-

ment seront concernés par ce chantier qui permettra de “redis- tribuer l’espace. Ce lycée s’est construit au fur et à mesure des disciplines et des élèves qu’il a accueillis” ajoute Sophie Labre. Aujourd’hui, le lycée Edgar-Fau- re compte 285 élèves en horlo- gerie-bijouterie (132 en horlo- gerie et 154 en bijouterie). Le gros des troupes concerne les filières générales avec près de 800 élèves. Les perspectives en matière de démographie mon- trent que le Haut-Doubs conti- nuera à gagner des habitants dans les deux prochaines décen- nies. “C’est un des rares secteurs de Bourgogne-Franche-Comté où le nombre de 15-17 ans conti- nuera à augmenter.” Le chantier concernant le lycée de Morteau fait partie des plus grosses opérations engagées actuellement en Bourgogne- Franche-Comté. “Notre objec- tif est d’investir 100 millions d’euros par an à l’échelle de la région, sur le mandat” poursuit

Les engins de chantier sont en pleine action.

niques de qualité est une autre priorité. Nous voulons que nos lycées constituent un vrai trem- plin pour l’intégration dans la vie professionnelle” ajoute l’élu régional. L’opération en cours à Morteau doit aussi privilégier les modes de construction “éco-respon- sables” avec, notamment pour le bâtiment G, “des normes qui

Stéphane Guiguet. Un accent est notamment mis par l’actuelle majorité “sur la question des

iront au-delà des exi- gences du label Effi- nergie.” Les travaux engagés au lycée Edgar-Faure vont

“La continuité des enseignements sera assurée.”

s’étaler sur trois ans, jusqu’au premier trimestre 2021. “La continuité des enseignements sera assurée tout au long du chantier.” Sur le plan des formations, une nouveauté devrait bientôt faire son entrée au lycée Edgar-Fau-

mobilités. C’est la raison pour laquelle un des points forts du plan de rénovation des lycées concerne les internats. On sou- haite que le choix des élèves se fasse en fonction de leurs envies et non pas de leur lieu d’habi- tation. Offrir des plateaux tech-

re avec, pour la première fois, une licence professionnelle de niveau Bac + 3 avec le diplô- me national des métiers d’art et du design en horlogerie-bijou- terie. Les instances de l’Éduca-

tion nationale devaient don- ner le feu vert à cette nouvelle formation diplômante à la ren- trée 2018, ou 2019 au plus tard. n J.-F.H.

Stéphane Guiguet, vice-président de la Région Bourgogne-Franche-Comté en charge des lycées.

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Moitié moins d’exposants pour Baselworld ! Horlogerie La foire de Bâle (du 23 au 30 mars prochains) perd 700 exposants cette année mais conserve les plus grandes sociétés. Le concept cherche à se réinventer et baisse ses prix. Les locaux Michel Herbelin et Saint-Honoré seront présents.

B aselworld est amputé de moitié. Dans une newsletter , les organi- sateurs de la premiè- re foire horlogère au monde annoncent qu’ils “repositionnent leur concept.” Ils y rappellent que l’événement de mars pro- chain sera écourté de deux jours

(à six jours), qu’ils réduisent le prix du mètre carré et qu’ils doivent composer avec une bais- se sans précédent du nombre d’exposants. Ils seront “entre 600 et 700” contre 1 300 lors de la dernière édition. Les visiteurs, 150 000 en moyen- ne chaque année, n’y verront

pourtant que du feu car les prin- cipales marques et groupes à l’image de Rolex, Patek Phi- lippe, Swatch Group, Chopard, L.V.M.H. ou encore Breitling, restent présentes dans le fameux hall 1, celui où le luxe s’étale à grand renfort d’immenses vitrines et d’hôtesses. La fir- me Michel Herbelin (Charque-

notamment à travers les défis et opportunités du numérique. Et s’interroge : “Que révèle le seul nombre d’exposants de la réussite ou de l’insuccès d’un salon ? À quoi servent 1 000 expo- sants dont 500 n’ont pas véri- tablement réussi à capter l’in-

exposants suisses, déclare à l’or- ganisateur que “ces mesures sont positives pour les exposants suisses. Nous nous concentrons ainsi sur le noyau de ce qui fait notre industrie.” Baselworld 2018 est la premiè- re étape d’une nouvelle concep-

