Journal C'est à dire 231 - Avril 2017

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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24 avril 2017 N° 231

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

BIENVENUE À VALDAHON le secteur de la région qui connaît la plus forte croissance

S O M M A I R E

Pollution et sécheresse cumulées. Le Doubs, également le Dessoubre, subissent de nou- veaux épisodes de pollution, tandis que les nappes phréatiques sont déjà très basses. (page 4) Hommage à Michel Hollard. Les 20 et 21 mai, un hommage solennel sera rendu au résistant Michel Hollard. C’est dans le Haut-Doubs qu’il a accompli ses actes de bravoure qui ont notam- ment conduit à sauver Londres de la destruction. (page 8) Au secours des ponts de Villers. Le Conseil départemental du Doubs doit investir lour- dement sur la réfection des deux ponts qui enjambent le Doubs sur la commune de Villers-le-Lac. (page 9) Huit éoliennes vers Avoudrey. Le projet avance discrètement mais pourrait voir le jour dès l’année prochaine. Une enquête va ouvrir. (page 35)

Le dossier de cette édition est consacré à Valdahon à l’occasion de l'extension de la zone de diffusion de C'est à dire, désormais édité à 30 000 exemplaires

(Le dossier en pages 19 à 24)

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ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Menace La fin de cette folle campagne élec- torale aura été marquée par la mena- ce terroriste. Tapie dans l’ombre, presque oubliée tant les rebondisse- ments rocambolesques de cette ébou- riffante campagne auront occupé l’es- pace, cette menace n’avait jamais dis- paru et, sans doute, ne disparaîtra pas de sitôt. En tout cas pas avant que ne soit anéantie cette secte autopro- clamée État islamique. Pour cela, il fau- dra que le candidat sorti des urnes au soir du 7 mai poursuive sans relâche à l’intérieur de nos frontières le minu- tieux travail de traque effectué par nos services de renseignements et nos forces de l’ordre, exemplaires. Il sera nécessaire aussi que le prochain chef de l’État ne tergiverse d’aucune sorte avec les dirigeants des pays dans les- quels est née cette menace, pas plus qu’avec leurs alliés. Cet impératif caté- gorique discrédite d’emblée une Mari- ne Le Pen dont les affinités avec le régi- me de Moscou, allié indéfectible de la Syrie d’al-Assad, lui ont fait prendre des positions incompréhensibles et en aucun cas crédibles. Sur le plan inté- rieur, les thèses de ceux qui prônent un repli sur soi et une fermeture des frontières, retour à on ne sait quelle vision rétrograde de l’Europe et du mon- de, ne sont pas plus crédibles. Car les racines du mal ont aussi poussé sur notre territoire et c’est ici, en lien avec la communauté musulmane (premiè- re victime, et de loin, des attentats de l’E.I.) dont la quasi-totalité est en opposition avec les thèses de Daesh, qu’il faut bâtir ces remparts contre l’is- lamisme radical. La lutte contre la mena- ce terroriste est bien un défi essentiel pour les années, les décennies à venir et que les générations futures vont devoir intégrer dans leur quotidien. Il faut comprendre que pour commen- cer à lutter efficacement contre ce fléau intérieur, il faut d’abord reprendre pied partout où l’État a capitulé des deux dernières décennies, notamment dans ce qu’on a appelé les “territoires per- dus de la République” où ni la cultu- re ni l’école ni la police ne sévissent plus. Aucun candidat hélas n’a durant toute la campagne mis en avant de pro- positions concrètes pour agir sur les facteurs sociaux, économiques, psy- chologiques, religieux menant à la déri- ve terroriste comme la lutte contre les discriminations et les inégalités sociales, l’éducation, les actions dans les médias et sur les réseaux sociaux. Cet oubli est revenu comme un boo- merang à quelques jours du scrutin, comme pour rappeler le caractère cru- cial de cette question pour le prochain locataire de l’Élysée. n Jean-François Hauser

Vintage party à Villers-le-Lac

Villers-le-Lac : la rue de la Forêt - enfin - en travaux

L’ association des vété- rans du football de Vil- lers-le-Lac a été créée en 1984. Elle poursuit l’ob- jectif de permettre à un bon groupe de copains de “taper” encore dans le ballon, car l’en- vie est toujours là, malgré un petit peu d’embonpoint et la chevelure grisonnante… Ces vétérans ont fait les belles années du club de Villers mais également des alentours. Des rencontres sont programmées en général le vendredi soir pour le plus grand bonheur d’évo- luer sur les terrains des clubs voisins et de l’autre côté de la frontière. Ces rencontres sont toutes amicales, pas de cham- pionnat ! Et après les rencontres, la troi- sième mi-temps est de rigueur autour d’une bonne table pré- parée par le chef cuistot du club. Une troisième mi-temps à ressasser les rencontres d’au- trefois où la gagne contre le

I ls ont débuté ce lundi 24 avril après, diront certains, 40 ans d’attente ! “Je suis élue depuis 17 ans et ça fait autant de temps que j’en entends parler” sourit Dominique Mollier, maire de Vil- lers-le-Lac. La commune consacre un bon tiers de son budget annuel d’investissement, soit 600 000 euros, à des tra- vaux de réfection d’une partie de la rue de la Forêt, l’artère la plus longue de la commune qui part du hameau de la Cour- pée pour descendre jusqu’à la rue des Vergers. Cette rue est tombée au fil des ans dans un état déplorable. “Elle n’avait pas été faite pour supporter tout ce trafic avec toutes les nou- velles habitations qui se sont construites aux Vergers et vers le Cernembert. De plus, il y a très peu d’anciennes habitations

qui sont en réseau séparatif. C’est l’occasion de refaire les réseaux et de raccorder tout le monde, même si certains déplorent d’avoir à payer un rac- cordement. Ces travaux, il fal- lait vraiment les faire” justifie Dominique Mollier. Les 600 000 euros d’investissement consentis par la commune, aux- quels il convient d’ajouter les investissements supportés par Gaz et Eaux, le syndicat de la Haute-Loue et la communau- té de communes, concerneront la partie haute de la rue. “Il res- tera ensuite les deux tiers res- tants à faire. J’espère qu’on pourra réaliser tout ça sur trois années.” Pendant les travaux qui dureront jusqu’en juillet, le trafic sera évidemment cou- pé. Riverains, prenez vos dis- positions. n

Ambiance ambiance à la désormais incontournable soirée vintage de Villers-le-Lac. Rendez-vous le 29 avril.

