Journal C'est à dire 221 - Mai 2016

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Le musée renaît de ses cendres. Ravagé par un incendie en mars 2015, le Musée de la Vie d’antan créé par Joseph Simonin à Montlebon, sera entièrement reconstruit. Le nouveau musée ouvrira ses portes en juillet 2017. Un exploit. (page 4) 50 ans de passion automobile. Le garage Sanseigne aux Fins fête des 50 ans cette année. Au-delà de la réussite économique, une vraie saga familiale et humaine. Coup d’œil dans le rétro. (page 8) Deux Simonin dans les pelotons. Les deux cyclistes maîchois Florian et Clément Simonin font les beaux jours du vélo-club de Morteau-Montbenoît. (page 26) Maraîchers à 800 m d’altitude. Virginie Tattu et Étienne Renaud produisent des légumes biologiques à Guyans-Vennes. Un vrai pari. (page 34)

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(Le dossier en pages 19 à 24)

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L a preuve que les consulta- tions entre les directions d’entreprise et les syndicats en Suisse portent leurs fruits ! Dans le dernier numéro du jour- nal C’est à dire, plusieurs articles faisaient état de licenciements économiques dont un, d’enver- gure, prévu chez l’horloger Car- tier. Après plusieurs réunions et la période de consultation menée avec le syndicat U.N.I.A., “le total des licenciements passe de 170 à 47 sur l’ensemble des quatre sites, à savoir : Le Crêt du Locle, Les Brenets, Glovelier (canton du Jura) et Fribourg” rapporte le syn- dicat installé à La Chaux-de- Fonds. Preuve que l’U.N.I.A. qui négocie dans le cadre d’accords de branche à toute sa raison d’être. Pour Cartier, 123 postes sont donc sauvegardés. Malgré tout, l’espoir d’une reprise ne se fait pas sentir dans l’horlogerie. Vau- cher Manufacture installé à Fleu- rier a annoncé début mai une pro- cédure de consultation des employés pour licenciement col- lectif qui pourrait toucher plus de 50 collaborateurs, soit un tiers des 170 qu’elle emploie aujour- d’hui. Détenue majoritairement par la Fondation de Famille San- doz et par Hermès International, Vaucher est la manufacture de Parmigiani Fleurier. Elle avait licen- cié 17 collaborateurs l’automne dernier. Encore une fois, le syn- dicat consultera l’entreprise conventionnée d’ici la fin mai. Une autre entreprise est concer- née par la baisse des com- mandes : il s’agit de Zénith qui emploie 220 personnes. La socié- té que C’est à dire avait visité dans le cadre de son 150 ème anniversaire en octobre 2015 va supprimer 30 postes de pro- duction dans usine du Locle pour les transférer dans d’autres uni- tés du groupe L.V.M.H. L’entre- prise ne parle pas de “licencie- ments” mais de répartition de ses effectifs. n La cartographie des cours d’eau menace-t-elle les milieux aquatiques ? 123 postes sauvés chez Cartier Il n’y a pas que Cartier. Zénith ne parle pas de licenciements économiques mais de transferts de postes vers d’autres unités du groupe.

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. D ans notre édition du 21 mars dernier, nous faisions état de la situation du petit ruisseau qui se jette dans le Doubs à hauteur du déploraient la présence de dizaines de lingettes et autres effluents peu ragoûtants en provenan- ce de la station de relevage toute proche, sous- dimensionnée pour tout retenir. La communau- té de communes du Val de Morteau, responsable de l’assainissement, avait alors reconnu que “bien que le système à Grand’Combe-Chateleu-Les Gras fonctionne en séparatif, il reste sensible lors d’épisodes pluvieux et de fonte des neiges” et annoncé que “le fossé fera l’objet d’un curage pour extraire la formation de boues et l’accu- mulation de lingettes et autres détritus conte- nus dans les eaux usées.” Promesse tenue : fin avril, les engins de chantier sont intervenus pour curer ce petit ruisseau. “Les travaux ont effecti- vement été réalisés par deux entreprises : Jura Natura Services pour le curage et Bordy pour le traitement des boues de curage” précisent les services de la communauté de communes. En plus de ces travaux de curage, un panier dégrilleur sera installé dans un regard en amont du fossé pour retenir les déchets contenus dans les eaux usées et “ce fossé fera l’objet d’un entre- tien régulier” promet la collectivité. De quoi sans doute rassurer les riverains de ce petit ruisseau qui abritait auparavant tout un écosystème fait de têtards, grenouilles et autres salamandres. La nature devrait pouvoir reprendre ses droits. n Grand’Combe : le ruisseau a été curé Les travaux ont été effectués sur le petit ruisseau du Douffrans. hameau des Douffrans à Grand’Combe-Chate- leu. Les riverains, gênés par les odeurs nau- séabondes qui se dégageaient du cours d’eau en période de fonte des neiges ou de fortes pluies,