mont) sera présente ainsi que Saint-Honoré “présent au Swis- sôtel (hôtel situé juste en face de la Foire) et peut-être dans Basel- world avec un tout petit espace dans la Watch Gallery (espace collectif avec la Chambre Fran- çaise d’Horlogerie)” indique un représentant de la marque. Péquignet à l’heure où nous bou- clions ces lignes n’avait pas enco- re décidé de la modalité de sa participation : visiteur ou expo- sant ? Les halles 1, 2, 4 et 5 et environ la moitié de la halle 2 ne seront plus occupés par Baselworld. La société bâloise qui organise Baselworld, M.C.H., soutient que le marché de l’horlogerie “traverse une phase de mutation profonde” qui se manifeste

tion du salon orientée vers l’avenir, promet la lettre. Diverses formes de communi- cation numérique seront proposées. Les sous-traitants qui

térêt des acheteurs ?” Les organisateurs jugent dès lors que deux possibilités existent pour contrer cette ten- dance. Soit baisser les frais de participation

Péquignet n’avait pas encore décidé.

et offrir l’accès à la foire au plus grand nombre, soit se concen- trer sur les acteurs forts de la branche et leur offrir une pla- teforme permettant de renfor- cer leur position. Le Français François Thiébaud (le boss de Tissot), président du Comité des

sont partis préfèrent d’autres salons. Des grandes marques, comme Hermès, ont préféré le M.I.H. de Genève. Deux grands salons à quelques semaines d’in- tervalle pour la Suisse (et l’Eu- rope), n’est-ce finalement pas trop ? n

La foire de Bâle perd des exposants. Elle repense son concept.

Gilley L’unité de vie confortée La “petite” structure par la taille s’interrogeait sur son avenir et sa pérennité. Le Conseil départemental vient de la rassurer en prenant en charge le déficit. Les 5 places pour personnes handicapées mentales sont maintenues.

En bref…

l Espéranto Le Centre de Documentation et d’Étude de la Langue Inter- nationale C.D.E.L.I. et la Socié- té Suisse d’Espéranto orga- nisent des Samedis d’étude de l’Espéranto, tous les troisièmes samedis de chaque mois à La Chaux-de-Fonds, à la Biblio- thèque de la Ville (Rue du Pro- grès 33). Renseignements et inscriptions au 0041 21 728 31 27 (avec répondeur) ou nan- La société horlogère Ambre à Morteau, dont le redresse- ment judiciaire avait été pro- noncé par le tribunal de com- merce de Besançon, est tou- jours en plan de continuation. Un étalement de ses dettes sur dix ans avait été décidé. Pour l’instant, “la société Ambre res- pecte parfaitement ses échéances de remboursement” indique Pierre Bourgeois, le président du tribunal de com- merce de Besançon. l Livre “Histoires extraordinaires et lieux mystérieux de Franche- Comté”, un livre signé Sandra Amani qui raconte les histoires qui ont pimenté les veillées montagnardes et fait frisson- ner les amateurs de nuits blanches. Chez Vandelle Édi- tions. cy.fontannaz@ne.ch l Horlogerie

Marcelle Chabod, doyenne de

l’unité de vie, en discussion avec l’infir- mière (à droi- te) et Véro- nique Béliard, la directrice.

D ans la salle de res- tauration, l’infirmiè- re et les aides-soi- gnantes sont aux petits soins pour les 15 résidents de l’unité de vie Gilley. Ici, on

fonctionne comme une grande famille, alors Ghislaine, infir- mière, beurre et tartine de miel les morceaux de pains de la doyenne Marcelle Chabod, 95 ans, Saugette pure souche et

résidente depuis 4 ans de la structure. La taille de l’unité de vie a pour- tant bien failli causer sa perte en raison d’un déficit. En 2014, l’A.D.A.P.E.I. du Doubs reprend la direction du site à la Mutua- lité française. “Du fait de notre petite taille, nous avons un défi- cit structurel lié aux repas que nous faisons ici par exemple, la charge d’un veilleur de nuit, puis les loyers à payer à Habi- tat 25, propriétaire. Cela repré- sente environ 80 000 euros de déficit par an” avance Véronique Béliard, directrice de l’établis- sement. Finalement, le Département du Doubs a officialisé la reprise du déficit lors de sa séance plé- nière du lundi 18 décembre. 5 places pour personnes âgées handicapées mentales sont éga- lement prises en charge. Le conseiller départemental Alain