voisin était primordiale mais aujourd’hui où la convivialité est omniprésente. Afin de recevoir correctement les clubs voisins et la reprise de la saison, l’association pré- pare sa grande manifestation de l’année : la 8 ème soirée Vil- lers-le-Lac Vintage 80’qui se déroulera le 29 avril à la salle des fêtes de la commune à par- tir de 22 heures. Les billets seront disponibles dans les points de ventes habituels et

L’ enquête 2017 sur les “besoins en main- d’œuvre” en Bourgogne- Franche-Comté menée par Pôle emploi vient de livrer ses résul- tats : il y aurait actuellement 68 700 projets de recrutements par les 22 200 entreprises régio- nales qui ont répondu à l’en- quête. C’est 7 100 de plus qu’en 2016, preuve d’une véritable reprise d’activité parmi les entre- prises françaises. Les secteurs d’activité offrant le plus grand nombre de perspectives d’em- bauche sont les services (55 % des projets), suivis par le sec- teur de l’agriculture (9 000 inten- tions d’embauche) et l’industrie agro-aliemntaire (2 940 inten- tions). Parmi les métiers les plus recherchés en Bourgogne- Franche-Comté, on peut citer les viticulteurs, arboriculteurs et cueilleurs, les agents d’en- tretien de locaux, les aides-soi- gnants, les aides à domicile et aides ménagers ainsi que les employés de cuisine et les pro- fessionnels de l’animation socio- culturelle. Selon Pôle emploi, “20,2 % des établissements de la région envisagent de recru- ter, c’est une hausse de plus de 2 points sur un an.” Aussi, 23 % des établissements qui n’avaient pas de salariés lors de l’enquête projettent un recrutement en 2017. Comme l’an dernier, les établissement interrogés éprou- vent le plus de difficultés pour recruter des salariés dans les métiers de l’aide à domicile, de la construction, de l’hôtelle- rie-restauration ainsi que pour trouver des commerciaux. n auprès des sociétaires. La tota- lité des entrées s’effectuera sous la formule de pré-vente. (13 euros avec vestiaire offert). “Le concept de cette soirée est à nouveau entièrement revisi- té un salon V.I.P. avec mobilier lumineux ainsi que dans la sal- le. Et un nouveau D.J. pour redonner une nouvelle dimen- sion à cet événement devenu incontournable du Val de Mor- teau” indique Pascal Rougnon, le président des vétérans. n

68 700 projets de recrutement dans notre région

600 000 euros investis par la commune uniquement pour la partie haute de la rue.

Le secteur des services à la personne est un de ceux qui recrutent le plus (photo archive Càd).

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est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

MORTEAU 20, Avenue Charles de Gaulle - B.P. 81039 Tél. 03 81 67 68 10 - Fax 03 81 67 68 19 - sauge.assurances@wanadoo.fr www.sauge-assurances.com

Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2017

Crédits photos : C’est à dire,Archi + Tech, M. Bel,A. Hollard, EspéranceduSaugeais,M.W.Energies-Geophom,S.I.S.,VilledeMorteau.

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V A L D E M O R T E A U

Des substances interdites et dangereuses détectées dans le Doubs Morteau Deux études menées par un scientifique suisse montrent que la teneur en pro- duits phytosanitaires dépassent 1,5 fois la norme à Morteau. La station d’épuration de Villers-le-Lac serait également en cause. L’eau potable du plateau maîchois contient aussi des substances cancérigènes.

L e constat, sur le terrain, ou plutôt sous l’eau, est implacable. Depuis fin mars, c’est l’hécatombe dans nos rivières. Truites et ombres meurent en masse dans le Dessoubre et le Doubs fran- co-suisse, phénomène récurrent depuis 2009 dont les solutions n’ont pas encore été mises en œuvre ou trouvées. “L’ombre est une espèce en danger, la truite est vulnérable” explique Jean- Pierre Herold, biologiste. Ce nouveau coup dur fait réagir : “C’est la chronique d’un problè- me sanitaire qui va arriver et dont nos instances n’ont pas mesuré la hauteur de l’urgence” indique le docteur Jean-Pierre Belon, membre de S.O.S. Loue et rivières comtoises. Jeudi 20 avril, à la fédération de pêche du Doubs, pêcheurs, scientifiques, membre du comi- té S.O.S. Loue et rivières com- toises ont organisé un point pres- se pour dénoncer, alerter, don- ner des solutions. Cet événe- ment précédait la manifestation qui se tenait dimanche 24 avril à Morteau et Saint-Hippolyte où les pêcheurs ont organisé des

barrages filtrants pour alerter la population. Pour corroborer ses dires, la fédé- ration de pêche du Doubs a invi- té Jean-LouisWalther, chercheur suisse indépendant, afin qu’il divulgue deux de ses études mandatées par Pro Natura, le W.W.F. et la Fédération suisse de pêche dont les résultats sont éloquents. Contrairement aux Français, il dispose d’outils d’ana- lyses différents. Le scientifique a découvert dans le Doubs des substances interdites, très dan- gereuses pour la santé que les mesures françaises ne voient pas (ou ne diffusent pas) par- ce qu’elles sont sous la norme ou ne sont pas recherchées ! “À Morteau dans le Doubs, une pol- lution à la cyperméthrine attei- gnant 1,5 fois la norme a été mesurée (N.D.L.R. : cette sub- stance provient des produits phy- tosanitaires ou pharmaceutiques). Des traces de polychlorobiphé- nyles (P.C.B.), dont l’action immu- notoxique est avérée, ont été détec- tées presque partout dans la riviè- re, et 17 substances interdites et dangereuses ont même été iden- tifiées” explique le chercheur.