ÉDITORIAL

Sectarisme À force de brandir la laïcité com- me le nouvel étendard de la Nation française, on finit par perdre le sens de cette belle valeur républicaine. La laïcité est là en France pour affir- mer qu’aucune religion ne doit prendre le pas sur une autre, ni inter- férer dans le fonctionnement de la société, en somme, la séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse. Mais à trop vouloir en faire, on en perd le fon- dement même de ce principe. Les partisans d’une laïcité pure et dure, qui nie la diversité de la société et de ses composantes, en sont arri- vés à un point où cette laïcité est quasiment érigée en religion d’État ! Quel paradoxe. Si bien qu’on en devient intolérant vis-à-vis de ceux qui ne font qu’exprimer le moindre sentiment religieux. D’ailleurs qu’il soit catholique, musulman ou juif, le pratiquant est devenu une sorte de citoyen suspect. Le Pape Fran- çois a récemment jugé la France comme pratiquant une “laïcité exa- gérée.” Non pas que notre pays veuille rayer plus de 1 500 ans d’his- toire - après tout, la notion de Fran- ce est née au moment du baptême de Clovis en 496 - mais simplement qu’en voulant transposer cette valeur républicaine en toutes circonstances on n’atteint pas l’effet souhaité, au contraire. Si la laïcité à la française était si efficace que cela, on ne débat- trait plus à l’infini sur la question de savoir s’il faut ou non autoriser le port d’un voile dans une crèche ou dans une université. Si la laïcité à la française marchait si bien que cela, les officiers d’état civil n’au- raient pas tous les maux du monde à obliger un citoyen à retirer un signe distinctif pour établir un passeport, ou un homme médecin à soigner une femme musulmane sans être confronté aux remontrances dumari. La laïcité élevée en dogme est une nouvelle religion, donc un nouveau risque de fracturer une société déjà fragile. Regardons ce qui se pas- se dans d’autres pays comme l’An- gleterre ou les États-Unis par exemple où dans les rues des villes se pro- mènent en toute quiétude des juifs avec leur kippa, des musulmans por- tant le voile, des religieuses catho- liques en habit ou encore des Sikhs coiffés d’un turban. Et tout se pas- se sans heurts parce que là-bas, la tolérance est de mise. Mais aus- si parce que dans ces pays il n’y a jamais eu la mainmise d’une seule religion sur le pouvoir pendant des siècles comme ce fut le cas en Fran- ce. La laïcité reste évidemment com- me le meilleur rempart à tous les débordements ou la tentative d’in- gérence de quelque religion que ce soit dans les affaires publiques. Mais pour qu’elle s’exerce de façon har- monieuse, il est indispensable que cette laïcité soit mâtinée d’une bon- ne dose de tolérance. Le sectaris- me a longtemps été l’apanage des adeptes d’une seule religion. Il ne faut pas qu’il devienne celui des aya- tollahs de la laïcité. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2016 Crédits photos : C’est à dire, Garage Sanseigne.

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S ous l’égide de la D.R.E.A.L., l’État met en place actuel- lement un relevé cartogra- phique des cours d’eaux français. L’objectif avoué est le recense- ment de tous les cours d’eau de France. L’objectif secondaire, selon les défenseurs des milieux aquatiques, “sous la pression des lobbies en particulier celui de l’agriculture intensive” , et de per- mettre la réalisation de travaux (barrages, retenues colinaires, drainages, canalisation, etc.) sans autorisations sur tous les cours d’eau qui n’auront pas été recen- sés. Ils seront nombreux puis- qu’un travail exhaustif est qua- siment impossible, surtout dans les têtes de bassin et que le temps imparti est trop limité. “Cela fait planer une menace majeure de destruction totale, sur nombre de ruisseaux et zones humides” esti- me le collectif S.O.S. Loue et rivières comtoises. Car les têtes de bassins sont justement des zones d’une grande richesse, où la biodiversité est majeure, où se trouvent bon nombre de frayères de truites et batraciens et où sub- sistent les dernières écrevisses autochtones de notre pays. “Sans

parler des espèces d’insectes les plus polluo-sensibles dont c’est souvent le dernier réservoir.” Com- me notre région est bien enten- du concernée au premier chef, le collectif S.O.S. Loue et rivières comtoises s’est emparé de la pro- blématique grâce à l’un de ses membres, Michaël Prochazka. Une réunion s’est tenue à ce sujet le 19 mai à la D.R.E.A.L. à Besan- çon. Selon Michaël Prochazka, “la décision en haut lieu a déjà été prise et la participation mino- ritaire du monde associatif aux différents groupes de travail liés à ce projet n’est qu’un artifice de plus, la représentation largement plus importante des structures représentant les lobbies deman- deurs de cette “réforme” en est une preuve.” Selon le spécialis- te, “en Franche-Comté comme ailleurs en France, les consé- quences potentielles risquent d’être dramatiques, car les cours d’eau non recensés deviendront des “écoulements”, comme l’avoue le compte rendu officiel de la première réunion, et ne seront soumis à aucune démarche avant travaux.” Affai- re à suivre. n

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Montlebon Le Musée de la Vie d’antan renaît ses cendres

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Les travaux de construction du Musée de la Vie d’antan ont démarré à Montle- bon. Il avait été détruit par un incendie en mars 2015. Joseph Simonin, le porteur du projet s’est fixé comme objectif de l’ouvrir au public le 20 juillet 2017.

chaufferie. Le cheminement du public sera modifié de manière à organiser la visite sous la for- me d’un circuit.” Mais comme avant, le musée comptera trois niveaux (2 000 mètres carrés d’exposition), avec en prime, à l’étage, un balcon ouvert sur le Val de Morteau.

