Journal C'est à dire 239 - Janvier 2018

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A nos lecteurs, à nos annonceurs,

“Ceux qui croient que la droite a disparu du paysage se trompent” Annie Genevard La députée du Haut-Doubs continue son ascension dans les instances nationales. Désormais vice-présidente de l’Assemblée nationale et pro- pulsée secrétaire générale des Républicains par son nouveau président Laurent Wauquiez, elle tentera de participer à la renaissance d’une droite essorée qu’elle dit “en phase de convalescence.”

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LesMotsDouxdeMaud. MaudLemonnier crée des bijoux.Elle vient de fon- der sa petite entreprise auxFins avec deux emplois à la clé et lanceun financementparticipatifpour fai- re le salonMaison etObjet. (page4) Des radars, etdes victimes. L’année 2017 s’annonce pire encore que 2016 sur le plandesvictimesde la route.Alorsque les radarssont toujours plus nombreux, l’accidentologie est repartie à lahausse. (page14) VermotT.P. réinvente la route. L’entreprise deGilley vient de raccorder un parking public dePontarlier au réseau de chaleur de la ville. Le concept de route à énergie positive ouvre de nou- veauxhorizons auxT.P. (page39) Quentin, l’aventurierdeMontlebon. Le jeunehommede25ansestparti finseptembrepour un tourdumonde sportif.Sonobjectif:montrerqu’on peut aller au bout de ses rêves. (page51)

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Une familledeSyriens accueillie. Un jeune couplede réfugiésavecunenfantenbasâge doitarriverdans leValdeMorteaud’ici la findumois. Un collectif s’apprête à accueillir la famille. (page4)

Taxed’habitation:qui lapaiera? La réformede la taxed’habitationpermettraàdes cen- tainesde foyers fiscauxdenepluspayer cet impôt.Com- bien de familles seront touchées dans les principales communes duHaut-Doubs? (page4) LesFins en terrainminé. DifficileéquationàrésoudreauxFins.Lacommunerévi- se sonplan locald’urbanisme.Dilemme:s’étendre, tout en conservant les terres agricoles. (page6) Optimismeà laCombeSaint-Pierre.

Alice Girardet (29 ans), est à la tête du salon "laFille du barbier" au 11,Grande rue àMorteau. Àquoi ressembleraMontlebon? La commune deMontlebon est sur le point de vali- der son nouveau plan local d’urbanisme.Objectifs: contenir la croissance démographique et concentrer l’urbanisation dans le périmètre actuel. (page6) UnpôlemédicalauRussey. Après plusieurs tentatives infructueuses, la commu- ne duRussey a enfin réussi à concrétiser un prjet pour regrouper des professionnels de santé. (page31)

Les troisprésidents successifs de la coopérativedes Cerneux-MonnotàBonnétage font confianceau biodepuisplus de quaranteans.

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et d’élue locale plutôt mécon- nue du grand public, notam- ment à Paris ? A.G. : Ce manque de notoriété nationale ne me dérange abso- lument pas. Je ne fais pas de la notoriété une obsession. Je ne saute pas sur le premier micro tendu et ce n’est surtout pas ce que j’ai envie de faire. Je ne serai sans doute pas une bonne cliente des médias nationaux car je ne suis pas non plus adep- te des petites phrases. Càd : Avec vos nouvelles fonc- tions de vice-présidente du Parlement et de secrétaire générale L.R., votre emploi du temps est sans doute bou- leversé. Et le Haut-Doubs dans tout ça ? A.G. : Il est évident que la natu- re de mon travail à Paris a chan- gé, notamment à l’Assemblée. Mais je serai toujours la moitié de mon temps, du jeudi au lun- di, dans ma circonscription. J’y tiens beaucoup. Càd : Si on vous qualifie de tenante d’une droite conser- vatrice, vous le prenez com- ment ? A.G. : Je reste convaincue qu’on a eu tort en France de fragili- ser les éléments de structura- tion de notre société. Prenons l’exemple de l’école qui par essen- ce est conservatrice car son rôle est de transmettre. La fragili-

