La Presse Pontissalienne 227 - Septembre 2018

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 80 €

SEPTEMBRE 2018

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

CRISE DU BÉNÉVOLAT ? BÉNÉVOLES : LES SOLDATS DE L’OMBRE Comment tournent les centaines d’associations du Haut-Doubs

Deux bénévoles-cuisinières aux Restos du cœur de Pontarlier.

p. 35 TÉLÉ SAUGEAIS FÊTE SES 40 ANS Les pépites de la vie rurale ressortent des placards

Le Doubs totalement à sec Quelles solutions pour ne plus revoir ça… p. 6 à 8

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Rédaction : “Publipresse Médias” - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 227 - Septembre 2018

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Hélène Vivot a défendu les couleurs de la France en Chine

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Sommets de l’Espoir : ils l’ont fait !

I l était 14 h 18 précisément ce mardi 28 août quand les jeunes Simon, Gaby, Lilian, Clé- ment, Guillaume et Bastien, accompagnés de leurs guides Anthony et François sont par- venus sur le toit de l’Europe par un soleil étin- celant. Les 24èmes Sommets de l’Espoir sont donc couronnés de succès, avec à la clé, “beaucoup d’émotions et de solidarité. Bravo à tous” se réjouit Pierre Dornier, le président de l’association Semons l’Espoir. “Que d’émo- tions… Et Émilie est toujours présente dans nos cœurs” ajoute-t-il, lui qui a fait le dépla- cement à Chamonix le lendemain de cette ascension couronnée de succès pour accueil- lir la cordée. Le programme, orchestré par Anthony Deroze, ex-malade devenu guide de Haute Montagne (dont nous avions fait le portrait il y a deux mois) avait commencé le 26 août par une jour- née d’acclimatation à l’Aiguille du Midi, avant le départ le lendemain pour le périple à l’as-

saut du Mont-Blanc, avec couchage au refuge de Tête Rousse (3 167 m). Le 28 août : l’arri- vée au Mont-Blanc avec couchage au refuge du Goûter (3 815 m) et retour à Chamonix le 29 août. n

La cavalière des Jantets participait à sa seconde coupe du monde en barell racing.

L a cavalière des Jantets à Pontarlier a participé à la Coupe du monde de barell racing organisée du 14 au 21 août à Quing- dao, une ville de 10 millions d’habitants à l’est de la Chine. Pour mémoire, le barell racing est une disci- pline d’équitation western où le cavalier et sa monture sont jugés sur leur habileté à tourner le plus vite possi- ble autour de tonneaux. “20 nations étaient engagées. Chaque pays était représenté par deux cavaliers” , explique Hélène Vivot qui avait décro- ché son ticket en terminant seconde lors des épreuves qui s’étaient tenues à Équita Lyon en novembre 2017. His- toire de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, les cavaliers avaient des mon-

tures chinoises. “On effec- tuait trois passages avec des chevaux différents avec trois minutes pour s’adapter au cheval entre chaque pas- sage. C’est une super-expé- rience même si c’est un peu frustrant de ne pas pouvoir courir avec son cheval per- sonnel. Je pense qu’il y a une grande part de chance dans cette formule.” Résultat des courses, la France termine à la 15 ème place d’une Coupe du monde remportée par l’Uru- guay devant la Chine et le Mexique. La famille Vivot col- lectionne les titres et les podiums nationaux en 2018. Les écuries Vivot Horse Wes- tern organisent les 13 et 14 octobre un rallye éques- tre sur le week-end. À bon entendeur. n

Un nouvel exploit à l’actif des Sommets de l’Espoir.

Saison estivale : deux professionnels sur trois satisfaits

L e Comité Régional du Tourisme (C.R.T.) a dévoilé ses premières tendances concernant la fré- quentation touristique de cet été 2018 marqué par une météo clémente, voire chaude, et ici par unmanque cruel d’eau. Après une excellente saison estivale 2017, “la fréquentation touristique de l’été 2018 dans notre région reculerait légèrement selon les professionnels régionaux” note Loïc Niepceron, prési- dent du C.R.T. Bourgogne-Franche- Comté. Néanmoins, la satisfaction des prestataires reste élevée avec 71,3 % d’opinions positives. Petite nuance dans le département du Doubs où 67,4 % des interrogés se disent satisfaits, c’est-

à-dire deux sur trois. Plusieurs raisons expliquent la légère baisse de fréquentation (à confirmer) par rapport à l’été précédent : “la coupe du Monde de football, l’absence d’étape du Tour de France cette année dans notre région et les 36 jours de grève de la S.N.C.F.” relate M. Niepceron. Les dépenses des touristes semblent éga- lement avoir été “un peu revues à la baisse” , comme la durée moyenne de séjour. Un point de satisfaction : la clien- tèle étrangère serait en hausse, notam- ment les Belges (contrairement aux Alle- mands, Britanniques et Néerlandais apparemment en baisse). Le Conseil régional poursuit ses inves-

est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Septembre 2018 Commission paritaire : 0222D79291 Crédits photos : L.P.P., Ambulances du Haut-Doubs, B. Bade, D.S.A., F. Feret, Semons l’Espoir, Télé Saugeais.

Le Comité Régional du Tourisme et la direction du tourisme du Conseil régional présentaient leurs chiffres de l’été.

mondial de l’Unesco dont notre région abrite une dizaine de sites classés est programmée du 12 au 18 septembre (coût de la campagne : 35 000 euros). n

tissements pour convaincre les touristes de faire escale dans notre région. Une campagne de 200 affiches dans le métro parisien sur le thème du patrimoine

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 227 - Septembre 2018

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POLITIQUE

La France Insoumise

“Les élites ne peuvent plus continuer à faire comme si le peuple n’existait pas”

L La Presse Pontissalienne : Vous êtes donc officiellement investie par la France Insoumise pour les élections européennes de l’an pro- chain. Avec une réelle chance de devenir députée européenne ? Laurence Lyonnais : Je suis la cin- quième femme de la liste et com- me les listes sont paritaires, je suis donc dans les 10 premiers sur les 79 que compte la liste. Si on se fie aux sondages d’aujourd’hui, c’est raisonnable de penser à être élue. L.P.P. : Vous avez déjà été plusieurs fois candidate à des élections sous plusieurs bannières : le N.P.A., Ensemble, le Front de Gauche, cette fois les Insoumis…Quel- le formation correspond à vos convictions ? L.L. : La France Insoumise, c’est un mouvement, pas un parti. Ce qui veut dire qu’on ne renonce pas à nos appartenances politiques en intégrant la France Insoumise. Le parti Ensemble auquel j’appartiens compte de nombreux militants à la France Insoumise. Quant auN.P.A., je l’ai quitté en 2012 car certains aspects de démocratie interne à ce parti n’ont pas été respectés, et le côté isolationniste du N.P.A. sur certaines questions comme l’écolo- gie et le social ne me convenait plus. Dès 2012, j’ai soutenu Jean-Luc Mélenchon dont le discours basé sur l’intérêt général humain, l’in- ternationalisme, l’interaction entre la question écologique et la ques- tion sociale correspond tout à fait à mes convictions qui n’ont jamais varié. sa vision de l’Europe et juge sans concession les orientations actuelles de l’Union Européenne. Laurence Lyonnais est candidate aux élections européennes de mai 2019. Cinquième femme de la liste France Insoumise, elle est en position éligible. La militante explique

Laurence Lyonnais, 39 ans, seule candidate du Haut-Doubs connue à ce jour pour les Européennes de mai 2019.