À certains endroits, les effluents industriels et urbains sont par- ticulièrement marqués. C’est le cas à Soubey, où la qualité de l’eau est très affectée par plu- sieurs petites stations d’épu- ration. Il explique qu’un barra- ge chimique s’est créé. Ailleurs, ce sont les pesticides et engrais agricoles qui affectent l’eau. Des pyréthrinoïdes, insecticides liés à l’exploitation du bois, ont été détectés. Ils sont particulière- ment présents dans le Bief de Fuesse, un affluent du Doubs dans lequel les macroinverté- brés ont disparu. “À Villers-le- Lac, la station d’épuration rejet- te des eaux troubles. C’est un sec- teur calamiteux et je l’ai dénon- cé à la mairie qui dit être en ordre à 98 % et que le problème était dû au froid. Quand on va mesu- rer, c’est la catastrophe” , pour- suit le chercheur. Le journal C’est à dire avait déjà évoqué le pro- blème du dégrilleur de Morteau, qui, lorsqu’il pleut beaucoup déborde. “Cela casse le bon fonc- tionnement durant le reste de la période” dit un technicien de la fédération. Il aimerait que deux principes soient appliqués

Scientifiques, docteurs, maître de conférences, pêcheurs, alertent sur la santé de nos rivières… et les conséquences sur notre propre santé.

en France comme c’est désor- mais le cas en Suisse : “Ne plus épandre les boues d’épuration sur les terrains et imposer la pri- se en compte des micropolluants dans les stations. Cet investis- sement coûtera 1,2 milliard de francs à la Confédération” témoigne le chercheur qui a notamment découvert des traces d’héroïne et autres stupéfiants à la sortie d’une station d’épu- ration (celle de Blamont en aval de Saint-Hippolyte). Pire, de l’acrylamide dans la sta- tion de pompage de Goumois

a été détecté, là où l’eau des habi- tants du plateau de Maîche est pompée. C’est une substance potentiellement cancérigène. Marc Goux, pour S.O.S. Loue et rivières comtoises demande à ce que l’agriculture arrête d’épandre lorsque la végétation n’est pas constituée. Pour Phi- lippe Henry, maître de confé- rences à l’Université de Franche- Comté, les flux de phosphore enregistrés dans les stations de pompage, notamment la Loue, démontre que nos sols sont désormais complètement conta-

minés. La faute à des stations d’épuration mal calibrées, une agriculture qui produit toujours plus (+ 21 % de production de lait A.O.P. d’ici 2022) et aux citoyens qui oublient parfois qu’une lingette ne se jette pas dans les toilettes mais dans une poubelle ou à des désherbants encore utilisés bien qu’interdits ! “Si cela continue, on va tous être malades…Voilà 10 ans que l’on se bat” regrette Alexandre Che- val, technicien à la fédération de pêche. n E.Ch. “Il est vrai que depuis plusieurs années, les nappes phréatiques ont beaucoup de mal à se recons- tituer, confirme Bruno Todes- chini le maire des Fins. Si la situation n’est pas encore dra- matique, nous sommes claire- ment en déficit d’eau. On se croi- rait presque en été.” Il faut dire aussi que l’hiver n’a pas forcé- ment été très généreux en termes de précipitations nei- geuses : sur les hauteurs des Fins, il sera tombé seulement 2,73 m de neige en cumulé cet hiver, contre près de 8 m au cours d’un hiver bien “arrosé”. n J.-F.H. Saucisse, avec un forage plus profond que le premier.

Les Fins Le bas débit de l’eau Le niveau des cours d’eau est dangereuse- ment bas en ce printemps dans le Haut-Doubs. À tel point que Morteau a dû acheter de l’eau aux Fins cet hiver. Du jamais vu.

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U n petit filet d’eau s’écoule à la fontaine du bas de la Char- rière, hameau des Frenelots aux Fins. Habituel- lement, le débit est généreux en cette période printanière où les dernières neiges ont fondu. Un peu plus loin, le long de la rou- te du Moulin des Combes, le petit ruisseau qui part se jeter dans le ruisseau de la Tanche au niveau d’Intermarché est presque à sec. De mémoire d’agriculteur, on n’avait rare- sec et avec peu de neige, la situa- tion devient - déjà - préoccu- pante. Dès cet hiver, Morteau avait envoyé des signaux d’aler- te avec un arrêté préfectoral qui avait invité les consommateurs à limiter leur consommation d’eau. Pour la première fois pen- dant un hiver, la commune a été contrainte d’acheter de l’eau aux voisines via le syndicat des eaux du haut plateau du Russey (source du Moulin Bournez) par- ce que les puits habituels (Der- rière-le-Mont, Morteau Saucis- se) où s’alimente en grande par- tie Morteau donnaient des signes de faiblesse. “C’est vrai que c’est la première fois que nous sommes contraints d’acheter de l’eau durant un hiver. Nous avons manqué d’eau pendant quelques jours, les agriculteurs n’en avaient plus assez pour abreu- Installer une deuxième pompe à Morteau. ment vu cela pour une mi-avril. Tou- te la profession s’inquiète d’ailleurs de cette situation inédite. Après un hiver particulièrement

L’agence Thomas Cook rachetée par Arbois Tourisme

ver leurs troupeaux. Après quelques jours de pluie, la situa- tion est revenue à peu près à la normale, mais la vigilance est toujours de mise” soulignent les services municipaux mortua- ciens. Les élus mortuaciens ont prévu d’installer une deuxième pompe à la station de Morteau

A rbois Tourisme, l’agence spécialisée dans les voyages en autocar, a repris les agences Thomas Cook de Mor- teau, de Maîche, ainsi que celles de Pontarlier. Elle est également la fondatrice de l’agence Jet Tours dans la galerie de l’HyperU de Doubs. Si la direction change, les équipes restent les mêmes. À Morteau, vous serez tou- jours accueillis par les sourires de Céline, Auré- lie, Élodie et Julien. Avec le label Arbois Tou- risme, l’agence de voyages met à votre dis- position son catalogue offrant des centaines de destinations au départ de votre ville, en autocar, ou en autocar + avion. “Nous propo- sons notamment de nombreux week-ends dans les capitales européennes, en France et en Euro- pe ainsi que des sorties à la journée grâce à L’agence de voyages Thomas Cook de Morteau a été reprise par Arbois Tou- risme. Les mêmes équipes vous accueillent, avec des services en plus.

un séjour au Puy-du-Fou ou une virée en Ita- lie, le car est le moyen le plus simple de voya- ger. L’agence Thomas Cook propose également des centaines d’idées-voyages en avion, sou- vent au départ de Dole avec transfert en car depuis votre ville. Avec Arbois Tourisme, votre agence propose même un nouveau système de transfert Rout’air en navette privée, de votre domicile à l’aéroport de votre choix. Avec Tho- mas Cook et Arbois Tourisme, le voyage est à la carte, en toute liberté. n Julien, Aurélie et Céline vous accueillent au 11, rue de l’Helvétie à Morteau.

notre flotte d’autocars tout confort” résume Maryline Ramousse, la responsable d’Arbois Tourisme. Les voyages en autocar ont énor- mément évolué ces dernières années et ne sont plus, loin de là, réservés à une clientèle âgée com- me on peut encore le croire par- fois. “Nous avons beaucoup de familles avec des enfants, des jeunes couples. Les premiers prix comment à 35 euros pour des sor- ties à la journée. ” Que ce soit pour une sortie à Euro- pa-Park, une escapade à Prague,

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Le petit ruisseau du Moulin des Combes est quasiment à sec, alors que l’été est encore loin.