il a souhaité s’entourer de per- sonnalités complémentaires au caractère peut-être plus ras- sembleur. J’estime être plus dans l’approfondissement de la rela- tion avec les autres. Càd : Ses propos anciens sur “l’assistanat, cancer de notre société” restent choquants pour beaucoup de monde… A.G. : Ce mot “cancer” a choqué, il est lourd de sens pour beau- coup de monde, et je ne l’avais pas approuvé. Ce sont des propos qu’il ne prononcerait plus. Sur le fond, il a eu raison de poser la question de l’assistanat et de la bonne utilisation de la dépense publique. C’est une vraie question. Càd : Le nouveau leader des L.R. est-il le meilleur candi- dat de la droite pour les pro- chaines élections ? A.G. : Il faut impérativement se garder de lier la fonction de président de parti avec celle de candidat à la présidentiel- le. Ce serait plus que dangereux de parler déjà de 2022, je m’y refuse. Notre mission est actuel- lement de donner de nouvelles perspectives claires à la Fran- ce. Càd : Vous demeurez malgré votre expérience de députée

sation de l’école qu’a provoquée notamment le gouvernement précédent a des conséquences gravissimes sur la société. Le bon conservatisme est de conser- ver ce qui est bon pour la socié- té. Si conserver ce qui est bon, c’est être conservateur, alors oui, je veux bien être qualifiée d’élue conservatrice. Être conserva- teur ne signifie pas qu’on ne lais- se pas sa place au progrès social. C’est d’ailleurs une des forces qui m’a toujours marquée dans le Haut-Doubs. La force du Haut- Doubs vient justement de ses traditions. Cette permanence des traditions, cette culture de la montagne, c’est tout cela qui fait l’identité d’un territoire. C’est aussi un peu cela le conser- vatisme. Càd : On peut aussi dire de vous que vous êtes une élue ambitieuse. Cette double reconnaissance à l’Assem- blée nationale et aux L.R., c’est la consécration de votre parcours politique, ou alors vous nourrissez encore d’autres ambitions ? A.G. : Les fonctions que l’on vient de me confier me comblent. Mon ambition aujourd’hui, si tant est que l’on parle d’ambition, est pleinement satisfaite. Je dois maintenant être à la hauteur des responsabilités que l’on m’a confié. n Propos recueillis par J.-F.H.

C’ est à dire : Où est passée la droite fran- çaise ? Annie Genevard : Il fallait commencer par la remettre en ordre de marche avec le renou- vellement des instances au sein des Républicains. C’est désor- mais chose faite avec l’élection de Laurent Wauquiez à la pré- sidence du mouvement Entre- temps, l’intérim assuré par Ber- nard Accoyer avait permis de poser le diagnostic de la refon- dation, un diagnostic auquel ont participé plus de 40 000 contri- buteurs, militants, adhérents, sympathisants, qui permettra de poser les fondations nouvelles du mouvement et de préparer de vraies propositions alterna- tives à la politique actuelle du gouvernement. La droite est en phase de convalescence. Càd : C’est difficile pour la droite d’être audible avec un gouvernement qui a pris des mesures et engagé des réformes dont la droite rêvait mais qu’elle n’a jamais osé engager ! A.G. : La stratégie d’Emmanuel Macron, en habile tacticien, est toujours d’occuper le terrain de la droite et de la gauche. Il a en effet marché sur sa jambe droi- te avec les premières réformes engagées (réforme du Code du travail, suppression partielle de l’I.S.F.) et cette année, il semble vouloir marcher sur sa jambe gauche. Derrière tout cela, il y a une vraie tactique, celle de déstabiliser les partis et les cli- vages. Pour l’instant, il y est par- venu. Mais je reste persuadée qu’il n’y a pas de démocratie qui vaille avec un parti unique. Si la seu- le opposition à Emmanuel Macron se résume aux extrêmes, il manquerait alors une part