Berlin est tombé et cette idée d’Eu- rope comme vecteur de paix, com- me levier économique, environne- mental m’a toujours guidée. Aujourd’hui, en voyant comment a évolué cette idée d’Europe, j’ai le sentiment d’avoir été flouée. Il y a chez moi de la colère, de la frus- tration, de la désillusion et comme je suis convaincue qu’on peut fai- re autrement pour faire avancer cette Europe dans le bon sens, une candidature aux Européennes me paraît légitime. L.P.P. : Comment l’Europe pourrait-elle retrouver le bon chemin ? L.L. : D’abord en sortant des traités européens tels qu’ils sont aujour- d’hui. Ce que je souhaite porter dans cette campagne électorale, c’est d’abord la thématique de la ruralité, de l’écologie, de l’agricul- ture et faire entendre la voix de ces populations périphériques qui sont rejetées parce qu’elles ne vivent pas dans les grands centres urbains. L.P.P. : En quoi l’Europe méprise-t-elle ces populations “périphériques” ? L.L. : Parce que c’est l’application des directives européennes issues des traités qui aboutit au désen- gagement des services publics en milieu rural, à la fermeture des bureaux de Poste, des petites gares, à la libéralisation du marché du courrier, de l’énergie, etc. Depuis le Traité de Lisbonne qui met en avant les métropoles comme territoires d’innovation, il y a beaucoup moins de moyens pour l’équilibre entre les territoires. Tout cela se traduit par un déni démocratique et il suf- fit de discuter avec les élus locaux, toutes tendances confondues, pour voir qu’ils souffrent de la manière brutale dont on applique l’acte 3 de

la décentralisation, une autre consé- quence du Traité de Lisbonne. Les élus locaux se sentent eux aussi exclus et floués. L.P.P. : À propos de ruralité, la France Insoumise a promené sa “caravane rura- le” du côté de Levier le 18 juillet dernier. Quel a été l’accueil ? L.L. : L’idée était de recueillir l’avis des gens par rapport à cette ques- tion de la ruralité. 11 questionnaires ont été remplis, nous avons ren- contré une cinquantaine de per- sonnes qui tous ont mis en avant la perte du lien social. L’idée de cet- te caravane rurale est, en toute humilité, de se remettre au contact des gens, leur donner la parole et les écouter. C’est une manière de faire de la politique en repartant de la base. L.P.P. : Quand démarrerez-vous votre cam- pagne pour les Européennes ? L.L. : On démarrera véritablement vers la fin novembre. On commen- ce en ce moment à répondre aux sollicitations des groupes d’action qui veulent mettre en place des choses sur le terrain, on va les aider à organiser par exemple des réunions publiques et notre préoc- cupation ensuite sera d’aller à la rencontre des citoyens pour les convaincre de s’inscrire sur les listes et d’aller voter. Ces élections seront la seule occasion pour eux de se pro- noncer, le seul moment démocra- tique où l’Union Européenne a ren- dez-vous avec le peuple. Notre liste va d’ailleurs s’appeler “Et mainte- nant le peuple”. Par ailleurs, on s’engage véritablement dans une campagne internationale en nous rapprochant des mouvements simi- laires au nôtre dans les autres pays européens (Podemos, le Sinn Féin,

etc.). L’idée est bien de renvoyer à la face des élites qu’il y a une mobilisation populaire et que ces élites ne peuvent plus continuer long- temps à faire com- me si le peuple n’existait pas. L.P.P. : À entendre votre leader Jean-Luc Mélen- chon qui dit vouloir fai-

d’une agriculture de proximité et de territoire, et non pas une agri- culture de filière. Ce genre de pro- position constitue un levier écolo- gique majeur. Pour des raisons notamment écologiques, il est impé- ratif de ne plus encourager les concurrences délétères entre pays. L.P.P. : Autre question qui risque d’ali- menter la campagne de ces Européennes : les migrants. Faut-il tous les accueillir ? L.L. : Nous avons une position fon- damentalement humaniste sur cet- te question. On ne peut pas accep- ter qu’aux frontières de l’Europe des gens se noient ou meurent de froid en traversant lesAlpes. Il faut remettre les choses en perspective et se rappeler par exemple lamaniè- re dont on a accueilli les réfugiés espagnols à une autre époque. Si on laisse tomber les migrants, demain pourquoi on ne laisserait pas tomber d’autres catégories com- me les jeunes à la rue, les S.D.F. Ce qu’a fait à ce propos Jean-Louis Fousseret à Besançon est inad- missible. On n’est plus capable de régler des soucis sur le plan huma- nitaire, alors on les règle sur le champ sécuritaire ! L.P.P. : Sur votre lancée des Européennes, vous songez sans doute à vous présen- ter à d’autres élections plus locales. Pour- quoi pas les Municipales à Pontarlier ? L.L. : Si on fait un bon score aux Européennes et que je suis élue, la question ne se posera pas ! (rires). Dans tous les cas, je continuerai à militer et que ce soit moi ou quel- qu’un d’autre, il y aura certaine- ment une liste France Insoumise aux Municipales à Pontarlier. Et dans d’autres communes du Haut- Doubs. n Propos recueillis par J.-F.H.

Bio express Laurence Lyonnais est née à Lons-le-Saunier il y a 39 ans, de parents agriculteurs. l

“Une liste France Insoumise aux

Elle réside dans

l

le Haut-Doubs depuis 2004.

Municipales à Pontarlier.”

l Elle est chargée de développement local à la Communauté de communes Frasne-Drugeon. Elle a été candidate aux législatives de 2007 dans le Haut-Doubs, aux Européennes en 2009 et en 2014 et aux Régionales en 2010 en tant que tête de liste. Ses passions : l’écologie, la nature, le monde rural. l l

re de ces Européennes “un référendum anti-Macron”, vous donnez aussi une dimension nationale à ces élections ! L.L. : L’autre dimension de ces élec- tions en effet est de savoir si les Français ont envie de doter Emma- nuel Macron d’une belle équipe de députés européens. Ce que M. Macron nous a montré depuis un an, c’est que de l’avis de la popula- tion, il s’en fiche complètement. Il fait ce qu’il veut, on l’a notamment vu avec les ordonnances. La démis- sion récente de Nicolas Hulot est un autre signe fort qui signifie que ce n’est pas dans cette Europe-là, dans cette mise en concurrence ultra-libérale que les solutions éco- logiques viables sont possibles. Et Emmanuel Macron continue à défendre cette Europe-là. Dans ce contexte, il sera impossible de lut- ter contre la crise climatique. L.P.P. : Que prône concrètement la Fran- ce Insoumise en matière d’écologie ? L.L. : Un exemple : la réforme de la P.A.C. Notre A.O.P. comté est en négociation d’exception pour pou- voir réglementer sa production. Combien de temps on va pouvoir maintenir ce système dans cette Europe ultra-libérale ? De notre côté, nous prônons la relocalisation

L.P.P. : Pourquoi cet- te nouvelle candida- ture ? L.L. : C’est en cohé- rence avec mon parcours de mili- tante. Dès 2004, j’étais à l’origine de la création d’un mouvement A.T.T.A.C. ici à Pontarlier, j’ai mili- té en 2005 pour le non au Traité de Lisbonne. Mes convictions remon- tent plus loin enco- re. J’étais à l’éco- le quand leMur de

“M. Macron se fiche

complètement de l’avis de la population.”