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V A L D E M O R T E A U

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L’A.D.M.R. reprend la résidence senior Les Fins La mairie des Fins vient de trouver un terrain d’en- tente avec l’A.D.M.R. qui va reprendre à son comp- te la résidence senior. Elle était vide depuis 2014.

En bref…

l Trail Dimanche 28 mai, un rando- trail est organisé à Loray par Doubs Terres de Trail. Au pro- gramme : 7, 17 et 27 km. Ren- seignements : www.doubster- redetrail.fr l Chorale Les Dames de chœur de Tré- villers seront en concert le same- di 13 mai à 20 h 30 à l’église de Trévillers, en compagnie du Diairi de Montbéliard. Entrée libre. l Concours La Chambre d’agriculture orga- nise le concours des fermes fleuries 2017. Ce concours est ouvert à trois catégories : les fermes en activité, les anciennes fermes aménagées et les frui- tières. Les candidatures doi- vent être déposées par cour- rier auprès de la chambre, 130, rue de Belfort à Besançon. Date limite d’insciption le 30 juin. Ren- seignements au 03 81 65 52 52. l Familles Le relais parents-assistantes maternelles de Morteau orga- nise une conférence sur “le des- tin des secrets de famille au fil des générations” le mardi 23 mai à 20 heures à la média- thèque de Morteau. Entrée libre.

L a municipalité des Fins a trouvé un acquéreur pour la résidence senior située à côté de la pis- cine. Finalement, c’est l’A.D.M.R. qui exploitera la structure de 14 logements d’une quarantaine de mètres carrés chacun qui offrent tous une vue dominante sur le Val de Mor- teau. Par cette transaction qui n’est pas encore totalement fina- neuve n’a jamais ouvert ses portes. L’A.D.M.R. qui était déjà pressentie à l’époque pour fai- re fonctionner l’établissement a finalement renoncé. L’opéra- tion qui venait de coûter 1,9 mil- lion d’euros à la collectivité ne permettait pas d’établir un prix de loyer raisonnable pour les futurs occupants. La com- mune s’est donc retrouvée avec un grand bâtiment, vide. L’af- faire a ensuite rebondi au tri- bunal administratif suite à des irrégularités constatées dans les appels d’offres. Et pour cou- ronner le tout, des malfaçons lisée, la mairie met un terme à un dossier qui lui empoisonnait la vie depuis 2014. En effet, la résiden- ce senior flambant

ont été observées ici et là. Bref, le dossier “résidence senior” était rangé depuis trois dans la catégorie de ceux qui ont la poisse. Cependant, par sa situation géographique dominante, le bâtiment a suscité des convoi- tises. La mairie aurait pu s’en débarrasser et retrouver un bal- lon d’oxygène sur le plan finan- cier. Elle a d’ailleurs eu quelques à l’esprit du projet. Nous vou- lions qu’il conserve sa dimen- sion sociale” précise le maire Bruno Todeschini. Cette fois-ci, la mairie entre- voit le bout du tunnel main- tenant qu’elle a trouvé cet accord avec l’association de ser- vice à la personne. “Pour nous, c’est une bonne nouvelle. Ce bâti- ment va vivre enfin. Cette his- toire a mobilisé énormément d’énergie” reconnaît l’élu. La collectivité a consenti à une baisse de prix de vente du bien. Elle le cède à un peu plus d’1,2 million d’euros hors taxes. propositions d’achat de la part d’investisseurs qui voulaient, par exemple, en faire un hôtel. “Aucune de ces offres ne correspondait

“Ce bâtiment va vivre enfin.”

La résidence senior accueillera ses premiers locataires dans les prochains mois.

Néanmoins, le produit de la ven- te va permettre à l’équipe muni- cipale d’avancer sur d’autres projets et d’en mettre à l’étude de nouveaux. Parmi les travaux qu’elle va achever, il y a la réno- vation de la mairie. Mais le grand chantier sur lequel veut

se concentrer le conseil muni- cipal sur la deuxième partie du mandat est l’aménagement du carrefour des Usines face au Celtic Café. Il s’agit de modi- fier l’infrastructure routière et d’envisager l’implantation de l’école à proximité de la salle

polyvalente afin que les enfants puissent en bénéficier pour fai- re du sport. “Dans les trois années à venir, nous allons fai- re les études pour cela” conclut Bruno Todeschini qui veut se donner le temps de bien faire les choses. n

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Une rue porte son nom à Montlebon mais peu de personnes connaissent l’itiné- raire extraordinaire d’un résistant qui a laissé sa trace dans les montagnes du Cha- teleu et qui a sauvé Londres. Hommage lui est rendu les 20 et 21 mai.

C’ est un nom que l’on aperçoit chaque fois que l’on traverse Montlebon sur la plaque de rue qui porte son nom, sans pourtant savoir vraiment quelle épopée se cache derrière ce patronyme. Michel Hollard est un de ces héros anonymes qui ont marqué de leur emprein- te l’histoire de la Résistance et de la guerre, et plus parti- culièrement dans le secteur du Vieux Chateleu qui était un de ses repaires pour les passages

clandestins entre la France et la Suisse. Michel Hollard est ce résistant français, fondateur du réseau Agir, dont les renseignements acheminés par lui-même à la représentation britannique à Berne, au prix de 98 périlleuses traversées de la frontière dans le Haut-Doubs, permirent d’iden- tifier et de détruire l’arme secrè- te d’Hitler, les fusées V1, poin- tées sur Londres, et de contri- buer de manière décisive d’une part au sauvetage de la capi-

tale britannique et d’autre part à la victoire alliée. C’est à ce grand homme que les habitants de Montlebon, de Gran- d’Combe et des Gras vont rendre hommage les 20 et 21 mai, à l’ini- tiative d’Agnès Hollard, sa peti- te-fille qui a décidé de “redorer le blason de son grand-père” note Pascale Régnier, responsable de l’Auberge du Vieux Chateleu qui a été le théâtre des exploits de Michel Hollard et qui centrali- se ses commémorations. “Pour préparer cet hommage, nous

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Traversée périlleuse de Michel Hollard en contrebas de la ferme du Chateleu en hiver. Il marche sur la clôture de fils barbelés pour ne pas laisser de traces de pas dans la neige (reconstitution).