J oseph Simonin a pris la décision de reconstruire son Musée de la Vie d’an- tan le lendemain de l’in- cendie qui l’a entièrement dévas- té le 16 mars 2015. Affecté par ce sinistre qui a anéanti son tra- vail d’une vie passée à collecter les objets qui racontaient aux visiteurs l’histoire des gens d’ici, il a néanmoins trouvé la force d’élaborer un nouveau projet. “J’ai toujours eu la volonté de reconstruire. Pour faire le deuil, il faut passer par là. Il y a eu des moments de doute, mais j’ai

vaux qui avancent à bon train. “Le bâtiment sera couvert au mois de juillet. Le défi est d’ou-

été encouragé par mes petits- enfants et ma famille” reconnaît l’homme de 70 ans qui avoue ne pas avoir le temps de se lamen- ter. “Il faut aller de l’avant” dit- il. L’entrepreneur a dépassé son émotion pour se remettre au tra- vail et faire renaître de ses cendres le musée qui avait ouvert ses portes en juillet 2014. Il a fallu déblayer le site, le débarrasser des carcasses cal- cinées de la collection de trac- teurs, “une étape difficile.” Puis il y a eu les plans, le dépôt de permis et maintenant les tra-

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vrir le musée le 20 juillet 2017. C’est mon objectif” annonce Joseph Simo- nin. Le projet en cours res- semble presque trait pour trait au précédent. “Les modifications sont

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En parallèle de la recons- truction a démarré un autre grand chantier : celui des collections qui ont disparu lors de l’in- cendie. Des milliers d’ob- jets ont été détruits, ain-

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“Il y a eu un grand élan de générosité.”

si que les automates et le maté- riel agricole d’époque. Joseph Simonin s’est attelé à reconsti- tuer ces collections dès le len- demain du sinistre. “Je peux le dire : ce ne sera pas un souci d’ali- menter le musée ! J’ai récupéré des objets un peu partout. Beau- coup de gens m’ont téléphoné pour me proposer des choses. Il y a eu un grand élan de géné- rosité. Ce sera la même ambian- ce, mais le nouveau musée sera malgré tout différent car beau- coup d’objets seront différents. Ce n’est pas plus mal.” Le nettoyage et la remise en état de tout ce matériel doit bientôt démarrer. Une des opérations les plus importantes est la rénova- tion des tracteurs (il y en aura une cinquantaine à découvrir). Cette tâche revient à Charles Hirchy, le mécanicien du musée pour qui ces engins n’ont plus de secrets, et à Bernard Tschanz, spécialiste de la mécanique et de la carrosserie. Les deux acolytes de Joseph Simonin sont des pas- sionnés. Le Musée de la Vie d’antan rou- vrira donc ses portes dans un peu plus d’un an. Un laps de temps suffisant pour trouver les objets qui manquent encore à l’appel et finir d’illustrer les thèmes de l’artisanat, des ménages du Haut-Doubs, de l’agriculture, de la forêt, à travers lesquels le public pourra appréhender la manière dont vivaient les gens d’ici entre 1900 et 1950. “Je cherche actuellement des objets

liées à l’évolution de la régle- mentation et à l’expérience vécue. Par exemple, pour des raisons de sécurité, l’atelier de rénovation a été isolé du musée ainsi que la

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utilisées dans les écoles.” Joseph Simonin est également en dis- cussion pour faire fabriquer les automates qui contribueront à donner son âme à ce nouveau Musée de la Vie d’antan. n T.C.

sur la laiterie (barattes, bidons de lait, écrémeuses), les premiers tracteurs qui ont remplacé le che- val, mais également de vieilles tronçonneuses, des tables et de chaises de bistrot, et les anciennes cartes pédagogiques qui étaient

Joseph Simonin :

“J’ai toujours eu la volonté de reconstrui- re. Pour faire le deuil, il faut passer par là.”

Renseignements pour les collections : Joseph Simonin au 06 80 27 22 72

Les tracteurs retrouveront leur place au sous-sol du nouveau bâtiment situé au Charron, sur les hauteurs de Montlebon.

La collection de tracteur a été détruite dans l’incendie. Joseph Simonin est en train de la reconstituer.

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Villers-le-Lac L’abbé Siron a fêté ses 100 ans Le temps ne semble pas avoir de prise sur Constant Siron originaire du hameau du Chauffaud à Villers-le-Lac. Tout jeune centenaire qui quel que soit le costume : fils, frère, oncle, abbé a toujours prêché la bienveillance et l’amour de son prochain.