HAUT-DOUBS

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AMÉNAGEMENT

R.N. 57 Bouchon de Pontarlier : concertation dès le 1 er octobre

Quatre éventualités (au maximum) seront présentées aux riverains et commerçants pour désengorger l’entrée sud de Pontarlier. Des travaux évalués à 12 millions d’euros qui passeront par une modification du bas du Larmont… si la population accepte.

R iverains et commerçants s’interrogent, c’est bien normal. Retenu pour accueillir un aménage- ment routier susceptible de limi- ter la congestion de la route nationale 57 à l’entrée sud de Pontarlier, les quartiers duTou- lombief et celui des Lavaux attendent le mois d’octobre avec impatience et fébrilité. Comme ils s’y étaient engagés, l’État et la Ville ont promis une phase de restitution à partir du 1 er octobre des différentes études menées depuis six mois. Objec- tif : fluidifier le trafic sans tou- tefois briser le quotidien des riverains et les affaires des com- merçants. Délicate équation lorsque l’on sait que 20 000 véhi- cules par jour transitent au niveau du carrefour des Rosiers, un chiffre en hausse de 2,8 % par an. L’idée serait de créer un shunt entre Les Rosiers (La Cluse-et- Mijoux) et le Toulombief via une

voie réservée aux véhicules sans bloquer l’arrivée des véhicules venant du lac Saint-Point. “Nous serons vigilants” commente sim- plement l’association de rive- rains qui admet avoir - pour l’instant - eu peu de réponses à ses questions. La première étant celle du devenir de l’ex-Carre- four Market. Le magasin - fer- mé - a quitté la place, laissant les habitants sans commerce de proximité. Sera-t-il remplacé ? Démoli pour laisser place à une future route ? D’autres se demandent si la Ville fera usa-

L’aménagement de l’entrée sud

de Pontarlier pose aussi la

question d e l’activité

commerciale. Les bâtiments de l’ex- Carrefour Market resteront-ils vides ?

ge de son droit de préemption. Combien de rues en sens unique aux Lavaux, auTou- lombief ? Pour l’instant, il est trop tôt pour répondre. Selon les résul- tats de la concer-

Pas de travaux si “c’est pour gagner 30 secondes.”

tation avec la population, une déclaration d’utilité publique sera ou non prononcée. Elle pour- rait être envisagée en 2019 pour des travaux dès 2020. La Ville dit tenir ses engage- ments : “Tout est transparent,

L’élu reste sur sa position ini- tiale : il n’engagera pas ce chan- tier d’aménagement si “c’est pour gagner 30 secondes.” Le dossier pourrait donc rester dans les cartons. Selon les quatre variantes pro-

posées visant à améliorer la flui- dité de la circulation, jusqu’à 5 minutes pourraient être gagnées sur un trajet La Gauffre-Pon- tarlier. Ces minutes valent-elles 12 millions d’euros ? Aux Pon- tissaliens de choisir. n

rassure le maire Patrick Gen- re. Le 14 septembre se tient une réunion du comité de pilotage puis nous aurons en octobre 4 réunions avec les riverains, les commerçants, les acteurs dumon- de économique, comme promis.”

L’ÉVÉNEMENT

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APRÈS LE CONSTAT, QUELLES SOLUTIONS ?

L’état de la rivière Doubs en cette fin d’été 2018 a alimenté les conversations et les médias. La rivière avait complète- ment disparu entre Arçon et Maisons-du-Bois tandis que le lac de Chaillexon un peu plus en aval était totalement à sec. Des solutions d’urgence ont été trouvées. Mais après ?…

l Arçon

Après la sécheresse de l’été

Et au milieu coulait le Doubs… L’assec du Doubs entre Arçon et Ville-du-Pont ne manque pas d’attirer les curieux. Un phénomène spectaculaire qui suscite bien des interrogations et conforte l’intérêt d’engager rapidement une étude morphologique sur le Doubs.

E t dire qu’il y a six mois, suite aux précipitations torrentielles qui s’étaient abattues sur le secteur, le Doubs prenait toutes ses lar- gesses pour traverser le Saugeais. On se réjouissait du remplissage des nappes phréatiques qui permettent aujourd’hui de sécuriser l’alimentation en eau des hommes et des bêtes sur le Haut-Doubs. “Le niveau des nappes est bien plus éle- vé qu’il y a un an. Il doit bien y avoir trois mètres de différence. Cela n’empêche pas de rester vigilant car la situation peut très vite se dégrader” , rappelle Gérard Rognon, vice-président du Syndicat Mix- te des Milieux Aquatiques du Haut- Doubs (S.M.M.A.H.D.). Les pêcheurs et environnementalistes comptaient sur l’effet chasse d’eau des crues pour déca-

per le lit de la rivière. Le nettoyage a semble-t-il été efficace, trop efficace entre Arçon et Ville-du-Pont en réactivant ou en découvrant des pertes qui ont mis pratiquement à sec le Doubs

depuis la fin juillet. Rien de nouveau dans ce phé- nomène connu depuis fort longtemps. “On a rarement observé un assec d’une tel- le ampleur” , explique pour- tant Philippe Alpy, prési- dent du S.M.M.A.H.D. venu constater l’évolution de la situation le 21 août der- nier avec deux autres élus du syndicat, à savoir Gérard Rognon et Jacques De Gribaldi le maire de

Jacques De Gribaldi, Philippe Alpy et Gérard Rognon élus au Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques du Haut-Doubs sont venus constater l’évolution de la situation dans le lit asséché de la rivière.

“On doit d’abord agir au niveau du lac.”

de trois margelles cylindriques sur les pertes les plus importantes. Une géo- membrane a également été déposée sur une ancienne zone de perte située à hau- teur du bois de l’Herse dont le profil avec été chamboulé suite aux dernières crues. Une pelleteuse est intervenue pour mieux différencier les niveaux entre le lit de

du Trésor et du Saugeais, les élus locaux et les services de l’État ont tenu une réunion de crise le 31 juillet dernier. Après moult discussion, décision a été prise de “profiter” de l’assec pour tenter de contenir quelques pertes bien iden- tifiées. D’un commun accord, les pêcheurs et le S.M.M.A.H.D. ont financé la pose

Ville-du-Pont. Comme lors des crues de début d’année, le spectacle de la rivière asséchée atti- re la foule des curieux. La faune pisci- cole fut la première touchée même s’il est très compliqué d’évaluer les dégâts avec précision. Les pêcheurs de la société de la Truite

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Zoom “Rien n’est irréversible”

L.P.P. : Dans quel but ? J.-N.R. : Il s’agit de travaux ponctuels et réversibles sur lesquels on peut tout à fait revenir et absolument pas de bouchage de failles. Ces inter- ventions évitent que l’intégralité du débit à l’étiage parte dans ces failles. L.P.P. : Quels aménagements pourraient être réalisés ? J.-N.R. : C’est l’objet même de l’étude qui nous dira ce qu’il faut faire. Il s’agira sans doute d’intervenir sur lamorphologie du lit qui semble beau- coup trop large en période d’étiage. L.P.P. : Les travaux sur le Drugeon ont por- té leurs fruits ? J.-N.R. : Oui, la situation s’est beau- coup améliorée. Ce n’est pas parfait bien sûr mais cela montre aussi que rien n’est irréversible. n Propos recueillis par F.C.