est un vrai héros.” À tel point que depuis 2004, un train Euros- tar porte le nom de Michel Hol- lard. Films, rencontres et témoignages, films, marche, inauguration d’une plaque commémorative, exposition… Tout un program- me a été concocté pour ce week- end de commémoration. L’ouverture de ce week-end d’hommage est programmée dès 14 h 30 le samedi 20 mai avec le lancement officiel des festi- vités par Catherine Rognon, mai- re de Montlebon à la salle des fêtes de Derrière-le-Mont. Dès 15 heures est prévue une ren- contre autour de la projection du film “L’Homme qui a sauvé Londres” de Jean l’Hôte (1972). “Cette projection sera suivie d’une rencontre en présence de parents et de proches de Michel Hollard, d’historiens (y compris suisses et anglais), de passionnés d’his- toire locale et d’histoire de la Résistance jurassienne et de quelques-uns des témoins de l’époque qui viendront revivre leurs souvenirs et les partager avec nous” indique Pascale Régnier. Les échanges seront animés par Bernard Vuillet, conservateur en chef aux Archives nationales, auteur de l’ouvrage “Le Val de Morteau sous l’Occupation, Héroïsme et compromis à la frontière suis- se”, d’Emmanuel Guibert, des- sinateur, auteur de bande des- sinée et des 98 dessins en hom-

mage à Michel Hollard (Image- rie d’Épinal) et d’Agnès Hollard, la petite-fille du résistant. Le dimanche est prévue une marche sur les pas de Michel Hollard, de Chateleu à la douane Cho- bert (La Brévine). “Nous ferons une halte à la borne 70, où Michel Hollard franchit la frontière pour la première fois, 76 ans jour pour jour avant nous, le 21 mai 1941.” À midi, une plaque commémo- rative en l’honneur de Michel Hollard et du Réseau Agir sera apposée sur la façade de l’Au- berge du Vieux Chateleu. Pendant la guerre, la ferme (actuelle auberge) était occupée par Paul Cuenot, bûcheron à Derrière-le-Mont, l’un des tout premiers membres du réseau Agir. Dans cette zone frontaliè- re étroitement surveillée par les patrouilles allemandes, la por- te de la grange ouverte ou fer- mée était le signal discret conve- nu avec Michel Hollard, pour lui indiquer si la voie était libre. Le 21 mai 1941, Michel Hollard pénètre en Suisse pour faire la guerre aux Allemands. Direc- tion Neuchâtel, Berne, puis Londres. Il a décidé, dès le début de l’Occupation, de prendre contact avec les Anglais à Ber- ne, en vue de se mettre au ser- vice de Londres, qui incarne à ses yeux l’avenir, la survie de la France, de l’Europe et du monde. n J.-F.H.

avons repris contact avec des anciens qui se souviennent de lui, et avec ses descendants. Les anciens combattants participent également à cet hommage et des Anglais devraient même être là. En Angleterre, Michel Hollard

Depuis 2004, un Eurostar porte le nom de Michel Hollard. Ici le jour de son inauguration le 27 février 2004 à London Waterloo Station.

Jusqu’au 15 MAI 2017

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V A L D E M O R T E A U

Une seconde jeunesse pour les ponts de Villers-le-Lac Travaux Des chaussées ou des abords qui s’affaissent : les deux ponts qui enjambent le Doubs sur la commune de Villers-le-Lac doivent faire l’objet d’un lourd programme de travaux. Bouchons en vue.

A fin de ne pas trop per- turber le trafic sur la rou- te des Microtechniques (ou route des frontaliers), les services du Conseil départe- mental souhaitent caler à fin juillet la pose des enrobés sur le pont qui enjambe le Doubs à l’entrée de Villers-le-Lac sur la R.D. 461. Mais le reste des tra- vaux devrait être calé “dès le mois de juin” indique le Ser- vice Territorial d’Aménagement (S.T.A.) chargé de programmer ces travaux. Plus de vingt-cinq ans après sa mise en service, ce pont construit sur un terrain instable a besoin de travaux de renforcement et de rénovation. “L’ouvrage repose sur des pieux fixés à 35 ou 40 mètres de pro- fondeur et forés en plus à 3 mètres dans la roche. L’ouvra- ge en lui-même ne bougera pas, mais les remblais reposent eux- mêmes sur des zones compres- sibles gorgées d’eau. On avait prévu un tassement de 20 cm au bout des dix premières années. Il faut aujourd’hui pro- céder à un reprofilage et à une remise à niveau des remblais. Un peu comme ce qui a été fait sur le pont de la Combe Geay il y a quelques années” indiquent les services du Département. Ces travaux devaient déjà être engagés l’an dernier, mais ils ont été repoussés car l’appel d’offres avait été infructueux.

Morteau La Ville soutient financièrement les nouveaux commerces

Le pont qui enjambe la route des Microtechniques fera l’objet d’un lifting à partir du mois de juin, avec des coupures de circulation prévues.

“Les résultats étaient nettement supérieurs à l’enveloppe. Il a fal- lu que nous révisions notre appel d’offres. Les plis ont été remis le 20 avril, nous saurons rapide- ment qui a décroché le marché et les travaux pourront com- mencer certainement en juin” poursuivent les services. Avant la fin juillet, un système de cir- culation alternée devrait être mis en place, puis une coupure totale de la circulation déci- dée à partir de fin juillet pen- dant les vacances des fronta- liers afin de procéder à la pose des enrobés et à la finition de ces travaux d’envergure. Un autre ouvrage devra lui aus- si subir une cure de jouvence à Villers-le-Lac. Il s’agit du pont qui traverse le Doubs au centre de la commune. “C’est une plus

grosse opération, et plus tech- nique car il s’agira de consoli- der les dispositifs d’appui du pont qui sont en très mauvais état” note le S.T.A. “Il n’y a pas de défaut d’entretien, mais seu- lement de l’usure normale qui s’accentue aussi avec le flux important de voitures. Cette usu- re a provoqué une “marche” qui ne peut d’ailleurs que faire ralen- tir les automobilistes. Ce pont est contrôlé régulièrement, mais quand il sera en travaux, ça impliquera de gros soucis de cir- culation” estime Dominique Mol- lier, maire de Villers-le-Lac. Les dates de travaux de ce pont cen- tral ne sont pas encore pro- grammées et ne le seront pas avant 2018. Un bureau d’études, Arteis Ingénierie, est en train de préparer le cahier des charges des travaux pour ce futur chan- tier. Peut-être qu’à cette occasion, les propriétaires riverains du pont seraient sans doute bien inspirés de raser, enfin, les ver- rues qui polluent visuellement cette entrée de ville pour les nombreux touristes qui passent sur le pont ou en bateau en direction des bassins. Mais sur ce dernier dossier, les collecti- vités locales n’ont pas de pou- voir de coercition. n J.-F.H.