L e rite est immuable, toute journée de l’ab- bé Siron débute par des mots croisés. Un tour de chauffe céré- bral avant de dire sa messe à 10 heures S’il est parfois sujet à quelques soucis de santé à son grand âge, il n’a rien perdu de son intégrité intellectuelle et cite des épisodes de sa vie, des noms de lieux, des prénoms d’ar- rière-petits-neveux avec cette facilité déconcertante qui for- ce l’admiration de tous ceux qui l’ont côtoyé. Quand on l’inter- roge sur cet anniversaire sécu- laire, il répond simplement. “Un jour comme un autre, même si je me demande parfois pourquoi

je suis toujours là, s’interroge l’abbé Siron tout en reconnais- sant : “J’ai la chance d’avoir une famille qui s’occupe bien de moi.” Une façon comme une autre de saluer le dévouement Thé- rèse Siron, sa petite sœur de 90 ans qui l’assiste depuis 35 ans et son neveu et sa nièce, à savoir Bernard et Agnès toujours de service. À 100 ans, Constant Siron est non seulement le doyen de Levier où il réside aujourd’hui, mais aussi d’une famille qui compte plus de 180 descendants. Il ne compte d’ailleurs plus les bap- têmes, mariages et enterrements célébrés dans le cercle familial. Son histoire débute le 21 avril

1916 sur les hauteurs de Villers- le-Lac et plus précisément au hameau de Côte Grillon où il voit le jour au foyer de Léon Siron et Marie-Sophie Billod. Cadet d’une famille de sept enfants dont quatre sont enco- re en vie, il passe une partie de son enfance entre la ferme de La Faye à Fuans et celle du chalet aux Granges-Maillot à Levier où toute la famille Siron s’installe en 1923. Sa vocation sacerdotale est pré- coce. “Personne ne m’a jamais poussé vers cette voie” , précise celui qui rentre au séminaire de Consolation à l’âge de 11 ans. Il en sortira à 17 ans, Bac en poche, causant couramment latin et

À 100 ans, l’abbé Siron n’a rien perdu de sa vivacité intellectuelle.

grec. Il poursuit sa formation à Faverney puis au grand sémi- naire de Besançon. Comme tous les garçons de son âge, il n’échap- pe pas au service militaire où il devient sous-officier basé à Saint- Jean-Rohrbach en Moselle. Sauf qu’avec la déclaration de guer- re, il se retrouve bien malgré lui enrôlé dans une spirale dont il ne ressortira qu’en 1945. Fait prisonnier avec sa compa- gnie en juin 1940, il traverse à pied la Belgique puis la Hol- lande. La fin du voyage s’ef- fectuera en péniche pour se retrouver dans un camp de tra- vail à Bonn avant d’être envoyé en 1943 à Dortmund où il sera ouvrier agricole dans trois fermes

d’hui, il n’a même pas le temps de savourer sa nomina- tion de vicaire à Pontarlier qu’on le mute, sans lui demander son avis, dans l’équipe des mis- sionnaires diocésains à École. Là, pendant 25 ans, il va prê- cher la bonne parole de village en village. “On y restait une semaine ou deux.” Le diocèse de Besançon n’a plus de secret pour lui. Ces rencontres s’inscrivaient le plus souvent dans un souci d’écoute, d’échange, de solida- rité sans volonté de convertir ou d’imposer le respect strict des règles religieuses. Les cafés phi- lo avant l’heure. Cette liberté dérange la curie et sera sans doute à l’origine de la ferme- ture de la mission dio- césaine. l’a oublié, en bien. Inséparable de sa voiture qu’il conduira jus- qu’à ces dernières années, il prend finalement sa retraite en 1996 et va s’établir à Levier près du berceau familial. Comme quoi l’ouverture aux autres, ça conserve. n F.C. Constant Siron se retrouve nommé en 1971 à la paroisse de Frasne où personne ne

différentes. “Je n’ai pas vraiment été malheu- reux” , souligne l’abbé qui retournera rendre visite à ses anciens “employeurs”. En 1945,

Les cafés philo avant l’heure.

à son père qui l’attendait en gare de Besançon, il annonce : “Je t’ai battu d’un mois !” , en référence aux 95 mois passés à servir son pays. Libération qui rime aussi avec retour au séminaire de Besançon. Après son ordination en 1946, soit 70 ans de sacerdoce aujour-

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Les Fins 50 ans de passion automobile Le garage Sanseigne aux Fins fête ses 50 ans cette année. L’histoire d’une bel- le réussite économique, mais d’abord celle d’une aventure humaine et familiale. Coup d’œil dans le rétroviseur.

d’hui. Après des études de mécanique également à Gray, sur les traces du père, Patrick Sanseigne a intégré le garage familial dès la sortie du service militaire. “J’ai quitté l’armée le 31 juillet 1981, j’ai commencé à travailler au garage dès le lendemain, le 1 er août. Je n’ai jamais connu d’autre patron.” Et c’est en avril 1990 que Patrick reprend les rênes du garage. En vingt-cinq ans, il a su faire du garage familial une entre- prise florissante. Patrick San- seigne a créé un autre garage à Pontarlier, puis repris deux contrôles techniques. L’entre- prise Sanseigne emploie aujour- d’hui 36 salariés et réalise un chiffre d’affaires global de près de 10 millions d’euros. Une réus- site que le dirigeant relativi- se : “Nous travaillons un peu à contre-courant, dit-il. Pour moi, le critère qui compte le plus, ce sont les relations humaines, avec