L a Presse Pontissalienne : Comment expli- quer ces pertes ? Jean-Noël Resch : Ce phénomène n’est pas nouveau. Les dernières crues ont modifié les mouvements hydrolo- giques de la rivière et aujourd’hui l’impact est très fort avec de grosses mortalités piscicoles. On ne connaît pas encore avec précision l’origine de ces pertes : certaines sont natu- relles mais il peut aussi y avoir des causes anthropiques liées à l’urba- nisation, à la rectification des cours. Ce sera l’une des objectifs de l’étu- Cinq questions à Jean-Noël Resch, hydrogéologue au S.M.M.A.H.D.

de de discerner la part naturelle et humaine. L.P.P. : Cette étude qui arrive à point nom- mé ! J.-N.R. : Effectivement. Il faut savoir que le S.M.M.A.H.D. travaille depuis 18 mois sur cette étude hydromor- phologique qui prendra forcément en compte ce phénomène. Elle se concentre de la confluence du Dru- geon vers Arçon à la sortie du défi- lé d’Entreroches. Le bureau d’études n’a pas encore été retenu. On sait que les résultats ne seront pas connus avant deux ans. C’est pourquoi le S.M.M.A.H.D. a proposé ces inter- ventions d’urgence.

l Travaux Le problème des pertes “Une solution d’attente qui ne règle rien !” Pour le collectif S.O.S. Loue et rivières comtoises, il faut connaître le devenir des eaux perdues avant de travailler dans le lit de la rivière. L’effet pourrait même être contre-productif.

Plus une goutte d’eau à Entreroches.

À l’inverse de l’eau, beaucoup d’encre a coulé sur l’assèche- ment du Doubs entre Arçon et le défilé d’Entreroches, soit près de 15 km. Les pertes se situent à Maisons-du-Bois, juste en amont du barrage à l’entrée du village. On est plus de 5 kilomètres en aval des pertes d’Arçon qui alimentent pour partie les sources de la Loue. Le collectif S.O.S. Loue et rivières comtoises apporte son analyse. Il a mobilisé un géologue et un spéléologue qui ont déjà parcouru une infime partie du réseau souterrain au niveau du défilé d’Entreroches pour tenter d’identifier les raisons du pro- blème. Premier point : “Les pertes à l’origine de la disparition du Doubs ne sont pas les mêmes que celles anciennes et bien connues qui alimentent pour une petite partie la source de la Loue. Les pertes actuelles de Maisons-du-Bois ne sont que la partie émergée de l’iceberg : tout le linéaire du Doubs de Pontarlier aux Brenets est concerné par des pertes significatives” indiqueYannHenry, pour l’association. Pour l’association, il est important de savoir où se dirige cette

eau sans quoi les travaux entrepris ne serviront à rien. “Ils pourraient même avoir l’effet inverse : c’est-à-dire que l’on conduise l’eau dans des fonds perdus” indique l’association qui rappelle qu’un spéléologue professionnel a pu des- cendre jusqu’à 80mètres de profondeur au niveau d’Entreroches. Quant au pro- jet de création d’un canal pour un coût estimé à 20 millions d’euros dans l’an- cien lit du Doubs (des études vont avoir lieu), “il faut s’assurer de son efficaci- té et ne pas être confronté à d’autres pertes à proximité car toute la zone depuis Pontarlier est poreuse” poursuit le collectif. Ces pertes ne doivent pas faire oublier l’état catastrophique du Doubs à cet endroit puisque la rivière était orphe- line de truites en raison d’une eau trop chaude. Un inventaire piscicole mené par la fédération de pêche du Doubs en octobre 2015 avait conduit à compta- biliser une seule truite sur 170 mètres de linéaire ! Faudra-t-il s’habituer à l’avenir que le Doubs disparaisse à cer- tains pour réapparaître plus loin com- me c’est le cas de l’Ain ? n

Le Doubs s’est transformé le mois dernier en nouveau sentier de randonnée.

Renseignements : www.soslrc.com

la rivière et la zone de perte. “Le mon- tant des travaux s’élève à 6 348 euros T.T.C. Il s’agit d’équipements réversibles qui peuvent être retirés à tout moment.” Habituellement, les pertes étaient com- pensées par l’augmentation du débit de la rivière provoqué en ouvrant les vannes du barrage du lac Saint-Point. L’essai s’est vite avéré infructueux. Les vannes ont été refermées pour préserver le niveau du lac et par là même le captage d’eau de Chaon qui permet d’alimenter les vil- lages environnants et une partie de Pon- tarlier en période d’étiage. Or, ce barra- ge est en très mauvais état. L’occasion

d’en remettre une couche pour Philippe Alpy qui appelle l’État propriétaire de l’ouvrage à entreprendre les travaux nécessaires à sa réfection. “On doit d’abord agir au niveau du lac qui constitue une réserve d’eau essentielle et vitale pour l’alimentation en eau potable, la biodi- versité et à un degré moindre les activi- tés nautiques. On a besoin d’avoir un barrage dynamique.” Et Gérard Rognon d’ajouter : “La ressource en eau n’est pas seulement la préoccupation des pêcheurs ou des défenseurs de la biodiversité, c’est l’affaire de tous. Elle implique une approche globale” note l’élu encore indi-

gné des comportements de certains habi- tants qui gaspillent de l’eau en période de restriction. Important aussi, le lancement en sep- tembre d’une étude hydromorphologique sur la rivière. “Au vu des résultats, on sera peut-être amené à travailler sur le lit du Doubs qui semble trop large par endroits, ce qui augmente les risques de pertes” , souligne Philippe Alpy. Parallè- lement à cette étude, des études de colo- ration sur les pertes pour essayer de mieux comprendre les circulations d’eaux souterraines. n F.C.

Assec d’un canyon au niveau de Remonot (photo F. Feret).

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 227 - Septembre 2018

8

l Villers-le-Lac Pendant la sécheresse Succès populaire pour l’opération Doubs propre L’état du Doubs ne laisse personne indifférent. Ils étaient plus d’une centaine à ratisser les berges de la rivière le 20 août dernier. La récolte, hélas, est impressionnante.

Les bassins du Doubs asséchés ont permis aux bénévoles de mener plus facilement cette opération “Doubs propre”.

