Journal C'est à dire 231 - Avril 2017

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Un patrimoine bien vivant Sauvegarder son patrimoine tout en lui donnant une utilité pour les générations pré- sentes et à venir, telle est l’ambition de la commune. Qu’il s’agisse de l’étang de la Lièze en cours de travaux ou du futur espace culturel installé à la chapelle Bra- chotte, ces deux sites continueront à vivre sans pour autant perdre leur identité. Patrimoine

lidation afin d’éviter les pertes d’eau dues à des fuites. 200 000 euros ont été budgé- tisés par la commune qui com- me les pêcheurs espère voir le lieu retrouver sa vocation de loisirs en 2018. Autre élément important du patrimoine local, la chapelle du chanoine Brachotte va connaître une nouvelle vie. Adjointe au maire, Annie Ponçot en retrace l’histoire : “La chapelle et le pres- bytère ont été construits vers déplacer jusqu'à l’église de la Lièze, à plus de 2 kilomètres de là, pour assister aux offices.” Cette chapelle n’est plus un lieu de culte depuis plusieurs dizaines d’années. Elle a même été désaffectée en 2000. “La com- mune a souhaité la mettre en valeur par un projet global à vocation culturelle” poursuit l’élue entrant dans le détail des travaux prévus : “La réhabili- tation et la mise aux normes de la chapelle. La construction d’une salle culturelle liaisonnée à la chapelle. Et l’aménagement exté- rieur.” La performance éner- gétique des deux parties sera l’une des préoccupations de la commune qui décompose ce pro- jet en plusieurs pôles fonction- nels : “La chapelle Brachotte pourra accueillir des concerts, des conférences, des expositions, des lectures publiques… Un espace sera dédié aux activités 1825-1830. Le cha- noine la fit élever pour les habitants du village bas qui devaient, avant sa construction, se

C ertes Valdahon ne dis- pose pas d’un patri- moine historique très développé. Ce qui n’em- pêche pas ses habitants d’être attachés à quelques lieux emblé- matiques comme l’étang de la Lièze avec ses 3 280 m², un écrin de verdure aménagé au cœur de la ville. Ce réservoir a été creusé vers 1882-1883. Il ache-

minait l’eau nécessaire à l’ali- mentation des locomotives à vapeur jusqu’aux châteaux d’eau de la gare de Valdahon par le biais d’un système de canali- sations. Lors de la seconde guer- re mondiale, les troupes d’oc- cupation ont aménagé cette rete- nue pour l’utiliser comme pis- cine. Des barres et des échelles ont été scellées dans les pare-

ments, un escalier et un petit plongeoir ont été construits. Une retenue d’eau aujourd’hui gérée

par les pêcheurs de l’amicale de la Lièze qui alevine et entre- tient l’espace. Mais il y a quelques mois, l’étang a été

Réhabilitation et extension au programme.

vidé pour y effectuer des tra- vaux de nettoyage et de conso-

La chapelle reprendra vie dès 2019 en devenant un espace à vocation culturelle.

d’euros T.T.C., études comprises, avec notamment des subven- tions de l’État. Les travaux s’ef- fectueront courant 2018 avec ouverture de l’espace culturel prévue pour fin 2019. n D.A.

d'activités culturelles récurrentes comme l’écriture et la peintu- re. L’extérieur sera composé d’es- paces paysagers et de station- nements.” Le coût de l’opération globale est évalué à environ 1 million

L’avant-projet de la future chapelle Brachotte (image Archi + Tech).

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