Dans sa séance du 5 avril dernier, le conseil munici- pal de Morteau a validé le soutien financier de 5 000 euros attribué à tout nouveau commerçant indépendant qui s’installe au centre-ville.

indépendant et encourager la diversité d’activité au centre-vil- le. Il est nécessaire aussi que les enseignes soient enregistrées au registre du commerce” précisent les services de la Ville. n

S oucieux de conserver une diversité de l’offre com- merciale au centre-ville de Morteau, manière de contreba- lancer l’inexorable développe- ment de la zone commerciale, les élus mortuaciens ont validé lors de la séance du conseil municipal du 5 avril dernier le principe d’une “aide à l’ins- tallation commerciale” résu- me la direction générale des ser- vices. Plus précisément, il s’agit de soutenir financièrement tous les nouveaux commerçants indé- pendants qui sollicitent la Vil- le, grâce à une aide pécuniai- V endredi 14 avril dernier, Phi- lippe Gille, le vice-président de la C.C.I. du Doubs (et gérant du McDonald’s de Mor- teau), a remis aux commerçants présents du Val de Morteau, leur label Préférence Commerce, dans les locaux de la mairie de Mor- teau. Sur les 89 commerçants- lauréats du Doubs, pour Préfé-

re de 5 000 euros (60 % versés à l’installation, 40 % après un an). Cette mesure vient en quelque sorte compenser la fin du dispositif F.I.S.A.C. (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce), lequel ne pourra pas être recon- duit avant plusieurs années. Toutes les enseignes ne sont pour autant pas éligibles à cet- te aide de 5 000 euros. “On exclut du dispositif les banques, les assurances, les mutuelles, les grandes franchises, les profes- sions libérales. l’idée est vrai- ment de soutenir le commerce rence Commerce 2016-2017, 11 appartenaient au Val de Morteau. Depuis 2007, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs propose aux commerçants du département une évaluation de leur qualité d’accueil par un client-mystère : le label Préfé- rence Commerce. Sur la base d’une grille de 43 points de contrô-

le, un client-mystère passe au crible l’intérieur et l’extérieur du point de vente, la qualité de l’ac- cueil et des conseils apportés au client, tant au magasin qu’au télé- phone. L’évaluation faite permet ainsi d’identifier rapidement les points forts et les points à amé- liorer pour rester compétitifs. Elle aboutit, si les notes sont suffi- santes, à la délivrance du label qualité. n 11 commerçants du Val de Morteau ont décroché le label Préférence Commerce.

L’accueil de proximité récompensé

Le pont du centre de Villers-le-Lac doit aussi être rénové, mais à moyen terme. Ses abords mériteraient sans doute aussi un sérieux toilettage…

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V A L D E M O R T E A U

Bienvenue à la Journée des Arpettes Les Fins Le 28 mai, jour de la fête des mères, plus d’une vingtaine d’artistes ama- teurs sont attendus autour de la fontaine du Renaudumont aux Fins dans le cadre de la première édition de la Journée des Arpettes.

L a fête se déplace aux Fins. Le dimanche 28 mai, c’est dans le bas du village, en contre- bas de l’église, dans le quartier du Renaudumont qu’elle aura lieu. En ce jour de fête des mères, plus d’une vingtaine d’ar- tistes amateurs seront réunis autour de l’imposante fontaine de pierre et le long du chemin de traverse qui y conduit. Ils participeront à la première édi- tion de la Journée des Arpettes, une manifestation organisée par Gilles Taillard, une des

figures du quartier. Il désigne par “arpette” un artiste ama- teur. Lui-même sculpteur à ses heures, il a eu cette idée de ras- sembler des personnes qui ont en commun la passion de créer de leurs mains. Les talents que les visiteurs pourront découvrir s’expriment dans le travail de différents matériaux. Parmi les exposants, il y aura des créateurs de bijoux, des potiers, des céramistes, des peintres, des sculpteurs sur bois dont certains taillent la matiè- re avec une tronçonneuse pour

lui donner la forme d’un objet, d’un animal ou les traits d’un humain. Des arpettes du quartier ont réservé leur stand. Car au Renaudumont, à deux pas de chez Gilles, vivent quelques talents. On pense notamment à James Michel, sculpteur sur bois, André Taillard (John Bar- lot), auteur, compositeur, inter- prète et Alain Feuvrier, créa- teur d’univers ludiques. Lors de cette Journée des Arpettes, on pourra découvrir, acheter des pièces, se restau- rer et trinquer en toute convi- vialité. “Je suis sûr que chacun trouvera un cadeau original pour la fête des mamans” annon- ce Gilles Taillard. Il ajoute : “Pour les enfants, nous avons prévu des structures gonflables. Il y aura par ailleurs trois ani- mations musicales différentes.” Cette journée n’est pas seule- ment une occasion donnée aux artistes amateurs d’exposer. Gilles Taillard organise la Jour- née des Arpettes au profit du don d’organes, une cause à laquelle il est particulièrement sensible, puisque son père, René, a été greffé il y a une vingtai- ne d’années. “À chaque stand, il y aura une urne où les gens pourront faire un don au don d’organes” précise Gilles Taillard. Pour mettre sur pied la Jour- née des Arpettes, l’organisateur a reçu le soutien de différents partenaires locaux. n Journée des Arpettes Dans le bas du village aux Fins Dimanche 28 mai Contact : Gilles Taillard au 07 86 29 35 79

Les amis artistes du Barlot, réunis autour de la fontaine, dont Gilles Taillard avec une de ses sculptures.

Grand’Combe-Chateleu La culture tous azimuts

à la ferme-musée

C haque mois apporte son lot d’animations. Ainsi se déroule depuis trois ans d’avril à octobre, la saison culturelle de Grand’Combe-Chateleu. Le cru 2017 n’a rien à envier aux édi- tions de 2016 et 2015. La muni- cipalité qui est à la manœuvre a programmé des rendez-vous qui vont surprendre un public le plus souvent populaire et familial. Tout se passe dans la ferme-musée du quartier des Cordiers au centre du village, devenue le lieu d’expression de sensibilités artistiques diverses et variées. “Un lieu chargé d’his- toire permettant de lier arts et traditions et ce, dans l’optique de poursuivre son rayonnement Concerts, théâtre, expo- sitions, ateliers, la saison culturelle 2017 de la fer- me-musée du Beugnon s’annonce prometteuse.