“J e suis venu avec mes enfants pour qu’ils se rendent compte que quand on leur parle de pollution, c’est du concret” note ce citoyen venu exprès du plateau du Russey. Un peu plus loin, c’est égale- ment avec sa fille que Claudine

est venue du plateau de Maîche pour prêter main-forte aux béné- voles et aux associations locales. “J’ai vu le message sur Facebook une heure avant l’opération, je n’ai pas hésité à venir immé- diatement” dit-elle. Certains sont en effet venus de loin, du Rus- sey, de Trévillers et même de

Besançon suite à l’appel lancé par la mairie de Villers-le-Lac, relayé par les pêcheurs locaux. Tel un régiment de soldats de l’environnement, ils se sont dis- persés depuis le pont de Villers- le-Lac jusqu’à Chaillexon pour ramasser les détritus de toutes natures que le lit à sec du Doubs

19/08/18 – Alix de Luc VIENOT, conduc- teur de chantier et de Johanna MULLER, technicienne en imagerie médicale. 20/08/18 – Nathan de Franck PASSARD, menuisier et de Pauline BERTONCINI, comp- table. 23/08/18 – Hugo de Jérôme HENRIET, scieur et de Emilie CLERC, professeur d’éducation physique et sportive. 23/08/18 – Anaé de Jonathan DELORME, vendeur livreur et de Elodie ROGNON, auxi- liaire de puériculture. 23/08/18 – Clara de Philippe GIROD, agri- culteur et de Mathilde GARNIRON, agri- cultrice. 23/08/18 – Tom de Loïc POURCHET, pay- sagiste et de Barbara LATRASSE, aide soi- gnante. 23/08/18 – Loubna de Brahim LYOUSFI, technicien en usinage et de Najat BOU- ZAMBOU ingénieur packaging. 24/08/18 – Tiya de Bruno THEAUDIN, cui- sinier et de Echati SAID, sans profession. 24/08/18 – Angelo de Alex PEIXOTO, élec- tricien et de Sindy GUERRA, contrôleuse qualité. 24/0//18 – Mila de Andréa TEMPESTA, maître nageur et de Manon MOUETTE, opératrice en horlogerie. 24/08/18 – Hayley de Anthony MOREL, professeur de musique à domicile et de Sophie DAS-NEVES-MALEIRO, vendeuse en prêt à porter. 25/08/18 – Charlie de Vincent GAUTHIER- MANUEL, technicien qualité et de Mélis- sande RECHT, ingénieur qualité. 25/08/18 – Shéhrazad de Jérémie GUES- DON, horloger et de Amel GHRAIRI, sans profession. 25/08/18 – Juline de Maxime HAUBRY, sage-femme et de Élodie ARRIGONI, infir- mière. 26/08/18 – Martin de Thomas REYMOND, agriculteur et de Nadège PHILIPPON, ges- tionnaire de stock. 26/08/18 – Rose de AdrienMEILLET, agent administratif et de Elise GELION, techni- cienne de laboratoire. 27/08/18 – Maïk de Robin BERTIN-MOU- ROT, infirmier et de Emilie MONIN, tech- nicienne de laboratoire. 26/08/18 – Antonin de Mickael COURTET, agriculteur et de Céline COMTE, agricul- trice. 26/08/18 – Sacha de Joffrey GRANDIN, maître d’hotel et de Sandra HULEUX, récep- tionniste. 27/08/18 – Mylane de Aurélien FROBERT, technicien de recherche et de Amandine CHAVANON, employée de banque. 27/08/18 – Tristan de Vincent ARENA, acheteur et de Carole GUILLAUME, assis- tante maternelle. 28/08/18 – Éloi de Edouard ROLET, conduc- teurdetravauxetdeMarionGILLET,conduc- trice de travaux. 28/08/18 – Tiago de Tom HUGUES-DIS- SILE, chef de chantier et de Elodie BILLOD, acheteuse. 28/08/18 – Milan de Yann BELLOT, méca- nicien automobile et de Sandra NEVES, coiffeuse. a fait apparaître au grand jour. “Cette période de sécheresse a au moins cet avantage de nous per- mettre de parcourir les berges du Doubs note Dominique Mol- lier, maire de Villers-le-Lac. En dehors de cet événement excep- tionnel qui a rassemblé beau- coup de monde, les agents com-

moins pire” note Jacques Dro- mard, élu municipal chargé du cadre de vie. L’opération s’est terminée autour d’un verre que la mairie a tenu à offrir à tous ces nettoyeurs d’un jour. Conscients qu’il faudra certai- nement recommencer dans quelques années. n

24/08/18 – Aymen de Amar GHARBI, agent de sécurité et de Lynda HITOUCHE, sans profession. 29/08/18 – Léanne de Guillaume MAR- CHAND, sans profession et de Mélissa GUERRE, infirmière. 29/08/18 – Raphaël de Steven VÖLKER, opérateur en commande numérique et de Laura SIMON, sans profession. 30/08/18 – Nora de Jimmy MARGUIER, vendeur et de Sophie BARTHÉLEMY, ven- deuse. MARIAGES 28/07/18 – Guillaume JACQUET, chef de projet et Mélissa JOUILLE, infirmière. 28/07/18 – Clément BOURNEZ, menuisier et moniteur de ski et Marine BESSON, pro- fesseur d’éducation physique et sportive. 28/07/18 – Badr Eddin EL BAROUDI, conseiller de vente et Haïatte HAFHAF, aide-soignante. 28/07/18 – Abderrezak DJENIBA, sans profession et Imene DJENIBA, enseignante. 11/08/18 – Bastien DESCHAMPS, gara- giste et Charline BARDOT, coiffeuse. 18/08/18 – Amadou DIALLO, entrepreneur de spectacles et Lola PROUDHON, coif- feuse. 25/08/18 – Grégory GUYON, pharmacien et Carole FERRARI, pharmacienne. 25/08/18 – Aymeric VOIRIN, auditeur et Halima AMIN, rédactrice. 25/08/18 – Pierre GERMAIN, ingénieur et Marion BAUD, directrice de clientèle. 01 /09/18 – David BERTRAND, technicien méthodes et Aurélie GERMANN, éducatri- ce sportive. DÉCÈS 23/07/18 – Alain BOSCHETTI, 62 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Murielle ARBEY. 25/07/18 - Christian BOSSON, 59 ans, employé, domicilié à Verrières-de-Joux (Doubs) époux de Brigitte MUSSOT. 24/07/18 – Frédéric CORDEAU, 37 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 27/07/18 – Geneviève RIFFIOD, 94 ans, retraitée, domiciliée à Bulle (Doubs) veu- ve de Victor ANDRÉ. 27/07/18 – Suzanne MARÉCHAL, 96 ans, retraitée, domiciliée à Bonnétage (Doubs) veuve de Auguste JEANGIRARD. 31/07/18 – Gérard GRUET-MASSON, 83 ans, retraité, domicilié à Lac-des-Rouges- Truites (Jura), veuf de Gilberte BRON. 01/08/18 – Bernard POBELLE, 68 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs), céli- bataire. 02/08/18 – Jacqueline GIGNET, 85 ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs), veu- ve de Pierre ROUSSELET. 03/08/18 – André FUMEY, 88 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Irma LOCATELLI. 02/08/18 – Pierre ROBBE, 82 ans, retrai- té, domicilié à Lemuy (Jura), époux de Colette BÉTHAZ. 04/08/18 –Michel GLORIOD, 86 ans, retrai- té, domicilié à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), époux de Lucienne GUINCHARD VUILLE. munaux draguent régulièrement les berges du Doubs et ce qu’ils trouvent n’est vraiment pas ragoûtant. Il y a même des pou- belles lestées volontairement.” Une telle opération d’envergu- re avait déjà été menée au début de la décennie et, “il semblerait que cette année, c’était un peu

