Journal C'est à dire 221 - Mai 2016

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Belleherbe Agriculteurs et défenseurs de la nature s’écoutent… La réunion était attendue. Il s’agissait de réunir dans une même salle agriculteurs et défenseurs de la nature. Quelques thèmes ont été abordés. Pas tous, loin de là. Les organisateurs du rendez-vous, membres de l’association Nature Environnement Belleherbe Sancey (.E.B.S.) restent sur leur faim.

P armi les intervenants, la Ligue de protection des oiseaux a évoqué le programme de suivi des oiseaux communs mis en pla- ce depuis 2001 et qui compte les oiseaux présents sur des sec- teurs précis chaque printemps. “Le nombre d’oiseaux des milieux agricoles a été divisé par deux en 10 ans” précise Gabriel Aubry, président de .E.B.S. Le deuxième thème por- tait sur la protection d’un oiseau typique des haies et des milieux peu pollués, la pie-grièche gri- se “que certains agriculteurs aident à sauver” poursuit le res- ponsable qui aimerait néan- moins que plus d’efforts soient faits en ce sens. Emmanuel Renaud, représentant de la Fédération de chasse a quant à lui montré la corrélation entre l’abondance du petit gibier et les courbes de pullulation des campagnols. “Les énormes fluc- tuations de ces rongeurs sont un problème pour l’agriculture et la cynégétique. La dispari- tion des haies et des buissons

sociation organisatrice qui pour- suit : “Concernant la biodiver- sité, il semble que cela ne consti- tue pas actuellement une prio- rité pour la chambre d’agri- culture car le conférencier nous a bien fait comprendre que les fermes ont besoin de toute la sur- face disponible pour fournir à manger aux nombreuses vaches et génisses, puis pour épandre leurs excréments.” Regrets qui s’ajoutent au fait que ce long exposé a occulté le débat, ne per- mettant pas de réels échanges avec la salle ou une vingtaine d’agriculteurs locaux avaient pris place. Beaucoup de questions restent donc en suspens et N.E.B.S. entend bien les imposer dans le débat. Légitime selon l’asso- ciation : “Dans un moment de crise agricole productiviste, l’agri- culture, encore actuellement lar- gement subventionnée par de l’argent public, on ne peut pas continuer à ignorer les remarques des contribuables.” n D.A.

est l’un des facteurs déclenchant les pullulations” a-t-il déve- loppé. Il s’ensuit l’usage de poi- sons qui détruisent les rongeurs mais aussi tous les animaux qui mangent les cadavres et les appâts mal enterrés. Le milan royal est l’un des plus touchés. Intervenant très attendu, c’est en fait lui qui a ouvert la confé- rence en prenant longuement la parole, Gilles Schellenberger a évoqué au nom de la chambre d’agriculture du Doubs les enjeux agricoles de notre région. Il a surtout insisté sur les efforts faits selon lui depuis des années pour limiter les pollutions des eaux avec une carte montrant les quelques petits secteurs où la concentration en nitrates est supérieure à la norme dans les eaux souterraines. “L’argent pré- vu pour limiter les pollutions a été pratiquement tout dépensé pour des études de plans d’épan- dage, la couverture des fumières et l’augmentation des capacités de stockage des lisiers, surtout pour les grosses exploitations” regrette le responsable de l’as-

L’observation régulière des oiseaux a permis de constater une diminution inquiétante de certaines espèces.

Maîche Des princesses de la route

2 juin. “Chaque étape fait envi- ron 300 km et l’objectif est la régularité et pas la vitesse. Sans oublier de bien suivre le road- book.” Elles seront donc concen- trées bien sûr, mais surtout bien décidées à profiter de ces moments. “Des copines l’ont fait avant nous. On sait que c’est quelque chose de beau à vivre, d’inoubliable.” Certes, mais pour paraphraser un homme poli- tique il y a quelques années : qui va garder les gosses et s’oc- cuper de la maison ? La ques- tion fait rire les quatre filles et la réponse ne tarde pas : “Nos

“Sportives le jour, princesses le soir”, une formule qui résume bien l’état d’esprit de ces quatre amies qui formeront deux des équipages du rallye des Princesses 2016 qui reliera Paris à Saint-Tropez. Quatre drôles de dames qui entendent bien en profiter.

Q ui a dit que les femmes et les voitures n’étaient pas compatibles ? Pas Viviane Zaniroli en tout cas, épouse du célèbre pilote qui, à l’instar de son champion de mari, est une passionnée qui organise elle aussi son propre rallye de véhicules de collection et de prestige. “Un rendez-vous conçu par une femme et pour les femmes” se plaît-elle à rappe- ler. Ces dames sont en effet de plus en plus nombreuses à se passionner pour l’automobile et à se faire plaisir au volant. Ajou- tez à cela l’esthétique et le raf- finement mis en avant par l’or- ganisation. “Extrêmement fémi- nin, élégant, glamour, branché, convivial, sportif” … Tous ces adjectifs peuvent être associés au rallye des Princesses. Cha-

cune des participantes y appor- te sa propre touche, son esprit, sa bonne humeur, son petit grain de fantaisie, son dynamisme et principalement sa joie de vivre des moments exceptionnels, uni- quement entre filles. Pour tout cela, on peut comp- ter sur les deux binômes com-

posés par Sophie Bri- schoux et Émilie Jac- quet, toutes deux de Pierrefontaine-les- Varans, au volant

maris sont amis et ils ont leurs propres sor- ties en commun pour faire du quad par exemple.” Entendez

Avec le soutien de leurs maris.

d’une Triumph Speedfire 4 et avec leur P.G.O. Speedster 2, les deux habitantes d’Orchamps- Vennes, Céline Da Cruz et Corinne Boillod. De beaux écrins pour ces quatre amies qui “che- veux au vent” précisent-elles, vont rallier Paris à Saint-Tro- pez en six jours, du 28 mai au

par là, chacun son tour… Ces messieurs sont d’ailleurs les premiers supporters de leurs épouses. “Ils seront d’ailleurs à Saint-Trop’ pour nous accueillir à l’arrivée” précisent ces quatre princesses à qui l’on souhaite bonne route. n

Les deux équipages seront à suivre au jour le jour sur Facebook sur leurs pages respectives : “Cé & Co au rallye des princesses” et “Les Marlène”.

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