Du jazz, de la musique irlandaise, de la musique de chambre, les mélomanes pourront tendre l’oreille (Ici, les Lapinouz’zzz)

de 9 heures à 12 heures, dans le cadre d’un atelier manuel, vous pourrez apprendre à détourner des objets destinés à la déchetterie pour leur donner une seconde vie. Vive “la récup’” ! Lorsque l’été aura sonné, vous êtes invités à participer au mar- ché nocturne le vendredi 7 juillet (il aura lieu le 11 août égale- ment). C’est un des temps forts de cette programmation cul- turelle. Le marché réunit des talents et des artisans qui vous feront découvrir leurs savoir- faire et les produits francs-com- tois. Tout se passera dans le quartier des Cordiers, autour de la fontaine et entre les vieilles fermes à tuyés. Le 8 juillet, ce sont Les Lapinouz’zzz qui vous feront danser. Entre la musique de chambre de Galitzine, les ambiances irlan- daises de Transat, l’exposition de Daniel Bonnet et les ateliers floraux, vous aurez encore de nombreuses occasions de vous distraire pendant tout l’été et jusqu’à l’automne. n

au sein du Val de Morteau et au- delà” remarque Christelle Vuille- min, adjointe au maire en char- ge de la culture. Concerts, théâtre, expositions, ateliers, chacun pourra étan- cher sa soif de curiosité dans les prochains mois, et ce dès le ven- dredi 12 mai. Ce jour-là, de 19 h 30 à 21 h 30, il sera pos- sible de s’inviter à un atelier original proposé par le C.P.I.E. du Doubs. Pendant deux heures, les participants vont apprendre à créer leurs propres produits ménagers. Le lendemain soir, à 20 h 30, place à la musique avec Les Cocos du jeudi. Ces onze musiciens font voyager le public dans les époques de la chanson française, et sortent des sentiers battus pour lui faire apprécier des artistes comme Yves Jamait. En juin, les enfants vont tendre l’oreille pour écouter les Contes qui croquent sous la dent (13 juin à 19 heures), des his- toires gourmandes et crous- tillantes, qui mettent l’eau à la bouche, racontées par Cathe- rine Jacquot. Le samedi 17 juin,

Une sculpture sur bois réalisée… à la tronçonneuse.

On pourra même apprendre à fabriquer soi-même ses produits ménagers à

Grand’ Combe- Chateleu le 12 mai.

Renseignements et réservations : Tél. : 03 81 68 80 21 - 03 81 68 86 90 www.grandcombechateleu.fr - Facebook

PUBLI-INFORMATION

L’Espace Concept Habitat ouvre ses portes aux Fins Venez découvrir dans la zone des Prés-Mouchets aux Fins ce nouvel espace où vous trouverez toutes

les compétences et tous les produits pour donner du style à votre intérieur.

L es 28, 29 et 30 avril, venez inaugurer aux Fins l’Es- pace Concept Habitat. Cette nouvelle enseigne installée dans la zone des Prés-Mouchets, dans l’ancien bâti- ment Mougin Bobinage, vous invi- te à découvrir ses savoir-faire dans un showroom de 450 mètres carrés. L’Espace Concept Habi-

l’Espace Concept Habitat des Fins qui est une déclinaison de celui qu’il a créé à Pontarlier il y a dix ans. L’entrepreneur agenceur de métier a commencé par créer A.B.H., avant d’élargir son acti- vité aux menuiseries intérieures avec la marque GAROFOLI ET aux menuiseries extérieures avec la marque INTERFERM, puis

tat réunit sous un même toit trois entités qui ont cha- cune des compé- tences dans un domaine spécifique de l’habitat.

à l’agencement de cuisines et de salles de bains Alno, une marque allemande très qualitative dont il a distribu- tion exclusive sur

“Des compétences spécifiques dans chaque métier.”

Leur complémentarité vous per- mettra de réaliser tous vos pro- jets d’agencement intérieur. A.B.H. s’occupe de tous les tra- vaux de création ou de rénova- tion des cloisons sèches ainsi que des peintures. De son côté, Alno vous ouvre les portes de son uni- vers fait de cuisines contempo- raines aux lignes intemporelles, et de salles de bains très stylées. Enfin, Portes et Fenêtres Desi- gn est votre interlocuteur pour les menuiseries intérieures et extérieures (portes, fenêtres, portes de garage, portails). Anthony Bulle est à la tête de

le secteur. “Tous les produits que nous commercialisons, nous les détenons en exclusivité” précise Anthony Bulle, enthousiaste à l’idée de s’implanter dans le Val de Morteau. Avec son équipe, il a entièrement transformé l’intérieur du bâti- ment Mougin Bobinage afin d’en faire un showroom spacieux et lumineux dans lequel les clients pourront circuler et découvrir dans les meilleures conditions des cuisines, des salles de bains et des menuiseries. Dans chacun de ces métiers, ils seront conseillés par un expert.

“Mes collaborateurs ont des com- pétences spécifiques dans chaque domaine” insiste Anthony Bul- le. Les membres de l’équipe de l’Espace Concept Habitat savent de quoi ils parlent ! Leur professionnalisme leur per- met de prendre en main de A à Z le projet d’un client. “Nous allons dessiner le projet, propo- ser des vues 3D très réalistes afin qu’elle puisse se projeter dans son futur espace. Pour la réali- sation, nous nous occupons de la coordination de l’ensemble des travaux (électricité, plomberie, pose des sols et de toiles tendues au plafond) et de la mise en pla- ce du mobilier grâce au savoir- faire de notre équipe de poseurs. Le client a un interlocuteur unique.” détaille Anthony Bul- le. Évidemment, pour accompagner au mieux un client dans son pro- jet, un professionnel de L’Es- pace Concept Habitat se dépla- ce systématiquement sur le lieu du futur chantier. “Avant de fai- re un devis, on se déplace tou-

L’équipe de L’Espace Concept Habitat vous accueille du lundi au samedi et vous accompagne dans vos projets d’agencement.