Marguet a salué la décision lors de la dernière session du Conseil départemental : “En 2015, il n’y avait plus d’avenir pour l’unité. Aujourd’hui, c’est une satisfac- tion pour le secteur de savoir que le Département prend en char- ge le déficit.” Le conseil muni- cipal de la commune a égale- ment salué la décision puisque l’unité de vie accueille en majo- rité des personnes âgées (pas encore dépendantes) originaires des environs. Elles évitent ain- si un déracinement. Le Département du Doubs a en outre annoncé 10 millions d’eu- ros d’autorisations de pro- gramme en investissement dans les établissements pour per- sonnes âgées dépendantes. À cela s’ajoute la hausse du taux directeur et du point G.I.R. per- mettant de calculer le forfait de dépendance. Le Doubs compte 4 683 places en E.H.P.A.D. n

L’unité de vie accueille 15 personnes, dont 5 places sont réservées à des personnes âgées handicapées mentales.

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“Ceux qui croient que la droite a disparu du paysage se trompent” Annie Genevard La députée du Haut-Doubs continue son ascension dans les instances nationales. Désormais vice-présidente de l’Assemblée nationale et pro- pulsée secrétaire générale des Républicains par son nouveau président Laurent Wauquiez, elle tentera de participer à la renaissance d’une droite essorée qu’elle dit “en phase de convalescence.”

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LesMotsDouxdeMaud. MaudLemonnier crée des bijoux.Elle vient de fon- der sa petite entreprise auxFins avec deux emplois à la clé et lanceun financementparticipatifpour fai- re le salonMaison etObjet. (page4) Des radars, etdes victimes. L’année 2017 s’annonce pire encore que 2016 sur le plandesvictimesde la route.Alorsque les radarssont toujours plus nombreux, l’accidentologie est repartie à lahausse. (page14) VermotT.P. réinvente la route. L’entreprise deGilley vient de raccorder un parking public dePontarlier au réseau de chaleur de la ville. Le concept de route à énergie positive ouvre de nou- veauxhorizons auxT.P. (page39) Quentin, l’aventurierdeMontlebon. Le jeunehommede25ansestparti finseptembrepour un tourdumonde sportif.Sonobjectif:montrerqu’on peut aller au bout de ses rêves. (page51)

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Une familledeSyriens accueillie. Un jeune couplede réfugiésavecunenfantenbasâge doitarriverdans leValdeMorteaud’ici la findumois. Un collectif s’apprête à accueillir la famille. (page4)

Taxed’habitation:qui lapaiera? La réformede la taxed’habitationpermettraàdes cen- tainesde foyers fiscauxdenepluspayer cet impôt.Com- bien de familles seront touchées dans les principales communes duHaut-Doubs? (page4) LesFins en terrainminé. DifficileéquationàrésoudreauxFins.Lacommunerévi- se sonplan locald’urbanisme.Dilemme:s’étendre, tout en conservant les terres agricoles. (page6) Optimismeà laCombeSaint-Pierre.

Alice Girardet (29 ans), est à la tête du salon "laFille du barbier" au 11,Grande rue àMorteau. Àquoi ressembleraMontlebon? La commune deMontlebon est sur le point de vali- der son nouveau plan local d’urbanisme.Objectifs: contenir la croissance démographique et concentrer l’urbanisation dans le périmètre actuel. (page6) UnpôlemédicalauRussey. Après plusieurs tentatives infructueuses, la commu- ne duRussey a enfin réussi à concrétiser un prjet pour regrouper des professionnels de santé. (page31)

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LITERIE GIRARD Les Grands Planchants - PONTARLIER www.literie-girard.com

et d’élue locale plutôt mécon- nue du grand public, notam- ment à Paris ? A.G. : Ce manque de notoriété nationale ne me dérange abso- lument pas. Je ne fais pas de la notoriété une obsession. Je ne saute pas sur le premier micro tendu et ce n’est surtout pas ce que j’ai envie de faire. Je ne serai sans doute pas une bonne cliente des médias nationaux car je ne suis pas non plus adep- te des petites phrases. Càd : Avec vos nouvelles fonc- tions de vice-présidente du Parlement et de secrétaire générale L.R., votre emploi du temps est sans doute bou- leversé. Et le Haut-Doubs dans tout ça ? A.G. : Il est évident que la natu- re de mon travail à Paris a chan- gé, notamment à l’Assemblée. Mais je serai toujours la moitié de mon temps, du jeudi au lun- di, dans ma circonscription. J’y tiens beaucoup. Càd : Si on vous qualifie de tenante d’une droite conser- vatrice, vous le prenez com- ment ? A.G. : Je reste convaincue qu’on a eu tort en France de fragili- ser les éléments de structura- tion de notre société. Prenons l’exemple de l’école qui par essen- ce est conservatrice car son rôle est de transmettre. La fragili-