nos clients et avec mes salariés. Le reste, c’est accessoire.” À 55 ans, Patrick Sanseigne continue d’écrire l’histoire d’une saga qui a démarré en 1966. Même si son fils aîné Romuald a créé sa propre société de res- tauration de vieilles voitures - on ne se refait pas… -, Patrick Sanseigne se refuse de penser à la suite. Il vit dans le présent, la passion de la mécanique che- villée au corps, sans autre ambi- tion. “Je crois en ma bonne étoi- le. Si l’aventure doit s’arrêter après moi, elle s’arrêtera. L’es- sentiel est de continuer à faire le boulot que l’on aime avec tou- jours la même envie. Tout est encore à inventer !” termine Patrick Sanseigne. Les 50 ans du garage Sanseigne seront fêtés officiellement en octobre prochain. Histoire d’écri- re une nouvelle page de l’aven- ture… n J.-F.H.

Anecdotes de dépannage À côté de l’activité vente et répa- ration, le garage Sanseigne assu- re également les dépannages de véhicules en panne pour le comp- te de sociétés d’assistance. Pour les Sanseigne, cette activité appor- te également son lot d’anecdotes savoureuses. Parmi elles, le dépannage fortuit d’une star d’Hol- lywood alors de passage dans le Haut-Doubs : Ewan Mc Gregor. L’acteur britannique s’est notam- ment rendu célèbre en endossant le rôle d’Obi-Wan Kenobi dans la saga Star Wars. “Un jour, l’as- sistance nous contacte pour un dépannage. C’est mon fils Romuald qui y est allé. Il tombe alors sur Ewan Mc Gregor dont la Ford Mustang était tombée en panne ! Le démarreur de sa Mustang était mort” se souvient Patrick Sanseigne. Immense coup de chance : Romuald Sanseigne possède lui-même une Ford Mus- tang. Les Sanseigne comman- dent la pièce mais entre-temps Romuald démonte le démarreur de sa Mustang pour la remonter sur celle de l’acteur. En une demi- journée, la voiture de la star était réparée. “Il hallucinait complète- ment. Il nous a remerciés cha- leureusement et nous a envoyé ensuite des livres dédicacés.” L’ac- teur britannique avait amené sa fille faire du cheval dans le Haut- Doubs. Il a des attaches avec la région puisque sa femme est ori- ginaire de Besançon. n

Patrick Sanseigne devant le nouveau hall d’exposition du garage.

C’ est avec une vraie pointe d’émotion que Patrick Sanseigne ouvre la boîte à sou- venirs, remontant le temps jus- qu’à cette année 1966, date à laquelle son papa Henri, encou- ragé par son épouse Madeleine, décide de créer son propre gara- ge. Avant cela, la famille origi- naire de Guyans-Vennes avait déjà bien roulé sa bosse au gré du parcours professionnel du papa. Alors qu’il sortait tout jus- te du centre d’apprentissage automobile de Gray, Henri San- seigne est embauché à la régie Renault à Besançon, une suc- cursale de la maison-mère qui gérait le montage des moteurs pour la marque au losange. “Tous les matins, ils avaient entre 10 et 15 voitures à faire dans la jour- née : changer les pistons, les joints de culasse… Mon père était, est toujours, une vraie bête de la mécanique.Très calme, très adroit de ses mains. J’en suis fier” témoigne Patrick Sanseigne. À 81 ans, Henri Sanseigne est tou- jours aussi alerte de ses mains : il vient de terminer la restau- ration complète d’une Jaguar, dans son atelier de Guyans- Vennes, un exemplaire de la mythique Type E. Après son début de carrière à Besançon, Henri Sanseigne rejoint le Val de Morteau où il

est embauché par le garage Charpy, agent Renault rue de la Louhière à Morteau (à l’empla- cement actuel du restaurant chi- nois). Des années de labeur où il mûrit avec son épouse le grand projet familial : la création de leur propre garage. Sentant le potentiel de créer une affaire aux Fins, le couple jette son dévo- lu sur un terrain agricole où ils construiront leur garage. “Mon père était un excellent mécani- cien et c’est ma mère qui avait l’esprit d’entreprise” relate Patrick Sanseigne. Sans le sou, ils construiront leur atelier de A à Z. “Ils ont tout fait en famil- le. Ce sont même eux qui ont fabriqué les agglos en concas- sant des cailloux. Puis ils ont monté le bâtiment, posé les fenêtres, fait la peinture. Un tra- vail de fou.” Les débuts seront difficiles en cette année 1966, mais rapide- ment le savoir-faire d’Henri San- seigne sera reconnu au-delà des frontières du Val de Morteau. Les Dauphine, 2 Chevaux, 203, 403, 4 Chevaux et autres Sim- ca 1 000 afflueront vite dans l’atelier des Fins. “Il y avait beau- coup moins de voitures en cir- culation à cette époque, mais beaucoup plus de réparations. Mon père se souviendra toujours de son premier client, M. Billod- Laillet…Ma mère Madeleine fai-