Chaque projet existe d’abord sous la forme d’une vue 3D réaliste qui permet de se projeter dans son futur espace.

meubles sont intégrés dans un agencement sur mesure qui per- sonnalise un lieu de vie du sol au plafond. C’est ce qui fait tou- te la différence. L'Espace Concept Habitat ne s'adresse pas seulement aux par- ticuliers. Ces professionnels rigoureux travaillent aussi pour les professionnels. Par exemple, ils réalisent pour les commer- çants de l'agencement et de la décoration de magasin et de bou- tique. n

jours pour prendre les mesures que ce soit pour une cuisine, une salle de bains ou des menuise- ries. Au-delà de cette donnée tech- nique, nous estimons qu’il faut aussi s'imprégner du lieu pour affiner notre conseil dans l’im- plantation d’une cuisine, d’un dressing, d’une salle de bains” conclut Anthony Bulle. Avec L’Espace Concept Habitat, les espaces privés prennent une dimension esthétique grâce aux compétences des agenceurs. Les

L’Espace Concept Habitat a l’exclusivité de la marque de cuisines et bains Alno.

PORTES OUVERTES les 28, 29 et 30 avril aux Fins Tél. : 03 81 49 36 50 Ouverture du lundi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h Zone des Prés-Mouchets 25500 LES FINS

V A L D E M O R T E A U

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Au Cerneux-Billard, les chèvres cohabitent avec les montbéliardes Villers-le-Lac

l’effervescence dans l’exploita- tion tenue depuis 2011 par Cédric Vuillemin (37 ans), deve- nue le G.A.E.C. “des vaches et des biquettes” depuis que Céli- ne (32 ans) a décidé de changer de vie. Aide-soignante à l’hôpi- tal de Morteau, elle a tout pla- qué pour suivre en 2016 des cours à l’E.N.I.L. bio de Poligny. “J’avais ce projet depuis 2014… Il a fallu ensuite tout mettre en place” explique la chevriè- re. Le couple a notamment dû obtenir les autorisations du Comité interprofessionnel de gestion du comté (C.I.G.C.) puisque la particularité de l’ex- ploitation réside dans le fait que les chèvres cohabitent avec les 45 montbéliardes. Elles dorment un étage plus haut. L’exploita- tion produit 280 000 litres de lait pour la fromagerie des Majors. L’arrivée de Céline et de son atelier ne coïncide pas avec un agrandissement de l’ex- ploitation : “Nous avons fait le choix de réduire le nombre de génisses pour les remplacer par les chèvres et ainsi ne pas s’étendre sur d’autres terrains” explique Cédric Vuillemin. Les chèvres respectent dans leur ali- mentation le cahier des charges du comté. Si elle passe près de 18 heures par jour entre son atelier, la trai- te du matin, et la boutique, Céli-

Céline Vuillemin a créé une chèvrerie avec atelier de transformation et point de vente en direct dans la ferme de son mari, producteur de lait à comté. Un mariage atypique.

C hez les Vuillemin, tout le monde met la main à la pâte. Au sens propre comme au figu- ré. Élie, 9 ans, donne du foin récolté l’été à 1 000 mètres d’al- titude aux 33 chèvres alpines, nouvelles venues dans la ferme familiale du papa, au Cerneux- Billard, un endroit magnifique dominant les bassins du Doubs. Léonie, 11 ans, préfère le contact avec les clients venus acheter

le “bon” fromage de Céline, sa maman, qu’elle vend depuis mars dernier dans une boutique attenante à la ferme. Pierre, bientôt 4 ans, peut regarder d’un œil avisé le travail réalisé par ses parents depuis l’une des vitres transparentes qui donne à la fois sur la chèvrerie, l’étable où sont attachées les vaches montbéliardes, et l’atelier de transformation. Depuis quelques semaines, c’est

Céline et Cédric Vuillemin dans l’espace de vente de fromages accolé à leur exploitation.

tôt passer de 33 à 57 chèvres s’avoue surprise du regain d’in- térêt. “Le bouche-à-oreille fonc- tionne très bien ! Je veux trans- mettre ma passion. Si des gens

créant un bâtiment neuf. Les fromages de chèvre sont vendus entre 3,50 et 8 euros. Pleine de projets, elle espère à l’automne créer un fromage de vache à pâte molle qui repose- ra dans la cave. Sur le plateau de fromages, le comté aura un voisin de marque avec les fro- mages des Vuillemin. Avec ses chèvres, le G.A.E.C. n’a pas mis tous ses œufs dans le même panier. n E.Ch.

ne ne se plaint pas et ne regret- te en rien sa nouvelle vie. Elle rayonne : “C’est le projet d’une vie et le travail ne me fait pas peur, je suis une fonceuse. Mes

viennent acheter du fromage, ils peuvent voir comment cela se passe. On est trans-

fromages me res- sembleront, enfin je l’espère” dit-elle humblement en

“Mes fromages me ressemblent.”

montrant une bûche et une pyra- mide, fraîchement sorties de son atelier de fabrication de 50 m 2 . Elle a notamment innové en fabriquant des “apérichèvres” aromatisés. Des pyramides sont également aromatisées à l’écha- lote, ciboulette, figues, ail, ail des ours… Elle veut tendre vers les circuits courts pour la ven- te. L’agricultrice qui espère bien-

parents, soucieux d’une agri- culture raisonnée” dit la mère de famille qui a voulu dès le début travailler avec un outil performant et fonctionnel en

Vente de fromage de chèvres à la ferme “Des vaches et des biquettes” aux Cerneux-Billard à Villers-le-Lac (route du Barboux) ouvert du lundi au samedi de 9 h 30 à 11 heures et de 16 h 30 à 19 heures

Les agriculteurs vont passer de 33 à 57 chèvres allaitantes.

Publi-information

Agence AXA Martine Salvi, assurances… et banque Le cabinet d’assurances Axa Martine Salvi installé au 13, rue Fontaine-L’Épine à Morteau, à proximité de la zone commerciale, propose toutes les solutions en matière d’assurances, et de banque.

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liale), épargne et retraite… Mais bien que l’assurance reste le cœur de métier, le cabinet mor- tuacien propose également un

service bancaire com- plet. “Les démarches ont été encore plus facilitées depuis l’en- trée en vigueur de la

cœur de métier, mais nous faisons de plus en plus de profession- nels.” L’agence propo- se la panoplie complète

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même s’il y a des prêts immo- biliers en cours. La banque en ligne Axa propose l’ouverture d’un compte, que le client peut ensuite gérer en toute liberté sur Internet, ainsi que les crédits à la consommation et les crédits immobiliers, avec des avantages à la clé. L’avantage de cumuler les

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Le cabinet d’assurances dispose d’un parking facilement accessible.

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