il a souhaité s’entourer de per- sonnalités complémentaires au caractère peut-être plus ras- sembleur. J’estime être plus dans l’approfondissement de la rela- tion avec les autres. Càd : Ses propos anciens sur “l’assistanat, cancer de notre société” restent choquants pour beaucoup de monde… A.G. : Ce mot “cancer” a choqué, il est lourd de sens pour beau- coup de monde, et je ne l’avais pas approuvé. Ce sont des propos qu’il ne prononcerait plus. Sur le fond, il a eu raison de poser la question de l’assistanat et de la bonne utilisation de la dépense publique. C’est une vraie question. Càd : Le nouveau leader des L.R. est-il le meilleur candi- dat de la droite pour les pro- chaines élections ? A.G. : Il faut impérativement se garder de lier la fonction de président de parti avec celle de candidat à la présidentiel- le. Ce serait plus que dangereux de parler déjà de 2022, je m’y refuse. Notre mission est actuel- lement de donner de nouvelles perspectives claires à la Fran- ce. Càd : Vous demeurez malgré votre expérience de députée

sation de l’école qu’a provoquée notamment le gouvernement précédent a des conséquences gravissimes sur la société. Le bon conservatisme est de conser- ver ce qui est bon pour la socié- té. Si conserver ce qui est bon, c’est être conservateur, alors oui, je veux bien être qualifiée d’élue conservatrice. Être conserva- teur ne signifie pas qu’on ne lais- se pas sa place au progrès social. C’est d’ailleurs une des forces qui m’a toujours marquée dans le Haut-Doubs. La force du Haut- Doubs vient justement de ses traditions. Cette permanence des traditions, cette culture de la montagne, c’est tout cela qui fait l’identité d’un territoire. C’est aussi un peu cela le conser- vatisme. Càd : On peut aussi dire de vous que vous êtes une élue ambitieuse. Cette double reconnaissance à l’Assem- blée nationale et aux L.R., c’est la consécration de votre parcours politique, ou alors vous nourrissez encore d’autres ambitions ? A.G. : Les fonctions que l’on vient de me confier me comblent. Mon ambition aujourd’hui, si tant est que l’on parle d’ambition, est pleinement satisfaite. Je dois maintenant être à la hauteur des responsabilités que l’on m’a confié. n Propos recueillis par J.-F.H.

C’ est à dire : Où est passée la droite fran- çaise ? Annie Genevard : Il fallait commencer par la remettre en ordre de marche avec le renou- vellement des instances au sein des Républicains. C’est désor- mais chose faite avec l’élection de Laurent Wauquiez à la pré- sidence du mouvement Entre- temps, l’intérim assuré par Ber- nard Accoyer avait permis de poser le diagnostic de la refon- dation, un diagnostic auquel ont participé plus de 40 000 contri- buteurs, militants, adhérents, sympathisants, qui permettra de poser les fondations nouvelles du mouvement et de préparer de vraies propositions alterna- tives à la politique actuelle du gouvernement. La droite est en phase de convalescence. Càd : C’est difficile pour la droite d’être audible avec un gouvernement qui a pris des mesures et engagé des réformes dont la droite rêvait mais qu’elle n’a jamais osé engager ! A.G. : La stratégie d’Emmanuel Macron, en habile tacticien, est toujours d’occuper le terrain de la droite et de la gauche. Il a en effet marché sur sa jambe droi- te avec les premières réformes engagées (réforme du Code du travail, suppression partielle de l’I.S.F.) et cette année, il semble vouloir marcher sur sa jambe gauche. Derrière tout cela, il y a une vraie tactique, celle de déstabiliser les partis et les cli- vages. Pour l’instant, il y est par- venu. Mais je reste persuadée qu’il n’y a pas de démocratie qui vaille avec un parti unique. Si la seu- le opposition à Emmanuel Macron se résume aux extrêmes, il manquerait alors une part