État civil de juillet-août 2018

07/08/18 – Colette JEANNIER, 80 ans, retraitée, domiciliée à La Chaux (Doubs), veuve de Claude CHABOD. 05/08/18 – John BENOIT-GONIN, 89 ans, retraité, domicilié à Perrigny (Jura). 06/08/18 – Roland OUDOT, 88 ans, retrai- té, domicilié à Montlebon (Doubs), veuf de Paulette PERRUCHI. 06/08/18 – Jean VUILLEMIN, 69 ans, retrai- té, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Raymonde MAGNIN. 07/08/18 – Rolande FIERS, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Jules HAPPE. 08/08/18 – M aryline FRIAND, 55 ans, agent d’entretien, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 11/08/18 – Paul BRETILLOT, 83 ans, retrai- té, domicilié à Gilley (Doubs), époux de Lydie PRUD’HON. 18/08/18 – Janik VERNIER, 65 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs). 19/08/18 – Jeannine MUNIER, 79 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), épouse de Gabriel FEUVRIER. 20/08/18 – Didier GEORGIADIS, 51 ans, vendeur libre service, domicilié à Pontar- lier (Doubs), époux de Nadine JOURNEAUX. 20/08/18 – Roger BRIOT, 79 ans, retrai- té, domicilié à Vuillecin (Doubs). 22/08/18 – Colette BADOZ-GRIFFOND, 83 ans,retraitée,domiciliéeàPontarlier (Doubs), veuve de Jacques PUTELLI 22/08/18 – Louis GNECCHI, 93 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Marcelle FRACHEBOIS. 22/08/18 – Pierre LANDERER, 75 ans, retraité, domicilié à Les Gras (Doubs), époux de Danielle ANDRIONE. 23/08/18 – Serge OUTREY, 67 ans, retrai- té, domicilié à La Latette (Jura), époux de Martine BOLARD. 23/08/18 – Emile ROUSSET, 79 ans, retrai- té, domicilié à Sapois (Jura), époux de Rachelle VALCESCHINI. 22/08/18 – Radmila MITROVIC, 69 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Milisav JOVICIC. 23/08/18 – Angèle PÂRIS, 103 ans, retrai- tée, domiciliée à Le Russey (Doubs), veu- ve de Joseph NAPPEY. 25/08/18 – Ginette MARTIN, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Sombacour (Doubs), épou- se de Serge MONNIER. 26/08/18 – Jean CHAUVIN, 74 ans, retrai- té, domicilié à Nozeroy (Jura), célibataire. 25/08/18 – Michel MARCHAL, 62 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), célibataire. 28/08/18 – Bernard CHAUVIN, 92 ans, retraité, domicilié à Malbuisson (Doubs), époux de Suzanne PETIT-MAIRE. 28/08/18 – Elian PERROT-MINNOT, 70 ans, retraité, domicilié à Grand’Combe- Chateleu (Doubs), célibataire. 31/08/18 – René VUILLEMIN, 82 ans, retrai- té, domicilié à Grand’Combe-Chateleu (Doubs), époux de Lidia PINTO-CAIADO

NAISSANCES 22/07/18 – Wissem de Mohamed-Ayoub BOUILLON, maçon et de Naomi GAGNE- PAIN, employée libre-service. 22/07/18 – Livio de Vivien LALLEMAND, automaticien et de Amandine FONTAINE, infirmière. 22/07/18 – Isaac de Tonny NZONGANI LEMBI, plaquiste et de de Alexandra POUR- NY, aide-soignante. 21/07/18 – Maloé de Florent MATHIEU, agent immobilier et de Anne-Sophie PICHOT, psychologue de l’éducation nationale. 21/07/18 – Augustine de ChristianMAILLOT, agriculteur et de Julie FAYNOT, vendeuse à domicile. 21/07/18 – Elie de Hélder DE SOUSA CAM- POS, machiniste et de Pauline GÉRARDOT, assistante de gestion. 21/07/18 – Evy de Joël AUMAITRE, peintre en bâtiment et de Isabelle CARREZ, infir- mière. 21/07/18 – Eden de Romain ROBBE- GRILLET, fromager et de Chaynes BOU- KHEDCHA, agent des finances publiques. 23/07/18 – Amir de Said SAIS, magasi- nier et de Imane MKHIBACH, sans profes- sion. 23/07/18 – Sofia de Raul RIBEIRO PEIXO- TO, grutier et de Jessica BETTINESCHI, sans profession. 24/07/18 – Cléo de Flornet MARECHAL, opérateur et de Florence PETITE, assis- tante maternelle. 24/07/18 – Tim de Dany VERNIER, pré- parateur de commandes et de Elodie CAL- LANQUIN, serveuse. 25/07/18 – Lison de Florian MAIROT, spé- cialistemétier usinage et deMélodie FAIVRE, coiffeuse. 26/07/18 – Isaac de Rémi PAGNIER, menui- sier charpentier et de Noémie BENOIT, employée commerciale. 26/07/18 – Kelyan de Abba COLY, chauf- feur de bus et de Sabrina KERMICHE, consultante en gestion de base de don- nées. 25/07/18 – Kélia de Karl LEFFONDRÉ, pay- sagiste et de Angélique MIGLIORINI, aide- soignante. 26/07/18 – Mathias de Franck STADLER, mécanicien automobile et de Monica MAR- TINEZ LUGO, préparatrice de commandes. 26/07/18 – Clémence de Thomas BAVE- REL, directeur de production et de Lydie CLERC, assistante maternelle. 27/07/18 – Corentin et Kevin de Aurélien MARGUET, agriculteur et de SabrinaMALIN, ingénieure qualité. 26/07/18 – Layna de Nadir BENSMAIL, menuisier et de Sadifa OUAHBI, sans pro- fession. 26/07/18 – Zachary de Sylvain HAUFF, courtier en travaux et de Aurore MAG- GIOTTO, infirmière cadre de santé. 26/07/18 – Emmy de Pascal GARNIER, opérateur et de Anne-Laure BOURDIN, employée. 27/07/18 – Juline de Martial PARENT, employé piscicole et de Lise GOUVIER, ven- deuse.