Càd : Pourquoi Laurent Wau- quiez a-t-il fait appel à vous ? A.G. : Il voulait quelqu’un qui mette du liant, quelqu’un de diplomate, avec une vraie volon- té de rassembler, et il a sans doute estimé que j’ai toujours fait preuve de loyauté et de fidé- lité envers ma famille politique, mes convictions, que je ne suis pas quelqu’un qui navigue au gré des circonstances comme ont pu le faire les Solère ou Dar-

oublier tout de même que nous restons et de loin le premier par- ti de France, et que les adhé- sions se multiplient depuis l’élec- tion de notre nouveau président. Càd : Il n’empêche que les réformes s’enchaînent et que la droite ne semble plus avoir de moyen de riposte… A.G. : J’explique cela aussi par le fait que les gens ont été épui- sés par les dernières campagnes électorales marquées par les affaires, épuisés aussi par un quinquennat Hollande calami- teux et ils aspirent sans doute en ce moment à un peu de tran- quillité et semblent préférer actuellement l’union au combat en pensant que le mieux est de se rassembler autour de ce qui peut marcher. Cela ne signi- fie pas pour autant que toutes les réformes engagées sont bonnes. C.à.d. : Vous en approuvez sans doute certaines. Com- me celles engagées par le ministre de l’Éducation nationale ? A.G. : Nous soutiendrons tout ce qui est bon pour la France. Jean-Michel Blanquer aurait sans doute été notre ministre si la droite était passée ! Tout le travail que nous avions prépa- ré pendant cinq ans sur les ques- tions d’éducation a été repris par le ministre. J’en revendique d’ailleurs une partie de la mater- nité. Càd : Vous êtes donc un des deux nouveaux bras droits de Laurent Wauquiez. En quoi consiste ce rôle de secré- taire générale des L.R. ? A.G. : C’est d’abord de partici- per à tout ce travail de recons- truction qu’il y a à faire. Mon rôle précis est de faire le lien

manin. Laurent Wau- quiez est sensible à cette notion de loyau- té. Le fait que je sois également vice-pré- sidente de l’Assem- blée nationale signi-

“Mon ambition aujourd’hui est pleinement satisfaite.”

fie aussi que je bénéficie sans doute de la reconnaissance de mes pairs. Laurent Wauquiez m’a donné 5 minutes pour lui apporter ma réponse concernant ce poste de secrétaire générale. Je n’ai pas eu l’occasion d’hé- siter longtemps, je lui ai juste demandé de pouvoir conserver tout le temps que je consacre jusqu’à maintenant à ma cir- conscription du Haut-Doubs… Càd : Vous reconnaissez qu’il a un vrai côté clivant ? A.G. : C’est quelqu’un qui fon- ce. Son rôle en tant que leader du mouvement est d’ailleurs d’impulser les choses. C’est sans doute la raison pour laquelle

avec toutes les fédé- rations L.R. de Fran- ce, de travailler à l’animation du mou- vement, de détecter également les nou- veaux talents. Cette nouvelle équipe diri-

importante de la représentation démo- cratique et cela mon- trerait que quelque chose ne tourne plus rond dans la vie démocratique fran- çaise. D’où la néces-

“Le bon conservatisme est de conserver ce qui est bon pour la société.”

geante de L.R., c’est le contrai- re du repli sur soi, elle est com- posée de personnes attachées au rassemblement, de jeunes talents également : Virginie Cal- mels, Guillaume Peltier, Damien Abad, Geoffroy Didier, Julien Aubert, Mathieu Darnaud, Fabien di Filippo, Virginie Duby- Muller, Sophie Primas, Gilles Platret, etc. Autant de jeunes élus impliqués dans les terri- toires, c’est essentiel.

sité pour nous de reconquérir rapidement notre place après l’avertissement sévère que nous avons subi lors des dernières élections. La droite a toute sa place dans le paysage politique français. Ceux qui croient que la droite a disparu du paysage se trompent. Nous sommes une famille politique qui a souffert, qui a échoué, et qui est aujour- d’hui en attente d’une ligne, d’un cap, d’un projet. Il ne faut pas

Annie Genevard a terminé l’année 2017 en beauté avec sa nomination à la vice- présidence de l’Assemblée et au poste de N° 3 des Républicains.

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