sait la comptabilité et comman- dait les pièces pour l’atelier. Assez rapidement, ils ont embauché un mécanicien, un apprenti. Et se sont mis à vendre des voitures.” Opel a été la première marque commercialisée par le garage Sanseigne. Mais très vite, cet- te marque qui ne proposait que des propulsions a trouvé ses limites dans un Haut-Doubs où la neige et les voitures à pro- pulsion ne faisaient pas forcé- ment bon ménage. L’histoire entre le garage Sanseigne et la marque italienne Fiat a démarré au début des années soixante-dix. “Depuis cette époque, on a cette marque dans le sang. Àmon sens, il n’y a que deux pays qui savent vraiment faire des voi- tures : l’Italie et l’Angleterre. Ces deux pays entretiennent une vraie passion pour l’automobile” juge Patrick Sanseigne. Le jeune Patrick est très vite tombé dans la marmite. Dès l’âge de 10 ans, il a fallu donner le coup de main. Pendant que les petits copains jouaient au foot ou partaient en ski, lui distri- buait le carburant aux clients de la station-service Total ados- sée au garage, tondait la pelou- se ou encore repeignait les murettes. “Je n’ai pas vraiment eu d’enfance, mais je ne le regret- te pas du tout. Il faut reconnaître que j’aimais bien ça” dit-il aujour-

Henri Sanseigne (à droite) a dirigé le garage qu’il a fondé jusqu’au début des années quatre-vingt-dix.

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Villers-le-Lac

Une grande surface en projet route du Col des Roches Un magasin de 2 500 mètres carrés pourrait s’implanter sur un terrain situé sous l’ancienne douane de Villers-le-Lac, transformée en zone d’activités.

L a communauté de communes du Val de Morteau vient de céder à la municipa- lité de Villers-le-Lac pour 210 000 euros un terrain d’1,63 hectare situé en contre- bas de l’ancienne gare. La C.C.V.M. avait acquis cette par- celle en 2009, encouragée dans cette démarche par la mairie de Villers-le-Lac qui à l’époque n’avait pas l’assise financière suffisante pour se porter acqué- reur. Par cette cession, le bien revient donc dans le patrimoi-

ne communal villérier. Mais la municipalité dont le conseil a validé la transaction n’a pas investi dans l’unique

Une opportunité pour la gran- de distribution qui, selon nos informations, s’intéresse de près à ce site idéalement placé à deux

but de se constituer une réserve foncière. Elle a l’intention de valoriser ce terrain constructible. Il fait partie d’un ensemble d’environ 5 hectares, découpé en trois par- celles, qui ne peut être

pas de la Suisse, au bord de la route du Col des Roches. “Effecti- vement, il y a deux sortes de projets qui, je l’espère, se feront” confirme Dominique Mollier, maire de Vil- lers-le-Lac. Elle n’en

“Pas de raison que l’activité

commerciale se concentre sur Morteau.”

aménagé qu’en zone d’activités à vocation économique et com- merciale.

dira pas davantage sur ce qui se trame autour d’un aména- gement possible qui se concré-

3 hectares seront nécessaires pour réaliser ce projet de zone commerciale sous l’ancienne gare. La municipalité en possède déjà la moitié.

Le magasin ATAC pren- dra l’en- seigne Bi 1 le 26 mai. Ce change- ment de nom ne serait qu’une étape dans la stratégie d’implanta-

tisera sous certaines conditions. La première est d’augmenter la surface foncière au-delà du ter- rain qui appartient à la col- lectivité. C’est pourquoi la muni- cipalité est disposée à acheter la parcelle voisine d’environ 1,2 hectare, ce qui lui porterait à 3 hectares la surface de la zone d’activité aménageable “où l’on peut installer des commerçants, des artisans, ou encore un hôtel” rappelle Dominique Mollier. Mais la direction qui est prise pour l’instant dans ce dossier est celle de la grande distri- bution. On parle de la construc-

tion d’un magasin de 2 500 mètres carrés sur ce terrain. Une information que ne confir- me pas Dominique Mollier qui ne cache pas néanmoins son intérêt pour un nouveau déve- loppement commercial sur sa commune. “Je suis contente que les choses bougent. Il n’y a pas de raison que l’activité com- merciale se concentre sur Mor- teau” dit-elle. Justement, les choses évoluent en ce moment du côté du grou- pe de grande distribution Schie- ver qui est présent à Villers- le-Lac. Le 26 mai, il va changer

l’enseigne du magasin ATAC pour lui donner celle de Bi 1, une autre entité du groupe. Ce changement de nom ne serait qu’une étape de la stratégie de Schiever à Villers-le-Lac. Selon nos informations, c’est ce grou- pe de grande distribution qui est en première ligne pour implanter une nouvelle surface commerciale sur la route du Col des Roches. Le projet est actuel- lement en discussion. Il est enco- re trop tôt pour savoir quelle autre enseigne du groupe Schie- ver pourrait s’installer là. n T.C.

tion du groupe

Schiever à Villers-le- Lac.

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Morteau Gare aux tiques dans le Haut-Doubs !