06/08/18 – Clémant de Jonathan FOUR- NIER, intérimaire et de Elodie PERRIN, sans profession. 06/08/18 – Ambre de Hervé GUINCHARD, agent technique et de Chloé CHASTRUS- SE, réceptionniste en hôtellerie. 07/08/18 – Zakaria de Abderrazzak MRA- BET, cariste et de Céline PETIT-RICHARD, préparatrice en pharmacie. 07/08/18 – Danny de Christophe JAC- QUET, menuisier et de Anne-Lise ROLIN, clerc de notaire. 03/08/18 – Lara de Kushtrim KASTRATI, polisseur et de Hanae NYA, sans profes- sion. 08/08/18 – Justine de Julien MOUROT, enseignant et de Anaïs DESAINT, aide soi- gnante. 09/08/18 – Nino de Marc HAMARD, ber- ger et de Amélie LANGLOIS, sans profes- sion. 09/08/18 – Kimilee de Jonathan FALLOT, tourneur fraiseur et de Laëtitia PERRIN, esthéticienne. 10/08/18 – Adèle de Jérémie BALANCHE, agriculteur et de Marion GUINCHARD, sans profession. 10/08/18 – Alexia de Tiago DE JESUS MONTEIRO, plâtrier et de Lina GOMEZ ESPI- NOSA, opératrice en salle blanche. 11/08/18 – Gloria de Nicolas GARNIER, vendeur et de Sabrina ROZ, aide-soignante. 11/08/18 – Syanna de Johan ROUSSILLON, ouvrier et de Océane GREA, agent de pro- duction. 12/08/18 – Mathis de Xavier GRANDIN, dessinateur et de Anne NDOUMBE MBO- DI, sans profession. 12/08/18 – Noémie de Guillaume SAN- CHEZ, mécanicien usineur et de Mathilde BROCARD, gestionnaire de stock. 12/08/18 – Heidi de Mathieu DUPUIS, éléc- tromécanicien et de AliceMARGUIER, assis- tante d’éducation. 13/08/18 – Kylian de Jérémie ROGNON, conducteur d’engins forestiers e de Anaïs BOSCHETTI, contrôleuse qualité. 13/08/18 – Kamille de Sylvain QUONIAM, responsable de magasin et de Alexandra MAGRO, vendeuse en fromagerie. 11/08/18 – Afonso de André MARTINS RIBEIRO, ouvrier en agro-alimentaire et de Ana LOURENÇO GIL, ouvrière en horloge- rie. 15/08/18 – Judithe de Benoît BELOT, inter- mittent et de Elodie MARADAN, agent com- mercial immobilier. 16/08/18 – Aaron de Franck DUFAY, chef d’équipe et de Cindy WALLAERT, ouvriè- re. 16/08/18 – Shanna de Bryan RODRIGUEZ, intérimaire et de Laura TOURNIER, sans profession. 16/08/18 – Lise de Florent CRETIN, cadre et de Sarah CHOGNARD, responsable de magasin. 18/08/18 – Maëline de Sylvain PAGNOT, régleur et de Charline MAIRE, agent terri- torial.

27/07/2018 – Lisie de Vincent DUQUET, leader production et de Adeline TISSOT, professeur des écoles. 27/07/18 – Zeynep de Bilal YILDIZ, maçon et de Behiye YILDIZ, enseignante. 27/07/18 – Louis de Matthieu SCHWARTZ, décolleteur et de Charline LAFFELY, pré- paratrice en pharmacie. 27/07/18 – Paul de Steven LASNE, ingé- nieur et de Sophie GIROUX, conseillère clientèle. 27/07/18 – Damien de Philippe TAMI- GNIAUX, ingénieur et de Anne-Karelle HOCQ, ingénieur. 28/07/18 – Roman de Etienne MERGER, électricien et de Sabine CRISAFI, opéra- trice. 28/07/18 – Zakariya de AbdelkrimNACER, employé et de Assia BRAIK, sans profes- sion. 30/07/18 – Eline de Loïc JACQUET, com- mercial et de Delphine LEQUEBIN, archi- tecte d’intérieur. 31/07/18 – Julian de Pierre COULON, sans profession et de Julie EMEL, sans profes- sion. 01/08/18 – Colyn de Stéphane DUPLAY, chef service après-vente et de Emilie GRE- NET, esthéticienne. 01/08/18 – Zoé de Nicolas BONNET, vol- tigeur équestre et de Marine LEMOINE, réceptionniste polyvalente. 01/08/18 – Yigit de Samet SENOL, conduc- teur d’engin de travaux publics et de Fat- ma SAHIN, sans profession. 01/08/18 – Augustin de Antoine DE GRI- BALDI, géomètre expert et de Adeline ROB- BE, gestionnaire logistique. 01/08/18 – Lyana de Anthony NOWA- KOWSKI, boucher et de Mirela KOZLIC, employée libre service. 02/08/18 – Léna de Grégory AGNIEL, tech- nicien de production et de Emmanuelle DEPRADO, sans profession. 02/08/18 – Océane de Mathieu CUENOT, ouvrier pousseur et de Françoise ZANG MICHEL, ouvrière. 02/08/18 – Robin de Dorian DREZET, agent de sécurité et de Mégane RACHEZ, agent de sécurité. 03/08/18 – Zoé de Jordan STEINMESSE, électricien et de Clémence DUCRET, aide soignante. 03/08/18 – Marlon de André ROLLAND- PIEGUE, opérateur de production et de Elvi- ra ZAHIROVIC, auxiliaire de puériculture. 03 /08/18 – Lyes de Brahim ABJIJOU, menuisier et deMarionMISTRORIGO, assis- tante commerciale. 04/08/18 – Adan de Steven JACQUET, électricien et de Charline DUBOZ, coiffeu- se. 04/08/18 – Joaquim de Matthieu DA COS- TA, opérateur régleur et de Prescilia HER- BIN, assistante maternelle agréée. 05/08/18 – Afra de Umut ÖZKAYA, tech- nicien et de Serife YILDIZ, sans profession. 06/08/18 – Romane de Thomas CHE- VENNEMENT, responsable service après- vente et de Noémie MAIRE, infirmière libé- rale.

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La Presse Pontissalienne n° 227 - Septembre 2018

LYCÉE XAVIER-MARMIER 1 480 élèves De gros travaux à l’horizon 2020-2021

Peu visibles de l’extérieur, les nouveautés de la rentrée au lycée Xavier-Marmier sont plutôt d’ordre connectique en attendant d’engager un grand projet d’agrandissement de l’internat en partenariat avec le lycée Toussaint-Louverture.

A près plusieurs années de croissance, la démogra- phie scolaire se stabili- se à 1 480 élèves. “En quatre ans, on est passé de 1 200 à près de 1 500 élèves, soit huit classes supplémentaires. Heu- reusement, on a la chance d’avoir une grande structure avec une capacité d’accueil adaptée” , obser- ve Antoine Neves, le proviseur en poste depuis trois ans à Pon- tarlier. Cette dynamique n’est qu’une des conséquences de l’économie frontalière dont la vitalité se répercute in fine dans les effec- tifs scolaires.Arrivée d’une popu- lation jeune venue travailler en Suisse, installation, famille et quinze ans plus part les enfants issus du “baby-boom frontalier” sont alors en âge d’entrer au lycée. La stabilité est aussi d’actuali- té sur le plan des aménagements. Le programme des travaux liés à la mise en accessibilité des locaux a été bouclé l’an dernier. “On vient de terminer la réno- vation des réseaux informatiques. Le wifi est déployé maintenant sur l’ensemble des bâtiments” ,

poursuit le proviseur. Un pro- grès qui concerne également le lycée professionnel Toussaint- Louverture. Autre changement rue de Doubs avec la mise en service d’un nou- veau système d’alarme per- mettant de générer automati- quement des alertes de confinement-évacuation. Ras- surant. Mais les grands travaux sont encore dans les tuyaux. La bonne nouvelle est tombée au début de l’été à l’annonce des

La Région va investir 1,2 million d’euros dans l’agrandissement de l’internat du lycée Xavier- Marmier.

projets soutenus par le Conseil régional dont l’un concerne l’agran- dissement de l’in- ternat du lycée Xavier-Marmier pour l’ouverture de 121 lits sup- plémentaires. Une opération à 1,2 million d’eu- ros. “Ce projet répond à un double besoin : augmenter d’une part la capacité de l’internat du lycée Xavier-Mar-

Livraison en 2020-2021.