Càd : Pourquoi Laurent Wau- quiez a-t-il fait appel à vous ? A.G. : Il voulait quelqu’un qui mette du liant, quelqu’un de diplomate, avec une vraie volon- té de rassembler, et il a sans doute estimé que j’ai toujours fait preuve de loyauté et de fidé- lité envers ma famille politique, mes convictions, que je ne suis pas quelqu’un qui navigue au gré des circonstances comme ont pu le faire les Solère ou Dar-

oublier tout de même que nous restons et de loin le premier par- ti de France, et que les adhé- sions se multiplient depuis l’élec- tion de notre nouveau président. Càd : Il n’empêche que les réformes s’enchaînent et que la droite ne semble plus avoir de moyen de riposte… A.G. : J’explique cela aussi par le fait que les gens ont été épui- sés par les dernières campagnes électorales marquées par les affaires, épuisés aussi par un quinquennat Hollande calami- teux et ils aspirent sans doute en ce moment à un peu de tran- quillité et semblent préférer actuellement l’union au combat en pensant que le mieux est de se rassembler autour de ce qui peut marcher. Cela ne signi- fie pas pour autant que toutes les réformes engagées sont bonnes. C.à.d. : Vous en approuvez sans doute certaines. Com- me celles engagées par le ministre de l’Éducation nationale ? A.G. : Nous soutiendrons tout ce qui est bon pour la France. Jean-Michel Blanquer aurait sans doute été notre ministre si la droite était passée ! Tout le travail que nous avions prépa- ré pendant cinq ans sur les ques- tions d’éducation a été repris par le ministre. J’en revendique d’ailleurs une partie de la mater- nité. Càd : Vous êtes donc un des deux nouveaux bras droits de Laurent Wauquiez. En quoi consiste ce rôle de secré- taire générale des L.R. ? A.G. : C’est d’abord de partici- per à tout ce travail de recons- truction qu’il y a à faire. Mon rôle précis est de faire le lien

manin. Laurent Wau- quiez est sensible à cette notion de loyau- té. Le fait que je sois également vice-pré- sidente de l’Assem- blée nationale signi-

“Mon ambition aujourd’hui est pleinement satisfaite.”

fie aussi que je bénéficie sans doute de la reconnaissance de mes pairs. Laurent Wauquiez m’a donné 5 minutes pour lui apporter ma réponse concernant ce poste de secrétaire générale. Je n’ai pas eu l’occasion d’hé- siter longtemps, je lui ai juste demandé de pouvoir conserver tout le temps que je consacre jusqu’à maintenant à ma cir- conscription du Haut-Doubs… Càd : Vous reconnaissez qu’il a un vrai côté clivant ? A.G. : C’est quelqu’un qui fon- ce. Son rôle en tant que leader du mouvement est d’ailleurs d’impulser les choses. C’est sans doute la raison pour laquelle

avec toutes les fédé- rations L.R. de Fran- ce, de travailler à l’animation du mou- vement, de détecter également les nou- veaux talents. Cette nouvelle équipe diri-

importante de la représentation démo- cratique et cela mon- trerait que quelque chose ne tourne plus rond dans la vie démocratique fran- çaise. D’où la néces-

“Le bon conservatisme est de conserver ce qui est bon pour la société.”

geante de L.R., c’est le contrai- re du repli sur soi, elle est com- posée de personnes attachées au rassemblement, de jeunes talents également : Virginie Cal- mels, Guillaume Peltier, Damien Abad, Geoffroy Didier, Julien Aubert, Mathieu Darnaud, Fabien di Filippo, Virginie Duby- Muller, Sophie Primas, Gilles Platret, etc. Autant de jeunes élus impliqués dans les terri- toires, c’est essentiel.

sité pour nous de reconquérir rapidement notre place après l’avertissement sévère que nous avons subi lors des dernières élections. La droite a toute sa place dans le paysage politique français. Ceux qui croient que la droite a disparu du paysage se trompent. Nous sommes une famille politique qui a souffert, qui a échoué, et qui est aujour- d’hui en attente d’une ligne, d’un cap, d’un projet. Il ne faut pas

Annie Genevard a terminé l’année 2017 en beauté avec sa nomination à la vice- présidence de l’Assemblée et au poste de N° 3 des Républicains.

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