Journal C'est à dire 239 - Janvier 2018

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V A L D E M O R T E A U

Il y a cinquante ans, le Haut-Doubs vibrait aux couleurs de l’olympisme Anniversaire Les X èmes Jeux olympiques d’hiver organisés à Grenoble en février 1968, ce sont bien sûr le triplé historique de Killy, la retransmission en mondovision des épreuves, l’avènement des sports d’hiver, le tout précédé par le passage de la flamme olympique dans le Doubs. Souvenirs.

En bref…

Le Haut-Doubs avait mis les petits plats dans les grands en mobilisant 18 porteurs sur un parcours de 21 km entre la Creuse et Oye-et-Pallet. “Il ne faisait pas particulièrement beau” , se souvient Claude Thié- bert, alors âgé d’une vingtai- ne d’années et qui avait accep- té de porter la flamme à la demande de son président Georges Cuinet alors à la tête du club nautique Pontissalien. De relais en relais, le flambeau arrive dans les mains de Chan- tal Monigadon de Fémina-Sports qui fait une entrée triompha- le sur la place d’Arçon où la fou- le des grands jours s’était ras- semblée. Elle transmet alors son trophée aux trois anciens sélectionnés olympiques de l’époque, à savoir le skieur de Bois-d’Amont Léonce Cretin et les tireurs pontissaliens Pierre Guy et Maurice Racca. Les Gars de Joux assurent l’am- biance musicale d’une réception qui réunit les personnalités locales. Il est alors temps de mettre le cap sur la station de Métabief où la flamme passera la nuit sous la vigilance des sports locaux. n

thon aux J.O. de Melbourne est le premier porteur. Il y en aura 5 000 autres qui sillonneront l’Hexagone avec 80 000 accom- pagnateurs. Ce tour de France olympique sera suivi par 2 mil- lions de spectateurs. Tous les moyens de locomotion existants ont été utilisés : à pied, à che- val, à ski, en bateau… “Ce par- cours se veut être festif et très populaire en mettant en valeur des vedettes du sport local dési- gnées pour porter le flambeau dans la traversée de leur com- mune. Les porteurs reçoivent des diplômes de remerciement déli- vrés par Jeunesse et Sports.” Après l’étape Bussang-Mont- béliard le 25 décembre, le Doubs se met sur 31 pour accueillir la 8 ème étape au fil d’un parcours qui partira de la Cité des Princes à la station de Métabief en pas- sant notamment à Besançon et dans le Haut-Doubs. Soit un cir- cuit de 167 km. Dans la capitale comtoise, la flamme est accueillie en gran- de pompe au nouveau Palais des sports. “Ce sera l’occasion d’inaugurer la place Pierre de Coubertin” , complète Éric Mon- nin.

du présents avec 330 entrées le premier jour puis en moyenne 450 ensuite. L’ensemble du bassin a été réno- vé par la communauté de com- munes du Val de Morteau, l’es- pace détente accueille un hydro- masseur, “le premier du genre dans le secteur” indique le direc- teur, les vestiaires bénéficient d’une isolation thermique pour un meilleur confort. Le tobog- gan est restauré, de nouveaux jeux en remplacement des anciens sont à disposition. La cure de jouvence permet aux scolaires de reprendre le che- min des bassins depuis la ren- trée de janvier. Un changement à noter : le prix d’entrée augmente légèrement. Le cabinet de sages-femmes et d’échographie de Morteau installé rue de la Chaussée a été transféré au 6, rue Colet- te dans le lotissement des Champs Caresses. Il s’agit d’un regroupement de trois sages- femmes d’origines et de for- mations différentes qui propo- sent des suivis de grosses- se, des échographies obsté- tricales et gynécologiques qui sont spécialisés en médeci- ne d’urgence et en gynécolo- gie. Les professionnelles pro- posent des cours de prépa- ration à l’accouchement, de la rééducation périnéale et des visites à domicile. l Peinture Deuxième édition du livre “La Franche-Comté vue par les peintres” signé Denis Bauquier qui rend hommage à des peintres francs-comtois connus ou moins connus. Aux Éditions Vandelle. l Sages-femmes

L a France se devait d’être à la hauteur de ces J.O. qui se dérou- laient dans un contex- te géopolitique assez fort. “On était en pleine guerre froide et on sortait d’une longue période de décolonisation, le pays avait besoin de montrer sa grandeur” , explique Éric Monnin, maître de conférences à l’U.F.R. Sports de Besançon et membre du Conservatoire Observatoire Laboratoire des J.O. de Gre-

monix à Pyeongchang”. Sorti l’automne dernier, cet ouvra- ge paru aux éditions Desiris retrace l’histoire des J.O. et des sports d’hiver. Tout commence le 16 décembre 1967 avec l’allumage de la flam- me sur le Mont Olympe en Grè- ce. Trois jours plus tard, arri- vée à Orly et départ pour un parcours de 7 300 km en 50 étapes qui traversera 41 dépar- tements et 170 villes. Alain Mimoun le vainqueur du mara-

noble (Coljob). Cette associa- tion s’est donné pour mission d’inventorier tout ce qui trai- te aux X èmes Jeux d’hiver en col- laboration avec le musée olym- pique de Lausanne. Une attention particulière avait été portée au parcours de la flamme olympique, avec Schuss, la mascotte des J.O. créée par le dessinateur Alain Lafargue. “Les Jeux deviennent une vitri- ne d’État” , poursuit Éric Mon- nin, auteur du livre “De Cha-

Claude Thiébert du Club Nautique pontissalien prend le relais vers la Vrine avec à sa droite Serge Billet et Jacky Boutiaux et à sa gauche “Tonton” Vernier.

Les Fins Après quatre mois de fermeture, la piscine a rouvert Les bassins du centre nautique du Val de Morteau béné- ficient de carrelages neufs. L’espace détente accueille un hydromasseur et les vestiaires ont été réhabilités.

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D ans l’eau du bassin de 25 mètres de la pisci- ne du Val de Morteau chauffée à 29 °C, les nageurs n’y voient que du feu. Ils n’ont pas remarqué les chan- gements réalisés dans les deux espaces, rouverts depuis le 26 décembre. Pourtant, le chan- tier mené par des entreprises spécialisées durant quatre mois fut colossal. Il a consisté à réa- liser des travaux de sécurité dans les bassins, notamment au niveau du carrelage. Certains carreaux se décollaient. Le délai - assez long - s’explique notam-

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ment par le temps de séchage. Finalement, c’est avec une semaine d’avance sur la date initiale que Vert Marine - le délé-

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gataire - a rouvert les portes de l’espace aqua- ludique. Pour le plus grand bonheur des nageurs et vacanciers. Des mosaïques plus

Il passe à 4,60 euros pour un adulte (contre 4,50) et 2,95 (au lieu de 2,90) pour les enfants. 14 salariés sont chargés de l’entretien et de la

330 entrées le premier jour.

modernes ont notamment été posées au sol en remplacement des anciens carrelages. “Nous sommes heureux de pouvoir accueillir à nouveau le public” témoigne le directeur, Jean-Marc Estève. Les nageurs ont répon-

surveillance des bassins. Chaque année, 130 000 entrées sont comptabilisées dont 78 000 indi- viduelles, chiffres stables. La prochaine fermeture, pour rai- son technique, est prévue en septembre. n

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14 salariés entretiennent et surveillent le site.