121 places d’internat supplémen- taires.

ternat s’avère souvent la solu- tion la plus pertinente. “Avec une vingtaine de nouveaux lits, nous pourrons répondre aux demandes.Après études, il s’avé- rait plus raisonnable d’agran- dir sur le site de Xavier-Mar- mier. Les deux établissements sont assez proches et les élèves du lycée professionnel auront juste à suivre la voie du train pour rejoindre l’internat.” Le projet intègre deux autres opérations : la rénovation du C.D.I. appelé aujourd’hui Centre

de Culture et Connaissances au Lycée Toussaint-Louverture et la création d’une salle de mus- culation au lycée Xavier-Mar- mier qui souhaite développer ses actions sportives. Les tra- vaux se feront en 2020-2021. “Une réflexion est aussi engagée à long terme sur la restauration à Xavier-Marmier où l’on pré- pare 1 200 couverts en semaine. Faute de place suffisante, on fait trois services en gérant aumieux les plannings des élèves sur la pause méridienne.”

Dernière bonne nouvelle, la remi- se en service d’ici quelques mois du portail d’entrée principal situé rue de Doubs. “Pour l’ins- tant, on l’ouvre seulement en début et en fin de journée. On a un problème technique sur ce portail pour l’utiliser davanta- ge. On ne peut pas le piloter à distance et on attend que la Région fasse les travaux. Je pen- se que c’est l’affaire de quelques mois” termine le proviseur. n

mier et d’autre part ouvrir des places pour les internes du lycée Toussaint-Louverture.” Le lycée Xavier Marmier accueille actuellement 240 internes mais ne peut pas répondre à toutes les sollicita- tions et doit donc sélectionner en fonction de la distance entre le domicile du candidat et le lycée du candidat. Les plus éloi- gnés sont privilégiés. À cela s’ajoutent des situations parti- culières comme les sport-études de ski nordique pour qui l’in-

F.C.

EN BREF

DOUBS

632 élèves pour une capacité de 600 Une rentrée à la limite des seuils à Lucie-Aubrac

Handicap Le Groupe d’amitié A.P.F. France handicap de Pontarlier organise son traditionnel Loto de rentrée dimanche 9 septembre à 14 h 30 (ouverture des portes 13 heures) à la Salle des Capucins de Pontarlier. Les fonds récoltés permettront à A.P.F. France handicap de mener à bien des projets et des actions de proximité afin de créer du lien social et favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap. Photo Exposition de photographies géantes (sur des bâches de 3 m X 2 m) de très belle qualité, en pleine nature, à découvrir sur le site du Saut du Doubs jusqu’au 21 octobre. Montagnes du Jura et Himalaya entrent en résonance. Toutes ces photos ont été prises au Zanskar (appelé le petit Tibet) en Himalaya. Cette expo a pour but de faire connaître l’association Rigzen Zanskar, association suisse qui a monté une école au Zanskar et qui essaie de promouvoir le tourisme. Renseignements : Marie- Hélène Bousson au 06 75 41 89 53.

Les personnels du collège avaient tiré la sonnette d’alarme fin juin, dénonçant des dotations horaires insuffisantes pour faire face aux effectifs. À l’heure de la rentrée, la direction se veut rassurante.

S ans doute que les der- niers ajustements pour- raient intervenir d’ici la fin du mois avec l’arri- vée (et le départ) éventuels d’élèves au collège Lucie-Aubrac de Doubs. Mais pour l’instant, avec 632 élèves, les seuils cri- tiques (28 élèves par classe en 6ème, 30 pour les autres classes) “ne sont pas atteints” rassure Rosine Capristo, la principale du collège. Pour autant, les ensei- gnants qui avaient réclamé des effectifs supplémentaires au début de l’été, ne sont pas com- plètement rassurés. “On était juste en dessous des seuils de création d’une nouvelle classe. Il va donc falloir faire avec des moyens constants. Pour faire un travail correct, il nous faudrait une 6 ème de plus et une 3 ème de plus” note Aurélien Berthaut, prof de maths à Lucie-Aubrac et membre du conseil d’admi- nistration du collège. Au lendemain du conseil d’ad- ministration du 25 juin dernier, les enseignants avaient mani- festé leur colère par une action symbolique, en “n’accueillant

pas les élèves pendant quelques minutes.Avec une dotation horai- re insuffisante et donc des classes surchargées, comment offrir un enseignement de qualité à tous les enfants ? Comment inclure dans de bonnes conditions et avec efficacité les élèves aux besoins particuliers, comme le fait l’établissement depuis plu- sieurs années ?” se demandent les enseignants. Le 30 juin, ils avaient été (par- tiellement) entendus par le direc-

teur départemen- tal des services de l’ÉducationNatio- nale qui a pris une mesure structu- relle (donc non pérenne) : “l’ou- verture d’une demi-division sur le niveau 6 ème à la S.E.G.P.A.” indi- quent les services académiques. Le collège Lucie- Aubrac totalisait au dernier comp- tage la veille de la rentrée “632

“D’autres actions pourraient avoir lieu à la rentrée.”

Le personnel de Lucie-Aubrac avait alerté dès l’année dernière sur les effectifs tendus du collège.

vigilants. Ils avaient prévenu que “si les choses n’évoluent pas favorablement, d’autres actions pourraient avoir lieu en cette période de rentrée.” Considéré comme un établis- sement scolaire en milieu rural sans problème particulier, le col- lège Lucie-Aubrac est pourtant directement dépendant de la conjoncture économique propre au Haut-Doubs. Pour peu que

l’économie suisse reparte et on peut voir arriver d’un coup des nouveaux élèves dont les parents viennent d’autres régions s’ins- taller dans le Haut-Doubs pour raison professionnelle. “C’est ce que nous reprochons un peu aux services académiques de ne pas comprendre” termine le repré- sentant du conseil d’adminis- tration. n J.-F.H.

élèves” observe la principale. “C’est un établissement conçu au départ pour 600 élèves” ajou- te Aurélien Berthaut. “Mais les établissements peuvent toujours jouer avec une jauge de 50 élèves de plus. Les murs sont adaptés pour accueillir cet effectif sup- plémentaire. Cette rentrée devrait très bien se passer” tempère M me Capristo. Les enseignants restent très

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