En bref… l Villers-le-Lac Le 8 mai dernier, une cérémo- nie s’est déroulée au monument aux morts pour le 71 ème anni- versaire de la victoire de 1945. Après les discours officiels, les enfants des écoles et du col- lège ont entonné le chant des Partisans et la Marseillaise, accompagnés des musiciens de la Fraternité et de l’Harmo- nie Union et Progrès devant une population bien représentée. À cette occasion, le Souvenir Fran- çais, représenté par Bernard Frisetti, a remis à Théo Pritzy, 12 ans, le diplôme de recon- naissance à la jeune généra- tion pour son engagement en qualité de porte-drapeau. l Erratum Un incident technique surve- nu lors de l’impression du pré- cédent numéro de C’est à dire a entraîné des erreurs sur cer- taines publicités de nos annon- ceurs. Nous les prions de bien vouloir excuser ce malencon- treux concours de circonstances. l Peinture Du 4 au 19 juin, exposition des peintures d’Emma Henriot, “La vie en couleurs” au château Per- tusier à Morteau. Rêveuse et mystérieuse, Emma dévoile au travers de ses créations un uni- vers qui lui est intimement voi- re viscéralement lié.

L’association France Lyme est mobilisée pour infor- mer le public sur le danger des tiques et alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d’allouer des crédits pour mieux diagnostiquer et traiter cette maladie.

D ès qu’elle en a l’occa- sion, la Mortuacienne Marguerite Draux fait de la sensibilisation au danger des tiques. Par mor- sure, ces petites bêtes pas plus grosses qu’une tête d’épingle transmettent à l’homme la Bor- relia, la bactérie qui provoque la maladie de Lyme. Une patho- logie qui n’est pas anodine puis- qu’elle peut engendrer des para- lysies dans les cas les plus graves. Pourtant, les pouvoirs publics auraient tendance à mini- miser l’ampleur de sa propa- territoires verts et humides sont à risque. “En France, la maladie est toujours considérée comme rare alors que nous sommes plus d’une personne pour mille à en souffrir” disent les représentants de France Lyme. L’association estime à 65 000 par an le nombre de nouveaux cas. Un chiffre plus de deux fois supérieur à celui avancé par le réseau Sentinelle qui estime à 28 000 le nombre gation alors que pul- lulent les tiques dans les régions comme l’Alsace et la Franche- Comté, propices à leur développement. Ces

de personnes qui déclarent la maladie chaque année. L’explication à une telle diver- gence dans les données statis- tiques est la difficulté à éta- blir le diagnostic de la mala- die de Lyme en France. Beau- coup de personnes en seraient atteintes sans le savoir. Mar- guerite Draux a été dépistée en novembre 2014 seulement, alors qu’elle en souffre insidieusement depuis plus de quinze ans. “J’étais régulièrement fatiguée. Je pensais que cela provenait de mes activités quotidiennes. C’est réagi. Mais tout le monde ne réagit pas à ces tests qui ne sont pas suffisamment efficaces. Beau- coup de gens passent à travers. Résultat, le parcours classique d’une personne qui n’a pas été diagnostiquée est de consulter une batterie de spécialistes jus- qu’à passer pour déprimée” indique Marguerite Draux. Elle est membre de l’association France Lyme qui milite auprès un coup de fatigue plus fort que les autres qui a conduit un médecin spécialiste de la mala- die de Lyme à me faire passer un test auquel j’ai

Toutes les tiques ne transmettent pas la maladie. De retour de balade, la bête peut être retirée avec une pince à tique.

“Que des crédits soient alloués à la recherche.”

des pouvoirs publics pour qu’ils s’intéressent de près à ce pro- blème de dépistage. “Nous demandons à ce que des crédits soient alloués à la recherche et aux tests afin d’en améliorer l’ef- ficacité. Il faut également mieux former et sensibiliser les méde- cins” ajoute-t-elle, indiquant au passage qu’il existe plus de 800 symptômes possibles pour cet- te maladie. L’un des principaux signes est l’apparition d’une lésion cutanée (érythème chro-

nique migrant) peu après la piqûre de tique. Problème : tous les gens infectés n’ont pas ce symptôme, ce qui rend plus dif- ficile le diagnostic. Mais détec- tée rapidement, la maladie de Lyme se soigne par un traite- ment antibiotique. Outre le dépistage, les associa- tions insistent aussi sur la pré- vention. Au retour d’une bala- de en forêt, il est vivement conseillé d’examiner son corps ou de le faire examiner, sachant

que les tiques peuvent s’agrip- per derrière les oreilles ou dans le nombril. Les enfants sont par- ticulièrement sensibles. Pour éviter d’être piqué, il est recom- mandé de respecter quelques règles comme mettre le bas de pantalon dans ses chaussettes et de glisser son t-shirt dans sa ceinture. La période la plus sen- sible est de mars à septembre. Gare aux tiques ! n T.C.

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Morteau La mairie rachète les automates d’Yves Cupillard

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mates, nés de l’ingéniosité de l’horloger mortuacien Yves Cupillard, devrait en effet inté- grer très prochainement le patri- moine municipal. Ce principe a été validé lors du dernier conseil municipal de Morteau dans le cadre de l’adoption du budget 2016 par les élus de la Ville. “Mais les conditions de la ven- te n’ont pas encore été validées par le conseil. Très probable- ment, l’acquisition se fera de façon échelonnée à partir de 2016, au fur et à mesure de la remise en état et du nettoyage des automates par M. Cupillard” indique la mairie de Morteau. Quand ces automates seront propriétés de la Ville, ils pour- ront ensuite être exposés au musée de l’horlogerie. Mais “pas avant que nous ayons mené à bien le projet scientifique rela- tif au regroupement des deux musées, celui de l’horlogerie à Morteau et celui de la montre à Villers-le-Lac. Il faudra peut- être encore quelques années” pré- cise Grégory Maugain, le conser- vateur du musée mortuacien. “Toute la collection ne pourra être présentée dans son intégralité que lorsque le projet de regrou- pement des deux musées sera réalisé et que des espaces spé- cifiques auront été créés. Mais il sera toujours possible de pré-

L’horloger mortuacien se sépare des automates qui ont fait sa réputation. La mairie de Morteau devrait débourser la somme de 134 000 euros pour acqué- rir ces éléments du patrimoine.

D ans quelques mois, ou quelques années au maximum, le célèbre allumeur de réverbère, le col- porteur d’horloges ou encore la présidente du Saugeais, des

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automates presque aussi vrais que nature, pourraient entamer une seconde vie et devenir une des nouvelles attractions du musée de l’horlogerie à Morteau. Cette collection de onze auto-

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mandes pour des musées ou des sites touristiques en Haute- Savoie ou encore dans la Mar- ne. Chaque automate lui deman- dait entre 400 et 500 heures de travail. Ces petits bijoux de mécanique avaient attiré l’at- tention des plus grands experts. Comme ce visiteur illustre qui n’était autre que le directeur du célèbre musée de l’automobile de Mulhouse qui avait trouvé dans le musée des automates, “le plus émouvant de tous les musées que j’ai visité dans le monde” avait-il dit, en ajoutant : “Parce que toutes ces pièces ont été faites avec le cœur.” Il faudra donc attendre encore un peu pour que ces pièces uniques reprennent vie devant les visi- teurs. n J.-F.H.

senter les automates auparavant par petits groupes, ou lors d’ani- mations particulières” ajoute la mairie de Morteau. Pour deve- nir propriétaire de ces auto- mates, la Ville de Morteau devra débourser précisément la som- me de 134 100 euros, “avec un paiement échelonné sur 10 ans garanti par un établissement

vendeur, mais je tenais absolu- ment à ce que ces automates res- tent ici. J’ai eu d’autres propo- sitions de rachat, notamment aux Gets, mais je ne voulais pas les voir partir ailleurs ou qu’ils finissent au Japon ou dans un autre pays” commente Yves Cupillard qui verra en quelque sorte renaître le musée qu’il

bancaire.” En plus de ces onze automates, la Ville achètera également à l’ancien restaurateur Jean-Pierre Razurel, l’au- tomate qui a longtemps

avait aménagé dans ses locaux professionnels de la rue des Moulinots et qui a fait le bonheur des touristes jusqu’à sa fer- meture en 2011. Le

Jusqu’à 13 000 visiteurs par an.

orné l’entrée de son établisse- ment : l’allumeur de réverbère, la première œuvre embléma- tique signée Yves Cupillard. Pour le vendeur, cet engagement de la Ville est un vrai soulage- ment. “Il y a longtemps que j’étais

musée des automates attirait à lui seul jusqu’à 13 000 visiteurs par an. Le talent d’Yves Cupillard était reconnu bien au-delà des fron- tières régionales. L’artisan mor- tuacien avait répondu à des com-

L’horloger mortuacien Yves Cupillard (assis au centre) a commencé à concevoir ses premiers automates il y a une trentaine d’années (photo D.R.).

Publi-information Nouveau visage, nouvelle adresse pour l’agence Aviva L’arrivée de Nicolas Dornier qui vient prendre en charge l’agence Aviva de Morteau, s’accompagne d’un transfert dans un local attractif situé 5, rue de la Gare.

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Nicolas Dornier a pris la responsabilité de l’agence Aviva Morteau où travaille également Catherine Hatot spécialisée dans les produits dédiés aux particuliers.

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l’image à la compagnie d’assurance installée depuis bientôt un siècle à Morteau. En effet, tout a commencé en 1920 avec l’installation de l’Abeille assurances fondée en 1854 par des agriculteurs. Après son intégration dans le groupe Aviva, l’agence a été

reprise il y a quelques années par Vin- cent Achard et Hervé Silvestri. Les- quels possèdent aussi les agences Avi-

lions de clients. Pour les particuliers, qu’il s’agisse d’assurer son auto, son habitation, de choisir une complé-

plate-forme d’appels délocalisée, ici on privilégie la qualité de service, le conseil personnalisé et la proximité. Aviva res- te aussi l’un des premiers assureurs vie et dommages en Europe. Le grou- pe est partenaire de l’Afer, première association d’épargnants en France. Ce qui lui laisse la possibilité de pro- poser des placements en prévoyance performants et flexibles pour vous pro- téger vous et votre famille en cas d’évé- nements imprévisible et grave : décès, invalidité permanente ou partielle, arrêt de travail. n

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Installée au 5, rue de la Gare, la nouvelle agence Aviva est désormais située sur un axe plus passant.

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